enfant de tout le monde et de personne
Sylvie : L’enfant de tout le monde et de personne
Docteur Philippe BARTHELET
Février 1999
33 ans. Cela fait 4 mois que Sylvie vient d’accoucher.
- ésente un syndrome dépressif avec anxiété. Elle est suivie par un psychiatre, suit une psychothérapie et un traitement de PRAZINIL érale
- Elle présente des crises de “” spectaculaires avec paralysie des membres, trouble de l’élocution, potomanie où elle boit 15 litres d’eau en 12 heures.
Pendant la grossesse elle a présenté une péricardite.
Elle a toujours été dépressive avec des phases d’excitation où elle donne des ordres à tout le monde.
Elle culpabilise tout le temps de ne pas consacrer assez de temps à sa famille.
Dans sa famille, j’apprends qu’ils sont tous fâchés entre eux pour différentes raisons.
Fille unique, elle était un garçon manqué.
Ses parents étaient en conflit permanent. Son père la traitait de volcan.
Sylvie“’étais l’enfant de tout le monde et de personne, gardée par la grand–mère.
Je suis toujours à stimuler mon mari, à lui donner des ordres.”
Rêve’observe un tremblement de terre, une montagne s’écroule.
Rêveête de mon psychiatre.
Quelqu’un frappait cette femme sur la tête et les bras
C’est moi qui la frappais.
Rêveête coupée.
Rêve’enfance, je me couche par terre et en ressors
Indemne.
Rêveée dans un labyrinthe, bas de plafond et noir.
Rêveête, se frappe elle–même.
Elle se questionneécompensé trois jours après l’accouchement
Au fil de la consultation je note quelques thèmes
- Mon enfance n’a été que des déchirements.
- Quoiqu’il arrive je me sors toujours des situations difficiles.
- J’ai horreur de remettre au lendemain.
- Je fais toujours beaucoup de projets.
Traitementèmes du labyrinthe, de faite des plans et de la suite de perte
de liquides.
Avril 1999
China lui a rendu le sommeil. Elle suit toujours son traitement et sa psychothérapie.
Sylvie“ée que lors de la péricardite. J’ai mal partout, comme si j’avais été
battue.”
Rêve’explosent pas.
Rêveêtes en mer. De la grêle rentre dans la maison.
“ête tout est confus, embrouillé, comme si j’avais le cerveau anesthésié.
A la mort de mon père, j’ai pu pleurer à son enterrement. Puis plus rien, je n’étais pas prête à son départ.
J’ai des intuitionsère, je ressentais le ventre de mon père dans mon ventre.
Je ne supporte pas les piqûres, je fais des malaises. Je n’aime pas voir le sang.
Je me bas pour être bien. J’ai la nostalgie de ma jeunesse et de son insouciance. Je suis consciente de mes sauts d’humeur. Je suis capable de me sacrifier pour les gens que j’aime.”
Rêveête au village la nuit. Les gens sont déguisés. Soudain un incendie, panique générale. Moi,
J’étais gaie, sans peur. Le feu me faisait rire.
Interprétation de Sylvie’atteint, tout peut brûler autour de moi.
Rêveère bouillonnante. J’étais
tranquille sur le pont.
Rêveère le lit, un
enfant faible et malade me sourit. Il avait peur qu’on le découvre.
Rêveûtée avec des serpents dans de l’eau saumâtre.
Sylvie“
diriger. Rien ne va plus au travail. Je ne suis pas à ma place et veux quitter l’usine. Au
travail je suis une chrysalide qui aspire à devenir un papillon.”
Elle recevra pendant les années suivantes
Sur l’avis de son psychiatre , elle arrêtera le prazinil et le deroxat.
Sylvie est de nouveau enceinte. Elle dit avoir peur d’accoucher et de mourir. Elle a peur d’étouffer et que son cœur s’arrête.
Rêve’un gros orage, d’un cyclone. Tout est noir. Je ne suis pas touchée par
l’orage.
