Abel moschus [Abel]
Introduction
SOUCHE
Hibiscus abelmoschus, ou ambrette, est une plante appartenant à la famille des Malvacées.
Il pousse en arbuste de I m à 1. 25 m de hauteur; on le trouve en Égypte, dans les Indes orientales et au Mexique ou il est connu sous le nom de « grain de musc >> (abelmosco en espagnol: herbe au musc).
Les branches sont pubescentes aux longs pétioles, ses fleurs sont jaunes et ses fruits se présentent comme des capsules aux nombreuses graines ayant la forme d' un haricot de 3 à 4 mm de long et 2 mm de large, portant de nombreuses stries couleur café, séparées par des franges grisâtres.
Elles dégagent une odeur agréable, semblable à celle du musc, et elles ont une saveur aromatique.
Ce sont les graines séchées qui servent de base à la préparation de la Teinture Mère.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie est l' oeuvre du docteur De Legarreta, de Mexico. 1961.
Généralités
– Somnolence, dysphagie, oedème des mains et des jambes. Visage pâle, jaune, avec démangeaisons.
• Diagnostic positif
. Peur irraisonnée d' animaux. Tremblements; parésie, voire paralysie des membres avec oedèmes. Sensation de constriction thoracique. Salivation excessive avec une sensation de sécheresse de la bouche.
Psychisme:
– Peur d ' animaux: insectes, mouches, araignées, scorpions, serpents.
– Peurs nocturnes avec obsession d' être attaqué par des animaux venimeux.
Système Nerveux:
– Sensation de lourdeur de la tête, comme si elle était serrée dans un étau (Crotalus cascavella).
– Tremblement et paralysie des mains et jambes, qui peuvent présenter en outre des oedèmes.
– Parésie ou paralysie des lèvres et de la mâchoire.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Salivation excessive mais avec sensation de bouche sèche.
– Salive épaisse, collante. Difficulté à parler. Trismus maxillaire. Dysphagie.
2. Estomac – intestins – Abdomen:
– Douleur dans l' épigastre. Désir d' aliments et de boissons froides.
Appareil vasculaire
– Sensation d' oppression au niveau de la région précordiale.
– Battements rapides du coeur avec sensation d angoisse.
Appareil respiratoire
– Dyspnée. Douleur aiguë dans la poitrine.
Yeux:
– Scotome: tâches devant les yeux qui troublent la vision.
– Douleur déchirante dans l' oeil comme si elle était produite par un clou.
Oreilles:
– Diminution de l' ouïe en descendant un escalier
Modalités
Aggravation: la nuit.
Dose
Dynamisation: 3 DH à 30 CH.
De Legarreta préconise la prise quotidienne de 15 gouttes en 3 DH pour préserver des piqûres de moustiques.
Relations
• Diagnostic différentiel
Staphysagria qui est également un préventif de la piqûre de moustiques.
Apis mellifica: Douleurs aiguës, piquantes et brûlantes; oedème partiel ou généralisé absence de soif
Arsenicum album: Anxiété avec crainte de la mort. Agitation nocturne pire entre 1 h et 3 h du matin. Oedème des paupières surtout inférieures, soif de petites quantités d' eau glacée.
Clinique
1. Généralités:
– Maladie d' Addison.
– Addisonisme de Boinet ( syndrome atténué de la maladie d' Addison).
– Anémie de Biermer. Lymphangite tronco réticulo radiculaire.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Pavor nocturnus (terreurs nocturnes).
– Hallucinose de Dupré et Gelma (ou délire hallucinatoire de Séglas). Migraine. Polynévrite.
– Polyneuro myosite. Tétanie.
3. Appareil digestif:
– Sialodochite (présence d' un bouchon fibrino purulent pouvant provoquer une grenouillette aiguë). Ptyalisme (névrotique, de la grossesse, de la stomatite surtout mercurielle, de la paralysie labio–glosso laryngée).
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
– Tachycardie auriculaire avec bloc auriculo ventriculaire de Froment.
5. Appareil respiratoire:
– Asthme.
6. Organes des sens:
YEUX:
– Glaucome aigu. Glaucome chronique. Décollement de la rétine.
Achyranthes calea [Achy]
Introduction
SOUCHE
Achyranthes calea, ou Herba du Tabardillo de Puebla (herbe de la fièvre), se trouve au Mexique dans les régions de Ttemixco, S. José Vista Hermosa, district de Cuantla.
La plante herbacée présente une tige ronde, verte lorsque jeune, puis adulte elle prend une couleur bleutée et rougeâtre.
La tige est noueuse rugueuse les feuilles sont ovales lancéolées et glabres, longues de 8 à 12 cm larges de 9, fleurs petites, hermaphrodites, fruit couronné par un pistil, péricarpe membraneux fin avec des points rougeâtres.
En médecine populaire, est utilisé comme diaphorétique et fébrifuge.
La Teinture Mère est préparée avec toute la plante fraîche desséchée.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie hahnemannienne est l' oeuvre du docteur Manuel M. De Legarreta par une auto–expérimentation et sur des volontaires.
Généralités
– Fièvre avec peau sèche.
– Sensation de chaleur qui augmente au calme. Douleurs musculaires des musc/es longs.
– Fatigue avec besoin de repos.
– Sensibilité aux changements atmosphériques suivant l' état hygrométrique.
– Désir être seul, au calme, répond par monosyllabes.
– Visage rouge, boursouflé comme après avoir été longtemps exposé au soleil.
• Diagnostic positif
– État congestif, aigu, fiévreux, avec torpeur et indifférence à l' environnement.
– Céphalée congestive, battante.
– Sécheresse et brûlure des muqueuses
(bouche, estomac, vessie, rectum, vagin, yeux, nez. . ) et de la peau.
– Courbatures musculaires,
– Fièvre en plateau entre 38° et 40°.
– Gêne par la lumière, mieux dans l' obscurité avec présence d' une tierce personne muette.
• Étude répertoriale
Voici une courte étude répertoriale de G. Broussalian:
« Le bon sens populaire a surnomme cette plante “ herbe de la fièvre”. Son utilisation fébrifuge avait frappe le docteur Manuel De Legarreta, de Mexico, a qui nous devons l excellente pathogénésie de cet étrange remède.
» Il a fallu l' acharnement du docteur Julian pour m' obliger a étudier Achyranthes sous l' angle du kentiste de plus en plus convaincu que de nombreuses pages de Répertoire seront nécessaires pour capter toutes les richesses encore inconnues et qu' empiriquement les peuples ont découvertes et expérimentées.
" La lecture de cette longue pathogénésie est frappante car, à toutes les lignes, pratiquement, il revient sans cesse « sensations de brûlures ". « douleurs brûlantes " et « sécheresse ". Toute l anatomie se déroule: les yeux, le nez, la bouche, sèche et chaude, la peau chaude, rouge et sèche, les pieds et les mains brûlants, le tout accompagné de fièvre cela va de soi.
" La gorge, le vagin. l’ urètre, rien n est épargne, tout y passe, tout brûle.
» Comment ne pas penser a notre grand polychreste ARS. ALB, qui associe également la sécheresse générale a cette douleur brûlante fébrile ?
» Le psychisme lui–même s' y prête et évoque ARS. ALB. Le désir de compagnie (mais calme). Le besoin de ne pas rester seul plus exactement, sont caractéristiques des deux remèdes. L anxiété d' Arsenicum se retrouve avec le sentiment de culpabilité, le désir de « mettre en règle sa conscience „, le besoin de pardon, l' auto–accusation de fautes plus ou moins imaginaires.
» Les symptômes généraux agréent aussi avec ARS ALB. : l' hypersensibilité à la lumière. L' aggravation par temps humide, au changement de temps, aggravation générale par le froid.
» Le désir de boissons froides se retrouve aussi dans Achyranthes comme Arsenicum album.
» Alors, Achyranthes calea ne serait–elle qu' une petite plante, pendant végétal superficiel de notre grand Arsenicum album minéral profond ?
» Non, car deux points essentiels vont différencier les deux remèdes et nous montrer les indications fort précises et différentes de l' une et de l' autre.
„ Le premier point est l' aggravation par le mouvement de Achyranthes calea, alors que l' agitation est une constante absolue d Arsenicum album.
„ L' agitation avec la prostration de ce dernier n' existant pas dans le tableau d Achyranthes qui contraste totalement.
„ Ce pyrétique d' Achyranthes est aggrave par le mouvement, il recherche le calme et la compagnie silencieuse.
» Enfin, et plus stupéfiant encore dans cette comparaison, est la « sensation de chaleur » qu' éprouve Achyranthes calea opposée totalement à l absolue frisotte et au manque de chaleur vitale d' Arsenicum album.
» Voilà donc un remède pour un malade fébrile qui éprouve une sensation de chaleur et qui est aggravée en se découvrant! 11 y a la, certes, une étonnante contradiction, mais l' homéopathe chevronné n' est pas déroute pour si peu, la finesse clinique est toujours de rigueur. N' avons–nous pas l' habitude (ou le désir) de fréquenter la douce et tendre Pulsatilla, frileuse, elle, aggravée par la chaleur!
" En conclusion. Achyranthes calea est sans doute un remède majeur d' état fébrile de douleurs brulantes avec sécheresse générale chez un sujet qui a chaud et ne supporte pas d' être découvert.
" Que n ai–je connu ce remède plus tôt pour soulager mes malades!
" Une anxiété coupable envahit a son tour le docteur Broussalian qui se reproche d' avoir si longtemps négligé les petits remèdes de « Julian "
Psychisme:
– Apathie et indifférence à l' égard de l' environnement.
– Torpeur avec des brusques réveils pour retomber à l' état de torpeur.
– Besoin d' être très couvert malgré la sensation de chaleur dont il se plaint.
– Les efforts intellectuels le fatiguent et il les remet à plus tard.
– Les enfants ont des cauchemars et se réveillent affolés.
• Dépression, peur de souffrir.
• Suffoque par la chaleur intense, veut être soulagé immédiatement.
– Mauvais moral avec inquiétudes, remords de conscience, préoccupations religieuses.
– Désir de mettre sa conscience en règle, demande le pardon et tendance à s' excuser de ses fautes.
– La lumière le gêne, besoin d' obscurité mais ne veut pas rester seul, à condition qu' on ne lui parle pas.
Système Nerveux:
– Céphalée frontale aiguë, congestive.
– Battement dans les artères temporales. Bruits étranges dans la tête.
– Céphalée pire au toucher, soulagée en comprimant la tête ou en se mettant un oreiller lourd sur la tête.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:. Bouche sèche, chaude.
– Soif d' eau fraîche qui semble avoir mauvais goût.
– Langue sèche, brûlante.
– Aphtes survenant après exposition au soleil ou par indigestion.
– Douleurs musculaires des muscles massétériens et zygomatiques qui obligent à garder la bouche ouverte.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:. Sensation de plénitude gastrique.
– Indifférence à la nourriture.
– Aversion pour les mets solides.
– Besoin de boire pour étancher sa soif
– Douleur aiguë épigastrique par le froid. N' éprouve aucun besoin de défécation.
Appareil vasculaire
– Coeur avec battements réguliers mais ralentis, isochrones avec un pouls lent, fort et violent.
Fièvre
– Fièvre après changements brusques de température.
– Fièvre en plateau de 38 à 40°.
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Gorge sèche, brûlante.
– Besoin de déglutir souvent pour humidifier.
– Sensation de piqûre dans la gorge après avoir bu froid.
– Enrouement, difficulté à parler par temps froid.
2. Poitrine – Poumon – Plèvres:
– Oppression avec besoin d' inspirations profondes et répétées.
– Douleurs des muscles pectoraux, des espaces intercostaux.
– Les seins sont sensibles au toucher.
– Respiration difficile, courte, bruyante, accélérée.
– Douleur thoracique, de la région pré sternale et précordiale.
– Toux légère, catarrhale, fatigante.
Nez
Nez sec, obstrué, douloureux. Sécrétion noirâtre dont l' écoulement soulage. Épistaxis à gauche en se mouchant. Sensation de douleur contusive du dos du nez.
Yeux:
– Brillants, sensibles à la lumière.
– Sensation de sable dans les yeux.
– Impression de brûlure dans les yeux avec larmoiement
– Yeux injectés donnant un aspect terrifiant.
– Paupières chaudes, lourdes, tombantes et cils érectiles.
– Yeux infectés, sécrétions jaunes, agglutinantes, soulagés par des compresses humides d' eau fraîche.
– Globes oculaires douloureux, soulagés par la pression des doigts sur le globe oculaire.
Oreilles:
– Démangeaison, chaleur et sécheresse du conduit auditif
– Pavillon de l' oreille rouge, brillant, rigide.
– Ne supporte pas les bruits.
Appareil urinaire
– Ténesme vésical, brûlure dans l' urètre.
– Émission fréquente et pressante de petites quantités d' une urine chaude, claire, et qui au repos prend un reflet rougeâtre.
Appareil Génital:
MASCULIN:
Pénis flasque et chaud.
. Scrotum congestionné avec veines saillantes. Absence de désir sexuel, pire par le froid.
. Éjaculations rares, érection incomplète.
. Brûlure dans l' urètre après éjaculation.
FÉMININ:
– Sécheresse et brûlure vaginales.
– Relâchement des organes génitaux externes. Les règles soulagent parfois l' état général.
Cou et dos et extrémités
– Sensation de courbature, de meurtrissure, de lourdeur du dos et des lombes.
– Pieds et mains brûlants.
– Douleur aiguë dans le cou et le dos.
– Sueurs froides dans le dos, mais mains et pieds transpirent peu.
Peau
– Peau sèche, brûlante, impression de " chair de poule » en remuant.
– Rougeur de la peau qui est brûlante
Modalités
1. Aggravation : par le mouvement: par le froid: par l' humidité.
2. Amélioration: par le repos: par le calme: par la pression forte.
3. Latéralité: à gauche, mais pas absolument.
Dose
Dynamisation: 3 DH; 6 DH: 12 DH.
Relations
• Diagnostic différentiel
Aconitum napel: Peau sèche, brûlante mais agitation anxieuse avec peur de la mort.
Bryonia alba: Inflammation aiguë avec sécheresse des muqueuses, douleurs aiguës et piquantes, aggravées au moindre mouvement, améliorées par la pression.
Rhus toxicodendron: Courbature généralisée avec agitation cortico–somatique. Besoin constant de changer de place, langue sèche avec triangle rouge â la pointe, raideur douloureuse des membres, peau rouge avec éruptions vésiculeuses et prurigineuses.
Pyrogenium: Prostration avec agitation. Dissociation entre le pouls et la température. Odeur cadavérique des sueurs et écoulements.
Arsenicum album: Agitation avec crainte de la mort. Douleurs brûlantes, brisure générale.
Clinique
1. Généralités:
– Maladies infectieuses.
– Septicémies.
– Fièvres typhoïde et paratyphoïde.
– Typhobacillose.
– Rougeole; rubéole; scarlatine.
– Psittacose. Syndrome de Fiessinger– Leroy– Reiter (syndrome urétro–oculo– articulaire, syndrome conjonctivo–urétro–synovial).
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Encéphalite épidemique de Cruchet et Von Économo.
– Névraxites compliquant la vaccine, la varicelle, la rougeole.
– Mèningite lymphocytaire curable.
3. Appareil digestif:
– Angiocholécystite aiguë.
– Pancréatite aiguë hémorragique (traitement adjuvant). Gastrites aiguës. Colites et entérocolites aiguës.
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
– Péricardite sèche. Aortites (syphilitique ou athéromateuse). Anévrisme de l' aorte. Artérite temporale. Périartérite noueuse. Myocardie. Myocardite.
– Cardivalvulite.
5. Appareil respiratoire:
– Pneumonie. Broncho–pneumonie. Cortico–pleurite.
6. Organes des sens:
NEZ:. Sinusite maxillaire. Sinusite frontale. Ethmoïdite.
YEUX:. Dacryocystite. Blépharites. Conjonctivites.
– Kératite ponctuée superficielle épidermique. Kératite interstitielle. Irido–cyclite.
OREILLES:. Otite aiguë congestive. Mastoïdite aiguë.
7. Appareil uro–génital:
URINAIRE:. Glomérulonéphrite aiguë. Pyélonéphrites. Phlegmon péri néphrétique. Urétrites à virus.
GÉNITAL Masculin:. Orchi–épididymite aiguë. Dysergie érection–éjaculation.
GÉNITAL Féminin:. Mastites aiguës. Vulvite. Bartholinite. Vulvo–vaginite. Métrite. Salpingites.
8. Appareil locomoteur:
– Rhumatisme articulaire aigu. Rhumatisme musculaire. Torticolis. Lumbago. Ostéomyélite aiguë des adolescents.
9 Peau – Phanères:
– Lupo–érythémato–viscérite maligne de Lian. Dermatite polymorphe douloureuse de Dühring– Brocq.
A C T H ou corticotrophine [Cortico]
Introduction
SOUCHE
L' antéhypophyse sécrète au moins 6 hormones distinctes:
– l' hormone de stimulation folliculaire (F. S. H. ),
– L' hormone lutéinisante (L. H. ).
– L' hormone lutéotrophique (L. T. ), – la thyréotrophine (T. S. H. ).
– la corticotrophine (A. C. T. H. ).
– la somatotrophine ou hormone de croissance (S. T. H. ),
– la corticotrophine est préparée à partir de l' hypophyse du porc.
En France, on trouve actuellement les spécialités suivantes: A. C. T. H. Byla et Choay et la Cortrophine Endopancrine.
L' A. C. T. H, ou corticostimuline: Adrénocorticotrophine est chimiquement formée dans les cellules basophiles du lobe antérieur de l' hypophyse.
Ces cellules renferment des polypeptides dont on a isolé dans le cas de l' A. C. T. H. 39 acides aminés.
Il y a du reste analogie de structure avec l' hormone pigmentaire M. S. H.
Physiologie: L' hypophyse humaine desséchée contient 2 à 2,5 mg/g d' A. C. T. H. La concentration sérique est 0. 5 millième d' unité par 100 ml.
Fonctions:
1) Stimulation de la croissance des surrénales. 2) Stimulation de l' activité des cortico – surrénales et augmentation des cortico – stéroïdes.
3) Modification de la teneur en acide ascorbique des surrénales.
4) Chute du taux des éosinophiles sanguins.
La corticotrophine (A. C. T. H. ) a pour fonction la stimulation des sécrétions glyco – corticoïdes et androgéniques du cortex surrénal; cependant, L' hormone de stimulation des mélanocytes (M. S. H. ), plus ou moins liée à la Corticotrophine, stimule directement la mélanogenèse.
Les signes cliniques spécifiques de l' A. C. T. H, sont la pâleur' avec insuffisance de la mélanogenèse et négativité du test de pigmentation provoquée par les rayons ultraviolets.
C' est un des signes majeurs de l' hypopituitarisme.
Le dosage dans le plasma est irréalisable en pratique. Dans les laboratoires très spécialisés, on a tenté ce dosage en utilisant le test de Seyers: déplétion en acide ascorbique du cortex surrénal de rats hypophysectomisés.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie hahnemannienne de la corticotrophine (A. C. T. H. ) a été entreprise par Templeton sur 4 sujets et 5 témoins en 1952– 1953 avec les dynamisations suivantes: 6 CH: 12 CH: 30 CH.
Généralités
– Sujet solitaire, sombre, dépressif:. Timide en société. Entreprend tout, n' achève rien. Langage bredouillant, hésitant. Pâleur et dépigmentation.
• Caractéristiques biologiques
– Hypothyroïdie
– Diminution de la sécrétion de l' insuline pancréatique.
• Perturbation de la fonction des surrénales.
• Diagnostic positif
– Sujet solitaire, triste, timide. Aphasie nominale (emploie un mot pour un autre). Perte momentanée de la contractilité volontaire et conservation des attitudes imposées. Constriction épigastrique. Douleur d' écharde au fond de la gorge. Yeux douloureux avec augmentation de la pression intra–oculaire. Prurit et sécheresse de la peau. Infiltration oedémateuse ou adipeuse de la partie supérieure du corps. Dérèglement sexuel.
Psychisme:
Anxiété lorsque seul.
– Se sent abandonné et désire mourir.
– Troubles de mémoire: emploi des mots erronés et fait des erreurs en épelant.
– Humeur changeante, irritable, irrésolue, timide.
– Hallucinations fugaces: voit des souris courir dans sa chambre.
– Oublie facilement, manque de concentration
– Difficulté à se souvenir des noms propres.
– Aboulique, mutisme, attitude catatonique.
– Déprimé, étourdi, esprit absent, sentiment de frustration.
Système Nerveux:
– Congestion céphalique avec douleur frontale, temporale et occipitale droite.
– Ces douleurs sont aggravées par la toux, la station debout et la marche.
– Insomnie jusqu' à l’ heure du matin.
– Rêves angoissants (avenir incertain, mort d' un ami. . . ).
– Activité intellectuelle en éveil à partir de 4 heures du matin.
– Perte momentanée de la contractilité volontaire et de l' aptitude des membres et du tronc à conserver les attitudes qu' on leur donne (catatonie).
Endocrine
– Visage pleine lune.
– Adiposité localisée aux épaules, à la nuque. Amincissement de la peau.
– Vergetures.
– Peau séborrhéique et acné.
– Masculinisation de la voix féminine. Polydipsie – Polyurie.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Gencives douloureuses. Douleur à la racine de la langue. Luette rouge, irritée.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Anorexie – Pyrosis acide.
– Nausées surtout pour le lait, les graisses, en voyageant en autocar.
– Nausées améliorées en buvant des petites gorgées d' eau froide.
– Goût désagréable des mets.
– Constriction au creux épigastrique avec sensation que les aliments ne passent pas.
– Douleur et serrement au niveau de l' hypochondre gauche, aggravé le jour, mieux la nuit. Douleur péri–ombilicale, pire avant, améliorée après la selle.
– Selles noirâtres (sang). Hépatomégalie.
Appareil vasculaire
– Douleur rétro sternale déchirante.
– Battements du coeur aggravés par le mouvement, les efforts.
– Hypotension. Extrasystoles.
– Hypokaliémie avec spasmophilie.
– Polycythémie, diminution des éosinophiles et Lymphocytes.
– Diminution du temps de la coagulation. Oblitération fibreuse des artères.
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Gorge sèche avec sensation d' amygdales enflées.
– Douleur au fond de la gorge, comme par une écharde (Argent, nitric. ; Ac, nitric. ) améliorée en buvant un peu d' eau froide, aggravée par le mouvement.
– Chatouillement au fond de la gorge, pire dans une chambre chauffée.
2. Poumons – Plèvre:
– Toux, au réveil, pire de 10 heures à midi et par l' air froid.
– Expectoration mousseuse. Soupire en dormant.
– Oppression rétro sternale, sécheresse de la poitrine, pire dans une pièce chaude.
– Respiration difficile et angoissée.
– Sensation de déchirement du sternum, pire en toussant.
Nez:
– Bout du nez froid.
– Écoulement nasal, jaune–verdâtre, parfois sanguinolent.
Yeux:
– Paupières collées au réveil avec sensation de gravier.
– Yeux endoloris par une lumière brillante et le vent froid; améliorés en fermant ou frottant les paupières.
– Ulcération de la cornée.
– Augmentation de la pression intra–oculaire. Difficulté à fixer.
Oreilles:
– Prurit du conduit auditif externe, pire au lavage, amélioré en se couchant sur le côté malade.
– Diminution de l' acuité auditive.
Appareil Urinaire
Pollakiurie – Polyurie.
Glycosurie rénale.
Besoins fréquents et urgents d' uriner.
Appareil Génital:
MASCULIN:
– Prurit de la verge.
– Virilisme.
– Perte de la libido et de la puissance.
FÉMININ:. Gynécomastie. Bouffées de chaleur. Règles irrégulières. Aménorrhée des jeunes filles.
Cou et dos et extrémités
– Douleur cervicale, aggravée par le mouvement de la tête.
– Douleur du genou aggravée par tout mouvement.
– Faiblesse de la jambe gauche et de la région fessière.
– Gonflement oedémateux des malléoles.
– Douleur dans l' aine, pire au mouvement.
Peau
– Peau sèche du visage avec sensation de chaleur la nuit
– Éruption érythémato–squameuse surtout du dos des mains.
– Gerçure au pouce droit.
– Prurit aux mains, genoux, pire à la chaleur du lit.
– Sueur abondante des pieds.
– Sécheresse de la face des mains, de la racine des ongles.
– Fine desquamation poudreuse sur le dos des doigts.
– Hypertrichose.
– Vergetures rouges.
Modalités
1. Aggravation:
– Par la marche; la station debout.
– Le matin; par la toux.
– Le transport en autocar; le jour.
– Par le lait et les graisses.
– Par l' effort; le mouvement.
– Dans une pièce chauffée; par la chaleur du lit.
2. Amélioration:
– En buvant des petites gorgées d' eau froide.
– Pendant l' après–midi; la nuit.
– Par l' évacuation alvine.
3. Latéralité:
– Droite – non exclusive.
Dose
Dynamisations: de la 4 CH à la 30 CH.
Relations
• Diagnostic différentiel
Dioscorea villosa:. Désir de solitude. Dit ou écrit un mot pour un autre. Colique abdominale améliorée en se penchant en arrière.
Strophantus sarmentosus: Voir Monographie.
Cicuta:. Convulsions spasmodiques; opisthotonos; pupilles dilatées;. Attitudes cataleptiques, croûtes jaunâtres aux paupières.
Cortisone: Voir Monographie. Rauwolfia:. État congestif, céphalée frontale s' étendant vers l' occiput, douleurs thoraciques constrictives, douleurs goutteuses, dépression intellectuelle avec apathie et irritabilité.
Clinique
1. Généralités:
– Sujet phosphorique ou phospho–fluorique, tuberculinique, dysendocrinien.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Aphasie nominale de Head.
– Hallucinose de Dupré et Gelma. Catatonie de Kahlbaum. Diabète insipide. Syndrome adiposo–génital. Maladie de Cushing. Myoedème.
3. Appareil digestif:
– Stomatites. Ulcère gastro–duodénal. Hernie diaphragmatique.
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
– Éréthisme cardiaque névrotique. Arythmie extra systolique.
– Syndrome de Wolff– Parkinson– White. Insuffisance aortique. Aortite athéromateuse. Thrombo–angéite oblitérante. Maladie de Raynaud.
5. Appareil respiratoire:
– Pharyngite. Bronchite chronique. Emphysème pulmonaire.
6 Organes des sens
– Rhinite purulente. Conjonctivites. Ulcère de la cornée. Glaucome. Otosclérose.
7. Appareil uro–génital
– Glycosurie rénale.
– Syndrome néphrétique. Syndrome de Klinefelter (gynécomastie, atrophie testiculaire et des caractères sexuels secondaires). Impuissance sexuelle. Syndrome de Stein– Leventhal (spanioménorrhée, gros ovaires, hirsutisme). Aménorrhée des jeunes filles.
8. Appareil locomoteur:
– Cervicarthrose. Gonarthrose. Coxarthrose.
9. Peau – Phanères:
– Érythrose faciale, rosacée et acné rosacée. Engelures. Lupus pernio. Hypertrichose. Urticaire, oedème de Quincke. Eczéma marginé de Hebra. Éphidrose palmaire. Dysidrose de Tilbury Fox.
Adlumia fungosa [Adlu]
Introduction
SOUCHE
Adlumia fungosa ou Adlumia cirrhosa appartient à la famille des Papavéracées, groupe des Fumariacées, petite famille voisine des Papavéracées.
Il existe une sorte provenant de la côte atlantique de l' Amérique du Nord, et l' autre de la région est–asiatique de la Sibérie.
La plante contient des alcaloïdes, le D– Adlumin et l' Adlumidin du groupe des alcaloïdes phthalidiso chinoléine.
La plante est proche parente de Chelidonium majus et du Sanguinaria canadensis.
La Teinture Mère est préparée à partir de la plante, de l' herbe fraîche.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
L' expérimentation a été entreprise en 1973 par la section scientifique de la D. H. U. (Deutsche Homöopathische Union = Union homéopathique allemande).
Participent à l' expérimentation 11 personnes dont I femme, tous médecins.
La durée de l' expérimentation s' est prolongée sur plusieurs mois.
Il y a eu également un contrôle de laboratoire avec dosage des G. O. T, G. P. T, gG. T, et de l' acide urique.
En simple aveugle, les expérimentateurs étaient dans l' ignorance au sujet du médicament et du placebo.
L' expérimentateur recevant 6 flacons de 10 ml et dont il prend journellement 5 gouttes directement à verser sur la langue.
L' expérimentateur recevant seulement 2 flacons, successivement afin de pouvoir changer la dynamisation selon le décours de l' expérimentation.
Sont expérimentées les dynamisations suivantes: D 6 – D 3 – D I – T. M, et la D 30.
L' âge des expérimentateurs se situe entre 31 et 76 ans.
Généralités
– État allergoso (psoro)–réticulo–endothéliosique (sycotique). État goutteux. Asthénie très prononcée avec besoin impérieux de repos couché. Hypotonie.
Thermorégulation: supporte mal la chaleur.
• Diagnostic positif
– État goutteux.
– Grande asthénie avec hypotonie.
– Distrait.
– Hémicrânie droite avec gonflement de la paupière droite.
– Haleine fétide.
– Douleur gastrique de serrement améliorée couché sur le ventre.
– Désir de lait frais.
– Flatulences. Météorisme.
– Pesanteur région hépatique s' irradiant vers l' épaule droite.
– Augmentation des transaminases, de la bilirubine, de l' acide urique.
– Ténesmes. Prurit anal.
– Diarrhée: selles molles et claires.
– Constipation atonique, sans besoin.
– Douleur de la nuque, des petites articulations, du talon et de la plante des pieds.
Psychisme:
– Dépressif, n' arrive pas à ressentir la satisfaction de vivre. Distrait; fautes dans les écritures. Fatigué et irritable.
• Hyposthénie en fin d' après–midi avec besoin de repos, de sommeil.
Système Nerveux:
– Céphalée, surtout à droite, avec gonflement des paupières inférieures.
– Céphalée avec sensation de faiblesse, do se coucher, amélioré en prenant du café.
– Après séjour au soleil: céphalée, vertige et nausées.
– Céphalée améliorée par la fraîcheur de l' air du soir.
– Aggravation vers 3 heures du matin. Sommeil.
– Besoin de se coucher tôt, puis réveil entre minuit et I heure et se rendort le matin.
– Sommeil agité, se tourne et se retourne dans le lit.
– Sueurs nocturnes.
– Rêves angoissants, même durant le court sommeil de l' après–repas de midi.
Appareil digestif
– Haleine repoussante (foetor – ore). Langue épaisse, blanche. Sensation de brûlure, région épigastrique.
– Palpation douloureuse région épigastrique et hépatique.
– Sensation de pesanteur, de serrement région gastrique, amélioré couché sur le ventre.
– Douleur région sus–ombilicale, gonflement, tachycardie post–prandiale, le tout amélioré en se couchant.
– Douleurs s' irradiant vers l' épaule et dans le bras gauche.
– Désir de lait froid, qui désaltère. Douleurs abdominales diffuses.
– Somnolence post–prandiale.
– Flatulences.
– Météorisme abdominal.
– Douleur de pesanteur abdominale s' irradiant vers la région droite.
– Nausées et vomissements de bile.
– Pesanteur et douleur région hépatique et épaule droite.
– Sensation de chaud et de froid dans la région hépatique.
– La nuit, douleur hépatique, abdominale, flatulence et borborygmes.
Perturbations métaboliques:
Augmentation des transaminases (après 1 DH).
Augmentation des S. G. O. T, et S. G. P. T.
Augmentation de la bilirubine sérique.
Perturbation de l' acide urique.
Anus: prurit, irrité, brûlures et provoquant des flatulences.
Hémorroïdes congestionnées parfois saignantes, après selles dures.
Ténesmes.
Selles: diarrhéiques, molles, jaune clair ou pâteuses.
Sensation de faiblesse vers 11 heures du matin et selles molles le lendemain matin.
Selles diarrhéiques, deux à trois fois par jour, mousseuses, molles ou pâteuses.
Constipation:
Constipation sans aucun besoin durant plusieurs jours.
Constipation avec besoins inefficaces, alternant avec selles molles, collantes.
Appareil vasculaire
– Tendance lipothymique, vertige, sensation de vide à l' estomac. Par le mouvement, manque d' air et traits tirés du visage. Sensation de constriction dans la poitrine.
Appareil urinaire:
– Diurèse augmentée. La nuit, besoin d' uriner plusieurs fois avec un sommeil léger, agité par des cauchemars.
Appareil génital:
HOMMES:. Diminution de la puissance. Éjaculation précoce.
FEMMES:. Règles en avance.
Cou et dos et extrémités
– Douleur à la nuque, région paravertébrale dans les épaules et les bras.
– Douleurs des petites articulations et sur tout du médius de la main droite. Hyperuricémie. Douleur du talon. Brûlures de la plante des pieds.
Peau
– Furoncle à la nuque. Grains hordéiformes.
Modalités
1. Aggravation : Par le soleil: vers 3 heures du matin; par le mouvement: par la chaleur.
2. Amélioration : Couché sur le ventre: par l' air frais du soir: par le repos: le sommeil: en buvant du café.
3. Latéralité: Droite.
Dose
Dynamisation: 6 DH: 5 CH; 7 CH. C' est la 6 DH qui nous parait la plus indiquée.
Relations
• Diagnostic différentiel
Nux vom. : Sédentarité, irritabilité, troubles hépato–gastro intestinaux. A une grande parenté avec Adlumia fungosa.
Butyricum acidum: Bouche avec odeur fétide, éructations rances' plénitude hypochondre droit, selles trés malodorantes.
Nepenthès: Grande fatigabilité. " coup de pompe » à 17 heures, langue épaisse, nausées, pyrosis, gastralgie.
Clinique
1. Généralités:
– Goutte.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Migraine (digestive).
3. Appareil digestif:
– Dyspepsie flatulente.
– Ulcus gastro duodénal. Hernie diaphragmatique. Colopathies fonctionnelles chroniques. Rectite. Prurit anal. Hépatite virale. Hépatite chronique. Cirrhose alcoolique. Cirrhose post virale. Hyperuricémie.
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
– Lipothymie. Hypotension.
5. Appareil uro–génital:
– Polyurie. Trouble sexuel masculin: éjaculation précoce.
6. Appareil locomoteur:
– Torticolis. Arthrose cervicale. Talalgie.
Agave tequilana [Agav–t]
Introduction
SOUCHE
Les Agaves appartiennent à la famille des Amaryllidacées. Le port rappelle celui des Aloes.
Plante vivace: ses feuilles sont d' un bleu vert à persistance glauque, de 8 à 30 cm de large et de 125 cm de long. Elle se termine par une épine de couleur brun café de 3 à 4 mm de largeur sur 15 à 20 mm de longueur. Les feuilles sont épaisses, charnues, avec des épines à forme ,triangulaire sur les bords. L' inflorescence peut atteindre 10 à 20 m de haut et 30 à 40 cm de large.
La plante sert à la préparation d' une boisson populaire, le «< pulque ", obtenu par fermentation de la plante et une liqueur, la ,< tequila ». Obtenue par distillation.
Il existe environ 170 variétés d' Agaves, dont la plupart sont originaires d' Amérique du Nord et de l' Amérique centrale
Chimie: On a trouve dans les feuilles des sucres réducteurs (saccharose), du mucilage, de l’ acide ascorbique.
Le plus important est la présence de Saponosides stéroïdiques (« Hécogénine l' qui sert de base industrielle pour la fabrication des produits stéroïdiques)
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Les expérimentations hahnemanniennes furent conduites par De Legarreta avec la 3°DH à raison de 15 gouttes trois fois par jour
Il a utilisé dans une première expérimentation la Teinture Mère préparée à partir de la plante elle–même, et dans sa seconde expérimentation avec la liqueur de tequila.
Le tableau pathogénésique fut le même dans les deux cas.
Généralités
– Asthénie généralisée avec myalgies. Tristesse, pessimisme. Désirs inassouvis et peu réalistes.
• Diagnostic positif
– Asthénie. Fatigue générale. Tristesse. Pessimisme. Désir de choses inaccessibles. Anorexie; désir de boissons alcoolisées. Insomnie. Douleurs rhumatismales erratiques. Impuissance – Algie ovarienne.
Psychisme:
– État de volubilité, d' excitation.
– Plaisante, discute, fait de l' humour.
– État d' énervement, bégaye, crie, devient violent, voir agressif. (R. N. A. ).
– Amnésie transitoire suivant l' état d' excitation. État stuporeux.
Système Nerveux:
– Céphalée en tournant la tête d' un côté ou de l' autre.
– Lourdeur avec léger mal de tête, soulagé en serrant la tête entre les mains.
– Vertige léger avec vue trouble.
– Sensation de chaleur au visage même s' il est pâle.
– Insomnie, pire par boisson alcoolisée.
– Rêves agites, ayant trait aux événements du jour et à caractère obsédant.
Appareil digestif
– Manque total d' appétit.
– Désir de boissons alcoolisées.
– Aigreurs; hyperacidité stomacale.
– Sensation d' estomac vide qui pousse à manger, mais sans appétit.
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Gorge sèche.
– Difficulté à déglutir par suite d' une sensation de constriction du cou.
– Voix enrouée.
2. Poumons – Plèvre:
– Toux grasse avec expectoration collante, jaune verdâtre.
– L' abondance des sécrétions glaireuses provoque une respiration difficile, obligeant le malade à dormir à moitié assis dans son lit.
Nez:
– Sécheresse de la muqueuse nasale.
– Formation de croûtes nasales collantes, difficiles à détacher, obstruantes, ce qui rend la respiration pénible.
– Difficile de se moucher, les croûtes se décollant avec beaucoup de peine.
– Obstruction nasale nocturne alternant d' un côté à l' autre.
Yeux:
– Congestion conjonctivale avec démangeaison des paupières.
– Sensation de brûlure dans les yeux qui oblige à les frotter.
– Diplopie et vision obscurcie, plus intense dans un oeil que dans l' autre.
Oreilles:
– Prurit du conduit auditif avec besoin impérieux de se gratter avec le premier objet qui lui tombe sous la main.
– Bourdonnement dans les deux oreilles. Diminution de l' acuité auditive.
Appareil génital
1. Masculin:
– Douleurs testiculaires intermittentes comme par suite de contusion. Désir sexuel diminué. Érections incomplètes avec éjaculation, en dépit de la flaccidité du pénis.
2. Féminin:
– Douleur ovarienne bilatérale aiguë.
– Flux menstruel faible et douloureux.
– Coliques menstruelles soulagées en absorbant des boissons alcoolisées.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs de type rhumatismal en différents endroits, aggravées par le mouvement.
– Crampes dans les jambes surtout étant couché.
– Douleurs de la région lombaire et des membres inférieurs de type rhumatismal.
Modalités
1. Aggravation:
– Par le mouvement.
– Par les boissons alcoolisées.
– Par la constriction du cou.
– La nuit.
2. Amélioration:
– Dort assis dans son lit; par le serrement (serrement de la tête si céphalée).
Dose
Dynamisation: de la 3 DH à la 30 CH.
Relations
• Diagnostic différentiel
Bryonia:. Sécheresse des muqueuses, douleurs aiguës, piquantes, améliorées par la pression' le repos, aggravées au plus petit mouvement.
Lachesis:
– Triste, mélancolique le matin, sommeil agité, ne supporte aucune constriction et forte loquacité surtout vers le soir.
– Antidote les mauvais effets de l' alcool.
Ledum palustre:
– Affections rhumatismales aiguës ou chroniques.
– Antidote les mauvais effets de l' alcool.
Ranunculus bulbosus:. Antidote les mauvais effets de l' alcool. Douleurs piquantes dans les yeux. Éruptions vésiculaires, herpétiformes.
Clinique
1. Généralités:. Éthylisme: De Legarreta préconise l' administration de 15 gouttes en 3 DH, le matin, à jeun comme traitement préventifs provoquant une répugnance pour les boissons alcoolisées. Toxicomanies.
. États d' hypoergie tuberculeuse.
– Syndrome de patraquerie de Jacquelin Burnand.
. États de cancérinose.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Hypomanie (état d exaltation, de suractivité exagérée à laquelle succède souvent une période de dépression).
– Syndrome de Bickel ou hypopituitarisme (impuissance ou aménorrhée avec atrophie génitale et mammaire).
. Migraine (surtout éthylique).
– Syndrome de Gayet– Wernicke (encéphalopathie alcoolique).
. Syndrome de Korsakoff.
3. Appareil digestif:
– Dysrythmie cortico–gastrique (de Cl. Bergeret).
– Cirrhose hypertrophique diffuse de Gilbert et Garnier, d' étiologie éthylique.
. Cirrhose de Laënnec (atrophique alcoolique).
4. Appareil respiratoire:. Laryngite, laryngo–trachéite. Laryngo–trachéo–bronchite. Emphysème. Dilatation des Bronches. Tuberculose fibreuse. Silicose.
5 Organes des sens:
NEZ:
. Ozène.
. Sinusites.
YEUX:
– Blépharites.
– Dacryocystites.
– Choroïdites.
OREILLES:
. Eczéma du conduit auditif.
. Surdité.
6. Appareil uro–génital:
MASCULIN:
. Impuissance.
. Orchi–épididymite (tbc; gono).
. Kyste de l' épididyme.
FÉMININ:
– Algoménorrhée.
– Salpingo–ovarite.
7 Appareil locomoteur:
– Rhumatisme de Poncet– Leriche.
– Rhumatisme allergique de kahlmetter (poussées brèves et récidivantes d' arthrite avec oedèmes articulaires, péri–articulaires et rashs cutanés).
– Rhumatisme palindromique de Hench et Rosenberg (fréquentes et brèves poussées d' arthrite et de périarthrite, souvent accompagnées de nodules intradermiques et sous–cutanés. Afébrile, sans lésion radiologique, n' aboutissant jamais au rhumatisme chronique).
Agremone ochroleuca [Agre]
Introduction
SOUCHE
Agremone ochroleuca, c' est l' agremone mexicaine.
Noms populaires: Cardo, Chicaltotl, Chicalote, Tlamexcattin. Tous ces noms mexicains signifient argémone.
Famille: Papavéracées. Pousse dans presque tout le pays.
Plante herbacée aux feuilles divisées, avec parties épineuses. Fleurs blanc jaune semblables à celles du coquelicot. Capsule allongée déhiscente à la partie supérieure d' où s' échappent les graines noires et trés petites. On connaît au Mexique 17 espèces d' Argémone. Celle qui nous intéresse a dans sa tige un suc jaune et laiteux. Elle fleurit d' avril à octobre.
Composition chimique: Dans les feuilles on a trouvé une substance semblable à la morphine (Matière Médicale. MM. Charbonnier, Ortega et Rio de la Loza).
Huile 36. 20
Eau 7. 40
Sels minéraux 5. 60
Caséine 4. 32
Albumine 13. 38
Fécule 17. 72
Sucre 4. 38
Partie ligneuse 6. 52
Gomme 2. 54
Dans des analyses postérieures, on a trouvé dans la graine deux alcaloïdes: berbérine et protopine.
Action physiologique: Chez le lapin la décoction ou l' extrait produisent des effets analogues à l' opium.
Application thérapeutique: Cette plante employée en teinture a donné de grands résultats comme hypnotique et calmant surtout pour la coqueluche infantile et les affections spasmodiques. (Clinique de l' Hôpital St André). Les Indiens du Mexique employaient déjà le latex de l' argémone avant la conquête pour soigner les taches de la cornée, les cataractes à leur début et les pterigions.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Il n' existe pas d' expérimentation hahnemannienne de ce remède.
C' est l' oeuvre clinique de De Legarreta qui constitue une " pathogénésie clinique " de ce remède.
Selon cet auteur, la pharmacopée de O' Connor, de 1901, mentionne pour la première fois ce remède.
Généralités
– État anxieux, obsessionnel.
– Crainte d' empoisonnement.
– Crainte de devenir aveugle.
Psychisme
– Anxiété.
Perte de mémoire, surtout au réveil, ne se souvient pas du lieu où il se trouve.
– Douleur de tête, gênante parce que continue. Sensation de vertige, qui disparaît en se tenant la tête.
– Sommeil trés agité surtout chez les enfants qui pleurent, crient et ont des difficultés à trouver le sommeil, à s' endormir.
– Envie de dormir mais l' esprit reste éveillé en pensant aux événements de la journée.
– Long à s' endormir.
– Spasmes, convulsions, mouvements désordonnés.
– Spasmes avec perte de connaissance.
Appareil respiratoire
1 Gorge:
– Accumulation de mucosités et besoin de racler la gorge pour s' éclaircir la voix.
– Toux quinteuse, âpre, sèche, provoquée par un chatouillement dans la gorge.
2 Poumons:
– Respiration courte, oppression thoracique. Enrouement, toux nerveuse, coqueluchoïde. Toux coqueluchoïde, surtout chez les enfants, aggravée la nuit.
Nez:
– Éternuements fréquents.
– Sécheresse du nez, surtout à l' air frais.
– Sensation de chatouillements dans le nez. Obligeant à se moucher souvent.
Oreilles:
– Chuintement dans l' oreille comme un échappement de vapeur.
– Entend haut.
Yeux:
– Conjonctives irritées avec sécheresse, brûlure et démangeaisons dans les yeux.
– Sécrétions conjonctivales abondantes de mucosités et de pus qui sèche et irrite les paupières.
– Croûtes aux angles des paupières. Perte de cils.
– Sensation de vue trouble comme à travers un voile. Début de cataracte. Nyctalopie.
Modalités
1. Amélioration: Par le serrement de la tête. 2. Aggravation: La nuit; à l' air frais.
Dose
Dynamisations: I DH; 3 DH; 6 DH.
Clinique
– Névrose obsessionnelle. Chorée. Convulsions. Verminose chez les enfants. Tétanie. Épilepsie infantile. Insomnie des enfants. Terreurs nocturnes. Rhinite chronique. Laryngite chronique. Coqueluche. Asthme infantile. Otite catarrhale. Otosclérose. Surdité débutante. Pterigion. Cataracte au début.
Alloxane [Allox]
Introduction
SOUCHE
L' alloxane, ou mésoxalylurée, a été découvert fortuitement par Dum et collaborateurs en 1 943.
C' est un produit chimique purifié dont la formule est:
HN – OC– HN
I I
CO – CO – CO
Ce sont des cristaux à prisme rhomboïde, solubles dans l' alcool, insolubles dans l' eau.
Les cristaux anhydres sont de couleur jaune foncé; hydrogénés, ils sont incolores.
L' action toxicologique se manifeste au niveau du pancréas, des reins, du foie, des poumons, du sang.
Chez l' animal on provoque un diabète sucré, dit diabète alloxanique. Il y aurait une dégénérescence rapide des cellules bêta des îlots de Langerhans responsables de la production d' insuline. Cette atteinte serait consécutive soit à une inhibition de processus enzymatiques (protéines à groupements thiol, – S H) soit au pouvoir chélateur de la molécule vis–à–vis des cations – en particulier du zinc, dont on sait le rôle qu' il joue dans la fixation intracellulaire d' insuline.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie hahnemannienne a été entreprise par W. L. Templeton a deux reprises: a) en 1949, sur six sujets, et ont été expérimentées les dynamisations en 6 CH et 30 CH b) en 1951, sur neuf sujets et sept témoins.
Généralités
– Manque de chaleur, de réaction vitale. Ce sont souvent des phosphoriques, hyposthéniques.
• Caractéristiques biologiques
– Hypophosphorémie, glycémie, azotémie. Diminution de la vitesse de sédimentation. Glycosurie.
• Diagnostic positif
– Besoin de solitude; oublis des faits récents.
– Fautes d' orthographe.
– Tête lourde au réveil, pire l' après–midi.
– Rêves désagréables, mouvementés, angoissants.
– Aversion pour le sel.
– Soif excessive.
– Lèvres craquelées, goût amer, nausées, selles pâteuses.
– Algie rénale gauche; incontinence d' urine par moindre effort.
– Douleurs lombo–sacrée, raideur cervicale.
– Lourdeur congestive des jambes.
– Congestion vaginale.
– Ecchymoses spontanées.
– Éruptions papuleuses, prurigineuses.
• Étude répertoriale
G. Broussalian fait une brève étude répertoriale que voici:
" L' étude pathogénétique de cette substance organique va nous réserver une grande surprise par sa comparaison avec un de nos plus grands polychrestes mineraux. Natrum muriaticum.
» Déjà, avec D. N. A, j' avais eu la surprise de voir apparaître un Silicea avec des modalités particulières, cette fois le docteur Julian nous confie un remède organique qui se superpose pratiquement a notre Natrum muriaticum.
» Le rêve de voleurs, l' aversion pour la compagnie et surtout l' amélioration par la solitude sont un trépied qui impose , natrum muriaticum dans la comparaison d' emblée, dès la première lecture.
» Autour, viennent s' insérer la sécheresse de la peau et des muqueuses, la sécheresse de la bouche avec la soif importante, autant de signes majeurs de notre chlorure de Natrum.
» 11 y a, fait curieux, une aversion pour le sel dans Alloxane.
» Or Kent mentionne aussi Natrum muriaticum (au deuxième degré) à côté de Graphites et quelques autres dans sa rubrique: « aversion pour les aliments salés. Ainsi, nous avons Alloxane qui se révèle un parent de Acid. Mur, et qui a en plus une glycosurie, ecchymoses et des taches bleues sur les téguments.
» Ces symptômes toxicologiques d Alloxane ne peuvent se retrouver dans Natrum muriaticum qui n' est pas, bien sur, un corps organique toxique.
» On ne peut s' empêcher de faire un parallèle avec D. N. A, qui s' exprime par un Silicea a la modalité inverse d' amélioration par le froid. La encore, l' étude répertoriale serrée m' a montré que certains symptômes sont aggravés par la chaleur.
» En tout cas, je vous dis que le docteur Julian saura exploiter la signification de ces deux révélations pour moi: l' expression pathogénétique minérale de substances organiques. D. N. A, s approchant de Silicea: Alloxane, avec ses composants de carbone, azote, oxygène et hydrogène côtoyant Natrum muriaticum notre chlorure de sodium. Le sel de la vie.
» J' ai l' intuition qu' il s' agit là d' un phénomène general et peut–être d' une loi que des substances organiques complexes révèlent par leur pathogénésie des symptômes semblables à nos polychrestes mais avec des modalités inusitées, inhabituelles ou inverses (loi de Broussalian).
» Le mérite reviendra au docteur Julian, d' avoir suscité ces recherches qui se révéleront fructueuses sans doute dans l' avenir ».
Psychisme:
– Besoin de solitude et inquiétude de l' avenir.
– Indifférence pour le milieu environnant.
– Perte de mémoire des faits récents.
– Tristesse et pleurs améliorés par la solitude.
– Fautes d' orthographe
Système Nerveux:
– Sensation de constriction et de chaleur de la tête qui est fraîche au toucher.
– Lourdeur de la tête au réveil avec l' impression d' avoir les cheveux tirés, pire entre 16 et 17 heures.
– Front douloureux au réveil comme s' il allait éclater.
– Douleur pressive du front et des yeux dès le matin et améliorée en se levant.
– Sensation de séparation du corps.
– Sommeil perturbé par des rêves:
– d' accident,
– d' être poursuivi par des chevaux,
– de résurrection,
– du décès d' un ami,
– de bandits, de voleurs,
– de rat, crapaud, grenouille dans le lit,
– de poursuite, de chute,
– de tuer avec un couteau.
– d' être prisonnier,
– de sermon.
– Insomnie jusqu' à 2 heures.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Craquelures aux coins des lèvres.
– Lèvres sèches, gercées.
– Mâchoire inférieure douloureuse.
– Douleurs dentaires aggravées par les sucreries.
– Pointe de la langue douloureuse.
– Ulcérations petites, superficielles, de la bouche et du palais.
– Goût amer, acide, sucre des lèvres.
– Bouche sèche.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Sensation de faim, mais rapidement rassasié.
– Aversion pour le sel.
– Besoin de boissons fraîches.
– Soif excessive et sensation de sécheresse.
– Nausées avant les repas, lourdeurs et aigreurs après.
– Distension abdominale avec gargouillements diffus.
– Diarrhée, pire entre 6 heures et 9 heures du matin, laissant une douleur excoriante, brûlante à l' anus.
– Impression d' exonération insuffisante.
– Selles pâteuses, adhérentes, striées de sang.
Appareil vasculaire
– Douleur en coup de poignard dans la région précordiale.
– Élancement au coeur, aggravé par la marche. Douleur rétro–sternale crampoïde.
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Sèche, douloureuse a gauche, avec douleur râpeuse brûlante.
– Déglutition douloureuse, améliorée par une boisson chaude.
2. Poumon – Plèvres:
– Sensation d' un poids sur la poitrine. Respiration difficile après les repas.
Nez:
– Catarrhe aigu des muqueuses nasales, avec écoulement tantôt à droite, tantôt à gauche.
– Aggravé par les poussières. Les odeurs. Ia chaleur.
Yeux:
– Paupières rouges, brûlantes, avec démangeaisons.
– Yeux endoloris, surtout par la lumière et après lecture, améliorés en fermant les paupières.
– Vue faible avec taches et points brillants.
Oreilles:
• Douleur battante, profonde, à l' intérieur.
• Démangeaison du conduit auditif
Appareil Urinaire
– Douleur rénale gauche au moment de la miction.
– Urine mousseuse, brûlante au passage dans l' urètre.
– Sensation de plénitude de la vessie. Pollakiurie diurne.
– Incontinence en se dépêchant au lever, en éternuant.
Appareil génital
– Sensation de vagin gonflé, surtout après station debout prolongée.
– Leucorrhée blanche, non irritante, augmentant à l' approche des règles.
Cou et dos et extrémités
– Douleur lombo–sacrée aggravée par le lit. Ia position à genoux et la station debout: améliorée par temps chaud.
– Douleur sacro–iliaque, aggravée en se penchant en avant et par le mouvement.
– Douleur avec raideur cervicale, aggravée par le lit, améliorée en s' étirant.
– Douleur crampoïde scapulaire, coupante, aggravée en buvant.
– Crampes des mollets et orteils, au lit.
– Douleurs frissonnantes des bras, jambes, améliorées en s' étirant, aggravées par le froid et la station debout.
– Lourdeur et congestion veineuse des jambes.
Peau
– Mains sèches, gercées.
– Ecchymoses spontanées aux doigts et jambes. Peau sale avec éruption de papules prurigineuses.
Modalités
1 Aggravation:. Entre 16 et 17 heures.
– Par la toux.
– Au réveil.
– Par la station debout; par la position génupectorale.
– Par le lit.
– Par les sucreries.
– Par un effort intellectuel.
– Par le bruit, le rire, les efforts.
– Par les poussières, les odeurs. Ia chaleur.
2. Amélioration:
– En montant les escaliers. En fermant les yeux. En mangeant mais si faim, pas d' amélioration. Par temps chaud. En s' étirant.
3. Latéralité:
– Gauche.
Dose
Dynamisation: par voie orale de la 4 CH à la 30 CH.
Relations
Uranium nitricum:. Soif excessive, boulimie, amaigrissement. Polyurie abondante.
Acidum phosphoricum:
– Indifférence à tout, faiblesse, céphalée, diarrhée, urines abondantes, pertes séminales, faiblesse de la colonne vertébrale.
Natrum muriaticum:
– Cherche la solitude, pire par la consolation, céphalées périodiques chroniques.
– Amaigrissement, anémie.
Argentum nitricum:
– Appréhension, tristesse.
– Faiblesse des jambes.
– Sensation d' un éclat de bois fiché dans le pharynx.
– Incontinence d urine diurne et nocturne, désir de mets sucrés (Sulf. ).
Clinique
1. Généralités:
– Sujets nerveux, inquiets, angoisses.
– Dysmorphogénose et hypoergie (ancien état luéto–tuberculinique).
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Parasomnie de H. Roger (troubles du sommeil avec rêves, cauchemars, somnambulisme). Narcolepsie.
– Syndrome de Korsakoff (polynévrite éthylique avec troubles mentaux).
– Diabète sucré.
– Diabète insipide.
– Diabète rénal phosphoglucidique de Lièvre et Bloch Michel (ostéoporose, faiblesse musculaire, glycosurie sans hyperglycémie, abaissement de la phosphorémie et élévation de la phosphatase sanguine).
– Maladie de Beard (neurasthénie).
– Maladie de Lasègue (délire de persécution â évolution systématique).
3. Appareil digestif:. Aphtes– Glossodynie. Glossite – Odontalgie.
• Dystonie cortico gastrique (de Cl. Bergeret). Aérophagie Aérogastrie.
– Dysenterie.
4. Appareil cardio–hémo–vasculaire:. Névrose cardiaque. Purpura rhumatoïde.
• Maladie de Werlhoff (purpura ecchymotique, apyrétique, à début brusque avec ecchymoses importantes et â évolution bénigne).
5. Appareil respiratoire:. Laryngo–pharyngite aiguë et chronique.
6. Organes des sens:. Conjonctivite. Myopie. Eczéma de l' oreille externe.
7. Appareil uro–génital:
– Dysurie. Pollakiurie. Énurésie. Vulvo–vaginites.
8. Appareil locomoteur:. Arthropathies chroniques. Spondylarthrite ankylosante. Lombarthrose. Coxarthrose.
9. Peau – Phanères:. Eczémas secs, fissuraires. Eczéma variqueux. Hémorragies variqueuses.
Amorphophallus rivieri [Amor–r]
Introduction
SOUCHE
Amorphophallus rivieri, ou ombelle chinoise, de l' ordre des Spaciflorèes, famille des Aracées, â rhizomes comestibles, est réputée comme plante médicinale.
Herbacée de 30 â 60 cm, peut aussi se trouver comme des arbustes de 90 â 120 cm de haut. Tige cylindrique, conique, de couleur jaune grisâtre. Légèrement rosée avec des taches irrégulières, nombreuses, de forme ovale ou elliptique qui s' étendent jusqu' aux ramifications de la tige. Celle ci présente généralement 3 à 4 branches qui partent de la même hauteur.
Feuilles de couleur vert mat clair, composées, imparifoliées, plus ou moins inégales avec 9 à 17 folioles périnervées avec des veines marginales circonscrites: bois dentelé et extrémité pointue, bien implantée, à la base large et récurrente qui continue jusqu' au pétiole.
Pousses caulinaires apogamiques (boutures) trés délicates. Rhizome amylacé comestible, desséché ou grillé. Racine fibreuse. Inflorescence en spadice classiforme de couleur café violacé, protégé par une ample bourse jaunâtre et tachetée comme la tige et les branches, de laquelle se dégage une odeur désagréable et nauséabonde au moment de la maturité.
Elle fleurit seulement tous les 7 ans, bien que le cycle puisse varier en serre.
La plante entière est considérée comme médicinale.
L' étude botanique a été faite par les docteurs A. Ramirez Laguna et V. Estrada Alvarez qui lui donna le nom de Amorphophallus titanum,
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie est l' oeuvre du docteur Proceso Sanchez Ortega, de l' École libre d' homéopathie de Mexico et de la Société médicale homéopathique « E. D. Flores ».
Ce sont les Laboratoires Allen qui ont préparé la T. M, à partir de la tige, de la fleur et du rhizome pour l' étude pathogénésique.
Une étude expérimentale de toxicologie a été entreprise sur un groupe de 24 rats blancs, dont la moitié servit de témoins.
On administra 3 gouttes de Teinture Mère sur un sucre pendant plusieurs jours.
Le protocole expérimental signale: perte de poids, faim vorace jusqu' à se dévorer entre eux, gonflement et bouffissure du corps, perte des facultés de copulation.
Vers la fin de l' expérimentation. Les survivants du carnage présentèrent un aspect répugnant, bouffissure générale, un regard abruti d' animaux qui auraient subi une " énervation ".
Généralités
. 41a/aise général, grande lassitude. Sensation d' épuisement, apathie. Se sent malade, besoin de rester couché, fébrile et coliques intestinales. Grande fatigue. Sensation de brûlures aux orifices, dans la gorge' avec engourdissement des extrémités. Malaise indéfinissable avec la sensation d' être malade.
• Diagnostic positif
– Malaise général avec grand épuisement. Troubles gastro–intestinaux avec diarrhée épuisante. Troubles génitaux féminins avec règles difficiles, douloureuses et leucorrhée purulente.
Psychisme:
– A l' air ahuri, hébété, épuisé. Indifférence totale avec apathie. Anxiété avec peur. État semi conscient, sans réaction.
Système Nerveux:
– Céphalée frontale persistante, s irradiant d' abord vers la tempe droite puis vers la tempe gauche.
– Céphalée diurne, le matin et l' après–midi.
– Céphalées périodiques, tous les 8 jours et durant toute la journée jusqu' au coucher.
– Léger vertige, surtout pendant la marche avec sensation de déambuler de travers.
– Faiblesse de la vue.
Appareil digestif
1 Bouche – Langue – Pharynx:
– Soif ardente.
– Nausée, surtout au réveil, améliorée en s' alimentant.
– Nausée à la vue des aliments.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Brûlure d' estomac avec grand malaise. Lourdeur d' estomac en mangeant, qui disparaît après 3 à 4 heures. Malaise pendant la sieste, bien que le « manger » ait " bien passé ». Ne supporte pas les boissons alcoolisées. Aigreur après avoir ingéré des aliments. Selles normales ou diarrhéiques de couleur café, précédées de douleurs abdominales.
– Évacuation diarrhéique toutes les 2 heures avec ténesme, fatigue, faiblesse. Gargouillements intestinaux. Selles fétides, couleur café noir, excoriantes.
Appareil génital
Féminin:
– Sensation de brûlure dans les organes génitaux féminins.
– Sensation de brûlure vaginale et du col de la matrice.
– Règles douloureuses avec douleurs sacrolombaires, sensation d' épuisement et écoulement d' un sang foncé.
– Règles prolongées avec un sang décomposé verdâtre et irritant semblable aux lochies.
– Leucorrhée fétide d' aspect verdâtre et purulent. Leucorrhée irritante avec écoulement d' un pus épais.
Modalités
1. Amélioration:. Par le repos. Par l' alimentation. 2. Aggravation:. Par la marche. Par les boissons alcoolisées. 3. Latéralité:. Droite, non exclusive.
Dose
Dynamisation: de la 3 DH à la 30 CH.
Relations
Arsenicum album: Prostration, vomissements violents après avoir bu, diarrhée avec selles brûlantes noirâtres, excoriation périanale, règles douloureuses avec sang noir, leucorrhée brûlante, putride, corrosive.
Veratrum album: Prostration avec sensation de froid, vomissements avec diarrhée, algoménorrhée.
Camphora: État de collapsus, sensation de brisure générale, ne peut supporter d' être couvert, bien que le corps soit glacé.
Clinique
1. Généralités et appareil digestif:. Fièvre typhoïde.
– Typhus.
– Choléra morbus. Choléra infantile. Choléra no stras (maladie en général sporadique, qui survient dans nos régions vers la fin de l' été).
2. Appareil génital:. Salpingite aiguë.
– Salpingite chronique. Vulvite. Bartholinite. Métrite.
– Métrite déciduiforme (de la femme ménopausée, caractérisée par des ménorragies abondantes et des métrorragies).
– Cancer de l' utérus (traitement adjuvant).
Anacardium orientale [Anac]
Introduction
SOUCHE
Fruits secs de Semecarpus anacardium L,
Térébinthacées.
Teinture Mère d' Anacarde oriental.
Description de la drogue. Le fruit est ovale ou cordiforme, aplati, mesure 2 cm de long, presque autant de large et 0,5 cm d' épaisseur. Sa surface est lisse, brillante, de couleur ocrée. Le réceptacle est ovoïde, plus petit que le fruit, fortement ridé et appliqué contre la base élargie du fruit. La section transversale du fruit montre un péricarpe assez développé compris entre deux enveloppes coriaces et perforées d' assez larges lacunes renfermant un suc abondant brun rougeâtre, concret, d' une odeur fade, d' une saveur caustique. Le péricarpe recouvre une amande blanche sous une pellicule rougeâtre.
Obtention de la drogue. Fruits secs d' un arbre originaire de l' Inde.
Préparation de la teinture. Technique générale de préparation des Teintures Mères au titre alcoolique de 90°.
Caractères. Liquide rougeâtre, sans odeur caractéristique et de saveur astringente. Résidu sec: non inférieur à 1,50 %.
Titre alcoolique. : 5° à 95°.
Réactions d' identité. Ajoutez I ml d' alcool à 50° à I ml de Teinture Mère. L' addition de quelques gouttes de solution aqueuse de chlorure ferrique (Re) devra faire apparaître une coloration noir violacé.
1 ml de Teinture Mère donne avec quelques gouttes d' ammoniaque concentrée (Re) une coloration vert noirâtre.
Essai: chromatographie sur papier ou sur couche mince, a) Chromatographie sur papier
– Effectuez une chromatographie sur papier comme il est indiqué aux a méthodes générales d' analyse ».
