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Chelidonium majus – C. Chemla, mars 2000



Consulte le 27.04 97 pour’elle’elle entend par–là et de me décrire sa fatigue, voici ses mots:


–“’ai des douleurs cervicales usantes, comme un poids, une tension sur les trapèzesême plus supporter le poids de mon sac
Je suis ménopausée depuis l’age de 48 ans (elle en a 52 aujourd’hui). J’ai très mal vécu ma cinquantaine, je n’arrive pas à m’y faire. Ce n’est pas tant les bouffées de chaleur qui me gênent que plutôt l’idée de cet âge. En plus, je dois aussi accepter le fait que ma fille de 20ans projette maintenant de quitter la maison: bien sûr, je sais intellectuellement que c’est la vie, et que c’est tout à fait logique mais je n’arrive pas à m’y faire; d’ailleurs quand j’y pense, je me sens plus mal depuis que les choses se précisent.”


Je creuse un peu sur sa façon de vivre le stress
–“ère facilement. Jeéralement à l’intérieur; j’ai envie même de me battre. Je n’étais pas vraiment à ce point là avant.”
Qu’est–ce qui peut vous mettre dans un état pareil

“’est très clair, j’ai une nouvelle collègue avec laquelle j’ai des problèmes relationnels importants. Je fais de la formation pour les infirmières depuis des années et quand je travaille en binôme avec elle, c’est comme si je perdais tous mes moyens. Elle a une façon de se comporter, c’est comme si elle n’avait aucun respect pour moi, comme si elle avait plus de valeur que moi. Il faut dire que j’ai fait une très longue psychanalyse pour un manque de confiance en moi; j’avais des parents qui étaient incapables de reconnaître ma valeur: j’ai été tout de suite cataloguée comme mauvaise élève à l’école alors que j’étais la seconde de la classe. Je suis issue d’une famille avec des valeurs morales rigides et une exigence importante peut être parce que mes parents étaient paysans. J’ai toujours eu besoin de prouver ma capacité et j’ai un perpétuel besoin de reconnaissance et de respect.”


Le reste de l’examen retrouve
–des troubles du sommeil surtout à l’endormissement à cause d’une tension physique trop grande
–des bouffées de chaleur avec le besoin de sortir les pieds du lit
–des céphalées temporales et occipitales peu modalisées
–un appétit capricieux, très vite rassasié avec un désir de lait
–une frilosité importante en dehors des bouffées de chaleur
–une somnolence post prandiale soulagée en dormant
–et un début de cataracte
Dans les antécédents
–une hernie inguinale opérée il y a une dizaine d’années
–un divorce quand sa fille avait quatre ans

–rien sur le plan familial


 prescription1R1 en échelle(9.12.15)



Revue le 19.06.97


“ées de chaleur ont été très soulagées, je me suis sentie très vite plus détendue. J’ai un meilleur recul par rapport aux choses”

Une dose en 30CH du même remède a été conseillée téléphoniquement devant la reprise des symptômes courant mai et a produit le même effet.
Elle me signale cette fois un rêve récurrent qu’elle avait oublié la première fois et qui s’est manifesté une nouvelle fois
“êvais souvent de rats ou qu’un rat était dans mon bras et qu’il fallait m’opérer pour l’enlever”
D’autres symptômes sont donnés:
–J’ai peur des rats et aussi de l’électricité ou du gaz
–Je me fatigue beaucoup en piétinant
–je transpire de la tête depuis deux ans la nuit surtout

’ai des douleurs dans les mamelons au froid, j’ai froid au torse, c’est comme si j’avais une chemise froide sur le dos.


Prescription2un peu trop rapide deR2 en 15CH/200K à 6H d’intervalle mais je lui demande de se sentir à nouveau moins bien pour prendre le remède.