Traitementème des nuages noires.
Juin 2003
Actea ’accoucher facilement, sans souffrir.
Sylvie“’ai juste eu une crise de spasmophilie, une heure avant d’accoucher. Je gérais mes
contractions. Le bébé est descendu d’un coup, dilatation rapide. J’étais raide comme un
piquet. La péridurale a été efficace. J’allaite. L’enfant va bien.
Le retour à la maison a été une explosion. Au secours, le délire, tout le monde a eu peur.
Mon mari m’a traitée de folle. Je l’ai griffé. C’était comme une machination contre moi.
J’ai tout balancé dans la gueule de ma mère.”
Rêve’orchidées.
Rêve’en haut, et moi, j’étais en dessous. Une femme
me critiquait.
Enorme orage, pluie diluvienne.
Sylvie“’ai pas de désir sexuel. A l’age de sept ans j’ai été violée par un garçon de seize ans
du quartier, le fils d’un ami de mon père. Cela a duré trois mois. J’ai cru que mes parents
étaient complices. Il est toujours mon voisin. Il est toujours malade.”
Elle revient sur son premier accouchement.
Sylvie“’était une psychose puerpérale. En fait je suis restée 10 heures sous
ocytocine, avec cela on devient marteau. Je tremble d’en parler.
Je suis toujours énervée, tout m’agace. Je me dispute avec ma mère, mon mari. J’ai envie
de partir à des milliers de kilomètres pour qu’on ne m’accable plus.
Mon mari ne peut m’approcher. Je deviens agressive, je suis raide. Je me mords les doigts.
Quand il s’arrête, c’est une victoire pour moi, j’ai gagné.”
Elle est toujours en psychothérapie depuis trois ans.
Un rêve d’enfance lui revient (7 ans)
- “’enlever. Je veux allumer et ça ne s’allume pas.”
- (Son grand–père s’était pendu dans la pièce qui est devenu sa chambre.)
- Ce rêve est venu périodiquement de 7 à 15 ans. Une force l’enveloppait.
- Sylvie“’est pas mon père, ce n’est pas possible.”
- “ère me traitait de “ête de sexe”, devant tout le
monde.”
Sylvie“’humeur d’une heure à l’autre. La
moitié inférieure de mon corps est morte, la moitié supérieure est vivante.
Lors d’un rapport sexuel, je voie le sexe de mon père, j’entends le souffle de mon père.
Peut–être que j’étais dans la chambre de mes parents, enfant.”
Traitement
Après cette dose, elle a pu parler à sa mère, lui dire que son père la laissait seul avec un jeune garçon, fils de son ami.
Sylvie“ère ne s’est pas révoltée. Depuis elle est super gentille avec moi. Elle m’a raconté
que sa propre mère trompait son mari. Elle ne me l’avait jamais dit. Cela explique
pourquoi cette grand–mère était si méchante, d’ailleurs elle a mis ma mère dehors très
jeune.
Je supporte mieux mon mari, on a pu discuter, il doutait que je l’aime. J’ai parfois un peu de désir.
Je profite de ma fille aînée. Je pense à rien.”
Traitement
Octobre 2003
Rien ne va plus. Elle rejète toujours son mari.
Rêve
J’avance, toutes les bêtes sont mortes.
Rêveès, je n’ai pas le choix d’y rentrer. Je suis spectatrice. Je suis quand même rentrée.
Sylvie“à vis de mon mari. Je n’aimerais que de la tendresse.
Je suis bloquée avec ma fille de 5 ans’arrive pas à trouver du
temps pour elle.
Je supervise tout, je dirige tout. Mon mari se tait, je ne le laisse pas parler.”
Rêveès vite, comme des champs magnétiques. Il y a une montée
de chaleur, un incendie spontané, le feu, la panique.
On est tous brûlés, ambiance de fin du monde. Mon âme est toujours là, tout le monde est mort.