– Déposez 100 micro–l de Teinture Mère.
– Développez dans le solvant butanol–acide acétique–eau (4–1–5)v/v.
– Après séchage du chromatogramme, observez en lumière ultraviolette. Il devra apparaître une tache brunâtre de Rf voisin de 0,95, b) Chromatographie sur couche mince
– Effectuez une chromatographie sur couche mince comme il est indiqué aux « méthodes générales d' analyse ' ' .
– Opérez sur plaque recouverte de gel de silice G (Re).
– Déposez 20 micro litre de Teinture Mère.
– Développez dans le solvant butanol–acide acétique–eau (4–1– I ) v/v.
Après séchage du chromatogramme, observez en lumière ultraviolette. Il devra apparaître notamment deux taches de Rf voisins de 0,78 (jaune) et 0,87 (violacé). Après pulvérisation d' une solution de chlorure ferrique (Re)' il devra apparaître une tache bleu noir de Rf voisin de 0,78.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Une nouvelle expérimentation homéopathique du Anacardium orientale a été entreprise sous la direction de Martin Stübler entre 1966–1968.
Participent à cette expérimentation 19 per sonnes dont la plupart sont des médecins dont 15 hommes et 4 femmes. La durée de l' expérimentation a été en moyenne de 4 à 5 mois avec des intervalles d' arrêt pour raison de santé, voire de grossesse.
Les expérimentateurs reçoivent 4 flacons étiquetés I, Il, III, IV, dont le I est le placebo, puis le II, Anac. 4 DH, le III le 6 DH, le IV le 1 2 DH.
On procède au préalable à une auto observation pendant 8 jours.
L' expérimentation se fait à raison de 5 gouttes, trois fois par jour ou bien I tablette avant chaque repas.
L' expérimentation se déroule en simple insu.
Notons que cette méthode expérimentale est trés semblable à celle de O. A. Julian, sauf que ce dernier utilise les dynamisations en 30 CH (flacon II)` 7 CH (flacon III)– 3 DH (flacon IV) et l' expérimentateur prend régulièrement 15 gouttes à la fois.
L' expérimentation primaire publièe par Stapf indique que ce sont seulement 9 expérimentateurs qui ont pris part.
La confrontation de l' ancienne et de la nouvelle pathogénèsie ne coïncide pas totalement.
Les deux pathogénésies signalent des symptômes communs, mais la nouvelle pathogénésie permet d' amplifier le tableau pathogénétique de Anacardium.
Nous présentons ci dessous un exposé synthétique qui tient compte des acquisitions de la récente expérimentation.
Généralités
– Grande fatigue, après une courte promenade préfère rester assis ou couché.
– Frilosité et frissonnement.
– Frilosité persistante dans une pièce chaude. Tous les après–midis, vers 16 h, chaleur au visage avec nausée et lourdeur de tout le corps. Doit s' allonger, amélioré en mangeant.
– Chaud à l' abdomen, mais se plaint de froid intérieur.
– Sueurs froides avec chaleur interne. La sueur diminue après manger.
– En marchant, en se baissant, étourdi et prêt à tomber.
– Trouble sensoriel: les objets lui paraissent lointains.
– Tendance à chuter à gauche. Amaigrissement.
• Diagnostic positif
– Impatient, coléreux, irritable, explosif.
– Hallucinations visuelles, auditives.
– Impression d' un dédoublement de la personne.
– Céphalée suite à un effort intellectuel.
– Amélioration des troubles digestifs en mangeant.
– Toux nerveuse par contrariété.
– Hyperactivité sexuelle masculine.
– Règles abondantes, douloureuses, prurit vulvaire.
– Raideur et douleurs brûlantes, musculaires et articulaires.
– Crampes et impatiences dans les jambes.
– Prurit et dermatoses multiformes.
– Amélioré en mangeant, aggravé par la contrariété.
Psychisme:
– Humeur dépressive; triste. Agitation inquiète.
– Peureux, craint d' être entouré par des ennemis.
– Se fait des soucis pour l' avenir. Grande indifférence envers tout. Se sent éloigne du monde entier. Violent et emporté à la moindre contrariété. Tendance à injurier et à contredire.
– S' emporte facilement et prêt à se bagarrer pour la moindre insulte
– Impatient, coléreux, irritable, explose facilement.
– Pire par contrariétés et suite à des contrariétés.
– Impulsion irrésistible de jurer et dire des grossièretés.
– Forte faiblesse de mémoire surtout pour des noms propres.
– La mémoire s' améliore l' après–midi. Abruti.
– Renferme tout en soi, incapable de s' extérioriser.
– Hallucinations: comme si lui–même ou un ami était allongé dans un cercueil et dans la chambre contiguë; comme s' il entendait qu' on appelle son nom; en promenade, en station debout, crainte comme si une personne étrangère venait derrière lui, un démon est assis sur une épaule et un ange sur l' autre; entend des voix qui lui donnent des ordres; idée fixe de diable, de poursuite, d' empoisonnement.
– A l' impression d' un dédoublement de sa personne, de deux volontés opposées, lui donnant des ordres contradictoires.
– Doit rire quand il y a lieu de pleurer.
– Pulsion auto–suicidaire par arme à feu.
– Ne peut se consacrer à aucun travail intellectuel.
Système Nerveux:
– Parésies partielles locales.
– Sensation d' un serrement comme par un bandeau à différents niveaux du corps.
– Aggravation par une activité intellectuelle.
– Somnolence.
– Sommeil agité.
– Rêves trés agités, angoissants, effrayants.
– Rêves de feu, de morts, de faits anciens, de menaces, des faits du jour.
– Rêve dont il repense dans la journée, comme s' il s' était réellement produit.
– Tête comme engourdie.
– Violents maux de tête lors d' un travail nécessitant une grande concentration.
– Maux de tête, de bonne heure le matin
– Sensation de tête comme enserrée, mais améliorée par une pression.
– Sensation douloureuse comme si on enfonçait une cheville de bois dans la tempe gauche.
– Maux de tête aggravés par un effort intellectuel, améliorés en mangeant, puis à nouveau aggravation.
– Céphalée avec douleurs piquantes au–dessus de l' oeil droit.
– Migraine violente avec douleur brûlante et comme une sensation d' élancement de dedans au dehors.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Bouche empâtée, collante, désagréable.
– Vésicules douloureuses dans la bouche
– Saignement gingival au moindre frottement.
– Salivation abondante.
– En causant, obligé souvent à avaler sa salive.
– Se mord fréquemment la lèvre inférieure, le côté interne de la joue gauche et la langue.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:. Faim canine améliorée en mangeant. Picotements au creux épigastrique, à l' inspiration.
– Nausée matinale, prêt à vomir. Vomissements gravidiques.
– Durant le déjeuner, tous les malaises se dissipent et reviennent deux heures après.
– Renvois d' air qui ne soulagent pas.
– Douleur à la région épigastrique, comme si l' on enfonçait une cheville de bois.
– Gargouillements intestinaux de la région péri–ombilicale.
– L' abdomen ne supporte aucun poids, doit garder la ceinture ouverte.
– Sensation comme si l' intestin formait un conglomérat.
– Difficile à expulser même des selles molles.
Appareil respiratoire
1. Gorge:
–. Chatouillements au fond de la gorge.
– Sécrétions collantes au larynx.
2. Poumon – Plèvres:
– Toux principalement nocturne. Toux provoquée en mangeant. Toux faisant suite à des contrariétés. Pesanteur sourde, comme s' il avait une grosse pierre sur le sternum.
– Haleine courte, pire en position assise, pire après le repas.
– Au réveil, sensation de faiblesse dans la poitrine.
Yeux:
– Pesanteur sur les globes oculaires.
– Pesanteur sourde, comme s' il avait une cheville de bois au rebord supérieur du globe oculaire droit.
– Mouches volantes.
– Rétrécissement pupillaire.
– Illusion optique avec des couleurs foncées.
– La lumière parait avoir un halo.
– Vision brouillée.
– Myopie.
. Tics de la paupière inférieure gauche.
Oreilles:
– En mouchant, douleur dans l' oreille, comme s' il y avait un furoncle.
. Bourdonnements d' oreilles.
– Éruption fortement prurigineuse, puis suintante devant et en arrière de l' oreille gauche.
Nez:
Anosmie.
– Sécheresse de la muqueuse nasale.
– Hallucinations de l' odorat: comme une odeur de fiente de poule, de pigeon ou d' éponge brûlée.
. Rhinorrhée avec larmoiement.
Appareil Urinaire:
– Trés bonne diurèse avec pression de la vessie. Besoins fréquents d' uriner, trés peu a la fois. Pollakiurie.
. Couché au lit, pressant besoin d' uriner.
– Brûlures dans les voies urinaires, indépendamment de la miction.
Appareil Génital:
MASCULIN:
– Activité sexuelle augmentée, surtout matinale. Érections diurnes.
. Pollutions nocturnes.
FÉMININ:
– Libido diminuée. Prurit vulvaire.
. Règles douloureuses, abondantes.
– Leucorrhée blanche, épaisse, vitreuse, effilochée.
Cou et dos et extrémités
1. Nuque et dos:
. Raideur de la nuque.
– Pesanteur sourde, persistante, comme suite â un poids lourd sur la nuque à droite et au niveau de l' épaule gauche.
– Picotements sourds à l' omoplate gauche, qui reviennent lentement et s' irradient en tous sens.
2. Membres:
– Battements douloureux comme s' il y avait le poids d' un corps lourd sur le milieu du bras. Pesanteur douloureuse de l' avant–bras.
– Douleur crampoïde dans l' articulation métacarpo–phalangienne droite.
– Douleurs battantes dans les muscles fessiers de la cuisse gauche.
– Impatiences douloureuses des genoux, avec raideur, comme s' ils étaient fortement bandés, serrés, pires étant assis.
– Genoux comme paralysés, peut â peine marcher.
– Tiraillements douloureux dans les tibias.
– Crampes des mollets, en marchant, ou en se levant d' un siège, améliorées en s' allongeant.
– Contractures dans les deux mollets.
– Impatiences nocturnes des pieds et jambes.
Peau
– Sensation de brûlure générale.
– Prurit intense le long des tibias, paume et doigts des mains.
– Éruption scarlatiniforme, érysipéloïde, eczémateuse, sec ou suintant.
– Dermatose vésiculeuse, herpès labial. Papules; croûtes.
– Desquamation intense pendant la guérison.
– Épaississement de la peau avec papilles gonflées.
– Verrues, même dans les paumes des mains. Sueurs abondantes sur la poitrine et le dos. Sécheresse de la paume des mains.
– Cicatrisation lente, mauvaise.
Modalités
1. Amélioration:
– En mangeant; en se promenant à l' air frais; par le repos; par compresses humides froides, par contre–pression.
2. Aggravation:
– Par contrariété; par la chaleur, par le mouvement; en se pliant; par le café , par le bruit; par effort physique ou intellectuel; par le chagrin et suite de chagrin.
3. Latéralité:
– Gauche, mais non exclusive.
Dose
Dynamisations: 3 DH; 4 CH; 5 CH; 7 CH;
Relations
Anhalonium lewinii: voir Monographie. Hyperesthésie cortico–thalamo–viscérale, hallucinations audio–visuelles, perte de contact avec l' environnement.
Agaricus: Faiblesse et torpeur intellectuelles, délire avec agitation et loquacité, crampes musculaires, cardiaques, bronchiques.
Nux vomica: Sujet irritable, ne supporte ni le bruit, ni une personne, ni la contradiction, ni les contrariétés.
Hyosciamus: Maniaque, querelleur, exhibitionniste sexuel, délire et hallucinations.
Clinique
1. Généralités:. Maladies infectieuses à forme délirante. Méningo–encéphalites aiguës. Scarlatine.
2. Système neuro–psychique:
– Délire hallucinatoire (ou hallucinose).
– Psychose d' angoisse.
– Psychose délirante aiguë.
– Mélancolie à tendance suicidaire.
– Manie aiguë.
– Psychose hallucinatoire chronique.
– Bouffée délirante polymorphe.
Délire alcoolique subaigu et chronique. Mélancolie d' involution. Céphalée des écoliers et des intellectuels. Oligophrénie.
3. Appareil digestif:. Dysrythmie cortico–gastrique (Cl. Bergeret). Dyspepsie. Aérogastrie. Aérocolie. Ulcus gastrique. Ulcus duodénal.
4. Appareil respiratoire:. Laryngo–trachéite. Toux gastrique. Toux hépatique. Toux hystérique.
5. Organes des sens:
YEUX:
. Décollement de la rétine (traitement adjuvant).
. Irido–cyclite (traitement adjuvant).
OREILLES:. Eczéma du conduit auditif. Otosclérose.
NEZ:. Anosmie. Rhinorrhée.
6. Appareil uro–génital
URINAIRE:
. Cystalgie.
. Cystite.
. Urétrite.
. Prostatite chronique.
. Adénome prostatique.
GÉNITAL MASCULIN:
– Priapisme. Satyriasis.
GÉNITAL FÉMININ:
– Ménorragies. Cervicite (exo endo). Vaginite. Vulvite.
7. Appareil locomoteur:. Torticolis. Arthrose cervicale. Pseudo–polyarthrite rhizomélique.
8. Peau – Phanères:. Érysipèle. Herpès simplex. Zona. Eczéma. Prurigo. Verrues.
Anhalonium lewinii [Anh]
Introduction
SOUCHE
– Anhalonium lewinii (Peyotl) est un cactus (Lophophora williamsii) qui pousse dans les vallées du Rio Grande (Mexique).
Utilisé dans un but rituélique par les Indiens, il produit, absorbé par voie buccale, des effets psycholeptiques particuliers, d' où la nouvelle religion, le peyotisme.
Description: petite cactacée globuleuse à tige charnue de 15 à 20 cm de haut sur 5 à 10 cm de diamètre.
Peyotl contient des alcaloïdes comme l' anhaline, la mescaline, la lophophérine. . .
La Teinture Mère est préparée avec la plante entière.
Composition: alcaloïde très actif dont le principe est le 1/2.
Mescaline (alpha–3, 4, 5–triméthoxyphényl–bêta–éthylamine).
Autre alcaloïde: la pellotine.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie a été établie en 1955–1956 par Herbert Unger de Zwickau (R. D. A. ), sur lui–même avec la participation de cinq expérimentatrices pendant 10 mois, aux dilutions suivantes: 30 DH; 12 DH; 6 DH; 3 DH.
Généralités
– Sujet allergosique (psorique) avec hypersensibilité neuro–végétative.
– Sensation de froid général.
– Augmentation générale du tonus neuromusculaire.
– Sensibilité aiguë aux variations météorologiques.
– Dédoublement du moi.
– Hyperesthésie sensorielle.
Psychisme:
– Morne, triste, sombre.
– Sautes d' humeur irraisonnées.
– Rupture de contact avec le monde extérieur et fuite dans le monde du rêve.
– Introversion égocentrique.
– Bruits et attouchements sont perçus par une vision colorée.
– Dissolution de la volonté avec apathie, manque de réaction.
– État de passivité.
– Perte de la notion du temps. Angoisse existentielle ».
– Hallucinations audio–visuelles.
– Impression de transparence des objets et de son propre corps: voit ses propres organes Internes.
– Dépersonnalisation: « on ne sait même plus qui l' on est ' ,.
– Hypermnésie.
Système Nerveux:
– Dérèglement des fonctions du trijumeau.
– Irritation sympathicotonique oculo–pupillaire. Troubles sécrétoires du nez, de la glande lacrymale, de la glande salivaire et du tiers antérieur de la langue.
– Céphalée au niveau du territoire du trijumeau, pulsative, congestive.
– Douleurs au fond des cavités oculaires de dedans au dehors, à caractère aigu.
– Sensation cotonneuse et d' hypoesthésie de la peau.
– Sécheresse des muqueuses et de la peau. Inversion du rythme nycthéméral.
– L' état de veille s' estompe progressivement le Jour et augmente progressivement la nuit avec difficulté de s' endormir.
– État crépusculaire diurne.
– Abondante idéation nocturne et rêves à caractère visionnaire.
– Douleurs brusques, aiguës, battantes, prédominant au côté gauche du visage.
– Sympathalgie faciale, surtout à gauche avec troubles vaso–moteurs, troubles de la sudation et hyperesthésie au contact.
– Névralgie du trijumeau et des 3 branches dont le nerf ophtalmique, le nerf maxillaire et le nerf mandibulaire.
3. Glandes endocrines:
– Congestion de la thyroïde avec sensation de lourdeur et pulsation.
– Sueurs des pieds et mains par crise et cheveux douloureux.
Appareil digestif
– État nauséeux persistant même allongé. Sensation de misère physique.
– Dégoût de toute nourriture malgré forte salivation et sensation de faim.
– Sensibilité cotonneuse des lèvres et bout de la langue.
– Goût insipide.
Appareil vasculaire
– Ralentissement de l' activité du coeur. Douleur crampoïde du coeur.
– Sensation de constriction thoracique avec picotements au coeur et angoisse cardiaque.
– Sensation de pulsation au visage et derrière l' oeil.
– Extrasystoles.
Appareil respiratoire
– Dyspnée.
– Respiration superficielle.
– Sensation de manque d' air.
– Besoin d' une respiration profonde.
Yeux:
– Mydriase.
– Les objets sont perçus trop petits mais plus souvent violemment éclairés.
– Troubles de l' accommodation.
– Vue double.
– Légère exophtalmie.
– Augmentation de la vue stéréoscopique et de la plasticité des reliefs.
– Augmentation et affinement de la vision coloriée.
– Hallucinations optiques: vision tantôt de tous les objets puis seulement de certains objets.
Oreilles:
– Augmentation de l' acuité auditive.
– Hypersensibilité au bruit.
Appareil urinaire
1. Urinaire:. Fréquents besoins d' uriner. 2. Génital:. Sensibilité érotique émoussée. Absence de libido.
Modalités
1. Amélioration:
– Par le repos et dans l' obscurité.
2. Aggravation:
– Par la lumière (surtout à midi) et le mouvement.
3. Latéralité:
– Dominante gauche surtout au visage.
– La douleur vient du dedans au dehors.
Dose
Dynamisation: de 4 DH à 30 CH.
Les états neurologiques: basses et moyennes dilutions.
Les états psychopathologiques hautes dilutions.
• Diagnostic positif
– Hyperesthésie cortico–thalamo–viscérale.
– Hallucinations audio–visuelles.
– Perte de contact avec l' environnement.
– Névralgie du trijumeau. Congestion de la glande thyroïde.
– Troubles de la vision, de l' accommodation et de la perception.
– Perte de la libido.
– Angoisse existentielle.
– Dépersonnalisation.
• Étude répertoriale
Voici une courte étude répertoriale de G. Broussalian:
« Réalisée avec une grande minutie, la pathogénésie d' Anhalonium lewinii est étrange.
» Imaginations merveilleuses, exaltation, béatitude, l' esprit est transporté vers des cimes pour brusquement redescendre à l' effroi, la stupeur, le frisson, les pleurs!
" Le rationnel côtoie l' irrationnel ou lui succède à une vitesse vertigineuse. Des théories merveilleuses s' élaborent, le monde s' organise et se déforme brusquement. Tout parait soudain agrandi, les membres paraissent énormes, le temps s' évanouit puis brusquement le sujet se sent punctiforme, la dépersonnalisation, la dégradation apparaissent après les visions.
» Les hallucinations auditives de cloches, musique extraterrestres viennent s' ajouter à l' angoisse et le tout peut mener à la syncope.
" La loquacité alterne avec le mutisme absolu, la lévitation avec la paralysie, la raillerie avec les pleurs.
» La dégradation physique apparaît avec la faiblesse, la prostration, l' incapacité à tout effort intellectuel, la tendance au suicide.
» Les réveils sont pénibles, L' expression perd sa mimique, une sorte de catalepsie fait place au merveilleux. L' anesthésie remplace l' hypersensibilité, le sens musculaire est perdu, les tremblements, les douleurs des membres affaiblissent le malade.
» Aussi, on peut affirmer qu' Anhalonium présente une pathogénésie tout à fait comparable à celle de Cannabis indica. Toutes deux sont des hallucinogènes puissants extatiques et l' on peut amplement remplacer l' une par 1' autre dans nos prescriptions' comme le fait remarquer judicieusement le docteur Julian.
,. Cannabis indica ne pouvant plus être délivre, on pourra prescrire Anhalonium lewinii à sa place, les états délirants, hallucinatoires, psychopathiques relèvent de son utilisation.
Relations
Cannabis indica:
– Ce remède ne peut plus être prescrit.
– Les deux pathogénésies sont fort voisines, et
Anhalonium le remplace amplement.
Agaricus:. Spasmes musculaires, cardiaques, bronchiques. Délire avec agitation et loquacité. Faiblesse et torpeur intellectuelle.
Paris quadrifolia:. Névralgie du trijumeau. Douleur occipitale. Hyperosmie. Troubles du toucher: les objets lisses paraissent rugueux.
Clinique
1. Généralités:
– États de dysergie immunopathologique.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Dysthyroïdie à direction hyper. (Julian. )
– Maladie de Basedow.
– Hystérie.
– Insomnie.
– Schizophrénie.
– Hébéphrénie.
– Mélancolie.
– Psychose hallucinatoire chronique (paranoïa; paraphrénie).
– Névralgies: du trijumeau, du nerf ophtalmique, du nerf maxillaire, du nerf frontal, du nerf naso–ciliaire.
– Causalgie des membres.
– Psychose d' angoisse.
– Tendance au suicide.
3. Appareil digestif:
– Gastrites spasmodiques.
– Colites spasmodiques.
– Dyspepsie.
4. Appareil cardio–hémo–vasculaire:
– Hypertonie vasculaire. Angine de poitrine.
5. Appareil respiratoire:
– Dyspnée asthmatiforme. Toux spasmodique.
6. Organes des sens:
– Astigmatisme. Myopie. Amaurose.
7. Appareil uro–génital:
– Impuissance. Frigidité.
– Perversion de la libido. Onanisme. Nymphomanie.
Aqua marina [Aq–mar]
Introduction
SOUCHE
Plasma de Quinton (eau de mer prélevée au large de Dieppe en ampoules stériles).
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
L' expérimentation a été faite en 1962–1963 par Sankaran, de Bombay (Inde), en a double aveugle sur 6 expérimentateurs et 2 témoins, avec la 30 CH pendant 15 jours et enregistrement des symptômes pendant un mois.
Il existe une pathogénésie ancienne établie par Wesselhoeit en 1871, décrite dans Allen et Clarke.
Généralités
– Lenteur, torpeur, apathie générale.
– Sensation de bien–être ou dépression. Agitation anxieuse.
– Fièvre le matin à 10 heures avec sécheresse de la bouche et sensation de froid.
– Ce sont des sujets hypersensibles, dysthyroïdiens, tuberculiniques avec congestion veineuse et élimination des sécrétions des muqueuses.
– Type phosphorique ou carbo–phosphorique avec instabilité du système cortico somatique.
• Diagnostic positif
– Sujet anxieux avec état fébrile, sueurs fétides et céphalalgies. Douleurs thoraciques et dorsales avec toux et expectoration aqueuse ou muqueuse, avec goût de rouille. Faiblesse générale et génitale malgré excitation des désirs. Éruptions vésiculeuses.
Psychisme:
– Impression d' être épié.
– Se sent tourmenté, distrait, agité.
– Fatigue matinale avec sensation fébrile à 10 heures du matin.
– Concentration cérébrale difficile.
– Tourmenté par des pensées lascives avec crainte de folie et trouve son salut dans la religion.
– Aversion pour le bain.
– Anxiété aggravée, en parlant, marchant, en compagnie, par les boissons glacées, la transpiration.
– Anxiété améliorée entre 14 et 16 heures. 2. Nerveux:
– Céphalée avec vertiges, aggravée vers 18 heures par la pression, en mangeant, la chaleur, le mouvement; améliorée après avoir dormi.
– Céphalée localisée au front ou la région occipitale et ressentie en y pensant.
Endocrine
(thyroïde):. Amaigrissement, sueurs. Trembleries.
Appareil digestif
1. Bouche:
– Muqueuse blanc jaunâtre.
– Lèvres sèches surtout la nuit; fissure au milieu de la lèvre inférieure.
– Haleine fétide avec crachement de sang et brûlures dans la bouche.
– Douleur à la déglutition, améliorée en avalant, aggravée par boissons froides.
– Éruption rouge, douloureuse au menton.
2 Pharynx:
– Douleur dans la gorge après avoir mangé.
– Douleur à l' amygdale droite, améliorée par la pression, le sommeil.
– Gorge congestionnée surtout à gauche avec suintement de mucus.
– Mucus fétide en avalant.
3. Estomac:
– Appétit et soif augmentés surtout à 11 h 30 après avoir mange.
– Douleur épigastrique aggravée par pression et applications chaudes.
4. Abdomen:
– Flatulences, sensibilité, douleurs des rebords costaux.
– Épigastralgie à la pointe de l' appendice xiphoïde augmentant depuis le matin.
– Aggravation par bain chaud, le repos. Amélioration par exercice.
– Douleurs abdominales à 23 heures, aggravées par pression et agitation.
5. Rectum:
– Lourdeur, douleur, avant et pendant la défécation, même avec selle molle.
– Brûlure anale, saignement par la première partie des selles, de gros volume.
– Selles: dures d' abord, molles ensuite, de gros volume.
– Évacuation de petits vers.
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Douleur de l' amygdale droite, aggravée après avoir mangé, améliorée par la pression et pendant la nuit.
– Suintement d' un mucus fétide, pire au lever, le matin.
2. Poumons – Plèvres:
– Douleur thoracique siégeant au niveau du 3e espace intercostal, tout contre le sternum.
– Douleur dans les trois derniers espaces intercostaux, le matin en se levant, pire par la pression.
– Douleur à la pointe de l' omoplate gauche, le soir.
– Toux avec expectoration aqueuse, froide le matin.
Goût de rouille sale, dans l' arrière–gorge avec difficulté d' expectorer.
Nez:
– Coryza avec écoulement aqueux bouchant la narine gauche.
– Sensation d' être enrhumé seulement à la racine du nez.
– Mucosités épaisses, fétides, tombant dans l' arrière–gorge.
– Aggravation après manger. Ia transpiration, le sommeil.
Yeux:
Brûlures et pesanteur des paupières.
Appareil génital
– Libido conservée, voire augmentée, mais impuissance sexuelle.
– Pertes séminales suivies de faiblesse, somnolence et besoin de s' étendre par suite de douleurs musculaires.
Cou et dos et extrémités
1. Colonne vertébrale:
– Douleurs cervico–dorsales et thoraciques, à type de raideur, lourdeur ou piqûres.
– Aggravation par boissons chaudes, chaleur, pression, contact.
– Douleur de la nuque, avec raideur et difficulté à tourner la tête.
2. Membres:
– Douleur du membre supérieur droit, depuis le coude jusqu' à l' extrémité des doigts.
– Douleur des membres inférieurs, endolorissement des extrémités.
– Transpiration des mains et des pieds, des aisselles, d' odeur fétide.
– Douleur à la pression des muscles. Tremblement des extrémités
• Mouvement involontaire des jambes lorsqu' elles reposent sur le sol.
Peau
– Prurit aux orteils à la face interne des cuisses, aux plis. Éruption vésiculeuse, face, joues, menton. Sueurs fétides pieds et mains.
Modalités
1. Aggravation:
– Par le mouvement, par la pression:
– Par les boissons glacées, par la chaleur:
– Par la conversation, par le bain chaud.
2. Amélioration:
– En mangeant: par l' exercice entre 14 et
16 heures:
– Par la pression, le sommeil.
– Par le repos.
3. Latéralité:
– Gauche, non exclusive.
Dose
Dynamisation: de la 3 DH à la 30 CH.
Relations
Natrum–mur. : Déprimé, céphalalgique, aggravé par la chaleur et l' exercice.
Pulsatilla: Variabilité des symptômes, sécrétions muqueuses, épaisses: timide, émotif, pleure pour un rien.
Tuberculinum: Perte de forces, amaigrisse ment, douleurs erratiques, céphalée, gonflement des amygdales, sensibilité au froid.
Clinique
1. Généralités:. États para–tuberculeux: syndrome de patraquerie de Jacquelin– Burnand. Maladie de Besnier– Boeck– Schaumann.
2. Système neuro–endocrino–psychique:. Psychose de Korsakoff. Syndrome de Barré et Liéou. Dysthyroïdie à direction hyper (Julian). Maladie de Basedow. Maladie d' Addison. Hypoglycémies.
3. Appareil digestif:. Petite insuffisance hépat iqu e. Colite spasmodique. Parasitose intestinale.
4. Appareil respiratoire:. Tuberculose au début. Syndrome de Loëmer.
5. Organes des sens:. Rhinites spasmodiques. Rhinites purulentes. Sinusite frontale.
6. Appareil uro–génital:. Impuissance.
7. Appareil locomoteur:. Rhumatisme para–tuberculeux de Poncet Leriche. Maladie de Kummel– Verneuil. Spondylarthrite – Spondylarthrose. Périarthrite scapulo–humérale.
8. Peau – Phanères:. Acrocyanose. Eczéma. Dysidrose palmaire.
Aranea diadema [Aran]
Introduction
(Araignée à croix papale)
SOUCHE
Teinture à partir de l' animal entier.
Les aranéides ou araignées sont carnivores; elles constituent un ordre de la classe des arachnides pulmonaires, et présentent les caractères suivants: mandibules terminées par un crochet mobile, arqué et pointu, offrant prés de la pointe un petit trou pour la sortie du venin avec lequel l' animal engourdit ses victimes; palpes pédiformes, sans pince au bout, terminées au plus, chez les femelles, par un petit crochet; deux mâchoires céphalothorax présentant ordinairement un V, qui indique l' espace occupé par la tête, 6 ou 8 yeux; abdomen mobile et en général mou, suspendu au céphalothorax par un pédicule court, et qui est muni, au–dessous de l' anus, de quatre à six filières, c' est–à–dire de quatre à six mamelons charnus au bout, cylindriques ou coniques, articulés, trés rapprochés les uns des autres et percés à leurs extrémités d' une infinité de petits trous pour donner passage aux fils soyeux que sécrètent ces animaux; pattes composées de sept articles, dont les deux premiers forment les hanches, le troisième la cuisse, le quatrième et le cinquième la jambe et les deux derniers le tarse.
Le venin, chez les aranéides, est sécrété par une vésicule qui est logée dans la chélicère ou dans le céphalothorax, et qui communique par un conduit excréteur avec l' extrémité du crochet. La morsure des grandes espèces connues dans l' Amérique du Sud sous le nom d' araignées–crabes, est capable de donner la mort à de petits animaux vertébrés. Elle peut même déterminer chez l' homme un accès de fièvre, mais non des accidents mortels.
Les organes sécréteurs de la soie consistent en vésicules de diverses grosseurs terminées par un canal qui va aux canules du dernier article. La matière contenue dans ces vaisseaux ressemble à une gomme visqueuse, insoluble dans l' eau et dans l' alcool, fragile comme du verre, et n' offrant de souplesse que quand elle est divisée en fils fort minces. La substance soyeuse s' écoule par les ouvertures microscopiques des mamelons, et forme une multitude de filaments d' une ténuité prodigieuse, qui sont en nombre égal à celui des trous (ces derniers dépassent mille dans certaines espèces), et qui, en se réunissant tous ensemble à leur sortie, constituent les fils destinés à la construction de la toile. L' aranéide les dévide, par le seul poids de son corps, à l' aide de ses pattes.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie première remonte à V. Grauvogl qui l' a expérimenté sur deux sujets.
Il a rangé Aranea diadema dans sa constitution hydrogénoïde avec Natrum sulfuricum et Thuya. En fait, Aranea diadema présente surtout une action neurotrope.
Une nouvelle auto–expérimentation a été faite par Mme le Dr Hedwig Kaeske– Eccius (1958) et une vérification expérimentale sur quatre sujets par Wenkenmann (1959).
Mme Kaeske– Eccius a expérimenté Aranea diadema pendant 4 mois (du 16–2 au 10–6–1955) avec les dilutions 12 DH, 6 DH, 30DH, 4DH, 2DH à partir d' une T. M, de l' animal entier.
La pathogénésie de Aranea diadema s' est grandement élargie par ces recherches nouvelles.
Afin de montrer l' enrichissement acquis, les nouveaux symptômes seront indiqués par (K).
Généralités
– Lipothymie avec vertiges, nausées, tremblement et sueurs froides (K).
– Désir de lait avec sensation d' un grand soulagement (K).
– Type hydrogénoïde, sujet à des névralgies par le froid humide.
• Caractéristiques biologiques
1. Sang:. Polyglobulie. Hyperleucocytose. 2. Urines:. Protéinurie. Cristaux d' oxalate, urates, phosphates. Urochrome; guanidine.
• Diagnostic positif
– Hypertonie vasculo–cérébrale avec insomnie, agitation fébrile, obnubilation mentale.
– Névralgie à périodicité régulière, surtout du trijumeau, du nerf occipital d' Arnold, des membres.
– Troubles gastro–intestinaux et génito–urinaires à dominante crampoïde.
– Les sujets se croient améliorés en fumant et les symptômes reviennent toujours a la même heure.
– Symptôme clef: Périodicité et sensation d' augmentation de volume et de lourdeur des membres supérieurs.
Psychisme:
– Alternance de gaieté et dépression (K).
– Grande inquiétude intérieure, irritabilité, peur de mourir (K).
– Veillée tardive; inquiétude avec besoin de remuer (K).
– Claustrophobie (K).
– Les personnes et les objets paraissent comme irréels (K).
– Le parler est perçu comme lointain (K). Rêves angoissants; réveil pénible (K).
– Sommeil agité, fréquemment réveillé, avec sensation que mains et avant–bras sont gros et gonflés, comme augmentés de volume.
Système Nerveux:
– Tête engourdie et céphalée améliorée en fumant.
– Céphalée diurne améliorée par l' air frais. Vertiges, même couché (K).
– Sensation de fourmis à la nuque (K).
– Douleurs sur le territoire du nerf trijumeau et du nerf occipital (K).
– Visage pâle jaunâtre (K).
Appareil digestif
– Sensation de froid et douleurs dentaires (des incisives), par air frais, douleurs se renouvelant les jours suivants à la même heure.
– Douleur brusque et soudaine des maxillaires supérieur et inférieur, surtout en se couchant et pendant la nuit.
– Goût amer, amélioré en fumant. Soif
– Lourdeur et sensation de plénitude dans les intestins avec borborygmes, se renouvelant les jours suivants, à la même heure.
– Douleurs lancinantes partant de la vésicule biliaire vers l' appendice (K).
– Nausées (K).
– Douleurs d' estomac comme s' il allait éclater (K).
– Renvois bruyants, sans goût ou d' un goût pourri rebutant (K).
– Violentes crises diarrhéiques avec vertiges et lipothymies (K).
– Selles liquides accompagnées de douleurs abdominales, améliorées en se frottant le ventre.
– Selles glaireuses ou jaunes d' odeur rebutante
(K).
– Diarrhée alternant avec la constipation (K).
Appareil vasculaire
– Congestion visage brûlant (K), afflux de sang vers la tête (K). Frissons: sueurs froides (K). Palpitations du coeur (K). Tête et pieds froids (K). Dos glacé (K).
Nez
rouge, cuivré.
Oreilles
– Douleur piquante de l' oreille droite, et de la trompe d' Eustache, s' irradiant vers l' oreille gauche (K).
– Bourdonnements d' oreilles (K). Vision double (K).
– La couleur blanche est perçue comme jaune (K).
Appareil Urinaire:
– Urines fortement colorées en jaune. Polyurie. Forte odeur ammoniacale des urines (K).
Appareil génital féminin:
– Règles en avance (de ! jours) abondantes et prolongées.
– Le sang cataménial porte une odeur ammoniacale.
– Les règles sont accompagnées par les douleurs lombo–sacrées et aggravées avec la fin des règles.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs sourdes, rongeantes des os des membres supérieur et inférieur à latéralité droite.
– Douleur hanche et genou droits (K).
– Douleurs piquantes racine du nez et nuque (K).
– Crampes des paupières et des mollets (K).
– Tressaillements et tremblements des muscles des membres supérieurs (K).
– Engourdissement et fourmillement de l' annulaire et index des deux mains.
– Douleurs piquantes dans toutes les articulations.
– Douleur plus localisée à l' épaule droite (K).
– Parésie douloureuse de toute la jambe gauche, jambe insensible et impression comme absente (K).
Appareil respiratoire
– Rhume de cerveau.
– Gorge douloureuse, rouge et gonflée (K).
– Douleurs piquantes et brulantes dans la gorge (K)
– Toux d' irritation, enrouement (K).
– Hémoptysie.
– Coloration jaune du visage (K). Petites fissures, rhagades, crevasses (K). Mauvaise cicatrisation des petites plaies (K). Petites vésicules qui éclatent facilement et sèchent aussitôt (K). Formation d' abcès (K).
Modalités
1. Amélioration: par mouvement à l' air frais, en fumant.
2. Aggravation: par le froid, par surmenage intellectuel (surtout des céphalées). Retour périodique et à la même heure des douleurs névralgiques avec des frissons froids.
3. Latéralité: droite.
Dose
– Usage par voie orale. Dynamisation: de la 3 DH à la 30 CH.
• Diagnostic clinique
1. Généralités:
. État d' allergoso–mésenchymatose (= psoro sycotique).
. Hydrolipopexie.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
Névrose d angoisse.
. Névralgies à forme périodique.
. Névralgies du nerf d' Arnold.
. Syndromes parkinsoniens.
. Acroparesthésies nocturne.
. Radiculo–névrite de Guillain– Barré.
. Polynévrites toxiques ou virales.
. Maladie de Trousseau (névralgie faciale).
3. Appareil digestif:
. Dysrythmie cortico–gastrique (dyspepsie).
(C 1. Bergeret).
. Aérophagie.
. Gastrite éthylique.
. Diarrhées de putréfaction.
. Angiocholite.
4. Appareil uro–génital:
. Protéinurie.
. Glomérulo–néphrite aiguë.
. Syndrome néphrotique.
5. Appareil locomoteur:
. Arthrites.
. Arthroses.
. Maladie de Cattan et Malnou (maladie périodique): crises paroxystiques abdominales ou articulaires ou associées, fébriles, compliquées parfois d`une néphropathie.
. Répétition des crises à intervalles parfois éloignés.
• Diagnostic différentiel
Lachesis:
– A plus de loquacité, d' hypersensibilité au moindre contact: ne supporte pas la moindre constriction, et mieux après les règles.
Apis:
– Douleurs trés aiguës, aggravées par la chaleur et oedème partiel ou généralisé survenant brutalement.
Formicicum acidum:
– A une action à direction d' allergie cutanéo muqueuse pour les diathèses exsudatives.
– Action dans les névrites et arthrites ou arthroses au stade aigu subaigu, voire chronique.
– Agit surtout par voie parentérale.
Paris quadrifolia:
– Présente une grande parenté d' action avec Aranea diadema. Névralgie d' Arnold, syndrome de Barré et Liéou sont souvent indiques et Rouy note la relation Hypericum, Hekla, Paris quadrifolia.
– Les indications sont: sujet loquace, crises douloureuses â début et fin brusques aggravation par effort mental et amélioration par une pression large et la chaleur.
Aranea ixobola [Aran–ix]
Introduction
SOUCHE
Aranea ixobola est une araignée à croix vivant en Europe mais importée d' Amérique.
Pooch a étudié le venin provenant des chélicères, qui a été standardisé sur le coeur de grenouille et testé à l' adrénaline. Ce venin contient des protéines qui coagulent entre 65° et 700 C.
Le venin desséché représente 30 p. 100 du poison original.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
J. Metzger a entrepris une expérimentation hahnemannienne en 1952 à l' hôpital Robert Bosch à Stuttgart, dont le directeur était à ce moment le renommé et savant docteur Otto Leeser.
Ont participé à cette expérimentation 32 sujets dont 7 femmes, tous médecins. 21 sujets ont expérimenté en recevant une injection hypodermique d' une solution au millionième, 11 sujets ont reçu par voie orale des triturations en 12DH et 6DH.
Les 21 sujets ont reçu quotidiennement I à 2 injections de I ml de la solution de 1/1 000 000 en sérum physiologique à concurrence de 5 et au plus de 13 avec une moyenne de 9 injections.
De ces 21 sujets, 15 reçurent 3 à 5 semaines plus tard une nouvelle série d' injections avec une moyenne de 6,6 injections.
4 autres sujets ont reçu dans cette deuxième série d' injections seulement une solution de sérum physiologique. Ces expérimentateurs n' ont pas donné alors de symptômes.
Les 11 sujets ont fait leur expérimentation par voie orale avec la 12 DH pendant 19,5 jours en moyenne. A la suite, ils ont reçu un placebo pendant 2 à 3 semaines. Ce groupe a refait une seconde expérimentation et 7 sujets avec la 6 DH et 2 sujets avec encore une fois la 12 DH. La durée moyenne de cette seconde expérience a été de 9,2 jours suivie d' une post–observation.
Généralités
– Action neurotrope et vasculaire, centrale et périphérique.
– Action à direction digestive, principalement foie et vésicule biliaire.
– Grosse inquiétude intérieure.
– Tremblement, sensation d' un tremblement interne, besoin de remuer.
– Contractures spasmophiliques de la musculature lisse (congestion artérielle; spasmes du tractus digestif) et de la musculature striée (crampes, trémulation, clonus).
– Besoin impérieux de fumer.
• Diagnostic positif
– Sujets dysthyroïdiens, labilité neuro vaso–motrice spastique.
– Dérèglement psychotique, digestif et hépatique.
– Troubles cardio–vasculaires spasmodiques.
– Douleurs rhumatoïdes névritiques.
– Amélioration en marchant et en fumant.
– Euphorie, dépression. Perturbation de la libido.
– Hypersensibilité de l' odorat et l' ouïe.
– Pulsations douloureuses du coeur et de gros vaisseaux.
– Douleur foie et vésicule biliaire.
– Sensation de froid général et local.
Psychisme:
– État d' euphorie, comme • s' il avait absorbé du vin >,, taquinerie et besoin de parler suivi d' humeur mélancolique, de fatigue de vivre, d' irritabilité.
– Doit faire un grand effort pour ne pas être impoli et grossier.
– Incapacité de concentration intellectuelle, distrait et envie de ne rien faire.
– Doit faire un gros effort pour se mettre au travail.
– Besoin de remuer et se sent mieux en prenant l' air frais.
– Inquiétude intérieure et précipitation, il lui semble que rien n' est terminé assez rapidement.
Système nerveux:
– Céphalées sourdes ou piquantes, surtout à droite, pires en se penchant ou par l' alcool, mieux à l' air frais ou en fumant une cigarette.
– Céphalée après effort intellectuel. Sensation de vertige avec chaleur. Après une miction abondante, disparition de la céphalée.
Sommeil long à venir suite afflux d e pensées et d' agitation interne.
Sommeil troublé par des rêves inquiétants ou effrayants (querelle avec un ami, exitus d' un proche parent, de son époux. . ").
Reste éveillé plusieurs heures dans la nuit.
Endocrine
(thyroïde):
– Faciès rouge avec sueurs, gonflement visible du cou, palpitation du coeur ressenties au cou. Tremblement des mains augmenté.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Sensation de sécheresse dans la bouche et le pharynx, parfois localisée d' un côté seulement.
Gingivite sanguinolente, fissure des lèvres, aphtes.
Bouche empâtée, langue avec enduit blanc, état nauséeux, amélioré par une promenade.
2. Estomac – intestins – Abdomen:
– Vomissements après absorption d' alcool.
Le déjeuner est vomi 4 h plus tard.
– Aussitôt après repas, nausées avec sensation de plénitude et de pesanteur de la région hépatique et des lancements piquants à la vésicule biliaire.
– Besoin de frotter la région sous–costale droite.
– La pression d' un poing fermé améliore.
Aggravation après mets gras (graisse de porc) ou l' alcool.
Désir intense de plats sucrés qui sont bien digérés (tandis que mal tolérés avant l' expérimentation).
Violentes douleurs de la vésicule biliaire surtout restant couché sur le côté droit, en se recroquevillant, par la pression des vêtements en position assise ou penchée, en se secouant ou en bougeant le bras droit.
– Amélioré en se levant et marchant, en se penchant en arrière ou se couchant en hyperextension, après expulsion de gaz et évacuation de selles.
– Malaises d' estomac et pesanteur du foie améliorée en mangeant.
– Fortes flatulences, abdomen tendu comme un tambour, amélioré en se déboutonnant ou dégrafant, en remuant ou en hyperextension.
– Parfois constipation, mais plus souvent diarrhée de couleur jaune clair et d' odeur repoussante.
– Évacuation explosive et ensuite sensation de n ' avoir pas entièrement vidé l' intestin
Appareil vasculaire
– Fortes palpitations du coeur avec sensation de serrement.
– Les battements sont ressentis jusque dans les carotides et l' aorte abdominale, pire étant allongé et au repos, mieux en remuant et après avoir bu du café.
– Pression et picotements de la région précordiale.
– Accélération du pouls de 70 à 90.
– Sensation de chaleur dans la tête avec vertige.
Fièvre
– Frilosité constante, comme avant l' éclosion d' un refroidissement, sans signes catarrhaux malgré séjour dans une chambre chaude.
– Pieds froids, ne se réchauffant pas en remuant.
– Sueurs de tout le corps surtout après avoir mangé du potage.
– Bouffées de chaleur avec maux de tête et sueur frontale.
– Sueurs nocturnes qui réveillent.
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Gratouillement de la gorge avec difficultés de déglutition comme si on avait une angine; amélioré en buvant chaud.
– Besoin constant de racler avec une expectoration gris–blanchâtre, rare.
2. Poumons – Plèvres:
– Toux d' irritation persistante avec sensation de plaie des voies respiratoires; chaque respiration est ressentie douloureusement.
– Sensation de sécheresse de la trachée avec soif intense après boissons froides.
Nez:
– Hyperosmie et perversion de l' odorat.
– Irritation de la muqueuse nasale avec écoulement aqueux.
Oreilles:
– Hypersensibilité au bruit.
Appareil urinaire:
– Mictions impérieuses avec volume d' urine augmenté ou diminué.
Appareil Génital:
MASCULIN:
– Diminution de la libido avec organes génitaux froids.
– Augmentation de la libido avec érection insuffisante.
FÉMININ:
– Règles en avance d une semaine précédées d' une leucorrhée sanguinolente.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs rhumatoïdes de toutes les articulations surtout des bras, jambes, épaules.
– Raideur de la nuque, survenant brusque ment et s' étendant vers le muscle trapézoïde et les épaules.
– Lombalgie aiguë nécessitant un arrêt de travail de plusieurs jours.
– Douleur sciatique gauche après position debout prolongée, améliorée en remuant les jambes.
– Lourdeur dans les bras, surtout le droit avec sensation de gonflement et maladresse de la main droite.
– Sensation d' engourdissement de l' avant–bras et de la main gauche.
Peau
– Fissure des lèvres.
– Crevasses des doigts des mains.
– Éruption acnéiforme sur le cuir chevelu en bordure des cheveux.
– Desquamation scarlatiniforme des mains, du nez qui est séborrhéique.
– Prurit général, pire par grattage et la pression.
– Érythème comme par piqûres de puces.
Modalités
1. Aggravation:. Par les mets gras; par l' alcool le matin. Par le repos; par le froid.
2. Amélioration:
– En urinant; en se penchant en arrière ou en extension;
– En bougeant à L' air frais, par le café:
– En fumant; par la promenade: par des éructations et expulsion de gaz:
– Par la pression.
3. Latéralité: Droite.
Dose
Dynamisation: de la 8 DH à la 30 CH. Mezger recommande, en injection intradermique ou sous–cutanée. Ia 8 DH et 12 DH, a raison I à 2 par semaine dans les arthrites et arthroses. Dans les névralgies et migraines' l' auteur indique des injections intraveineuses de la 8DH à la 30 DH.
Relations
Viscum album: voir Monographie.
Tarentula hisp. : Troubles nerveux avec agitation, anxiété, besoin de courir, palpitation et suffocation, excitation sexuelle.
Theridion: Hypersensibilité nerveuse avec intolérance au moindre bruit. Douleur thoracique gauche, nausées et vertiges en fermant les yeux.
Clinique
1. Généralités:
– États immuno–déficitaires chez des sujets phosphoriques, nerveux. Manager–syndrom.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
PSYCHIQUE:. Névrose d' angoisse. Maladie de Béard (neurasthénie). Psychose maniaco–dépressive.
NERVEUX:. Myalgies, névralgies, névrites. Polynévrite éthylique. Névralgie faciale. Syndrome de Guillain– Barré (polyradiculo névrite avec dissociation albumine –cytologique du L. C. R. ).
ENDOCRINIEN:
– Dysthyroïdie de O. A. Julian.
– Hyperthyroïdie.
– Maladie de Hashimoto (thyroïdite subaiguë avec goitre).
– Adénome toxique de la thyroïde.
– Maladie de Basedow.
– Tétanie.
– Syndrome de Gley– Vassali (hypoparathyroïdie + tétanie).
– Phéochromocytome.
3. Appareil digestif:
– Syndrome d' Abrami– Frumusan (cirrhose hypertrophique anictérique).
– Maladie de Botkin (hépatite virale).
– Syndrome de Chiray– Pavel (cholécystatonie).
– Angiocholécystites aiguës.
– Cholécystites chroniques non lithiasiques.
– Lithiase biliaire.
– Maladie fibrokystique du pancréas.
– Pancréatites chroniques.
– Syndrome de Landsteiner– Fanconi– Andersen (fibrose kystique du pancréas).
– Cirrhose biliaire hypersplénomégalique ou syndrome de Gilbert et Fournier.
– Cirrhose hypertrophique éthylique de Gilbert et Garmer.
– Cirrhose de Hanot et Gilbert (type Laënnec moins grave avec hépatomégalie chez les alcooliques).
Appareil vasculaire:
– Angine de poitrine.
– Maladie de Bouveret. Maladie de Corrigan. Maladie de Da Costa (névrose tachycardique à l' effort chez les anxieux).
– Maladie de Hodgson (insuffisance aortique d' origine artérielle).
Appareil respiratoire:
– Syndrome d Ameuille et Lemoine (trachéo–bronchite chronique). Asthme chronique. Asthme de Millar (faux croup).
Nez
:. Rhinite hypertrophique.
Oreilles
:. Otospongiose au début.
Appareil urinaire
:. Polyurie.
Appareil génital
MASCULIN:
– Dérèglement de la libido.
GÉNITAL FÉMININ:
– Syndrome de Gilbert Dreyfus. Hyperménorrhée.
Cou et dos et extrémités
– Syndrome d' Abrami et Parlier (forme neurorhizomélique de la polyarthrite chronique évolutive; cervico–brachialgie avec périarthrite bilatérale de l' épaule).
– Syndrome de Barré et Lieou.
– Rhumatisme articulaire chronique, progressif de Charcot.
– Syndrome de Chauffard– Still (rhumatisme chronique fibreux, déformant, progressif avec adénopathies et splénomégalie).
– Maladie de Dupley (périarthrite scapulo–humérale avec calcification de la bourse séreuse sous acromiale).
Peau
– Maladie de Besuier (pityriasis rubra pilaire). Syndrome de Besnier et Doyon (variétés multiples de lupus érythémateux, simple, pernio, exanthématique).
– Eczéma impétiginisé.
Psoriasis (surtout du cuir chevelu et des cheveux). Pityriasis simple. Pityriasis rosé de Gibert. Pityriasis rubra pilaire.
Argentum metallicum [Arg]
Introduction
SOUCHE
Se rencontre à l' état naturel dans les gisements de Cobalt (Canada). L' extraction se fait à partir du plomb argentifère par coupellation. Une électrolyse permet à l' argent pur de se déposer à la cathode. C' est cette feuille d' argent métallique très pure que l' on utilise après trituration jusqu' à la 3' DH, puis en dilutions dynamisées.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
L' expérimentation homéopathique de Argentum Metallicum a été faite par S. Hahnemann lui–même et publié dans sa Reine Arzneimittellehre (tome IV, 2' éd, Dresden, 1825).
Ce remède a été par la suite repris et étudié cliniquement par R. Steiner et son école de médecine anthroposophique.
O. A. Julian a repris l' étude clinique homéopathique et, sur sa demande, M. Flament (de Caen) a fait une étude typologique de ce remède.
C' est cet ensemble de connaissances qui fait l' objet de la pathogénésie ci–après.
Généralités
La typologie d' Argentum metallicum est, selon Flament, celui d' un « saturnien », sujet maigre, statique, introspectif et faisant plus vieux que son âge
C' est un sujet maigre, sénescent précoce, hyposthénique, avec des cheveux bruns, mine maussade, grisâtre, cou amaigri, traînant les jambes, dos voûté, poitrine plate, genoux cagneux et Hyposthénie sexuelle.
Mélancolique, introverti, il a par périodes un « esprit plus gai et besoin de parler à longueur de journée >' (Hahnemann – Langhammer).
• Caractéristiques biologiques. Protéinurie. Glycosurie.
• Diagnostic positif
– Hypochondriaque à visage grisâtre, amaigri, vieilli prématurément. Hyposthénique à troubles hépato–gastriques, ralentissement métabolique et endocrinien.
– État dégénératif à direction nerveuse, génitale, dermique. État évolutif de l' allergose à la cancérose.
Psychisme:
– Hypochondrie. Mélancolie.
– Diminution globale de la mémoire avec difficulté de concentration.
– Pleurs prolongés pour des riens.
– État de lassitude, de tristesse, de « pauvre type ».
– Anxieux, fébrile, plus ou moins précipité.
– Crise d' énervement avec loquacité, agitation et tension d' esprit.
– Sensation constante « d' ivresse ».
Endocrine
– Dysfonctionnement hypophysaire, hypothalamique, ovarien, orchitique.
Système nerveux:
– Hémicrânie gauche à début lent, progressif et suivie d' une douleur fulgurante, rapide à l' acmé, de courte durée (25 à 30 secondes) puis cessation brusque.
– Crises de vertige avec sensation de lipothymie.
– Vertiges en regardant l' eau couler. Céphalées forantes, térébrantes.
– Il se sent mal à l' aise avec un voile devant les yeux.
– Sommeil agité par des rêves terrifiants qui le laissent angoissé au réveil.
– Sensation de secousses électriques et tremblement nerveux de tout le corps.
– Crispation, contraction et tremblement des membres avec besoin de se lever et marcher.
– Douleur pressive aux deux temporaux, pire par l' attouchement.
Appareil digestif
– Glandes sous–maxillaires et parotidiennes enflées, engorgées, avec raideur du cou.
– Sensation d' écorchure du pharynx et le long de l' oesophage.
– Sensation de sécheresse de la bouche, bien que la langue reste humide.
– Rejet matinal de mucosités gélatiniformes, grisâtres, collantes, épaisses.
– Dégoût de la nourriture rien qu' en y pensant. Sensation de faim et d' estomac vide dans la matinée.
– Ballonnement abdominal.
– Borborygmes bruyants comme un croasse ment de grenouille, avec tranchées, tiraillantes, coupantes.
– Sensation comme si un vers vivant sortait par l' anus.
– Selles molles plusieurs fois dans la journée.
Appareil vasculaire
– Régulation thermique: sensation de froid et frissons de la journée ou de la nuit. Fièvre hectique entre 11 h et 13 h.
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Larynx comme écorché, douloureux.
– Enrouement persistant, voix bitonale, aggravé en parlant ou en toussant.
2. Poumons – Plèvre:
.. Douleurs et élancements au côté droit de la poitrine et du sternum.
– Accès de toux avec expectoration explosive de mucosités comme de l' amidon cuit.
– Par divers mouvements, en se penchant, en montant des escaliers, en riant, toux brusqué avec rejet explosif de mucosités visqueuses grisâtres.
– Douleurs picotantes dans diverses régions de la poitrine
Nez:
– Écoulement nasal, abondant, de mucosités.
– Gonflement médian de la lèvre supérieure, juste sous le nez.
– Chatouillement et fourmillement dans le nez suivi d' épistaxis.
– Narines bouchées avec ou sans éternuements.
Yeux:
– Violent prurit dans les angles des yeux.
Oreilles:
– Prurit de l' oreille externe avec besoin de se gratter jusqu' au sang. Élancement dans l' oreille gauche s' irradiant jusque dans le cerveau.
– Sensation d' oreille droite bouchée.
Appareil urinaire:
– Envie fréquente d' uriner avec émission abondante d urine.
– Protéinurie et glycosurie.
– Sécrétions urétrales jaune verdâtre.
Appareil génital:
MASCULIN:. Fréquentes pollutions nocturnes. Douleurs testiculaires surtout à gauche, comme contusionnés. Impuissance avec perte séminale nocturne. Diminution de la libido.
FÉMININ:
– Douleurs pressives dans les ovaires.
– Sensation pressive de la région vulvaire avec douleur lombaire.
– Ulcération spongieuse du col.
– Leucorrhée tenace, brunâtre ou verdâtre, parfois sanguinolente, d' odeur fétide.
– Frigidité.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs tiraillantes, térébrantes, déchirantes dans toutes les articulations et les muscles. Douleur creusante du sacrum à prédominance droite. Douleurs pressives des membres supérieurs. Douleur, faiblesse et tremblement dans les hanches, cuisses, jambes.
– Douleurs tenaillantes et de brisure des genoux.
– Les genoux ploient souvent en marchant. Crampes musculaires.
Peau
– Sensation prurigineuse, brûlante, irrégulièrement disséminée sur la surface cutanée, sans besoin de se gratter.
– Sensation d' un fourmillement, comme si un insecte courait sur la peau.
– Chatouillement au creux de la main gauche avec besoin de se gratter.
Modalités
1. Aggravation:
– Par l' attouchement; par la toux; en parlant; après le sommeil.
– Par la pression; en voyageant en voiture, par le train.
2 Amélioration: En marchant, à L' air libre.
3. Latéralité: Gauche.
Dose
Dynamisations: 6 DH; 10 DH; 30 DH: 5CH à 30 CH.
– Par voie orale: en dilution ou en trituration. Par voie parentérale: en 6 DH, 10 DH, 30 DH (s, c, i, m, i, v. ).
– Par voie vaginale: en ovules à I p. 100 ou
3 DH.
– Par voie cutanée: en onguent à 0,4 p. 100.
Relations
Argentum nitricum:
– Agitation anxieuse avec grande précipitation. Irritation des muqueuses, faiblesse neuromusculaire.
– Phobies.
Consulter également les pathogénésies de Crésol, Halopéridol, Nepenthes, Rauwolfia.
Luesinum: Crainte de la nuit, douleur linéaire, oubli des noms propres, besoin de se laver fréquemment les mains.
Medorrhinum : Amnésie des faits récents: mieux bord de mer et position génupectorale.
Psorinum: Hypoergie, frileux, déminéralisé' migraines périodiques, éruptions malodorantes.
Clinique
1. Généralités:. Diabète sucré. Maigreurs.
– Rachitisme.
– États cachectiques par suppuration chronique.
– Tendance dégénérative réticulo–endothéliale.
2 Système neuro–endocrino–psychique:
PSYCHIQUE:
– Névrose d' angoisse.
– Psychose dépressive.
– État maniaco–dépressif. Sénescence précoce.
– Démence présénile et sénile.
– Pavor nocturnus (terreurs nocturnes des enfants).
– Dystonie neuro–végétative â forme oesophagienne, gastrique, intestinale.
– Inhibition psychomotrice consécutive à des stress psychiques.
NERVEUX:. Encéphalite léthargique. Encéphalo–myélite infectieuse grippale. Syndromes parkinsoniens. Sclérose en plaques.
– Épilepsie fruste. Somnambulisme. Crampe des écrivains.
– Dégénérescence cérébro–médullaire. Hydrocéphalie. Énurésie. Diabète insipide.
3. Appareil digestif:
– Stomatites et gingivites. Pharyngite chronique. Aérophagie. Hépatites éthyliques. Dysenterie bacillaire. Entérocolite tuberculeuse. Typhus. Fièvre typhoïde.
4. Appareil cardio–hèmo–vasculaire:
– Septicémies. Suppurations chroniques.
5. Appareil respiratoire:
– Adéno–phlegmon s
– Abcès des amygdales.
– Laryngite chronique, même de nature tuberculeuse.
– Asthme des sujets maigres, secs.
– Enrouement chronique par abus vocaux.
6. Organes des sens:
NEZ:
– Furoncles du nez. Adéno;dites. Rhinites chroniques. Polypose nasale. Lupus du nez. Épithélioma (traitement adjuvant).
YEUX:
– Blépharite avec aspect cartonné de la paupière.
– Conjonctivite catarrhale.
– Conjonctivite purulente.
– Conjonctivite folliculaire.
– Kératites ulcérées.
– Iritis.
OREILLES:. Otites moyennes aiguës. Diminution de l' acuité auditive. Bourdonnements d' oreilles.
7. Appareil uro–génital:
URINAIRE:. Urétrites chroniques. Cystites chroniques. Hydronéphroses. Pyonéphroses. Pyélonéphrites.
GÉNITAL MASCULIN:. Balano–posthites. Orchites et orchi–épididymites. Tuberculose épididymo–testiculaire. Tumeurs du testicule. Stérilité. Perte de la libido. Spermatorrhée. Prostatites aiguës et chroniques.
GÉNITAL FÉMININ:. Salpingo–ovarites. Salpingite tuberculeuse. Ovarite scléro–kystique. Kystes ovariens. Hypoplasie des organes génitaux. Métrites aiguës. Vulvo–vaginites. Bartholinite. Endométriose. Cervicites (exo et endo). Kraurosis vulvaire. Squirrhe du sein (traitement adjuvant). Anaphrodisie.
8. Appareil locomoteur:. Rachitisme.
– Ostéoporose
– Ostéochondrites juvéniles:
– épiphysite de la tête du 2° métatarsien (2° maladie de Kohler);
– scaphoïdite tarsienne (1re maladie de Kohler);
– épiphysite tibiale antérieure (maladie de Schlatter);
– ostéochondrite déformante de la hanche (coxa plana ou maladie de Legg– Calvé– Perthes);
– ostéochondrite vertébrale (maladie de Calvé). Ostéomyélite.
– Gonarthrose et hydarthrose du genou. Arthropathies tabétiques.
9. Peau – Phanères:
– Pyodermites.
– Hydrosadénites.
– Pityriasis simplex.
– Pityriasis rosé de Gibert. Prurigo strophulus.
– Prurits diathésiques (diabétiques, hépatiques, rénaux).
– Prurit sénile.
10. Commentaires:
L' étude d' Argentum metallicum est passionnante.
La pathogénésie de Hahnemann et ses collaborateurs a été fort explicite.
Mais, par la suite, c' est Argentum nitricum qui a dominé la scène parmi les médecins homéopathes.
Ce sont les médecins de l' École anthroposophique de R. Steiner qui ont remis en lumière les possibilités thérapeutiques d' Argentum metallicum.
A leur suite, nous nous sommes efforcés d' apporter notre contribution clinique. Elle remonte à présent à 30 ans et 1' expérience nous permet d' affirmer que Argentum metallicum est un grand polychreste méconnu.
Pour un usage thérapeutique plus élargi et d' efficience certaine, il faudra envisager les possibilités d' une pharmacopraxie élargie.
Ainsi:
– on peut prescrire Argentum metallicum en basses dilutions, 10 DH, à raison de 15 gouttes, deux à trois fois par jour;
– en trituration, nous prescrivons souvent en 6 DH, à raison d' un quart de cuillerée à café, à ras, trois fois par jour;
– en injections: s, c, i, m, i, v. ; en 10 DH; 30 DH, en ampoule de I ml. – en onguent: à 0,4 p. 100; – sous formes d' ovules: à 0,4 p. 100.
Dans les affections aiguës, on peut prescrire les injections (s, c, ou i, v. ) à raison de I à 3 ampoules par jour.
Dans les affections chroniques, en haute dilution 30 DH par exemple, en i, m, à raison d' une ampoule trois fois par semaine.
Dans les affections de l' appareil digestif, respiratoire et de la peau, la trituration est recommandée.
De même, dans les affections génito–urinaires, où on peut pour la femme prescrire en plus les ovules (surtout dans les métrites du col).
Enfin, les médecins et pharmacologues anthroposophes ont réussi la préparation d' Argentum végétabilisé.
Dans les états asthéniques avec anxiété, insomnie, dépression, on peut prescrire:
–. Argentum per Bryophyllum à I p. 100 per os ou en injection s, c, dans les processus dégénératifs ou suppuratifs chroniques.
Dans l' insuffisance d élimination toxinique on peut prescrire:
– Argentum per Thuja en dilution à I p. 100 per os ou injection s, c.
Cet enrichissement de la prescription devra être pris en considération hors de toute considération philosophique, dans le seul but d' être utile au malade.
C' est de la sorte que l' on continue l' oeuvre d' Hahnemann pour lequel le but suprême du médecin est de guérir sans être nuisible.