La première dose a tenu jusque mi–juillet et R2 a été pris à cette date

“état de tension épouvantable. Mes trapèzes sont hypersensibles et je suis contractée à mort aux épaules et à la nuque.
Mes bouffées de chaleur ont repris de plus belle.
Je suis de plus en plus exigeante et impatiente.”
J’aurais peut être redonné le premier remède dans un moment de paresse mais je finis enfin par me laisser “” par ce qui m’avait déjà “ée” aux autres consultations dans la gestuelle de cette patiente


Prescription3, enfin la bonneR9CH avec en réserveR15CH et R 30CH à reprendre à la reprise des troubles




“”


10.11.97


“ès la première prise, tout de suite, je n’ai plus eu de tension interneès bien, j’avais l’impression de faire une régression à l’état d’enfant qui se laisse porter. Et puis, tout a changé, je me suis mise à aimer la femme de cinquante ans que j’étais devenue et surtout à l’accepter sereinement. Et puis, j’ai pris en charge mes douleurs physiques et mes bouffées de chaleur qui ont disparues. Je me sens à nouveau plus séduisante, j’ai retrouvé confiance dans ma féminité.
J’ai repris la dose en 15CH le 11/10 car les douleurs semblaient vouloir reprendre et tout s’est à nouveau arrangé.”

Comment cela se  passe maintenant avec votre collègue
“’est beaucoup mieux, elle ne me met plus du tout en colère mais je doute toujours de ma compétence’est tellement profond, ca ne peut pas partir comme cela.
R MK à prendre à la reprise des troubles.


16.02.98



’ai fait une grippe vers le 7.12,et j’ai eu l’idée de prendre la dose deX30CH’avais pas encore pris; ça m’a très vite remise sur pied, la grippe a duré une journée et, d’une façon générale je me suis trouvée très bien pendant cette période’ai plus eu de bouffées de chaleur ni de sautes d’humeur.

Depuis une dizaine de jours, cependant, je deviens à nouveau soucieuse de ce que l’on peut penser de moi. J’ai rêvé aussi que j’avais 58 ans et qu’on me disait qu’il fallait que je quitte la fac parce que je n’étais plus aussi efficace.
Prescription qui n’a pas été encore prise



17.05 98



“ès la dose, pendant une petite semaine, j’ai vu les douleurs cervicales et des trapèzes s’aggraver, puis je me suis sentie très bien. La nervosité intérieure a complètement disparu ainsi que les bouffées de chaleur. J’ai beaucoup plus confiance en moi, j’ai beaucoup moins de doutes

Prescriptionune dose deRXMK est laissée en réserve pour le cas où les troubles réapparaîtraient


22 .11.98



été prise en septembre parce que les transpirations du cuir chevelu la nuit ainsi que les bouffées de chaleur revenaient’état s’est à nouveau stabilisé.


Prescriptionà utiliser ponctuellement en granules pour relancer l’information et une Dose en50MK en réserve à prendre après accord téléphonique à la reprise des troubles généraux


Un an plus tard, 


“ée très bien, c’est pourquoi je ne suis pas revenueès que je sentais revenir des nausées ou des tensions aux épaules ou ailleurs, je reprenais 3 granules de 7CH et tout rentrait dans l’ordre; j’en ai pris environ tous les deux–trois mois.
Une fois ça n’a pas suffi et je sentais qu’à nouveau, je n’allais pas bien dans ma tête et j’ai pris la dose 50MK (mars99)
Depuis ce traitement, j’ai vraiment mieux vécu, je me suis mieux organisée dans mon travail’arrange pour que mon programme soit mieux adapté’est comme si j’avais acquis une espèce de sagesse, je prends maintenant mon age en compte’ai plus 30 ans. Il m’a fallu du temps pour accepter de m’habiller comme une femme de cinquante ans et je me sens parfaitement juste dans ces habits là. C’est comme si j’acceptais vraiment la réalité de mon age maintenant.’est stabilisé ainsi que ma façon de manger”
–Et votre fille

“’au fond de moi, je trouve cela beaucoup mieux ainsi pour nous deux’une par rapport à l’autre.”
–Et le doute

“ème de ma compétence, ce n’est plus un problème et je me rend compte maintenant que j’ai eu très longtemps honte de ne pas être à la hauteur.
D’ailleurs, mes relations professionnelles n’en sont que plus faciles; je mets la bonne distance entre les autres et moi–même.



