on de marcher cest de mettre un pied devant lautre


La meilleure façon de marcher c’est de mettre un pied devant l’autre et de recommencer …


P. Geoffroy Saint Hilaire, Mars 2002



Il s’agit d’une religieuse, Supérieure de sa congrégation, âgée de 67 ans, que je vois la première fois le 19/09/91. Elle se plaint d’un œdème des deux jambes depuis au moins deux ans précédé lui–même par un œdème des deux pieds pendant plusieurs années et de douleurs dans la jambe droite, indéfinissables mais très gênantes, empêchant la marche un tant soit peu prolongée, ce quelle aimait beaucoup.
De nombreux bilans ont été faits: ” on ne sait pas …” C’est peut–être parasitaire ? (elle a passé 23 ans de sa vie à Madagascar). Des drainages lymphatiques l’améliorent un peu.

En fin de séjour à Madagascar, il y a 4/5 ans, une hémorragie rétinienne droite lui a fait perdre presque totalement la vue à droite. On a accusé sa très forte myopie.
Une seule crise de paludisme.

Elle a été réglée de 14 à 52 ans sans problème sauf une aménorrhée d’un an à Madagascar.
En fait, elle a eu des problèmes avec ses pieds, surtout de l’œdème pendant 20 ans et brusquement cela s’est déplacé vers les jambes. Cela s’est passé alors qu’elle était revenue dans sa communauté d’origine à Angers et qu’elle en était particulièrement heureuse. Elle décrit comme un circuit douloureux du pied vers la jambe, vers la hanche et retour au pied, surtout à droite.
Elle avait toujours les extrémités très froides, elle les a chaudes ou trop chaudes maintenant, elle recherche la fraicheur. En général elle est < chaleur elle a besoin d’air frais.
Elle se plaint aussi de problèmes circulatoires < changements de saison, < changements de lieu, comme une congestion de la tête, du visage, des bouffées de chaleur avec le visage rouge ( elle est d’ailleurs très colorée au niveau des joues). Une fois avec de la fatigue un accès vertigineux. Elle est d’ailleurs fatiguée avec beaucoup de responsabilités, de tâches diverses et elle dort mal avec nombreux réveils, elle fait une petite sieste qui ne lui réussit pas bien.
Elle est issue d’une famille solide, sa mère est décédée à 92 ans, son père à 72 ans, elle a perdu une sœur décédée à 5 ans de méningite tuberculeuse, elle a encore 3 sœurs aînées qui vont bien. Elle–même se considère comme solide, elle pèse 75 Kg pour 172 cm.
Elle a toujours eu des nausées en voiture, elle a une aversion pour la viande et le gras;
Elle parlera encore d’une légère déprime, d’envies de pleurer sur des souvenirs malheureux, des émotions heureuses, ou avec la fatigue et 32 ans de lourdes responsabilités.
Sa TA est à 17/10.
Je lui prescris Pulsatilla 7CH 9CH 15CH à 24 heures d’intervalles, puis 18CH et 30CH espacées de 3 semaines et des OE, car, en fait, c’est pour cela qu’elle était venue car un traitement au long cours, ancien, chez Jacques Menetrier lui avait fait du bien.
Revue le 03/12/91, elle dort mieux, n’a plus de mouches volantes, la ceinture lombaire n’est plus nécessaire. La jambe droite est mieux en apparence, moins gonflée, moins douloureuse, mais le pied traine, comme lourd. Le neurologue consulté ne sait pas … il conseille un scanner cérébral. Globalement léger mieux, meilleur moral quoique < automne et chute de jours.
Très bêtement je lui prescris Ledum palustre 7CH 9CH 15 CH à 24 heures d’intervalles avec aggravation immédiate des jambes, ptose de la paupière supérieure droite et points lumineux à droite ( l’ophtalmologiste ne voit rien) et des rêves particulièrement vivants de ses difficultés quotidiennes….

      Au téléphone Sulfur 15CH, 1 dose, qu’elle reprendra 15 jours plus tard, car cela semble remettre les choses en place.