Aristolochia clematitis [Arist–cl]
Introduction
SOUCHE
Aristolochia clematitis, famille des Aristolochiacées, pousse en Europe du Sud ainsi qu' en Amérique du Sud. Le principe actif est la clématine qui serait identique à I' Aristolochia ou Serpentarin ainsi qu' avec l' acide aristolochique non purifié. L' acide aristolochique provoque des ménorragies, prédispose à l' avortement et à une action toxique sur le parenchyme rénal et hépatique, ainsi que sur la muqueuse intestinale.
Il faut souligner ici la présence d' acide aristolochique isolé des parties souterraines de la plante. C' est une substance jaune, amère, à noyau phénanthrénique et renfermant un groupement nitré. Toxique et irritant, c' est un stimulant de la phagocytose.
Présence de petites quantités d' alcaloïdes à noyau aporphine qui semblent liés biogénétiquement à l' acide aristolochique.
En médecine populaire, plante emménagogue et ocytocique (aristos: meilleur; lochéla, accouchement), diurétique, antirhumatismale. A doses élevées, éméto–cathartique.
Enfin, en Amérique du Sud, certains Aristolochia sont utilisés comme alexitères.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie a été faite par J. Mezger qui a utilisé le rhizome du printemps.
L' expérimentation a été faite par 18 personnes, dont 13 femmes. Les dynamisations suivantes ont été étudiées: 5 DH; 2 DH; 12 DH et la Teinture Mère.
La durée de l' expérimentation a été de 12 semaines.
Généralités
– Forte organotropie à L' égard des organes génitaux féminins. Sujets de constitution phosphorique, grande sensibilité nerveuse, pleurant facilement. Organotropie marquée pour les voies urinaires, les reins, le système veineux, la peau. État de grande fatigue ou au contraire de bien–être remarquable. Tendance à l' embonpoint. État de patraquerie avec sensation de vertiges, de froid, peu amélioré par la chaleur: fringales et besoin de manger malgré un état nauséeux.
• Diagnostic positif
– État de patraquerie avec sensations de vertige, de froid, peu amélioré par la chaleur; fringales et besoin de manger malgré un état nauséeux.
– État dépressif, aggravé avant et après règles, amélioré pendant les règles.
– Craquelures aux commissures des lèvres, abdomen tendu, épreintes.
– Sécrétions laryngo–trachéale, oculaire, nasale.
– Troubles mictionnels et douleur rénale et vésicale.
– Règles retardées ou raccourcies, sang menstruel noir avec caillots.
– Leucorrhée brunâtre.
– Douleurs articulaires, améliorées par le mouvement.
– Organotropie génito–urinaire et Iymphoveineuse.
Psychisme
:. État de dépression mentale.
• Sensation de solitude, de peur de l' avenir refuse la société.
– Amélioration de l' état dépressif à L' air frais et par les menstrues.
– Sensation de grande frilosité.
Système nerveux:
– Vertige avec céphalée le matin, pire en se penchant en avant.
– Maux de tête diffus, améliorés à L' air frais et compresses humides froides.
Appareil digestif
– Bouche douloureuse aux commissures craquelées.
– Dents douloureuses, aggravation par aliments froids et amélioration par aliments chauds.
– Gorge décolorée, jaune, sèche.
– Amygdales enflammées, douloureuses à la déglutition.
– Anorexie, nausées, avec vertiges et sensation de froid.
– Abdomen tendu, douloureux, de façon chronique, pendant et avant les règles.
– Diarrhée muqueuse, saignement hémorroïdaire entre les selles qui sont muqueuses.
– Épreintes, inertie rectale.
– Prolapsus rectal aggravé après manger.
Appareil respiratoire
– Angines, laryngites avec enrouement.
– Toux matinale, thorax douloureux, à gauche. Sensation de poitrine dure comme une cuirasse.
Yeux:
– Larmoiement aggravé par la lumière, la lecture, avec brûlure et démangeaison.
Nez
– Coryza matinal amélioré en se levant par l' air frais.
– Écoulement aqueux avec éternuement: amélioré entre ! h et 9 h le matin.
Appareil urinaire:
– Douleurs rénales et vésicales avec mictions fréquentes.
– Incontinence, et besoins urgents.
– Urine albumineuse avec dépôt blanc.
Appareil génital féminin:
– Pertes brunes, écoulement aqueux. Eczéma de la vulve.
– Démangeaisons voluptueuses: – aggravation prémenstruelle,
– soulagement pendant les règles, – aggravation après les règles.
– Règles:
– absentes, retardées ou raccourcies, – sang noir avec caillots,
– État psychosomatique aggravé avant et après les règles, amélioré nettement pendant l' écoulement,
– tranchée utérine contemporaine d' une laryngite,
– douleur et sensation de durcissement du sein gauche.
Cou et dos et extrémités
– Extrémités froides avec engelures, peau décolorée ou rouge.
– Jambes lourdes avant les règles.
– Douleurs articulaires améliorées par le mouvement, aggravées par la couture et la position assise.
– Doigts des mains et pieds enflés avant les règles.
– Varices gonflées et tendues avant les règles.
Modalités
1. Aggravation:
– Avant et surtout après règles. En se penchant en avant. Par les aliments froids. Par la lumière; la lecture. Par suppression d' une sécrétion.
2. Amélioration:
– A l' air frais; au grand air.
– Par le mouvement, par l' écoulement menstruel.
– Par des compresses humides, froides. Par élimination d' une sécrétion.
3. Latéralité: Gauche, non exclusive.
Dose
Dynamisations: de la 3 DH à la 30 CH.
Durant l' expérimentation pathogénésique, c' est la 5 DH qui a montré le plus de symptômes.
En clinique, pour les aménorrhées ou hypoménorrhées, c' est la 3 DH qui parait la plus active (Julian).
La cystalgie et la dysménorrhée demandent la 6DH ou 12DH.
Les troubles ménopausiques répondent mieux aux hautes dynamisations.
Relations
Pulsatilla: Proche parent thérapeutique, s' adressant au même type de malades (1).
Calendula: Qui est aussi un excellent vulnéraire.
Rhus tox. : Présente également l' amélioration par le mouvement.
Clinique
1. Généralités:
– États tuberculiniques du type de la « patraquerie » de Jacquelin– Burnand.
(1) Voir étude comparée dans 0. A. JULIAN: Pathogénésies cinétiques homéopathiques, ed. Le François, Paris. 1979.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Troubles psychosomatiques à tendance dépressive, surtout des femmes ménopausées (Sépia).
– Insomnie prémenstruelle avec agitation et congestion du petit bassin. Céphalée congestive (Bellad. ).
3. Appareil digestif:
– Dysrythmie cortico–gastrique de Claude Bergeret (dyspepsie). Entérite. Colite spasmodique.
4. Appareil respiratoire et organes des sens:
– Laryngite.
– Sinusite. Bronchite.
5. Appareil uro–génital:
Urinaire:. Énurésie – surtout des femmes âgées. Pyélite; cystite.
GENERAL:
– Varicocèle.
– Dysménorrhée, aménorrhée.
– Oligoménorrhée.
– Métrite du col.
– Syndrome hyperfolliculinique.
– Vaginites.
– Mastodynie.
– Mastite scléro–kystique.
6. Appareil locomoteur:
– Arthropathie ménopausique. Gonarthrose avec congestion veineuse. Thrombophlébite post–partum. Varices et ulcères variqueux.
7. Peau – Phanères:
– Eczéma variqueux. Acrocyanose des jeunes filles.
– Plaies par brûlures (également en usage externe – en compresses d' un extrait fluide à
15 p. 100 dilué avec de 1' eau à raison de I pour 50
• Commentaires
Remède avant tout féminin, et spécialement de dysergie immuno–déficitaire à direction para–tuberculeuse, de « patraquerie
Asarum europaeum [Asar]
Introduction
SOUCHE
Asarum europaeum fait partie de la famille des Aristolochiacées. La Teinture Mère est préparée à partir du rhizome.
L' analyse biochimique montre une huile éthérée, l' oléum asari, qui contient l' asaron (huile camphrée d' Asarum), 4 propenyl 1, 2, 5 triméthooxybenzol, l' acétate de bornyle, le méthyleugénol, un aldéhyde asarilique, un terpène et sesquiterpène et un glycoside.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie a été faite par S. Hahnemann sur lui–même et avec la collaboration de 4 de ses élèves: Franz, Stapf, Rùckert et Homburg.
Julius Mezger, de Stuttgart, a refait en 1950 une expérimentation avec 18 personnes dont 2 femmes. Ont été expérimentées les dynamisations: 6 DH; 2 DH; I DH; à raison de 5 gouttes, 3 fois par jour.
La durée de l' expérimentation a été de 13 à 16 jours et du placebo a été administré à 6 personnes au début de l' expérimentation.
La symptomatologie pathogénésique s' est manifestée aussi clairement avec la 6 DH qu' avec la I DH et 2 DH.
Dans l' ensemble, la nouvelle pathogénésie se recoupe avec celle de Hahnemann mais dans la nouvelle expérimentation de Mezger se sont manifestés en plus, des symptômes au niveau du coeur et de la peau.
Nous allons donner une description complète de cette pathogénésie en signalant la symptomatologie de Hahnemann par (H), et celle de Metzger par (M)
Généralités
Vers le soir, se sent si faible et nauséeux, que s' il se relève d' une chaise, a l' impression qu' il va s' effondrer et mourir; doit absolument se mettre au lit. (H)
– Lassitude, comme brisé, se sent misérable. (H)
– État d' abattement et de fatigue intense avec anorexie et manque d' entrain. (M)
– Faiblesse générale. (M)
– Si on se promène, à L' air libre, la fatigue disparaît et si on rentre dans la chambre, on sent le besoin de se coucher de suite et dormir. (M)
– Besoin d' air frais, pire dans un endroit clos, fermé. (M)
• Diagnostic positif
– État dépressif; incapacité à un travail intellectuel, faite des idées. (H). État dépressif mais partiellement suivi d' euphorie. (M). Mémoire des noms remarquable. (M). Sensation de légèreté dans les membres, comme s' il n' avait pas de corps, de flotter dans l' air. (H), (M)
– Diminution allant jusqu' à incapacité totale d' un effort intellectuel. (M)
– Spasmes de la musculature lisse avec dyskinésie (hoquet, vomissements spasmodiques, coliques intestinales, ténesme anal, colique néphrétique). (H), (M)
– Crampes musculaires parcellaires et fibrillation musculaire. (H), (M). Le pain a un goût amer. (H). Grande sensibilité à des changements météorologiques avec aggravation par mauvais temps, tempête, chute de neige, vents (foehn, mistral. . . ). (M)
Psychisme:
– État de tristesse pleurnicharde et angoisse. (H)
– Mélancolie acariâtre. (H)
– État dépressif et, après l' expérimentation, se sent euphorique. (M)
– Indifférence générale. (M)
– Se sent misérable, mieux après une promenade. (M)
– Déprimé, désolation, triste et pleure. (M)
– Apparition par intervalles d' état dépressif. (M)
– La nuit, oppression, besoin de faire de la lumière. (M)
– Alternance d' euphorie avec tristesse et besoin de silence. (H)
– Perte progressive des idées; état cérébral comme à la veille de s' endormir. (H)
– Sensation d' abrutissement, n' a de goût à rien. (H)
– Incapable de tout travail, rien ne lui va; manque de forces psychiques. (H)
– S' il doit réaliser un travail intellectuel, manque immédiat d' idéation avec une douleur tiraillante frontale, ce qui l' oblige de cesser. (H). Dés qu' il pense, maux de tête et nausées. (H). Tête lourde, comme étourdie. (H)
– État euphorique après une phase dépressive. (M)
– Remarquable incapacité d' assimiler des connaissances nouvelles. (M)
– Ne peut se concentrer, les idées se tournent vers un passé désagréable. (M)
– Par contre, la mémoire des noms est remarquable. (M)
– Se sent mou, irritable, comme si les jambes ne voulaient le porter. (M)
– Tremblement des jambes et sensation que le sol se dérobe. (M)
– Sensation d' apesanteur dans tout le corps, surtout par le mouvement. (M)
– Engourdissement de la tête, pire étant assis, amélioré par la marche. (H)
– Lourdeur de la tête, comme s' il y avait quelque chose qui se balance dans la tête, surtout sensible en penchant la tête en avant ou en arrière. (H)
– Légèreté dans les membres; il ne sait même plus qu' il a un corps. (H)
– Impression de flotter dans l' air en marchant, comme un pur esprit. (H)
– Hypersensibilité des nerfs: rien que de penser que quelqu' un pourrait le toucher, se sent horrifié et perd le contrôle de ses pensées à l' instant. (H)
– Vertige en se relevant et à la marche. (H)
– Rêves nocturnes désagréables et de culpabilité. (H)
– Euphorie, avec sensation de légèreté comme après une anesthésie au chloréthylène. (M)
– Tressaillement par aboiement soudain d' un chien, par le klaxon d' une voiture. . . (M)
– Légèrement irritable, puis à nouveau déprime. (M)
– Tourniquet en remuant les yeux, la tête, en regardant en l' air, en voyageant en train. (M). Toute la chambre tourne (étant assis), pire en se relevant, amélioré en fermant les yeux ou en se couchant. (M)
– Mauvais sommeil, tardif avec cauchemars. (M)
– Somnolence générale et fatigue qui tend à disparaître en se promenant et réapparaît en rentrant dans la chambre avec besoin de se coucher de suite. (M)
Système nerveux:
– Douleurs en tous points de la tête: pesantes, tiraillantes, compressives, dépressives, de dehors en dedans ou de haut vers le bas. La partie frontale est particulièrement touchée. (H). Douleurs de tête dans les diverses parties de la tête, mais surtout au front, sur les veux: battantes, piquantes, améliorées à la marche en plein air, en serrant, par l' air froid' aggravées par le soleil, en se penchant en avant. (M)
Névralgie de la branche du trijumeau. (M). Céphalées accompagnées d' angoisse précordiale. (M)
– En lavant le visage avec de l' eau froide, disparition du vertige, de la céphalée, de la sensation de brûlure de la langue et de la bouche. (H)
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Stomatite; gencives douloureuses, gonflées, avec haleine fétide, goût amer ou putride. (M). Les papilles gingivales sont saignantes et purulentes. (M)
– Adénopathie sous–maxillaire douloureuse. (M)
– Langue épaisse, brune ou blanche. (M). Soif d' eau froide qui améliore. (M)
– Sensation de froid, d' un souffle froid au niveau des dents de devant de la mâchoire supérieure. (H)
– Salivation en partie froide, en partie brûlante, venant dans la bouche avec goût légèrement sucré. (H)
– Sécheresse et brûlure dans la bouche. (H). Le pain a un goût amer. (H)
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Manque d' appétit et pourtant a faim. (M). (H). Nausées et vomissements qui améliorent tous les malaises, dont les céphalées. (H)
– Vomissement violent, spasmodique. (H). (M) , plénitude stomacale et pesanteur. (H). (M). Dégoût pour les plats cuisinés et la viande désir de fruits et légumes frais, de mets vinaigrés. (M)
Renvois fréquents et coliques venteuses. (H).
– Renvois amers ou acides. (M)
– Hoquet pendant 4! h, avec des intervalles de repos de 30 mn à I h, très éprouvants. (M)
Beaucoup de gaz dans la partie abdominale inférieure s' expulsant difficilement. (H), (M)
– Gastralgie améliorée par du lait chaud. (M)
– Renvois, après manger, de gaz comme des oeufs pourris, qui soulagent. (M)
– Sensation de serrement par une ceinture abdominale. (M)
– Douleurs de coliques abdominales coupantes, partant de la région hépatique et s' irradiant vers l' épaule droite, avec nausée et sensation de plénitude. (M)
– Douleur sous–costale droite améliorée par la pression. (M)
– Conjonctives subictériques. (M)
– Selles molles et plusieurs fois pendant la journée. (M)
– Ténesme, faux besoins, non soulagé après évacuation de gaz. (M)
– Constipation: selle difficile à évacuer, par petites portions, selles dures, sèches. (MN
– Sensation comme si l' anus restait ouvert et qu' il doit encore avoir des selles à évacuer. (M). Douleurs coupantes abdominales et piquantes du gros intestin. (H)
– Selles en petits morceaux, dures. (H)
– Diarrhée, selles molles, grisâtres, mucosités sanguinolentes. (H)
Appareil vasculaire
– Picotements du coeur, aggravés en couchant sur le côté gauche , ou droit, après effort corporel. (M)
– Battements irréguliers du coeur en s' endormant, comme si le coeur allait s' arrêter de battre avec sensation d angoisse. (M)
– Serrement au coeur, sans angoisse, avec plutôt de l' euphorie. (M)
– Douleurs piquantes dans la région précordiale comme le tic–tac d' une montre. (M)
Frisson
– Sensation de froid en des endroits circonscrits (à l' oreille gauche, côté externe angle de l' oeil droit, les dents du milieu de devant). (H)
– Sensation de froid glacial des mains et pieds qui se réchauffent difficilement après un bain de pied chaud. (M)
– Frilosité intense nocturne pendant les coliques abdominales. (M)
– Frissons et chaleur en alternance. (M)
– Sueurs nocturnes abondantes de la tête et partie supérieure du corps (pendant la gastrite).
– Bouffées pulsantes vers la tête. (M)
– La cuisse gauche est comme endormie et la plante du pied est froide, insensible, comme morte. (H)
– Bouffées de sang vers la tête, couché le soir, au lit, qui l' empêche de s' endormir. (H)
– Le pavillon de l' oreille droite est brûlant. (H) . – Sensation de chaleur, dans les joues. (H)
– Frissons, chair de poule, mains et pieds froids, visage violet. (H)
– Dans la soirée, frissons avec lassitude, dans les genoux et les lombes, sans soif. (H)
– Frilosité diurne, améliorée en se couvrant ou en se promenant à pas rapides ou en s' échauffant en parlant fo–t. (H)
– Toute la journée fébrile: frilosité de la matinée; sensation de chaleurs et frissons intérieurs et soif après repas midi. (H)
– Transpire facilement, au moindre effort. (H). Sueurs nocturnes abondantes. (H)
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Mal à la gorge, enrouement, gratouillement. (M)
– Sécheresse de la gorge avec picotements et gratouillement dans la gorge. (H)
– Gorge tellement sèche qu' il est difficile d' expectorer un peu de sécrétion. (H)
– Déglutition difficile. (H)
– Douleur de gorge en avalant. (M)
– Sécheresse de la gorge avec besoin de racler les papilles linguales sont gonflées, amygdales et larynx congestionnés. (M)
2 Poumons – Plèvre:
– Toux irritante, sèche, avec une sécrétion verdâtre. (M)
– Sensation que la respiration et l' haleine sont chaudes. (H)
– Respiration courte, serrement au cou provoquant une petite toux. (H)
– Doit tousser plusieurs fois, par sensation de sécrétion à expulser de la poitrine, qui monte à la gorge. (H)
– Besoin d' air, comme si la poitrine en manquait. (M)
Nez
– Fort rhume avec sécrétion épaisse, jaune et douleurs frontales. (M)
– Rhume pendant quatre jours pendant une saison chaude; nez bouché, sécrétions peu abondantes. (M)
Yeux:
– Tressaillement de la paupière inférieure de l' oeil droit et de la paupière supérieure gauche. (H)
– Sensation douloureuse de sécheresse des yeux. (H)
– Douleur déchirante, pulsante dans l' intérieur de l' oeil droit. (H)
– Brûlures des yeux, pire ;e matin, conjonctives injectées, larmes brûlantes puis sécrétion jaunâtre. (M)
– Mouches volantes. (M)
– Accommodation perturbée, la lecture est difficile. (M)
– Anneaux colores dans une source lumineuse.
(M)
– Battements des paupières supérieures. (M)
Oreilles:
– Les voix proches paraissent lointaines. (M)
– Bourdonnements sourds dans l' oreille gauche, comme un bruit de tempête lointaine. (H)
– Sensation que les deux oreilles sont bouchées, comme si on avait du coton. (H)
– Douleurs de pesanteur et de tension à l' orifice du conduit auditif (H)
Appareil urinaire:
– Besoin constant d' uriner. (H), (M)
– Douleurs coupantes, sauvages, fosse rénale gauche passant rapidement par l' uretère dans le testicule. (H)
– Miction brûlante avant et après. (M). Douleur vésicale avec lombalgie. (M). Perte de quelques gouttes d' urine après miction. (M) (Rauwolfia).
– Urine trouble, diminuée. (M)
– Un expérimentateur a fait une crise de colique néphrétique si intense qu' il a fallu faire une piqûre calmante. (M)
Appareil génital:
MASCULIN:
– Prurit et irritation des organes génitaux avec brûlures à la miction. (M)
FÉMININ:
– Accouchement prématuré. (H, symptomatologie toxicologique)
– Avortement. (H, idem)
– Règles avec 3 jours en avance et plus abondantes. (M)
Cou et dos et extrémités
– Douleur et limitation des mouvements des épaules. (H)
– Douleurs dans les bras tiraillantes, déchirantes, brûlantes, engourdissantes dans la main gauche jusqu' au pouce et l' index. (H)
– Douleurs rhumatismales dans les bras et les jambes, crampoïdes. (M)
– Douleurs rhumatismales passagères des coudes, mains, doigts, genoux. (M)
– Sensation de douleurs comme par des aiguilles au bout des doigts; sensation de fourmillement des doigts, des mains et pieds. (M)
– Douleur sourde pesante de la hanche à la marche et à la palpation. (H)
– Douleurs déchirantes, piquantes dans les muscles de la cuisse gauche. (H)
– Douleurs crampoïdes des muscles de la cuisse droite. (H)
– Sensation de fatigue et de brisure dans les cuisses et les genoux. (H)
– La jambe gauche est comme engourdie et la plante des pieds comme morte, insensible et froide. (H)
– Crampes dans les muscles de la jambe. (H). Douleur soudaine, tiraillante, forante de la cuisse gauche, s' irradiant ensuite vers la jambe et jusqu' aux doigts des pieds, les douleurs se font sentir étant assis, disparaissent à la marche, s' améliorent légèrement par la chaleur et le repos au lit. (M)
– Fréquentes douleurs thoraciques à l' inspiration. (H)
– Douleur thoracique circulaire, comme serré par un fil de fer. (H)
– Crampes musculaires du cou à gauche avec tête penchée sur le côté. (H)
– Raideur musculaire de la nuque douloureuse au mouvement. (M)
– Douleur thoracique droite. (M)
– Douleur dans la région lombaire, des reins. (M)
Peau
– Rougeurs circonscrites, d' une grosseur d' une petite pièce de monnaie avec prurit intense, surtout le soir, amélioré en se grattant. (M)
– Sécheresse de la peau des mains. (M)
– La peau s' arrache facilement autour des ongles, rien qu' en enlevant un gant ou en mettant la main dans la poche. (M)
– Papules et pustules comme une tête d' épingle sur le dos de la main et des doigts avec prurit intense; desquamation 12 jours plus tard. (M). Petits points d' acné, surtout au visage. (M). Sensation d' engourdissements au côté droit de la bouche et de la mâchoire. (M)
Modalités
1. Aggravation:
– Par travail intellectuel; par l' immobilité. Par le soleil, en se penchant en avant.
– Par troubles atmosphériques; vents; tempête, chute de neige.
2. Amélioration:. Promenade à L' air frais; par la marche. En se couchant et fermant les yeux. En buvant du lait chaud. En se couvrant; en se grattant.
3. Latéralité: Gauche, mais non exclusive.
Dose
Dynamisation: de la 3 DH à la 30 CH.
Relations
Aristolochia clematitis: voir monographie.
Rauwolfia: voir monographie.
Sticta pulm. : Confusion mentale: il lui semble que ses jambes flottent en l' air ou sont si légères qu' elles ne reposent pas sur le lit.
VaIeriana: Spasmes digestifs, surtout chez le nourrisson nerveux; hyperesthésie, agitation, douleurs et spasmes musculaires, hallucinations sensorielles.
• Diagnostic clinique
1. Généralités:
– États d' hypo– et dysergie du tissu conjonctival.
– États dépressifs avec épuisement intellectuel. Syndrome para–tuberculeux ou patraquerie de Jacquelin– Burnand.
2. Système neuro–endocrino–psychique:. États amnésiques.
– Pithiatisme.
– Addisonisme de Boinet (syndrome atténué de la maladie d' Addison que l' on rencontre au cours d' états tuberculeux, cancéreux, syphilitiques. . . ).
– Psycho–polynévrite éthylique.
– Hallucinose de Dupré et Gelma.
– Névralgie faciale (ou maladie de Trousseau). Névralgie du ganglion géniculé ou névralgie de Kamsay Hunt (à siège auriculaire avec hypoesthésie du conduit auditif externe et du pavillon de l' oreille).
– Causalgie faciale.
3. Appareil digestif:
– Dysrythmie cortico–gastrique (Cl. Bergeret).
– Aérophagie: aérogastrie, aérocolie.
– Dyskinésie vésiculaire.
– Coliques hépato–vésiculaires.
– Colites spasmodiques.
– Entérite avec ténesme.
– Cirrhose biliaire.
– Cirrhose de Hanot.
– Cirrhose de Laënnec.
4. Appareil cardio –hémo– vasculaire:
– Arythmies.
– Coeur sénile.
– Coeur basedowien.
– Acroparesthésies.
5. Appareil respiratoire:
– Laryngite.
– Laryngo–trachéite.
– Asthme de Millar (laryngite striduleuse).
6. Organes des sens:
NEZ:. Rhinite. Sinusite.
YEUX:. Blépharospasme. Blépharite. Glaucome chronique. Choroïdite.
OREILLES:. Otospongiose de Bezold. 7. Appareil uro–génital:. Cystite et cystalgie. Coliques néphrétiques. Tendance aux avortements ou accouchements prématurés. 8. Appareil locomoteur:. Rhumatisme de Poncet et Leriche. Rhumatisme musculaire de poitrine. Rhumatisme lombaire chronique. Sciatique et sciatalgie. 9. Peau – Phanères:. Prurigo de Hebra. Maladie de Besnier– Boëck– Schaumann. Pityriasis rubra pilaire. Strophulus.
Asterias rubens [Aster]
Introduction
SOUCHE
Il s' agit de l' étoile de mer (famille des Asterioideae).
Habitat: côtes d' Europe et d' Amérique.
On désigne souvent sous le nom d' astéries la classe des stellérides, échinodermes aplatis ayant la forme d' étoiles et possédant, en général, cinq bras. Ces animaux ont un revêtement cutané, compact sur le dos, et un squelette ventral, constitué par des pièces immobiles disposées régulièrement le long des bras; les ambulacres, sortes de pieds servant à la locomotion, sont situés à la face ventrale, au centre de laquelle se trouve la bouche. L' étoile de mer, dangereuse ennemie des huîtres, est une astérie.
La substance isolée à partir de plusieurs espèces d' étoiles de mer semble être une saponine analogue à l' holothurine. L' action vénéneuse de ces animaux est depuis longtemps connue. Les chats étant trés sensibles au venin, on a pu même utiliser cette action dans un but de destruction.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
En médecine populaire, les indications thérapeutiques de Asterias rubens sont les affections utérines douloureuses d' origine infectieuse, voire dégénérative. Cette plante a été aussi prescrite au Moyen Age dans l' épilepsie.
Une première pathogénésie a été entreprise par Petroz sur 7 personnes, 4 hommes et 3 femmes vers 1850–1851. On n' a pas de renseignements concernant les dynamisations ni la durée de l' expérimentation
J. Mezger a repris l' expérimentation en 1936 avec 30 personnes, dont 16 hommes et 14 femmes. Durée de l' expérimentation: 2 a 3 mois.
Les dynamisations suivantes ont été expérimentées: 6 DH; chez 21 sujets, 5 DH et 4 DH chez 4 sujets, 3 DH chez 17 sujets, I DH chez ! sujets et la T. M, chez un sujet.
Occasionnellement, on a expérimenté la 30 DH chez une expérimentatrice trés sensible. A l' inverse, chez une expérimentatrice, laquelle ne réagissait pas au bout de ! semaines avec la 6 DH, on a prescrit une prise « choc ,, en donnant I mesure de la Ire DH toutes les 2 heures pendant 12 heures et la manifestation des symptômes pathogénétiques a pu être enregistrée.
Généralités
– Tendance à l' état dépressif avec défaillances de la mémoire.
– État congestif de la région céphalique.
– Les cicatrices anciennes redeviennent douloureuses.
• Diagnostic positif
– Céphalée congestive.
– Sommeil agité avec rêves érotiques.
– Congestion des muqueuses oculaires, nasales et du larynx.
– Congestion des muqueuses bronchiques.
– Fortes pulsations du coeur.
– Congestion de la muqueuse gastrique et intestinale.
– Congestion mammaire.
– Augmentation de la libido masculine.
– Algies musculaires.
, éruptions suintantes vésiculeuses et acnéiformes.
Psychisme:
– Tendance dépressive avec angoisse pendant la nuit.
– L' état dépressif alterne avec un état d' euphorie et une activité intellectuelle plus soutenue.
Système nerveux:
– Céphalée congestive de toute la tête ou localisée au front, les tempes, au milieu ou la partie postérieure du crâne et s' irradiant en avant.
– Céphalée, vertige, engourdissement cérébral. Diminution de la capacité d' activité intellectuelle.
– Céphalée aggravée en se penchant ou par des mouvements rapides de la tête.
– Congestion céphalique avec rougeur du visage, rougeur des pommettes, saignement nasal et état nauséeux.
– Sommeil agité avec des rêves tourmentés. Rêves érotiques.
Appareil digestif
1. Bouche:
– Langue qui brûle, papilles linguales irritées, rouges.
– Sensation d' écharde sur la luette.
– Gencives irritées.
– Difficultés de déglutition.
2 Estomac – Intestins – Abdomen:
– Crampes d' estomac.
– Crampes stomacales avec nausées et vertiges.
– Sécheresse de la bouche, besoin de boire.
– Tendance aux renvois acides.
– Aggravé par boissons sucrées et acides comme le cidre, les jus de fruits.
– Douleurs abdominales avec beaucoup de fermentations.
– Expulsion de gaz malodorants.
– Exonération intestinale totale jusqu' à la diarrhée et accompagnée de vomissements.
– Épreintes suivies de peu d' effet.
– Expulsion difficile de selles volumineuses.
Appareil vasculaire
– Sent le coeur qui bat plus fort. Palpitations. Tachycardie. Évite toute fatigue corporelle.
Fièvre
– Sensation de chaleur qui monte vers la tête.
Appareil respiratoire
– Irritation laryngée avec toux, nausée, vomissements.
– Bronches irritées.
– Asthme bronchique.
– Asthme aggravé par le manger, le rire, le pleurer, la toux, en courant, et par le moindre refroidissement.
– Ne supporte la chaleur du lit.
– Amélioré par un bain froid, en buvant froid.
Nez
– Muqueuse nasale enflammée. Perception erronée de l' odorat.
Yeux:
– Conjonctives rouges, congestionnées. Vision trouble.
Appareil urinaire:
– Polliurie. Pollakiurie. Douleur dans les reins la nuit. Vessie douloureuse à vide.
Appareil génital:
MASCULIN:. Libido augmentée. Rêves érotiques. Picotements dans les bouts des seins.
FÉMININ:
– Grande sensibilité des bouts des seins.
– Aggravée avant les règles.
– Ne supporte le soutien–gorge.
– Nymphomanie.
– Sensation de poussée vers le bas des organes génitaux, de l' utérus, pire par la marche.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs musculaires rhumatismales localisées surtout à la poitrine et le dos. Douleurs articulaires. Sensation de raccourcissement de la jambe gauche.
Peau
– Exanthème rouge, suintant. Éruptions de vésicules herpétiformes. Éruptions acnéiformes et furonculeuses. Prurit général.
Modalités
1. Amélioration:
– Par l' eau froide, en ingestion ou par ablutions.
2. Aggravation:
– Par la chaleur, le mouvement.
– Les liquides sucrés et acides (cidre).
3. Latéralité: Gauche, non exclusive.
Dose
Dynamisations: 3 DH; 6 DH; 1 2 DH; 5CH; 7CH; 9CH; 15CH; 30 CH.
Relations
Murex: Sensation pressive vers le bas; excitation sexuelle.
Sepia: Pesanteur pelvienne s' accompagnant souvent d' un prolapsus utérin, vertiges, ballonnements, diarrhée spasmodique.
Lophophytum leandri: Voir Monographie. Congestion de la thyroïde, dysharmonie vago–sympathique, céphalée, cardialgie. Céphalée.
Hedera helix: Voir Monographie. Congestion des muqueuses, douleurs en aiguille de la région précordiale, éruptions vesico–pustuleuse.
Clinique
1. Généralités:
– Retard de croissance (J. Mezger).
– Retard de l' éruption dentaire (J. Mezger).
– Athérosclérose.
– Allergies.
– États de précancérose (cancériniques de L. Vannier).
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Sclérose cérébrale. Menace d' apoplexie.
– Algie des cicatrices anciennes.
3. Appareil digestif:
– Dyspepsie acide. Colite spasmodique.
4. Appareil cardio–hémo–vasculaire:
– Hypertension artérielle. Athérosclérose.
5. Appareil respiratoire:
– Asthme. Bronchites chroniques.
6. Organes des sens:
NEZ:. Rhinites allergiques.
YEUX:. Conjonctivites allergiques.
7. Appareil uro–génital:
URINAIRE:. Cystites. Pollakiurie.
GÉNITAL MASCULIN:. Prostatites. Érotomanie.
GÉNITAL FÉMININ:
– Nymphomanie.
– Ménopause: troubles vaso–moteurs.
– Prolapsus utérin.
– Mastopathies.
– Adénome du sein (surtout à gauche).
– En traitement adjuvant dans le cancer du sein.
– Maladie de Paget.
8. Appareil locomoteur:
– Rhumatismes musculaires.
9. Peau – Phanères:
– Eczéma. Allerginoses. Acné. Furoncles.
Astragalus excapus [Astra–e]
Introduction
Astragalus excapus
SOUCHE
Astragalus excapus est une plante légumineuse qui pousse dans le Valais.
C' est une petite plante herbacée à tige courte, à feuilles pubescentes.
Elle donne à maturité un fruit ovale (silique).
Pour la préparation de la Teinture Mère, on utilise la plante fraîche avec fleurs et semences.
Le fruit n' est livré en trituration que jusqu' à la 10° DH.
C' est un remède familier de la médecine anthroposophique.
Voici une description fort vivante de W. Pelikan:
« Ici, le « type » des Légumineuses déploie une richesse de formes toute particulière, puisqu' il existe 1600 espèces du genre Astragalus. La plupart sont des plantes de steppe, croissant en Asie mineure. Sous l' action du soleil et de la sécheresse, les forces éthériques de ces végétaux se contractent. Les feuilles sont finement pennées, les rameaux sont lignifiés et durs; les graines également sont très dures, avec une albumine presque cornée. En antidote contre ces durcissements, se forme une abondance de mucilage et de gomme, qui retient opiniâtrement de l' eau. L' Astragalus gummifer, de Syrie, fournit la véritable gomme adragante.
– L' astragale de Pannonie est trés rare dans nos contrées; on le trouve exceptionnellement sur les coteaux calcaires secs de la vallée de la Saale, en Bohême, en Autriche, dans le Valais suisse, en Hongrie, en Ukraine, etc. Sa racine est puissante, grosse comme le doigt, et s' enfonce loin dans le sol; à la surface, elle n' émet qu' une rosette de feuilles pennées rappelant celles du robinier, mais d' un gris argenté, velues, parmi lesquelles se dissimulent les grappes de fleurs sessiles ou a pédoncules très brefs; la couleur de ces fleurs est jaune soufre. Elles s' ouvrent au début de l' été; leur parfum ressemble a celui des fleurs de robinier. La gousse est courte, épaisse, rougeâtre et renflée; elle abrite de nombreuses petites graines, dures comme des cailloux. L' astragale dont nous parlons, en fait, a l' aspect d une plante de haute montagne; il supporte la sécheresse et le grand froid, mais fuit l' humidité et les sols riches en humus.
– Rudolf Steiner a indiqué que l' on pouvait préparer un remède contre la syphilis à partir de ses graines, avec adjonction de feuilles et de fleurs. Dans cette maladie, a t–il dit, l' activité propre de l' organisation du Moi se transpose, de la tête et du système nerveux, jusque dans l' abdomen et notamment dans l' appareil génital. Or, nous savons que les plantes dont la racine est robuste et ligneuse agissent sur la tête, donc sur l' organisation du Moi, qui y prédomine. Par leurs tendances minéralisantes, ces végétaux , imitent » la tête, en quelque sorte. Mais des plantes comme notre astragale resserrent, tout près de leur racine, leurs feuilles. Leurs fleurs et leurs fruits; les forces de leur racine agissent jusque dans leurs semences (c' est pourquoi celles–ci sont si dures). Elles ont aussi la force de remettre en place l' organisation du Moi, lorsque celle–ci s' est déplacée exagérément vers le bas. »
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Il n' existe pas de pathogénésie hahnemannienne de ce remède.
L' étude qui suit se base sur la toxicologie et sur l' expérience clinique de O. A. Julian.
Généralités
– Sujets nerveux, inquiets, avec tendance dépressive ou obsessionnelle.
Humeur instable, s' enthousiasme vite et perd facilement son allant et son assurance (Phosphorus).
Alternance de troubles mentaux et pulmonaires.
Labilité et dystonie cortico–viscérale.
• Diagnostic positif
– Confusion mentale chez des sujets nerveux, à humeur instable. Démarche parétique et douleurs pressives aux tempes et aux maxillaires. Dyspnée et spasme respiratoire,. Alternance de troubles mentaux et respiratoires.
Psychisme:
– État confusionnel, voit à travers un brouillard. Égarement, pire le matin.
Système Nerveux
Étourdissements.
– Douleurs pressives dans les tempes, dans les sinus maxillaires.
– Douleurs lancinantes au–dessus du sourcil droit.
– Sensation de plénitude douloureuse dans la région temporo– maxillaire gauche.
– Faiblesse parétique des membres inférieurs.
– Incoordination des mouvements et démarche difficile, de type ataxique.
Appareil digestif
– Brûlure le long de l' oesophage jusqu' à l' estomac.
– Sensation de vide à l' estomac avec défaillance et faiblesse.
– Anorexie. Amaigrissement.
Appareil respiratoire
– Défaillance de la poitrine.
– Difficulté a respirer, étouffements et cherche sa respiration.
– Bradypnée avec gène respiratoire et une expectoration de petits crachats, ou de crachats épais.
– Râles et sibilants bronchiques.
– Enchifrènement et rhume ) permanent avec écoulement aqueux, abondant, parfois brûlant et excoriant.
– Toux sèche ou humide, quinteuse, déchirante avec suffocation.
Cou et dos et extrémités
– Sensation de fourmillements du pied droit, du talon vers l' orteil.
– Froid glacial du mollet gauche.
Modalités
1. Aggravation:
– Dans la matinée; par les changements météorologiques (pluie, brouillard, humidité).
2. Amélioration:
– Dans une pièce chaude. En mangeant.
3. Latéralité: Droite.
Dose
Dynamisations:
– Par voie orale: de la 2 DH à la 60 DH, en dilution; 3 DH en trituration.
– Par voie parentérale: 3 DH; 6 DH; 10 DH en injections s, c, i, m, ou i, v.
Relations
Argentum met. : Sujet parétique avec des crampes, laryngo–pharyngite chronique, hypogénital.
Arsenicum iod. : Coryza chronique, adénopathie et bronchite, faiblesse et amaigrissement rapide.
Tuberculinum: Amaigrissement progressif, céphalée comme serré par un bandeau, congestion rhino–pharyngée, toux avec expectoration épaisse, )aune, sueurs.
Luesinum: Obsessions, perte de mémoire, aggravation nocturne surtout des douleurs osseuses, de la toux.
Clinique
1. Généralités:. État de labilité psycho–somatique.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
. Les syphilis à sérologie irréductible.
. Tabès.
Névrites à type luétique.
Migraines.
Syphilis nerveuse.
. Paralysie générale.
. Maladie de Friedreich.
. Ramollissement cérébral.
. Syndrome de Foix et Alajouanine.
3. Appareil digestif:. Crises gastriques du tabès. Hernie hiatale. 4. Appareil respiratoire et O. R. L. :. Sinusite. Asthme.
– Emphysème.
5. Appareil locomoteur:
– Tumeurs osseuses des maxillaires ou des mâchoires.
– Ostéochondrites juvéniles.
– Maladie de Kahler (plasmocytome multiple des os).
– Maladie de Recklinghausen à forme osseuse. Syndrome de Raynaud.
– Artérite oblitérante.
– Syndrome de Sever (épiphysite postérieure du calcaneum).
– Maladie de Scheuermann.
• Commentaires
L' expérience clinique de O. A. Julian a montré que ce remède est fidèle et efficace.
On peut prescrire Astragalus excapus par voie orale en 3 DH, en dilution, 6 DH, en trituration, et par voie parentérale s, c, et i, v, en 10 DH.
Astragalus 10 DH + Chamom. 10 DH + Nicotiana tabac. 10 DH est d' une efficience certaine, en injections i, v, dans les cas d' asthme aigu.
Cela permet de supprimer ou éviter tout autre traitement d' urgence allopathique.
Si le spasme domine, il faut remplacer Chamom, par Cuprum arsenicosum en 10 DH. On peut injecter les trois remèdes ensemble ou successivement, toutes les 3 heures en i, v, et si, par la suite. Ia crise est terminée, on continue à raison d' une injection quotidienne en alternant les remèdes, en i, v, ou i, m.
Atrax robustus [Atra–r]
Introduction
SOUCHE
Atrax robustus est une araignée, une mygale fileuse d' Australie.
C' est une mygale très venimeuse dont la morsure crée un syndrome toxique grave, l' atraxisme, qui se caractérise par une phase d' excitation à laquelle succède une période de stupeur, de somnolence, doublée d' hypothermie.
La mort survient après une phase d' intense agitation avec hypersécrétion salivaire et lacrymale, modifications de la formule sanguine et altération de l' électrocardiogramme et de l' électro–encéphalogramme.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Sankaran a entrepris l' expérimentation en 1969 selon la suggestion de D. W. Everitt chez M. Nelson à Londres.
Il y eut 4 expérimentateurs dont 1' un comme témoin.
La dynamisation expérimentée est la 30 CH, à raison d' une dose journalière pendant un mois.
Généralités
– Sensation d' épuisement général. Se lève le matin avec une impression de fatigue qui se dissipe ensuite lentement.
• Diagnostic positif
– Sensation d' épuisement général. Sensation de protrusion de la gorge et des yeux. Asthénie cortico–somatique. Tiraillement des oreilles. Faiblesse des membres inférieurs.
Psychisme:
– Épuisement mental dans la soirée.
– Incapable de fournir le moindre travail physique ou intellectuel.
Système nerveux:
– Sensation de Vertige, de courte durée et dans la soirée (vers 19 h).
, insomnie jusqu' à I h du matin.
Appareil digestif
– Douleur péri–ombilicale, débutant le matin; s' aggravant après le petit déjeuner, en se penchant en arrière, par la marche et la station debout; s' améliorant par la pression, le décubitus ventral et en se penchant en avant.
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Sensation de gêne dans la gorge, pire en se couchant sur le dos. .
– Gorge sèche, rouge, douloureuse surtout à gauche, en avalant.
– Sécheresse de la gorge non–améliorée en buvant de l' eau, pire par des boissons froides. Sensation de protrusion du cartilage thyroïde.
2. Poumons – Plèvre:
– Toux avec expectoration, verdâtre, épaisse, venant facilement.
Nez:
– Écoulement nasal d' un liquide épais, jaunâtre parfois noir et gluant.
Yeux:
– Douleur sus–orbitaire gauche en se couchant. Les paupières sont collées le matin.
– Forte sécrétion blanc jaunâtre durant la nuit. Globes oculaires douloureux avec sensation de protrusion, surtout à gauche.
Oreilles:
– Sensation de tiraillement du pavillon de l' oreille comme par une ficelle.
– Impression d' un tiraillement derrière les oreilles passant de gauche à droite.
Appareil urinaire
– Urine légèrement irritante.
– Mictions fréquentes la nuit. Sensation de vessie mal vidée après avoir urine. Goutte terminale chaude et irritante.
Cou et dos et extrémités
– Sensation soudaine de faiblesse des membres, surtout les jambes. Besoin de s' allonger et amélioré par une pression continue. Douleurs articulaires des genoux.
Modalités
1. Aggravation:
– Par la marche, la station debout; en se penchant en arrière.
– En se couchant sur le dos; par boisson froide.
2. Amélioration:
– Par la pression; le décubitus ventral, en se penchant en avant.
3. Latéralité: Prédominance gauche.
Dose
Dynamisation: de la 5 CH à la 30 CH.
Relations
Aranea diadema. Épuisement avec grand désir d' être couché. Sensation de froid glacé dans les os. Douleurs térébrantes des talons.
Spigelia:
– Douleurs dans les globes oculaires, comme si les yeux étaient trop grands pour les globes oculaires.
– Douleur névralgique débutant a l' occiput, irradiant à la région frontale pour se fixer au dessus de l' oeil gauche surtout.
Clinique
– États hypo–ergiques.
– Exophtalmie.
– Maladie de Basedow.
– Glaucome.
– Névralgie faciale et sus orbitaire.
– Otalgies.
– Verminose.
Bellis perennis [Bell–p]
Introduction
.
SOUCHE
Bellis perennis ou pâquerette (la fleur qui fleurit vers Pâques) genre de plante dicotylédone de la famille des composées (compositae), tribu des radiées.
La pâquerette vivace donne des petites marguerites blanches ou légèrement rosées fleurissant dans les prés aux premiers jours du printemps.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La première pathogénésie a été faite par Thomas en 1856 en auto–expérimentation avec la Teinture Mère.
Hinsdale refait en 1915 une expérimentation pathogénésique pendant 23 jours avec six sujets.
Maehl et J. Mezger reprennent l' étude pathogénésique en 1937 avec 21 expérimentateurs, avec les dynamisations suivantes: 6 DH; 2 DH; T. M. C' est la 6 DH qui a marqué le plus de symptômes.
La T. M, est préparée à partir de la plante entière.
Elle contient des huiles éthérées, de l' inuline, de la saponine, de l' acide tannique, des substances amères.
Généralités
Fatigue et courbature.
– Inquiétude intérieure. Irritabilité marquante. Besoin de mouvement, soulagé à l' air frais.
• Diagnostic positif
– Sensation de meurtrissure généralisée.
– Météorisme abdominal,
– Stase veineuse et tendance aux hémorragies après l' effort. Agitation et frissons. Aggravation par la chaleur, amélioration par le mouvement et le massage, mais c' est l' inverse pour les maux de tête. Douleurs pelviennes avec poussée crampoïde utérine vers le bas. Règles douloureuses avec lombalgie.
Psychisme:
– Idéation difficile lente ralentie.
– Insomnie entre 3 et 5 h du matin.
– Très excitable se fait remarquer par son entourage.
– Rêves de colères.
Système nerveux:
– Tête lourde au réveil avec sensation de sang à la tête.
– Maux de tête avec vertiges, améliorés à l' air frais et en se penchant.
– Crise migraineuse avec douleur dans les yeux et sécrétions nasales aqueuses.
– Douleurs tiraillantes dans la tête et au niveau du territoire du trijumeau.
– Amélioration en serrant fortement la tête.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue:
– Douleur de la langue et de la muqueuse buccale.
– Formation d un polype côté interne de la joue chez un expérimentateur.
– Petites ulcérations et rhagades aux commissures des lèvres.
– Herpès labial.
– Sensation de brûlure. Ia pointe et les bords de la langue sont rouges.
– Amélioré en buvant de l' eau froide.
– Douleurs dentaires améliorées par la chaleur.
– Sensation comme si les dents étaient trop longues.
2. Pharynx:
– Douleur en avalant, sensation de démangeaisons dans la gorge.
3. Estomac:
– Sensation de poids, vomissements, renvois acides.
– Ne supporte pas le poids des vêtements sur l' estomac.
– Douleur améliorée en mangeant et par la pression.
– Faim insatiable.
– Désir de mets excitants.
– Picotements de la région hépatique.
4. Intestins:
– Diarrhée avec gaz en quantité.
– Douleur vive dans la fosse iliaque droite.
– Douleur appendiculaire.
Appareil vasculaire
– Pouls irréguliers. Arythmie. Extrasystoles. Palpitations. Angoisses. Douleur précordiale, irradiation à l' épaule droite. Thermorégulation: fièvre, frissons.
Appareil respiratoire
– Enrouement. Sensation de muqueuse à vif, toux grasse. En toussant ressent une douleur piquante dans le thorax.
Yeux
:. Conjonctivite avec excoriations et écoulements irritants. 2. Nez:. Écoulement aqueux irritant. Perte de l' odorat. Épistaxis.
Appareil génital
Chez Ia femme:
– Douleur pelvienne, crampoïde, irradiant dans le dos. Tendance hémorragique. Leucorrhée visqueuse et irritante. Règles douloureuses.
– Sensation de poussée descendante et crampoïde de l' utérus.
Cou et dos et extrémités
– Sensation de meurtrissures dans tout le corps spécialement le dos.
– Épuisement avec besoin de bouger qu soulage les douleurs.
Douleurs musculaires et articulaires.
Douleur du deltoïde droit.
Peau
– Érythème, papules, vésicules. Herpès.
– Furoncles avec prurit et sensation de brûlure. Peau sèche fissurée.
– Prurit, aggravé par la chaleur du lit et un bain chaud, amélioré par le froid.
Modalités
1. Aggravation:
– Par la chaleur du lit, par un bain chaud; par l' immobilité, par le poids d' un vêtement lourd sur le ventre.
2. Amélioration:
– Par le mouvement, le froid.
– Par la nourriture, la pression.
– L' air frais, en se penchant, en serrant la tête. En buvant de l' eau froide.
3. Latéralité: Droite, non exclusive.
Dose
Dynamisation: de la T. M, à la 30 CH.
Mezger conseille surtout la 2DH et 6 DH par voie orale.
En usage externe, on prescrit 2 cuillerées à café de T. M, dans un 1/2 litre d' eau pour compresses.
Pour les Naevus vasculaires, Schoeler conseille la T. M, en badigeonnage.
Relations
Arnica: Est aggravé par le moindre toucher et par le mouvement.
Ignatia: Dont le point de Weihe est situé au point de MacBurney, avant tout instable, nerveuse et, pleurant facilement.
Clinique
1. Généralités:. Sujets Carbo–fluorique, ayant tendance aux ptôses viscérales, la laxité ligamentaire et aux hémorragies. Tendance évolutive dégénérative.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Athérosclérose. Sclérose cérébrale vasculaire. Névralgie du trijumeau.
3. Appareil digestif:
– Stomatite. Angines. Polypose des muqueuses: buccale, intestinale. Névralgie dentaire. Aérophagie. Dysrythmie cortico–gastrique (Cl. Bergeret). Appendicite chronique. Hépatocholite. Cholécystite chronique.
4. Appareil cardio–hémo–vasculaire:
– Coronarite – myocardose. Angor pectoris. Névrose cardiaque.
5. Appareil respiratoire:. Laryngites aiguës et chroniques. Hémoptysie. Atélectasie pulmonaire. Bronchite aiguë.
Organes des sens:
– Épistaxis.
– Sinusites. Rhinites. Conjonctivite catarrhale.
7. Appareil uro–génital:
– Oligoménorrhée.
– Métrorragie.
– Ptose utérine. Prolapsus vésico–vaginal
(Arctium lappa).
– Métrite (endo– et exocervicite).
8. Appareil locomoteur:
– Rhumatismes musculaires et articulaires. Hématomes post–traumatiques. État arthro–neuro–myalgiques. Douleurs myalgiques post– traumatiques et rhumatismales.
9. Peau – Phanères:
– Furoncles. Anthrax. Herpès. Hématomes. Eczémas suintants. Exanthèmes papulo–vésiculeux. Naevus vasculosus.
• Commentaires
Ce remède est surtout intéressant pour la sphère génitale, intestinale et pour les suites immédiates ou lointaines des traumatismes.
Berberis aquifolium [Berb–a]
Introduction
(Mahonia)
SOUCHE
Berberis aquifolium ou Mahonia aquifolium appartient à la famille des Berbéridacées.
Cette plante pousse sur la côte pacifique de l' Amérique du Sud. Elle contient surtout la berbérine et de l' oxyacanthine.
La T. M, se prépare à partir de l' écorce desséchée.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE E
La pathogénésie a été établie par Herbert Unger en 1956 sur six sujets avec les dilutions 30 DH, 12 DH. 6 DH. 3 DH et durant une période de 9 mois.
Des symptômes pathogénétiques ont pu être observés déjà à partir de la 30 DH.
Généralités
– Sujets à nette dominante allergosique avec intoxication mésenchymateuse chronique (états psoro–sycotiques)' de type biliaire et à réactions allergiques.
• Diagnostic positif
– Céphalalgie intense, pulsatile, a siège frontal.
– Nausées, vomissements, douleur vésiculaire.
– Douleurs rhumatoïdes des articulations des mains et lombo–sacrée, aggravées la nuit.
– Prurit et éruptions psoriasiformes.
Psychisme
– Maux de tête crampoïdes à siège frontal et s' irradiant vers l' occiput. Sensation de cheveux raides. Sensation que l' oeil tombe de l' orbite. Douleurs de type pulsatile, vasculaire.
Appareil digestif
– Mauvaise haleine.
– Vésicules sur le bord de la langue.
– Pyrosis, nausées, vomissements.
– Anorexie, dégoût pour les aliments.
– Sensation de pesanteur à l estomac, foie et région vésicule biliaire.
– Accélération du transit intestinal.
– Douleurs de la région de la vésicule biliaire.
Appareil urinaire
– Besoins fréquents d' uriner des petites quantités.
– Douleur dans la région des deux reins, pire en position assise, avec besoins fréquents d' uriner et douleur brûlante dans la vessie.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs rhumatoïdes des articulations des mains et doigts avec un léger gonflement des articulations inter phalangiennes. Douleur de la colonne dorsale. Douleur du sacrum. Aggravation surtout par le repos nocturne mais également par un mouvement prolongé.
Peau
– Prurit d' abord à des endroits circonscrits puis s' étendant sur toute la surface cutanée du corps.
– Apparition de: vésicules, pustules, papules, plaques urticariennes.
– Aggravation du prurit vers le soir.
– Amélioration en se lavant à l' eau froide.
Modalités
1. Aggravation: De tous les symptômes le soir, par le repos. Ia nuit, par un mouvement prolonge.
2. Amélioration: Par l' eau froide.
3. Latéralité: Droite, non exclusive.
Dose
Dynamisation: de la 3 DH à la 30 CH.
Relations
Sulfur:
– Remède majeur de l' Allergose, avec douleurs brûlantes, besoin d' air frais mais horreur de l' eau.
– Douleur lombo–sacrée avec courbature.
– Éruptions sèches, squameuses, prurigineuses.
Psorinum:
– C' est le biothérapique (nosode) majeur de l' état allergosique (psorique).
– Frilosité, éruptions prurigineuses, parfois fétides.
– Sujet aggravé par le froid, mais l' éruption est aggravée à la chaleur du lit.
– Migraines occipito–frontales améliorées en mangeant.
Arsenicum:
– Douleurs brûlantes et améliorées par la chaleur.
– Aggravation nocturne entre I heure et 3 heures.
– Éruptions squameuses brulantes et prurigineuses, améliorées par des compresses humides chaudes.
Clinique
– Migraine hépato–vésiculaire. Lithiase vésiculaire. Dyskinésie vésicule biliaire. Lithiase rénale. Eczémas psoriasiformes. Psoriasis.
• Commentaires
Berberis aquifolium a été préconisé par Stiegele dans le psoriasis a raison de 5 gouttes de T. M, trois fois par jour.
L' expérience clinique de Julian n' a pas confirmé d' une manière évidente l' indication donnée par cet auteur.
Berberis aquifolium est néanmoins un excellent draineur de la peau et de la vésicule biliaire.
Il rendra également service dans la lithiase rénale, associé à d' autres draineurs.
C' est le grand mérite d' Unger d' avoir établi une pathogénésie hahnemannienne. Berb, aq. TM, associé à Rubia T. M, Betula T. M, et Pilosella T. M, est un diurétique intéressant à prescrire dans les rétentions hydro–lipoidiques.
Beryllium metallicum [Beryl]
Introduction
SOUCHE
Le béryllium, métal léger assez proche de l' aluminium, a été isolé en 1828 par Bussy, 31 ans après la découverte par Vauquelin de son oxyde auquel il avait donné le nom de glucine, en raison de la saveur douceâtre de ses sels. Le nom de béryllium a prévalu, dans la nomenclature internationale, sur celui de glucinium pour rappeler son origine naturelle dans le béryl, silicate double d' aluminium et de glucinium, minerai qui appartient au groupe des pierres précieuses comme l' émeraude et l' algue marine quand il est coloré par des oxydes métalliques; ce béryl existe notamment en Amérique et particulièrement en Colombie (qui possède à Musc les mines les plus riches du monde), à Madagascar, en Russie et même en France (dans le Limousin et en Bourgogne).
Le procédé indiqué par Lebeau en 1!9! a permis l' extraction industrielle du béryllium à partir du minerai la connaissance progressive des propriétés spéciales de ce métal a étendu de plus en plus son utilisation en même temps qu' apparaissaient chez les ouvriers diverses intoxications, les unes aiguës, décrites en 1933 en Allemagne et plus tard en France (Ginabat, Carrière), les autres chroniques, et plus caractéristiques, signalées dés 1942 par Meyer et surtout depuis 1946 aux États– Unis par Gardner, Hardy, etc, et en France par Even.
L' extraction du métal se fait à partir du minerai, le béryl, qui est broyé et calciné, en général avec du fluosilicate de Na. Le fluorure double de Be et Na obtenu est converti en oxyfluorure de Be, dont on isole le métal par électrolyse en présence de fluorure de baryum. On peut aussi traiter le béryl calciné par l' acide sulfurique et le transformer en sulfate de Be d' où l' on extrait la glucine: celle–ci peut servir directement à la fabrication d' alliages ou fournir le Be après traitement par le fluorure d' ammonium.
Les ouvriers sont exposés, aux divers stades de préparation, à l' inhalation de fines poussières et de vapeurs nocives formées en particulier de dérivés fluorés en même temps que de glucine.
L' utilisation du Be est fonction de ses qualités. Sa dureté, jointe à sa légèreté, son élasticité, son inaltérabilité le font employer dans la fabrication d' instruments de précision et de chirurgie, et surtout dans celle d' alliages, particulièrement avec le cuivre (bronzes au glucinium) qui, outre leur résistance, ont une meilleure conductivité électrique, d' où économie dans la construction d' appareils de contact électrique.
Sa résistance thermique le fait utiliser pour la fabrication de soupapes pour moteurs à explosion et dans l' industrie des produits réfractaires.
Le béryllium est très perméable aux rayons X, d' où son emploi dans les fenêtres des tubes pour röntgen thérapie: il sert de modérateur des neutrons dans les piles atomiques.
Il est surtout très employé dans la fabrication des poudres fluorescentes pour revêtement intérieur des tubes fluorescents et enseignes lumineuses; cet enduit, vulgairement appelé « phosphore )), est un mélange de substances en partie composées de silicate mixte de Be, Zn, Mn, qui ont la propriété de fluorescer sous l' influence des rayons ultraviolets produits par la décharge électrique dans un tube à gaz raréfiés en présence de vapeurs de mercure. Les accidents se produisent lors du broyage et du traitement thermique pour fabriquer ces poudres, lors de leur introduction dans les tubes par des procédés divers, lors de l' utilisation de ces tubes s' ils viennent à se casser ou enfin lors de leur récupération.
Signalons encore l' emploi du Be dans la fabrication d' ampoules électriques ou de T. S. F, de manchons incandescents, de verrerie d' art et de céramique, de pierres précieuses synthétiques.
L' expérimentation a permis tout d' abord de confirmer la nocivité des dérivés du Be, bien plus grande que celle du Be métal, qui serait inoffensif pour certains auteurs.
Policard a pu, par inhalation prolongée de glucine, reproduire des granulomes pulmonaires où l' on a décelé le Be (ce qu on a pu constater chez l' homme). Par injection intra veineuse de sels solubles, il a provoque des signes d' intoxication générale: nécroses focales du foie, des reins, des organes hématopoïétiques, dues à l' élément Be et non aux radicaux acides. Cette intoxication diffuse expliquerait les troubles généraux de la bérylliose chronique. Par ce procède, Barnes a même obtenu parfois des ostéosarcomes, alors que le rachitisme béryllique ne se voit qu' après ingestion.
L' expérimentation a en effet permis de préciser le métabolisme du béryllium par la méthode des isotopes radio–actifs. La fixation se fait surtout dans l' os spongieux (plus du quart) et est durable. Elle est du même ordre et de la même rapidité dans le foie et les reins, mais peu prolongée. L' élimination se fait surtout par l' urine, d' abord rapide et massive, puis lente et faible. Chez un sujet mort de bérylliose, Martland, par la méthode spectrographique, a décelé le Be surtout dans les reins et le squelette.
La bérylliose chronique est essentiellement due aux composés insolubles, glucine et surtout silicate de Be– Zn– Mn, dangereux par leurs vapeurs et plus encore par leurs poussières, même à un taux inférieur à 0,5 mg/m3. Les poussières sont d' autant plus nocives qu' elles sont très fines et constituent de véritables aérosols qui se répandent à distance (ce qui explique les cas de voisinage des usines) et qui imprègnent aisément les vêtements de travail (ce qui explique les cas familiaux par brossage de ces vêtements). Ici, c' est l' élément Be qui est toxique; il provoque une prolifération mésenchymateuse qui aboutit à la formation de granulomes surtout alvéolaires, ce qui entraîne des difficultés de diffusion de l' oxygène à travers les parois alvéolaires (Wright) avec anoxémie consécutive.
• Caractéristiques biologiques
1. Sang:
– Augmentation des leucocytes. Augmentation de la calcémie. Augmentation des protéines totales. Augmentation de la vitesse de sédimentation. Anémie hypochrome. Inversion du rapport albumine/globuline.
2. Urines:
– Augmentation de la porphyrine
3. Selles:
I . Culture de " coccis ».
– La coproculture " ne pousse pas ».
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie hahnemannienne fut entreprise par Templeton en 1951–52 sur 7 sujets avec les dynamisations suivantes: 3 DH: 6DH; 7DH; 12DH; 30CH.
A noter: certains symptômes peuvent être attribués au fluor s' il s' agit d' un béryllium impur contenant du fluorure de béryllium.
Généralités
– État subfébrile avec perte progressive e du poids.
– Somnolence, envie de manger, faiblesse générale, pouls rapide.
– Asthénie, anorexie.
• Diagnostic positif
– Amaigrissement progressif avec état subfébrile. Céphalée battante et douleurs allant de la mastoïde gauche à droite. Coryza acide, excoriant. Dyspnée, toux sèche, douloureuse avec expectoration sanguine lente. Appétit capricieux, nausées à la vue ou à l' odeur des aliments et en autocar. Douleurs dorso lombaires comme par des aiguilles.
– Ostéo–arthropathies des extrémités.
– Éruption suintante, brûlante, prurigineuse.
– Tendance aux néoformations cutanées.
Psychisme
– Céphalée, battante ou d' éclatement, améliorée à L' air frais, couché sur le côté douloureux et aggravée par le moindre mouvement.
– Douleur occipitale s' étendant à la mastoïde. Douleur d' une mastoïde à l' autre, de gauche a droite.
Appareil digestif
1. Bouche:
– Lèvres sèches, craquelées.
– Petites ulcérations sur les lèvres et le bout de la langue.
– Apparence vitrifiée du palais.
2. Pharynx:
– Luisant, douloureux, brûlant, douleur allant de la mastoïde gauche à la droite.
– Besoin constant de déglutir.
3. Estomac:
– Anorexie puis fringale qui améliore, aggravation par la vue et l' odeur des aliments, en roulant en autocar.
– Aversion pour les sucreries.
4. Abdomen:
Météorisme douloureux, aggravation en inspirant.
Appareil vasculaire
– Palpitations cardiaques et sensation de constriction thoracique.
– Lipothymies avec faiblesse des jambes.
– Fébrile, « chair de poule », frissonnement aggravé par le plus petit mouvement.
– Douleur brûlante rétro–sternale.
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Rouge, luisante, douloureuse surtout le soir, améliorée par les boissons froides et en mangeant.
2. Poumons – Plèvre:
– Respiration pénible, aggravée par le mouvement.
– Toux profonde, sèche, douloureuse, aggravée en se penchant en arrière, par la fumée, améliorée dans une pièce très chaude.
– Expectorations de crachats striés de sang.
– Toux spasmodique avec douleur rétro sternale. Toux, tachypnée, cyanose.
Le constat radiologique chez des intoxiqués chroniques montre:
– État flou, diffus au niveau des deux poumons. Zones d' infiltration micro nodulaires, aspect en chute de neige.