Sylvie“’ai moins de sentiment pour mon mari. Dès qu’il rentre, on se dispute. Je ne supporte
pas d’être rabaissée, il le fait souvent.
Je gère tout”
Traitement
Sylvie“’ai été très bien, je ne me posais plus de questions. Je me laissais vivre et regardais
passer la vie. J’étais au présent, sans projet.
J’ai pu faire toutes sortes d’activités avec Pauline. Je voyais le temps s’écouler avec
bonheur.
Depuis 15 jours mes peurs reviennent. J’ai vu à la télévision une émission sur la viol. J’en viens à détester tout le monde.
Le désir sexuel était revenu, c’est fini.
Je veux tout voir contrôler, tout voir, de l’arbre dans le jardin au pyjama de ma fille.
Je suis trop direct avec les gens, trop franche, ils ne le supportent pas. Cela vient de mes
tripes, c’est tellement fort. Je fais ça parce que je les aime.
La fatigue me reprend n’importe quand.
Dans mon rôle de mère, je me détache. Je deviens observatrice. Je mets Pauline devant la
télévision, puis je culpabilise. J’ai toujours une excuse pour ne pas jouer avec elle.
Pendant le rapport sexuel, j’ai envie de mordre, de griffer mon mari. Le contact
m’horripile. Je refuse au début, puis je suis bien.”
Elle se cache le visage dans les mains en parlant.
Rêveépose un enfant dans un panier devant ma porte. Je veux le garder. Mais des autorités voulaient me le prendre.
Commentaire’enfant, le nouveau–né, la nature primordiale, originelle commence à se révéler. Il est encore devant la porte.
Traitement
DISCUSSION SUR CETTE OBSERVATION
- Il s’agit d’un suivi de quatre années où Androctonus est le seul remède qui est eu une action radicale.
- Une courte répertorisation donnait le remède
– Dictatorial
– Rêve de tête coupée
- J’ai pris connaissance de ce remède en mars 1997, lors du 8ème congrès international du CLH où le Docteur Michel Zala nous a présenté un travail de synthèse intitulé“écanique”. Depuis il a publié un fascicule disponible au CLH..La Pathogénésie est de Sherr Jeremy.
L’ambiance de cette observationévocatrice
Les tremblements de terre
La tornade
La tempête en mer
La grêle
L’incendie spontané
Le cyclone
Les nuages magnétiques noirs
La pluie diluvienne
La montagne s’écroule
Son père l’appelait le “”
La spasmophilie
Tout est noir
Une oie noire morte
Nuage noir
Les serpents
Les canards
L’oie noire
Le labyrinthe
La caverne bas de plafond est noir
Grands remparts
Les thèmes principaux
- Etre séparée’étais l’enfant de tout le monde et de personne
Rêve de tête coupée
de grands remparts
être spectatrice
La moitié inférieure de mon corps est morte, la moitié supérieure est vivante.
Je suis bloquée avec ma fille, elle joue toute seule, je n’arrive pas à trouver de temps
pour elle.
Dans mon rôle de mère, je me sens détachée et deviens spectatrice.
Le feu me faisait rire.
Tout le monde est mort, mon Ame est toujours là.
L’oie noire au milieu des canards, ils sont tous morts.
- Etre au centre des éléments en furie et d’être indemne
Rêve’enfance, je me couche par terre et en
Ressors indemne.
Rêveée par l’orage.
Quoiqu’il arrive, je me sors toujours des situations difficiles.
Rêveâme est toujours là.
La veille de la mort de mon père, j’avais le ventre de mon père dans mon ventre.
Rêve’enlève, je veux allumer, et ça ne s’allume pas.
Violée à 7 ans.
Son père l’appelait “ête de sexe”.
Son père l’appelait le volcan.
La spasmophilie.
Après l’accouchement le retour à la maison a été une explosion.
J’ai des changements d’humeur d’une heure à l’autre.
Son mari la traite de folle.