Revue le 19/03/92, elle dort bien, elle est plus calme mais les jambes vont mal, sans forces, molles, elle traine les pieds. Elle fait une relation entre le gonflement des jambes et la quinine au long cours ? …

TA 16/9;

Re Pulsatilla 30CH, 1 dose.
Le 27/07/92, elle va assez bien sauf les jambes, la droite surtout < marche même modérée, elle “traine”. 
Elle revient en arrière, en 1989, où un gros œdème douloureux fut > drainages lymphatiques, laissant place aux symptômes parétiques.

Si elle reste debout longtemps elle ressent un malaise à l’épigastre, à la gorge avec des nausées. Elle dort moins bien, se réveille souvent.
              Timidement Carbo vegetabilis 15CH, 1 dose.
Le 19/11/92, le scanner cérébral est normal. Après un examen ophtalmologique, en se relevant elle s’est sentie molle, comme paralysée au niveau lombaire avec très grande difficulté à marcher. Le neurologue l’a hospitalisée au Val de Grâce, où l’on ne trouvera rien mais où 2 semaines de repos complet lui font beaucoup de bien… On lui conseille de se ménager …Et 8/10 jours après la sortie, retour des symptômes de la jambe droite. TA 15/9.
Re Carbo. Veg. 30CH, 1 dose.

Le 14/04/93, l’état de la jambe droite aggrave sa fatigue physique et intellectuelle, elle doit faire un effort pour marcher et la station debout est très pénible. Ce qui était agréable devient une corvée.

Elle a des à coups de déprime, une sensation d’impuissance, d’être écrasée par les tâches et le spectacle dur d’une sœur religieuse parkinsonnienne mal en point. Elle parle des soucis de l’avenir communautaire, de son irritabilité, elle est exaspérée par l’egocentrisme de chacune, elle se sent responsable de l’entente; elle voudrait aider les gens. 

Sa TA est toujours entre 17/10 et 16/9, pendant le séjour hospitalier comme elle était variable on ne l’a pas traitée .

Prescription de Natrum carbonicum 15CH, 1 dose.
Le 04/11/93, elle a été bien en général, assez calme, elle dort bien mais elle a moins de soucis. La marche est inchangée.
Une poussée dermatologique en septembre eczéma ? psoriasis ? est partie toute seule.
Re Natrum carb. 30CHG, 1 dose.
Le 20/06/94, idem. La marche varie selon la fatigue. < générale par la baisse de la pression atmosphèrique < debout longtemps avec nausées et malaise presque lipothymique. Retour d’une éruption sur le dos des mains > crème à la diprosone.

Elle parle de nausée des papiers. Sulfur 15CH, puis 30CH en décembre.