– Opacités floues, médio pulmonaires, bilatérales.
– Image de tuberculose ou de sarcoïdose.
Nez:
– Coryza acide,, excoriant amélioré à L' air, aggravé dans une pièce chaude.
– Douleur à type de contusion à l' intérieur du nez.
Yeux:
– Conjonctivite avec photophobie.
Cou et dos et extrémités
– Douleur du dos, aggravée en penchant la tête en avant et en position couchée.
– Douleur en épingles et sensation de froid région dorso–lombaire.
– Fesses froides.
– Douleur de meurtrissure des bras. Coloration bleue des mains. Doigts en forme de massue.
Peau
– Nodules et papules, prurigineuses et brûlantes.
– Écoulements suintants et–fissures. Oedème et formations tumorales (granulomes, papillomes).
Modalités
1. Aggravation:
– Par la vue et l' odeur des aliments. Par voyage en autocar, par la chaleur, par le moindre mouvement. Par l' effort physique: en se penchant en arrière.
2. Amélioration:
– En mangeant; à L' air frais. Par le froid.
3. Latéralité: Gauche.
Dose
Dynamisation: de la 6 DH à la 30 CH.
Relations
Bryonia: Aggravé par le mouvement, qui a une toux sèche et douloureuse.
Lachesis: Défaillance par faiblesse cardiaque, suffocation, toux sèche et déchirante.
Clinique
1. Généralités:
– États tuberculiniques.
– États allergoso (psoro)–cancériniques.
– Syndrome de " patraquerie » de Jacquelin Burnand.
– Sarcoïdose ou maladie de Besnier– Boeck Schaumann. États lithiasiques urinaires.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Névralgie faciale. Syndrome de Barré– Lièou.
3. Appareil digestif:
– Stomatites, gingivites. Ulcérations bucco linguales. Lichen plan buccal. Insuffisance hépatique. Angiocholécystites aiguës.
– Cholécystites chroniques lithiasiques ou non lithiasiques. Maladie fibrokystique du pancréas. Pancréatites chroniques. Hernie diaphragmatique.
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
– Angor pectoris. Arythmies. Myocardite rhumatismale. Coeur sénile.
5. Appareil respiratoire:
– Laryngite striduleuse. Laryngite chronique non spécifique. Laryngite tuberculeuse. Polypose et papillomes du larynx. Trachéo–bronchite, bronchite capillaire. Bronchectasies. Sarcoïdose à forme pulmonaire.
Emphysème. Tuberculose pulmonaire (du début). Pneumoconiose. 6. Organes des sens:
NEZ:
– Rhinites aiguës et chroniques.
– Rhinite spasmodique (rhume des foins).
YEUX:. Conjonctivite catarrhale. Conjonctivite folliculaire.
7. Appareil locomoteur:. Rhumatisme de Poncet Leriche. Ostéo–sarcome (traitement adjuvant). Sarcoïdose à localisation osseuse. Rhumatisme ostéophytique lombaire. Maladie d' Heberden: nodosités localisées aux articulations inter phalangiennes.
8. Peau – Phanères:
– Eczéma.
– Dermatite polymorphe de Brocq– Duhring.
– Lichen plan.
– Érythème noueux.
– Érythème induré de Bazin.
– Gommes: syphilitiques, tuberculeuses, sporotrichosiques.
– Kystes, lipomes.
– Sarcoïdes hypodermiques de Darier– Roussy.
• Commentaires
A noter l' intérêt du remède dans les calculs rénaux avec hypercalcémie. C' est avant tout un remède d' insuffisance respiratoire avec retentissement cardiaque, de la vésicule biliaire et des néphropathies lithiasiques.
Bunias orientalis [Buni–o]
Introduction
SOUCHE
Il s' agit d' une plante bisannuelle, mesurant jusqu' à 120 cm. Elle fleurit en mai juin, pousse prés des champs de luzerne, le long des routes, dans toute l' Europe.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Prinzing a utilisé les semences de la plante de souche norvégienne en dynamisation homéopathique.
Son attention a été attirée sur cette plante car il avait appris qu' un médecin du Grand Nord soignait avec le Bunias des cancéreux avec des résultats intéressants.
Il n' y a pas de pathogénésie hahnemannienne mais une expérimentation clinique qui a porté sur 103 malades pendant deux ans et une série de 40 malades observés pendant une durée de dix ans.
Généralités
Le remède convient aux sujets arthrosiques ou névrotiques, à des femmes à imprégnation fluorique et surtout les précancéroses.
– Ce sont des' sujets hypoergiques avec une psychose dépressive pouvant aboutir au suicide.
– Fièvre, par accès et par intermittence avec début par un frisson vers 23 h, claquement des dents, chaleur, se terminant sur le matin. Fatigue, faiblesse, perte de dynamisme. Toute difficulté, surmontée auparavant facilement est maintenant pénible, acceptée avec grincements de dents.
– Besoin de s' allonger après quelques heures de travail.
– Ne peut veiller le soir.
– Apparition et disparition brusque de tous les malaises.
– Amaigrissement rapide et sans cause apparente (état précancérosique).
• Caractéristiques biologiques
Urines:
– Protéinurie. Indol positif. Colibacillurie.
• Diagnostic positif
–. Épuisement psychique, amaigrissement.
– Éruption prurigineux, suivie , d' adénopathies.
– Infections subaiguës de type rhumatismal, ou névritique ou de l' appareil génital féminin.
– Crises fébriles par accès et intermittentes.
– Règles irrégulières, leucorrhée nauséabonde.
– Grossesse pathologique.
Psychisme:
– État névrotique, d ' angoisse, d ' inquiétude
– Troubles cénestopathiques: troubles de la vue, de l' ouïe; sensation de poitrine transpercée, de volume de la tête augmenté, de gonflement du haut du corps, de la main: sensation de froid à la tête, à L' estomac, aux extrémités des mains, dans le dos.
– Anxiété irraisonnée pouvant aller jusqu au suicide.
– Sensation de planer, tout léger dans l' air, puis de tomber brutalement dans un trou sans fond (Asarum europ. ).
Système nerveux:
– Névralgie brachiale.
– Douleurs névritiques disséminées: en arrière de l' apophyse mastoïde, apophyses épineuses de C7 et D2, tête du radius, tête du péroné, extrémité de la 12' côte.
– Névralgie du sciatique gauche.
– Vertige avec sensation d' incertitude, survenant brusquement, de courte durée, le matin tôt. Douleurs qui tournent en rond, qui changent de place rapidement, brûlantes ou piquantes ou crampoïdes.
– Sommeil agité, léger, fréquemment réveillé.
– Remue constamment d' un côté à l' autre pour s' endormir épuisé sur le matin.
Appareil digestif
– Ballonnements abondants dans la journée.
– Selles brusquement diarrhéiques par crise de 2–3 jours, puis normales.
– Crise de constipation avec selles dures, difficiles à expulser et compliquées d' un état nauséeux.
– Tendance à l' apparition brutale d' hémorroïdes (signe d' état précancérosique).
Fièvre
– Fièvre périodique tous les 21 jours, par accès de courte durée, survenant entre 23–24 heures avec frisson, douleur hémithoracique gauche faiblesse et vomissement. Deux à quatre heur, après le frisson surviennent les sueurs q' ` soulagent.
Appareil respiratoire
– Enrouement brutal et inopiné.
– Asthme d apparition brutale vers 40 ans.
– Respiration sifflante, dyspnée, sensation de poitrine serrée, douleur au côté gauche du sternum.
Yeux:
– Troubles visuels.
– Voit des nuages ou des cercles noirs devant les yeux.
– Amaurose transitoire.
Oreilles:
– Entend sonner les cloches.
– Entend bouillir de l' eau.
Appareil urinaire:
– Urines irritantes, d' odeur forte, albumineuses ou sanguinolentes.
Appareil génital féminin:
– Règles douloureuses, irrégulières, peu ou trop abondantes avec un sang violacé et caillots.
– Céphalée et dyspnée précèdent les règles.
– Congestion vulvaire de coloration rougebrun.
– Eczèma vulvaire.
– Leucorrhée irritante, jaunâtre ou brunâtre très malodorante, nauséabonde
Grossesse pathologique:
– première grossesse normale, les suivantes avec hémorragies du 3e, 4e et 7e mois.
– enfants faibles, malingres, prématurés, type fluorique, naissance de nouveau–nés avec malformations congénitales,
– hémorragies profuses du post–partum avec placenta volumineux, cicatriciel,
– lochies sanglantes se continuant pendant trois à quatre mois,
– varices vulvaires pendant la grossesse,
– métrorragies pendant la ménopause (état de précancérose).
Cou et dos et extrémités
– Coccygodynie.
– Poussées d arthrite rhumatismale avec gonflement douloureux des articulations.
– Œdèmes localisès, survenant et disparaissant brusquement au niveau du dos de la main, des clavicules, des lombes, des creux axillaires.
Peau
– Éruptions de boutons ou vésicules de couleur rouge brique ou violacée pâle, siégeant au nez, les joues, paumes des mains, avant–bras, cuisses, jambes.
– Vésicules sur le bout de la langue, le pourtour de la bouche, périanales.
– Éruption prurigineuse aggravée par le grattage.
– Prurit prodromal d' adénopathies malignes.
Modalités
1. Aggravation: La nuit, sur le côté du corps longtemps comprimé, le surmenage, les mets lourds, gras.
2. Amélioration: Par la marche. Les changements de position, L' air libre.
3. Latéralité: Gauche.
Dose
Dynamisation: Selon Prinzing c est la 15 DH par voie parentérale à raison d' une injection sous–cutanée d' une ampoule de 0. 5 ml à I ml, deux a trois fois par semaine.
Relations
Baptisia: Dépression nerveuse considérable: face rouge, hébétée, agitation extrême: odeur putride de l haleine: diarrhée fétide, tâches livides sur le corps et les membres.
Arsenic: Prostration rapide, anxiété, agitation. Odeur cadavérique des sécrétions, aggravation nocturne entre I et 3 heures.
Luesinum:
– Douleurs osseuses linéaires, nocturnes, d' apparition et disparition graduelles.
– Haleine fétide avec constipation ou diarrhée indolore matinale.
– Leucorrhée acide, jaunâtre, abondante.
– Humeur alternante, difficile à concentrer ses pensées, perte de mémoire, surtout des noms propres.
Secale–corn:
– Hémorragies passives, de sang noir chez des femmes épuisées.
– Hémorragies du post–partum.
Clinique
1. Généralités:
– États allergoso (psoro) cancériniques. États luétiques.
– Maladie de Cattan et Mamou ou a maladie périodique JJ.
– Maladie de Chauffard– Still (poussées fébriles successives chez l' enfant avec polyarthrite adénomégalie, splénomégalie et atteinte de l' état général).
– Adénopathies malignes. Maladie de Hodgkin (traitement adjuvant).
– Polyadénopathies tuberculeuses.
– Adénopathies de la toxoplasmose.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Psychose dépressive de la pré–cancérose. Névrite et névralgies.
3. Appareil uro–génital:
– Grossesse pathologique:
– métrorragies par placenta praevia ou hématome rétro–placentaire.
– iso–immunisation foeto–maternelle.
– Spanioménorrhée.
– Syndrome de Stein– Leventhal.
– Ménorragies des jeunes filles.
– Ménorragies pré ménopausiques (fibromyomatose utérine; hémorragies fonctionnelles).
– Maladie de Bowen.
, eczéma vulvaire.
Buthus australis [Buth–aust]
Introduction
SOUCHE
La T. M, est préparée à partir du venin de Buthus (ou Prionurus) australis. Buthus australis est un scorpion appartenant à l' ordre des arthropodes, de la classe des arachnides.
Les scorpions sont caractérisés par leurs corps divisé en trois régions: le céphalothorax, le pré abdomen (7 segments) de même forme générale que le céphalothorax, le post abdomen (6 segments) improprement appelé queue, très mobile et terminé par un aiguillon venimeux recourbé. Les chélicères ont trois articles, les derniers formant pinces.
Les pattes–mâchoires sont trés longues et terminées par de grosses pinces. Ces animaux sont vivipares, carnassiers, se nourrissent d' insectes, d' araignées qu' ils saisissent de leurs pinces et qu' ils tuent avec leur aiguillon qui est un organe de chasse et de défense.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Azam a fait d' abord une auto–expérimentation en prenant par voie orale une goutte de venin pur.
Une seconde expérimentation faite par Azam a été entreprise à l' aide de ! expérimentateurs (3 femmes et 5 hommes) avec la dynamisation 6 C H pendant 30 jours.
Seulement 4 expérimentateurs sont allés jusqu' au bout de ces 30 jours.
Généralités
– Humeur changeante, tantôt loquace, tantôt taciturne, tantôt prostrée, tantôt agitée. Pleurs. Inhibition de la volonté et des facultés d' action. Tête lourde, céphalée frontale. Travail intellectuel pénible ou contrariant. Fièvre et frissons.
• Diagnostic positif
– Angoisses, constriction thoracique. Sensation d' un morceau de bois inséré entre coeur et poumons. Poussées fébriles avec frissons. Extrémités froides avec douleurs brûlantes sur la peau. Hypersialorrhée.
Psychisme
– Angoisse. Irrésolution.
– Céphalée battante, variable de siège, d' intensité.
– Peur de l' avenir surtout après 19 h.
– Sensation de grande fatigue, de somnolence et d' insensibilité.
– Vertiges en marchant.
– Logorrhée.
– Sensation d' être dans un rêve.
Appareil digestif
1. Bouche:. Salivation abondante. Déglutition difficile. 2. Abdomen:. Douleurs avec frissons. Diarrhées.
Appareil vasculaire
– Sensation de chaleur au niveau du coeur, d' un morceau de bois inséré entre coeur et poumons
• appareil respiratoire Constriction à la gorge. Respiration difficile avec palpitations.
Yeux
: Rouges, larmoyants avec photophobie. Globes oculaires enfoncées. Strabisme.
Nez
– Éternuements.
• Appareil uro–génital. Absence d' érection.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs musculaires cervicales et raideur de la nuque. Tremblement des extrémités. Mains froides surtout pendant les frissons. Marche pénible et les jambes semblent vouloir se mouvoir en arrière au lieu d' avancer. Vertiges en marchant.
Peau
– Points rouges. Fourmillements. Prurit. Sueurs froides surtout la nuit. Sensation de piqûres, d' aiguilles de glace à la peau.
Modalités
1. Amélioration: En mangeant et par le repos.
2. Aggravation: A l' effort, en fin d' après–midi pendant les frissons. Périodicité annuelle.
Dose
Dynamisation: 5 CH à 30 CH.
Relations
Lachesis: Aggravé en se couchant. Hématomes spontanés.
Mercurius: Pour l' hypersalivation, et a une langue couverte d' un enduit jaunâtre gardant l' empreinte des dents.
Apis: Sensation d' aiguilles brûlantes mais avec prédominance de froideur des extrémités avec sensation d' aiguilles de glace.
Veratrum album: Sensation de froid polaire.
Silicea: Céphalée battante, larmoiement, éternuements, déglutition difficile, frilosité, frissons et sueurs, mais pas de sensation d' un morceau de bois inséré entre le coeur et les poumons.
Clinique
– Troubles climatériques avec dépression mentale, frissons.
– Toutes les sialorrhées symptomatiques. Hypotension dans les états infectieux.
– Insuffisance respiratoire au cours d' épisodes broncho pulmonaires ou cardiopathies.
– État infectieux avec fièvre, frissons, prostration, aggravés le soir.
Butyricum acidum [But–ac]
Introduction
Butyricum acidum
SOUCHE
Butyricum acidum provient du beurre.
Formule: C 4 H8 PM 88, 11
Parmi les éthers de l' acide butyrique normal, il faut citer le butyrate d éthyle CH
CH2 – CH2 – COOH, qui a une odeur d' ananas et qui est utilisé en parfumerie.
Butyricum acidum existe en traces dans de nombreuses graisses. Mais présent en assez forte proportion dans le lait maternel.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie a été établie en 1949, par le Docteur Griggs sur deux hommes et trois femmes.
Acidum butyricum fut expérimenté en 2 DH pendant 3 semaines et en 30 DH pendant 4 semaines.
• Diagnostic positif
– Bouche fétide, salivation profuse, malo dorante.
– Flatulence abdominale.
– Douleur de la région iléo–caecale.
– Leucorrhée fétide.
Psychisme
– Anxiété. Peur. Sommeil agité (par trouble digestif).
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Bouche avec odeur fétide.
– Gencives sanguinolentes.
– Sécrétions gingivales, malodorantes et plus abondantes durant les règles.
– Gencives douloureuses, pires pendant les règles.
– Salivation profuse.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Anorexie.
– Éructations rances, aigres, amères.
– Douleurs épigastriques et péri–ombilicales réveillant vers 2 heures du matin.
– Flatulence gastrique et abdominale.
– Atonie hépato–gastrique.
– Plénitude de l' hypochondre droit avec palpitations et sensation de distension.
– Douleur de la région iléo–caecale avec sensation de crampes, améliorée par expulsion de gaz.
– Crampes soudaines nocturnes avec besoin urgent d' aller à la selle.
– Selles très malodorantes, de couleur marron ou jaune clair.
– Sensation de pesanteur au rectum avec douleur à l' anus.
Appareil vasculaire
– Palpitations du coeur,, aggravées en mangeant, avec sensation de pléthore abdominale.
Appareil urinaire:
– Besoin urgent et impérieux d' uriner, surtout chez les femmes.
– Urines malodorantes, comme d' asperge. 2. Génital féminin:
– Leucorrhée malodorante comme de l' urine de cheval.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs sourdes au niveau des bras, jambes, mollets.
– Douleur lombo–sacrée, sourde, pire debout, irradiant vers la hanche.
– Pieds froids avec sueurs abondantes et fétides.
– Lymphoedème des pieds pendant les règles.
Peau
– Hypersudation de la paume des mains et surtout des pieds avec sueurs fétides.
– Ongles striés, cassants.
• Caractéristiques biologiques Urines:. Sédiments d' urates amorphes.
Modalités
1. Aggravation:. Par les règles.
– La nuit, vers 2 heures du matin. En mangeant. Par station debout.
2. Amélioration:. En allant à la selle; en urinant.
Dose
Dynamisations: 3 DH; 5 CH: 7 CH.
Relations
Baptisia:
– Odeur putride de l' haleine.
– Diarrhée fétide et selles putrides.
– Confusion mentale (pense qu' il est double).
Veratrum album:. Prostration, délire d' excitation, sensation de froid par tout le corps et sueurs froides, front, mains, pieds. Coliques abdominales avec diarrhée abondante suivie d' une grande faiblesse.
Nux moschata:. Sécheresse des muqueuses, soif, distension gastro–abdominale.
– Constipation avec selles difficiles a expulser. Aménorrhée avec pertes blanches.
Clinique
1. Appareil digestif:
– Stomatite aphteuse.
– Muguet.
– Stomatite ulcéro–membraneuse.
– Dyspepsie lactique du nourrisson (intolérance au lait).
– Entéro–colite aiguë du nourrisson.
– Maladie fibro–kystique du pancréas.
– Pancréatites chroniques.
– Syndrome de Crohn (iléite terminale).
– Dysenterie amibienne.
– Appendicite chronique.
– Maladie coeliaque de Gee– Herter– Heubner: selles molles, volumineuses, abdomen distendu, amaigrissement, troubles du caractère, retard transitoire de croissance.
– Salmonelloses.
2, Appareil uro–génital:. Exo– et endocervicite purulente. Dysurie.
3. Appareil locomoteur:. Coxarthrose. Spondylarthrose ankylosante.
4 Peau – Phanères:. Sudamina. Dysidrose palmaire et plantaire. Onychomycoses.
Cadmium metallicum [Cadm]
Introduction
SOUCHE
Cadmium metallicum se situe entre le zinc et le mercure, avec un poids atomique 48.
La toxicologie animale, surtout chez le chat, signale vomissements, perte d' appétit, amaigrissement, éternuements et toux avec sécrétions abondantes des muqueuses respiratoires et oculaires.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Une première pathogénésie a été faite par Burdach en 1827 avec un demi–grain, et plus tard par PETROZ. Allen le mentionne dans son Encyclopédie.
La pathogénésie a été reprise à l' instigation de la Ligue internationale homéopathique en 1947 et un rapport a été établi et publié par Gutman en 1951. L' expérimentation a été faite par 38 sujets avec les dynamisations suivantes: 2 CH ; 3 CH ; 6DH; 12DH et la 30 CH.
Cette dernière dynamisation n' a montré aucune action pathogénétique.
Par ailleurs, D. Mac Farland l' a expérimentée sur 4 sujets féminins en utilisant les dynamisations Skinner, en 10 M et 50 M.
Templeton expérimente sur 9 sujets en 2 CH.
Pahud sur 16 sujets avec les 2 CH: 3 CH: 6 DH; 12 DH et 30 CH.
Généralités
– Fatigue, lassitude de type grippal, douleur sourde de tout le corps.
– État nauséeux.
• Caractéristiques biologiques
– Absorbé par les poumons et l' intestin, le cadmium détermine des lésions sur les épithéliums pulmonaire et digestif
– Action sur le sang: anémie.
• Diagnostic positif
– État d' indifférence, de désir de rester seul, amélioré par l' apparition d' une éruption cutanée.
– Éternuements, toux, expectoration mucopurulente et diarrhée avec selles molles et sensation d' un corps étranger dans le rectum.
– Anémie.
Psychisme:
– Faiblesse de mémoire; difficulté de concentration.
– Hypersensibilité, irritabilité.
– Indifférence, désire ne voir personne.
– Rêve de courir sans pouvoir atteindre le but.
Système nerveux:
– Céphalalgie: les douleurs surviennent brusquement et disparaissent de même. Céphalalgie aggravée en secouant la tête, par le mouvement, par la lecture, par une activité intellectuelle soutenue le matin au réveil.
– Céphalalgie améliorée par compresses froides et en serrant la tête, par le manger et accompagnée d' un état nauséeux.
Appareil digestif
– Dents jaunes.
– Bouche sèche. Prurit aux lèvres.
– Gorge sèche le matin, amélioration en mangeant.
– Fringale insatiable avec nausées aggravées par les secousses.
– Distension abdominale avec douleurs péri ombilicales et épigastriques.
– Améliorée en mangeant et en se pliant en deux.
– Constipation avec hémorroïdes saignantes aggravées en allant à la selle.
– Diarrhée avec selles molles et sensation d' un corps étranger dans le rectum.
Appareil vasculaire
Anémie.
– Douleur rétro sternale constrictive, surtout en toussant.
– Paresthésies des extrémités.
Fièvre
– Frissons sans fièvre. A froid même près du feu, « chair de poule ),
Modalités
1. Aggravation: Le matin, par la marche, le mouvement' l' effort intellectuel.
2. Amélioré: En mangeant, par la pression; les applications froides, en se pliant en deux, par la pression, par l' apparition d' une éruption.
3. Latéralité: Gauche.
Appareil respiratoire
– Difficulté respiratoire, surtout au mouvement même minime, toux et expectoration mucopurulente parfois sanglante.
– Éternuements avec état grippal et chatouillement au fond de la gorge.
Nez
– Éternuements.
Yeux:
– Sensibilité à la lumière.
– Sensibilité douloureuse et brûlante des paupières supérieures, pire par la lecture et dans une chambre chaude.
Oreilles:
– Bourdonnements et sensibilité douloureuse dans les oreilles.
Appareil urinaire
. Pollakiurie.
Cou et dos et extrémités
– Faiblesse. Tremblerie des pieds et mains.
– Lourdeur des membres, dorsalgies; douleur au niveau des omoplates.
– Pieds brûlants, fourmillements.
Peau
. Sensation de chaleur ou de brûlure à des endroits précis et circonscrits de la peau.
. Prurits localisés.
. Érythèmes, éruption sèche, papules, vésicules.
La fatigue générale diminue avec l' apparition de l' éruption cutanée.
Dose
Dynamisations utilisées: de la 6 DH à la 30 CH.
Relations
Bryonia:. Aggravé également au mouvement, constipé, soif intense.
Arsenicum album:
– Agitation avec anxiété, brûlures améliorées par la chaleur.
– Odeur cadavérique des excrétions.
Clinique
1. Généralités:
– État d' épuisement psychosomatique post grippal.
– Précancérose
– Réticulo–endothéliose chronique.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Psychose dépressive sur un terrain de précancérose.
– Migraines.
– Syndrome de Barre et Liéou (céphalées occipitales, vertiges, bourdonnements d' oreilles, troubles visuels et psychosomatiques).
3. Appareil digestif:
– Syndrome de Plummer et Vinson (dysphagie, anémie hypochrome' troubles des phanères).
– Hernie diaphragmatique (troubles dyspeptiques, anémie, dyspnée, extrasystoles).
– Syndrome cortico–gastrique de Cl. Bergeret (dyspepsie).
– Colites et entéro colites.
– Dysenterie bacillaire.
4. Appareil cardio–hémo–vasculaire
– Syndrome de Widal, Abrami et Brulé (ictère hémolytique acquis).
– Thalassémie.
– Mononucléose infectieuse
– Anémie et chlorose des jeunes filles.
5. Appareil respiratoire:
– Rhino pharyngites grippales.
– Broncho pneumopathies aiguës.
– Syndrome de Loëmer.
6. Peau – Phanères:
– Lupus érythémateux tumidus (GougerotBesnier).
– Tuberculides papulo noduleuses, bulleuses, purpuriques.
– Lichen scléreux (papules isolées ou confluantes d' aspect sclérodermique).
– Dermatite pustuleuse chronique en foyers à progression excentrique.
Calcarea fluorica [Calc–f]
Introduction
SOUCHE
C' est le minéral –spath fluor le fluorure naturel du calcium (CA. F2).
Les cristaux contiennent a l' etat de traces de l' acide silicique.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
C' est J. Mezger, en 1953, qui a établi une véritable expérimentation hahnemannienne , l' Hôpital Robert– Bosch à Stuttgart, sous la direction du Dr Leeser.
L' expérimentation s' est faite à l' aide d' un groupe de médecins dont 26 hommes et 13 femmes.
La dilution expérimentée a été la 12 DH.
La pathogénésie antérieure à celle de Mezger n' a été réalisée que sur 4 sujets et publiée par Murch et Bell entre 1!64 et 1874.
Généralités
– Amaigrissement malgré un appétit conserve. Grande sensibilité au froid.
Typologie:
C' est un sujet ayant une forte laxité ligamentaire, disposé à faire des ptoses viscérales, des dilatations veineuses, à la peau diaphane' ' .
C' est un allergoso (psoro)–luétique à évolutivité cancérinique.
• Diagnostic positif
– Inquiétude intérieure et précipitation.
– Tremblements et tressaillements musculaires.
– Amaigrissement malgré nourriture abondante.
– Douleurs le long des trajets veineux avec gonflement pieds et chevilles.
Transpire facilement.
– Congestion thyroïde avec besoin de libérer le cou.
Psychisme:
On peut décrire deux phases: a) Phase d' excitation
– Augmentation de la capacité de concentration et de productivité.
– Entreprenant et ardeur au travail, b) Phase d' inhibition
– Diminution du pouvoir de concentration et de la joie au travail.
– Perte du goût au travail et d' initiative.
– Sensation d' inquiétude interne avec fébrilité. Peur de l' avenir et surtout crainte de soucis d' argent.
– Très impatient, le travail ne va jamais assez vite (Argentum nitricum).
– Irritabilité et état dépressif avec angoisse.
– Le pouvoir de concentration s améliore en mangeant.
Système nerveux:
Sommeil: réveillé de 3 à 5 heures au matin avec idéation abondante. Ne peut se rendormir. Réveil matinal pénible avec maux de tête, vertige, battements de coeur.
– Céphalalgie avec sensation d' engourdissement et de forage du crâne.
– Amélioré à l' air frais, à l' eau froide, en plongeant la tête dans de l' eau froide et par la pression.
– Aggravation des céphalées en se penchant, par la chaleur, par le soleil, par temps orageux, en montant des escaliers, par l' alcool.
– Céphalées avec vertige circulaire et bourdonnements d' oreilles.
– Douleurs articulaires de la nuque.
– Troubles de la régulation thermique: – sensibilité au froid.
– frisson et sensation de gel avec tremblements.
Endocrine
a) Thyroïde
– Gonflement de la thyroïde. Doit desserrer le col.
– Sensation de serrement dans la région thyroïdienne avec pulsations,
b) Glandes parathyroïdes
– Spasmes et contractures musculaires, c) Pancréas
– Diarrhée après repas gras.
– Selles molles, éclaboussantes, aussitôt après repas.
– Sensation de lipothymie à jeun, améliorée en mangeant.
Appareil digestif
– Perturbation de la sensibilité gustative: tout parait fade, insipide.
– Douleurs dentaires aggravées par le froid. Fringale persistante.
– Douleur stomacale deux heures après les repas et améliorée en mangeant.
– Impatient et coléreux pour manger: servi, n' a plus que du dégoût.
– Pyrosis.
– Désir de sel et mets salés.
– Désir de sucreries qui sont mal tolérées.
– Diarrhée après repas gras.
– Répugnance pour les oeufs.
– L' alcool provoque nausées et maux de tête.
– Abdomen ballonné et soulagé par l' évacuation des gaz.
– Constipation? avec selles dures et sèches et sensation de fissure anale.
– Ou bien diarrhée avec brûlures et prurit anal.
Appareil vasculaire
– Sensation de constriction du coeur avec angoisse comme si le coeur allait lâcher. Douleur de pesanteur précordiale améliorée par pression forte avec les deux mains. Sensation de picotements en position assise et penché en avant. Lourdeur des jambes. Besoin d' étendre les jambes vers le haut. Douleur le long de la veine saphène. Besoin de mettre les pieds, la nuit, au frais. Mains et plantes des pieds brûlantes. Formation de nombreuses ectasies veineuses surtout au niveau de la cuisse.
Appareil respiratoire
– Tous les organes du cou sont sensibles.
– Sécheresse et gratouillement de la gorge.
– Toux crampoïde améliorée par une expectoration de glaires
– Constriction crampoïde de l' épiglotte. !
– Gonflement des amygdales avec du pus dans les cryptes.
– Gorge rouge et enrouement.
– Ne peut rien supporter de serré autour du cou (Lachesis).
Nez:
. Odorat augmenté.
Erreurs d odorat.
`
Yeux:
– Sensibilité accrue à la lumière. L' image optique persiste quelque temps devant les yeux. Formation d' orgelets. Mouches volantes.
Oreilles:
– Sensibilité exacerbée de l' audition. Ne peut supporter les bruits.
Appareil génital
1. Génital masculin:
– Absence de libido.
2. Génital féminin:
– Forte leucorrhée laiteuse, jaunâtre.
– Avant règles, douleurs du petit bassin.
– Congestion douloureuse des seins avant les règles.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs des muscles et des articulations.
– Aggravation par le froid, le vent, les changements de temps.
– Amélioration par la chaleur et surtout la chaleur du lit.
– Névralgie du trijumeau. Névralgie sciatique.
– Zones d' hypoesthésie, le long du nerf cubital. Sensation d' anesthésie de l' annulaire et petit doigt de la main gauche.
– Tressaillements et fibrillation musculaire. Tremblements.
– Crampes des mollets la nuit, améliorées en se découvrant et en s étirant.
Peau
– Éruption vésiculaire et prurigineuse en devenant suintante.
– Siège surtout autour de tous les orifices naturels.
– Prurit fatigant aggravé par la chaleur du lit et soulagé en se découvrant.
– Tendance à transpirer au moindre effort.
– Les cheveux sont dépourvus de brillant et difficiles à coiffer.
– Perte des cheveux, des cils, des poils génitaux. Ongles poussent plus rapidement et sont cassants.
Modalités
1. Amélioration:
– Par l' air frais, L' eau froide (de la tête du prurit, des chaleurs des jambes).
– Par la pression (de la tête, du coeur, de la région épigastrique). Par le manger. Par la chaleur.
2. Aggravation:
– Si estomac vide entre 3 et 5 heures, par la chaleur et l' exposition au soleil. Par le froid. Par attouchement. Par effort corporel ou intellectuel.
3. Latéralité: Gauche dominante.
Dose
Dynamisation: de la 4 DH à la 30 CH. Action lente du remède qui devra être prescrit un temps assez long.
Relations
Acidum fluoricum:
– A des douleurs variqueuses mais a souvent trop chaud.
– Moins fatigable et plus stable.
Iodum:
– Agité, amaigri, ne peut rester en place mais a toujours trop chaud.
– L' anxiété précordiale oblige le malade à changer constamment de place.
Silicea:
– Inhibition cortico–somatique avec refroidissement général.
– Céphalée occipitale s' irradiant vers l' oeil droit.
– Sensation d' un cheveu sur la partie antérieure de la langue. Dégoût pour aliments chauds.
– Constipation avec selles qui sortent et entrent dans le rectum.
Clinique
1. Système neuro–endocrino–psychique:
– Syphilis tertiaire.
– Paralysie générale.
– Troubles caractériels des enfants.
– Psychose dépressive aboulique.
– Lumbago.
– Maladie de Basedow.
– Adénome thyroïdien toxique.
– Tétanie.
– Dystonie neuro–végétative.
– Dysthyroïdie en hyper ou hypo (Julian).
– Maladie de Riedel (thyroïdite ligneuse).
2. Appareil digestif:
– Caries dentaires. Ptose gastrique. Ptose intestinale. Ulcère gastrique et duodénal. Troubles digestifs par hyperthyroïdie (Julian). Hépatite chronique. Pancréatite chronique à forme scléreuse. Prolapsus rectal. Fissure anale. Eczéma périanal. Hémorroïdes. Hernies.
3. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
. Aortite syphilitique.
. Aortite athéromateuse.
. Coeur basedowien.
. Anévrisme de l' aorte.
Artériosclérose.
. Varices et ulcère variqueux.
. Hémangiome.
4. Appareil respiratoire:. Bronchectasie. Emphysème. Pleurite sèche. Syphilis laryngée. Tumeur du larynx: polype, papillomes.
5. Organes des sens:
NEZ :. Rhinite atrophique.
– Nécrose de la cloison nasale. Ozène.
YEUX:. Blépharite. Conjonctivite. Troubles de l' accommodation.
Cataracte.
– Irido–cyclite.
OREILLES:. Cholestéatome. Otosclérose. Otite chronique suppurative. Mastoïdite chronique.
6. Appareil uro–génital:
MASCULIN:. Hydrocèle. Tumeurs du testicule. Syphilis tertiaire du testicule. Ectopie testiculaire.
FÉMININ:
– Kyste ovarien.
– Hydrosalpinx.
– Fibrome.
– Endométriose.
– Prurit vulvaire.
– Maladie de Paget du sein (traitement adjuvant).
– Maladie de Brodie (fibro–adénome du sein ayant l' aspect clinique d' une tumeur maligne).
7. Appareil locomoteur:
– Ostéose parathyroïdienne (maladie de Recklinghausen). Ostéoporose. Ostéomalacie. Maladie de Paget.
– Maladie d' Allbright (ostéite fibro–kystique disséminée avec taches pigmentaires jaunes cutanées).
. Ostéochondrites juvéniles:
– épiphysite de la tête du 2e métatarsien,
– scaphoïdite tarsienne,
– épiphysite tibiale antérieure,
– ostéochondrite déformante de la hanche, ostéochondrite vertébrale.
– Ostéochondrite disséquante.
– Maladie de Kienbock (maladie du semi– lunaire).
– Ostéopsathyrose (maladie de Lobstein).
– Arthroses.
– Luxation simple ou récidivante.
. Maladie de Kummel– Verneuil (spondylose traumatique).
. Syndrome de Volkmann (rétraction ischémique des fléchisseurs des doigts).
8. Peau – Phanères:
Sclérodermie.
. Maladie de Pick Herxheimer (acrodermatite atrophiante).
. Lichen atrophique.
. Maladie de Bowen (dyskératose cutanée évoluant vers la transformation néoplasique).
. Maladie de Buschke (sclérodermie oedémateuse).
. Chéloïdes.
. Herpès.
. Ulcère de la maladie de Nicolas Favre (poradénolymphite).
. Chancre mou de Ducrey.
Caela zacatechichi [Cael]
Introduction
SOUCHE
Famille des Composées.
Noms indiens: Xikin au Jucatan, Hamula, Hepulé.
Noms vulgaires: Zacachichi, herbe à chien.
Pousse dans la province d' Orizaba et de Cordoba et dans l' État de Morelos (Mexique).
Caractéristiques:
Arbuste de 1 à 1,5 m de haut, branchu.
Feuilles opposées longues de 3 à 4 cm, crêpelées.
Fleurs blanches de 4 mm en bouquets terminaux. Floraison en septembre. Contient, selon la Pharmacopée mexicaine, un principe amer ayant une fonction glucosidique, de la soude de potasse, chaux, magnésie, acides phosphorique, sulfurique, chlorhydrique et salicylique. Materia Medica Mexicana. Tomoll. Page 87. Mexico 1898. Dr Leopoldo Flores. « Manual Tere pentico de Plantas Mexicanas ", Mexico. 1907.
Préparation homéopathique:
Réduction en pulpe de toute la plante verte et pesée. On ajoute 2 fois son poids d' alcool a 60 p. 100. On la conserve dans un endroit obscur et frais en la secouant deux fois par jour pendant 8 jours, ensuite on décante et on filtre.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Il n existe pas d' expérimentation homéopathique selon la méthodologie hahnemannienne. Il s' agit d une pathogénésie clinique de Luis de Legarreta.
Généralités
– Troubles métaboliques: tendance à grossir, rétention hydro lipidique.
Psychisme
– Sujet agressif, toujours à contredire.
– Esprit chagrin, se fait de la « bile » pour rien, exagère tout.
– Oubli des faits récents.
Perturbation métabolique: hypothyroïdie, rétention hydrolipidique de la région abdominale, vers la racine des cuisses et aux fesses. Voir Monographie: Radix angelica sinensis.
Appareil digestif
– Céphalée post–prandiale accompagnée de nausées et d' un goût amer dans la bouche.
– Vertiges après repos.
– Boulimie avec désir de sucre (Argent, nitric. ; Lycopod. ; Sulfur).
– Absence d' appétit le matin.
– Congestion hépatique. Vésicule biliaire douloureuse, renvois de bile, surtout chez les alcooliques,. Diarrhée bilieuse avec coliques.
Appareil vasculaire
– Augmentation de la tension artérielle. Arythmie. Dysrythmie tensionnelle d' origine neuro–psychique: suite des ennuis, des chagrins, des contrariétés. Étourdissements.
Appareil urinaire:
– Fréquents besoins d' uriner. Urines troubles, de couleur jaune foncé et avec des sédiments muqueux.
Appareil génital:
– Oligoménorrhée. Frigidité. Obésité gynoïde (Radix angelica sinensis) avec dépôts graisseux sur le ventre, le haut des cuisses et des fesses.
Dose
Dynamisation: 3 DH.
Clinique
– Dystonie neuro–végétative. Obésité paradoxale avec rétention d' eau. Syndrome de Babinski– Fröhlich. Hypothyroïdie. Hépatite chronique. Cholécystite chronique. Cirrhose éthylique.
Castella texana (Chapparo?) [Chap]
Introduction
SOUCHE
Castella texane. Castella tortueuse.
Nom commun: Malphigie amère.
Famille des Simarabacées.
Arbuste épineux abondant dans la région nord du Mexique dans des endroits semi désertiques. Hauteur: I ou 2 m. Branches couvertes d' épines ramifiées de 5 à 6 cm de long. Feuilles alternées en groupe jusqu' à 4 et sans pétiole. Fleur solitaire rouge safran de 1, 2 ou 3 mm. Le fruit est une drupe de 2 à 3 mm.
Écorce à saveur amère: Employée pour combattre les amibes.
Références: Plantes médicinales du Mexique.
Anne M. Behnken: recherches sur les effets , thérapeutiques de la Castella.
Arthur Conquiste, François Jacobo: étude de la castamargina dans le traitement de la dysenterie amibienne.
Préparation homéopathique: on pile l' écorce, les épines et la tige, on pèse et on ajoute 2 fois le poids d' alcool à 60°; on agite et l' on bouche soigneusement, on laisse reposer ! jours dans un endroit obscur et frais, ensuite on décante et on filtre.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Il n' existe pas de pathogénésie expérimentale homéopathique.
La présente pathogénésie clinique est l' oeuvre de Luis G, de Legaretta.
Généralités
– Grande irritabilité.
– Caractère violent et besoin de se quereller avec tout le monde (Anac, or. ).
– Enfants nerveux, criards (R. A. A. ), capricieux, pleurant facilement.
Psychisme
– Céphalée matinale, au réveil, qui s' aggrave aux repas.
– Vertige et sensation de tremblement. Chez l' enfant:
– défaillance de la mémoire,
– peurs et cris nocturnes pendant le sommeil. – frayeurs nocturnes, parle en dormant, rêves agités,
– remue constamment pendant son sommeil, change souvent de place' se réveille souvent,
– somnambulisme comme sous un état d' hypnose.
Appareil digestif
– Appétit vorace avec envie pour des aliments sucrés (SULF:) ou salés (Natrum mur. ).
– Après repas, dégoût de la nourriture. Envie de sel.
– Prurit intense anal et sensation de piqûres. Désir irrésistible de se gratter à l' anus.
– Sécrétion anale liquide qui tache le linge. Diarrhée et constipation alternées.
– Expulsion de parasites intestinaux: ascarides, oxyures et d' autres vers en général.
– Amibiase chronique.
– Alvéolite dentaire parasitaire, par amibes.
Nez
– Démangeaison intense du nez, avec sécrétions abondantes d' un mucus liquide, clair.
– Rhume fréquent avec obstruction nasale pendant la nuit.
Yeux
– Faiblesse visuelle qui s' aggrave en lisant. Envie de se frotter les paupières.
– Myopie chez des sujets ayant une verminose chronique.
Cou et dos et extrémités
Polyarthrite généralisée amibienne.
Dose
Dynamisation: 3 DH.
Clinique
1. Généralités:
– Amibiase chronique. Verminoses chroniques.
2. Système neuro–psychique:
– Troubles caractériels. Retard scolaire. Enfants caractériels, porteurs de verminose a répétition. Peurs nocturnes des enfants. Épilepsie.
3. Appareil digestif:
– Boulimie. Verminose.
– Prurit anal. Eczéma anal.
4. Organes des sens:
– Conjonctivite. Myopie. Rhinorrhée. Polypose nasale.
Cecropia mexicana (ou Cecropia obtusifolia) [Cecr]
Introduction
SOUCHE
Noms communs ou populaires: Guarumbo. Chaucarro, Hormigo.
Famille des Moracées.
Arbre des climats tropicaux de 10 à 20 m de haut.
Feuilles aux longs pétides, palmées et lobulées de 30 à 50 cm de diamètre, la partie supérieure est vert cendré, la partie inférieure est blanche. Les fleurs sont groupées en épis longs et pendants. La tige produit un liquide laiteux et caustique; elle est creuse et elle est habitée par une certaine espèce de fourmis qui attaquent furieusement qui s' avise d' y toucher; de 1à vient probablement le nom de Hormigo (Hormiga= fourmi).
Il pousse dans plusieurs régions chaudes du Mexique et on lui donne un nom différent dans chaque région. C' est le même arbre malgré les caractéristiques spéciales à chacun. L' arbre que nous étudions est celui de Veracruz, Oaxaca et Guerrero et l' on a trouvé partout les mêmes effets.
Dans les études constitutives de cet arbre, on a trouvé qu' il contenait de l' Ambaine qui appartient au groupe des Saponines; cependant elle ne contient pas le principe toxique de ces dernières. Elle est soluble dans l' eau distillée et dans l' alcool pur, mais pas dans l' éther ni dans le chloroforme.
L' écorce de la tige et de la racine contient de la Cécropine qui est diurétique et cardiotonique puissant, mais pas toxique comme la digitoxine par exemple.
Empiriquement, on l' emploie pour l' obésité et l' hydropisie, spécialement pour le diabète où l' on observe des améliorations fréquentes en prenant journellement la décoction d' une feuille dans un litre d' eau.
Les médecins Maurice Langon (Urugayen), Alfred Paredes (Mexicain), (dans le Bulletin des sciences naturelles, vol. 1, p. 89, 1952) et David Guzman (du Salvador) nous disent que le Guarumbo Cecropia contient une notable quantité d' Ambaine et de Cecropia et que ces deux substances sont des toniques du coeur et des diurétiques, qu' elles ne sont pas toxiques et que, par conséquent, à la différence de la digitale, on peut les employer sans danger à raison de 5 à 10 gouttes d' extrait alcoolisé par dose.
Références: P. Standley et J. A. Steyermark: Flore du Guatemala, XXIV, IV, 1946. David Guzman: Flore du Salvador. William Fawcott: Flore de la Jamaïque, III, 1914. Maximin Martinez: Plantes utiles du Mexique Mexico, 1959.
Notes de l' auteur (De Legarreta):
« Nous avons étudié le Guarumbo de Veracruz, d' Oaxaca des Chiapas et de Guerrero, ceux dont l' action est la plus marquée poussent dans la région de Veracruz et de Guerrero; il est curieux de constater que celui de Veracruz a une action plus marquée sur les reins comme diurétique et qu' il fait baisser davantage l' hypertension et celui de Guerrero agit mieux comme tonique du coeur et diminue le glucose dans le sang.
» Intéressé par l' action indéniable de cette plante sur un prêtre à qui j' avais prodigue mes soins à la suite de ceux de plusieurs confrères des deux écoles et qui avait subi deux interventions chirurgicales pour des ulcères sans aucun résultat, j' ai constaté la guérison par l' emploi du suc et de la teinture de cette plante. Le suc en application locale et la teinture par voie orale ».
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Il n' existe pas de pathogénésie homéopathique.
La présente description est une pathogénésie clinique, oeuvre de Luis G, de Legarreta.
Généralités
– Sujet pessimiste, triste, se croit incurable.
– Troubles métaboliques: diabète, fatigue générale.
Psychisme
– État dépressif, manque de confiance concernant sa guérison.
– Maux de tête aigus, soulagés en se prenant la tête entre les mains.
– Névralgies céphaliques intermittentes avec des élancements comme des pulsations.
– Diabète avec hyperglycémie importante mais absence de soif.
Appareil vasculaire
– Jambes lourdes, pesantes, variqueuses.
– Enflure des malléoles; douloureuses, avec sensation de grande fatigue.
– Démangeaisons et brûlures dans les jambes.
– Ulcères variqueux avec abondante sécrétion purulente. Ulcères variqueux profonds, aux bords très douloureux (Ars. ; Lach. ; Aescul. ; Arnica) mais le fond de l' ulcère est indolore. Ulcères variqueux plus douloureux la nuit, mieux au repos et en couvrant les jambes, aggravés par le froid et le contact de l’ eau.
Yeux
– Yeux rouges, congestionnés tuméfiés comme sous l’ effet d un coup.
Appareil urinaire:
– Urines abondantes d' odeur de miel. Impression de n avoir pas vidé la vessie. Désirs fréquents d uriner, à toute heure, pressants et difficulté à se retenir. Incontinence urinaire si pas d évacuation immédiate.
Dose
Dynamisations: I DH: 3 DH.
Clinique
– Diabète. Ulcère variqueux. Névralgie. Dysurie. Myocardite.
Chloramphénicol [Chloram]
Introduction
SOUCHE
Extrait initialement des cultures de Streptomyces venezuelae, le chloramphénicol, ou chlormycétine s obtient actuellement par voie synthétique. Sa structure chimique est relativement simple.
R = CO—CH2—COONa 8 succinate
MHCO—CHCl2
O2N ()3CHOH—CH—CH2OH
La particularité chimique de la molécule est le groupement nitro (NOÉ); c est le seul antibiotique le contenant.
Des quatre isomères existants un seul (de la série thréolévogyre) est biologiquement actif: c’est celui utilisé exclusivement en thérapeutique.
Le chloramphénicol se présente sous forme de cristaux blancs incolores d un goût très amer peu solubles dans l eau (0 25 g % a 25°) mais solubles dans le propylène–glycol (15 g% éthanol).
Le chloramphénicol est thermostable, il résiste à l’ ébullition et au passage à l’ autoclave. Il est stable vis–à–vis des acides (il résiste aux modifications du pH entre 2 et 9) il est donc stable en milieu digestif
Pharmacologie. Absorption digestive: elle est bonne et rapide; la concentration intestinale de l antibiotique est active elle entraîne une modification de la flore intestinale commune aux antibiotiques à large spectre d action (cf. : tétracyclines).
Concentration sanguine. Par voie orale: elle est forte et rapidement atteinte: elle atteint 10–20/ml après deux heures avec les doses utilisées en clinique (2–3 g par jour). La concentration sanguine active se maintient quatre à six heures puis elle diminue de moitié entre la 6e et la 8e heure ce qui nécessite la répétition des doses à six heures d intervalle.
Par voie rectale: L' absorption du chloramphénicol est assez bonne bien meilleure que pour les autres antibiotiques mais pourtant inférieure à la voie orale.
Les esters du chloramphénicol (palmitate etc, à l' exception du stéaroyl–glycolate et du Succinate) libèrent le chloramphénicol progressivement dans l' intestin par hydrolyse des lipases intestinales.
La concentration sanguine qu ils assurent sera donc plus réduite mais plus prolongée.
Diffusion tissulaire. Elle est bonne et rapide dans tous les tissus. Le chloramphénicol a également une diffusion intracellulaire. Il est concentré dans la Lymphe et les ganglions Lymphatiques ce qui explique son efficacité dans le traitement de la typhoïde. Contrairement à la plupart des antibiotiques il diffuse bien dans le liquide céphalo–rachidien (30–50 % du taux sanguin) dans les cavités séreuses (plèvre péricarde synoviale) dans le sang placentaire (taux égal au taux sanguin maternel) et dans le lait.
La concentration dans le foie et les voies biliaires est plus réduite et sous la Corme d un dérivé conjugué (glycuronide) inactif
Le degré de liaison aux protéines plasmatiques est assez réduit (50–60 %).
Élimination urinaire. Elle est rapide (90 % dans les vingt quatre heures) un peu moins rapide pour ses esters. Le chloramphénicol se concentre 6 à 8 fois dans 1' urine (100, 200mg/ml d' urine); c' est donc une concentration active pour les germes sensibles des infections urinaires.
Métabolisme. Dans i organisme le chloramphénicol est détoxifié par conjugaison glycuronique forme sous laquelle il est éliminé dans la bile et pour la plus grande part dans l' urine: 10 % seulement du chloramphénicol circulant est excrété sous forme libre active, le reste l est sous forme inactive du point de vue thérapeutique.
Les indications thérapeutiques sont les fièvres typhoïdes paratyphoïdes, autres salmonelloses méningite à bacille de Pfeiffer.
Toxicologie.
Chez le nouveau–né et le nourrisson, on peut observer le syndrome de Grey, qui se caractérise par: vomissements météorisme cyanose et respiration irrégulière se terminant avec un exitus par collapsus vasomoteur. On peut observer ce syndrome également chez les enfants et les adultes.
Chez l' adulte, on observe des graves perturbations de la moelle osseuse aboutissant à une anémie aplasique anémie hypoplasique thrombopénie granulocytopénie panmyélophtisie survenant dans un délai de I à 3 mois après le traitement.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie a été établie par O. A. Julian en consultant la toxicologie du chloramphénicol et en procédant à une expérimentation selon la méthodologie hahnemannienne de janvier a mars 1970 avec la participation de 16 expérimentateurs dont 3 femmes.
Les dynamisations expérimentées ont été la 30 CH la 7 CH la 3 DH et le placebo.
Généralités
– Pâleur (T). Asthénie prononcée. (T). Découragement matinal. (PH). Euphorie. (PH) (1)
• Caractéristiques biologiques
– Anémie aplasique réticulopénie leucopénie thrombopénie. (T). Prolongation du temps de saignement. (T). Irrétractibilité du caillot. (T)
• Diagnostic positif
– Pâleur, asthénie, euphorie. Anorexie, nausées, vomissements. Spasmes intestinaux avec diarrhée. Répugnance pour sucre et sucreries. Douleurs aux différents niveaux de la colonne vertébrale et du bassin. Érythème vésiculeux, papuleux, maculaire. Sudation axillaire importante.
Psychisme
– Délire. Confusion mentale. (T)
– Hallucinations. (T)
– Somnolence importante l’ après–midi vers 17h. (PH)
– Le soir au lit, impatience de tout le corps. (PH)
. « Restlessness », doit bouger, sortir du lit avec sensation d' avoir trop chaud, obligeant à se découvrir et marcher. (PH)
– Chaleur ou impression de chaleur de toutes les parties du corps. (PH)
– Impatiences et chaleur de tout le corps obligeant à se remuer. (PH)
– Agitation avec besoin de beaucoup bouger. (PH)
– Apathie adynamie dépression. (PH)
– Se sent triste, désespéré mais l' état s améliore en se levant. (PH)
Système nerveux:
– Douleurs polynévritiques. (T)
– Asthénie musculaire. (T)
– Céphalée à répétition. (PH)
– Douleurs et battements (hammering) au vertex et côtés de la tête améliorés par pression des mains et tête haute. (PH)
– Vertiges prolongés. (PH)
– Réveillé la nuit de 2 à 5 heures du matin par mal de tête battant. (PH)
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:. Gencives saignantes. (T). Sécheresse de la bouche avec mauvaise haleine, goût fade, amer. (PH). Glossite. (T). Stomatite. (T). Chéilites. (T). Langue noire pileuse. (T)
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
. Anorexie. Nausées. Vomissements. (T)
. Faim canine douloureuse le matin, surtout entre 11 h et midi. (PH)
. Faim qui creuse )) l' estomac l' après–midi et vers 17 h. (PH)
. Mauvaise bouche; bouche sèche. (PH)
. Soif de grandes quantités de liquides (surtout de bière). (PH)
. Hématémèse. (T)
. Sensation de bien–être stomacal. (PH)
. Euphorie post–prandiale avec vapeur cervico–faciale. (PH)
. Somnolence post–prandiale importante. (PH)
. Répugnance pour sucre et sucreries. (PH)
. Douleurs abdominales diffuses. (T)
. Spasmes intestinaux vers le soir. (PH)
. Péritonisme. (T)
. Syndrome cholériforme. (T)
. Diarrhée. (T)
. Colique et diarrhée suite à l(ingestion de tarte au sucre. (PH)
. Selles minces, foncées, peu abondantes. (PH)
Selles molles à odeur nauséabonde, fétide.
– Brûlures anales. Anorectite. (T). Rectum: désirs urgents avec ténesme. (PH). Désirs fréquents non améliorés par les selles. (PH). Ténesme persistant avec douleurs crampoïdes bas ventre. (PH). Ictère. (T)
Appareil vasculaire
– Purpura ecchymotique et pétéchial. (T)
– Anémie aplasique. (T)
– État de collapsus avec cyanose. (T)
– Hypertonie vasculaire avec poussée de tension artérielle. (PH)
– Pouls accéléré. (PH)
– Tachycardie non modifiée par les changements de position. (PH)
Fièvre
– fièvre oscillant entre 38° et 40°. (T)
– Hypothermie. (T)
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Rougeur de la gorge avec difficulté de déglutition. (T)
2 Poumons – Plèvre:
– Dyspnée sine materia. (T)
– Essoufflement non modifié par changement de position. (PH)
Nez:
– Épistaxis. (T)
Yeux:
– Diminution de la vision par névrite du nerf optique. (T)
– Parésie de l accommodation (muscle ciliaire). (T)
Oreilles:
– Trouble du nerf cochléaire. (T)
Appareil urinaire
1. Urinaire:. Dysurie. (T)
– Pollakiurie. (T). Hématurie. (T). Douleurs rein gauche comme celle d une colique néphrétique. (PH)
Appareil Génital:
– Vulvo–vaginite. (T)
Cou et dos et extrémités
Douleurs du dos à gauche. (PH). Douleur région lombaire par accès aigu. (PH). Douleurs iliaques et lombaires se prolongeant pendant 15 jours. (PH). Douleurs aux rotules. (PH). Douleurs dorsales inter scapulaires. (PH). Douleurs lombaires et sacro–iliaque droite s' étendant au dos à droite et entre les omoplates. (PH)
Peau
– Érythème vésiculaire papuleux maculaire. (T)
– Éruption scarlatiniforme. (T)
– Syndrome allergique avec fièvre et oedème de Quincke. (T)
– Sudation axillaire importante. (PH)
– Les cheveux semblent foncer. (PH)
Modalités
1. Aggravation:
– Le soir; après le repos. La nuit entre 3 heures et 5 heures.
2 Amélioration:
– Par la marche; en remuant. Par la pression des mains et tenant la tête haute. En buvant.
Localisation
– Gauche: pour symptômes hauts et abdominaux.
Droite pour symptômes en dessous de
Dose
Dynamisation: de la 5 CH à la 30 CH.
Relations
Arsenicum: Prostration agitation crainte de la mort. Douleurs brûlantes. Odeur cadavérique des sécrétions.
Veratrum alb. : État de collapsus avec sensation de froid glacé de tout le corps; face pâle bleuâtre sueurs froides. Douleurs abdominales crampoïdes avec diarrhée.
Rhus tox. : Courbature et raideur agitation, besoin de changer de place douleur de la région lombo– sacrée avec raideur raideur des membres Éruption vésiculeuse brûlantes et prurigineuses.
Clinique
1. Appareil digestif:
– Fièvre typhoïde. Colopathies spasmodiques.
– Choléra infantile. Choléra nostras.
– Entéro–colite muco–membraneuse. Ictère catarrhal.
2. Appareil locomoteur:
– Rhumatisme chronique dégénératif.
– Lipo–arthrite du genou de Weissenbach et Françon.
– Polyarthrose progressive de De Séze.
3. Peau – Phanères:
– Érythème polymorphe de Hebra. Érythème induré de Bazin. Urticaire.
Chlorpromazine [Chlorpr]
Introduction
SOUCHE
Chlorpromazine ou 4560 R. P, chlorhydrate du chloro––(dimèthyl–amino–3–propyi) 10 phénothiazine; Spécialisé en France sous le nom de Largactil
Les propriétés pharmacologiques ont comme caractéristique une action sympatholytique et vagolytique faible antispasmodique anti convulsivante;, hypnotique et sédative.
Sur l' animal l' expérimentation du 4560 R. P, montre une action sur le diencéphale et le système génital femelle.
Des recherches pharmacologiques récentes (Tribune Médicale, 24–1–70) indiquent que même à de faibles doses comparables compte tenu du poids du microbe aux doses présentes chez l’ être humain la chlorpromazine induit des modifications anormales de la forme de la bactérie parfois associées à un pouvoir pathogène accru altère la perméabilité cellulaire et inhibe la croissance des bactéries ou les tue.
En clinique, il est employé comme sédatif antiémétique et comme potentialisateur de l' activité de nombreux agents médicamenteux (anesthésiques généraux hypnotiques analgésiques).
En psychiatrie, le Largactil se trouve prescrit dans les psychoses aiguës, excitation maniaque les cures de sommeil.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La présente étude est l' aboutissement d une triple recherche:
1) Expérimentation suivant la méthodologie expérimentale hahnemannienne effectuée de décembre 1963 jusqu en janvier 1964 par ! membres de l Association des médecins homéopathes, Matunga Bombay (Inde) et sous la direction du Dr N. P. Pai. Elle fut exécutée avec la 30 CH.
2) Relevé de toxicologie effectué par 0. A. Julian et concernant les conséquences toxiques de la chlorpromazine utilisée en clinique dans un but thérapeutique.
3) Expérimentation de pathogénèsie hahnemannienne effectuée sous la direction de 0. A. Julian par 23 membres de la Société médicale de biothérapie en février–mars 1968.
Elle fut exécutée avec les dynamisation suivantes: 5 CH; 7 CH; 9 CH: 15 CH: 30 CH et placebo.
Généralités
– Prédisposition à la tuberculose ou réveil de lésions anciennes.
– Allure générale ralentie.
– Mobilité du visage diminuée, regard terne, tendance au mutisme.
– Sensation générale de défaillance et de dépression.
• Diagnostic positif
– Dérèglement cortico–endocrino–thalamique a direction psychopathique involutive. Hallucinations, troubles du sommeil, ralentissement psychomoteur. Troubles hépato–gastro–intestinaux. Perturbation génésique des 2 sexes. Éruptions vésico–bulleuses et dyschromies. Dérèglement thermique.
Système nerveux:
Céphalée fronto–occipitale, aggravée en fin de journée.
– Céphalalgie crânienne.
– Insomnie entre I h et 3 h avec rêves d animaux.
– Hallucinations visuelles: « une tête qui change constamment de traits gardant le même crâne: c est comme un film
– Réveil fatigué avec somnolence matinale.
– Contractions musculaires cloniques.
– Attaques convulsives épileptiformes.
– Difficultés des mouvements: Dyscinésies.
– Tremblement, hypertonie, rigidité.
– Syndrome catatonique: attitude figée immobilité complète.
– Hypertonie oppositionnelle, conservation des attitudes.
– Myoclonies à secousses irrégulières, asynchrones anarchiques. Polyurie centrale. Hémiparésie. Parésie des nerfs crâniens:
– V: nerf trijumeau – VII: nerf facial – X: nerf pneumogastrique' – XII: nerf hypoglosse. 2. Psychique:
– Irritabilité ou apathie.
– Mélancolie.
– Distrait avec difficulté de se concentrer.
– Amnésie de courte durée.
– Absences de mémoire: • trous de mémoire.
– État confusionnel onirique.
, prémonition d' une mauvaise nouvelle.
– Forte angoisse à 10 heures du matin.
– Pense par automatisme .
– Somnolent.
– Doit faire des efforts pour travailler.
Endocrine
– Diabète insipide. Obésité.
Appareil digestif
1. Bouche – Dents – Oesophage:
– Haleine fétide.
– Bouche sèche en fin de journée.
– Prurit et sensibilité gingivale.
– Dysphagie avec sensation de boule dans la gorge.
– Langue épaisse sèche crevassée.
– Glossite et stomatite aphteuses.
– Gingivite sanguinolente.
– Lèvres sèches, écorchées croûteuses
– Rhagades.
– Douleurs des molaires supérieures.
2. Estomac – Abdomen:
– Anorexie et nausées le matin.
– Douleur gastrique sous forme de raideur
– Impression de pierre sur l' estomac.
– Pression douloureuse région épigastrique
– Sensation de " corps étranger » dans l' estomac qui ne s' évacue pas (pendant 4 heures).
– Douleur de brûlure à l' estomac.
– Colique douloureuse de l' hypogastre, surtout en fin de journée.
– Constipation opiniâtre.
– Foie gros et sensible.
– Ictère.
– Atonie vésicule biliaire.
– État hypoglycémique: faiblesse sueurs, fringales, lipothymie.
– Atonie intestinale, colique.
– Fermentations intestinales avec expulsion de gaz.
– Malaise intestinal.
Appareil vasculaire
1. Cardio– vasculaire:
– Arythmie tachycardie.
– Hypotension.
– Inflammation aiguë veineuse (phlébite).
– Signes électro–cardiographiques d hypokaliémie: onde T plate.
– Segment St déprimé: onde U.
2. Sang:
– Anémie aplasique.
– Thrombocytopénie.
– Éosinophilie.
– Réaction hémolytique ictérigène.
– Agranulocytose avec angine ulcéro–nécrotique et état toxi–infectieux grave.
Fièvre
– Fébrilité avec sensation de froid.
– Hypothermie ou clochers hyperthermiques.
– Accélération de la vitesse de sédimentation avec Hyperleucocytose perturbation de l' électrophorèse et augmentation des alpha 2 et bêta–globulines.
– Pieds froids et le froid remonte jusqu' aux cuisses.
Appareil respiratoire
– Paralysie du voile du palais. Oppression et douleur brûlante dans la poitrine. Douleur sous sternale. Aggravation en fin de journée et entre I et 2 h de la nuit.
Nez
Nez enchifrené.
Yeux:
Brûlures des paupières aggravées en fin de Journée. Crises oculogyres. Coloration conjonctivale brunâtre localisée au niveau de la fente palpébrale. Dépôts pigmentaires de la cornée. Opacités cristalliniennes bilatérales.
Appareil urinaire:
– Incontinence nocturne d' urine.
– Polyurie, pollakiurie.
– Urine couleur rouge brique comme par du sang.
– Sensation de sentir la prostate gonflée tuméfiée.
Dysurie.
Appareil génital
MASCULIN:. Abaissement net du désir sexuel.
FÉMININ:
– Leucorrhée importante comme du blanc d' oeuf.
– Aménorrhée hypothalamique.
– Galactorrhée.
– Gynécomastie.
– Obésité gynoïde.
– Hypersécrétion du col utérin (cervical).
– Vergetures.
Cou et dos et extrémités
Douleurs musculaires aux bras et aux mollets.
– Douleurs de la région dorsale.
– Douleur oppressive dans la poitrine.
– Douleurs de la région lombaire comme courbaturé .
