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Un arbre trs Žpineux pour les "nŽvralgies ovariennes"

   
Voici trois petits cas d’un petit remède que nous avons étudié au Groupe Chartreuse.

CAS N°1, BéNéDICTE DENOIX

Madame B., 43 ans, éducatrice spécialisée, élève seule sa fille de dix ans. Son compagnon est mort quand sa fille avait deux ans, de cirrhose sur hépatite B et alcoolisme. Elle vient aujourd’hui (janvier 2006) pour des règles douloureuses.
Elle a de nombreux antécédents


Je la suis donc depuis plusieurs années sans beaucoup de succès homéopathiques sur ses différentes plaintes, quand elle me parle de ses douleurs de règles en janvier 2006.
A chaque règles elle a des douleurs à type de tressaillement, qui partent de l’ovaire gauche et qui descendent le long de la cuisse de manière linéaire (elle montre le trajet avec un doigt). Ces douleurs sont très pénibles, névralgiques et pas améliorées par les antalgiques qu’elle prend. De plus à chaque règles elle réactive un furoncle du pubis et un kyste des grandes lèvres.
Je lui donne le remède X que l’on vient d’étudier, à prendre dès le début des règles. Les douleurs ont disparu tout de suite, elle a repris le remède pendant trois cycles et les douleurs ne sont pas revenues à(octobre 2006). Par contre ses douleurs cervico–brachiales sont inchangées.

CAS N°2, BéNéDICTE DENOIX

Madame R., 72 ans, vient pour des difficultés à la marche. Elle aussi a une histoire lourde


 Ce qui la gêne le plus, ce sont des difficultés croissantes à la marche, évoluant depuis plusieurs années. Ces difficultés sont dues à des douleurs, des faiblesses musculaires, et des troubles de l’équilibre. Aucun diagnostic n’a pu être posé (elle a vu des neurologues et des rhumatologues). Elle marche difficilement avec deux cannes. Le Docteur ROUDIER qu’elle a vu pendant des années à Lyon, a réussi à améliorer ses infections à répétition mais pas ses troubles moteurs. Encore une fois un cas où je n’avais que des résultats très limités ou absents en homéopathie.
En mars 2006 elle me décrit des douleurs pelviennes«’assois, j’ai l’impression que mes organes remontent et quand je me mets debout cela me gêneétait enflammée, cela me cuit avant la miction, et tout va mieux après une miction indolore. J’ai des douleurs dans le périnée qui tracent au niveau de la cuisse gauche et qui remontent dans l’abdomen et sur le côté droit du thorax» (et elle me montre avec le doigt la ligne que suit la douleur).
Je lui donne le remède X en 9 CH et je la revois un mois après. Elle me dit que tout de suite les douleurs ont disparu et qu’elle ne s’est jamais sentie aussi bien depuis longtemps. Elle a quand même fait une infection urinaire peu après et les difficultés à la marche n’ont pas évolué.

CAS N°3, ANNE MEYER

Femme de 30 ans qui  se plaint de douleurs de règles. Cette femme avait beaucoup de phobies.
Elle a peur de se mutiler, de s’arracher  un œil «ès», comme une pulsion. Elle allait de mieux en mieux avec Pulsatilla, puis Anacardium, et une psychothérapie.
En avril, gros accident de voiture où elle a eu très peur de mourir. 
Douleurs de règles, dans l’ovaire gauche. Douleurs de règles comme une ceinture de fer autour du dos. La douleur irradie derrière le genou gauche.
«»«êve que je vole».

Le remède X a arrangé les douleurs de règles. La patient allait déjà mieux sur le plan psychique, grâce aux remèdes précédents.