Rêveénérale.
Rêves de têtes coupées.
Rêveête de mon psychiatre. Quelqu’un frappait cette femme
Sur la tête et les bras, c’était moi.
Rêveête, se frappe elle–même.
J’ai mal partout, comme si j’avais été battue.
Rêve
Je me bats pour être bien.
Je deviens agressive, je me mords les doigts.
J’ai griffé mon mari.
Rêveénérale, sauf moi qui étais gaie, sans peur.
Le feu me faisait rire.
Rien ne m’atteint, tout peut brûler autour de moi.
Fille unique.
Rêveûlé. Mon âme est
toujours là.
Rêve
Rêve
Derrière le lit un enfant faible, malade me sourit. Il avait peur qu’on le
découvre.
Rêve’orchidées.
Rêve de maison sale, de matelas et de draps sales.
Violée à 7 ans.
Son père l’appelait “ête de sexe”.
Je suis toujours à donner des ordres à mon mari.
Je veux tout diriger, je ne fais pas confiance à mon mari.
Je déteste tout le monde.
Je veux tout contrôler, tout voir, de l’arbre dans le jardin au pyjama de ma fille.
Je supervise tout. Mon mari se tait, je ne le laisse pas parler.
Le retour à la maison’était comme une manipulation contre moi.
Rêve de procès’ai pas le droit d’y rentrer, je suis spectatrice.
Rêve’en haut, et moi, j’étais en dessous.
Je suis une chrysalide qui aspire à devenir un papillon.
ANDROCTONUS AMOREUXII HEBREUS – SCORPION
- Docteur Masi
Le symptôme le plus caractéristique, le key–note de ce remède est d’“être
d’une autre espèce”.
Il ne peut s’unir à l’espèce humaine que s’il s’explose au niveau sexuel.
Ce remède ne ressent pas de culpabilité, c’est comme une mutilation pour lui.
Le second thèmeà la bombe atomique .Il est immortel. Il est quasi indestructible.
Le troisième thème est celui d’être spectateur
- Docteur Zala
C‘est un venin.
Il ressent le monde comme particulièrement hostile.
Curieusement, il n’éprouve ni remords ni culpabilité.
Enfin et surtout, sa vision est étroite, déconnectée…voire il peut se sentir d’une autre
espèce, extra–terrestre, c’est à dire différent des êtres humains.
- Docteur Frendo
La souffrance centrale de scorpion, c’est de s’unir aux autres. Il est d’une autre nature,
peut–être d’une nature indestructible et supérieure, il pense qu’en s’unissant aux autres, il perd quelque chose de son indestructibilité.
Il découvre sa vulnérabilité dans l’union avec les autres, c’est–à–dire l’amour.
La perte essentielle est celle– de l’union aux autres
– et de l’amour.
1) Les peurs
- L’enfant faible et malade a peur qu’on le découvre.
- Peur du viol.
- Peur d’accoucher et de mourir, d’étouffer, et que le cœur s’arrête.
-
2) Les pertes
- ère
- De l’unité
- De l’insouciance
- De l’intellectêve de tête coupée ésié.
- Du sentiment pour son mari et sa fille.
- D’une humeur égale.
- De la force’importe quand.
- De la moitié inférieure de son corps.
3) L’égotrophie
- Je suis sans peur, rien ne m’atteintâme est toujours là.
- Je supervise tout. Je donne des ordres à tout le monde.
- Je me bats pour être bien.
- Je suis trop directe avec les gens.
- Cela viens de mes tripes.
- J’ai des intuitions, des flashs.
- Les éléments déchaînésêle, tremblements de terre, tempêtes en mer.
- Mon retour a été une explosion.
4) L’égolyse
- L’enfant faible et malade.
- Une machination contre elle, un procès.
- Une femme sans tête se frappe elle–même.
- Je me mords les doigts.
- Le labyrinthe bas de plafond.
- Je suis capable de me sacrifier pour les gens que j’aime.