Peau
– Éruption vésiculo–bulleuse. Dyschromies. Photo–sensibilité à la lumière solaire avec: érythème et oedème du visage et des mains.
– Coloration cutanée violacée–lilas siégeant au front pommettes arête du nez, menton.
Modalités
1. Aggravation: En fin de journée; la nuit entre I heure et 3 heures du matin: par le froid
2. Amélioration: Par la chaleur; par le sommeil; par le repos.
3. Latéralité: Droite.
Dose
Dynamisations: De la 3 DH à la 30 CH. Il semble d après notre expérience clinique, que les 7 CH 9 CH 15 CH et 30 CH sont à conseiller.
Relations
Anhalonium:. Hyperesthésie cortico–thalamo–viscérale. Hallucinations audio–visuelles. État schizophrénique. Perte de la libido.
Cicuta virosa:. État cataleptiforme. Convulsions et spasmes musculaires. Éruptions pustuleuses au visage et aux mains.
Phosphorus:
– Incapacité de penser.
– Insomnie avant minuit et vertige au réveil.
– Faim nocturne vomissements vide à l' estomac.
– Constipation ou diarrhée.
– Tendance aux hémorragies.
– État ictériforme.
Luesinum:. Vieillissement prématuré perte de mémoire triste, aggravation nocturne.
Crainte de folie et obsessions (besoin de se laver les mains tout le temps).
Désir d alcool. Induration du cordon spermatique et de l utérus.
Tuberculinum: Sujet hypocondriaque mauvaise humeur, céphalée avec sensation de serrement comme par un bandeau de fer; oppression; toux irritante.
Expectoration épaisse.
Anorexie.
Aversion pour la viande.
Crampes gastriques. Ténesme urinaire. Douleurs et meurtrissure des membres.
– Eczéma prurigineux. Sueurs tachant le linge en jaune.
Clinique
1. Généralités:
. Diabète insipide.
. Syndrome d Achard– Thiers: diabète sucré, hirsutisme obésité et hypertension artérielle.
. Diabète des « femmes à barbe ».
2. Système neuro–endocrino–psychique:
NERVEUX:
. Syndrome extrapyramidal.
. Maladie de Parkinson.
. Catatonie.
. Encéphalite épidémique.
. Chorée de Bergeron (chorée électrique de l' enfance).
. Épilepsie généralisée.
. Épilepsie de Bravais– Jackson.
. Syndrome de Déjerine– Roussy (syndrome thalamique avec hémiparésie et hémianesthésie douloureuse homonyme).
. Sclérose en plaques.
. Névralgie du trijumeau (V paire).
Maladie de Charles Bell (paralysie faciale
– Troubles sensitifs du pharynx et du voile du palais (X paire). Hémiparésie linguale (Xlll paire). Ataxie. Tabès.
– Syndrome neuro–anémique de Lichtheim. Causalgies.
PSYCHIQUE .
– Maladie d' Alzheimer (démence présénile avec atrophie cérébrale).
– Troubles caractériels et du comportement des enfants.
– Cauchemars.
– Psychasthénie.
– Névrose d angoisse.
– Mélancolie.
– Hébéphrénie.
– Psychose hallucinatoire chronique.
– Confusion mentale (délire hyperpyrétique delirium tremens).
ENDOCRINIEN:
– Syndrome de Babinski Fröhlich (adiposo–génital).
– Diabète insipide.
– Maladie de Cushing (obésité + hirsutisme + aménorrhée + ostéoporose vertébrale + hypertension).
3 Appareil digestif:
BOUCHE – DENTS – OESOPHAGE:. Stomatite aphteuse. Moniliase buccale. Glossite exfoliatrice marginée. Muguet.
ESTOMAC – FOIE – ABDOMEN:. Dyspepsie. Gastralgie. Ulcère d estomac et du duodénum. Hernie diaphragmatique. Ptose gastrique. Ictère catarrhal. Hépatite virale. Syndrome entéro–hépatique de Widal– Abrami.
Syndrome d' Abrami– Frumusan: cirrhose hypertrophique anictérique avec splénite hyperplasique fibreuse.
– Maladie de Banti (cirrhose atrophique du foie avec ascite splénomégalie et anémie progressive).
– Maladie de Botkin (ictère infectieux épidemique).
– Lithiase biliaire.
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
CARDIO VASCULAIRE:. Arythmie.
– Coeur sénile. Infarctus du myocarde. Anévrisme de l' aorte. Phlébites, varices des membres inférieurs.
SANG:. Maladie de Werner– Schulz (agranulocytose primitive). Syndrome d' Alexander (thrombocytopathie avec allongement du temps de saignement). Syndrome de Jean Bernard et Soulier (thrombopathie avec in suffisance de prothrombine, fragilité capillaire et dystrophie thrombocytaire hémorragique). Maladie de Biermer. Thrombopénie idiopathique chronique (purpura thrombopénique chronique).
THERMORÉGULATION:. Septicémies. Paludisme. Diphtérie (paralysie du voile du palais). Botulisme.
5. Appareil respiratoire:
– Paralysie post–diphtérique. Emphysème. Asthme. Dyspnée cardiaque. Pneumothorax.
6. Organes des sens:
NEZ – OREILLES:. Rhinite.
YEUX:
– Conjonctivite.
– Blépharite.
– Cataracte.
– Kératite interstitielle.
– Troubles oculaires de l' avitaminose A et
7. Appareil uro–génital:
URINAIRE:
. Porphyrinurie secondaire (intoxications, cirrhoses, pellagre, rayons X).
. Énurésie des gens âgés (hommes et femmes).
. Prostatite
. Adénome prostatique.
GÉNITAL MASCULIN:
– Impuissance.
GÉNITAL FÉMININ:. Galactorrhée.
– Aménorrhée secondaire.
– Précocité iso–sexuelle.
– Syndrome d' Argonz–del– Castillo (aménorrhée + galactorrhée par adénome chromophobe de l' hypophyse).
– Syndrome de Chiari– Frommel: mêmes symptômes que ci–dessus mais après un accouchement.
– Algoménorrhée.
– Ovarite scléro–kystique.
– Vomissements gravidiques.
– Anaphrodisie.
– Cervicites (exo et endocervicite).
– Dysurie.
– Vaginites (infantiles, à trichomonas, mycosiques, à germes banaux).
– Leucorrhée hyperfolliculinique.
– Leucorrhée vestibulaire.
8. Appareil locomoteur:. Myalgies. Spondylarthrose. Lombalgies.
9 Peau – Phanères:
Acné.
– Syndrome de dermatose pigmentaire avec parfois des malformations dentaires ou oculaires.
– Eczéma.
– Éruption vésiculo–bulleuse: herpès, zona, sudamina, varicelle.
– Pemphigus (épidémique, syphilitique).
– Dermatite polymorphe douloureuse de Brocq – Dühring.
– Mélanose de Riehl.
– Dermite ocre des jambes variqueuses.
– Maladie de Schamberg (dermatite pigmentaire progressive).
– Urticaire pigmentaire.
– Photo dermites.
– Vergetures.
Cas
• Observations cliniques:
Voici trois observations de clinique vétérinaire du Dr Pradal de Toulouse. – Observation n° 1:
Chienne Groenendael. 11 ans, mélanose bilatérale de la cornée avec envahissement partiel de la scléro tique pour oeil gauche, et envahissement nettement plus important pour l' oeil droit:
Chlorpromazine 7 – 9 – 15 CH
3 mois et 1/2 de traitement pour oeil gauche
6 mois de traitement pour oeil droit ont conduit a un éclaircissement total des 2 yeux.
– Observation n° 2:
Berger allemand mâle de 6 ans.
Envahissement partiel bilatéral de la cornée et de la sclérotique.
3 mois de traitement en 7 – 9 – 15 CH ont donné un résultat total.
– Observation n° 3:
Chien mâle croisé d' Épagneul, 8 ans.
Même cas, mêmes résultats que ci dessus.
Cicuta virosa [Cic]
Introduction
SOUCHE
Cicuta virosa, ou ciguë aquatique, pousse en Europe au bord des étangs.
A différencier de:
– Conium maculatum: grande ciguë.
– Aethusa cynapium: petite ciguë ou ciguë des Jardins.
– Aenanthe phellandrium: ciguë d' eau (dont les fruits sont narcotiques).
Description: Plante haute de 0,50 à 1,50 m, à tige grosse comme le doigt et creuse. Odeur de persil ou céleri. Racine en forme de gros navet; se reconnaît aux alvéoles superposées dont elle est creusée et laisse s' écouler un suc jaunâtre si on la coupe transversalement.
Toxicologie Signes comparables à l' intoxication par la strychnine: contractures tétaniformes, salivation, sueurs, mydriase, hyperpnée.
La T. M, est préparée à partir de la racine fraîche.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie première a été établie par Hahnemann sur lui–même et par Friedrich Hahnemann, Wepfer, Langhammer, Hornburg.
O. A. Julian a refait une pathogénésie humaine sur dix sujets (7 hommes et 3 femmes) durant l' hiver 1964–1965.
Ce sont les dynamisations en 3 DH, 5 CH, 7 CH, 9 CH, 15 CH, 30 CH et placebo qui ont été expérimentées.
C' est la 7 CH qui a donné la symptomatologie la plus riche.
En même temps, Julian a expérimenté le Cicuta chez l' animal – la souris et le cobaye – lors de ses recherches de vérifications expérimentales de la loi de similitude et de l' identité. Chemin faisant, une pathogénésie expérimentale a vu le jour chez l' animal.
Cette expérimentation de pathogénésie animale entre ainsi pour la première fois dans l' histoire des pathogénésies homéopathiques.
Il faut noter de même la pathogénésie de la réserpine dont on trouvera, sous la monographie la concernant, la description.
L' expérimentation animale s' est faite sur 100 souris et 60 cobayes avec les dynamisations suivantes: 3 DH, 5 CH, 7 CH, 9 CH, 15 CH, 30 CH et le placebo.
Nous allons présenter ci–dessous en deux chapitres ces pathogénésies.
Concernant la pathogénésie humaine, nous allons noter entre parenthèse (H) la symptomatologie due à Hahnemann et (J) celle due à O. A. Julian.
Symptômes généraux
PATHOGÉNÉSiE HAHNEMANNIENNE ANIMALE
La Souris
• Généralités
– Altération de l' état général. Amaigrissement. Excitation chronique.
• Système neuro–endocrino psychique
– Hyperactivité.
• Organes des sens. Blépharite.
Peau
Poil terne. Induration de la peau.
Le Cobaye
• Généralités
– Amaigrissement général.
• Système neuro–endocrino psychique
– Apathie avec ralentissement psychomoteur.
Généralités
PATHOGÉNÉSIE HAHNEMANNIENNE HUMAINE
– Courbature générale. (J)
– Prurit général. (H, J)
– Désir de bière. (J)
– Désir d' épices (moutarde en particulier). (J)
– Lassitude mais humeur joyeuse. (J)
• Diagnostic positif
, convulsions et spasmes musculaires. Excitation maniaque ou dépression cataleptiforme. Besoin anormal de charbon (et de craie). Éruptions pustuleuses du visage, mains, paupières.
Psychisme:
– Confusion du présent et du passé: il a la sensation d' être un enfant. (H)
– Malaises indéfinissables de la journée. (J)
– Sensation de vertige prononcé. (H et J)
– Dépression psychique: idées noires, idées de suicide. (J)
– Excitation psychique. (J)
– Absence de pensées, étourderie, sensation d' ébriété. (H)
– Dégoût de la vie, amélioré en mangeant. (J).
– Facilité pour travail intellectuel nettement accrue. (J)
– Bâillements répétés avec besoin de dormir. (J)
– Besoin d' activité dès le réveil. (J)
– Tôt, au réveil, céphalée avec sensation de cerveau ballottant. (H)
– Céphalée occipitale avec sensation de pesanteur et de rhume, soulagée par élimination de vents et en se redressant. (H)
– État de frayeur et de mélancolie. (H)
– Crises épileptiformes avec singultus, cri, trismus, contracture des membres, perte de connaissance. (H)
– Catalepsie. (H)
– Misanthropie. (H)
– État maniaque aigu avec cris, chants, danses agitation intense et rires spasmodiques. (H)
– Trismus et opisthotonos. (H)
– Désir de craie et de charbon. (H)
– Sommeil agité avec réveils fréquents en sueurs mais qui améliorent. (H)
Appareil digestif
Langue:
– Base de la langue à vif et découpée. (J)
– Sensation de constriction oesophagienne et difficulté d' avaler. (J)
– Faim violente à 11 h et envie de manger n' importe quoi. (J)
– Faim impérieuse avec sensation passagère de brûlures gastriques. (J)
– Sensation de sécheresse de la bouche avec manque d' appétit. (H)
– Bon appétit au repas de midi mais qui disparaît avec les premières bouchées. (H)
– Ballonnement post–prandial avec angoisse précordiale. (H)
– Fermentation intestinale abondante avec angoisse et morosité. (H)
– Diarrhée post–prandiale. (J). Selles noires, fétides. (J)
– Coliques abdominales. (H)
– Selles diarrhéiformes avec besoin soudain, urgent, après la selle: ténesme. (H)
Appareil vasculaire
– Spasmes dans la poitrine. (H). Angoisse précordiale. (H)
– Pouls faible et ralenti, puis accéléré. (H)
– Troubles circulatoires avec frilosité et besoin de chaleur. (H)
Appareil respiratoire
Sensation de gorge irritée. (J)
– Sensation de constriction de la poitrine avec souffle court. (H)
– Douleurs de picotements d' aiguilles, côté gauche de la poitrine, améliorées par station debout ou la marche. (H)
– Toux avec expectoration surtout dans la journée. (H)
Nez:
– Sensation de nez bouché avec écoulement. (H, J)
– Éternuements fréquents sans rhume. (H) 2. Yeux:
– Démangeaisons du bord des paupières. (J. H)
Pupilles d' abord contractées puis élargies et sans réaction. (H)
– Regard fixe et hypersensibilité à la lumière. (H)
– Les objets sont perçus noirs et doubles. (H). Impression que les objets se balancent d' un côté à l' autre. (H)
Oreilles:
– Douleurs derrière l oreille droite comme une séquelle d' un coup. (H)
– Éruption des pavillons d oreilles. (H)
– Bourdonnements dans les oreilles, pires dans la chambre, améliorés à l’ air libre. (H)
Appareil urinaire
– Besoins fréquents d' uriner. (H)
– Pertes séminales nocturnes. (H)
– Incontinence d' urine. (H)
Cou et dos et extrémités
– Craquements articulaires. (J)
– Douleurs crampoïdes des membres supérieurs et du dos. (H)
– Spasmes musculaires avec hypertonicité des muscles empêchant la marche. (H)
– Raideur crampoïde de tout le corps avec refroidissement. (H)
– Agitation des membres. (H)
Peau
– Éruptions pustuleuses sur le visage, les mains paupières. (H. J)
Modalités
1. Aggravation:
– Par le toucher, par le simple contact.
– Par le froid: dans une chambre.
– Par le changement d' humeur.
2. Amélioration:
– Par la chaleur, en mangeant: expulsion de gaz.
– A l' air libre.
3. Latéralité: Droite.
Dose
Dynamisations: de la 3 DH à la 30 CH.
Relations
Oenanthe crocata:
– Secousses convulsives de la face et des membres.
– Taches rosées sur la face et la poitrine.
Hydrocyanic acid. :. Convulsions tétaniformes. Spasmes de l' oesophage, palpitations et anxiété précordiale.
Crésol:
– Humeur loquace avec euphorie.
– Parésie des membres inférieurs et hypotrophie musculaire.
– Sclérose neuro vasculaire.
Clinique
1. Généralités:
– État d' allergose et mésenchymatose chronique (psoro–sycotique).
– Syndrome de Gougerot– Sjögren (ophtalmo rhino stomato–xérose).
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Spasmophilie.
– États catatoniques.
– Épilepsie.
– Troubles post–traumatiques du cerveau et moelle épinière.
– Hoquet.
– Chorée.
– Convulsions.
– États tétaniformes.
– Trismus.
– Méningite cérébro–spinale.
– Hystérie.
– Troubles caractériels des enfants à l' âge scolaire.
– Dysthyroïdies. (Julian)
3. Appareil digestif:
– Gastrites hypochlorhydriques.
– Ulcère d' estomac et duodénum.
– Helminthiase.
– Hépato–gastrite des buveurs de bière.
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
– Sclérose vasculaire. Angor pectoris. Névrose cardiaque. Tachyarythmies.
5. Appareil respiratoire:
– Pleurodynie. Pleurite sèche (à gauche).
6. Organes des sens:
NEZ:. Rhinite spasmodique.
YEUX:. Eczéma des paupières. Blépharite.
– Conjonctivite. Kératite phlycténulaire. Kératite neuro–paralytique. Rétinopathie exsudative hypertensive. Troubles de l' accommodation.
OREILLES:
– Otosclérose. Vertiges. Syndrome de Ménière. Vertige labyrinthique.
7. Appareil uro–génital:
– Impuissance. Prostatite chronique.
8. Appareil locomoteur:
– Rhumatismes musculaires.
– Rhumatisme vertébral.
9. Peau – Phanères:. Eczéma. Impétigo. Sycosis de la barbe. Orgelets. Acné.
Cimicifuga (Actea racemosa) [Cimic]
Introduction
SOUCHE
Cimicifuga serpentaria ou Actea racemosa. Voici la description de la souche selon le Pr Netien : Projet de Pharmacopée Homéopathique. Tome II, Lyon 1974, et Homéopathie Pharmaco technie et Monographie des Médicaments courants Éd, par le Syndicat des pharmacies et laboratoires homéopathiques, Lyon' 1979.
Cimicifuga racemosa (L. ) Nutt, Renonculacées.
Teinture mère d' Actée à grappes.
Partie employée: partie souterraine fraîche.
Description de la plante: Herbe vivace à rhizome horizontal, court, épais, portant plusieurs tiges et de grosses racines cylindriques brun foncé, marquées de cicatrices foliaires. La tige simple, cylindrique et glabre mesure de 1,50 à 2 m de haut. Les feuilles sont alternes, pétiolées et composées, les folioles presque sessiles, ovales et acuminées, mesurent de 1,5 à 4,5 cm de long; la foliole terminale est plus grande. Toutes sont trilobées, minces' glabres, brillantes avec la face inférieure plus pâle. Les fleurs trés nombreuses, sur pédoncules horizontaux, contiguës sur le rachis épais et pubescent, ont quatre sépales caducs, arrondis, concaves' glabres, blancs avec la partie postérieure vert brunâtre. Il n' y a pas de pétales. Les étamines trés nombreuses sont libres, â filets longs et grêles, certaines pétaloïdes ou dépourvues d' anthères. L' ovaire est blanc et glabre excepté une touffe de poils à la base de la face ventrale. Le fruit est un petit follicule un peu aplati.
Description de la drogue: Le rhizome se présente en fragments brun foncé tout à fait irréguliers composés d' un rhizome court, noueux, ramifié qui a été coupé en différents sens. Ce rhizome porte sur sa face supérieure les restes de plusieurs rameaux aériens assez larges et sur sa face inférieure des racines cassantes, tortueuses dont il ne reste parfois que des vestiges ou des cicatrices. La cassure du rhizome est fibreuse, sa section transversale laisse voir en dessous du suber une écorce brune et relativement peu épaisse, la zone ligneuse représentée par un nombre variable de faisceaux blancs, allongés, irréguliers dans leur forme et leurs dimensions, et séparés par des rayons médullaires bruns, plus ou moins larges, une moelle peu développée et d' une teinte plus pâle que celle de l' écorce. Les racines très friables montrent sur leur section transversale une écorce trés épaisse qui entoure un cylindre ligneux assez étroit dans lequel on distingue à la loupe quatre faisceaux bien distincts disposés en croix. Cette drogue a une odeur narcotique et une saveur amère, âcre et astringente.
Structure microscopique: Rhizome: L' écorce est formée d' un tissu de cellules arrondies ou polygonales renfermant de l' amidon. Les faisceaux ligneux, en général trés développés, sont formes d' un tissu de fibres à parois trés épaisses dans lequel sont disséminés de nombreux vaisseaux isolés ou groupés. Ces faisceaux sont recouverts par un liber mou et un péricycle légèrement lignifié; ils sont séparés les uns des autres par de larges rayons médullaires. La moelle offre la même structure que l' écorce.
Habitat et récolte: Cette plante est originaire de l' Amérique du Nord.
Préparation de la teinture: Technique générale de préparation des teintures mères au titre alcoolique de 65°.
Caractères: Liquide jaune, d' odeur et de saveur faibles. Résidu sec: non inférieur à 1. 20 p. 100.
Titre alcoolique: 60° à 70°.
Réaction d' identité: Le résidu d' évaporation de 0,5 ml de teinture mère est repris par 2 gouttes d' acide sulfurique (Rel): il devra apparaître une coloration violette.
Essai: Chromatographie sur papier ou sur couche mince: a) Chromatographie sur papier
– Effectuez une chromatographie sur papier comme il est indiqué aux Méthodes générales d' analyse.
– Déposez 100 microL de Teinture Mère.
– Développez dans le solvant butanol acide acétique–eau (4–1–5) v/v.
– Après séchage du chromatogramme, observez en lumière ultraviolette. Il devra apparaître notamment trois taches de Rf voisins de 0,53 (bleuté), 0,70 (bleu) et 0,!5 (bleu violace), b) Chromatographie sur couche mince.
– Effectuez une chromatographie sur couche mince comme il est indiqué aux Méthodes générales d' analyse.
– Opérez sur une plaque recouverte de gel de silice G (Re).
– Déposez 20 microL de Teinture Mère.
– Développez dans le solvant butanol–acide acétique–eau (4–1– I ) v/v. Après séchage du chromatogramme, observez en lumière ultraviolette. Il devra apparaître trois taches de Rf voisins de 0,35 (bleu), 0,90 (bleu) et 0,95 (verdâtre).
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Dans l' Encyclopédie d' Allen, on fait état d' une expérimentation sur 63 personnes dont 13 femmes avec la T. M.
Mezger refait une expérimentation entre 1951 et 1953 avec 17 personnes dont 14 femmes. Toutes les femmes sont médecins généralistes et une gynécologue. L' âge des expérimentatrices se situe entre 26 et 42 ans.
Pour 5 des 14 expérimentatrices, intervient une grossesse au cours de l' expérimentation.
L' expérimentation a été conduite en simple insu et le placebo a été donné pour 15 personnes au début, pour 2 à la fin de 1' expérimentation.
La prise de placebo a varié de une à trois semaines.
Ont été expérimentées les dynamisations suivantes: 10 fois la 12 DH et pour une de ces personnes la T. M, à la fin, 5 fois la 3 DH et 1à aussi un expérimentateur a pris la T. M, à la fin de l' expérimentation.
La durée de l' expérimentation a été pour 9 personnes de 21 jours, pour 5 de 12 à 16 jours, pour 3 pendant 5 jours seulement' suite à des réactions expérimentales gênantes.
La description pathogénésique qui suit est une étude synthétique des connaissances pathogénésique selon les auteurs classiques, des acquis de l' observation clinique et enfin et surtout des protocoles expérimentaux de J. Mezger.
Ainsi, ce grand polychreste de la Matière médicale homéopathique s' enrichit et se rajeunit grâce aux acquisitions nouvelles.
Disons de suite que des nouvelles informations, fort importantes, se font jour, à savoir:
1) Les modalités concernant les améliorations et aggravations menstruelles se trouvent entièrement remaniées.
2) Une nette symptomatologie hépato biliaire se dégage, indiquant l' action thérapeutique de Cimicifuga dans les affections hépatobiliaires.
3) De même, des symptômes cardiaques permettent des nouvelles indications du Cimicifuga en cardiologie.
Généralités
– Type: ce sont surtout des sujets féminins, un peu obèses, à visage pâle, Lèvres livides, rides et cernes bleuâtres autour des yeux. Crainte de tomber malade et de ne pouvoir guérir.
– Sujet migraineux, pertes génitales sanguinolentes, passives.
– Tendance aux myalgies, arthralgies, névralgies.
– Spasmes de la vésicule biliaire, besoin d air frais et amélioration générale par promenade a l' air frais.
– État physique fortement diminué allant jusqu' à un état d' épuisement. (M)(l)
– Fin tremblement. (M)
– Yeux brillants, inquiétude générale, manque d' entrain pour toute activité. (M)
– Frissons avec inquiétude nerveuse. (M)
– Ne peut rester en place, assise, doit remuer fébrilement dans sa chambre.
– Pendant les règles, prédominance des symptômes génitaux et rémission des autres symptômes.
• Diagnostic positif
– Sujet triste, loquace, en pleurs. Craint de ne pouvoir guérir.
– Vésicule biliaire spastique, douloureuse. Alternances morbides: rémission des symptômes généraux et psychiques et prédominance des symptômes génitaux pendant les règles.
– Thyroïde congestionnée. Céphalée migraineuse.
– Tremblerie; tremblements; crampes douloureuses.
– Douleur précordiale pressive. Toux sèche.
– Globes oculaires douloureux; scotome scintillant.
– Urines troubles et polyurie.
– Règles courtes, douleurs pelviennes, leucorrhée, jaunâtre ou sanguinolente.
– Amélioration de toutes les douleurs par l' écoulement menstruel.
– Raideur de la nuque et douleur de l' épaule droite.
Psychisme:
– Soucieux, déprimé, soupire sans arrêt. Tout est triste.
– Humeur désespérée, se met à pleurer en présence d' une connaissance, court dans la forêt pour pleurer tout son saoul. (M)
– Indécision, inquiétude intérieure désespère de la vie.
– Totalement désespéré et angoissé, craint de ne jamais pouvoir retrouver la santé. (M)
– État d' agitation, de logorrhée.
– Désordre verbal, désordre intellectuel.
– Conversation incohérente, saute d' un sujet a l' autre, ne termine pas ses phrases' suite à une idéation surabondante et précipitée. (M)
– Peur de tout, peur de la mort.
– Dépressif jusqu' au désespoir de la vie. (M)
Système nerveux:
– Migraine par crises, récidivante, localisée à gauche.
– Douleur occipitale, pire par le froid et à l' air libre.
– Douleur supra–orbitaire gauche.
– Sensation comme si la boite crânienne s' ouvrait et se refermait avec douleur, comme par un éclat de dedans au dehors.
– Douleur supra–orbitaire droite et frontale droite' sourde, s' irradiant en arrière vers l' occiput. (M)
, Douleur au niveau du point d' émergence du nerf trijumeau. (M)
– Sciatalgie. Névralgie intercostale.
, Tremblerie des doigts des mains en écrivant. (M)
– Tremblement des jambes, empêchant toute activité. (M)
– Vertige rotatoire, la nuit au lit, amélioré à L' air frais. (M)
– Endormissement long.
– Sommeil agité, se tourne dans le lit, rêve beaucoup.
– Réveil dépressif avec inquiétude, anxiété et indécision.
– Grande agitation des membres inférieurs, l' obligeant à se remuer constamment. (M)
– Douleurs qui voyagent dans les muscles, les articulations, les nerfs. (M)
– Crampes douloureuses avec parésie et insensibilité. (M)
– Crampes nocturnes des mollets. (M)
– Raideur générale avec sensation d' épuisement du corps entier.
– Douleurs aux endroits sur lesquels il couche. (M)
– Douleurs violentes, arrachantes, explosives.
– Douleurs dans le domaine du nerf trijumeau, des nerfs intercostaux, du sciatique (plus à droite). (M)
Endocrine
, congestion de la glande thyroïde. (M)
– Sensation de pesanteur au devant du cou.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Vésicules à la face interne de la lèvre inférieure. (M)
– Gencives saignantes, douleurs tiraillantes dans les dents.
– Douleurs dans les racines dentaires.
– Bouche sèche, salive épaisse, collante aux dents.
– Gonflement de l' arrière–gorge et de la racine de la langue.
– Gorge sèche, rêche, déglutition difficile. (M)
– Gonflement inflammatoire de la luette et du voile du palais.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:. Manque d' appétit et état nauséeux.
– Faiblesse et sensation de vide à l' estomac.
– Douleurs spastiques gastriques, aggravées vers le soir, améliorées par le repos au lit et des applications chaudes.
– Coliques périodiques l' obligeant a se pencher en avant et améliorées par une exonération. (M). Météorisme. (M)
– Tendance à la diarrhée, alternant avec une constipation.
– Selles: soit filiformes, minces, luisantes accompagnées de ténesmes, soit molles, en purée, avec un état d' épuisement et yeux tirés. (M)
– Ballonnement abdominal avec aérocolie et émission abondante de gaz surtout en fin de journée. (M)
– Selles jaune clair, collantes et saignement hémorroïdaire. (M)
– Fortes douleurs sous–costales, à droite, dans la région de la vésicule biliaire, s' irradiant vers le dos, surtout après manger et par la marche. (M)
– Douleurs de la vésicule biliaire, par crises, survenant plusieurs fois par jour, aggravées en mangeant, le soir entre 20 et 22 heures. (M)
– Douleurs vésiculaires aggravées étant couché sur le côté droit, par la pression de la main, par une ceinture, en voyageant dans un tramway ou autobus. (M)
– Douleurs vésiculaires améliorées en se promenant à L' air frais, en se penchant en arrière et par la chaleur sèche. (M)
Appareil vasculaire
– Douleur pressive à la région précordiale avec serrement, picotements, et angoisse. (M)
– Mieux en se promenant à l' air frais.
– La chaleur, le repos, la position assise aggravent. (M)
– Crises de palpitations, pouls ralenti et faible ou accéléré.
– Pouls irrégulier.
– Absence d' un battement du coeur toutes les 3 ou 4 pulsations.
– Douleur précordiale s' irradiant vers le bras gauche.
– Douleur de constriction dans le bras gauche qui est comme serré contre le thorax.
– Crises de palpitations avec collapsus.
– Douleurs piquantes nocturnes avec vertige rotatoire au lit, amélioré en serrant la poitrine et endormissement long et difficile. (M)
Appareil respiratoire
J. Mezger a éliminé les manifestations respiratoires, car elles coïncident avec des états grippaux non attribuables à l' expérimentation.
Selon les anciennes pathogénésies, on peut noter:
– Gros rhume avec abondantes sécrétions verdâtres ou sanguinolentes.
– Enrouement.
– Gorge sèche, tiraillements laryngés.
– Toux sèche, pénible, fatigante, diurne et nocturne, pire en parlant.
– Douleurs piquantes et lancinantes dans la poitrine.
Nez:
– Congestion nasale avec sécrétions fluides, abondantes, verdâtres ou sanguinolentes.
Yeux:
– Scotome scintillant dans le champ visuel de l' oeil, récidivant. (M)
– Mauvaise vision. (M)
– Douleurs violentes des globes oculaires. Sensation que les yeux sont gonflés.
– Plénitude et congestion des globes oculaires. Points noirs devant les yeux.
Appareil urinaire:
– Diurèse facile, urines malodorantes. (M)
– Urine trouble, colorée, odeur forte avec par moments des dépôts. (M)
– Polyurie. (M)
Appareil génital
HOMMES:. Bourses douloureuses. Testicules sensibles.
– Éjaculation difficile.
FEMMES:
– Poussées douloureuses vers le bas pendant les règles.
– Douleurs dorsales, en va et vient et dans les hanches pendant les règles avec besoin de s' allonger.
– Règles plus courtes et ovulation retardée. (M) .
Règles peu abondantes. (M)
– Leucorrhée sanguinolente ou jaunâtre.
– Douleurs mammaires congestives, comme des aiguilles, piquantes. (M)
– Douleurs piquantes dans la région ovarienne droite. (M)
– Amélioration de toutes les douleurs par l' écoulement menstruel. (M)
– Douleurs hanches, bassin, dos, pendant les règles la nuit et saignement plus important au réveil. (M)
– Saignement important pendant la grossesse (M)
Cou et dos et extrémités
– Raideur de la nuque et haut du dos.
– Douleur tiraillante des apophyses épineuses des trois premières vertébrés dorsales.
– Douleur intercostale gauche améliorée par la pression et la chaleur de la main. (M)
– Douleur pressive et piquante dans la région moyenne des hanches, s' irradiant vers le dos et vers le pied, le long du nerf sciatique. (M)
– Douleur névralgique de l' épaule droite. (M)
Peau
– Pustules. (M)
– Hyperallergie de la peau par l' attouchement. (M)
Modalités
1. Amélioration:
– En se penchant en arrière.
– Par la chaleur sèche, en mangeant. En se promenant à L' air frais.
– Par l' écoulement menstruel (M) (comme Lachesis ).
2. Aggravation:
– Par la pression; par le serrement; par la position couchée sur le côté droit; par le froid humide; par la nuit: pendant la période prémenstruelle.
Localisation
Gauche (mais chez une expérimentatrice de Mezger, c est le côté droit qui était nettement plus marqué).
Dose
Dynamisations: 3 DH: 6 DH; 30 DH (M).
4CH; 5CH; 7CH; 9CH; 30 CH.
Relations
Sepia: par sa tristesse et ses pleurs' ses règles en retard et de courte durée.
Rauwolfia: voir Monographie Par l' état congestif, pléthorique, apathique et l' amélioration au grand air.
Lachesis: loquacité, ne supporte rien qui serre' règles courtes, peu abondantes, sang noir' amélioration de tous les symptômes par écoulement menstruel (Moschus; Zincum).
Aristolochia: voir Monographie. État dépressif, amélioré à L' air frais, règles absentes, ou raccourcies ou retardées et état psychosomatique amélioré pendant l' écoulement menstruel.
Clinique
1. Généralités:. États allergoso–cancérosiques (psoro–cancériniques).
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Psychose maniaco–dépressive de la ménopause.
– Psychose maniaque puerpérale.
– Psychose de la grossesse.
– Migraine. Insomnie.
– Syndrome de Guillain– Barré.
– Maladie de Parkinson.
– Syringomyélie.
– Dysthyroïdie.
– Maladie de Basedow.
– Myalgie épidémique ou maladie de Bornholm.
– Démence paranoïde.
3. Appareil digestif:
– Gingivite. Maladie de Fauchard (pyorrhée alvéolo–dentaire). Dysphagie chronique. Dysrythmie cortico–gastrique (Cl. Bergeret). Dyskinésie vésico–biliaire. Cholécystites chroniques. Lithiase biliaire. Migraine hépatique. Colopathies fonctionnelles chroniques. Diarrhées chroniques avec accélération du transit intestinal.
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
– Angine de poitrine. Cardialgie névrotique menstruelle. Arythmie.
5. Appareil respiratoire:
– Grippe. Bronchite grippale.
6. Organes des sens:
YEUX:. Choroïdite (traitement adjuvant). Décollement de la rétine (traitement adjuvant). Irido–cyclite (traitement adjuvant). Glaucome chronique (traitement adjuvant). Névralgie ciliaire.
NEZ:. Rhinorrhée. Rhinite chronique hypertrophique. Rhinite chronique fétide.
7. Appareil uro–génital:
URINAIRE:
. Glomérulo–néphrite chronique.
GÉNITAL MASCULIN:. Orchite. Hydrocèle.
GÉNITAL FÉMININ:
– Algoménorrhée.
– Oligoménorrhée. Spanioménorrhée.
– Métrite.
– Métrorragies.
– Cervicite (exo–endo).
– Kyste ovarien (surtout à droite).
– Colique utérine post–partum.
– Menace d' avortement spontané.
8. Appareil locomoteur:
– Cervicarthrose.
– Arthrose inter épineuse (ou maladie de Baastrup).
– Névralgie intercostale.
– Périarthrite scapulo–humérale droite.
Cobaltum nitricum [Cob–n]
Introduction
SOUCHE
Il s' agit du nitrate de cobalt, produit chimiquement pur, de formule: CO – (N03) 2 6H20.
Le cobalt est connu depuis la plus haute antiquité, et son usage s' est introduit dans la fabrication des bleus de Chine, de delfts hollandais, des faïences de Moustiers et Gien, des porcelaines de Sèvres.
Il est actuellement fort recherché dans l' industrie et l' agriculture. De nombreuses recherches expérimentales concernant la toxicité du cobalt et de ses sels ont vu jour, surtout ces dernières années.
En 1899, Pettini et Messina, administrant du chlorure de cobalt dans la nourriture de chiens de chats, de lapins, peuvent noter une augmentation du taux d' hémoglobine.
Plus récemment, Polonowski, Sutter, Briska montrent l' apparition de polyglobulies dues au cobalt.
Canjolle signale des troubles de la ventilation pulmonaire avec chute de la tension artérielle.
Pour Zarone, cette hypotension serait liée à une atteinte toxique du myocarde.
En médecine du travail, Desoille, Merklen, Cotteril. , rapportent des cas d' intoxications professionnelles dont la symptomatologie clinique note des troubles respiratoires et des polyglobulies.
P. Dervillée, E. Dervillée et L. Hérault vont préciser expérimentalement, avec l' acétate et le chlorure de cobalt, les troubles toxiques engendrés chez le cobaye par voie orale et par l' exposition aux poussières de cobalt ultra–fines.
On constate une polyglobulie, une perte de fécondité et des phénomènes abortifs par hémorragie rétro–placentaire.
A la nécropsie, on constate: amaigrissement' teinte rouge cyanotique des muscles et viscères, des épanchements séreux, surtout du péricarde.
Des perturbations anatomo–pathologiques sont à noter au niveau du myocarde, du foie' de la rate, du pancréas, des testicules.
Des glandes thyroïdes seraient le siège d' altération s pseudo–carcinomateuses.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie hahnemannienne a été reprise par G. Maring en 1955 avec 15 expérimentateurs, dont 7 hommes et ! femmes.
Les dynamisations expérimentées ont été les suivantes: 3 DH, 6 DH, 12 DH, 30 DH.
Généralités
– Fatigue générale, dès le matin au réveil, se continuant dans la journée avec sensation d' être comme endormi et alourdi. Amélioré dans le courant de l' après–midi. Visage pâle, décoloré, amaigri. Lourdeur des extrémités.
• Caractéristiques biologiques
– Augmentation des hématies.
– Augmentation de l' hémoglobine.
– Accélération de la vitesse de sédimentation.
• Diagnostic positif
– Amaigrissement, fatigue, pâleur. Lassitude générale. Céphalée frontale, vertiges.
– Appétit irrégulier. Diarrhée. Cardialgie. Pleurodynie gauche. Absence de libido. Métrorragies. Douleurs osseuses.
Psychisme:
– Anxiété.
– État dépressif avec difficulté à se concentrer par suite d' une céphalée persistante. Humeur maussade. Faiblesse de mémoire au réveil. Triste au réveil. État psychique biphasique: première période d' excitation et suractivité; seconde période d' inhibition et dépression générale.
Système nerveux:
– Tête engourdie, comme serrée par un bandeau.
– Sensation de chaleur vers la tête avec pieds glacés.
– Céphalée frontale, pressive, avec une sensation d' enfoncement du crâne au–dessus des yeux.
– Démangeaisons du cuir chevelu.
– Vertige au lever, ne peut se mettre debout et aggravé en remuant la tête.
– Sommeil profond mais peu reposant.
– Rêves agités comme chute d' une hauteur, ou érotiques, désagréables.
– Se réveille fatigué avec besoin de dormir encore.
Endocrine
THYROÏDE:. Amaigrissement général. Tremblement des mains.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Vésicules au pourtour des lèvres.
– Sensation de gonflement et d' inflammation des gencives.
– Douleur gingivale et au niveau des alvéoles dentaires vides.
– Bouche et gorge sèches, besoin de racler et difficulté de déglutition.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:. Appétit diminué.
– Nausées, le matin, avec éructations et céphalées.
– Sensation d' aigreur et de vide de l' estomac après manger.
– Désir de " frites » et de boissons.
– Borborygmes intestinaux améliorés par les éructations.
– Douleur abdominale pressive, basse, irradiant vers le dos.
– Diarrhée matinale avec ténesme.
– Selles molles, jaunes abondantes ou dures en « billes ".
Appareil vasculaire
– Palpitations du coeur avec sensation de roulement sous les côtes.
– Épanchement péricardique.
– Frissons le soir, fièvre fatigante et transpiration nocturne.
– Cyanose des extrémités des mains et des pieds.
Appareil respiratoire
– Douleur au côté gauche de la poitrine aggravée par la respiration.
Nez
– Enchifrènement avec éternuements fréquents et sensation d' un chatouillement dans le nez.
– Épistaxis inopinée.
Yeux:
– Paupières lourdes, enflées. Sensation de sable dans les yeux. Douleur forante de l' oeil gauche.
Sensation d' un voile devant les yeux, surtout en écrivant.
– Troubles de la vision: ne voit pas des mots à une lecture approchée.
Oreilles:
– Bruits de rugissement dans les oreilles. Perte de l' acuité auditive.
Appareil urinaire:
– Vessie sensible avec besoins urgents, voire involontaires.
– Douleurs des fosses rénales.
– Urines d' odeur alliacée et de couleur foncée.
Appareil génital:
– Absence de libido. Métrorragie.
Cou et dos et extrémités
– Douleur dorsale accompagnée d' une sensation de chaleur et de céphalée.
– Pieds froids, glacés.
– Jambes lourdes, douloureuses, surtout le matin.
– Claudication avec engourdissement des jambes comme après une marche, un exercice.
Peau
– Éruption vésiculeuse des paumes des mains. .
Éruptions urticariennes, aggravées après minuit.
– Peau décolorée.
Modalités
1. Aggravation: Matin, au lever, après repas, par respiration profonde, après minuit.
2 Amélioration: L' après–midi et vers le soir. Par les éructations.
Localisation
Gauche.
Dose
Dynamisations: 3 DH. 5 CH, 7 CH. 9 CH.
Relations
Ferrum met. :
– Céphalée congestive, pâleur des muqueuses, douleurs osseuses, aménorrhée avec hémorragies vicariantes (épistaxis, hémoptysie).
Mercurius:
– Lenteur d' idéation avec oubli des noms.
– Faiblesse avec tremblement des mains.
– Pyorrhée alvéolaire.
– Règles abondantes avec sang noir et gros caillots.
– Douleurs osseuses nocturnes.
Luesinum:
– Troubles de mémoire avec difficulté de se concentrer.
– Douleurs osseuses nocturnes linéaires.
– Induration des organes génitaux.
– Besoin de se laver fréquemment les mains.
Clinique
1. Généralités:. Toute manifestation morbide évoluant sur un terrain luétique congénital ou acquis. Tout processus de sclérose, mésenchymatose
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Hémiplégies et paraplégies syphilitiques.
– Radiculo–névrites syphilitiques.
– Tabès.
– Maladie de Bayle (méningo–encéphalite diffuse ou paralysie générale).
– Tabès dorsal spasmodique (paralysie spinale spasmodique par sclérose primitive des cordons latéraux).
– Dysthyroïdie. (Julian)
3. Appareil digestif:. Douleurs gastriques (tabétiques). Entérites chroniques.
4. Appareil cardio–hémo–vasculaire:. Chlorose (anémie essentielle des jeunes filles). Anémie de Biermer. Péricardite. Aortite (syphilitique).
– Artérites (syphilitiques).
5. Appareil respiratoire:
– Syndrome de Bezançon et de Jong (corticopleurite).
6. Organes des sens:
NEZ – YEUX – OREILLES:
– Coryza purulent.
– Conjonctivite purulente.
– Kératite interstitielle.
– Iritis et irido–cyclite.
– Chorio–rétinites.
– Otospongiose.
7. Appareil uro–génital:
CHEZ LA FEMME:
– Aménorrhée secondaire.
– Kraurosis vulvaire.
– Sténoses et atrésies du col utérin.
– Métrite hémorragique.
– Fibromyome utérin.
– Ovarite scléro–kystique.
– Stérilité.
– Frigidité.
– Avortement à répétition.
CHEZ L HOMME:
– Asthénie sexuelle.
– Impuissance.
– Hématocèle.
– Azoospermie.
– Orchite et orchiépididymite syphilitique.
8. Appareil locomoteur:
– Tabès poly arthropathique.
– Syndrome d' Alajouanine et Françon (pseudo–tabès par spondylarthrite).
– Maladie de Calvé (ostéochondrite vertébrale des enfants).
9. Peau – Phandres:
– Maladie de Bowen (dyskératose cutanée à tendance évolutive cancérigène).
– Dysidrose palmaire.
– Sudaminas.
– Vitiligo.
Colchicum autumnale [Colch]
Introduction
SOUCHE
Colchicum autumnale, famille des Liliacèes pousse un peu partout en Europe.
C' est une plante herbacée de 10 à 30 cm de haut, à bulbe vivace.
Abondante en France au sud de la Loire « Safran des prés ", " tue– Chien >>.
Principes actifs:
0,30 – 1,20 % d' alcaloïdes:
Colchicine et dérivés.
La colchicine est nommée substance A.
Il existe également des substances B – C – E F: démécolchicine.
Présence d' un glucoside: colchicoside HOE (Glucose Déméthyl–2–colchicine).
La T. M, est préparée à partir du bulbe de 1a plante.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La première pathogénèsie a été faite par Anton Storck, qui a procédé à quelques pathogénésies sur l' homme sain avant Hahnemann.
Stapf (Stapfs Arch, homoop. Heilkunde, t. 6) et Von Reil (Homoop. Vjsch, t. !) ont poursuivi une expérimentation systématique.
Mais récemment, J. R. Raeside, de Londres a refait en 1964–1965 la pathogénésie.
L' expérimentation s' est faite sur 17 sujets dont 10 hommes et 7 femmes avec les dynamisations suivantes: 6 DH; 6 CH; 30 CH.
Enfin, Claude Bergeret a contribué à une vérification de laboratoire permettant de préciser les caractéristiques biologiques.
Généralités
– Fatigue générale, au réveil, doit faire un effort pour se lever.
Faiblesse et tremblement, défaillance l' après–midi.
– Douleurs abdominales avec diarrhée.
– Ce sont des sujets allergoso (psoro)arthritiques, très sensibles aux modifications atmosphériques.
– Les odeurs de viande de porc, la lumière vive, l' attouchement, les enfants mal élevés, le mettent hors de lui.
• Diagnostic positif
– Type hydrogénoïde, sensible aux modifications barométriques avec intolérance aux odeurs de cuisine. Alternance d' excitation et dépression, d' hypo et hyperergie. Troubles digestifs avec lipothymies et diarrhée. Douleurs articulaires, raideurs, ankylose, aggravées par le froid et l' humidité. Dyslipémies.
Psychisme:
– Alternance d' excitation et dépression.
– Alternance de lucidité et de léthargie mentale. Alternance d' indifférence et d' irritabilité.
– Affaiblissement de la concentration mentale. Déprimé, Léthargique.
Système nerveux:
– Vertiges et défaillances.
– Céphalée frontale ou occipitale aggravée le matin, améliorée en mangeant.
– Sommeil agité, rêves absurdes, sueurs nocturnes.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Éruptions herpétiformes autour des lèvres.
– Ulcérations dans la bouche, gencives et sur la langue.
– Sécheresse naso–pharyngée, pire à gauche et le matin.
– Difficultés en avalant.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Anorexie.
– Nausées améliorées en mangeant.
– Vomissements le matin avec lipothymie. Brûlures d' estomac avec faim.
– Douleur vague, sensation de vide abdominal, aggravée le matin ou la nuit.
– Diarrhée, selles liquides, jaunes, indolores, avec gaz.
Appareil vasculaire
– Extrasystoles et arythmie.
– Douleur pressive, ou piquante, ou vague, précordiale.
– Sensation d' oppression thoracique et cardiaque.
Appareil urinaire
– Pollakiurie ou oligurie avec sensibilité douloureuse dans l' urètre en urinant.
Appareil génital
– Règles en avance.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs avec ankylose du dos et du cou.
– Douleur brûlante au cou, améliorée par le mouvement.
– Douleur de la région rénale.
– Douleur à l' omoplate gauche, aggravée au réveil, le mouvement et étant couché sur le côté gauche.
Membres:
– Douleur, raideur, sensation de constriction articulaire. Paresthésies, mains froides. Crampes. Tressaillements musculaires.
• Caractéristiques biologiques
– L' administration de 30 gouttes par jour en 3 prises, de la 3 DH à la 3 CH, entraîne après un mois en moyenne, une régulation de la lipémie.
– Baisse des lipides totaux de 10 à 30 %.
– Baisse du cholestérol total de 10 à 30 %.
– Normalisation des bêta–lipoprotéines (test de Burstein).
– Normalisation des séromucoïdes (test au Cétavlon ).
– Normalisation du taux d' haptoglobine.
– Normalisation de l' uricémie, quand l' augmentation de celle–ci fait partie de troubles biologiques multiples avec dyslipémie, cela lors des syndromes athéromateux.
Modalités
1. Aggravation:
– Par le froid, par l' humidité.
– Pendant l' après–midi, par une lumière vive par l' attachement.
– Par l' odeur de viande de porc.
2. Amélioration:
– Par la chaleur; par le repos; en mangeant.
3. Latéralité: Gauche.
Dose
Dynamisations: de la 3 DH à la 30 CH. Dans les manifestations articulaires, cardiaques et digestives aiguës, ce sont les 3 DH; 6 DH; 4 CH; 5 CH usuellement à prescrire. Les manifestations psychiques, surtout l' intolérance aux odeurs de cuisine, demandent les 7 CH, 9 CH, voire 30 CH.
Relations
Rhus tox. : douleurs articulaires améliorées par un mouvement progressif
Rauwolfia: pléthorique congestif avec dépression mentale et irritabilité.
Ledum: douleurs et ankyloses des membres inférieurs.
Bryonia douleurs articulaires aggravées au toucher, au mouvement.
Clinique
1. Généralités:. États goutteux, rhumatismaux, arthritiques.
2 Système neuro–endocrino–psychique:
– États abouliques à forme de psychose dépressive chez des arthritiques âgés, ou hystériformes chez les adultes jeunes.
– Névrites des membres.
– Névralgies crâniennes.
– Migraine.
3. Appareil digestif:
– Dysrythmie cortico–gastrique (dyspepsie) (Cl. Bergeret).
– Gastro–entérite aiguë.
– Dysenterie.
– Typhus.
– Choléra.
– Dyslipémies de toute nature. (Cl. Bergeret).
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
– Maladie de Bouillaud (endocardite).
– Péricardite sèche et exsudative.
5. Appareil uro–génital:
– Lithiase rénale.
– Pyélonéphrites d' un prostatique ou lithiasique.
– Rein polykystique.
6. Appareil locomoteur:
– Spondylarthrite ankylosante.
– Arthroses, et en particulier les coxarthroses et gonarthroses.
• Commentaires
La nouvelle pathogénésie de Raeside met en évidence des symptômes nouveaux mais n' a pas mis en évidence des symptômes classiques (Allen), spécialement:. Dégoût de l' odeur des aliments, odorat hypersensible.
Troubles secondaires aux chagrins, aux émotions. Selles avec glaires blanches, urines foncées avec dépôt blanc ou sanguin.
Cortisone et corticoïdes [Cortiso]
Introduction
SOUCHE
La cortisone, ou composé E de Kendall, est le: 17 hydroxy– 11 déhydrocorticostérone, dont la formule s' écrit: C 21 – H 28–05: P. M. = 360,46; P. F. : 218°–220°.
Utilisée sous forme d' acétate, elle est préparée actuellement par synthèse.
La cortisone est une hormone cortico surrénale appartenant au groupe des 11–oxystéroïdes ou hormones glucido–protidiques.
Ses propriétés fondamentales sont: augmentation de la néoglycogenèse; diminution de l' utilisation des glucides par les tissus, négativation du bilan azoté, élévation de l' élimination urinaire de l' acide urique, de la créatinine (sans modification de la créatininurie) et du potassium, rétention du sodium, action variable sur l' élimination urinaire du phosphore et du calcium, involution des organes Lymphoïdes avec Iymphocytopénie, augmentation des gamma globulines du plasma, inhibition des réactions inflammatoires conjonctives.
De plus, inhibe la production du A. C. T. H, et produit une atrophie du cortex–surrénalien.
Donne une impression de bien–être et d' euphorie. Mais il y a possibilité de troubles psychiques maniaques ou dépressifs.
Les corticoïdes sont un groupe de corps synthétiques d' activité analogue à celle de la cortisone mais de puissance accrue à poids égal et de tolérance théoriquement meilleure.
De fait, tous les corticoïdes peuvent entraîner des accidents, à savoir: perforation d' ulcère gastro–duodénal, hémorragies gastro–duodénales, troubles psychiques, hirsutisme, acné, ostéoporose, diminution de la résistance aux infections et à la tuberculose, aménorrhée syndrome cushingoïde.
La prednisone et la prednisolone provoqueraient moins de rétention d' eau, de sel et moins d' hypokaliémie que la cortisone, mais par contre seraient à l' origine de myopathies.
Parmi les corticoïdes. On distingue:
– L' hydrocortisone, 17 hydroxycorticostérone. – La prednisone, dérivé de la cortisone par déshydrogénation en position I et 2 (Cortancyl)
La prednisolone (Hydrocortancyl).
La dexaméthasone, fluoro 9 trihydroxy 11 ,B 17– 21 méthyl 16 gamma dioxo 3–20, prégnandiène 1,4 (Décadron ).
– La bêta–méthyl–prednisone, 16 bêta–méthyl delta–l–cortisone (Betalone, Betnesol' ,
– La méthylprednisolone (Médrol).
La triamcinolone, fluoro 9 et hydroxy–16 et delta–l déhydrohydrocortisone.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénèsie hahnemannienne de la cortisone a été réalisée en mai juin 1956 par W. L. Templeton sur 8 expérimentateurs et 5 témoins avec les dynamisations: 6 CH: 12 CH et 30 CH préparées par Nelson à partir de la substance fournie par Organon Ltd.
PATHOGÉNÉSIE CLINIQUE DES CORTICOIDES
Il s' agit du groupe de corps synthétiques d' activité analogue à celle de la cortisone (voir plus haut).
On peut noter que:
Le Médrol ) (6 méthylprednisolone) détermine surtout une aggravation des diabètes en cours et provoque plus aisément l' ulcère gastro–duodénal.
– Le Décadron (ou dexaméthasone) induit plus facilement la nécrose osseuse et l' ostéoporose.
– La Triamcinolone ( provoque parfois une aréflexie tendineuse et une amyotrophie du quadriceps des membres inférieurs.
Généralités
Ce sont des sujets allergosiques (psoriques, lents et irritables, avec un psychisme lourd.
Convient surtout mais non exclusivement aux carboniques, aux sulfurs gras de H. Bernard.
Sujets empâtés, visage « pleine lune », d' humeur triste, pleurent sans raison.
• Diagnostic positif
– Sujet à rétention hydro–lipopexique.
– Psychisme instable, alternant de l' euphorie à la mélancolie, de l' excitation à l' aboulie.
– Douleur fronto–orbitaire droite, aggravée par la chaleur d' une pièce, la pression, l' après–midi.
– Sécheresse des muqueuses rhinopharyngées avec toux, des yeux secs et collés.. Douleur sacro–iliaque comme si le dos allait se briser.
– Peau décolorée, éruption vésiculeuse, sécheresse et fissures de la peau, a la face, mains avec desquamation à la racine des ongles.
• Caractéristiques biologiques
– Rétention du chlorure et du sodium.. Diminution de l' acide ascorbique.
– Perte du potassium, calcium, phosphore.
– Augmentation de la créatinine, du cholestérol, de l acide urique.
– Glycosurie.
– Augmentation des 17–cétostéroïdes et diminution des 11–cétostéroïdes.
– Protéinurie.. Cylindres tubulaires.. Stimulation des thrombocytes, hyperplasie érythroïde, polymorphisme leucocytaire.
––––––––––––––––––
CORTICOÏDES: Généralités
– Augmentation générale de l' appétit et du poids.
– Diabète.
– Infections aggravées:
– Varicelle maligne, grippe, zona.
Pancréatites aiguës.
• Caractéristiques biologiques. Rétention du sodium.. Fuite potassique.
• Diagnostic positif
– Anergie générale (diminution de la capacité organique réactionnelle).. Hydrolipopexie.. Hypertension intracrânienne.. Dysrythmie pluriglandulaire: hypophyse, surrénale, pancréas.. Dysrythmie cortico–gastrique pouvant aboutir à l' ulcère gastrique.. Cataracte.. Ostéoporose.. Ostéonécrose (surtout à la hanche).
Psychisme:
Euphorie, sautes d humeur. Alternance d' excitation avec activité accrue puis état de fatigue et de lassitude. Lourd, confus, irritable, impatient. Besoin d' action pour calmer son irritation. Mémoire faible, effort intellectuel pénible, aggravant l' état général.
Difficile à se concentrer.
Pensées de mort, état mélancolique.
– Corticoïdes: Stimulation psychique.
Système nerveux:
– Douleur céphalique en bandeau.
– Sensation d' arrachement fronto–occipital.
– Douleur plus importante au niveau de l' oeil droit et du front.
– Douleur aggravée par la pression, la chaleur, le mouvement, le soleil.
– Amélioré en plein air.
– Céphalée pulsante au niveau de l' oeil droit, au vertex, à l' occiput à gauche.
– Vertige aggravé dans une chambre chaude.
– Sommeil léger, facilement perturbé, non reposant.
– Agité, ne peut arriver à s' endormir, se réveille fatigué.
– Corticoïdes:
Hypertension intracrânienne:
Céphalée, vomissements, bradycardie, torpeur, baisse de la vue, vertiges et convulsions: le fond d' oeil montre un oedème papillaire.
Endocrine
– Visage rond, bouffi, à pleine lune )).
– Jambes gonflées, oedème.
– Sécheresse peau et muqueuse.
– Lenteur psycho–motrice avec irritabilité.
– Variabilité d' humeur.
– Faim " canine ».
– Polydypsie.
Corticoïdes:
– Hypercorticisme: faciès en lune, hirsutisme.. Inhibition de la sécrétion de l' A.C.T.H.
– Goitre.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Sécheresse de la bouche, surtout le matin. Sécheresse de la gorge, du pharynx, pire en avalant la salive, améliorée par le miel chaud. Coloration rouge de la luette.
2. Estomac – intestins – Abdomen:
– Appétit insatiable: a des " papillons" s' il ne mange pas.
– Le lait et les graisses donnent des nausées. Amélioré en avalant à vide: aggravé le matin et par les boissons chaudes. Diarrhée matinale, au lever, après le petit déjeuner, après un repas. Constipation et évacuation incomplète de selles dures et en morceaux.
Corticoïdes: Ulcère gastrique.
Appareil respiratoire
– Dyspnée accentuée dans une pièce chaude. Lourdeur rétro sternale, respiration difficile. Perd son souffle par énervement, en s' échauffant, dans une chambre chaude. Toux laryngée avec éternuements le matin. Toux aggravée en riant, en s' énervant, en marchant, par fatigue physique, en se déshabillant, en se rasant. Expectoration grise, gélatineuse.
Appareil vasculaire
– Hypertension artérielle.. Purpura.. Ecchymoses.
Nez:
– Éternuements le matin, amélioration en se lavant.
Oreilles:
– Tintements des oreilles.
Yeux:
– Tension derrière les globes oculaires.
– Globe oculaire douloureux, sec, le bord des paupières collé.
– Orgelets. Inflammation du canthus interne.
– Vision brumeuse. Difficultés d accommodation.
Corticoïdes: Cataracte
Appareil urinaire:
– Nycturie. Oligurie. Mictions fréquentes, doit se presser.
Appareil génital:
MASCULIN:. Diminution du désir sexuel.
FÉMININ:
– Aménorrhée chez les jeunes filles.
– Pesanteur du bas ventre.
– Sensation de, plénitude „ du bas–ventre, améliorée par les règles et la marche.
– Règles abondantes, sang épais.
Cou et dos et extrémités
– Douleur dorsale, sous les côtes à gauche, s' irradiant au niveau de la région sacro–iliaque antérieure, améliorée par le mouvement, par la pression, aggravée en position assise, en se baissant, le matin.
– Douleur aiguë sacro–iliaque droite, mieux couché ou debout, pire penché à demi ou assis.. Douleur dorsale de type brisure.
– Douleur intra–osseuse.
– Jambes agacées que le mouvement dans le lit ne soulage pas.
– Douleur de la région rénale, pire étant assis ou couché.
– Douleur sacro–iliaque comme si on allait se briser.
– Douleur tiraillante derrière les genoux.
Corticoïdes: – Ostéoporose.
– Ostéonécrose de la hanche en particulier.
– Amyotrophie du quadriceps des membres inférieurs.
Peau
– Stries rouges sur la peau.
– Acné de la face, des épaules, du dos.
– Pousse accrue de poils à des endroits normaux.
– Sécheresse et irritation du dos des mains.
– Face et mains rugueuses, rash par places, pire par la chaleur.
– Plaques arrondies, Légèrement indurées, sur les mains, la cheville, la joue et le cou à gauche.
– Rash pruriant des jambes, des pieds, des mains.
– Rash rouge sur la partie basse du sternum, la racine des ongles, les dos des doigts.
– Face dorsale des mains, fissurée, crevasses avec des taches rouges.
– Éruption vésiculeuse de la face dorsale des mains, prurigineuse, en taches arrondies, et pire par la chaleur.
– Peau décolorée sur le thorax.. Peau striée avec vergetures.
Modalités
1. Aggravation:
– Dans la matinée: par la pression: par un effort intellectuel.. Dans une chambre chaude: par les graisses et le bruit, les boissons chaude s.. Par le mouvement, en se grattant, en riant.
2. Amélioration:
– En se lavant, en plein air.. Par les menstrues, en avalant à vide, par la marche.
Localisation
Droite, non exclusive.
Dose
Dynamisations: de la 5 CH à la 30 CH.
Corticoïdes: Dynamisations: 5 CH – 30 CH.
Relations
Sulfur: Impatient, querelleur, idées de grandeur, douleurs et éruptions brûlantes.
Psorinum: Triste, migraines périodiques anxieux, éruptions croûteuses, suintantes, faiblesse du dos et membres comme s' ils étaient disloqués.
Pulsatilla: Changeant, variable, pleure pour un rien, alternance de sourires et de larmes.
Douleurs erratiques, toux sèche, congestion veineuse.
Clinique
1. Généralités:
– États allergiques.. Diabète.. Syndrome de Cushing.. Résistivité infectieuse amoindrie.. Sénescence précoce.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– États dépressifs, mélancolie.. Maladie d' Addison.. Migraine ophtalmique.. Coup de soleil, coup de chaleur.. Dysthyroïdie à direction hypo (Julian).
3. Appareil digestif:
– Hypohépatie de Gilbert et Carnot (insuffisance hépatique).
– Entéro–colite spasmodique.
4. Appareil respiratoire:. Bronchites avec expectoration.. Allergies respiratoires.
5. Organes des sens:
NEZ:. Rhinite allergique (rhume des foins).
YEUX:. Conjonctivites allergiques.. Orgelets.
6. Appareil uro–génital:
URINAIRE:. Syndrome néphrotique, oedèmes.
GÉNITAL FÉMININ:. Aménorrhée des jeunes filles.. Congestion pelvienne.. Eczéma vulvaire.
7. Appareil locomoteur:
– Arthralgies.
– Ostéoporose.
L' ostéoporose algique post–traumatique de a.
8 Peau
Acné. Couperose.
– Eczéma avec bouffissure du visage.. Rhagades.. Cicatrisation difficile, lente des plaies.
– Alopécie en plaques.. Lupus érythémateux.. Psoriasis.
Crésol [Kres]
Introduction
(Cresylolum)
SOUCHE
Le mot « Crésol » dérive de créosote et du suffixe ol qui signifie phénol.
Les Crésols sont des phénols (ortho, méta, para) de formule CH3 C6H4 OH dérivés du toluène.
On les extrait des goudrons (houille, bois): mais on les prépare synthétiquement. Ce sont des antiseptiques puissants, solubles dans les savons, mais dont l' emploi est restreint à cause de leur forte odeur; on les utilise par contre comme matière première dans la fabrication des Bakélite; ils forment alors les crésolines.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie hahnemannienne a été établie par O. A. Julian en 1958 sur cinq sujets (3 hommes, 2 femmes) et un chien, ainsi que par l' étude des cas d' intoxications chroniques.
Ont été expérimentées les dynamisations 5 CH, 7 CH, 9 CH.
Généralités
PATHOGÉNÉSIE
– Asthénie, anorexie, amaigrissement. (H) (1)
– Euphorie, pouvant aller jusqu' à l' extase (T) (1)
– Anémie hypochrome avec thrombopénie et leucopénie. (T)
• Diagnostic positif
– Sclérose encéphalo–neuro–vasculaire.. État schizoïde avec euphorie et loquacité.
Rêves de cafards.. Amyotrophies surtout des petits muscles des mains.
Parésie ou paralysie atrophique des membres inférieurs. Néphrosclérose hypertensive.
Érythème papuleux.. Troubles de la pigmentation (mélanose).
