Kali phosphoricum     Jacques Prat – SHN 10 Avril 2003



Kali phosphoricum é. Il se rencontre dans tous les liquides et tous les tissus animaux, principalement dans le cerveau, les nerfs, les muscles et les globules sanguins. 


C'est un remède de suite de colères, de vexations, de mauvaise nouvelle, de chagrin, excès sexuelsé par le travail mentalégalement aggravé à la moindre excitation, et aux soucis. L'air froid, le courant d'air, l'exercice l'aggravent également. Il est plus mal de deux à cinq heures du matin, après de coït, par le bruit et le toucher. Il est amélioré par l'exercice modéré, la marche lente, la chaleur, en mangeant, compagnie. Ses symptômes sont souvent unilatéraux.



Ses différents thèmes :

 

Le découragement, la faiblesse, la confusion :émoire, oublieux, tristesse, lassitude de vivre, dégoût de la vie, épuisement cérébral, indifférence, absent, imbécillité.

Irritabilité, excitation jusqu'à l'hystérieés, hypersensibilité des enfants, au bruit, sursaute facilement, sursaut quand on le touche, fait des gestes ridicules.

Aggravation par le travail mentalède de personnes surmenées, plein de souci pour son travail, d'excitation par le travail mental, de peur pour son travail, de folie par le travail mental, de quelqu'un qui est aggravé par le travail mental, ont pour qui le travail est impossible et le rend fou, aggravé à la puberté, et qui le rend agité.


C'est un remède d'anxiété, de peur, d'illusionsé, son salut. Peur d'être seul, de la foule, de la mort, du mal, de la menace de maladie, du malheur. Illusion de silhouettes, de spectre, d'étrangeté.
Indisposition à rencontrer l'autre :é, aversion pour sa famille, son mari, indifférence, querelleur avec sa famille, refuse de manger, de prendre les médicaments.



D'après les travaux de Afadh, Loutan, Brunson :



C'est un engrais, c'est un fertilisant, il n'imagine pas qu'on puisse le fertiliser lui–même. Donc 
Il aide les autres mais refuse l'aide pour lui


C'est quelqu'un qui veut faire par lui–mêmeépuise.  Compte sur ses propres forces.


En égotrophieésente des idées abondantes, une clarté d'esprit, une obstination ; il sait tout et rien ne peut lui apprendre rien car il n'a pas besoin d'aide pour penser, il n'est pas sous la dépendance de la connaissance des autres, c'est lui qui aide les autres à comprendre.  Kali phosphoricum croit qu’il est là seulement pour donner de l'aide“ je suis très famille ”.  Il refuse l'aide et l'impose aux autres, il devient envahissant en se croyant obligé de prendre soin de sa famille.


Il n'a pas besoin des autres pour penser ou apprendre (par exemple après la consultation, il ne revient pas) il refuse d’apprendre, il est paresseux. Apprendre le rend triste et épuisé. C'est mieux pour lui de se dire : “je peux savoir par moi même ”. Il ne dépend pas de la connaissance des autres et il a la grosse tête (sensation d'avoir la tête gonflée). 


En égolyse, ayant refusé l'aide des autres, il a échoué et accuse les autres de ne pas l'avoir aidé. Il se réveille en colère et de très mauvaise humeur, il ne supporte pas la compagnie la présence des autres. Il  est peu enclin à parler et n'aime pas qu'on lui parle. Il déteste répondre aux questions. 
On le retrouve aussi à aversion pour la famille, son mari, cruauté pour sa famille, querelleur avec sa famille. C'est un travailleur qui finit par décompenser et qui croit devenir fou. Il ne veut plus qu'on lui adresse la parole et devient odieux avec sa famille. 
Il est obstiné et têtu pour refuser cette aide. Il veut avoir tout prévu, et refuse tout ce qui n'est pas préalablement établi dans son propre intellect, avec une particulière sensibilité aux mauvaises nouvelles et aux soucis imprévus qui le font tomber malade. Et il a une sensibilité anormale aux soucis journaliers ; il se crée de faux soucis. Il se sent surmené par les soucis d'une vie normale . Il rêve de dangers ou d'échec. Il rêve d'être démuni et sans défense.





Quoi qu'il en dise, il a un désir d'être soutenu, nostalgique. Il a une nostalgie pour le passé, il fait des efforts pour son souvenir, il parle “ du bon temps où il y était bien ”. Quand il décompense il se sent seul devant les difficultés , il est atteint par de sombres pressentiments, et sur le qui–vive (sursaut...) .


 C'est un nymphomane, avec un désir de coït et un épuisement par les relations sexuelles. Triste que les règles soient retardées. 
Ce sont des enfants grognons, de mauvaise humeur, chagrin, criant et pleurnichant. Terreurs nocturnes et somnambulisme. Il parle en dormant, il se réveille facilement et veut être promené d'une chambre à l'autre. Il tressaille aux moindres bruits. Il rêve de feu, fantôme, de voleurs, chute. C'est un bébé nerveux qui rend sa mère folle de fatigue et qui l’épuise. (Clarke)


Hering parle d'affections nerveuses quand elles surviennent sans cause raisonnable, comme l’impatience, irritabilité, la rumination de doléances, réjouissances qui deviennent oppressantes, verser des larmes pour un rien, fait des montagnes une taupinière.



On le retrouve à: refuse de manger, anxiété après manger, asthme après manger. Il n'a pas besoin des lumières des autres (aggravées par la lumière), et du message des autres (aggravées par le bruit), de l'aide des médicaments. Il est aggravé dès le réveil, dès que ses yeux s'ouvrent à la connaissance du jour. Tous ses sens sont touchés, même l'odorat puisqu'ils sont les moyens de l'exercice de l'intellect humain.
Mais il est d'abord touché dans les capacités intellectuelles (fuite des pensées, lourdeur d'esprit le matin, confusion d'esprit le matin et le soir, épuisement après un effort mental même modéré, engourdissements des sens, ne peut se souvenir des mots, fait des fautes en parlant et en écrivant (Kent).


Remède des concours et des examens: céphalées des étudiants, transpiration, tristesse, insomnie, folie par le travail mental.


F. Bernaerts : 



é grâce aux thèmes majeurs de la patiente : 
Devoir, responsabilité, travail, pas de repos, famille
le désespoir de ne pas se faire aimer par son fils, la grande empathie
elle faisait preuve et ce côté très connu de Phosphorus: ouvert, facile, enjoué, proche. 
ême pour la préparation d'un repas important.
Elle se lamentait de ne pas se faire aimer par la famille dont elle dépend.
Devenant très nerveuse, très inquiète pour tout et surtout envers ses
enfants et petits enfants (elle sonnait plusieurs fois par jour pour avoir des nouvelles du rhume du petit !). Ecoulement jaune–orangé: rejette la lumière.