Le 11/05/95 la jambe droite a été flageolante puis douloureuse et gonflée: diagnostic de kyste poplité éclaté, elle a reçu une infiltration, elle a été en core plus mal pendant 15 jours puis retour à l’état antérieur.
Un essai de Calcarea carbonica produira un accès de vertiges et de l’insomnie, et Arnica calmera un accès de douleurs généralisées à type de courbatures et de crampes.
Fin novembre elle reprendra Arnica 30CH qui semble l’aider un peu.
Je la reverrai le 12/07/96 où elle me raconte que la nuit de Noêl elle est tombée en arrière dans un escalier, choc important et très douloureux suivi d’une poussée tensionnelle à 20 de maxima, car elle n’a pris aucun repos et retour à la normale en acceptant de s’arrêter quelques jours.
Courant mars, on finit par découvrir un très gros hématome de la cuisse gauche et du genou gauche avec une certaine anémie et elle a été obligée de se reposer plus longtemps. Un bilan cardiologique a conclu à une “cardiomyopathie obstructive hypertrophique avec obstacle dynamique intra–ventriculaire gauche sévère”. Elle est mise sous Seloken.Sa TA est à 15/9 et j’entends un souffle systolique très net et tout nouveau.
En novembre 96, elle va assez bien grâce, semble–t–il, à un autre béta–bloquant le Soprol à la place du Seloken, mais elle marche très mal, elle a perdu l’automatisme de la marche, elle doit penser à marcher ce qui l’épuise avec une sensation de mollesse des jambes et du dos.
En février 97 on parle toujours de cardiomyopathie obstructive avec légère insuffisance mitrale et aortique.
Elle doit penser qu’elle marche, avoir conscience du mouvement de ses jambes.
Quelques médicaments en desespoir de cause seront sans effet.
Le 25/06/97 même état: “je démarre bien, dit–elle, mais très vite je n’ai plus de force, je dois penser à contrôler la marche,je suis comme paralysée et très lente à récupérer”.
Au cours de la conversation j’entendrai cette phrase “je déteste le vin, il suffit que j’en boive quelques gouttes pour me sentir très mal”.
Je prescris le remède A 30CH, 1dose (Zincum met.)
Le 18/06/97 elle me raconte qu’après une aggravation de 15 jours où elle s’est sentie épuisée, elle a été progressivement mieux, elle a mieux marché tout le mois d’août puis comme cela se dégradait elle a repris A 30CH avec nouvel effet positif pour les jambes et aussi pour les yeux.
Prescription de A 200K quand elle en sentira le besoin.
Le 05/05/98, beaucoup mieux “c’est tellement agréable de marcher” dit–elle, elle peut rester debout sans malaise. La gêne revient par périodes et se déplace entre hanches, genoux et pieds.Elle a meilleur moral, et s’inquiète moins pour tout le monde. Le cardiologue est content du Soprol, amélioration de l’état cardiaque.
Prescription de A XMK à la prochaine rechute et, catastrophe, aggravation générale à nouveau, A 30CH améliorera pltôt les choses.

            Le 14/02/99 elle a eu de l’arythmie pendant au moins 2 mois et le traitement cardiologique l’a remise en rythme sinual (Cordarone et Préviscan).

A ne fait plus aucun effet. 

Sa tension est à 18/10.
Au cours de l’examen en regardant ses pieds au niveau circulatoire elle me sort cette phrase:” depuis 10 ou 12 ans je ressens un froid glacial au niveau des fesses et des lombes ce qui peut m’empêcher de dormir quelqufois”.

Ce qui m’a toujours frappé chez elle ce sont sa discrétion, sa gentillesse, et une extrême attention à tout, son regard très scrutateur derrière de gros carreaux, son carnet de notes et son crayon dont elle se sert beaucoup.

Tout cela et le reste … me font prescrire B 30CH, 1 dose (Cenchris contortrix).
Le 29/07/99 l’amélioration est générale, elle n’a plus froid aux fesses et sa température est mieux régulée en particulier aus mains qui passaient de froides à trop chaudes, elle se sent mieux à tout point de vue et elle marche mieux de façon plus naturelle, plus automatique et elle va plus loin.
Sa vision difficile au démarrage s’améliore après 1 ou 2 heures de lecture.
Elle dort assez bien, sa tension est à 15 1/2/9 en continuant le traitement cardiologique.
Elle a eu quelques soucis de toux en fin d’hiver mais ne m’a pas téléphoné et n’a pas repris B.
Nous convenons qu’elle le prenne en 7CH en cas de troubles occasionnels et en 30CH si nécessaire dans l’ensemble.
Le 16/11/99 elle a repris B début août…Elle va de mieux en mieux, bien mieux qu’il y a 8 ans dit–elle, elle marche avec aisance, naturellement, sans y penser at avec joie. Elle a pu descendre un escalier sans tenir la rampe. Ses pieds sont moins gonflés.
Elle râle toujours après les papiers”le gachis” des papiers inutiles, car à Madagascar on manque de papier pour écrire. Mais elle se trouve plus calme, plus sereine quoique quelquefois en colère où elle pourrait être violente.
La vision est aussi un petit peu moins mal.