Psychisme
– Humeur loquace. Euphorie, gesticulation abondante. (T)
. Parle d' abondance. Angoisse le soir. (H)
– Indifférence. Distrait, donne l' impression de penser profondément. (H)
– Visions de cafards. Entend des cloches. (H). Irritable, se répète souvent, tremblements des membres supérieurs. (H)
– Frémissements sous la peau de tout le corps. (H)
Système nerveux:
– Céphalées surtout au réveil, localisées à la région occipitale et s' irradiant vers les régions temporales avec battements des tempes. (H)
– Vertiges. Comme ivre avec bouffées de chaleur. (T, H)
– Engourdissements des mains, trémulations, tremblements. (H)
– Parésie des membres inférieurs, et paralysie avec atrophie musculaire et signes pyramidaux paradoxaux: clonus des rotules et signe de Babinski positif. (T)
– Agitation, convulsions. (T)
– Marche désordonnée, steppage. (T)
– Paralysie et atrophie des petits muscles des mains. (T)
. Sommeil irrégulier, entrecoupé. (H)
Rêves avec cauchemars, souvent de cafards.)
(1) H: expérimentation hahnemannienne T: toxicologie.
Appareil digestif
– Nausées, bouche amère, mauvaise haleine au réveil. (H). Anorexie, malaises gastriques, constipation spasmodique ou diarrhée. (H). Pyrosis. Ptyalisme. Gencives saignantes. (T). Gorge rouge, goût de sang au réveil. (H). Hépatomégalie douloureuse. (T)
Appareil vasculaire
– Malaises cardiaques, tendance syncopale. (T). Algie précordiale avec vertiges, dyspnée, bourdonnements d' oreille, bouffées de chaleur et sueurs. (H). Pouls lent et tachycardie sinusale.
(T). Hypertrophie ventriculaire gauche. (T). Cyanose des lèvres et de l' extrémité des membre s inférieurs. (T). Hypertension surtout des sujets jeunes avec constante d' Ambard élevée. (T) .
Acroparesthésies. (T. H). Thrombose artérielle des extrémités, gangrène indolore diabétique ou névritique. (T)
Appareil respiratoire
– Dyspnée. Essoufflement, toux sèche avec expectoration âcre. (T). Oedème pulmonaire. (T) .
Dysphagie avec induration du larynx. (T)
• Organes des sens 1. Yeux: . Mouches volantes. (H). Conjonctivites. (T). Kératite. (T). Troubles de l' accommodation. (T) 2. Oreilles:. Vertiges. (T, H). Bourdonnements. (T H)
• Appareil uro–génital
Oligurie avec cylindrurie granuleuse. (T) Hématurie. (T) Néphrite chronique urémigène avec constante d' Ambard élevée (T) Papillome scrotal (T)
Cou et dos et extrémités
Raideur des membres supérieurs, des membres inférieurs, de la région lombaire. (T)
Mal aux reins. (H)
Douleurs polyarticulaires, durcissement des côtes. (T)
Stoppage, marche difficile, douleurs dans les mollets (T)
Atrophie ou hipotrophie musculaire des muscles des mains, des muscles péroniers, des muscles tibiaux. (T)
Peau
Érythème simple ou papuleux avec sensation de brûlure, ou vésiculeux avec prurit. (H)
Perte de souplesse de la peau, de consistance parcheminée se colorant en jaune brun (T)
Prurit, picotement, fourmillement sous la peau avec engourdissement (H)
Pigmentation augmentée, jaune, jaune brun, de la peau, des muqueuses, des sclérotiques (T)
– Hyperhydrose palmaire. (T)
Escarres sèches (T)
Modalités
1. Aggravation:
Le soir; par le repas du midi. Par la chaleur; dans une pièce chauffée. Avant les règles. 2.
Amélioration:
Le grand air.
Par le sommeil.
Localisation
Droite, mais non exclusive.
• Caractéristiques biologiques
Anémie hypochrome avec thrombopénie et leucopénie. (T)
Constante d' Ambard élevée.
Perturbation de la clairance de l' urée et de la créatinine (constat clinique O. A Julian)
Dose
Dynamisations: 5 CH, 7 CH, 9 CH, 15 CH. 30CH
Nous conseillons vivement la 7 CH 15 CH et 30 CH.
Il est également parfois intéressant de combiner les dilutions, à savoir: 5 CH + 7 CH . 9 CH ou 7 CH + 9 CH + 15 CH ou 9 CH 15 CH + 30 CH.
C' est par cette souplesse de prescription que l' on aura la satisfaction de voir que Crésol est un remède de grande valeur et d' action certaine
Relations
Argentum met.: Sujet maigre, triste, agite et loquace. Perte de mémoire, état parétique des membres inférieurs, avec tremblement.
Plumbum: Amaigrissement rapide, faiblesse cortico–somatique, paralysie progressive des membres Abdomen rétracté et dur.
Causticum: Affaiblissement intellectuel, mélancolie, criticisme, faiblesse parétique.
Clinique
1 Généralités:
. Athéro–sclérose.
Sénescence précoce.
– État allergoso–mésenchymateux (psoro–sycotique) à évolution cancérinique.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
PSYCHIQUE:
– États schizoïdes.
– Schizophrénie.
– Schizoïdie simple des enfants.
– Psychose maniaco–dépressive.
– Hébéphrénie
NERVEUX:. Épilepsie.
– Syndrome de Korsakoff (polynévrite alcoolique avec troubles mentaux).. Tabès
Myopathie atrophique.
– Myélite transverse.
Myélasthènie
Paraplégie Syndrome d’Erb– Charcot (tabès dorsal spasmodique). Syringomyélie
3. Appareil digestif: Syndrome de Plummer Winson (dysphagie + anémie hypochrome + troubles des phanères, langue vernissée, bouche sèche).
Hernie diaphragmatique
Gastrite tabétique
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
Coeur sénile. Myocardose (artériosclérose des gens âgés avec signes d' insuffisance cardiaque à marche progressive).
Maladie de Leo Buerger (thrombo–angéite oblitérante des sujets jeunes).. Thrombo–artérite oblitérante.
Syndrome de Raynaud.
– Aortites.
Hypertension artérielle
Maladie de Kussmaul (Périartérite noueuse).
5. Appareil respiratoire:
– Asthme cardiaque.
Emphysème
6. Organes de sens:
YEUX:
Blépharites .. Kératite interstitielle.. Kératite neuro–paralytique.
OREILLES:
– Otosclérose de Bezold (otospongiose de Lermoyez)
– Vertige labyrinthique (périphérique, radiculaire, central).
7. Appareil uro –génital:
– Glomérulo–néphrite subaiguë ou chronique.
– Néphro–angiosclérose.
– Néphrite interstitielle chronique.
– Rein polykystique.
– Oedème de la verge.
– Papillome scrotal.
– Maladie de Bowen (dyskératose cutanéomuqueuse évoluant vers la transformation cancéreuse).
– Granulome vénérien.
8. Appareil locomoteur:
– Tabès polyarthropathique de Foix et Alajouanine.
– Polyarthroses déformantes.
– Amyotrophie péronière de Charcot Marie Tooth.
– Atrophie musculaire primitive d' Aran Duchenne.
– Atrophie musculaire facio scapulo humérale de Landouzy Déjérine.
9. Peau – Phanères:. Lupus érythémato–folliculaire de Besnier.
Maladie de Besnier– Boeck– Schaumann.
Érythème polymorphe
Sclérodermie.
Hyperhidrose palmaire
Ephidrose
Vitiligo
Prurigo simplex chronique.
Lichen polymorphe chronique de Hebra.
10. Commentaires:
Une expérience clinique de longue date et de nombreuses observations cliniques permettent d' affirmer que le Cresol est un remède de trés grande valeur, surtout en ce qui concerne les affections neuro–psychiques, cardio–vasculaires et cutanées.
Ainsi, dans l' épilepsie, c' est presque un “Gardénal” homéopathique.
Son action est fréquemment certaine dans un trés grand nombre de cas d' épilepsie, surtout si on a le bonheur d' être le premier médecin du malade.
Si, par contre, des traitements allopathiques ont déjà été prescrits, il faut savoir combiner les remédes homéothérapiques avec une réduction lente et progressive des remédes classiques prescrits antérieurement. Surveillance clinique et tracé E.E G guideront les réductions posologiques.
On peut par ailleurs augmenter la quantité des gouttes de Crésol en 7 CH, ce qui a pour effet une meilleure sédation de l' irritabilité corticale
L' expérience clinique de O. A Julian et celle de quelques confrères ayant prescrit le Crésol permettent d' informer le lecteur de l' intérêt certain du Crésol, en particulier dans l' épilepsie.
Cas
– Observation n° 1: (O.A. Julian in Études hahnemanniennes, t. 2).
D. Désiré, 67 ans' nous consulte le 22 6 1954 pour un tremblement du bras gauche.
Son histoire clinique remonte à deux ou trois ans, lorsque par suite de fatigue, car il exerce toujours son métier de charcutier, il se plaint de douleurs dans les membres, ne peut facilement lever les bras, surtout le gauche, ressent des douleurs dans les muscles et petit à petit ne peut se déshabiller seul, ne peut mettre ses chaussettes. Difficulté à se baisser ou se relever. Douleurs dans le ventre, tremblement de plus en plus accentué du bras gauche.
L' examen montre un homme ayant conservé un bon état général, poids: 82 kg nu, mais d' aspect vieillot, un abdomen ballonné, T.A. 17/10 (V.L.) et l' examen neurologique montre une démarche rigide, avec peu de balancement des bras, une parole lente et saccadée, une exagération des réflexes de posture, le tremblement du bras gauche, un peu du bras droit et de la lèvre inférieure. Le diagnostic de maladie de Parkinson s' impose.
Un premier traitement avec Mangan, Agaricus et Cerebellum montre au bout d' un mois une légère amélioration générale mais le tremblement du bras gauche parait inchangé, sinon plus intense.
Second traitement: Crésol 5 CH et 7 CH. Plu sieurs mois de traitement permettent d' obtenir une stabilisation dans l' évolution de la maladie. Le tremblement a régresse très sensiblement, le malade peut s' habiller, se boutonner, se chausser à nouveau.
Résume': Homme de 67 ans, atteint de la maladie de Parkinson, voit améliorer sa condition physique sous l' influence du Crésol.
– Observation n° 2: (O. A. Julian in Études hahnemanniennes, t. 2).
RO. Albert, 55 ans, cultivateur, vient demander conseil pour une maladie de Parkinson, le 1–9 1958. Atteint de cette affection depuis 6 ans, il a eu des traitements divers classiques avec Atropine, Diparcol@), Artane) et Parsidol sans obtenir un soulagement à sa misère, ni un arrêt dans l' évolution de son affection.
C' est un homme fortement vieilli qui se présente à nous, disant que « tout s' écroule », que son « cerveau ne commande pas , parlant difficilement, avec une parole lente et très saccadée, un tremblement intense des mains, tremblement de la langue et un peu de salive suinte aux coins des lèvres. Une très grosse difficulté pour manger seul. Inutile de continuer la description, c' est un classique parkinsonien évolue.
Seul et unique traitement: Crésol 5 CH et 7 CH.
Revient le 27 octobre pour nous exprimer sa satisfaction d' une trés bonne amélioration pendant et vers la fin du traitement. Moins bien depuis trois semaines pendant lequel temps aucune médication ne fut suivie.
Le Cresol continuera à faire oeuvre utile. le malade s`améliore, tremble moins, ne bave plus, mais reste infirme et son état nécessite de rester constamment sous l’influence du médicament.
Résumé: Un parkinsonien évolue trouve en Crésol une sensible amélioration, mais le besoin se fait sentir de rester sous l' influence de la prise régulière du médicament.
Observation n°3 (Dr A. Maurice).
M. P.. 29 ans. Obnubilé par la guerre d Algérie, qu il a faite comme combattant. Idées fixe Angoisses.
A déjà été traité en service de psychiatrie, en; conservé la hantise.
A été traité pendant les vacances en province: ozone, homéopathie et acupuncture: très bon résultat.
Néanmoins, conserve des angoisses, est inquiet et ne peut reprendre son travail. Nous continuons les injections d’ ozone intraveineux et l acupuncture, ajoutons:
– Crésol 7 CH, I flacon de 60 cm3. 20 gouttes i, matin et à midi.
. Crésol 9 CH, I flacon 60 cm3. 30 gouttes le soir
Le résultat est spectaculaire. Huit jours après le malade est transformé moralement et physiquement.
Au bout de 15 jours, il reprend son travail.
Nous pratiquons également une injection d’ embryoblaste tous les 15 jours, puis, après la troisième une par mois.
Résultat excellent depuis trois mois se considère comme guéri.
Observation n° 4 (Dr Cl. Bergeret).
Mlle W.... 18 ans. Il y a quelques mois, crises comitiales à répétition, avec morsure de la langue, pas de pertes d urines, précédées d' angoisses. .!, vertiges. E.E.G, épilepsie temporale.
Traitement: Epanal 5°, 3 comprimés par jour. 1/2 Nozinan 25 le soir.
Continuation des crises qui se répètent quotidiennement. Remplacement de l’ Epanal ) par des i.v, de Calcibronat 10 cm3 qui diminuent 1' ampleur et 1a durée des crises. Apres quelques jours de ce traitement, je suis appelé à donner Crésol 15 CH. 10 gouttes le soir, associé à Agaricus et Hyosciamus 5 CH en granulés le soir.
Persistance de troubles caractériels, peurs, angoisses, quelques tics. Disparition des crises Après 21 jours, nouvel E.E.G, trés amélioré.
Traitement en cours depuis 2 mois. Sans nouvelle crise, la malade reprend son travail.
– Observation n° 5 (Dr Gogmos).
Le 22 10–1966 se présente a ma consultation
M. P. Marcel, né le 17 2 1947.
Depuis le décès de son père en 1')61, il a présenté après une première crise plus importante, des crises fréquentes de type bravais jacksonien avec absence durant 20 à 30 secondes, perte de perception auditive et visuelle pendant ces périodes.
Antécédents: grand–mère épileptique.
Traitement:
– Conium 5 CH+ Parathyroïde 9 CH + Crésol 9 CH: 15 gouttes.
N' a continué ultérieurement que.
Crésol 9 CH, qu' il a renouvelé régulièrement.
N' avait plus une seule crise depuis le 22 10 1966 à janvier 1967.
Pas vu depuis.
Pour conclure, le présent travail permet de penser que le Crésol est un remède de premier plan dans le traitement de l' épilepsie.
Nous serions heureux que les confrères nous fassent connaître à leur tour les résultats de leur expérience. Dans une affection aussi sévère que l' épilepsie, avoir un remède homéothérapique valable, en plus de ceux classiques de la Matière médicale, n' est pas un fait à négliger.
Cynara scolymos [Cyna]
Introduction
SOUCHE
Noms populaires: Alcachofa, Cardo alcacho–fero, Artichaut, Arichoks, Carsiofo (Joubarbe, Cardonnette).
A Padoue, en Italie, on prépare une liqueur amère de l' artichaut pour les hépatites et on l' appelle Cynar.
Famille des Synanthérées (Composées).
Caractéristiques: Tige branchue, feuilles au revers épineux, deux fois « penatifidas », indivisées, les écailles de l' involucre sont ovées et obtuses dans l' appendice.
Les capitules comme le réceptacle de cette plante sont comestibles. La racine et les tiges sont diurétiques et amères. Les fleurs servent à cailler le lait.
La plante contient des substances mucilagineuses, des sels minéraux spécialement du calcium, de l' oxalate acide, du sulfate, du potassium. De la décoction de cette plante. Guiteau a extrait une substance amère qu' il a appelée Cynarina.
On l' emploie empiriquement comme diurétique et cholagogue.
Références: Pharmacopée mexicaine, Plantes médicinales. Prof K. Martinez, Dr Luis Cabrera. Plantes qui guérissent et plantes qui tuent, 1887. Encyclopédie Tropicale Richards, 1952. 0 La Création''. Villanova et coll, Barcelone, 1882.
Préparation homéopathique: On réduit en pulpe toute la plante (racine, tige, involucres) lorsqu' elle est en fleur. On ajoute 2 fois son poids en alcool. On en prend I /6e que 1' on mélange soigneusement à la pulpe, et ensuite on ajoute l' alcool qui reste: on laisse reposer pendant 8 jours dans un endroit sombre et frais, ensuite on décante et on filtre.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Il n' existe pas de pathogénèsie selon la méthodologie prescrite par S. Hahnemann.
Cette pathogénésie clinique est l' oeuvre de Luis G, de Legarreta.
Généralités
– Sujet volubile, euphorique, expansif.. Besoin de société, de bavarder.. Emporté, violent, pensées érotiques.. Caractère irritable, vindicatif.
Psychisme
– Vertiges en tournant la tète.. Sensation de tremblement.. Névralgie ciliaire droite.. Céphalée intense, qui augmente avec la chaleur du lit.
– Troubles métaboliques: obésité avec boulimie et polyurie.
Appareil digestif
1. Bouche:
– Salivation excessive, commissures des lèvres.. Postillonne en parlant.
2. Estomac:
– Sensation de vide à I' estomac.. Douleur à I' épigastre.
– Sensation de plénitude avec encore envie de manger.. A jeun, état nauséeux.
3 Intestins:
– Besoin urgent d' exonération avec irritation périanale.
– Évacuations fréquentes, peu importantes, de selles molles, liquides, de couleur café.
4. Foie et vésicule biliaire:
– Foie congestionné, augmenté de volume, douloureux à la palpation.
– Grosse vésicule biliaire, douloureuse au toucher et à la pression,
Appareil vasculaire
– Augmentation et variabilité de la tension artérielle.
– Angoisse précordiale avec essoufflement au moindre effort, à la marche, en montant un escalier.
– Palpitations du coeur, particulièrement lorsque couché au lit.
– Pouls rapide et dur.
Appareil respiratoire
– Gorge sèche, douloureuse en avalant des liquides.. Enroué, surtout en criant.
Oreilles
– Démangeaisons des paupières.. Strabisme.. Diplopie.
Appareil urinaire
URINAIRE:. Polyurie avec besoin fréquent d' uriner.. L' urine s' échappe sans contrôle.. Urine d' odeur putride.
Appareil génital
GÉNITAL MASCULIN:
. Érections fréquentes qui provoquent une sensation de brûlure dans l' urètre.
. Éjaculations spontanées, en dehors du sommeil.
. Érections incomplètes pendant le coït.
GÉNITAL FÉMININ:
. Règles en avance, avec un sang d' odeur fade alcaline.
. Excitation sexuelle excessive avec abondante sécrétion vaginale.
Dose
Dynamisation: 3 DH.
Clinique
1. Généralités:. États d' allergose–mésenchymatose chronique (ex–psoro–sycotique).. Diabète.. Syndrome de Babinski– Fröhlich.. Hydrolipopexie.
2. Système neuro–psychique:. Psychose maniaco–dépressive.. Hypomanie.. Névralgie.
3. Appareil digestif:. Dysrythmie cortico gastrique.. Ulcère d' estomac.. Ulcère duodénal.. Colite. Rectite. Polypose intestinale.. Hépatose.. Cholécystopathie.
4. Appareil cardio–hémo–vasculaire:. Hypertension artérielle (instable).. Angine de poitrine.. Tachycardie.
5. Organes des sens:. Strabisme.. Diplopie.
125
6. Appareil uro–génital:
URINAIRE:. Polyurie.. Énurésie.
GÉNITAL MASCULIN:. Satyriasis.
Général FEMININ:. Prolapsus vésico–vaginal.. Pollakiménorrhée.. Nymphomanie.
Cynodon dactylon [Cyn–d]
Introduction
SOUCHE
Le Cynodon dactylon, dont le nom populaire en Inde est Doorba, est une herbe qui pousse dans toute l' inde. Elle appartient à l' ordre des Graminées. Le nom sanskrit de cette plante est Grantha Doorba Bhargavi. Le Cynodon dactylon fleurit toute l' année. L' analyse de l' Herbe verte a donné la composition suivante (matière sèche):
Protéine brute: 10,47 % Fibre: 28,17 %
N– Libre: 41,81 % Éther: 1,80 %
Cendre totale: 17,75 %
Les minéraux contenus dans ces cendres sont:
Cendre soluble dans HCI: 5,60% CaO: 0,77 %
P2 O5: 0,59 % MgO: 0.34 % Na2O: 0,23 % K2O: 2,08 %
C' est une plante vivace, élégante, utilisée dans certaines cérémonies religieuses du pays. Dans l' Athurveda, on mentionne `' May Durba qui s' élève sur une centaine de racines et une centaine de tiges qui efface une centaine de péchés et qui prolonge la vie sur la terre pour une centaine d' années. En raison de ses pouvoirs, les anciens ont essayé de lui trouver des vertus médicales. Le folklore dit que la nature l' en a pourvu en abondance parce que l' humanité en a besoin. Celui qui s' est coupé ou blessé en voyage, peut arrêter le saignement en appliquant l' herbe froissée sur la blessure. On dit que lorsqu' on renifle son jus en cas d' épistaxis, le sang s' arrête. On emploie aussi ce jus pour l' hydropisie, les anuries, la diarrhée chronique et la dysenterie. On dit aussi qu' il est utilisé pour les calculs de la vessie et pour la syphilis secondaire. Le jus de cette herbe fraîchement recueilli s' emploie aussi dans les hématuries, les vomissements et s' applique dans les conjonctivites. Une décoction de la plante est diurétique et peut être utilisée dans l' hydropisie et l' anasarque. Chakradatta a dit que c' était un excellent remède de la gale et de l' aménorrhée.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Jugal Kishore, de New– Delhi (Inde), a procédé à une expérimentation pathogénésique hahnemannienne sur 3 sujets dont 2 hommes et 1 femme.
Les dynamisations utilisées ont été la T.M.; 6 DH; 200e (K ?).
La souche de Cynodon dactylon a été fournie par Hahnemann Publishing & Co, de Calcutta.
Généralités
PATHOGÉNÉSIE
– Faiblesse générale, plus prononcée dans les mains avec difficulté d' écrire.
– Lassitude générale; paresse; aversion pour le travail.
– Le moindre effort physique provoque des douleurs un peu partout.
– Le travail intellectuel provoque des céphalées frontales.
• Diagnostic positif
– Action élective sur le tractus gastro–intestinal et l' appareil urinaire.
– Aversion pour le bruit mais désire la compagnie de gens guis.
– Flatulence et crampes abdominales.
– Selles irritantes, d' odeur aigre, d' expulsion bruyante.
– Besoin urgent d' aller a la selle.
– Douleur urétrale post–mictionnelle.
– Douleurs dans les membres supérieurs ou inférieurs améliorées par un bandage serré ou la marche.
– Chaleur de la plante des pieds avec besoin de sortir les pieds de dessous la couverture.
Psychisme
– Irritable, querelleur, a des crises de rage.. Coléreux sans cause.
– A version pour le bruit et ne veut pas qu' on lui parle.
– Désire la compagnie de gens gais.
Système nerveux:
– Céphalée après une colère.. Front chaud et pesant.
– Douleur au côté droit de la tête, du corps et à des endroits trés localisés.
– Céphalée après exercice intellectuel.. Sommeil lourd.
– Sommeil perturbé par des douleurs dans les jambes.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:. Sialorrhées avec goût fade.
– Perte du sens gustatif.
– Sécheresse du palais: peut manger difficilement des aliments aigres ou épicés.
– Amélioré en prenant quelque aliment frais.
– Tache rouge au palais et petites granulations rouges du pharynx.
– Impression de mauvaise odeur dans la gorge. 2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Perte de l' appétit, qui revient en mangeant.
– Sensation de lourdeur à I' estomac après déjeuner.
– Flatulence et gonflement abdominal après 16 heures.
– Crampes abdominales après 16 h avec selles impérieuses.
– Somnolence post–prandiale.
– Lourdeur autour de l' ombilic.
– Impression de boule sous le nombril et autour.
– Douleurs abdominales crampoïdes.
– Douleurs dans l' hypocondre droit, laquelle disparaît après le repos.
– Selles irritantes, jaunes, molles.
– Besoin urgent d' aller à la selle en se levant avec une sensation de colique.
– Besoin urgent d' aller à la selle au petit matin.. Selles d' odeur aigre, désagréable avec expulsion bruyante.
126
– Le besoin impérieux d' aller a la selle se poursuit le long de la journée.
– Beaucoup de gaz avec les selles.
– Selles moulées puis molles, avec mucus irritant.
– Selles dures, difficiles à évacuer.
Frisson
– Frileux, besoin de se couvrir.
– Sensation de chaleur à la pointe des pieds.
Yeux:
– Paupières collées le matin.
– Sensibilité douloureuse des conjonctives.
– Gonflement de la paupière supérieure droite, pire le matin.
– Douleurs oculaires entre 9 et 10 h, après un bain ou lavage du visage.
Appareil urinaire:
– Douleur urétrale après miction avec impression de non–finition.
– Miction involontaire en éternuant.. Pollakiurie.
Cou et dos et extrémités
– Sensation de grande faiblesse dans les avant bras et les mains.
– Aggravation en écrivant à la machine à écrire.
– Douleur brutale à la partie postérieure de l' avant–bras gauche.
– Impatiences douloureuses dans les jambes, couché, la nuit.
– Amélioré en se levant du lit ou par un bandage serré.
– Douleur dans la partie haute du corps mais surtout du dos.
– Sensation de chaleur de la plante des pieds, désir de sortir les pieds de dessous la couverture.
Modalités
1. Aggravation: L' après–midi et le soir par exercice physique ou intellectuel en fin de journée et le soir.
2 Amélioration : La chaleur; en mangeant,par un bandage serré.
Localisation
: Prédominance droite.
Dose
Dynamisations: de la 6 DH à la 30 CH.
Relations
Podophyllum:. Diarrhée matinale, selles fétides expulsées en Jet, ténesme, faiblesse générale borborygmes et sensation de vide dans l' abdomen.
Veratrum alb.:. Forte diarrhée, coliques abdominales, grande faiblesse avec sueurs froides.
Aloe:
. Distension abdominale, ventre chaud, pesant avec émission de gaz brûlants et irritants.
. Diarrhée après repos, besoin pressant.
Selles involontaires en urinant ou en expulsant un gaz.
Clinique
1. Généralités:
– Ergasthénie (fuite devant un travail, une action).
2. Système neuro–endocrino–psychique:
. Psychose cyclothymique.
. Céphalée vasculaire de Horton.
. Troubles caractériels de l' adolescent.
3. Appareil digestif:
. Sialodochite.
. Dyspepsie flatulente.
. Dyspéristaltisme.
. Diarrhée estivale.
. Dysenterie. Choléra.
4. Organes des sens:
YEUX:
. Conjonctivite impétigineuse.
. Blépharite ciliaire.
5. Appareil uro–génital:
. Incontinence du 3e âge.
. Prolapsus vésico–vaginal, avec incontinence urinaire.
. Pollakiurie vésico–prostatique.
6. Appareil locomoteur:. Syndrome des jambes sans repos.
Cytisus laburnum [Cyt–l]
Introduction
SOUCHE
Cytisus laburnum, ou Laburnum anagiroïdes, ou ébénier sauvage, fait partie des Légumineuses.
Cytise aubour est un arbuste ou petit arbre spontané ou cultivé comme ornemental, à
Cytisus Iaburnum, feuilles trifoliolées, à fleurs jaune clair en grappes pendantes, à gousses allongées, velues à I' état jeune. Toutes les parties de la plante, et surtout les fleurs et les graines, sont très toxiques du fait de la présence de cytisine: cet alcaloïde oxygéné insaturé est un poison des ganglions qu' il excite puis paralyse. Il provoque des convulsions et peut entraîner la mort par asphyxie.
La toxicité de la cytisine s' apparente à celle de la nicotine.
La T.M, est préparée à partir des essences des fleurs et des jeunes feuilles.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie hahnemannienne a été entreprise par Joseph Schier en 1900–1901 avec 16 expérimentateurs, et on a utilisé des basses dilutions et la T.M.
J. Mezger l' a réexpérimentée sur le plan clinique.
Généralités
– Ce sont la plupart du temps des sujets sulfuriques.. Action sur le système nerveux central et sympathique sous forme d' états spasmodiques crampoïdes.
• Diagnostic positif
États nerveux de type spasmodique, crampoïde. . Nausées, pâleur, sueurs froides, vertiges.. Sécheresse de la bouche, langue, gorge.. Crampes musculaires.. Diarrhée cholériforme.
Psychisme
– État dépressif, irritable.
– Inquiétude intense, angoisse.
– Humeur irritée et oppression.
– État soporeux.
– Somnolence jusqu' à un état stuporeux.
– Pâleur du visage.
– État d' excitation et de démence avec hallucinations, tremblements musculaires et Convulsions.. Congestion céphalique.
Système nerveux
– Douleurs névralgiques de la tête à type migraineux.
– Vertiges et sensation d' absence.
– Douleurs céphaliques pulsatiles.
– Douleur frontale pressive.
– Douleurs picotantes de la tempe gauche.
– Douleurs tiraillantes partant de la nuque vers l' occiput.
– Insomnie avec délire.
– Rêves angoissants.
– Hyperesthésie des nerfs périphériques.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Sécheresse de la bouche, de la langue et de l' arrière gorge.
– Brûlures dans la bouche et le pharynx.
– Nausées avec vertiges et vomissements.
– Salivation et crampes abdominales.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Pesanteur gastrique, brûlures et douleurs stomacales.
– Diarrhée avec coliques abdominales douloureuses, gargouillements intestinaux, ténesme anal.
– Diarrhée cholériforme.
– Irritation mésentérique.
Appareil vasculaire
– Poussée hypertensionnelle suivie d' états de collapsus, visage pâle, livide et sueurs froides.. Battements du coeur avec pouls accéléré.. Battements artériels dans tous les membres. Thermorégulation:. Malaises accompagnés par une sensation de froid.
Appareil respiratoire
1. Gorge:. Sensation de serrement de la gorge.. Sensation de chatouillement dans la gorge avec besoin de racler.
2. Poumons – Plèvre:
– Sensation de serrement de la poitrine
– Respiration d abord accélérée ensuite ralentie et pénible.. Respiration sifflante.
Nez
Épistaxis
Yeux
Dilatation des pupilles.
Appareil urinaire
Hématurie.. Néphrite urémigène.
Appareil génital
2. Génital masculin:. Fortes érections.
3. Génital féminin:. Leucorrhée abondante.
Cou et dos et extrémités
– Faiblesse et engourdissement des membres.. Sensation de brisure de tous les membres.. Raideur et douleurs tiraillantes dans les membres.. Crampes musculaires.
Peau
– Peau froide, sueurs froides. Cyanose.. Prurit.. Éruption vésiculeuse péribuccale.
Modalités
1. Aggravation: Par le froid, I' après–midi. le soir.
2. Amélioration: Par l' élimination des gaz. En allant à la selle.
Localisation
Prédominance gauche.
Dose
Dynamisations: 3 DH, 6 DH.
Dans les affections neuro–endocrino– Psychiques: 7 CH; 9 CH; 1 5 CH; 30 CH.
Relations
Tabacum: Prostration, nausées, vomissements, froid général et sueurs froides, vertiges, pâleur.
Veratrum album: État de malaise, collapsus, refroidissement des extrémités, cyanose, prostration, vomissements, sueurs froides, diarrhée épuisante.
Baptisia: Dépression nerveuse intense, agitation extrême, pense qu' il est « doublé”, sensation de brisure, haleine putride, diarrhée fétide.
Clinique
1. Généralités:
Grippe. Typhoïde.. Typhus abdominal.. Syndrome de Gougerot– Sjögren (Julian).
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Psychose hallucinatoire chronique.
– Migraines. Insolation. Coup de chaleur.. Commotion cérébrale.
– Cinépathie (mal des transports mal de mer, de l' air, de l' auto...).
– Méningite cérébro–spinale épidémique.. Insomnie.
– États maniaco–dépressifs.. États crampoïdes.
– Crampes des écrivains.. Maladie de Basedow.
– Dysthyroïdie (de 0. A. Julian).. Spasmophilie. Convulsions.. Vomissements gravidiques.
3. Appareil digestif:
– Dysrythmie cortico–gastrique (Cl. Bergeret).
– Gastro–duodénite chronique.. Colopathies spasmodiques.. Diarrhées cholériformes.
4. Appareil cardio–hémo–vasculaire:. Hypertension artérielle.. Angine de poitrine.
– Arythmies.. Maladie de Raynaud.
5. Appareil respiratoire:. Coqueluche.
6. Appareil uro–génital:
– Hématurie: Néphrite hématurique.. Néphro angiosclérose.. Troubles ménopausiques. Dysménorrhée.. Aphrodisie.
Dichapetalum [Dicha]
Introduction
SOUCHE
Dichapetalum thunbergh, famille des Dichapétalacées ou Chailletiacées.
Famille de dicotylédones dialypétales supérovariées, arbres ou arbustes à feuilles simples alternes, à fleurs en fascicule ou corymbe. Le fruit est un drupe à graine pendante sans albumen
Elles vivent dans les régions tropicales.
A été amené en Europe par le Dr Willmar Schwabe (Allemagne).
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie a été établie par G. Maring sur un groupe de quatre femmes et trois hommes, tous médecins, en double aveugle.
Ont été essayées les dilutions suivantes: 3DH; 4DH; 6DH; l5DH; 30DH et du placebo.
Généralités
– Grande fatigue corporelle malgré un état d' euphorie au travail.. Soudain manque d' énergie avec lassitude et sensation de faim, améliorée par la nourriture et des boissons spiritueuses.
• Diagnostic positif
– Humeur maussade. Hypoergie.. Tremblement intérieur.. Enchifrènement.. Raideur nuque, dos, lombes, sacrum.. Rhagades et fissures.
Psychisme:
Humeur maussade.
– Désintéressement, doit faire des efforts pour le travail.
– Sensation de tremblement intérieur de tout le corps.
Système nerveux
– Céphalée de tous les côtés de la tête, battante, améliorée au repos et à I' air frais.
– Douleur de la nuque avec raideur.
– Douleurs céphaliques diffuses, sourdes, avec engourdissement de la tête.
Appareil digestif
– Sécheresse, fourmillement et tension des lèvres.
– Tiraillements rapides et de courte durée dans les dents de la mâchoire inférieure.
– Déglutition douloureuse au côté droit de la gorge.
– Douleur rétrosternale en avalant.
– Borborygmes et pincements dans le ventre, améliorés en mangeant et par l' expulsion des gaz.
– Transit intestinal accéléré avec selles plus fréquentes.
– Hémorroïdes saignantes.
Appareil vasculaire
– Douleur de la région précordiale avec palpitations et suivie de bouffées de chaleur montantes
.
– Angoisse cardiaque avec sentiment d' inquiétude et difficulté à s' endormir.
Régulation thermique:
– Frissons et sensation de froid même dans une chambre chaude.
– Chaleur montante comme si on allait avoir de la fièvre.
Appareil respiratoire
– Démangeaison du nez et du visage.
– Sensation d' être enrhumé avec nez enchifréné.. Tiraillement douloureux à la racine du nez, surtout au moment ou les yeux convergent à la lecture.
– Sensation d' une boule râpeuse dans la gorge.. Tiraillement douloureux au côté droit de l' amygdale.
– Aphonie, améliorée après parler prolongé.. Quinte de toux laryngée.
Appareil génital
– Règles plus précoces.
– Amélioration des douleurs rhumatismales avec le début des règles.
Cou et dos et extrémités
– Fatigue et douleur rhumatismale dans les membres et jambes en “ caoutchouc”.
– Lourdeur dans les mollets.
– Raideur de la nuque avec douleurs partant de la 7e vertèbre cervicale, remontant le long de la nuque et accompagnée d' hémicrânie frontale droite.
– Douleurs entre les épaules.
– Douleur à l' épaule droite s' irradiant vers le cou.
– Douleur et raideur dorsale, comme ankylosé.. Douleur violente et raideur région lombaire, en position assise ou la marche.
– Lombalgie avec tiraillements vers les cuisses.. Sacralgie tiraillante, améliorée en urinant ou en expulsant des gaz, pire en station debout.
Peau
– Crevasse profonde eczémateuse de la paume de la main, longeant la « ligne de vie ,, avec éruption écailleuse des bords.
– Éruptions herpétiformes prurigineuses, côté interne de la cheville gauche, avec brûlure et grattage.
Modalités
1. Amélioration:. Air frais.. Le repos.. Par les règles.. Par le manger, par l' alcool. 2. Aggravation:. Par la marche.. Par la station debout.
Localisation
Droite.
Dose
Dynamisations: 3 DH; 6 DH: 5 CH: 7 CH: 9 CH. Maring conseille surtout la 6 DH.
Relations
Rhus tox.: Courbatures; raideur améliorée par le mouvement prolongé; éruptions vésiculeuses brûlantes et prurigineuses.
Tuberc, résid.: Douleurs articulaires avec raideur, tiraillement, pires au réveil et après repas.
Zincum: Douleur occipitale avec sensation de poids sur le vertex ou sur la racine du nez. Obstruction nasale, douleurs brûlantes du dos, agitation dans les pieds.
Clinique
1. Système neuro–endocrino–psychique:
– Migraines.
– Névralgies cervico–brachiale.
– Névralgie du nerf d' Arnold.
– Radiculo–névrite de Guillain– Barré.
2. Appareil digestif:
– Leucoplasie.. Lichen plan.
Hernie diaphragmatique.
Ulcus duodénal.
Syndrome de Barré à forme dysphagique
(Julian).
3. Appareil respiratoire et O.R.L.:
– Sinusites.. Rhinites.. Amygdalites.
4. Appareil uro–génital:
– Pollakiménorrhée (règles trop fréquentes).
5. Appareil locomoteur:
– Cellulite de la nuque.. Arthralgies.. Arthroses.. Lombalgies.. Syndrome de Barré– Liéou.
6. Peau – Phanères:
– Eczémas lichenifiés (des cimentiers, des boulangers...).
D.N.A. [Des–ac]
Introduction
505), (508).
PHARMACOLOGIE
DE D.N.A. ET R.N.A.
La découverte de l' acide nucléique a été l' oeuvre de Miescher en 1869.
L' acide nucléique est une substance polynucléique de haut poids moléculaire constituée par l' union de nombreux nucléotides, l' acide phosphorique de l' un estérifiant une fonction alcool du pentose du suivant.
Les propriétés acides des acides nucléiques sont dues aux fonctions acides libres des acides phosphoriques. Elles sont responsables de la basophilie des acides nucléiques cellulaires.
Unis à des protéines basiques, ces derniers constituent les nucléoprotéines.
On distingue deux types d' acides nucléiques.
1) Les acides désoxyribonucléiques (anciennement appelés << thymonucléiques ») ont d' abord été isolés du thymus; ils sont constitués de nucléotides à désoxyribose localisés dans tous les noyaux cellulaires, où on les trouve unis à des protéines basiques (protaminase ou histones); ils sont le support des caractères géniques dans les chromosomes.
2) Les acides ribonucléiques (anciennement appelés « zymonucléiques parce qu' ils avaient été isolés de la levure) sont constitués de nucléotides à ribose; on en trouve de poids moléculaires trés différents dans les noyaux cellulaires, dans les ribosomes et même en petite quantité dans le liquide cytoplasmique (acides ribonucléiques solubles). Les acides nucléiques différent par leur composition en bases (adénine, guanine, cytosine, uracile, thymine) et surtout par leur disposition séquentielle dans l' enchaînement polynucléotidique.
On explique ainsi qu' ils soient porteurs de l' information spécifique nécessaire à la biogenèse des protéines. Les acides nucléiques sont peu solubles dans l' eau, mais solubles dans les solutions alcalines diluées ou dans les solutions salines en donnant une solution de viscosité élevée.
Ils sont dépolymérisés par des enzymes spécifiques, les ribonucléases et les désoxyribonucléases. Les acides nucléiques sont prescrits comme reconstituants.
L' acide désoxyribonucléique (D.N.A.) est une substance polynucléotidique de poids moléculaire élevé (106), formée par l' union de plusieurs centaines de désoxyribonucléotides, entre lesquels l' acide phosphorique sert de lien diester. Ces acides sont présents sous forme de nucléoprotéines (nucléohistones ou nucléoprotamines) dans les noyaux cellulaires, où ils sont le siège des caractères génétiques. Ils sont habituellement rencontrés sous forme d' une double chaîne hélicoïdale dont les deux brins sont complémentaires; un nucléotide à adénine se trouvant vis–à–vis d' un nucléotide à thymine, et un nucléotide à cytosine vis–à–vis d' un nucléotide à guanine.
L' enchaînement spécifique des nucléotides est transmis héréditairement par la réplication des deux chaînes,
D.N.A. 3 5
D.N.A, chacune servant de moule à une chaîne complémentaire. Le système enzymatique nécessaire comporte une désoxyribonucléotides polymérase et les quatre désoxynucléoside triphosphates. La biosynthèse des acides ribonucléiques s' effectue au contact des acides désoxyribonucléiques,de telle sorte que les chaînes ribonucléotidiques soient aussi complémentaires d' un fragment de chaîne désoxyribonucléotidique. Les sels de sodium des acides désoxyribonucléiques sont stables dans l' eau (solutions trés visqueuses) et précipitent par addition d' alcool. Les alcalis les dépolymérisent, mais ne les hydrolysent pas en nucléotides. Les acides concentrés les dégradent en libérant l' acide phosphorique et les bases (adénine, guanine, cytosine et thymine) et en détruisant le désoxyribose.
L' acide ritonucléique (R.N.A.) est une substance polyribonucléotidique présente dans toutes les cellules vivantes, formées par l' union de plusieurs ribonucléotides, l' acide phosphorique servant de lien diester entre les fonctions alcool 3 et 5 des ribonucléosides successifs. Les acides ribonucléiques les plus abondants des cellules sont localisés dans les ribosomes, où ils sont présents sous forme d' acides ribonucléiques de poids moléculaire élevé ( 106 constante de sédimentation de 70 S à !0 S). Ces acides ribonucléiques ribosomiques ont été dissociés en fragments de 50 S et 30 S. On trouve d' autre part de petites quantités d' acides ribonucléiques “ solubles “ (ARN–s) libres dans le cytoplasme, de poids moléculaire 30 000 (constante de sédimentation, 4 S). Parmi ces ARN–s, on en a identifié qui ont pour rôle de porter les acides aminés à leur emplacement spécifique pour la biosynthèse des protéines: ce sont les acides ribonucléiques de transfert (ARN–t), qui sont spécifiques de chaque acide aminé. Les ARN–t portent un triplet anticodon caractéristique; tous possèdent à I' extrémité phosphorique terminale le G.M.P, et à I' extrémité ribose terminale l' enchaînement CMP– CMP– AMP: c' est sur le ribose de l' AMP terminal que se fixe l' aminoacide. Des acides ribonucléiques de poids moléculaires intermédiaires (constante de sédimentation, de 8 à 18 S) et à durée de vie courte (quelques minutes), appelés acides ribonucléiques messagers (ARN–m), ont été trouvés sous forme d' hybrides avec des acides désoxyribonucléiques dans les noyaux cellulaires, et sous forme d' associations avec les ribosomes dans, cytoplasme. Ils transporteraient le message du génome aux enzymes catalysant la synthèse des protéines: on admet que les triplets de nucléotides successifs de l' ARN m serviraient de sites spécifiques pour la fixation des acides ribonucléiques de transfert porteurs des aminoacides. Les sels de sodium des acides ribonucléiques sont solubles dans l' eau. Les alcalis les hydrolysent en acide phosphorique, ribose et base (adénine, guanine, uracile, cytosine).
La biosynthése des acides ribonucléiques s' effectue au contact d' acides désoxyribonucléiques avec les nucléoside triphosphates et une ribonucléotide–polymérase. On obtient aussi des acides ribonucléiques synthetiques par action de la polynucléotide–phosphorvlase sur les nucléosides–diphosphates
L' histoire de ces découvertes fondamentales peut se résumer ainsi:
– En 1869, Miescher étudie la chimie des acides nucléiques en isolant la nucléine à partir de cellules de pus digérées par l' acide chlorhydrique.
– En 1874, toujours Miescher isole l acide nucléique à partir des têtes des spermatozoïde de la laitance du saumon.
– En 194O on isole une nucléoproteine cristallisable, à partir de la mosaique du tabac.
– En 1967, A. Kornberg réussit la production synthétique du D.N.A, et parvient à recrécrer un virus synthétique, susceptible de se reproduire.
Le D.N.A, joue un rôle important comme support des caractères héréditaires et semble être le matériel actif du gène.
Le D.N.A, met les caractères héreditaires sous forme codée, laquelle peut être perturbée au cours des duplications, surtout vers la période de la sénescence.
Le D.N.A, permet le stockage du calcium une action correctrice sur les leucopénies, et diminue le catabolisme protidique au cours d' états pathologiques graves.
Le R.N.A, a de même un rôle dans la synthèse de certaines protéines, contrôle la synthèse des enzymes cytoplasmiques et serait un précurseur du D.N.A, et peut–être aussi contribue à une régulation réciproque de la formation des deux acides l' un par l autre.
Mais le rôle le plus intéressant a retenir est celui de vecteur chimique de la mémoire.
Après expérimentation en laboratoire sur le rat et le chien concernant l' action dans les anémies post–hémorragiques, Bonnier fait un essai thérapeutique sur des enfants en bas âge, chez des enfants carencés.
L' administration de nucléotides permet de relever une prise de poids, une amélioration de l' appétit et de l' activité cortico somatique.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Jenaer, après un court essai thérapeutique au dosage allopathique, fera une expérimentation clinique avec le D.N.A, et le R.N.A, préparés à partir de souches d' origine naturelle.
Le thymus et la laitance de poisson pour le D.N.A.; la levure de bière pour le R.N.A.
L' expérimentation pathogénésique du D.N.A., selon la méthodologie expérimentale indiquée par S. Hahnemann, a été réalisée durant les années 1970–1971 et 1971–1972 par 0. A. Julian.
Ont participé à cette pathogénésie 30 personnes dont 4 femmes, tous médecins.
Ce sont les dynamisations suivantes, en simple aveugle qui ont été expérimentèes: 30 CH; 7 CH; 3 CH et placebo.
La description pathogénésique qui suit est, en premier, le résultat de nos recherches expérimentales selon la méthodologie hahnemannienne.
Dans la publication de ce travail paru dans la Revue belge d' homéopathie (n° 2, 1973), nous avons fait état généralement des premières recherches expérimentales peu fournies, mais surtout des réflexions cliniques de plus vaste envergure.
Jenaer a fait état depuis de nouvelles recherches cliniques expérimentales, ainsi que cela ressort de la publication dans la Revue belge d' homéopathie (nu 2, 1973) et de sa communication au congrès du C.H.F, de juin
Afin que le lecteur soit informé de manière aussi complète que possible' nous avons donc fait état dans la présente monographie de ces derniers travaux.
Généralités
– Bien–être général.
– Se sent en meilleure forme dès le matin.. Sieste du midi raccourcie.
– Besoin de travailler, de terminer tout ce qui a été entrepris dans la journée; de ne pas flâner. .
Besoin de travailler, de manière pondérée, sans agitation.
– Sensation de « lourdeur intellectuelle » avec difficulté de décision, du réveil jusqu' après le repas de midi.
– Hypersensibilité générale avec asthénie.
– Difficulté a rassembler ses idées, mauvaise concentration, difficulté à travailler puis amélioration psychique dès que la fatigue somatique s' estompe.
– Tonus général avec des hauts et des bas, Coups de pompe en fin d' après–midi.
• Diagnostic positif
1. Système neuro–endocrino psychique:
– Hypersensibilité générale avec sensation de lourdeur intellectuelle.
– Difficulté à rassembler ses idées.
– Irritabilité exacerbée avec une sensation de malaise le matin qui rend de mauvaise humeur.
– Céphalée violente, commençant vers 11 h du matin puis se déplace vers midi puis à 13 h.
– Céphalée gauche, au niveau de la cavité orbitaire, aggravée par le mouvement, améliorée par la position couchée, mains sous la nuque.
– Céphalée si intense qu' il reste craintif du retour d' une crise.
– Sommeil écrasant ou difficulté d' endormissement.
– Réveil, debout hors du lit, au milieu de la nuit.
– Réveil matinal pénible.
– Rêves érotiques en fin de nuit. 2. Appareil digestif:
– Gencives saignantes, bouche empâtée avec haleine désagréable.
– Fringales, épigastralgie et brûlures d' estomac et abdominales avec flatulences et borborygmes.
– Diarrhée post–prandiale.. Eczéma péri–anal.
3. Appareil cardio–hémo–vasculaire:. Troubles circulatoires périphériques.
4. Gorge:
– Sensation de gorge à vif, plus à gauche améliorée par !a déglutition et l' eau froide
5. Yeux:
– Douleurs parfois violentes de l' oeil gauche; conjonctivite traînante; troubles visuels; points brillants gênant la vision.
6. Appareil uro–génital:
– Diurèse irrégulière, urines d' odeur forte.. Augmentation de la libido.
7. Appareil locomoteur:
– Douleurs à l' épaule gauche, au bras gauche, costale gauche.
– Douleur métacarpo–phalangienne du pouce droit.
8. Peau – Phanères:. Folliculite; eczéma péri–anal.
Psychisme:
– Irascibilité, nervosisme (inquiétude sans raison).
– Irritabilité exacerbée, avec une sensation de malaise général le matin qui rend de mauvaise humeur (envie continuelle de râler partout).
– Tension psychique, besoin impérieux de se fixer un programme de travail.
– Désir de travailler le jour, sauf le soir.
Impossibilité à se concentrer, perd le fil de ses idées.
– Impossibilité de travailler, n' arrive pas à fixer son attention.
– Périodes de dédoublement.
– Impression générale de malaise.
– Amélioré par promenade en voiture.
– État d' agitation suite à une sensation d angoisse indéfinissable.
– État d' angoisse sans cause apparente, amélioré par le mouvement.
– Sentiment de découragement, de ,”à quoi bon”.
Système nerveux:
– Céphalée battante de toute la tête, surtout frontale et temporale, apparaissant vers 15 heures, se dissipant vers 20 h.
– Céphalée constante avec picotements des yeux.
– Céphalée vespérale.
– Céphalée très importante et extrêmement pénible, empêchant pratiquement toute activité: apparait le matin vers 11 h, puis à mesure que les jours passent, vers midi, puis vers 13 h.
– Céphalée débutant au–dessus de l' oeil gauche, puis sensation de piqûre dans la cavité orbitaire gauche, avec besoin de comprimer l' oeil gauche.. Non améliorée en position assise, ni debout, ni par le repos: aggravée par le mouvement; améliorée par la position couchée, mains sous la nuque.
– Disparaît après un sommeil très court, qui arrive tout seul, puisque l' on ferme les yeux pour oublier la Céphalée.
– Céphalée survenant aussi entre 20 et 22 h avec inquiétude diffuse et disparaissant plus vite.
– Céphalée d' apparition constante, au même horaire, avec picotements sus–orbitaires gauches gagnant les deux arcades et s' irradiant vers l' arrière de l' oreille gauche.
– Reste en attente craintive du retour des céphalées.
– Concomitance de la Céphalée avec le besoin d' aller à la selle, qui ne soulage pas.
– Sommeil agité, rêves lascifs.
– Sommeil écrasant dans la seconde partie de la nuit.
– Le soir, envie irrésistible de dormir; puis une fois au lit disparition de l' envie de dormir.
– Céphalée, le soir, surtout après avoir regardé la télévision.
– Céphalée à prédominance droite et un point temporal gauche, amélioré par la pression, par l' obscurité, par vomissement.
– Le matin, petites trémulations de quelques secondes, courtes, mais répétées et involontaires des muscles quadriceps, droit interne, grand abducteur droit.
– Mauvais sommeil; difficulté à s' endormir; sommeil léger, se réveille plusieurs fois, se découvre, transpire, se réveille dans le brouillard.
– Difficulté pour se lever le matin, sensation de corps trés lourd.
– Angoisse au réveil et en fin d' après–midi.
– Très mauvais sommeil; n' arrive plus a s' endormir, sommeil léger, non réparateur, se réveille plusieurs fois dans la nuit, parle et s' agite en dormant.
– Se réveille hors du lit au milieu de la nuit debout, après une sensation de choc ou de plongée.
– Reste debout 5 minutes dans le noir, sans pouvoir se repérer, et ne se souvenant pas de l' endroit où il se trouve.
– Réveil toujours pénible accompagné de sensation de fatigue qui se dissipe rapidement dès les premiers mouvements.
– Rêves érotiques, en fin de nuit et se répétant durant l' expérimentation.
– Maladresse manuelle inhabituelle en jouant au tennis.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Gencives saignantes en se brossant les dents
– Langue saburrale blanche à partir du Se jour de l' expérimentation.
– Enduit branchâtre de toute la langue allant jusque sur les parties marginales.
– L' enduit blanc s' en va difficilement par 1e brossage.
– Haleine désagréable non putride mais d odeur désagréable.
– Bouche empâtée langue blanche, épaisse: salivation épaisse.
– Catarrhe pharyngée (non infecté) avec mucosités gélatineuses, épaisses.
– Sensation de brûlure de la muqueuse buccal avec sensibilité gingivale.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:. Fringales entre les repas.
– Céphalée et nausées après absorption d’un peu de vin.
– Épigastralgie, distension gastrique, non calmée par l' alimentation' sans horaire mai mieux au réveil.
– Amélioration digestive ou difficulté de digestion avec brûlures gastriques.
– Tendance à la constipation avec selles sèches et plus foncées.
– Douleurs abdominales diffuses.
– Flatulences et borborygmes exacerbés.. Poussée de colite.
– Brûlures gastriques et oesophagiennes.
, Eczéma anal avec brûlure et suintement.
– Tendance diarrhéique post–prandiale avec flatulence.
Frilosité post–prandiale avec froid entre les épaules, sensation de chaleur faciale, le tout disparaissant au mouvement
Appareil vasculaire
– Troubles circulatoires périphériques: mains froides le jour, chaudes le soir.
– Chute de la tension artérielle avec tachycardie.
– Tache blanche sur l' index gauche.
– Crampes nocturnes dans les mollets à plusieurs reprises.
Appareil respiratoire
Gorge:
– Sensation d' écharde a la gorge, le matin, au réveil et le soir vers 11 h.
– Sensation de gorge à vif le matin avec impression de corps étranger surtout à gauche, améliorée par l' eau froide, par la déglutition.
– Rougeur diffuse de la gorge sans fièvre.
Yeux:
– Douleurs péri–orbitaires.
– Grande fatigue oculaire; difficulté à voir net de loin.
– Douleur supra–orbitaire plus prononcée à gauche, améliorée couché dans l' obscurité s' aggravant par le mouvement, en parlant, à la lumière.
– Conjonctivite bilatérale persistante.
– Points brillants devant les yeux disparaissant en les fermant, survenant vers 10 h et demie, durée d' environ une heure.
Oreilles:
– Hypersensibilité au bruit, sifflement à I' oreille gauche.
Appareil urinaire:
– Urine plus facilement et sans difficulté.
– Urines concentrées et d' odeur forte.
– Urines moins abondantes, hautes en couleur, jaune brunâtre à partir du 3e jour.
– Diurèse irrégulière, tantôt moins abondante avec urines jaunes, tantôt plus abondantes entre
15 h et 19 h, claires.
– Diurèse plus abondante surtout après les repas, une demi–heure environ.
Appareil génital
– Amélioration de la libido.
– Période d' augmentation de la libido.
– Rêves érotiques en fin de nuit chez des expérimentateurs des deux sexes.
– Règles survenant avec retard, peu abondantes, avec arrêt d' une demi journée puis reprise deux jours plus tard avec leucorrhée jaunâtre dans l' intervalle.
Cou et dos et extrémités
– Douleur a l' épaule gauche: articulation acromio–claviculaire.
– Point douloureux acromio–claviculaire réveillé par le mouvement et par l' humidité.
– Bras en antépulsion: douleur.. Bras en rétropulsion: douleur.. Bras au–dessus de la tête trés douloureux.. La conduite automobile est gênante à cause de cette douleur.
– Bras trés douloureux, aggravé par la pression.. Douleur exquise, trés pénible, aggravée par le froid humide, non améliorée étant couché, ni sur le côté gauche, ni sur le côté droit.
– Arthralgie scapulaire.
– Courbatures douloureuses costales.
– Douleurs osseuses diffuses des os longs.
– Sensation de froid, de frissonnement aux épaules, après repos, disparaissant très vite, surtout au mouvement.
– Douleur métacarpo–phalangienne du pouce droit.
Peau
– Répartition d' une dermatose type eczéma.. Chute de cheveux plus accusée.
– Pellicules abondantes.
– Folliculite inflammatoire des cuisses.
– Poussée eczémateuse marginale anale avec brûlure et suintement.
Modalités
1. Aggravation: Par le mouvement, mais amélioré par promenade en voiture. Par le vin.
2. Amélioration: Par le repos, couché dans l' obscurité; par l' eau froide.
3. Latéralité: Gauche.
Dose
Dynamisations: 6 DH, 6 CH; –15 CH; 30 CH; ou 12K; 30 K; 200 K: M.K.
Jenaer prescrit également en trituration en DH pendant 1 semaine, puis repos 1 semaine et ainsi de suite.
Modèle de prescription selon Jenaer:
– A.D.N.: 6DH; 4CH; 4CH; 9DH; 5 CH; 7 CH; pour une poudre N° I à 6.
– A.R.N.: 4 CH; 6 CH: 4CH; 9 DH 5 CH; 7 CH; pour une poudre N° 7 à 12.
Une poudre par jour, arrêt de 8 jours entre n°6 et 7.
Relations
Platina:
– Manifestations nerveuses d' excitation surtout de nature érotique.
– Céphalée périodique augmentant et diminuant graduellement, améliorée au grand air; aggravée en se baissant.
Nepenthes:
– Fébrile, agité, irrité. Coup de pompe vers
1 5 h.
– Dyspepsie avec sécheresse de la bouche, fringales, sensation de meurtrissure épigastrique.
Argentum nitricum:. Etat phobique, asthénique, agitation anxieuse tremblements dans les jambes, sensation d' éclat de bois fiché dans le pharynx.
Clinique
1. Généralités:. États allergoso (psore)– cancérinosiques.. Syndromes d' allergie.. Sénescence précoce.. Collagénoses chroniques se caractérisanf par un syndrome biologique d' hyper –
2 – V selon Pol Henry. Il y a lieu de prendre dans ce cas I cuillerée à café de l' A.D.N. 6 DH par jour et pendant 2 à 3 mois.
2 Système neuro–endocrino–psychique:. Névrose d' angoisse. Névrose de caractère
.. Névrose narcissique.. Psychose maniaco– dépressive.. Mongolisme. Enfants retardés.. Retards psychomoteurs.. Aboulie. Oligophrénie.. Arriération mentale et affective.. Retard mental avec séquelles de poliomyélite.. Amnésie générale.. État crépusculaire.. Épilepsie bravais jacksonienne.. Épilepsie myoclonique.. Somnambulisme.
Sclérose en plaques (début).
Migraine hépatique.
Migraine ophtalmique.
Insomnie (endormissement long).. Névrite et névralgies céphaliques.. Syndrome de Barré– Liéou.. Dysthyroïdie à direction hyper (O. A. Julian).
3. Appareil digestif:. Anorexie. Gingivite.
Dysrythmie cortico–gastrique (de Cl. Berge
– Hépatose.
– Sycose biliaire (de J. Michaud).
D.N.A.
. Pancréatose.
. Prurit et eczéma péri–anal.
4. Appareil cardio–hémo–vasculaire:
. Leucopénies.
. Hémorragies.
. Acroparesthésie nocturne.
5. Appareil respiratoire:
. Angines.
. Laryngite.
6. Organes des sons:
. Sinusite frontale.
. Asthénopie.
. Myopie.
. Conjonctivite.
7. Appareil uro–génital:
Anaphrodisie.
Érotomanie.
. Impuissance.
. Diminution de la libido.
. Prostatisme.
. Oligurie. Dysurie.
. Prurit ano–vulvaire.
. Eczéma des bourses.
8. Appareil locomoteur:
. Retard de consolidation des fractures.
. Périarthrite scapulo–humérale.
. Arthrose cervico–dorsale.
. Névralgies intercostales.
. Ostéomyélite (traitement adjuvant).
. Torticolis.
. Rhizarthrose.
9. Peau – Phanères:
– Brûlures. Angiome tubéreux.
– Eczéma. Ulcère variqueux. Ulcère atone.
– Psoriasis. Herpès.
– Pelade.
– Séborrhée.
Ergotine [Ergot]
Introduction
SOUCHE
C' est l' extrait total de l' ergot de seigle, Claviceps purpurea; “l' ergot” est l' état intermédiaire par lequel passe ce champignon pour terminer son développement.
C' est un mycélium condensé (sclérote subcylindrique plus ou moins arqué), qui n' attend que des conditions favorables pour donner la partie t;–– du champignon.
Il est long de 2 à 3 cm et plus, large de 2 à 4 mm, aminci à ses deux extrémités, un peu carré ou triangulaire. Cet Ascomycéte Pyrénomycéte parasite l' épi du seigle, accessoirement d' autres graminées, blé, avoine ou d' autres plantes telles Cypétacées et Palmiers.
Les produits actifs sont des alcaloïdes indoliques, au nombre de douze, isomères deux à deux
, le système tétracyclique qui constitue leur structure fondamentale a été dénommé ergotine.
1. Alcaloïdes polypeptides Insolubles dans l' eau:
– Groupe de l' ergotamine avec:
– ergotamine et ergotaminine,
– ergosine et ergosinine. – Groupe de l' ergotoxine avec:
– ergocornine et ergocorninine,
– ergocristine et ergocristinine,
– ergocryptine et ergocryptinine.
2 Alcaloïdes non polypeptidiques solubles dans l' eau: ergométrine appelée aussi ergobasine.
Action physiologique: La toxicité de l' ergot de seigle est connue depuis longtemps, illustrée parles épidémies médiévales de « feu de Saint Antoine » dus à la consommation de farines contaminées.
On connaissait ses capacités ocytocytiques et abortives.
Les alcaloïdes en inine, dextrogyres, sont beaucoup moins actifs que ceux en ine, lévogyres.
Les alcaloïdes polypeptidiques insolubles dans l' eau sont stimulants de la fibre lisse surtout utérine et vasculaire, sympatholytiques inversant les effets de l' adrénaline.
L' ergotamine est le plus actif et le moins toxique, l' ergométrine est seulement ocytocyque et constrictrice des muscles lisses des vais seaux.
L' ergotine, extrait d' ergot de seigle, est utilisée en médecine allopathique, comme vaso constricteur pour favoriser l' hémostase. Claviceps purpurea, autrement dénommé Secale cornutum, est largement utilisé en médecine homéopathique; il possède sa pathogénésie, qui cependant ne laisse pas percevoir l' utilisation homéopathique d' ergotine dans ces nouvelles indications.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
C' est ici le fruit d' une expérience clinique de 30 ans de Fouché et non pas une pathogénésie hahnemannienne.
Généralités
– Troubles du comportement.
– Lassitude, état fiévreux, arthralgies, troubles mictionnels.
– Hypoergasie (répugnance à un effort).
– Lipothymie.
• Diagnostic positif
– Hypoergasie. Anxiété. Angoisse.
– Bradypsychie.
– Céphalée congestive. Dysrythmie menstruelle.
– Claudication intermittente des membres supérieurs et inférieurs.
– Prurit vulvaire.
– Dermatoses bulleuses. Alopécie.
– Purpura.
Psychisme:
– État alternant ou successif d' excitation et de stupeur.
– Hallucinations.
État anxieux, hyperémotif.
Dépression psychosomatique chronique.
Bradypsychie: indifférence à l' environnement.
– Angoisse.
Système nerveux:
– Céphalalgie congestive.
– État d' obnubilation inopinée.
– Crises de bradycinésie: hypoergie corticale et motrice.
– Claudication intermittente des membres inférieurs et supérieurs.
– Insomnie par douleur du décubitus.
– Hypoesthésie à la main droite et à la plante du pied droit.
– Impression de doigts morts.
– Fourmillements, sensation de brûlure, téguments glacés, cyanose des extrémités des membres supérieurs et inférieurs.
– Convulsions.
Appareil digestif
Bouche:
– Suffusions hémorragiques. Bulles hémorragiques endobuccales.. Nausées. Vomissements.
Appareil vasculaire
– Hypertonie vasculaire. Tachycardie.. Myocardose chez les athéroscléreux. Hémato: Purpura.
Fièvre
Fièvre vespérale.
Yeux
Troubles visuels: – Sensation de brouillard devant les yeux;
Points noirs ou scintillants dans le champ visuel. 2 Oreilles:. Bourdonnements.. Surdité intermittente.
Appareil urinaire:
– Hématurie.
– Oligurie. Anurie.
– Syndrome néphrétique.
– Enurésie avec état d' angoisse.
– Énurésie des grands enfants.
Appareil génital:
– Crampes utérines.
– Algoménorrhée.
– Congestion prémenstruelle des seins et du ventre.
– Ménorragies pubertaires ou des jeunes femmes.
– Prurit vulvo vaginal avec muqueuse vaginale sèche et rèche.