LA SOLUTION


1 La prescription du 27.O4.97: SULFUR9/15/30
ède est choisi sur l’ensemble du tableau, sans répertorisation avec comme point d’appel:
–le thème de la “” avec le besoin de prouver sa capacité, sa valeur pour être aimée’a semblé que ce qui l’avait en quelque sorte décompensé, c’est la comparaison possible avec sa collègue qui lui semblait plus compétente qu’elle alors que jusque là, elle pouvait paraître ““élèves. J’ai pensé que cela pouvait être un sulfur en égolyse.
–pour aller dans le sens de sulfur, il y avait l’impression de bouillonner intérieurement et les bouffées de chaleur avec le besoin de sortir les pieds du lit.


2.La prescription2 du 19.06.97: CALCAREA CARB. 15CH/200K à 6H d’intervalle
’était franchement trop rapide et je me suis précipitée sur le rêve récurrent remis en mémoire et en acte après la dose de sulfur, alors qu’il aurait été peut être plus judicieux de l’interpréter comme un retour d’anciens symptômes et éventuellement de renouveler le premier remède à la reprise des troubles. Evidemment, il y avait aussi la sensation de froid comme un vêtement froid et les sueurs de la tête qui pouvaient aussi justifier la prescription…Quand on veut, on trouve toujours
Bref, résultat catastrophique avec reprise des symptômes


3.La bonne prescription du  8.09.97: CHELIDONIUM  9CHpuis1 5CH à  la reprise
““ôme objectif qui m’avait frappé dès la première consultationés d’une façon très particulière comme si elle ne pouvait pas s’en empêcher (EYES.CLOSE.MUST ou DESIRE).Et puis j’ai relu l’observation et j’ai un peu plus creusé les désirs alimentaires que je n’avais pas exploités. Je l’interroge sur son désir de lait, et là elle me dit’est un véritable remède pour moi, dès que j’ai le cafard ou que je suis fatiguée, je me fais un lait bien chaud et je me sens mieux (MILK’avoue ne pas avoir réfléchi beaucoup plus sur le génie du remède ni sur les autres symptômes à ce moment car cela ne faisait pas l’ombre d’un doute pour moiède devait être présent dans ces deux rubriques parce que  c’était ce que la patiente m’offrait de plus singulier, de plus inhabituel et de plus permanent.


 Pourquoi avoir choisi cette observation


       

  1. ’elle met le doigt sur un piègeée (et je continue et à mon avis, je ne suis pas la seule…) c’est celui de se précipiter sur un thème pour prescrire, et de trouver ensuite des symptômes qui vont venir confirmer de façon un peu trop générale le remède auquel on a pensé sur le thème. A fortiori s’il s’agit d’un thème psychologique. Par exemple ici, n’est–ce pas somme toute assez banal que d’avoir des doutes sur sa “” quand on a entendu toute son enfance qu’on était mauvais et de vouloir exceller pour plaire à ses parents’est–ce pas alors unôme secondaire" réactionnelles thèmes psychiques gagneraient à êtrereconsidérés et relativisés par rapport à l’histoire psychanalytique des gensù l’histoire explique le thème, ils peuvent alors servir de “”, d’”ambiance” mais il me paraît vraiment plus sûr de chercher d’autres symptômes rares, particuliers ou inhabituels pour prescrire. En pratique, personnellement, mes cas les plus beaux et les plus durables sont ceux où j’ai eu un ou deux “”symptômes vraiment valorisés c’est à dire exprimés par la patiente (par les mots ou les gestes) avec une acuité vraiment particulière.’est d’ailleurs le meilleur moyen pour tomber sur des remèdes méconnus ou pour confirmer les problématiques des remèdes. Il me semble que la meilleure manière “’accueillir” un patient, c’est vraiment d’oublier absolument tout ce que l’on sait desremèdesù le patient expose ses souffrances pour être véritablement dans une écoute ouverte et non directive de son originalité, ce qui en pratique n’est pas toujours si évident. 


