Zincum metallicum - M. Zala, juin 2000


• Alfonso Masi, mai 1990 (et William Suerinck + Philippe Servais, 1996) :

- Souffrance : Zincum metall. n’a pas la puissance d’atteindre le but, de persévérer dans ce qu’il veut (WS), d’achever une action entreprise (PS).
Ce n’est pas le passage à l’action (Graphites), mais sa continuation qui est en cause (PS).
- Égotrophie : il a beaucoup de force, il peut toujours y arriver ; va jusqu’au bout du combat; agit par volontarisme, en s’épuisant
- Égolyse : syncope quand il a faim (essaye de récupérer sa force via nourriture et stimulants)
il s’ennuie, “s’emmerde” (rêve qu’il est recouvert d’excréments), patauge dans sa merde
- Hétérolyse : ne supporte pas que les autres communiquent entre eux... colère et rancune, il tourmente les autres avec son problème.Ý

• Marc Brunson, Xe congrès du C.L.H., mars 1999 :

Les usages du zinc (toits + galvanisation) permettent aux objets ainsi protégés de résister à l’usure du temps (trop malléable pour en faire autre chose)… cf. “discontented with himself, sensation of being good for nothing”. Rôle imposé par sa nature, et voué à l’échec.
Zincum vit ce rôle de durer comme une persécution, comme s’il était prisonnier de la situation. Il en est réduit à ne pas exprimer, ne pas agir. D’où l’aspect, bien connu, de l’individu dépourvu de réactions de défense (cf. les éruptions qui sortent difficilement et les éliminations supprimées).
Comme ne pas s’exprimer l’aggrave, il le fait de façon pervertie (rit pour des broutilles, violent) ou exagérée (rit constamment, embête tout le monde avec ses plaintes). Et si, " par accident, son organisme s’exprime, Zincum est obligé de maintenir les organes qui symbolisent sa puissance " (“handling genitals, cough during”).
Zincum pourra compenser son obligation d’inaction par l’hyperactivité d’un travailleur acharné et performant, “galvanisant” les foules.

• Jan Scholten, " Homeopathy and Minerals ", 1993 + Rajan Sankaran, " the Substance of Homoeopathy ", 1994 :

- impression d’avoir commis un crime, anxiété terrible et permanente d’être arrêté (chez Cuprum met., cette crainte est paroxystique)
- les patients Zincum sont convaincus qu’ils doivent réussir intellectuellement… ce qui les met sous pression ; ex., le rêve typique qu’il rate un examen où il a été reçu il y a longtemps
- c’est souvent le père, dominateur et suppressif, qui met la pression, (aussi le radical carb.) : cf. deux cas cliniques publiés dans " Homeopathic Links ", 2/99, p.75-77
- sensation comme si quelqu'un était derrière, ou allait venir par derrière, à tout moment... d’où, en permanence, tension et raideur.