Le 04/04/2000 elle se sent beaucoup mieux quant à l’énergie, au moral, à l’allant. Elle a décidé de retourner à Madagascar démarche jugée jusque là impossible.” Le changement est extraordinaire, il faut gérer le bien–être”.
On la trouve mieux, sa mine; son allant. Elle n’est plus obligée de penser à sa marche donc elle marche mieux. Elle peut encore ressentir ses jambes mais ce n’est pas pareil.
Elle a repris B 30CH en février car baisse de régime et mieux immédiat.
Le 04/12/2000 elle a passé 6 semaines à Madagascar, y a eut froid (l’hiver là–bas) mais y a été très bien malgré beaucoup d’activités et de vols en avion. Elle est revenue reposée car là–bas il n’y pas de stress (ni téléphone, ni “papiers”…)
Elle marche normalement, aucune gêne, elle se sent rajeunie, elle dort bien, c’est agréable dit–elle, l’énergie et le moral sont bons.
Elle a repris B le 111 et début avril.
J’apprendrai finalement que ses 3 sœurs ainées sont les filles de son père d’un premier mariage et la mort de leur mère. Elle est donc née d’un deuxième mariage et on aurait bien voulu un fils… et  sa sœur cadette est décédée a 3 ans d’une méningite tuberculeuse quand elle avait 7 ans. “Je n’ai pas été gâtée mais aimée”.
Elle me dira aussi “je ne cherche pas à voir ni à regarder mais je vois et je sens”et “qu’on ne peut pas savoir quelle sera ma réaction car je suis imprévisible” … “je ne dissimule pas mais je suis froide, réservée, glaciale quelquefois” 





La meilleure façon de marcher c’est de mettre un pied devant l’autre et de recommencer …  solution




Le remède A était Zincum Met. sur l’ensemble des symptômes des membres inférieurs, presque toute une vie faite d’épuisement et de stress et ce key–note qu’est l’aggravation par la moindre goutte de vin. Après un certain effet curatif, il a vite fait long feu… Il fallait donc trouver un médicament ressemblant, et, à cette époque, nous (le GEHU) étions plongés dans l’étude des serpents; or le zinc est un élément important dans la constitution des venins, et à l’écoute de cette sensation particulière nette et ancienne de froid glacial localisé aux fesses et aux lombes la nuit au lit, je jette un coup d’œil au répertoire et je trouve une rubrique :” froid aux fesses la nuit au lit” où se trouve seul Cenchris contortrix au deuxième degré. Ce médicament m’a paru être en adéquation avec les symptômes circulatoires, oedémateux anciens, l’aspect congestif, son attitude à la fois sur ses gardes et en observation attentive à tout ce qui l’entoure avec, et c’est un euphémisme, une grande difficulté à se dévoiler…
Le remède B fut donc Cenchris contortrix.
Qui se cache derrière Cenchris ?
On pourrait dire aussi: comment Cenchris se cache ?
D’abord son nom n’existe pas au Muséum, il servait au XIX° siècle pour nommer des boas. Il a un autre nom Ancistrodon contortrix qui n’existe pas non plus, c’était un terme du XVIII° siècle. Si on l’appelle communément mocassin on le confond ave le mocassin d’eau des marais de Floride. Mais il existe sous le nom de mocassin à tête cuivrée américain et celui–ci a pour nom scientifique Agkistrodon contortrix et une des quatre sous–espèces, celle utilisée en homéopathie s’appelle Agkistrodon contortrix lactentus. Il appartient à la classe des Crotalidés, mais sans sonnette, au genre mocassin.
Il a une tendance aquatique à la périphérie des zones marécageuses mais aussi il fréquente les clairières, sous–bois, zones rocheuses jusqu’à 1.500 mètres d’altitude, d’une façon plus générale en lisière.
Il mesure en moyenne 70/80 cm jusqu’à 140 cm maximum. Dans la variété qui nous intéresse la robe est gris beige avec des bandes bruns rouges; mais en fait, il est très camouflé car les motifs sont à contours flous, irréguliers et sa robe se modifie selon l’habitat on distingue mal où il commence et où il finit, malgré la plaque cuivrée qu’il a sur la tête.
Il se déplace en glissant, presque droit, à l’horizontale, il n’ondule pas, il est silencieux, il se camoufle sous les feuilles ou les joncs. Immobile, il est indécelable et il a pour surnom “le champion de l’inaperçu”.
Il peut être diurne par temps frais et nocturne par la chaleur. Il hiberne en groupes et en compagnie du crotale des bois avec lequel il cohabite. Il n’est pas redouté des autres serpents sauf des serpents inoffensifs bien qu’il ne les attaque pas. Il mange des rongeurs, des chenilles, des insectes, des cigales. Il a un ennemi Zamenis constrictor qui s’en régale.
La femelle donne naissance à  de 8 à 12 petits , immédiatement opérationnels. Ils ont le bout de la queue jaune vif, soufre, ce qui disparaît en grandissant.
Il peut vivre en captivité et sa longévité maxima connue est de 21 ans. Il mue très souvent de 6 à 8 fois par an.
Il est peu agressif, indolent, ni rapide ni lent, n’a pas peur de l’homme, ne s’esquive pas, ne s’abrite pas. Il prévient s’il le peut en faisant du bruit avec sa queue, ou bien, s’il est surpris, il mord brusquement.