  2.    

  3. ème raison est qu’elle m’a permis de confirmer l’hypothèse que CHEL. a vraiment un problème pour voir la réalité en face et l’accepter’est apparu à cette occasion qu’on peut y penser plus souvent dans les grands moments de mutationù  ils ont à faire face à un nouvel aspect de leur réalité quotidienne (ménopause, départ d’un enfant, puberté, mutation professionnelle etc…) Ces grandes mutations peuvent être des moments propices à la décompensation de patients CHELIDONIUM et il faut savoir y penser quand l’adaptation à cette nouvelle forme de réalité se fait mal. (c’était vraiment le cas de ma patiente)



Quelques réflexions sur le remède:


ée"grande éclaire" ou herbe à hirondelle’antiquité .Son nom vient du grec”Chélédéon”qui signifie hirondelle avec laquelle d’ailleurs elle a un rapport original’arrivée des hirondelles et disparaît avec leur départ . De plus, selon une vieille croyance, les hirondelles se serviraient d’elle pour rendre la vue à leurs petits devenus aveugles (d’où son second nom). C’est une plante de la famille des papavéracées (comme opium et sanguinaria) particulièrement vivace qui envahit les sols les plus ingrats comme les ruines, les murailles, ou les tombes partout dans le monde. Une de ses grandes caractéristiques bien connue de tous est la couleur jauneé les anciens à l’utiliser dans les maladies hépato–vésiculaire par analogie à la couleur de la bile. Son suc servait également à faire disparaître les verrues et toutes sortes d’affections cutanées.
Sur le plan homéopathique, on connaît déjà bien quelques grandes caractéristiquesède qu’on peut rappeler brièvement


Sur le plan des thèmesède a été étudié au GEHUès bon article de Philippe Servais  dans les échos de novembre96 qui met l’accent sur le parallélisme entre l’hirondelle et chelidonium. Je m’en suis largement inspirée pour dégager des grands groupements de thèmes.

ômes oculaires avec des yeux fermés, difficiles à ouvrir, une vision brouillée, la vue faible pendant l’anxiété…
Des symptômes aussi au niveau des oreilles(se met les doigts dans les oreillesérumen épais…)
Et sur le plan psychique, un évanouissement des sens, une inconscience(améliorée en frottant la plante des pieds)

état ne soit observé. Il a l’esprit lourd, une difficulté à penser et à      à sa condition, difficulté à parler de sa condition..

’impression de devenir fou , une certaine paresse, un dégoût du travail intellectuel .
Des troubles de mémoire avec une nuance intéressante: il oublie ce qu’il s’apprêtait à faireet fait les choses à moitié à se raser et en laisse la moitié…) cette sorte d’oubli de l’objectif ,cette sorte d’inconstance rappelle le vol de l’hirondelle qui tournoie dans l’air et va très vite effleurer le sol d’un endroit à l’autre à la recherche de brindilles sans jamais s’y poser. Les thèmes suivants sont également à rapprocher de cette idée.

”tournant”(lui–même et les objets)..
Tous les nombreux symptômes d’omoplates de l’épaule et de la région dorsale représentent symboliquement l’endroit des ailes et lorsque l’on regarde la  feuille de chélidoine, elle ressemble à l’empennage d’un oiseau.

êves de dissection de cadavres, de vermine, répugnants, les odeurs d’excréments, et celui d’être enterré vivant.


ématique de chelidonium serait, pour le GEHU le refus de voir la réalité’approfondir, la sienne et celle qui l’entoure. Il tenterait d’éviter les contingences terrestres’hirondelle qui ne fait qu’effleurer la terre) et préfère  fermer les yeux sur lui même ou sur le monde environnant (refus de la lumière, symbole de connaissance) . L’accent est mis aussi sur le refus de se laisser observé’on ne puisse pas la voir.