UNE RUTACéE

On trouve les deux orthographes dans les matières médicales
RUTA n’est certes pas un polychreste, mais c’est un remède maintenant bien connu. Le remède X lui est apparenté par la botanique. Il s’agit de XANTHOSYLUM FRAXINEUM, une autre rutacée. C’est un arbrisseau pouvant mesurer jusqu’à 8 m de haut. J’en ai vu des photos lors d’une soirée avec Alain BARATON (spécialiste jardin de France Inter et jardinier en chef du château de Versailles). Cette soirée à St Laurent du Pont, devant une salle à moitié vide, était consacrée aux écorces. Un sujet a priori peu attrayant. XANTHOSYLUM y trouvait sa place en raison d’une écorce hérissée d’énormes épines, très grosses et acérées, qui feraient du tronc une arme redoutable pour peu qu’on arrive à la saisir. Et c’est justement l’écorce qui est utilisée pour la préparation du médicament homéopathique. Cet arbuste se trouve aux U.S.A., régions nord, centre et ouest, utilisé comme ornement. On en trouve la description dans l’Encyclopaedia Homoeopathica, dans un ouvrage de VARMA P.N. et INDU VAID

Le feuillage est fortement aromatique. Feuilles à 5 és, presque sessiles, ovalaires, entiers ou dentés, vert foncés dessus, plus clairs et pubescents dessous, de 4 à 5 cm de long. (FGêne, les feuilles ressemblant beaucoup à celles du frêne, imparipennées. Mais ce n’est pas du tout la même famille botanique).

Les fleurs sont petites, verdâtres, axillaires, les pétales sont frangés au bout. Ovaires 3–5, follicules ellipsoïdes de 5 mm de long. Racines noires. XANTHOSYLUM exerce son action particulière sur le système nerveux et les organes génitaux féminins. Dans la sphère nerveuse, il affecte spécialement les nerfs sensitifs, causant des sensations de picotements, de chocs électriques, d’engourdissement, particulièrement de tout le côté gauche du corps. (DUPRAT).
Névralgie de l’ovaire gauche irradiant à l’aine et à la cuisse gauche, et un peu partout.
Douleur ovarienne (g.) névralgique avec irradiant un peu partout, anormalement loin, mais surtout vers l’aine et la cuisse g. (D. à g., cuisse, aine, hanche, dos et même jusqu’au cœur).

Rêve de voler dans les airs. Peur et tristesse avant les règles.

Rougeur du visage pendant la dysménorrhée.
Elancements douloureux comme des décharges électriques. (VERMEULEN).
Commentaireénédicte DENOIX sur les 3 cas précédents : il s’agit donc d’un petit remède d’action locale a priori, mais qui montre que l’homéopathie agit efficacement et durablement, si les symptômes sont précis et modalisés et cela même dans un contexte de poly pathologie et de poly médication allopathique.

INDICATIONS CLINIQUESémiplégie ou monoplégie (g.)évralgies (faciales, crurale, sciatique, utéro–ovarienne)
SENSATIONS CARCTERISTIQUESécharges électriquesûlureûreérée (comme les épines de l’écorce).

PSYCHISME PAR T.F. ALLEN (DANS ENCYCLOPAEDIA HOMOEOPATHICA)

Terrible sensation de nervosité et de peur.
Sensation comme si quelque chose allait arriver.

Dépression le matin au réveil, avec faiblesse.
Sensation comme si on voulait plutôt mourir que vivre.
Indifférence et malaise.
Ni envie de vivre ni ambition de faire quelque chose.

Sensation de stupidité, d’abrutissement après le repas du soir.

RADAR KEYNOTES

Personnalité renfermée.
Peur de la mort, du cancer, agg. pendant les règles.
Hypersensibilité au bruit, avant et pendant les règles.
Irritabilité et colère dirigées contre sa famille (Sepia).

EXTRACTION DU SYNTHESISéES

PSYCHISME – SURSAUTE (dans le sommeil, par douleur au cœur
PSYCHISME – AGITATION ègles.
   PSYCHISME – HYSTERIE pendant l’aménorrhée.INDIFFERENCE à la vie SOUPIRE à la ménopause.
PSYCHISME – PEURSègles ou l’aménorrhée)
REVESêtre brûléêtre assassiné.
PSYCHISME – ILLUSIONS’air, en étant assiséger que l’air’enfoncer dans le litôt que vivreêtre près de mouriré, dualité.
PSYCHISME – ANXIETE au réveil’avenirègles. 
PSYCHISME – AVERSION pour les enfants.

MEMBRESévralgies, de douleurs qui irradient. Le remède le plus proche en répertorisation est RHUS TOXICODENDRON. JH CLARKE rapporte un cas de douleur du nerf cubital rebelle, douleur au bord interne du coude, où RUTA avait amélioré un temps, et où XANTHOSYLUM avait obtenu la guérison.