   
    Son venin est un casse–tête pour les chimistes, il altère la coagulation (pas autant qu’Elaps) mais selon son humeur, le moment , l’habitat il peut accélérer ou inhiber la coagulation, donc là aussi action double opposée et imprévisible. Localement la réaction à la morsure est violente mais brève, enflure, hématome rouge–violacé; la morsure est rarement dangereuse chez l’adulte toujours dangereuse chez l’enfant et l’adolescent.

De tout cela en peut retenir les mots: invisible, flou, camouflage, curiosité, observation, voir, intégration, cohabitation, imprévisibilité, indolence, violence, lisière, limite entre 2 zones et surtout dualité.


 Quelques mots de matière médicale:



I /Au niveau psychique:



       

  1. D’abord, bonjour l’ambiance … centrée sur la mort: 

   
     –pressentiments de mort, de l’instant de celle–ci, d’une mort imminente,

–    la sensation de mourir étant couché,
–   la  peur  de la mort à l’occasion  d’un  rêve,  pendant  les 
symptômes cardiaques, par une attaque (AVC),
–    la peur d’une mort soudaine, imminente.

       

  1. Et peut–être parcequ’on meurt souvent dans son lit, ou plus vraisembleblement   parce que la position allongée et le sommeil sont des facteurs d’aggravation:


  2.    

  3. anxiété ressentie dans la poitrine, dans la région du cœur en s’allongeant,


  4.    

  5. anxiété et peur en allant dormir,


  6.    

  7. aversion pour le lit, peur du lit, fuit le lit, incapable de rester tranquille au lit, doit marcher pour se tranquilliser,


  8.    

  9. et sûrement pour d’autres raisons, timidité le soir pour aller au lit.


  10.    

  11. Un autre thème centré sur la suspicion:


  12.    

  13. sensation qu’elle sera envoyée à l’asile psychiatrique,


  14.    

  15. suspicion l’après–midi, le soir,


  16.    

  17. impression qu’il y a quelqu’un derrière elle,


  18.    

  19. suspecte tout le monde


  20.    

  21. querelleuse par jalousie.  


  22.    

  23. Un ensemble dépressif avec difficultés d’action, d’attention  et  confusion.


  24.    

  25. tristesse pendant la journée, sans raisons,


  26.    

  27. distrait, rêveur, oublieux, le regard vide,


  28.    

  29. se trompe de chemin, se trompe en écrivant,


  30.    

  31. paresse pour le travail de la maison qui fait le remettre à plus tard, indifférence à ses devoirs,


  32.    

  33. tendance à s’asseoir profondément perdu dans des pensées tristes, ne faisant attention à rien,


  34.    

  35. impression que le temps passe trop lentement.


  36.    

  37. des sensation erronées:


  38.    

  39. illusion que le corps est augmenté de volume,


  40.    

  41. illusion d’être ivre l’après–midi et le soir,


  42.    

  43. illusion d’être en deux endroits en même temps.