Pour Masia perdu la capacité de se connaîtrede s’exprimer sur son état’il voulait se comprendre lui–même par lui–même comme Dieu; se posant comme objet dernier de la connaissance, il en aurait perdu le sens de l’objectif à tous les niveaux(fait les choses à moitié.)


Mais cette observation m’a amenée à me demander éciser d’avantage quelle forme de réalité Chelidoniumrefuse. 
Il me semble qu’on pourrait peut–être relier un tout petit peu différemment les thèmes de la matière, de la mort de la couleur jaune et de l’impossibilité à réfléchir en suivant un objectif précis et le refus de se laisser observé. Est ce que chelidonium ne supporte pas l’idée de latransformation de la matièreà la mort’expliquer l’angoisse particulière vis à vis de la maladie et du futur, tous les rêves de vermine, de dissection de cadavres et même le rêve d’être enseveli vivant (c’est à dire non transformé ). Peut être a–t–il la peur qu’on remarque sa maladie ou sa condition dégradable qui se rappelle à lui par son odeur corporelle d’excrémentsà ce propos, il faut noter que le suc de chélidoine se transforme dès qu’il est à l’air en perdant de sa brillance. Peut–être se sent–il coupable de ce que sa vie matérielle organique l’empêche d’être aussi pur, aussi aérien (à la manière de l’hirondelle ) qu’il le souhaiterait. On peut alors comprendre que chelidonium refuse la mutation corporelleée à l’age comme c’est le cas de ma patientecomme s’il voulait arrêter le mouvement de l’évolutionèreé de se mouvoir, et la perte de l’objectif avec l’incapacité de terminer ce qu’il a commencé .
Pour aller dans ce sens, disons quelques mots de la couleur jauneûr, on peut la rapprocher du soleil et de la lumière–connaissance’a déjà fait ,mais le DDS rapporte aussi qu’elle est le véhicule de la jeunesse, de la force et de l’éternité divine’est d’ailleurs dans de très nombreuses traditions la couleur des dieux. Le jaune est alors lacouleur de l’éternité’ailleurs, c’est la couleur utilisée dans les chambres funéraires égyptiennes (avec le bleu) pour assurer la survie de l’âme.
D’un autre côté, le jaune est la couleur de la terre fertile qui annonce déjà la couleur de l’automneannonciatrice aussi de déclinâmes descendues aux sources jaunes souterraines, ou le yang qui s’y réfugie l’hiver, aspirent à la restauration cyclique dont le solstice hivernal est l’origine. Dans le même DDS, les hirondelles sont annonciatrices du printemps, donc du renouveau. Lie–Tseu rapporte que la migration des hirondelles s’accompagne d’une métamorphose’hiver, elle se réfugie dans l’eau et devient coquillage puis redevient hirondelle en accompagnant le mouvement ascendant du soleil. Pour les bambaras, elle est symbole de pureté, par opposition à la terre, originellement souilléeôle de véhicule dans le mécanisme cyclique de fécondation de la terre. Donc le jaune comme l’hirondelle véhiculent aussi l’idée de cycle, de transformation, d’évolution.
édecine chinoise, le Foieénéral des armées", il a la charge du devenir, de la prévision et des projets. La vésicule biliaire a la fonction d’arbitre, elle décide et juge en conformité avec la rectitude médiane. Le couple Foieéléments, c’est la mise en mouvement du cycle et des énergies, ils assurent le devenir et la renaissance.


On peut donc se demander si Chelidonium ne supporte pas de reconnaître la réalité vitale de la transformation, de l’évolution de la mutation qui s’opère à chaque instant dans la conscience et dans le corps jusqu’en la mort. Sa vue est alors trop courte, incapable de voir au delà de l’événement lui même, l’objectif de transformation qu’il porte en lui. êmement terre à terre comme le décrit Vithoulkas, rationnels et sceptiques ayant besoin de preuves irréfutables et catégoriques dans leurs opinions.