5) L’hétérolyse
- J’en viens à détester tout le monde.
- Je suis agressive, j’ai envie de ordre et de griffer.
– Tout le monde a eu peur à mon retour.
- Toutes les bêtes sont mortes.
- Tout le monde est mort.
6) Signes caractéristiques
Etre d’une autre espèce
- Soit une chrysalide qui aspire à devenir un papillon,
- soit une orchidée,
- soit une oie noire au milieu de canards,
- soit une âme seule, unique survivante d’un cataclysme.
7) Ambiance caractéristique de “”
L’Apocalypse.
Mai 2004
Sylvie“’est pas le bon médicament, il n’a apporté que du positif.
Ma fille est plus proche de moi, mon mari est plus sympathique. Je vie dans un autre
monde qui est moins agressif.
Mon mari est beaucoup plus calme et dégage une impression de quiétude.
J’ai trouvé des ressources, de l’énergie. J’ai pleins d’idées de création, le soir j’ai de belles
images de peinture en tête.
Je vous remercie.
ès Androctonus, j’ai vécu une insomnie totale pendant une nuit. C’était impressionnant
Rêve“’était la fin du monde, le soleil avait explosé. Pleins de météorites tombaient sur la
terre. On nous avait annoncé que l’on allait tous mourir. Les gens criaient. Une très
forte lumière, des éclairs de lumière jaillissaient. La mort était inéductable.
Finalement tout brûle autour de nous. Nous étions calfeutrés dans un appartement et
nous avons tous survécu.
J’ouvre les volets, dehors tout est calme, apaisé. Mon mari, mes enfants, des inconnus
étions en vie. Il y a un superbe couché de soleil. Le calme est revenu. Tout est fini.”
Sylvie“ées en arrière, je retrouve mon moi intérieur.
J’ai revu mon voisin, celui qui m’a violée. Il faut savoir tracer un trait. Maintenant il
est malade, alcoolique. Il a payé. Peut–être un jour je lui dirais
ce qui c’est passé. J’avais 12 ans et lui 16 ans.
On ne peut pas imaginer la blessure incroyable que j’ai subi. Je l’avais enfouie et ne
pouvais plus avancer.
J’ai trouvé un trèfle à quatre feuilles. Cela faisait des années que cela ne m’était pas
arrivé.
Mon mari peut me toucher de nouveau, c’est énorme.”
Commentaire
Le rêve nous montre que Sylvie est moins séparée des autres. Il y a une place pour son mari, ses enfants et même pour l’inconnu. La paix peut revenir.
Traitement
CONCLUSION
A travers les tremblements de ses terres intérieures, les orages de grêle de sa colère, à travers la tempête de son accouchement intérieur et extérieur, au delà de la salissure subie (matelas et draps
sales), Sylvie est en voie de métamorphose (la chrysalide n’est plus très loin du stade du papillon).
Son cœur (péricardite) commence à s’éclairer (je veux allumer et ça ne s’allume pas).
Elle n’est plus seule au monde, elle n’est plus séparée. Le monde extérieur devient moins hostile.
Le miroir de son mari montre une image de quiétude.
L’enfant extérieur, sa fille, et l’enfant intérieur (un enfant dans un panier est déposé devant sa porte) commencent à rentrer dans le champ de sa conscience.
Du statut d’orchidée, d’oie noire, d’âme errante dans un monde en ruine, Sylvie regagne l’état Humain, réintègre le “”.
Grâce à Androctonus, Sylvie a vécu sa propre Apocalypse, sa propre Révélation.
Merci au scorpion.
BIBLIOGRAPHIE
Sherr Jeremy’s proving
Michel Zala : Adroctonus Amoreuxii Hebraeus , disponible au Centre Liègeois d’Homéopathie.
H LO :Homéopathie à Livre Ouvert.
Apocalypse de Saint Jean.
Fait à Grasse, le 12 Mai 2004