  44.    

  45. des réaction anxieuses:


  46.    

  47. agitation, doit bouger constamment,


  48.    

  49. agitation par et après la selle,


  50.    

  51. > marchant et en se promenant librement sans but précis.


7)quelquefois abrupt:

 8) ou humeur variable

 9) une vie onirique particulièrement chargée:


II /Au niveau physique


       

  1. Tête : forte douleur indéfinie, commençant à l’éminence frontale gauche   s’étendant en bas à gauche vers les dents puis à l’éminence frontale droite puis aux dents droites.


  2.    

  3. Yeux: gonflement comme des sacs au–dessus des yeux et sous les sourcils. Douleur et prurit dans les yeux; baisse de vision, rougeur des bords et petites fasciculations. L’oeil gauche larmoie à cause d’une toux ébranlante.


  4.    

  5. Nez: catarrhe, croûtes, obstruction.


  6.    

  7. Face: expression abrutie, face bouffie, face blême, ou marbrée ou rougeaude. Face brûlante. Cernes bleus autour des yeux.


  8.    

  9. Gorge: accumulation de mucus, brillant, épais, tenace. Avaler à vide est difficile mais avaler les liquides et les solides est facile. Les boissons chaudes sont agréables. Constriction < col, en s’éclaircissant la voix, en allant se coucher.


  10.    

  11. Bouche sèche le soir ou salivation profuse, salivation en dormant le matin.


  12.    

  13. Estomac: nausée > glace < l’eau qui entraîne des vomissements. Désir de bacon.


  14.    

  15. Abdomen: intolérance pour les vêtement serrés. Constriction comme par une corde, un ruban. Distension, chaleur, douleurs diverses, pulsations, gargouillis comme plein d’eau. Sensation d’une bouteille d’eau qui serait secouée verticalement dans l’hypochondre gauche en roulant en voiture.


  16.    

  17. Selles: diarrhées tôt le matin au réveil. Selle jaillissante, fréquente, aqueuse, d’abord indolore puis après quelques heures grande douleur avant les mouvements. Pulsations anales en marchant, prolapsus après avoir poussé, selles involontaires. 


10) Sexuel masculin: désir sexuel violent.
11) Sexuel féminin: désir sexuel augmenté en général et en particulier chez une veuve. Leucorrhée jaune. Douleur dans l’ovaire droit. Herpès sur les lèvres. Flux menstruel profus, clair avec des caillots sombres.

       

  1. Cœur: sent comme si le cœur était distendu ou gonflé à remplir le thorax.Forte conscience de son cœur. Douleur forte en pointes aigües, soudaines dans le cœur. Battements ou palpitations sous l’omoplate gauche. A 15 heures sensation de palpitation suivie de sensation comme si le cœur tombait dans l’abdomen; puis le pouls devient faible avec chaleur jusqu’après minuit.


  2.    

  3. Respiration: constriction laryngée pendant le sommeil. Toux chatouillante, sèche, dure < 15 heures causant même une incontinence urinaire. Sensation d’impuissance pendant la toux. Accès de suffocation ou pauses respiratoires en s’endormant ou pendant le sommeil.


  4.    

  5. Fièvre: frisson ou fièvre commençant dans l’après–midi.


  6.    

  7. Membres: froideur des fesses la nuit au lit


  8.    

  9. Généralités: latéralité droite < matin< soir < allongé. < tout ce qui serre. Sensations de pulsations, de froideur ou de chaleur localisées.



III/ En conclusion: on pourrait ajouter ce qui n’apparaît pas directement mais peut être tiré du contexte, les notions d’abandon, de clairvoyance, de danger et de persécution assez communs à tous les serpents. Ici le danger majeur est d’être mis à nu, dévoilé, surpris, envahi, pénétré, violé. Pour s’en prémunir, il est lui–même voyeur, se gave d’informations, de connaissances, il met les autres à nu. Il veut tout voir sans être vu et se mettra donc en position d’observer en restant lui–même le plus inaperçu possible; il mérite bien son surnom de “champion de l’inaperçu”.