Peau
– Pétéchies.. Hématomes sous–cutanés.. Bulloses dissiminées.. Bulloses hémorragiques.. Nécroses cutanées.. Alopécie. Pelade.. Urticaire.. Oedème de Quincke.
Modalités
1. Aggravation : Couché sur le dos; par la chaleur.
2. Amélioration: En se découvrant; à l' air frais.
Localisation
Droite, non exclusive.
Dose
Dynamisations: 6 DH; 7 DH; 9 CH.
Selon Fouché, la prescription d' ergotine sera: – par voie rectale, en suppositoire, trois fois par semaine; de préférence par injection sous–cutanée en 6 DH ou 9 CH, 1 ml, trois fois par semaine.
Selon Fouché, la voie per os est beaucoup moins efficiente.
Relations
Folliculinum: Syndrome prémenstruel avec gonflement, céphalalgies, hyperménorrhée.
Thyréostimuline: État dépressif, anxieux, à nuance hyperthyroïdienne, tremblement et pigmentation des paupières spécialement.
Secale cornutum: Dysménorrhée avec caillots et sang noir.
Ignatia: Instabilité nerveuse, paradoxale, angoisse avec sensation de constriction à la gorge et de l' épigastre.
Lilium tigrin.: Troubles neuro–végétatifs à départ utéro–ovarien, pesanteur du bas–ventre.
Méthysergide: voir monographie.
Clinique
1. Système neuro–endocrino–psychique:. Anxiété.
– Insomnie, surtout chez la femme.
– Labilité caractérielle et neuro–végétative.
– État dépressif, surtout à recrudescence cataméniale.
– Migraines.
– Migraines cataméniales.
– Céphalalgies habituelles sine materia.
– Lipothymies.
– Perte de connaissance.
– Convulsions. Polynévrites.
2. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
– Myocardite.
– Péricardite constrictive.
– Tachycardie.
– Hypertension artérielle.
– Purpura.
– Acroparesthésies.
– Syndrome de Raynaud.
3. Organes des sens:
– Bourdonnements d' oreille.
– Troubles visuels avec vue brouillée, point,lumineux taches noires.
4. Appareil uro–génital:
– Dysménorrhée.
– Algoménorrhée.
– Ménorragies.
– Syndrome prémenstruel.
– Prurit vulvaire.
– Prurit vaginal.
– Énurésie.
5. Peau – Phanères:
– Alopécies diffuses.
– Pelades circonscrites.
– Urticaire. Oedème de Quincke.
– Prurit.
– Toxidermies bulleuses. Purpura.
– Érythème polymorphe.
– Lucites bulleuses.
– Herpès gestationis.
– Syndrome de Lycil.
Espeletia grandiflora [Esp–g]
Introduction
SOUCHE
Plante originaire de Colombie, ramenée en Europe par Wilimar Schwabe en 1971.
On trouve la souche au Deutsche Homoeopathische Union (D.H.U.), Karlsruhe (R.F.A.).
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
L' expérimentation a été faite par Klunher avec la collaboration de 13 expérimentateurs, tous médecins entre 1968– 1970, dont I l hommes et 2 femmes.
Expérimentation en simple aveugle avec les dynamisations suivantes: 4 DH; 3 DH: 2 DH; et un placebo entre la 4e et 3e DH.
Généralités
– Sujet dépressif, sans joie de vivre.
– Toujours pressé, sur le qui–vive, a des difficultés à se concentrer.
– Se sent fatigué, courbaturé, tremblement interne, sensation de froid et d' être souffrant.
– Hypochondrie.
• Diagnostic positif
– Sujet morose, dépressif précocement vieilli.
– Cardialgie de type angor.
– Claudication des membres inférieurs.
– État pseudo–grippal avec sinusite, rhinite, laryngite.
– Douleurs rhumatoïdes de la colonne vertébrale.
– Troubles visuels d' accommodation, desensibilité de la cornée.
– Névralgie orbitaire gauche.
Psychisme
– Se contredit souvent et fait un usage erroné des mots.
– Manque de joie.
– Faiblesse du pouvoir de concentration.
– Etourdissement en se levant ou en se penchant en avant.
– Etat de précipitation, toujours sur le qui–vive.
Système nerveux:
– Céphalée, frontale, supra–orbitaire. Céphalée, plus à gauche, au réveil. Céphalée vers le soir, par le mouvement.. Pesanteur frontale et pariétale, plus à gauche.. Céphalée sourde, pire par la toux, pulsatile, siégeant au front et aux tempes.
– Douleurs piquantes de l' intérieur vers l' extérieur.
– Sommeil: agité, réveil fréquent.
– Rêves mouvementés, rêve de vers intestinaux; se réveille la nuit avec des sueurs.
– Insomnie après minuit.
Appareil digestif
– Anorexie. Rapidement rassasié.
– Brûlures acides, le soir, de courte durée.
– Nausées.
– Répulsions pour le lait frais.
– Plénitude abdominale, I' après–midi.
– Gargouillements et coliques abdominales, dans l' après–midi.
– Douleurs de pesanteur gastrique avec éructations.
– Douleurs de coliques avec fermentation malodorantes.
– Douleurs de coliques abdominales à gauche, s' irradiant vers la vessie.
– Douleur sourde, profonde, vers le milieu et à gauche du ventre, dans lu matinée, aggravée parla marche et la station debout.
– Douleurs au niveau d' une cicatrice d' appendicectomie et s' irradiant vers la poitrine.
– Sensation de plénitude ano–rectale.
– Prurit anal.
– Constipation.. Ténesme.
– Diarrhée verdâtre.
– Dérèglement de l' horaire d' exonération et selles surtout la nuit.
– Selles minces, fréquentes, avec expulsion de gaz.
Appareil vasculaire
– Palpitations matinales, pires couché sur le côté gauche.
– Douleur vive, brûlante, rétro–sternale avec perte de connaissance.
– Douleurs tiraillantes à gauche de la poitrine. Douleur tiraillante partant de l' épaule droite, vers la poitrine à droite, s' étendant dans le bras droit, améliorée en se couchant sur le côté douloureux; douleur occupant une surface de la grandeur d' une paume de main.
– Douleur précordiale, survenant au repos, améliorée par une activité physique.
– Hypertonie vasculaire.
– Crises d' angor.
– Claudication à la marche.
Thermorégulation:
– Frilosité le soir dans une chambre chaude.
– Sueurs diurnes, froides.
– Sueurs nocturnes.
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Gorge douloureuse, sensation de gratouillement au voile du palais, surtout la nuit.
– Vésicules douloureuses sur le palais.
– Raclement matinal de la gorge.
– Déglutition douloureuse à droite le soir.. Amygdale droite rouge.
– Sensation de plaie douloureuse dans la gorge.. État grippal avec sinusite.
2. Poumons – Plèvre:
– Toux par gratouillement laryngé, principalement la nuit.
– Toux de chatouillement, pire dans la chambre.
– Toux sèche par irritation trachéale.
– Toux avec sensation douloureuse rétrosternale.
Nez:
– Nez « bouché ),.
– Écoulement d' une sécrétion jaune, verdâtre, fluide.
– Saignement nasal le matin.. Croûtes sanguinolentes.
– Douleurs sourdes au dos du nez s' irradiant vers l' oeil gauche.
– Pustule douloureuse au niveau de la narine gauche.
– Douleur dans la région du sinus maxillaire droit.
Yeux
– Faiblesse de l' accommodation.. Mouches volantes.
– Larmoiement à gauche, surtout dans la matinée.
– Névralgie orbitaire gauche.
– A la pression digitale, sensibilité douloureuse de la cornée.
– Sensation comme si quelque chose voltigeait devant l' oeil.
Oreilles:
– Tintement dans les oreilles.. Douleur pressive de l' oreille gauche.
– Douleur marginale du pavillon de l oreille droite vers la mastoïde.. Douleurs piquantes dans les oreilles.
Appareil urinaire:
– Crampes de la vessie, mieux après des mouvements.. Picotements dans l' urètre.. Douleur vésicale tiraillante lors d une miction pressante.
– Augmentation de la diurèse.
2. Génital masculin:
– Prurit scrotal.
Cou et dos et extrémités
– Faiblesse dorsale.
– Raideur région lombaire, au repos.
– Douleur à la nuque.
– Douleur lombo–sacrée, dans la matinée, par changement de temps, pire en se penchant; améliorée par un bain chaud.
– Douleurs des ischions, surtout à droite, pires en se penchant, mieux par un bain chaud.
– Douleur de toute la colonne vertébrale,ceinture scapulo–humérale comprise.
– Sciatalgie gauche ou bilatérale.
– Sueurs des pieds, malodorantes.
– Douleurs de tiraillement, dans toutes les articulations, à prédominance droite.
Peau
– Pustules papuleuses situées sur le visage et le menton, plutôt à droite.
Modalités
1. Amélioration: Par un bain chaud.
2. Aggravation : Par le mouvement; par temps lourd.
Localisation
Gauche, mais non exclusive.
Dose
Dynamisations: 2 DH; 3 DH; 4 DH; avec préférence pour la 3 DH; 7 CH; et 30 CH pour les troubles psychiques.
Relations
Gingko biloba: Voir monographie. Engourdissement général, douleur supra–orbitaire gauche, troubles vasculaires et mictionnels. Irritation laryngée avec toux.
Rhus tox: Agitation, besoin de changer de place, toux sèche, sensation de brisure du dos de la région lombo–sacrée.
Penser également à: Arg, nitric, Causticum, Secale c, Rauwolfia, D.N.A, (voir pour ces derniers la monographie respective).
Clinique
1. Généralités:
– Sénescence précoce.. Hypochondrie.. Psychose dépressive du 3e âge.. État grippal au début.. Éthylisme chronique.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Psychose involutive des vieillards.. Etats mélancoliques.. Céphalées congestives.
Espeletia grandiflora
3. Appareil digestif:. Aérophagie; aérocolie.. Gastrite éthylique.
4. Appareil cardio–hémo–vasculaire:. Angine de poitrine.. Hypertonie vasculaire. .
Artérite oblitérante.. Maladie de Leo Burger.
5. Appareil respiratoire:. Laryngite.. Trachéo–bronchite.. Toux quinteuse.. Asthme spasmodique.. Sclérose pulmonaire.. Fibrose pulmonaire interstitielle diffuse.
6. Organes des sens:
NEZ:
. Rhinite.
. Sinusite.
YEUX:. Névralgie supra orbitaire.. Glaucome chronique. OREILLES:. Otite grippale.. Mastoïdite.
7. Appareil uro–génital:. Impuissance avec diminution de la libido.
8. Appareil locomoteur:. Cervicalgies.. Dorsalgies.. Spondylarthrose ankylosante.. Coxarthrose.. Lombo–sciatique.. Fibrosite.
9. Peau – Phanères:
– Prurigo– strophulus.
– Maladie de Dupuytren.
Fabiana imbricata [Fab]
Introduction
SOUCHE
Fabiana imbricata ou Pichi– Pichi est un arbrisseau (Solanacées) de l' Amérique du Sud, à feuilles écailleuses imbriquées sur le rameau. Originaire du Chili et de l' Argentine dont on utilise les jeunes tiges séchées.
Cette tige renferme:
1) une essence jaune: le fabianol, à odeur de camphre et de menthe.
2) un hétéroside: le fabiatroside, qui libère à l' hydrolyse:
– un sucre: le primévérose; – une génine: le scopolétol.
En phytothérapie, est prescrit comme cholagogue et diurétique.
La T.M, est riche en terpènes, ce qui explique son action.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Il n' y a pas de pathogénésie hahnemannienne.
Son action thérapeutique est indiquée suivant Albert Schneider dans le Boericke.
Mais c' est A. Stiegele, médecin chef de l' hôpital R. Bosch de Stuttgart, qui a fait un large usage thérapeutique.
Généralités
Fabiana imbricata agit contre l' inflammation des muqueuses de l' arbre urinaire.
Stiegele préconise ce remède dans la diathèse acide. Ia cystite l' urétrite gonococcique, la dysurie, la prostatite.
Egalement la pyélite. Ia Pyélocystite la cholécystite.
Son action est analogue à Terebenthina.
Stiegele indique de même Fablana imbricata en 2 DH dans la tuberculose rénale et dans les fistules anales.
O. A. Julian la prescrit en T.M, ou en 3 DH associée à Myrtillus 3 DH et Formica rufa 3 DH dans les collibacilloses aiguës ou chroniques.
C' est un excellent draineur des muqueuses: nasale, vésicule biliaire, vessie, intestinale.
Son action doit être comparée à celle de Chimaphila, Terebenthina, Cantharis, Coccus cacti.
Folliculine [Foll]
Introduction
21. (512).
SOUCHE
La Folliculine est l' hormone naturelle sécrétée par l' ovaire; elle est encore appelée « oestrone
». Elle est dosée par méthode biologique, l' unité RAT étant la plus petite quantité de Folliculine nécessaire pour faire apparaître les signes vaginaux de l' oestrus chez une rate castrée de 140 g par injection sous–cutanée a trois heures d' intervalle (test d' Allen et Doisy)
Il s' agit d' un composé cristallisable, blanc, insoluble dans l' eau dont les trois premières atténuations se font par trituration, I' unité de base étant l' unité RAT, l' unité internationale La première soluble étant la quatrième centésimale hahnemannienne. Il n' existe pas pour ce remède une pathogénésie expérimentale hahnemannienne.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
C' est Mme de Mattos qui a fait une large expérimentation clinique.
L' absence d' une expérimentation hahnemannienne est regrettable.
Généralités
Remède féminin s' adressant essentiellement au syndrome dit « d' hyperfolliculinie ». Mais ce syndrome est rarement objectivable par les tests de laboratoire, à tel point qu' on se demande s' il convient d' en conserver le nom. Toutefois, sur le plan de la clinique pure, il a le mérite de grouper un certain nombre de symptômes qu' il serait difficile de classer autrement.
Nous dirons qu' il y a hyperfolliculinie vraie lorsque la ponction biopsique de l' endomètre utérin montre une hyperplasie glandulokystique (tumeurs féminisantes de l' ovaire, follicule persistant, kystes folliculaires). A côté de cette hyperfolliculinie vraie, il existe une hyperfolliculinie fonctionnelle qui ne correspond pas toujours à la biopsie de l' endomètre mais qui peut être mise en évidence par le test d' Hirschberg montrant une allergie aux oestrogènes: I' intradermoréaction pratiquée avec une solution titrée de folliculine à 20 mg par l/10e de millilitre provoque l' apparition d' une papule rouge de 3 à 4 cm de diamètre. 15 a 40 minutes après 1' injection, cette papule persistant durant 24 heures. Dans ce cas Folliculine en dilution homéopathique sera indiquée ainsi que dans tous les symptômes fonctionnels se présentant chez un malade positif à ce test.
Caractéristiques biologiques
– Test d' Hirschberg.
– Biopsie de l' endomètre utérin.
– Dosage biologique sur urines de 24 h par le test d' Allen et Doisy.
– Dosage chimique sur urines de 24 h de phénolstéroïdes par la méthode de Jayle.
• Diagnostic positif
– Tension nerveuse prémenstruelle.
– Mammite congestive.
– Polyalgies: céphalée; névralgie faciale ou oculaire.
– Cholécystalgie: dystonie hépatovésiculaire. Cystalgie.
– Rhinites, conjonctivite, angines cataméniales.
Psychisme
– Tension nerveuse prémenstruelle: troubles caractériels états dépressifs.
– Hypersensibilité a la chaleur, au bruit, au contact.
– Céphalées congestives soit avec rougeurs de la face, soit au contraire avec pâleurs, mais toujours avec refroidissement des extrémités.
– Migraines prémenstruelles.
– Névralgie faciale ou oculaire.
– Grande instabilité avec angoisse pire à la tombée du jour.
– Alternance d' excitation et de dépression pire avant les règles.
– Hyperexcitabilité sexuelle.
– Idées fixes d' ordre génésique.
Appareil digestif
– Gingivite.
– Déglutition très pénible pour les liquides. Gastralgie.
– Météorisme abdominal, pire trois ou quatre jours avant les règles.
– Foie gonflé, mou, hypertrophié dans sa totalité.
– Sensation de pesanteur dans le rectum.
– Constipation opiniâtre, parfois alternance de constipation et de diarrhée.
– Nausées, vomissements, douleurs dans l' hypocondre droit prémenstruelles.
– Douleurs de la région hépato–vésiculaire.
Appareil vasculaire
– Tachycardie. Tachyarythmie. Extrasystoles.. Palpitations avec lypothymies.
– Sensation de constriction dans la région du coeur, avec barre précordiale irradiant dans le bras gauche.
– Ecchymoses fréquentes: on se fait des bleus pour un rien.
Appareil respiratoire
– Aphonie menstruelle. Angine cataméniale.
– Prend de larges inspirations d' air avec profonds soupirs.
– Coryza avec mal de tête et écoulement important.
– Rhinite spasmodique.
– Toux quinteuse pire en société, avec sensation d' étouffement au niveau du coeur.
– Ne supporte pas de pression sur le pharynx.
Appareil urinaire:
– Cystites à répétition chez la femme.
Appareil génital féminin:
. Prurit vulvaire pire avant les règles.
. Petites pertes de sang à I' ovulation.
. Règles allongées, sang rouge avec caillots.
. Règles douloureuses les premiers jours.
Pertes jaunâtres, brunâtres, parfois marquées de filaments sanguins entre les règles, surtout • PosoIogie au moment de l' ovulation.
. Utérus fibromateux avec métrorragies.
. Mammite congestive:
– congestion, douleurs prémenstruelles,
– seins énormes, turgescents, ne supportant pas d' être serrés ni d' être touchés,
– la douleur s' atténue ou disparaît avec les règles.
Modalités
1. Aggravation: Folliculine est aggravée avant les règles, à l' ovulation, par la chaleur par le repos, la préménopause, la nuit.
2. Amélioration: Elle est améliorée à partir du troisième jour des règles, par le mouvement, par l' air frais, le grand air.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs lombaires pires à l' ovulation, avant les règles.. Acroparesthésies chroniques.. Oedème des membres inférieurs.
Peau
– Éruption acnéique du visage et séborrhée des ailes du nez.
– Eczéma sec pire à l' ovulation, avant les règles.
– Éruption sèche des extrémités des doigts avec fentes et craquelures de la peau.
– Conjonctivites.
– Alopécie féminine.
– Gonflements, hydratation du tissu conjonctif, noyau cellulitique.
– Prise de poids sans excès de régime pire avant les règles ou à l' ovulation (pour un rien la femme prend un kilo).
Dynamisation: Folliculine en basse dilution de la 3e décimale à la 4e centésimale sera excitatrice, à donner dans les cas d' aménorrhées et de règles insuffisantes.
En 7e centésimale, elle sera régulatrice.
En 9é centésimale, elle sera freinatrice et on en donnera une dose soit vers le IOe jour du cycle, lorsque les douleurs prédominent au 14e jour, soit 5 jours avant le début des règles lorsque les malaises prédominent avant l' arrivée des règles.
Relations
Le remède le plus proche est Lachesis Comme pour ce remède, nous trouvons:
– des alternances d' excitation et de dépression – une extrême sensibilité au contact, – une amélioration par l' écoulement.
Mais, à la différence de Lachesis, on ne trouve:
– ni latéralité,
– ni aggravation par le sommeil,
– mais, au contraire, une aggravation au stade de l' ovulation.
Clinique
– Angines, conjonctivites, rhinites cataméniales.. Troubles psychiques de la femme au moment des menstrues.
– Syndrome prémenstruel.
– Dysménorrhées. Spanioménorrhée. Leucorrhée prémenstruelle.
– Troubles de la ménopause.
– Mammites congestives. Hydrolipopexie.
– Kystes ou adénofibromes des seins.
– Cystalgie à urines claires.
– Fibromes.
– Stérilité.
– Pollakiurie. Dysurie nocturne.
– Incontinence d' urine.
– Colibacillose chronique.
– Acné juvénile des deux sexes.
– Eczéma fissuré.
Galinsoga parviflora [Galin]
Introduction
SOUCHE
L' étude botanique qui suit est la traduction de l' allemand, de la description de H. Wolter (A HZ 1973):
« Il semble nécessaire de faire quelques remarques sur la Galinsoga parviflora, spécialement du point de vue de la botanique, car cette plante semble jouer un rôle très important.
» Elle appartient à la famille des Composées et a le nom botanique de Galinsoga parviflora.
» La petite fleur avec ses cinq pétales étroites disposées une à une en forme de faisceaux (radie) a de petites spathes jaunes, approximativement 2 ou 3 fois plus gros que la tête d' une épingle. La plante est ramifiée et possède des feuilles opposées les unes aux autres, lancéolées et très finement dentelées. Dernièrement, une variante est apparue dans des feuilles velues: la Galinsoga quadriradiata.
» Dans le sable presque pur d' un jardin, ces plantes velues sont à voir en tant qu' indicatrices de l' acide silicique – comme l' est également la prêle qu' on trouve de même en abondance.
» Une curiosité de la plante est que, déjà pendant la floraison, la semence est éjectée, de sorte que pour la détruire il est indique de le faire pratiquement avant la première floraison. La semence survit à l' hiver le plus rigoureux, tandis que la plante, elle, dépérit au moindre gel. Les petits cotylédons en forme de coeur, qui se tiennent ensemble par leurs pointes, nous rappellent la Lemna minor ou la lentille d' eau.
» Elles possèdent aussi une remarquable fécondité.
» On confond souvent la Galinsoga avec l' Erigeron canadensis.
» L' Erigeron aussi est une composée, mais sur la fleur se trouvent des poils minces qui se rétrécissent vers les pointes. L' Erigeron canadensis et la Galinsoga sont des immigrants américains répandus comme des néophytes dans le continent européen.
“ Les deux plantes se propagent encore assez abondamment Néanmoins, ce sont des “voyages passifs », c' est–à–dire se trouvant en tant qu’impuretés dans les semences et les fourrages.
“ Ces plantes que l' on rencontre partout portent le nom de “Cosmopolites “.
“ Ont–elles été répandues par des intermédiaires, on parle alors d' après Boas de “cosmopolites secondaires “.
“ On peut considérer les plantes du point de vue écologique ou sociologique. Je suis ici le rangement sociologique des familles botaniques selon Tuxen qui part du principe que toutes les plantes vivent plus ou moins dans une société humaine et doivent par conséquent s' adapter aux méthodes de fertilisation.
“ L' engrais le plus important est l' azote, et c’ est ainsi que Tuxen parle d' une « flora nitrophyle ,, qu’il classe en différentes catégories, mais qui, toutes, préfèrent des sols riches en azote avec le chiffre N–4–5. Le chiffre N 5 signifie, que le sol ayant une forte proportion d' azote (N). possède une valeur nutritive élevée.
“ 3 est normal, 1 est mauvais. En guise d’ explication, nous voulons ajouter ici, que certains auteurs emploient « Na » ( 1) au lieu de N, pour montrer qu il s' agit du «Nahrwert ».
» Dans cette flora nitrophyle, il existe une classification, que l' on désigne comme la classe du millet de poulet, et à laquelle appartient du point de vue sociologique la Galinsoga.
» Peut être que l' un ou l' autre y comprendra quelque chose, si je nomme succinctement les autres membres de cette famille le millet de poulet
(Panicum crus galli), le Spergel (Spergula arvensis) et leurs variantes et outre cela comme outsider de cette famille le lamier blanc (Lamium amplexicaule ) qui, comme « Ubiquist » n' est pas étroitement lié a cette famille nitrophyle, mais tient aussi compagnie a d' autres groupes
» Qui connaît les plantes, doit se rappeler que toutes ces variétés sont des plantes parviflores,
– Pharmacologie:
Selon Deichmann, Trabert et Magdeburg, en 1956, ont trouvé dans la plante des glucosides de nature inconnue, une huile éthylique
(0,075 %) et aussi des flavonoïdes mais qui ne sont pas encore bien connus de façon précise.
En ce qui nous concerne, il me semble que l’essentiel est ce que la plante fraîche contient en acide ascorbique (60 90%,).
Deichmann précise comme suit: “L' extrait contient des substances d' excitation de la fibre utérine “ (Trabert et Magdeburg).
L' extrait fluide en infusion provoque chez les chiens une baisse de la tension artérielle et un renforcement de la consommation d' oxygène du myocarde dans le micro spiromètre (semblable à l' action de Digitalis purpurea).
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
En médecine populaire, cette plante trouve comme indication thérapeutique son usage comme fébrifuge, cicatrisant, et antiscorbutique.
L' expérimentation clinique vétérinaire est entreprise par H. Wolter, médecin homéopathe vétérinaire entre 1968 et 1971.
Ignorant l' usage populaire, H. Wolter part d' une simple observation.
Il constate que, dans son jardin, on a beau arracher cette plante, plus on la chasse, plus elle s' acharne à repousser.
C' est cette vigueur, cette ténacité qui le fait réfléchir en se disant que cette Galinsoga parviflora doit être une drogue médicinale.
Il se dit que cette ténacité de vivre devrait être un signe qui, en thérapeutique, pourrait s' adresser à des états de déficience organique.
Il fait part de ses réflexions à W. Schwabe, lequel opine dans le même sens.
Schwabe prépare une T. M, et une I DH.
L' essai thérapeutique chez l' animal se fait avec la T.M, en injection s.–c, à raison d' une injection de 5 à 10 ml.
En général, une à deux injections sont suffisantes.
H. Wolter poursuit l' essai thérapeutique entre 1968 et 1971 sur environ 120 vaches et 150 à
180 porcs.
L' observation ne parait guère facile à l' égard des porcs et n' est pas retenue.
Par contre, l' observation chez les vaches se ait dans de meilleures conditions et on peut conclure à une réponse trés satisfaisante.
Il classe le résultat thérapeutique comme suit:
I ) +++: guérison avec I seule injection
2) ++: extinction des phénomènes aigus mais nécessite de compléter la thérapeutique par d' autres homéothérapiques.
3) + ou –: dés le début on doit prescrire d' autres homéothérapiques.
Cliniquement, chez la vache, ont été soignés les états grippaux des voies respiratoires avec hyperthermie au–dessus de 42", tachyarythmie, dyspnée intense, anorexie totale et sécrétion lactée fortement réduite (de 20 à 30 litres, tombant en 24 h à 2–3 litres).
Exonération réduite suivie d' une diarrhée et oligurie. On remarque des sueurs abondantes, car le siège de l' endroit où repose la vache, au lieu d' être sec, devient trés humide. L' état général de l`animal était grave et une thérapeutique d' urgence s' imposait.
Avec une ou au plus deux injections, l' amélioration est trés sensible au bout de 24 h et la guérison survient 48 h après.
Il obtient de 55 à 58 pour 100 de très bons résultats et, dans 40 p. 100, il y a eu nécessité de joindre le Cratuegutt (D.H.U, Schwabe) comme tonicardiaque, ou Harouga 3 DH pour l' anorexie ou Phytolacca 3 DH pour insuffisance de sécrétion lactée.
C' est seulement dans 3 à 5 p. 100 des cas, qu' il a fallu recourir à un autre traitement homéothérapique, dont le « Laseptal >, qui se compose de Lachesis, Pyrogenium et Echinacea, également en injection s.c.
L' auto–expérimentation s' est poursuivie pendant 3 semaines avec Galinsoga T.M, à raison de 30 gouttes (parfois 50 gouttes) deux à trois fois par Jour.
Elle a débuté le 26–9–1971. L' auteur est âgé de 62 ans.
Cette pathogénésie sur une seule personne nécessite une réexpérimentation.
La comparaison entre le tableau pathogénétique humain et le tableau clinique naturel chez l' animal montre une trés belle similitude, voire des symptômes identiques.
Cela confirme encore, si besoin est, la valeur de l' expérimentation homéopathique selon les enseignements de S. Hahnemann.
Généralités
– Asthénie générale persistante.
– Céphalée matinale avec sensation de tête engourdie.
– Nette diminution de la capacité de travail.
– État pseudo–grippal, avec diurèse augmentèe, diarrhée, sueurs abondantes, sécrétions nasales fluides et fatigue générale.
• Diagnostic clinique
– États tuberculiniques.. Amnésie logosémiotique.. Mélitococcie.. Grippe.. Entérite estivale.
– Polyurie.. Diabète insipide.. Dyspnée.. Asthme.. Hyperhidrose.. Stérilité.
Psychisme:
– Malgré faiblesse générale, se sent optimiste.. Confusion mentale: fait des erreurs en écrivant; confond des lettres et des chiffres.
État d' indifférence pour son travail: doit faire un effort pour reprendre son activité.
Système nerveux
Maux de tête de tout le crâne, le matin, au réveil et ne se dissipe que difficilement dans la journée.
– Tête comme engourdie.
Appareil digestif
– Diarrhée avec selles pâteuses, verdâtres.
– Besoin impérieux, immédiat d' aller à la selle.
Appareil vasculaire
Bouffées de chaleur au visage et la tête, soudaines, le matin.
Appareil respiratoire
– Diminution de la capacité respiratoire.
Facilement oppressé par le plus léger effort, au moindre mouvement.
Dyspnée persistante.
Nez
. Sécrétion nasale, fluide, séreuse, abondante.
Appareil urinaire
– Augmentation de la diurèse.
Urines verdâtres.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs articulaires aiguës, punctiformes et survenant en éclair.. Douleur articulaire du poignet gauche douleur vive, punctiforme, piquante.
Peau
– Sueurs abondantes d' odeur plutôt agréable survenant surtout dans la matinée.
Dose
Dynamisations: T.M.; I DH.
Galphimia glauca [Galph]
Introduction
SOUCHE
Galphimia glauca est une plante sauvage, de la famille des Malpighiacées, poussant au Mexique.
La T.M, a été préparée à partir de feuilles et de fleurs séchées.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Il n' existe pas de pathogénésie hahnemannienne.
La plante a été expérimentée cliniquement par un groupe de médecins allemands entre 1964 et 1966 avec les dynamisations suivantes: 3 DH, 4 DH, 6 DH, 12 DH, dans toute une variété d' affections allergiques.
Symptômes généraux
– Hypersécrétion des muqueuses nasales et oculaires.
– Oedème palpébral.. Éternuements.
– Éruptions vésiculeuses, papuleuses.. Douleurs gastriques, fugaces.
– Hypersensibilité aux changements de temps.
Dose
Dynamisations: 3 DH, 4 DH, 6 DH, 12 DH.
Clinique
– Rhume des foins.
– Rhinopathies allergiques vasomotrices.. Asthme bronchique.
– Allergies cutanées: urticaire, dermite herpétiforme, eczéma allergique, eczéma mycosique. .
Herpès récidivant (des lèvres, génital...).
– Sudamina.
– Neurodermatoses: – prurigo de Hebra, – strophulus,
– neurodermite de Brocq.
– gastrite de René Chevallier ou gastrite de H. Berg et Moutier.
• Commentaires
Dans notre pratique, Galphimia glauca s' est montré comme un remède d' action thérapeutique certaine.
Nous le conseillons dans les états grippaux avec congestion rhinopharyngée
Nous prescrivons !a formule suivante, que voici:
3 DH aà 3 DH q.s P 3 DH 60 ml.
15 gouttes toutes les heures. Espacer les prises avec l' amélioration.
Gingko biloba [Gink]
Introduction
SOUCHE
Le Gingko biloba ou Galisburin adiantifolia est un arbre d' espèce unique appartenant à la famille des Taxacées, du groupe des Conifères.
C' est une plante à graines; il peut être légitimement considéré comme un fossile vivant, ayant poussé presque sans transformation depuis plus de deux cents millions d' années. Autrefois l' arbre existait en Europe, en Asie et en Amérique du Nord, mais actuellement il n' existe plus réellement à ]' état sauvage. Et il se serait éteint il y a des siècles si les prêtres bouddhistes ne s' en étaient pas occupés.
On prépare la Teinture Mère avec les feuilles fraîches cueillies au printemps.
En médecine classique, Gingko biloba est indiqué comme analeptique veino–circulatoire.
Données phytothérapiques:
Gingko biloba trouve actuellement une nouvelle jeunesse en phytothérapie.
Selon la pharmacologie moderne. l extrait concentré de feuilles de Gingko biloba a une action aux trois niveaux de l' arbre vasculaire.
Au niveau artériel, il possède une action vasorégulatrice, au niveau des veines une action tonique; au niveau capillaire, il améliore
Gingko biloba morphologie capillaire, augmente leur résistance et normalise leur perméabilité.
Ses indications phytothérapiques sont:insuffisance circulatoire cérébrale; séquelles d' accidents vasculaires cérébraux et de traumatismes crâniens;
– troubles vasculaires périphériques;
– artériopathies, maladie de Raynaud, acroérythrocyanose, affections neuro–sensorielles d' origine circulatoire dans les domaines O.R.L, et ophtalmiques.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie hahnemannienne a été faite en 1933 par E. A. Maury avec la T.M, sur sept sujets (5 hommes et 2 femmes), puis avec la 6e Korsakoff sur deux sujets hommes.
Une auto–expérimentation a été entreprise par E. G. Ivor de Aucland (New Zeeland) en 1971
Généralités
– Visage pâle et traits tirés.. Engourdissement général avec frissons.. Malaise et sensation d' oppression.. Grande fatigue physique, avec sensation d' épuisement général.
• Caractéristiques biologiques
– Diminution de l' élimination des urates et phosphates urinaires.
• Diagnostic positif
– Engourdissement général, peur irraisonnée née avec loquacité.. Douleur supra–orbitaire gauche.
– Grande faiblesse musculaire.. Douleur de brûlure pharyngo–gastrique.. Troubles mictionnels.. Éruption vésiculo–prurigineuse.
Psychisme:
– Peur irraisonnée avec débit rapide de la parole.
– État nébuleux avec impression d' irréel.
– Désir de plein air et de repos.
– Besoin de critique et auto–critique.
– Colère rentrée avec envie de déchirer.
– Malgré sensation de fatigue, le travail intellectuel se fait plus aisément.
– Faiblesse intellectuelle et se sent trop fatigué pour penser.
– Faiblesse de mémoire et difficultés à penser.
– Par suite de fatigue, porte peu d' intérêt pour son entourage.
Système nerveux:
– Lourdeur de la région frontale.
– Douleur supra orbitaire gauche.
– Vertiges.
– Sueurs à la nuque.
– Crispation de la main droite avec tremblement.
– Insomnie entre 2 et 3 h du matin.
– Sommeil lourd avec cauchemars (vision de cadavres).
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Bouche sèche.
– Langue jaune vers la base.
– Déglutition difficile avec raclement dans le pharynx.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Sensation de vide à I' estomac.
– Pesanteur et brûlure d' estomac.
– Douleur région de la vésicule biliaire.
– Ventre tendu et ballonné.
– Coliques sèches suivies de selles diarrhéique.
– Sensation de chaleur à I' anus.
Appareil vasculaire
– Pouls normal mais dépressible.. Douleur pressive région précordiale et le long du sternum, avec engourdissement du bras gauche.
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Congestion des parotides.
– Douleur le long de la branche montante du maxillaire inférieur.
– Douleurs piquantes de l' amygdale gauche avec besoin de racler souvent.
2. Poumons – Plèvre:
– Irritation laryngée avec toux.
– Expectoration difficile de crachats muqueux et gras.
– Dyspnée.
Nez
Sécheresse du nez.
Yeux:
Globes oculaires douloureux surtout en regardant vers le haut et à droite.
– Sensation de vision trouble avec un voile devant les yeux.
Oreilles:
– Bourdonnements.
– Sensation de blocage des oreilles et diminution de l' acuité auditive.
Appareil urinaire:
– Mictions fréquentes avec urines laiteuses.. Oligurie.
Appareil génital
2. Génital masculin:
– Écoulement urétral d' un pus jaunâtre.. Diminution de la libido.
3. Génital féminin:
– Règles en avance.. Douleurs lombaires prémenstruelles.. Leucorrhée.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs à la nuque, pointe des omoplates, région rénale.
– Faiblesse musculaire de la nuque avec mal de tête.
– Ne peut tenir la tête droite sans le soutient d' une aide.
– Forte douleur lors de la rotation de la tête vers la gauche.
– Les vertèbres cervicales se bloquent et craquent, en tournant la tête vers la droite.
– Faiblesse musculaire générale.
– Jambes molles, pieds glacés.
Peau
– Éruption passagère varioliforme.. Éruption vésiculeuse, brûlante, prurigineuse.. Sensation de sécheresse de la peau.
Modalités
1. Aggravation:
– Par le froid. Ia marche, le temps humide.
– En buvant, en regardant vers le haut et adroite.
– Vers 2–3 heures du matin.
2 Amélioration:
– Par la chaleur. le repos.
Localisation
Droite, non prédominante.
Dose
Dynamisations: de la 3 DH à la 30 CH.
Relations
Rhus tox.:
– Courbature générale avec besoin constant de changer de place.
– Éruptions vésiculeuses, brûlantes, prurigineuses.
Cantharis:. Brûlures des muqueuses.. Éruptions de vésicules brûlantes, Dysurie.
Comacladia:
– Névralgie ciliaire droite.
– Penser aussi à Gelsemium et Sulfur.
– Voir aussi monographie de rayons. X ou Röntgen–rayons.
Clinique
1. Généralités:. État grippal au début.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Céphalée frontale.
– Névralgie orbitaire.
– Insomnie.
– Crampes en général et crampe des écrivains.
3. Appareil digestif:. Dyspepsie.. Pharyngite.. Helminthiase.
4. Appareil respiratoire:. Oreillons.. Amygdalites.. Laryngite.. Asthme.
5. Organes des sens:
NEZ:
. Rhinite grippale au début. Rhumes.
YEUX:. Migraine ophtalmique.
6. Appareil uro–génital:. Dysurie.. Néphrite aiguë.. Polyménorrhée.
7. Appareil locomoteur:. Torticolis.. Myopathies.
8. Peau – Phanères:. Eczéma.
Guatteria guameria [Guat]
Introduction
SOUCHE
Teinture d' écorce desséchée de la plante, arbre de la famille des Annonacées poussant en Amérique centrale et du Sud. Décrite en 1790 par J.B. Guatteria, en 1906 par G.F. Guamer.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQU E
La pathogénésie a été faite par David Castro sur 17 adultes des 2 sexes en 3 et 6 DH en 1944.
Généralités
Il s' agit d' un remède du foie et des voies biliaires, du rein et du pancréas, spécialement indiqué dans les manifestations digestives d' origine hépato–biliaire.
Ce sont souvent des sujets allergoso (psoro)–sycotiques, de tempérament neuro arthritique.
Diagnostic positif
– Sujet neuro–biliaire, migraineux, idées obsessionnelles.
– Bouche amère, haleine repoussante.
– Vomissements bilieux.
– Ballonnements et diarrhée.
– Hématurie, leucorrhée excoriante, peau d' aspect sale.
– Aggravé par les repas abondants.
– Amélioré par le repos.
Psychisme
– Irrésolution, mémoire affaiblie, tristesse.. Idées obssessionnelles.. Vertiges avec céphalalgie,tête lourde.. Douleur occipitale, aggravée dans une pièce chaude et en s' allongeant.. Céphalée frontale pulsatile.
Appareil digestif
– Langue sale, jaune, chargée surtout à la base.. Mauvaise haleine, bouche amère.. Hypersialorrhée, salive épaisse.
– Anorexie nausées, aggravées par les aliments chauds.
Douleur épigastrique irradiant vers l' hypochondre droit, le rein droit, la base pulmonaire droite.
– Brûlure oesophago–gastrique aggravée par les condiments, les sucreries.
– Soif extrême.
– Vomissements bilieux jaunes et verts, aggravés par les mets chauds.
– Distension abdominale, amélioration par éructations avec douleurs irradiant au sein droit, au dos, à l' épaule droite, à l' omoplate droite.
– Aggravation en remuant.
– Diarrhée avec coliques crampoïdes, ou constipation, suivie de brûlures et ténesmes après la selle.
– Selle d' un vert intense, ou jaune intense, dure ou liquide, muqueuse, d' odeur très nauséabonde.
Appareil respiratoire
– Toux sèche, avec encombrement de la base pulmonaire droite, liée à une congestion du foie, aggravée en se tenant couché sur le côté gauche.
– La toux est douloureuse, s' accompagne de palpitations et tachycardie, est pire après manger.
Yeux:
– Ictère conjonctival avec photophobie, myosis démangeaisons améliorées en frottant.
Appareil urinaire
– Hématurie, urine épaisse, trouble, avec sédiment boueux d' oxalate de calcium.
– Densité urinaire augmentée.
– Urée urinaire diminuée.
– Chez la femme, pertes blanches excoriantes.
Cou et dos et extrémités
– Douleur et raideur articulaire, spécialement aux doigts, aux genoux, aux épaules et prédominant à droite avec raideur.
Guatteria guameria
Peau
– Peau sale, spécialement au visage, décolorée, pigmentée de taches brunes au front et aux Joues.
– Taches brunâtres sur les bras, la face dorsale des mains.
– Transpiration tachant le linge en jaune.
– Éruption, prurit, subictère ou Ictère, aggravés en mangeant, calmés par le repos allongé.
Modalités
1. Aggravation:. Dans une pièce chaude.. Par le mouvement.. Par les repas abondants.
2. Amélioration:. Par le repos.
– Par la nourriture si elle est administrée en petites quantités répétées.
Localisation
Droite.
Dose
Le remède sera utilisé de la 3 DH à la 30 CH par voie buccale.
Relations
Chelidonium majus: Même latéralité et localisation à droite, selles jaune d' or.
China: Ballonnement important, aggravation après une perte de liquide organique, diarrhée.
Lycopodium: Mélancolie, irritabilité, troubles corticogastriques et hépatiques, aggravation de 16 à 20h.
Lac caninum: Transpiration tachant le linge en jaune alternance des latéralités droite et gauche.
Clinique
1. Appareil digestif:
– Dysrythmie cortico–gastrique. (Cl. Bergeret). Insuffisance hépatique.. Dystonie vésiculaire.
– Ictère par hépatite ou lithiasique.
– Cholécystite.. Lithiase biliaire.
2. Appareil respiratoire:
– Pneumopathies droites: bronchite.. Pneumonie virale.
1 58
3. Appareil uro–génital:
– Lithiase rénale droite.. Infection urinaire.
• Commentaires
Ce remède s`est révélé dans notre pratique comme un excellent draineur hépatique et vésiculaire.
Nous le prescrivons volontiers formule complexe, que voici:
Agave tequilana 3 DH àà
Guatteria guameria 3 DH q.s.p.
Chelidonium majus 3 DH 30 ml
25 gouttes au réveil ou avant les repas midi et soir.
Halopéridol [Halo]
Introduction
SOUCHE
Le R 1625 ou halopéridol est une butyrophènone.
C' est au cours de recherches cliniques et pharmacologiques sur les pipéridines substituées qui ont été mises en évidence par Jaussen, les propriétés neuroleptiques d' amines tertiaires répondant au groupement chimique des (4 hydroxy–4 phényl piperidino) butyrophénones. A partir de ce noyau, a été synthétisé l' halopéridol qui est le chef de file de cette série chimique.
Halopéridol est un neuroleptique majeur.
Sort du médicament: Chez le rat, I' halopéridol tritié administré per os, est rapidement résorbé. La plus grande partie de la radioactivité tissulaire (environ 15 p. 100) est concentrée dans le foie au bout de 3 h
L' excrétion se fait à parties égales par l' urine et les fèces dont 1/3 en 24 h, et la totalité en 72 h
La voie métabolique principale est une déalkylation oxydative conduisant à la formation d' acide bêta –(p–fluorobenzoyl ) propionique.
Propriétés: Neuroleptique majeur.
Haldol (halopéridol), chef de file des butyrophénones, est un neuroleptique polyvalent trés puissant.
Dans le traitement des psychoses, il possède une efficacité d' action qui le distingue parmi les neuroleptiques actuellement connus.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La présente pathogénésie est le résultat de l' examen des dossiers de toxicologie et des effets iatrogènes du halopéridol.
Mais aussi et surtout. le résultat de l' expérimentation selon la méthodologie hahnemannienne. Cette expérimentation est l' oeuvre de O. .A. Julian lequel avec 28 collaborateurs a expérimenté durant l' année 1974/1975 l' halopéridol en 30 CH, 7 CH, 3 DH et placebo selon la technique habituelle.
Sur les 28 expérimentateurs, il y a 6 femmes et la plupart des expérimentateurs sont des médecins ou étudiants en médecine.
Généralités
– État dépressif.
– Sentiment permanent de dépression psychique avec état plus euphorique vers le soir, à partir de 19 h.
– Impression de vivre •” en dehors du moi “ et se réintègre quelques heures après.
– Sensation persistante de “ hors du moi “.
– Fébrilité et frilosité.
– Net ralentissement psychique.
– Sensation d' un “ stress continu » difficile à dominer par la volonté.
• Diagnostic positif
– État permanent de dépression.. Dépersonnalisation du moi.
– Fixité de la mimique.
– Oubli et perte de la notion du temps.. Impression d' être derrière un nuage.
– Grande difficulté de concentration et de cogitation intellectuelle.
– Rigidité de la nuque, tremblement, démarche festonente.
– Sommeil perturbé; dort mieux à plat ventre.
– Céphalée matinale localisée à la région frontale.
– Hypersalivation; désir de mets salés, nausée matinale, faux besoins et constipation.
– Tachycardie. Dysrythmie respiratoire.. Irritation conjonctivale.
– Douleurs osseuses: métatarse, poignets, coudes, genoux.
– Crampes des mollets. Sueurs générales.. Mains chaudes, bouts des doigts gelés, l. Peau jaunâtre.
Psychisme
– Visage inexpressif; fixité de la mimique.. Catatonie: attitudes, gestes, paroles bizarres et stéréotypées.. Déprimé.. Agitation anxieuse.. Somnolence diurne.
– Dandinement. Mâchonnement.. Instabilité psychomotrice.
– Lassitude, impatience des membres inférieurs, bourdonnements d' oreille, sensation vertigineuse au lever.
– Perte de la notion du temps.
– Oublis fréquents des choses quotidiennes à accomplir.
– Sensation d' irréalité: • Je suis loin de moi–même et des autres )).
– Sensation de jambes coupées et besoin intense de dormir.
– Dès le matin • hors de moi de manière aiguë, ne sait pas ce qu' il fait et tout se gomme au fur et à mesure.
– Puis sensation de gorge serrée, poitrine dans un étau, respiration difficile, thorax douloureux. jambes qui se dérobent .
– Est en plein nuage, confond tout: les êtres et les faits, les choses et la durée.
– Envie de rester allongé et de ne rien faire.
– Une expérimentatrice arrête l' expérimentation pendant 3 jours.
– Dès reprise de l' expérimentation (il s' agit de la 7 CH), a de suite se retrouve dans le même état: derrière un nuage, tout se gomme )>, n' arrive à retenir deux phrases d' une lecture.
– Se sent (( crevée , avec mal à la tête.
– Tout rentre dans l' ordre 24 h après arrêt de l' expérimentation.
– Grandes vagues de pessimisme, de nervosité, sans aucune raison.
– Difficulté à se concentrer sur un quelconque sujet de réflexion.
– Les mouvements de pensée les plus élémentaires nécessitent un grand effort.
– Volubilité de paroles surtout le soir, à partir de 21 h, avec besoin de se raconter, esprit excité
, tendance à la spéculation philosophique chez une personne plutôt renfermée.
– Besoin de se remuer sans cesse au lit, suite sensation de fourmillements au niveau des articulations de tout le corps.
– Difficulté à se concentrer.
– Perturbation des opérations de synthèse de l' esprit.
– Impression de désagrégation de la personnalité, surtout le soir à partir de 21 h.
Système nerveux:
– Contractures généralisées, tétaniformes.. Rigidité de la nuque.
– Contracture et rigidité musculaire.
– Dystoniques: mouvements de la bouche, de la langue avec protrusion.
– Crises oculogyres de grande intensité. Clou hystérique.
– Paresthésies.. Hyperalgies.. Tremblement intense, démarche festonente.. Micrographie.
– Agitation motrice des membres inférieurs continue; ne peut rester assis ou couché.
– Déambulation permanente.
– Sensation vertigineuse avec marche ébrieuse. Sensation vertigineuse avec brouillard visuel lors du passage du dècubitus à la position debout.
– Torticolis fugace en extension.
– Contracture douloureuse des muscles abdominaux, brachiaux et lombaires.
– Sommeil: insomnie. Envie de dormir fréquente.
– Se lève avec la sensation de n' avoir pas assez dormi même après une bonne nuit.
– Difficile à se mettre en route » le matin.. Rêve cancérophobe.
– Dort mieux à plat ventre.. Céphalée matinale.
– Céphalée brève, de courte durée, pendant environ I h. Iocalisée à la région frontale vers 1h 30 et se répétant pendant trois quarts d' heure.
– Céphalée droite rétro–oculaire, améliorée en fermant les yeux, de courte durée, quelques secondes.
– Lourdeur de tête débutant à la nuque puis s' étend à toute la région occipitale et montant vers le sommet de la tête.
– Amélioration en s' allongeant, en fermant le, paupières et en posant la paume des mains sur les yeux.
– Sensation de brûlures au front et à la nuque
– Céphalée « comme si les méninges étaient irritées, s' améliorant par relaxation, allongé sur le lit pendant une demi–heure.
– Difficulté à équilibrer la tête, accompagnée de contraction au niveau de la nuque: ce phénomène s' accentue entre 13 et 15 H et entre 18 et 19 h.
3. Endocrinien:. Hypoglycémie.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:. Hypersalivation.
– Impatience, surtout le midi.
– Désir d' aliments salés.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Nausées matinales ou dans la journée.
– Nausées, vomissements, malaise digestif.
– Mal au coeur encore 2 h après ingestion des gouttes.
– Vite rassasié.
– Gargouillements et renvois d' air.
– Mauvaise haleine le matin et après chaque repas.
– Selles: souvent envie d' aller à la selle pour rien.
– Constipation persistante, Légèrement améliorée par prise de pruneaux.
– Prurit anal, persistant pendant 4 jours.
Appareil vasculaire
– Tachycardie.
– Lipothymie avec syncope.. Hypotension.. Pouls rapide.. Troubles circulatoires: fourmillements à la cheville, au genou, au poignet, au coude, à la région scapulo– humérale.
– Amélioré en plaçant les mains en extension, allongé perpendiculairement à l' axe du corps et en repliant les jambes.
– S' endort couché à plat ventre.
– Thermorégulation: hyperthermie.
Appareil respiratoire
Poumons:
– Respiration irrégulière, soit rapide et peu profonde; soit qu' à l' inspiration courte succède une expiration trés lente suivie pendant quelques secondes d' un arrêt de la ventilation pulmonaire.
Yeux
Vue trouble comme derrière un brouillard léger.
– Sensation de brûlure des yeux, profonde puis remontant à la surface avec picotements des paupières.
– Sensation de brûlure des yeux, d' apparition lente, progressive entre 11
Oreilles
Otalgie gauche.
Appareil urinaire:
– Rétention vésicale.
– Incontinence urinaire et fécale.
Appareil génital:
– Impuissance masculine totale.
– Diminution de la libido.
Cou et dos et extrémités
– Métatarsalgie gauche.
– Douleurs aux poignets et au pouce droit.
– Douleur coude droit avec apparition de quelques points rouges devenant bruns et persistants pendant une quinzaine. Ces points rouges sont situés aux points 6 P, 6 GI.. 4 GI.. Crampes douloureuses des deux mollets dans l' après–midi.
Peau
– Transpiration abondante.
– Sueurs des mains plus intense entre 13 h et 1 5 h.
– Sudation plus ou moins intense de tout l' organisme.
– Mains et aisselles extrêmement humides.
– Paume des mains très chaudes et, malgré tout, bouts des doigts gelés.
– Sueurs des paumes des mains plus intense vers 15 h.. Pilosité: – prolifération de la pilosité au niveau des sourcils,
– apparition de quelques poils autour du nombril,
– apparition de deux poils d' un demi–centimètre de long dans la région inférieure du menton.
– La peau tend à jaunir, teint jaunâtre « très brouillé » le matin, visage jaunâtre avec cependant des pommettes extrêmement rosées.
Modalités
1. Aggravation:
– Dans la matinée; par le travail intellectuel.. Après le repas de midi.
2. Amélioration:
– Le soir.
– En fermant les yeux; en s' allongeant.. Par la marche; par l' eau chaude.
– Par une alimentation salée; dans la foule. 3. Latéralité: Gauche, mais non exclusive.
Dose
Dynamisations: 3 DH; 5 CH; 7 CH; 15 CH; 30 CH. On doit envisager l' usage injectable en dynamisations multiples dans les affections neuro–psychiatriques.
Relations
Anhalonium (1): Hyperesthésie cortico–thalamo–viscérale; hallucinations visuelles; perte de contact avec l' environnement, troubles de l’accommodation visuelle et de la perception
Chlorpromazine (1): Mélancolie; difficulté à se concentrer, absence de mémoire, doit faire des efforts pour un travail intellectuel, tremblement, hypertonie, rigidité.
Agaricus muscarius: Vertige matinal, mouvements maladroits des mains, céphalée frontale s' étendant vers le nez avec douleurs comme si piqué par des aiguilles de glace; tête constamment en mouvement, secousses spasmodiques dans les membres.
Clinique
1. Généralités:
. États allergoso–cancériniques à direction psychopathique.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
. Syndrome pseudo–bulbaire.
. Maladie de Parkinson.
. Sclérose en plaques.
. Hébéphrénie.
. Schizophrénie et états schizophréniques.
. Névrose d' angoisse.
3. Appareil digestif:
. Sialorrhée.
. Dysrythmie cortico–gastrique.
. Constipation spasmodique.
. Prurit anal.
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
. Tachycardie.
. Syndrome de Raynaud.
5. Appareil respiratoire:
. Dyspnée asthmatiforme.
6. Organe des sans:
YEUX:
. Conjonctivite.
. Cataracte au début.
7. Appareil uro–génital:
. Dysurie. Impuissance.
. Perturbation de la libido.
8. Appareil locomoteur:
Arthralgies. Myalgies.
Crampes des mollets.
9. Peau – Phanères:
– Hyperhidrose.
– Dermite ocre des jambes.
– Hypertrichose. (voir A.C.T.H, et Cortisone).
Cas
Voici trois observations cliniques de M. Tétau (Cahiers de Biothérapie, n° 54, juin 1 977):
– Observation n° 1
Halopéridol, remède de transpiration excessive.
Mme S, 45 ans, opticienne, rapatriée d Algérie depuis 10 ans, consulte pour hypersudation des aisselles et des mains. L' interrogatoire permet de relever:
– forte personnalité mais dépressive: hantée par les événements d' Algérie et le décès de son frère. Nombreuses angoisses avec sensation de n' être plus soi–même, d' évoluer en dehors de son propre corps; – sommeil perturbé ne dort qu`avec des somnifères mais à plat ventre;
– tremblements fréquents des mains et des jambes, améliores par la marche:
– désir d' aliments salés, tout particulièrement de moutarde;
– troubles digestifs avec borborygmes et éructation: – libido très diminuée:
– peau du visage fine et jaunâtre avec quelques pilosités mentonnières.
– tension artérielle a 11–6:
– surcharge pondérale, 68 kg pour 1,56 m.
Le laboratoire est normal mais une courbe d' hyperglycémie provoquée révèle un prédiabète.
Prescription:
Halopéridol 4/5/9 CH. I flacon de 60 ml. 20 gouttes matin et soir.
En 2 mois:
– Normalisation de la transpiration des aisselles et des mains qui ne gardent qu' une légère humidité.
– Amélioration de l' état psychique avec disparition des sensations schizoïdes. Disparition des tremblements, amélioration du sommeil avec cessation de la prise des somnifères. Amélioration de l' état digestif remède qui suivra est Sepia.
– Observation n° 2 Halopéridol, remède de crampes.
Mme R, 62 ans, consulte pour des crampes extrêmement douloureuses dans les 2 jambes, aggravées la nuit lors du décubitus empêchant le sommeil. Ces crampes diminuent lorsque la malade s couche sur le ventre La circulation artérielle des membres inférieurs est bonne, la circulation veineuse mediocre. L’examen clinique révèle: faciés relativement figé, contracture des muscles de la nuque, du dos et des jambes, exagération des réflexes rotuliens et achilléens, tremblements des membres inférieurs, une hypersalivation, une sudation importante de tout le corps. La détérioration psychique est importante avec obnubilation et difficultés de concentration.
Ces éIéments nous amènent à conclure à un état paraparkinsonien.
Les examens de laboratoire sont normaux. Prescription:
Halopéridol 4/5 CH. I ampoule de I ml a injecter en sous cutanée tous les 2 jours.
Une série de 24 injections supprime les crampes de Mme R, diminue la raideur musculaire et les tremblements et améliore notablement l' état psychique.
Remarque:
Halopéridol nous a donné des résultats positifs dans le traitement symptomatique dans certains états neurologiques: myélite, sclérose en plaques ou les troubles de la déambulation avec contractures, tremblements et douleurs des membres inférieurs dominent.
– Observation n°3
Halopéridol, remède de syndrome de Raynaud.
Mme L., 45 ans, consulte pour des douleurs violentes des bouts des doigts. A certains moments de la journée. les doigts deviennent blancs, glacés, comme morts. En revanche. Ia paume des mains est brûlante et moite.
Nous relevons: un léger état dépressif avec angoisses et sentiments d' irréalité, une incessante agitation des pieds et des mains, une hypersalivation avec désir d' aliments salés, quelques troubles dyspeptiques et éructations, une constipation avec prurit anal, des douleurs crampoïdes au niveau des poignets et des pouces, une transpiration abondante des aisselles et des mains. Les examens de laboratoire objectivent une hypoglycémie a 0.50 g. Le diagnostic de syndrome de Raynaud a été posé mais les vasodilatateurs et ganglioplégiques prescrits précédemment sont restés inefficaces.
Prescription:
Halopéridol 4/5/7 CH. 30 gouttes matin et soir. En 45 jours, la circulation au niveau des mains s’améliore de telle sorte qu' il y a disparition totale du syndrome douloureux de l' extrémite des doigts. Avec un recul de 6 mois, cet état se maintient parfaitement. Parallèlement, la glycémie se révèle à 0,90 g.
Harpagophytum procumbens [Harp]
Introduction
SOUCHE
Harpagophytum procumbens D.C, ou “griffe du diable “, appartient à la famille des Pedaliaceae.
La taxonomie la plus récente classe cette famille à I' échelon supérieur des Tubiflorae et dans la catégorie des Scrophulariales.
Cette plante (1) est répandue dans la région des savanes du Kalahari, se trouve dans le sud–ouest de l' Afrique du Sud.
La plante pousse sur un sol sableux, rougeatre, et se développe dans les intervalles libres où la végétation naturelle est interrompue. La caractéristique de cette plante réside dans ses fruits en forme de plateau munis de griffes longs de 7 à 10 cm, poussant à plat sur la terre. Mais l' intérêt thérapeutique est dû à la racine qui se présente comme un tubercule le Tubera harpagophytum.
On distingue deux parties, une constituée par la racine proprement dite, primaire, et une deuxième constituée par des excroissances se formant sur les racines latérales. Ce sont les racines secondaires.
Seules ces racines sont utilisées en pratique thérapeutique.
Tunman et Lux, en 1962, ont isolé un glycoside en tant que substance active et dont la formule brute est C 22 H 28 010.
Lichti et Wartburg sont parvenus à déterminer les composantes chimiques.
La structure de base est l' Harpagide, l' harpagoside étant l' ester cinnamique qui se décompose au cours de l' échauffement à sec et dégage une odeur caractéristique de benjoin
Zorn, au moyen du test de l’oedème provoqué de la patte du rat, note la diminution très nette de l' inflammation.
Il en est de même des recherches de Eichler et Koch et les résultats furent comparés à 1a phénylbutazone. C' est l' extrait total qui a une action antiphlogistique et analgésique.
La toxicité du produit est insignifiante selon Möse.
G. Sens Olive a effectué également des recherches en utilisant un extrait sec d' Harpagophytum préparé sous forme de nébulisat.
Il a administré par voie orale une dose de 10 g par kg sans relever aucun symptôme anormal.
Par voie intrapéritonéale, avec des doses de 10 g par kg, il en résulte une mortalité de 50 p. 100 au bout de 24 h pour les rats mâles, et de 80 p. 100 pour les femelles. Des résultats identiques ont été obtenus chez la souris.
Phytothérapie: En médecine indigène. les Hottentots, les Borhimans et les Bentous, utilisent Harpagophytum dans les troubles digestifs en cas de fièvre et comme tonifiant. La racine desséchée est également utilisée comme calmant de la douleur durant la grossesse et pour les accouchements dystociques. Il aurait également des indications comme laxatif
Harpagophytum a été introduit en Europe, plus particulièrement en Allemagne, par un fermier allemand vers 1904.
De nos jours, ce sont les recherches cliniques de S. Schmidt qui précisent l' usage thérapeutique.
S. Schmidt utilise Harpagophytum SOUS forme d' infusion et également en ampoules injectables de racine fraîche en 2 DH ou 3 DH
Sur 110 malades souffrant d' arthrite inflammatoire, S. Schmidt prescrit l' infusion de Harpagophytum avec un résultat très favorable Mais il faut noter que l' infusion est prescrite en complément d' un traitement déjà en cours.
Puis, sur 25 malades, il a pratiqué 1' injection loco dolenti.
Les injections sont indolores, sans effet nuisants, secondaires.
Ce sont les épaules et les genoux qui ont reçu des injections de I à 2 ml d' Harpagophytum
On pratique une injection tous les 3 jours, à raison de six séances environ au total.
Harpagophytum est un adjuvant utile dans les formes d' arthrites graves nécessitant une thérapeutique particulière.
Sous forme de tisane, Hoppe a utilisé cette drogue dans le diabète, dans l' obésité et les hyperlipédimies des sujets âgés.
On peut constater une amélioration de l' hyperglycémie, une baisse pondérale et l' amélioration des perturbations lipidiques.
On ne constate pas d' effets indésirables, mais la tisane est trés amère et donc plus ou moins bien acceptée par les malades.
Pharmacologie homéopathique: En Allemagne c' est Wilmar Schwabe qui a préparé, en premier, la Teinture Mère de Harpagophytum procumbens, et c' est la D.H. U. (Deutsche Homeopathische Union) qui prépare cette drogue sous deux formes: une pommade et des ampoules injectables en 3 DH et 4 DH.
En France, on le trouve en usage par voie orale en basse dynamisation.
En phytothérapie, selon G. Sens Ohve, on peut le prescrire sous forme de nébulisat à raison de 0,5 g par gélule, six gélules par jour.
Le même auteur préconise une formule complexe, à savoir:
Equisetum arvense nébulisat
Spiraea ulmaria àà
Harpagophytum procumbens q.s.p. 0.5 g par gélule.
Posologie: 2 gélules, trois fois par jour.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Conseillée d' abord empiriquement par W. Schwabe dans les affections ostéo–articulaires chroniques, Harpagophytum a été
l' objet d' une expérimentation hahnemannienne de la part de Heinz Kant sur 79 personnes dont 41 hommes et 38 femmes.
Ont été expérimentées les dynamisations suivantes 3 DH;
6 DH; 12 DH; 30 DH et le placebo
Le placebo a été donné à 14 personnes dont 11 fois per os et 4 fois par injection.
Le protocole expérimental se trouve dans les actes du congrès de la L.M.H.I, mai 1979: proceedings, 1979.
Généralités
– États allergosiques (psoriques).. Alternances morbides: arthrose et eczéma.. Normoergasie.. Tropisme net pour les articulations.
• Diagnostic positif
– Alternances morbides entre eczéma et arthrose.
– Lassitude, indifférence.
– Inappétence, douleur hépato–vésiculaire.
– Algies spasmodiques dans la région précordiale.
– Douleurs tendino–musculo articulaires.
– Sueurs diffuses; prurit.
Psychisme
Lassitude, indifférence.. On voit passer le temps,sans autre.. État de fatigue.
Appareil digestif
– Inappétence, surtout le matin.
– Anorexie.
– Pesanteur gastrique.
– Sensibilité de la région hépatique et de la région de la vésicule biliaire.
– Spasmes du côlon.
– Constipation avec selles dures.
Appareil vasculaire
– Douleurs spasmodiques de la région précordiale.
Thermorégulation: sensibilité aux modifications atmosphériques.
• Appareil locomoteur
– Douleurs musculaires.. Douleurs tendineuses.. Douleurs articulaires.. Raideur polyarticulaire avec impotence fonctionnelle totale.
Peau
– Sueurs abondantes dans la journée.
– Démangeaisons des extrémités.
– Prurit généralisé.
Modalités
1. Aggravation: Par changement de temps: pire le matin.
2. Amélioration: Par la solitude.
Localisation
Droite, non exclusive.
Dose
Dynamisations: 3 DH: 4 DH.
Selon les auteurs allemands, sa prescription se fait principalement par voie injectable à raison d' une injection tous les jours ou trois fois par semaine.
Dans les formes cliniques aiguës, on peut le prescrire en i.v, avec une action efficace et rapide (surtout dans une crise de goutte).
On le prescrit également sous forme de pommade, toujours en 3 DH.
Relations
Paloondo: voir monographie.
Butyricum acidum: voir monographie.
Sepia: Indifférence apathie, douleur région lombo–sacrée, prurit général et plus aux coudes.
Penser également à: Sulfur, Rhus tox, et le Biothérapique Tuberculinum T. K.
Clinique
– Arthrose des épaules des hanches, des genoux et coup de pied.
– Spondylarthrose thoracique et dorsale.. Ostéochondrose.
– Polyarthrite chronique.
– Douleur de coxarthrose persistante postopératoire.
– Goutte. Cholécystite.. Eczéma suintant et prurigineux.
Hedera helix [Hed]
Introduction
SOUCHE
Hedera helix, ou le lierre (famille des Araliacées), est un arbrisseau poussant en France et dans toute l' Europe.
Plante grimpante se fixant par des racines crampons. Les feuilles sont cadiformes à la base et plus divisées dans les parties hautes de la plante.
Les fruits sont de couleur noir bleuâtre, de taille égale à celle d un petit pois.
Composition chimique: – Saponosides triterpéniques: – Hédéracoside H O H (Glucose – Arabinose), (Hédéragénine)
Usages classiques:
1°) Le bois: Béchique, antispasmodique (teinture du bois de lierre).
2°) La feuille: U.int.: emménagogue. U, ext.:topique, antinévralgique.
3°) Le fruit: Intoxication chez l' enfant
Troubles digestifs et nerveux (ébriété, delire, convulsion).
Usages allopathique récent: La T.M utilisée comme antitussif. La T.M, est préparée à partir des rameaux en fleur.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie a été entreprise par Mezger en 1932 sur 17 personnes avec les dynamisations suivantes: I DH; 6 DH: 15 DH: pendant une durée de 12 semaines.
Généralités
– État d' hypoergie, surtout chez des phosphoriques.
– Syndrome de « patraquerie de Jacquelin
Burnand (Julian).
– Grande fatigabilité améliorée à l' air frais ou sensible augmentation de la capacité physique.
• Diagnostic positif
– Anxiété. Palpitations cardiaques. Insomnie.
– Amélioration générale à l' air frais mais grande sensibilité a s' enrhumer et au refroidissements.
– Appétit vorace, crampes gastriques.
– Douleurs articulaires et troubles circulatoires surtout au milieu de la nuit. Pollakiurie.
– Règles diminuées; éruption vésiculaire visage et corps.
Psychisme
– Vit constamment dans l' inquiétude et le souci.. Anxiété d' autant plus grande qu' il ne se sent pas apte à la maîtriser.
– Tous les symptômes psychiques s' améliorent à l' air frais.
Système nerveux
– Sommeil: réveillé vers 3 h et se rendort en mangeant un peu.
– Vertige: en se baissant et par un mouvement rapide de la tête.
– Céphalée surtout frontale gauche et à la nuque.
– Inflammation catarrhale des sinus frontaux avec céphalée.
– Douleurs névralgiques de la tête, améliorées à I' air frais.
Endocrine
– Gonflement de la glande thyroïde.
– Grande anxiété avec sensation de serrement de la gorge, palpitations.
– Frissons et frilosité, avec crises sudoripares et palpitations du coeur.
– Ces symptômes s' accentuent lors des crises.
Appareil digestif
– Douleurs dentaires au chaud et froid.
– Vésicules transparentes, en groupe, entourées d' une aréole rouge, périlabiales, au niveau des
Lèvres et à la face interne des joues.
– Douleurs de déglutition au niveau des amygdales et de la gorge.
– Inappétence ou forte fringale.
– Nausée, lourdeur gastrique, crampes d' estomac
– Douleur d' estomac à vide et améliorée en mangeant.
– Douleur de la région de la vésicule biliaire.. Le carrefour de Dieulafoy est sensible a la palpation et à la percussion.
– Selles plus abondantes en diarrhée ou constipation.
Appareil vasculaire
– Douleurs en aiguille de la région précordiale.. Palpitations et angoisse avec gonflement de la glande thyroïde.
– Sensation comme si le coeur rencontrait une résistance contre laquelle il doit lutter pendant quelques contractions cardiaques.
– Troubles circulatoires périphériques: mains et pieds glacés, rouges.
– Frissons et nausées dans la soirée et jusqu' à 4 h du matin.
Appareil respiratoire
– Enrouement avec inflammation du larynx.
– Toux avec rhume et inflammation du pharynx aggravés par la chaleur et en parlant.
– Toux d' irritation avec des crachats grisâtres ou Jaunes.
Nez
– Écoulement nasal, pire dans une chambre chaude.
– Douleur des sinus ethmoïdal et frontal.
2 Yeux:
– Sensation de sable dans les paupières.. Mouches volantes.
3 Oreilles:. Douleurs et bourdonnements.
Appareil urinaire:
– Émission fréquente et abondante d urines.
Appareil génital:
– Règles retardées, écourtées et moins abondantes.
– Leucorrhée prémenstruelle.
– Leucorrhée acide, écorchante.
– Douleurs au niveau des trompes et de l' ovaire gauche.
– Se sent mieux pendant les règles.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs des bras, jambes, dos, région sacrée.. Tantôt améliorées par le mouvement, tantôt aggravées.. Aggravation la nuit et sur le matin.. Réveil brutal à 3 h du matin avec violentes douleurs et engourdissements du bras gauche, surtout du coude, de la main et des doigts.. Les douleurs sont améliorées en sortant du lit et en secouant et remuant le bras.
Peau
– Prurit.
– Éruption de petites pustules de la peau, au visage et sur le corps.
Modalités
1. Amélioration:
– A l' air frais et bains froids.
– Par le mouvement, friction, massage.
– Mieux l' après–midi et le soir.
2. Aggravation:
– Milieu de la nuit, 3 h et le matin.
Localisation:
– Symptômes débutants à gauche et allant vers la droite.
Dose
Dynamisation: de la 3 DH à la 30 CH.
Selon Mezger: 3 DH – 6 DH dans les affections catarrhales des voies respiratoires. 6 DH – 12
DH: dyskinésie biliaire. I DH – 2 DH: goitre colloïdal. 12 DH – 30 DH: maladie de Basedow.
Relations
Iodum:
– Est le remède le plus proche et dont la pathogénèsie est très voisine.
– Iodum marque plus d' amaigrissement, des adénopathies et indurations ganglionnaires.
– La douleur ovarienne est à droite et les règles plus abondantes.
Calcarea fluorica:. Peur d' être ruiné.. Douleurs aggravées par temps humide et froid.
– Règles abondantes.
– Indurations au niveau des seins ou de l’ovaire ou de l' utérus.
Natrum muriaticum:
– Déprimé, triste, préfère la solitude.. Amaigrissement.
– Fissure médiane de la lèvre inférieure.
– Céphalées chroniques, périodiques avec violents battements comme si la tête allait éclater.
– Sécheresse de la bouche avec grande soif.
Clinique
1 Généralités:
– États tuberculiniques.
– Syndrome de “ patraquerie “, de Jacquelin–Burnand (tuberculose atypique, à forme d état subfébrile, toxémie générale torpide, à évolution très lente).
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Névrose d' angoisse avec dysthyroïdie (Julian).
– Insomnie.
– Hyperthyroïdie.
– Maladie de Basedow.
– Goitre colloïdal.
Thyroïdite de Riedl (thyroïdite hyperplasique, ligneuse, évolutive vers l' hyperthyroïdie).
3. Appareil digestif:. Névralgie dentaire.
Gastrites.
Ulcère d' estomac et duodénal.
. Cholécystite.
. Lithiase biliaire.
– Dyskinésie biliaire.
. Cirrhose hépatique avec décompensation cardiaque (Mezger).
. Pancréatites (Mezger).
4. Appareil cardio–vasculaire:
. Cardiothyréose.
. Myocardite.
. Artériosclérose.
. Tachy–arythmies.
. Angine de poitrine.
. Tachycardie paroxystique (ou maladie de Bouveret).
. Syndrome de Wolff– Parkinson– White (extrasystoles ou tachycardie paroxystique chez un sujet jeune à coeur normal).
5. Appareil respiratoire:
. Sinusites (frontale)
. Rhino–pharyngites.
. Asthme bronchial des enfants (Mezger).
. Emphysème.
. Coqueluche.
6. Organes des sens:
NEZ :
. Rhume des foins.
. Rhinites aiguës et chroniques.
. Syndrome d' Ameuille et Lemoine (trachéobronchite chronique par lésion de la muqueuse nasale).
7. Appareil uro–génital:
– Aménorrhée des jeunes filles.
. Oligoménorrhée.
. Ovarite scléro–kystique surtout gauche.
. Salpyngo–ovarite gauche.
. Tuberculose génitale.
8. Appareil locomoteur:
– Rhumatisme musculaire.
. Rhumatisme articulaire.
Syndrome de Poncet et Leriche (rhumatisme intlammatoire tuberculeux disloquant avec ublesneuro– Végétatifs dieneéphaliques).
– Arthrose déformanfe.. Brachialgie paresthésique nocturne. Syndrome de Raynaud.
9. Peau – Phanères:. Prurigo strophulus.. Urticaire.. Herpès labial et génital.
• Commentaires
Hedera helix montre une action thérapeutique polymorphe et efficiente.
Notre pratique le confirme.
Nous avons également prescrit ce remède dans les mastopathies (adénome), les fibromes et dans les hypertrophies prostatiques (voire adénome).
Nous conseillons de même une formule complexe pour ces états et que voici:
Hedera helix 3 DH àà
Lophophytum leandri 3 DH q.s.p.
Rauwolfia 7 CH 60 ml
25 gouttes avant les repas de midi et du soir.
Hekla lava [Hecla]
Introduction
SOUCHE
On prépare Hekla lava à partir des cendres fines (lave et scories) provenant du volcan du Mont Hekla en Irlande.
Les principaux éIéments constitutifs sont, selon le Pr Morris de l' University Collège à Londres, des combinaisons de Silica d' Alumina de chaux, de magnésie, de certains oxydes de fer et d' autres minéraux.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Il ne semble pas y avoir eu de véritable expérimentation homéopathique et les indications thérapeutiques en médecine humaine des auteurs homéopathes sont le fruit de l' observation des troubles pathologiques constatés chez les animaux des pâturages sur le Mont Hekla.
Ce sont surtout des lésions osseuses au niveau du crâne, de la mâchoire, des hanches et des os longs, surtout des jambes: ostéophytes, ostéolyse, exostoses, périostites.
Ces manifestations ont été constatées chez le mouton, le cheval, les vaches.
C' est le 27–1–1975 que le chirurgien–dentiste E. G. Melvor, de Auckland (Nouvelle Zélande),entreprend une auto– expérimentation qui va durer jusqu' au !–4–1975.
Elle révèle une symptomatologie fort intéressante concernant particulièrement le domaine ophtalmologique et rhumatologique.
Nous déplorons par contre l' absence d' informations concernant la ou les dynamisations utilisées.
Du travail de l' auteur, il semble résulter que c' est la substance mère en trituration, à raison d' une dose matin et soir, qui a été expérimentée.
Généralités
– Tension mentale intense pendant la matinée.. Fatigue physique et mentale.
• Diagnostic positif
– Tension mentale le matin.
– Céphalée frontale.
– Hypoergie et sommeil court.
– Troubles de la vue, tension oculaire et difficultés de l' accommodation surtout à gauche.
– Herpès lèvre supérieure gauche.
– Douleur constrictive du coeur.
– Douleur arthro–musculaire de la région sacro–iliaque.
Psychisme
– Tension nerveuse, surtout pendant la matinée, s' atténuant à partir de 15 h.. Vue trouble, voilée, mouches volantes.. Somnolence, bâillements, fatigue, surtout dans la soirée.
Système nerveux
– Vertige en remuant la tête.
– Céphalée frontale au–dessus de l' oeil gauche.. Douleur névralgique à la région molaire et temporale gauche.
Appareil digestif
– Selles insuffisantes mais d' aspect normal.
Appareil vasculaire
– Serrement dans la région précordiale, angoisse.
– Douleur de la veine saphène gauche et varicosités congestives de la jambe gauche.
Appareil respiratoire
– Respiration difficile.. Sensation de serrement de la poitrine.. Oppression thoracique.
Yeux:
– Vue trouble, voilée.
– Faiblesse de la vision de l' oeil gauche.
– Difficultés persistantes de l' accommodation de l' oeil gauche.
– Oeil gauche qui “ pleure ».
– Rétrécissement pupillaire et absence d' adaptation à la lumière.
– Douleur vive au fond de l' oeil gauche et région supérieure de l' orbite gauche.
– Grosses difficultés de lecture, tension douloureuse de l' oeil gauche.
– Sécrétions de mucosités collantes et rougeur de la conjonctive.
Oreilles:
– Pulsations dans les oreilles.
– Surdité croissante.
• Appareil uro–génital
– Diminution nette de l' émission d' urine.. Urines laiteuses.
• Appareil locomoteur
– Douleur musculo–articulaire de la région sacro–iliaque gauche.
– Pire étant assis, pas d' aggravation par le mouvement.
– Aggravé au début du mouvement puis améliore.
Douleur coude gauche. Douleurs des muscles du cou, côté gauche, pire par la pression, en appuyant sur les muscles.
Peau
– Herpès de la lèvre supérieure gauche.. Éruption circonscrite, arrondie, vésiculaire, sur la joue gauche et haut du front à droite.. Picotement de toute la peau du visage comme si on y plantait des aiguilles.. Sueurs diffuses.. Prurit des avant–bras et du coude gauche.
Modalités
1. Aggravation:
– Par le repos.. Au début d' un mouvement.. Par la position assise.. Par la pression.. Le soir.
2. Amélioration:
– Par un mouvement prolongé: I' après–midi.
3. Latéralité: Gauche.
Dose
Dynamisations:
– 4 DH; 6 DH en trituration (J. Mezger). – 4 DH – 5 CH – dilution (L. Vannier). – 7 CH – 9 CH
– 30 CH (O.A. Julian).
Relations
– Selon L. Vannier: Calc, fluor.; Kali iod.; Phosph.; Ruta; Silicea.
– Selon E. G. Melvor: concernant les troubles oculaires: Physostigma; Agar.; Pilocarp.
– Selon le Répertoire de Kent: Phosph.; Natr, mur.; Sulf.; Pulsat.; Conium.
– Selon Clarke: Silicea; Calc.; Staphys.; Phosph.; Stillingia; et Hering ajoute: Merc, et Phytol.
– Selon nous, on peut indiquer: Silicea; Calc, fluor. (voir monographie): Luesinum (voir Traité de micro–immunothérapie dynamisée).
Clinique
1. Selon les matières médicales classiques:. Ostéites. Périostite. Ostéosarcome. Exostoses (L. Vannier),
– Ostéite scrofuleuse et syphilitique. Exostoses. Ostéite du maxillaire.
– Abcès gingival. Nécrose osseuse mastoïdienne (J. Mezger).
2. Selon la nouvelle pathogénésie (Julian):. États thymiques.
– Sinusites chroniques.
– Phlébite. Paraphlébite. Varicosités
– Conjonctivite. Herpès de la cornèe.. Kératoconjonctivite phlycténulaire.
– Choroïdite.
– Arthrose sacro–iliaque gauche, à comparer avec Radix angelica sinensis (voir monographie).
– Hyperhidrose.. Éphidrose.
Hippuricum acidum [Hip–ac]
Introduction
SOUCHE
Acidum hippurique: C6H5– CO– NH– CH2COOH.
Présent dans l' urine à la dose moyenne de 0,7 g/24 h.
Limite 0,1 1,0.
Très rarement présent comme sédiment dans l' urine.
Sédiment amorphe et cristallin.
Il faut signaler que les acides aromatiques (ex, benzoïque, nicotinique) et les composés analogues sont conjugués au glycocolle dans divers organes. Cette réaction nécessite la présence de CoA + ATP.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie a été faite en 1952–1953 par le Dr W.B. Griggs sur 7 hommes et 3 femmes pendant 45 jours avec les dilutions de I DH à la 6 DH.
Généralités
– Sujets rhumatisants et intoxinés.. Sujets faibles, épuisés, fatigués.. Endolorissement général.
– États de dysergie immuno–toxi–écologique.
• Diagnostic positif
– Sujet arthritique.
– Céphalée droite, aggravée par la chaleur et améliorée au grand air.
– Hépatalgie avec nausées et teint subictérique.
– Sécrétions nasales visqueuses, jaunes, malodorantes.
– Inflammation de la gorge avec toux sèche, surtout nocturne.
– Douleurs musculo–articulaires, épaules,dos, membres inférieurs.
– Hyperfolliculinie.
– Éruptions papuleuses: dos, poitrine,jambes.
Psychisme
– Anxiété intérieure.. Irritabilité.
Système nerveux
– Douleur occipitale l' après–midi, améliorée en position allongée.. Douleur frontale, supra–orbitaire, s' irradiant côté droit de la tête.. Douleurs sourdes, aggravées dans une pièce chaude, améliorées à I' air frais.
Appareil digestif
– Haleine repoussante.
– Éructation avec sensation de boule dans la gorge.
– Renvois acides.
– Sensation de boule au creux de l' estomac.
– Nausées, vomissement, douleur hépatique,surtout à la pression.
– Ictère.
– Douleur et pesanteur au niveau du foie.
– Diarrhée avec selles liquides et fétides.
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Gorge sèche.
– Exsudat membraneux, épais, au niveau des amygdales et de l' arrière–gorge.
– Déglutition douloureuse et difficile.
2. Poumons – Plèvre:
– Douleur au côté droit de la poitrine, en toussant.
– Toux sèche, saccadée, haletante, pire en fin de journée.
Nez
– Sensation de nez bouché.
– Gonflement du cornet inférieur.
– Sécrétion épaisse, visqueuse, jaune, malodorante.
Yeux:
– Conjonctives subictériques, jaunes.. Oedème palpébral.
– Inflammation douloureuse de la paupière inférieure, surtout à droite.
Appareil urinaire
:. Urines acides, brûlantes, d' odeur forte.
Appareil génital féminin:
– Règles prolongées, peu abondantes.
– Douleurs mammaires au moment des règles.. Amélioration des douleurs musculo–articulaires durant les règles.
Cou et dos et extrémités
– Endolorissement lombaire, surtout en fin de journée.
– Douleurs articulaires et musculaires sourdes, de crissements des épaules, du dos et des jambes
– Raideur et douleur brûlante de la hanche droite s' irradiant dans toute la jambe.
– Gonflement des genoux surtout chez la femme.
– Jambes et pieds brûlants et pruriants
– Endolorissement musculaire généralisé.
Peau
– Coloration jaune de la peau.. Éruptions maculo–papuleuses.. Sensation de fourmillements, de frissons et brûlures.
– Éruptions papuleuses du dos, poitrine et sur les jambes.
Modalités
1. Aggravation:
– Dans une chambre chaude ou par la chaleur.. Par le mouvement.
– En fin d' après–midi et la nuit. 2. Amélioration:
– Au grand air.
– Par la pression.. Par les règles.
Localisation
Droite.
Dose
Dynamisations: 3 DH; 7 CH; 9 CH. L' action du remède est à direction tissulaire nette et une basse dynamisation sera indiquée. On peut réserver la haute dynamisation si on souhaite agir en même temps sur la diathèse acide.
Relations
Acidum benzoïcum:. Sujet uricémique à urines brunes, fétides, diarrhée blanchâtre et fétide, douleurs articulaires surtout gros orteil et tendon d' Achille.
Mercurius cyanatus:. État infectieux adynamique.. Angine à fausses membranes.. Inflammation ano–rectale.. Mauvaise haleine et adénopathie cervicale.
Guaiacum:
– Angine rouge, brûlante.
– Pleurodynie avec toux sèche.
– Diarrhée cholériforme.
– Douleurs péri–articulaires et articulaires.
Rhus tox.:. Éruption érythémato–vésiculeuse.. Douleurs musculo–articulaires pires au repos,améliorées par un changement de position ou mouvement continu.
• Étude répertoriaIe
Voici une brève étude répertoriale de G. Broussalian:
« La pathogénésie de ce remède a été recherchée avec des dilutions de I DH à 6 DH.
» Je pense que nous pourrions assister là à des « provings » avec ces basses dilutions, à condition de continuer très longtemps l’expérimentation. Or. le Dr Griggs a prescrit pendant 45 jours seulement ce remède.
„ Nous assistons avec ce protocole à un tableau classique de diathèse arthritique aux noms modernes bien définis par le Dr Julian.
» Pour ma part de modeste clinicien, je dirais qu il s' agit d' un uricémique avec gros foie et décharge de sédiments urinaires rouges par moments. Les douleurs articulaires et des membres accompagnent le subictère des conjonctivites.
» Deux points sont intéressants à relever:
» 1) Les sécrétions nasales et les exsudats de la gorge, épais, visqueux et malodorants. Cela démontre une fois de plus, s`il était nécessaire. les rapports étroits entre le foie et la muqueuse pharyngée et nasale.
» 2) Les symptômes généraux sont bien marqués avec les modalités suivantes:
– aggravation chaleur, chambre chaude: – aggravation mouvement:
– désir de grand air et amélioration: – amélioration pression;
» Je pense qu' on peut ranger acide hippuricum comme un draineur de la série psorique de Sulfur. Il s' agit d' un bon draineur du foie, du rhinopharynx, en attendant d' avoir une pathogénésie plus approfondie avec des dynamisations plus poussées”.
Clinique
1. Généralités:
– États arthritiques.
– États dysmétaboliques, goutteux.
2. Système neuro–endocrino–psychique:. Migraine.
– Syndrome de Barré– Liéou. 3. Appareil digestif:
– Maladie de Botkin (Ictère infectieux épidémique).
– Cirrhose de Laënnec.
– Angiocholécystites aiguës.. Abcès sous–phréniques.
– Gastrite.
– Entérocolite.
1 7 4
4. Appareil respiratoire:
– Angine diphtérique.. Angine de Vincent.. Angine gangréneuse.. Pleurite sèche droite.. Laryngite aiguë.. Laryngite chronique.
5. Organes des sens:
NEZ:. Rhinites aiguës.. Adénoïdites.. Polypose nasale.. Sinusite.
YEUX:. Dacryocystite.. Blépharite.. Chémosis.
6. Appareil uro–génital:
– Hyperfolliculinie.. Hyperménorrhée.. Syndrome prémenstruel.
7. Peau – Phanères:
– Prurigo simplex chronique.. Prurigo strophulus.. Prurigo de Hebra.. Sarcoïdose de Besnier Boeck Schaumann.. Érythème polymorphe.
Hirudo medicinalis [Hir]
Introduction
SOUCHE
Laisser macérer dans du sable et du serum physiologique l' extrémité de la tête d’une sangsue pendant vingt minutes.
Le liquide est centrifugé, on obtient un résidu liquide, verdâtre, auquel on ajoute du thymol et on laisse sécher.
Le produit ainsi obtenu constitue la souche pour la préparation des dynamisations.
W. Schwabe, de Stuttgart, qui a préparé cette souche, I' a nommée “ Hirudin “
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie a été réalisée par des membres de la Ligue internationale homéopathique à la suite du congrès d Amsterdam en 1961– 1962.
Ont participé à cette expérimentation des membres de la Ligue de Grande– Bretagne, des États– Unis et du Chili.
Le groupe londonien, dont le compte rendu a été fait par Raeside, se composait de 18 personnes dont 9 hommes et 9 femmes.
L' expérimentation s' est déroulée en 3 étapes d' une durée de 2 semaines à un mois et, durant ce laps de temps, ont été consommés 28 paquets de poudre par personne.
Ont été expérimentées les dynamisations suivantes: 6 CH première étape: 6 DH, seconde et
30 CH troisième et dernière étape.
26 poudres contenaient la poudre d'« Hirudin,”, 14 poudres sont du placebo.
On n' a pas de renseignements concernant les autres expérimentateurs.
Généralités
– Plein d' allant et d' énergie se sent tout d' un coup épuisé, frissonnant, déprimé.. Tendance aux saignements.. Sujet neuro–biliaire, en alternance d’hypergasie et hypoergasie.
• Diagnostic positif
– État alternant de bien–être et de dépression.
– Céphalée frontale ou occipitale battante.. Saignement facile de tous les orifices.
– Irrégularité du coeur et congestion veineuse.
– Dysfonctionnement gastro–intestinal avec nausées, vertiges, diarrhée ou constipation (selles avec sang rouge).
– Règles irrégulières et leucorrhée brunâtre.
Psychisme:
– Esprit vif, alerte, animé, avec sensation de bien–être.
– État qui alterne avec manque d' énergie, somnolence, fatigabilité.
– Dépression, tristesse, alourdissement.
– Lassitude avec tête lourde et difficulté de concentration.
– Irritable, coléreux ou larmoyant.
Système nerveux:
– Vertige après un effort ou en s' asseyant.
– Crainte de tomber en arrière en regardant en haut.
– Lourdeur de la tête pulsante avec étourdissement.
– Céphalée pulsante frontale et occipitale, surtout vers le soir.
– Tête chaude et lourde avec pulsations allant de l' occiput vers le front.
– Céphalée du vertex accompagnée de nausée.. Sensation de tête serrée dans un étau.
– Réveillé la nuit par céphalée constrictive siégeant vers l' occiput.
– Douleurs névralgiques de la moitié gauche ou droite du visage.
Sommeil agité par des rêves incohérents ou des cauchemars (se croit poursuivi).
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Bouche douloureuse avec des gencives saignantes.
– Petite tuméfaction ulcérative de la luette.
– Ulcérations au voile du palais le plancher buccal et la langue.
– Déglutition douloureuse.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Nausées flatuences faiblesse générale pire le matin.
– Soif de boissons fraîches en grande quantité.. Gêne dans l estomac après le repas de midi avec nausées' brûlures, aigreurs et acidités.
– Indigestion après mets gras et anorexie consécutive.
. Vomissement vers 4 h du matin.
– Douleur aiguë dans la région épigastrique et dans l' hypochondre.
. Important ballonnement abdominal.
Nausée avant d' aller manger avec diarrhée.
– Coliques du ventre avec nausée et diarrhée vers 10 h.
– Réveillé à 2 h du matin par colique abdominale pire après défécation.
– Douleur rectacle une heure après la selle.. Prurit anal.
– Sang rouge dans les selles en raison d' une constipation douloureuse.
Appareil vasculaire
– Réveil subit la nuit avec sensation d' étouffement et d' étranglement, améliorée en s' asseyant et par la toux.
– Battements irréguliers du coeur en se couchant.
– Coeur irrégulier avec douleur sourde diffuse de la région précordiale en allant se coucher.
– Cardialgie vers 6 h du matin.
– Cardialgie assis, plié en avant, améliorée en se redressant.
– Thermorégulation: frisson froid survenant brusquement et sans cause apparente.
Appareil respiratoire
– Gorge douloureuse avec sensation d' une grosse boule.. Gonflement des amygdales.. Adénopathie cervicale.. Crachats hémoptoïques.
Nez:
– Épistaxis.
– Boutons et furoncles du nez.
– Pustule au côté gauche du nez.
– Tuméfaction du nez.
– Léger saignement du nez en se mouchant.
Yeux
Rouges, douloureux, photophobie.. Difficulté d' accommodation.. Spasmes de la paupière inférieure.
Oreilles:
– Les pavillons d' oreilles sont chauds.
– Oreille gauche rouge et brûlante.
– Furoncle dans le conduit auditif
Féminin:
– Douleur ovarienne gauche en coup de poignard.
– Leucorrhée brunâtre deux jours avant les règles.
– Règles: en avance ou tardives, abondantes ou faibles, douloureuses ou moins douloureuses que d' habitude.
– Impression dans le bassin comme si les règles allaient survenir, deux semaines avant la daté habituelle.
Cou et dos et extrémités
– Douleur du bras gauche.. Violente douleur des articulations des mains des coudes et des épaules.. Douleurs passagères dans les jambes.. Mains et pieds froids dans une pièce chaude.. Gonflement de la cheville gauche.. Pieds enflés et endoloris.
Peau
– Taches sur le nez et le visage avec pustules et furoncles, petites plaies.. Rugosité du menton.
– Tache brûlante de la lèvre supérieure.
Modalités
1. Aggravation: Après la défécation, dans la matinée; par l' effort.
2. Amélioration: En s' appuyant, par la toux en se redressant.
Localisation
Gauche, mais pas absolue.
Dose
Dynamisations: de la 6 DH à la 30 CH.
Relations
Latrodectus mactans: voir monographie.
– Faiblesse et troubles cardiaques, avec toux et suffocation.. Douleur ovarienne gauche.. Brusque envie de se suicider.
Crotalus horridus:. Inflammations cutanées ou cellulitiques.. Hémorragies de sang noir sans caillot.. États infectieux ou adynamiques.
Clinique
1. Généralités:. États allergoso (psoro)–luétiques.. États hémophiliques.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Hémiplégies et paraplégies syphilitiques.. Cérébro–sclérose lacunaire progressive.. Méningo–radiculo–myélite postérieure (Tabès).. Myélite transverse précédée de claudication intermittente.
3. Appareil digestif:
– Ulcère gastro–duodénal (à forme hémorragique).. Aérophagie, aérocolie.. Gastrite éthylique
.. Hépatite éthylique.. Dysenteries bacillaires ou à protozoaires.. Rectite et ano–rectite.
4. Appareil cardio–hémo–vasculaire:. Ictère hémolytique.
Syndrome de Jean Bernard et Soulier (thrombopathie, insuffisance de prothrombine dystrophie thrombocytaire, fragilité capillaire et défaut de consommation de prothrombine).. Syndrome de Roskam (purpura cutanée–muqueux).. Angine de poitrine.. Arythmie extrasystolique. .
Endocardite rhumatismale.. Aortite syphilitique.. Anévrisme de l' aorte. Thrombo–phlébites.
5. Appareil respiratoire:. Amygdalites. Angine à monocytes (mononucléose infectieuse).. Hémoptysie.
6. Organes des sens:
– Épistaxis, furoncles du nez.
– Conjonctivites.
– Furoncles du conduit auditif.
7. Appareil uro–génital:
Féminin:
– État pré–cancérinique du col et du corps utérin.
– Cervicites (exo– et endo–cervicite).
– Endométriose.
– Dysharmonie hypophyso–hypothalamo–ovarienne (ex–hyperfolliculinie).
– Kystes de l' ovaire.
8. Peau – Phanères:
– Furoncles. Anthrax.
– Hydrosadénite axillaire.
– Sycosis de la barbe.
Histaminum hydrochloricum [Hist]
Introduction
SOUCHE
L' histamine, ou 5–imidazoléthylamine est un vasodilatateur capillaire, vasoconstricteur artériolaire, hypotenseur chez les carnivores, hypertenseur chez les herbivores; constricteur bronchique, excitant des fibres lisses de l' intestin et de l' utérus, des sécrétions salivaire, gastrique et pancréatique, généralement
Histaminum hydrochIoricum utilisé sous forme de bi–chlorhydrate d' histamine qui sert de souche aux préparations homéopathiques.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie a été établie en 1950 par J. Gringuaz de Buenos– Aires, sur 39 sujets avec les dynamisations suivantes: 30 CH; 200 CH; 1000 CH puis 12 CH; 6 CH et 3 CH.
Généralités
– Asthénie générale comme après un effort physique.
– Sécheresse des muqueuses.
– Sensation d' être comme serré à divers endroits du coeur.
– Tressaillements et contractures crampoïdes des muscles.
– Ce sont des sujets allergoso (psoro)–tuberculiniques, dysthyroïdiens.
• Diagnostic positif
– Sujets allergoso(psoro)–tuberculiniques,dysthyroïdiens.
– Irritabilité, susceptibilité, impatience et besoin de marcher de long en large.
– Céphalée et vertiges avec sensation de chaleur, de brûlure de la tête et du visage.
– Agueusie et sensation de dents branlantes.
– Douleur brûlante gastrique, abdominale
– Douleur précordiale brûlante.
– Douleur thoracique brûlante, toux quinteuse.
– Prurit et brûlures du nez, gorge, oreilles, vagin.
– Oligurie avec brûlures et douleurs a la miction.
– Douleurs brûlantes des bourses et ovarienne gauche.
– Douleurs brûlantes, crampoïdes, spasmodiques des articulations et des masses musculaires.
– Rougeur et sensation brûlantes à des endroits circonscrits de la peau.
– Papules rouges, prurigineuses.
Psychisme
– Susceptibilité pour un rien.
– Impatience, inquiétude avec besoin d' aller d' un endroit à l' autre sans but.
– Se sent d' humeur querelleuse.
– Mélancolie, tristesse, abattement qui se dissipent par une marche forcée.
– L' attente le rend particulièrement nerveux avec besoin d' aller et venir d' une place à l' autre.
– Douleur et serrement gastrique en recevant une nouvelle ou en se remémorant un événement pénible.
– Les choses « lui restent sur l' estomac ».
– Ne peut trouver les mots justes, oublie des noms propres.
– Lenteur et difficulté de compréhension.
Système nerveux:
– Vertige comme s' il était sur une balançoire avec nausées et vue trouble.
– Sensation de tension, de serrement du cuir chevelu et prurit.
– Sensation de chaleur et de démangeaisons à des endroits délimités.
– Douleur frontale, des tempes de la nuque avec irradiation en avant et en arrière.
– Céphalée unilatérale gauche ou droite avec irradiation vers la nuque, I' oreille. le visage. les dents. les yeux.
– Céphalées pesantes, compressives, améliorées par le froid, la pression, I' air frais; aggravées par le mouvement, en penchant la tête et par le soleil.
– Insomnie jusqu' à 2–3 h du matin.
– Insomnie avec idéation abondante.. Rêves d' insectes.
– Douleurs faciales d' un côté du visage avec irradiation vers les maxillaires supérieurs, inférieurs et les dents.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Sécheresse douloureuse du pharynx.
– Pire en avalant et par la chaleur, mieux par le froid.
– Bouche sèche.
– Sécrétion salivaire tantôt abondante, tantôt tarie.
– Chaleur et démangeaison dans la bouche.. Agueusie (abolition du sens du goût).
– Le vin sent le « parfum ».
– Douleurs sourdes ou tiraillantes des dents et des endroits d' extraction dentaire.
– Sensation de dents branlantes; n' ose mâcher de peur de perdre ses dents.
– N' ose ouvrir trop grand la bouche, par suite de douleurs occasionnées par le passage d air froid.
– Concomitance de douleurs dentaires et précordiales.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Nausées en mangeant ou en y pensant.
– Estomac lourd, ballonné, comme s' il allait éclater.
– Douleur gastrique, comme s' il avait mange des mets indigestes.
– Douleur tensive, angoissante, de faiblesse a creux épigastrique.
– Pire en repensant à des souvenirs pénibles et en recevant une nouvelle.
– Sensation de feu dans le ventre
– Sensation d' être serré au niveau de la ceinture.
– Contractions abdominales douloureuses suivies d' une évacuation alvine diarrhéiforme, d' une selle noire.
Selles noires, d odeur nauséabonde.
Ténesme et sensation de n' avoir pas fini d' évacuer.
Appareil vasculaire
– Douleur précordiale comme par une aiguille.. Douleur précordiale alternant avec douleur dentaire ou concomitante.
– Sensation de coeur « accroché > avec besoin de le tenir avec la main.
– Sensation de coeur trop gros.
– Sensation comme si des gouttes d' eau glaciale coulaient dans le coeur.
– Précordialgie avec sensation de serrement, de tiraillements et douleurs sourdes.
– Précordialgie par la moindre contrariété.
– Battements du coeur; extrasystoles avec intervalles compensateurs.
– Thermorégulation: frisson général alternant avec sensation de chaleur.
– Sensation de forte chaleur avec sueurs et faiblesse.
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Sécheresse de la gorge.
– Sensation d' une boule, d' un corps étranger dans la gorge.
– Sensation d' une pression, de serrement de la gorge comme par un bandeau.
2. Poumons – Plèvre:
– Douleurs piquantes dans divers endroits du thorax.
– Manque d' air, sensation d oppression, de serrement de la poitrine.
– Douleur thoracique comme par une contusion ou un écrasement.
– Sensation d' angoisse dans la poitrine qui nécessite une respiration profonde.
– Toux jusqu' à étouffer avec chatouillement dans la gorge, empêchant de parler.
– Toux tenace, sèche, quinteuse partant de la gorge ou de la fossette suprasternale.
– Expectoration jaunâtre, blanc jaunâtre, vert jaunâtre avec un goût de fromage.
Nez:
– Prurit du nez et sensation comme si la peau du nez se rétrécissait.
– Sensation d élargissement des orifices du nez.. Sensation d une sécheresse douloureuse dans les narines.
– Inspiration pénible, ressentie douloureuse ment à I' air frais.
– Nez bouché d' un côté ou bilatéralement.
– Rhume avec narine bouchée d' un côté et sensation de chaleur et de picotement.
Yeux:
– Sensation de chaleur et prurit au bord des paupières.
– Contractures et tressaillements musculaires des paupières et autour des yeux.
– Fermeture spasmodique des paupières.
– Sensation de corps étranger dans les yeux.. Bord des paupières rouges, oedémateuses.
– Sécrétion jaunâtre des paupières ou sécheresse des muqueuses.
– Douleur piquante, comme si on enfonçait un clou dans l' oeil.
– Amélioré par le froid, aggravé par un courant d' air.
Oreilles:
– Douleur dans l' une ou l autre oreille avec irradiation dans tous les sens.
– Douleur mastoïdienne.
– Sensation d' oreilles bouchées, avec tintement dans les oreilles et pesanteur.
– Sensation alternante d' oreille bouchée ou ouverte.. Amélioration des troubles par le froid.
Appareil urinaire:
– Sensation de chaleur insupportable dans la vessie, à tout instant, à besoin d' uriner et n' évacue que quelques gouttes.
– Est désespéré de ne pouvoir uriner, avec idées de suicide et court d' un endroit à l' autre.
– Rétention urinaire avec miction goutte à goutte, avec sensation de devoir pousser et congestion hémorroïdaire concomitante.
– Passe des heures au cabinet de toilette en essayant d' uriner.
– L' urine brûle comme du feu. Oligurie.
– Douleur en aiguille de la vessie vers le canal uréthral.
Appareil génital:
MASCULIN:
– Douleurs brûlantes, piquantes, tiraillantes, des bourses.
– La douleur voyage d' un côté à l' autre.
– Alternance de douleur des bourses avec douleur céphalique occipitale.
FÉMININ:
– Douleur ovarienne gauche, s' irradiant dans la jambe et l' hypochondre gauche.
– Règles en avance ou retardées et diminuées.. Prurit et brûlure dans le vagin et des lèvres.. Règles fort malodorantes.
– Leucorrhée avec odeur de sang « brûlé „.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs musculaires et articulaires, brûlantes, piquantes, tiraillantes, sourdes, d' écrasement.
– Sensation d' épuisement et ne désire plus faire le moindre mouvement.
– Sensation d' engourdissement, de fourmillement, de chatouillement, de prurit dans les masses musculaires.
– Sensation de chaleur, comme s' il avait été brûlé.
– Sensation comme si un courant électrique traversait les bras.
– Spasmes involontaires et contracture des muscles.
– Sensation comme serré par un bandeau autour du ventre, par une bande autour des membres.
Peau
– Perte des cheveux et des poils.
– Les cheveux et poils deviennent secs.
– Rougeur et chaleur de la peau du visage comme après une brûlure au ler degré.
– Chaleur unilatérale au visage.
– Sensation de fourmis, de chatouillement d' insensibilité à divers endroits de la peau.. Points circonscrits de la peau avec sensation de chaleur, de brûlure, d' hyperesthésie.. Papules rouges, prurigineuses, de la grandeur d' un petit pois sur tout le corps.
Modalités
1. Aggravation:
– Par le mouvement; en se lavant; en se baignant.
– Par énervement.
– Par inspiration profonde.
– Par la chaleur; par le soleil.
2. Amélioration:. Par la pression; par le froid.. En s' éventant; en se grattant.
Localisation
Gauche mais non exclusive.
Dose
Dynamisation: de la 5 DH à la 30 CH.
Mössinger préconise des injections i.V., de 7 DH, 6 DH, S DH dans l' asthme bronchique en doses croissantes de 0,1 ml à 0,5 ml. Il indique également la même technique pour le rhume des foins et les eczémas allergiques.
Relations
Arsenicum album:. Anxiété, agitation.
Douleurs brûlantes.
Odeur cadavérique des sécrétions.
Apis mellifica:
– Inflammations aiguës avec oedème rosé, douleurs piquantes, brûlantes comme par des aiguilles rougies au feu.
Secale cornutum:
– Tendance aux hémorragies.
– Douleurs brûlantes et refroidissement du corps; diarrhée putride, crampes des membres inférieurs surtout; refroidissement, pâleur et douleurs brûlantes, pires par le froid, des extrémités.
Clinique
1. Généralités:
. États tuberculiniques avec dysthyroïdie.
2 Système neuro–endocrino–psychique:. Allergie psychogéne.
– Psychasthénie.
– Dysthyroïdie (Julian).
– État mélancolique avec angoisse et diminution des facultés intellectuelles.
– Hémicrânie.
– Tics (Julian).
– Torticolis spasmodique.. Maladie de Volkmann. 3. Appareil digestif:
– Maladie de Fauchard (pyorrhée alvéolodentaire).
. Agueusie.
Dysrythmie cortico–gastrique (de Cl. Berge
– Ulcère gastrique et duodénal.. Colite ulcéro–membraneuse.. Entérorolite spasmodique.. Fièvre typhoïde et paratyphoïde.. Rectocolite hémorragique.
Histaminum hydrochIoricum
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
– Angine de poitrine.
– Arythmies.
– Infarctus du myocarde (traitement adjuvant).
– Péricardites.
– Artérites.
– Artérites des membres inférieurs.
– Maladie de Leo Buerger (Thrombo–angéite oblitérante juvénile).
5. Appareil respiratoire:
– Bronchite chronique. Bronchectasies.. Asthme. Emphysème.. Coqueluche.
6. Organes des sens:. Rhinite spasmodique.. Blépharites.. Conjonctivites allergiques.
7. Appareil uro–génital:
Masculin:. Cystite. Pyélonéphrite.. Adénome prostatique.. Orchi–épididymite.. Hydrocèle.
Féminin –
– Cystite. Vaginite mycosique.. Ovarite et salpingo–ovarite.. Exo – et en do cervicite .. Cancer du col (traitement adjuvant).
8. Appareil locomoteur:. Rhumatisme allergique de Kahlmetter (survenant entre 30 à 40 ans par poussées brèves et récidivantes d' arthrite avec oedème articulaire et péri–articulaire et rashs cutanés).. Rhumatisme articulaire subaigu curable.. Myalgie.. Maladie de Bornholm (myalgie épidémique).
9. Peau – Phanères:. Toutes les manifestations cutanéo–muqueuses des états allergiques. .
Urticaire.. Lichen plan.. Maladie de Besnier– Boeck– Schaumann.. Érythème polymorphe.. Érythromélalgie.. Calvitie.. Pelade.. Prurigo strophulus.
Hoitzia coccinea [Hoit]
Introduction
SOUCHE
Hoitzia coccinea, ou « fleur de colibri”, pousse dans la vallée de Mexico.
Son nom populaire provient de la sensation que l' on éprouve à son contact: elle semble couverte de petits piquants.
En médecine populaire, est utilisé comme sudorifique et les vachers mexicains l' utilisent dans les fièvres, les éruptions du bétail.
Les femmes utilisent une décoction de la plante pour le lavage des cheveux dont elle prévient la chute.
C' est une plante vorace de la famille des Polimoniacées, pouvant atteindre I m de hauteur, racine pivotante, rugueuse, avec des radicelles fines, isolées, qui a leur tour en donnent d' autres plus petites.
Tige droite, cylindrique, « sub–ligneuse » couverte de petits poils blanchâtres, feuilles alternées, ovales, lancéolées, fleurs axilaires.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La T.M, provient de toute la plante fraîche et c' est Manuel M. De Legarreta qui a fait la pathogénésie hahnemannienne .
Généralités
– Fièvre élevée dès le début et qui augmente d' intensité.
– Chaleur suffocante, courbature générale.
– Douleurs cou, gorge, oreilles.
– Frissons à chaque mouvement, soif, anorexie, mictions fréquentes et peu abondantes.
– Sommeil lourd.
– Inquiétude, peur, exaltation.
– Visage rouge, gonflé.
• Diagnostic positif
– État infectieux aigu.
– Faciès rouge, fièvre élevée en plateau.
– Surexcitation nerveuse et circulatoire.
Congestion de la tête, des yeux, estomac, intestins et organes génitaux.. Éruption scarlatiniforme, pétéchiale, urticarienne.
Psychisme:
– Esprit apeuré, craintif, angoissé.
– Surexcitation nerveuse, gémissements, hallucinations.
2. Nerveux:
– Tête lourde avec avec impression d être pleine.
– Battements congestifs des tempes avec étourdissements.
– Céphalèe frontale aiguë, abrutissante, soulagée en serrant fortement la région douloureuse.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Bouche sèche brûlante.
– Gonflement des gencives et de la langue.. Salive épaisse, collante, difficile à cracher.. Haleine fétide.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Soif d eau qui répugne suivie de vomissements.
– Douleur stomacale aiguë avec vomissements de mucosités et de bile.
– Douleurs région épigastrique et intestinale
– Muscles abdominaux endoloris.
– Selles dures, rondes sèches brûlées, auxquelles succède une débâcle dysentériforme avec ténesme.
Appareil vasculaire
– Battements marqués du coeur résonnant dans la tête et audibles.. Pouls rapide, fort..
Fièvre
fièvre congestive, élevée en plateau même après apparition de l’exanthème.
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Gorge rouge, enflée brûlante.
2. Poumons – Plèvre:
– Oppression constrictive comme après une course à pied.
– Sensation de thorax serré comme dans une cuirasse.
– Inspirations fréquentes profondes provoquant une toux légère.
Toux fréquente, courte, tenace.
Expectoration comme du blanc d' oeuf écumeuse, abondante.
Nez
– Nez gonflé, douloureux.
– Vésicules et croûtes au bord des narines.. Épistaxis fréquentes mais de brève durée.
Yeux:
– Yeux injectés, brûlants conjonctives rouges.. Paupières lourdes, gonflées, ayant tendance à se fermer.
– Photophobie; larmoiement.
– Bords ciliaires rouges, oedémateux.
– Regard fixe, vague, paupières à demi fermées. 3. Oreilles:
– Sensation d' obstruction du conduit auditif.
– Bruits de crépitement avec sécheresse de l' oreille.
Appareil urinaire
Urine rouge, mousseuse, sanguinolente.. Douleur et brûlure dans l' urètre.. Ténesme vésical.
Appareil Génital
MASCULIN:
– Miction lente, difficile, douloureuse, par suite de forte congestion prostatique.
FÉMININ:
– Menstruation abondante qui améliore l' état général.
– Lochiorragie.
– Leucorrhée brûlante, prurigineuse.
– Retard de règles de 2 à 3 mois, puis Ménorragie avec douleurs ovariennes intenses, bilatérales.
• Bas–ventre chaud, douloureux avec sensation d un corps étranger dans le ventre.
• Métrorragies abondantes, avec douleurs aiguës et brûlantes, douleur de déchirure, sang noir, avec caillots et odeur putride.
• Appareil locomoteur
– Membres douloureux; courbaturés.
– Amélioré en se couchant en position recroquevillée.
Peau
– Éruption scarlatiniforme et pétéchiale à partir du 5e jour, avec démangeaison et brûlure.
– Éruption urticarienne aux pieds, mains visage avec parfois un teint violacé.
Modalités
1. Aggravation: Par le mouvement, en buvant.
2. Amélioration: Couché en position recroquevillée, par les règles.
Dose
Dynamisations: 3 DH; 6 DH.
20 gouttes de T.M, dans un demi–litre d' eau bouillie – en compresses est recommandé dans l' irritation du cuir chevelu après usage de teintures pour les cheveux.
Relations
Belladona:
– Congestion active avec excitation nerveuse et vasculaire. Sécheresse des muqueuses. Photophobie. Hyperthermie.
Euphrasia:. Larmoiement irritant, excoriant.. Coryza non irritant.. Aménorrhée. Pollakiurie
Arsenicum album:
– Agitation avec crainte de la mort.
– Douleurs brûlantes.. Odeur cadavérique des sécrétions.
Rhus toxicodendron:. Agitation cortico–somatique.. Raideur des membres.. Peau rouge, enflée, avec éruptions vésiculeuses, brûlantes, prurigineuses.
Clinique
1. Généralités:
– Typhus cérébral, gastro–intestinal.
– Variole.
– Varicelle.
– Rougeole.
– Scarlatine.
– Suette miliaire.
– Fièvre typhoïde et paratyphoïde.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Névraxite post–vaccinale; antivariolique; antidiphtérique.
– Névraxite suite rougeole, varicelle.
– Méningite séreuse.
– Sous–arachnoïdite aiguë curable des sujets
Jeunes.
3. Appareil digestif:
– Gastrite phlegmoneuse.. Angiocholécystites aiguës.. Entérocolite aiguë.. Maladie de Crohn (ou iléite terminale).
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
. Péricardites.
Myocardite.
. Cardivalvulite.
5. Appareil respiratoire:
– Pneumonie.. Broncho–pneumonie.
6. Organes des sens:
NEZ:. Sinusites maxillaire, frontale.. Ethmoïdite.
YEUX:. Blépharite. Conjonctivite.. Irido–cyclite.. Kératites.
OREILLES:. Otite congestive aiguë.
7. Appareil uro–génital:
– Hématurie.. Adénome prostatique.. Ménorragies.. Métrorragies.
– Algies du cancer utérin (traitement adjuvant).
(De Legarreta conseille l' administration orale de la 2 DH, la 3 DH et des injections vaginales avec une décoction à 10 p. 100).
8. Appareil locomoteur:
– Rhumatisme musculaire.. Rhumatisme articulaire aigu.
9. Peau – Phanères:
– Urticaire. Oedème de Quincke.. Érythème solaire.. Brûlures du premier degré (érythème) et deuxième degré (phlyctène).. Alopécie séborrhéique.. Anthrax.
Hydrophis cyanocinctus [Hydro–c]
Introduction
SOUCHE
Il s' agit du venin d' un serpent marin. le Hydrophis cyanocinctus, dont l' habitat est le long des côtes des îles du Pacifique, de l' Australie, de l' Inde et de la Chine.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
J. R. Raeside a fait une expérimentation hahnemannienne en double aveugle de janvier à juin 1958 sur dix sujets dont 8 hommes et 2 femmes.
Les dynamisations expérimentées ont été la 6 CH et la 30 CH.
PATHOGÉNÉSIE
Généralités
État d' hypoergasie, jambes traînantes, répugnance à toute activité.
– Sujet facilement dépressif, larmoyant, irritable.
– Difficile à se concentrer; oublis.. Hypoergie.
• Diagnostic positif
– Dépression, lourdeur, obnubilation.
– Gorge sèche. Précordialgies.
– Douleurs piquantes des membres et du thorax.
– Pire la nuit et après un cauchemar.
– Se réveille avec une sensation d' oppression thoracique.
– Parésie, paralysie sans troubles de la sensibilité.
Psychisme
– État d' euphorie suivie d' une période de tristesse, avec pleurs et améliorée par la consolation.
– Ne peut se concentrer.. Léthargie, déprimé.
– Dégoût de la vie.
Anxiété avec clairvoyance psychique.. Somnolent, manque d' initiative.
Système nerveux:
– Céphalalgie avec tête lourde, pire à gauche,côté frontal
– Céphalalgie pire le matin et par la chaleur; améliorée à I' air frais.
– Céphalalgie avec battements dans les tempes et sensation de lien serré.
– Prurit du cuir chevelu.
– Vertiges.
– Sommeil agité, réveillé par des cauchemars entre 2 h 30 et 4h 30, avec sensation d' angoisse, de chaleur et se sent trés malade.
– Appelle en dormant.
– Parésie du ou des membres inférieurs, type poliomyélite (toxicologie).
Appareil digestif
1. Bouche:
– Sèche, pire le matin.
– Odontalgie au niveau des molaires, à gauche.. Douleur maxillaire gauche, gênant la mastication.
2. Pharynx:
– Sec, brûlant. Douleur amygdalienne.
• Aggravation au réveil, avant les règles, en parlant, pire à gauche.
3. Estomac:
Nausées, soif de boissons froides.. Épigastralgies post–prandiales et douleur de l' hypochondre droit.
4. Abdomen:
– Douleurs intenses, brutales, piquantes, avec sensation de tension le long du cadre colique, pire le matin et à gauche.
– Constipation et douleurs aiguës après la selle.. Hémorroïdes douloureuses et turgescentes.. Prurit anal.
Appareil vasculaire
– Précordialgie irradiant à I' hémithorax gauche, pire en étant couché à plat.. Sensation de sécheresse et brûlure thoracique.. Extrasystoles.
Thermorégulation:
– Sueurs abondantes sans fièvre,
– Fièvre avec frissons,
– Fièvre avec inflammation de la gorge.
Appareil respiratoire
Enrouement pire le matin et après avoir parlé.. Toux avec chatouillement et sécheresse laryngée.
– Dyspnée.
Nez:
– Catarrhe brûlant, amélioré à I' air frais.
Yeux:
– Brûlants, surtout à gauche.
– Lourdeur des paupières.
– Vision trouble.
– Orgelets.
– Prurit des paupières.
– Prédominance à gauche.
Oreilles:
– A gauche, douleurs du lobule, surdité, otalgie.
• Appareil uro–génitaI. Règles abondantes.. Pertes vaginales sanguinolentes.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs aux pouces et aux bras, surtout à gauche.. Douleurs piquantes dans les membres, la hanche gauche.. Pieds froids.. Engourdissement pesanteur des membres.
Peau
– Peau sèche avec crevasses des mains.. Taches au visage et à la nuque.. Peau prurigineuse à différents endroits du corps
Modalités
1. Aggravation:
– Entre 2 h et 4 h du matin.
– Pire le matin: au réveil.
– Avant les règles; en parlant.
– Couché à plat ventre et sur le côté gauche.
2. Amélioration:
– Par la consolation; par l' air frais.
Localisation
Gauche.
Dose
Dynamisations: de la 4 CH à la 30 CH.
Relations
Lachesis: Pire après le sommeil et en étant allongé, avec latéralité gauche, et des précordialgies avec constriction.
Lathyrus: Parésie des membres.
Clinique
1. Système neuro–endocrino–psychique:. Psychose dépressive ménopausique.. Syndrome psycho–anémique.. Psychoplégie.. Psychopolynévrite.. Poliomyélite.. Myopathies.. Syndromes parétiques et paralytiques de: membres inférieurs.
2. Appareil digestif:. Amygdalite. Pharyngite.. Entérocolites.. Rectocolites.
3. Appareil cardio–hémo– vasculaire:. Dysrythmie cortico–cardiaque (Cl. Bergeret)
.. Coronarites.. Angor pectoris.. Cardiopathies valvulaires.. Septicémies.
4. Appareil respiratoire:. Laryngite.. Trachéo–bronchite.
5. Organes des sens:
NEZ:
– Coryza.
YEUX:. Orgelet (surtout à gauche).. Conjonctivite.. Blépharite.
OREILLES:. Otalgie.. Surdité gauche.
6. Appareil uro–génital:
– Cervicites.. Vaginites.. Ménorragies.. Annexite.. États pré–néoplasiques.
7. Appareil locomoteur:. AIgo–parésie.
Algo–paresthésie.. Acrodynie.. Acro–paresthésie.
Hypophyse postérieure [Pitu–p]
Introduction
SOUCHE
Teinture Mère d' organe préparée par macération en mélange eau–alcool–glycérine de lobe postérieur de l' hypophyse. Le titre de la Teinture Mère est au 1/20° d' organe déshydraté.
L' hypophyse postérieure ou post–hypophyse ou pars–nervosa représente la partie fondamentale la moins importante de la glande hypophyse.
D' origine ectodermique, elle joue plus un rôle de transmission des hormones sécrétées par l' hypothalamus qu' un rôle sécrétoire proprement dit.
Son principal rôle physiologique est rempli par l' hormone antidiurétique qui intervient au niveau du rein ou elle règle en partie la réabsorption tubulaire de l' eau.
Les extraits de lobe postérieur d' hypophyse provoquent par ailleurs, à doses pondérales, des réactions motrices utérines (action ocytocique) et vasoconstrictives (hypertension). Une ocytocine a été isolée. Mais la vasopressine n' est autre que l' hormone antidiurétique.
Deux substances ont été isolées dans l' hypothalamus qui semblent à l' origine de l' ocytocine et de l' hormone antidiurétique; I' hypophamine alpha, qui reproduit les effets ocytociques, et l' hypophamine bêta, douée de fortes propriétés antidiurétiques et secondairement hypertensives.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQU E
La pathogénésie hahnemannienne a été entreprise par le Hearing Proving Comittee en 1935 sur cinq sujets avec la dynamisation
Hypophyse postérieure
PATHOGÉNÉSIE
Généralités
Ce sont des sujets neurotoniques, spasmodiques, inquiets et avec des pensées obsessionnelies.
• Diagnostic positif
– Anxiété nocturne.
– Idées obsessionnelles, surtout érotiques dépressives.
– Céphalée congestive.
– Règles avec cycle perturbé et douloureuses.
– Dystonie gastro–intestinale.
– Dystonie cardio–pulmonaire.
– Énurésie.
– Douleurs cervicales.
– Troubles pigmentaires et perte de cheveux.
• Diagnostic positif
– Anxiété nocturne.
– Idées obsessionnelles, surtout érotiques dépressives.
– Céphalée congestive.
– Règles avec cycle perturbé et douloureuses.
– Dystonie gastro–intestinale.
– Dystonie cardio–pulmonaire.
– Énurésie.
– Douleurs cervicales.
– Troubles pigmentaires et perte de cheveux.
Psychisme:
– Anxiété aggravée à la nuit tombante.
– Idées obsessionnelles liées à la sphère uro–génitale: crainte d' être impuissant, crainte de perdre les urines.
Système nerveux
– Céphalées prenant naissance au niveau de l' occiput et irradiant vers le bas: colonne cervicale et épaules.
– Céphalées battantes et pulsatiles en rapport avec une hypertension artérielle.
– Céphalées aggravées à la chaleur, en un lieu clos, en fin de journée.
Endocrine
– Règles d' apparition tardive, cycle au–delà de
30 jours.
– Règles douloureuses la veille et le jour.
– Atrophie des glandes mammaires: poitrine virilisée.
– Aménorrhée avec atrophie mammaire.
Appareil digestif
1. Bouche:
– Salivation exagérée.. Saveur salée de la salive.
2. Estomac:
– Nausée et gonflement post–prandial pire après le repas du soir.
3. Intestins:
– Diarrhées avec spasmes intestinaux douloureux.
– Ténesme rectal: le malade veut aller à la selle et ne le peut pas.
Appareil vasculaire
1. Coeur:
– Sensation de pesanteur dans la région précordiale aggravée par le moindre mouvement.
– Le malade « sent son coeur ».
– Sensation de constriction cardiaque aggravée par le moindre effort.
2 Artères:
– Hypertension artérielle avec sensation d' artère battante aux tempes et à la carotide.
Appareil respiratoire
– Dyspnée de type asthmatique.
– Dyspnée asthmatique accompagnée de spasmes de l' intestin et du rectum.
– Dyspnée avec crachats abondants et aqueux de saveur salée.
– Sensation de constriction de la cage thoracique.
Yeux:
– Mydriase: les pupilles sont trés dilatées.
– Larmoiement: le malade pleure sans le vouloir et même sans s' en apercevoir.
Oreilles:
– Bourdonnements sans modalités particulières.
Appareil urinaire
– Protéinurie.. Anurie.
– Incontinence d' urine, pire le soir: l' incontinence n' est pas très importante: le malade perd seulement quelques gouttes d' urine.
– Incontinence d' urine chez la femme avec utérus fibromateux: la malade perd quelques gouttes d' urine lorsqu' elle se lève.
Appareil génital
– Règles très douloureuses surtout le jour précédent et le jour des règles.
– Règles peu abondantes.
– Douleurs utérines par contraction du muscle.. Contractions utérines trop douloureuses lors de l' accouchement.
Cou et dos et extrémités
– Raideur de la nuque.. Douleurs région cervicale, s' irradiant vers l' occiput et vers les épaules.
Peau
– Peau froide, décolorée ou au contraire très pigmentée.
– Alternance de plaques blanches et foncées (vitiligo).
– Peau gonflèe, oedèmatiée, prurigineuse
– Éruptions de type urticarien.
– Peau très sèche, écailleuse.
– Alopécie sur cuir chevelu sec.
Modalités
1. Aggravation:
– Par Ia chaleur, dans une pièce fermée, en fin de journée.
– Par le mouvement; par un effort.
– Pire le soir.
2. Amélioration:
– Par l' air frais et au grand air.
Dose
Voie orale: De la 4 CH à la 30 CH, ou mieux en ampoules perlinguales de la 4 CH a la 30 C
H. Voie rectale: Une dose suppositoire deuxfois par semaine de la 4 CH à la 30 CH.
Relations
Ignatia: Dysrythmie cortico–viscérale, caractérisée par la mobilité, l' inconstance et l' état paradoxal et contradictoire des symptômes.
Luesinum: Humeur alternante, oubli de noms propres, obsessions, le tout aggravé la nuit.
Thuya: Idées fixes, humeur triste? varicosités des ailes du nez, peau visqueuse.
Clinique
1. Généralités:
– Sujets névropathiques, schizophrènes à morbidité obsessionnelle de nature érotique.
2 Système neuro–endocrino–psychique:
– Angoisse nocturne.
– Pensées obsessionnelles surtout d' ordre érotique, d' impuissance.
– Céphalée congestive.
3. Appareil digestif:
– Colopathie spasmodique.
– Rectite.
– Rectocolite hémorragique.
– Cholécystites.
4. Appareil cardio–hémo–vasculaire:
– Névrose cardiaque.
– Tachycardie.
– Hypertension.
5. Appareil respiratoire:
– Dyspnée d' angoisse.
– Asthme.
6. Appareil uro–génital:
– Incontinence d' urine. Néphrites.
– Hypotrophie mammaire.
– Dysménorrhée.
– Accouchements dystociques.
7. Appareil locomoteur:
– Cervicalgies.
– Dorsalgies.
8. Peau – Phanères:
– Vitiligo.
– Alopécie.
Hypothalamus [Hypoth]
Introduction
SOUCHE
La T.M, est préparée à partir de l' hypothalamus du boeuf.
Il y a environ 15 noyaux hypothalamiques dont les noyaux supra–optiques et paraventriculaires. Ces noyaux sont constitués par des cellules nerveuses spécialisées appelées « cellules neuro – sécrétrices », contenant de volumineuses vésicules.
Ces vésicules descendent le long des axones dans le tractus supra–optico–hypophysaire (neuro –hypophyse) à proximité d' anses capillaires. Elles sont constituées par de véritables hormones hypothalamiques (vasopressine et ocytocine combinées à une protéine de transport). Ces hormones sont libérées sous leur forme active sous l' influence de stimuli tels que la douleur et les modifications de l' osmolarité et du volume du sang. La post–hypophyse est donc soumise à un contrôle nerveux direct.
Il n' y a pas de fibres neuro–sécrétrices allant de l' hypothalamus à I' anté–hypophyse (adénohypophyse). Cependant, l' irrigation sanguine de cette glande est entièrement assurée par les vaisseaux portes qui naissent dans l' éminence médiane et parcourent la tige pituitaire pour venir se déverser dans les sinusoïdes de l' antéhypophyse. Des neurones, notamment ceux de l' éminence médiane, sécrètent des substances qui descendent le long des axones pour s' accumuler à la terminaison des fibres. Lorsque les cellules de l' éminence médiane sont stimulées, ces facteurs pénètrent dans les vaisseaux portes et les sinusoïdes et provoquent la libération des stimulines anté–hypophysaires.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Ce sont les études cliniques de H. Vannier,
Hypothalamus de Rouen, qui sont à l' origine de la pathogénésie clinique de l' hypothalamus.
Ii n' existe pas d' expérimentation homéopathique.
Généralités
Sujets à labilité psychosomatique, à perturbation endocrinienne (thyroïde et glandes sexuelles), instabilité et irrascibilité caractérielles.
• Diagnostic positif
– Sujet dysendocrinien.
– Dysthyroïdie avec rétention hydrique.
– Perturbation digestive et circulatoire: flatulences; acrocyanose.
– Incontinence d' urine des deux sexes et chez l' enfant et le 3e âge.
– Dysrythmie menstruelle.
– Acné. Calvitie chez la femme.
Psychisme
– État dépressif lié à un stress psychique ou physique.
– De caractère doux, aimable, extrêmement sensible.
– Pleure pour un rien. Alternance de sourires et de larmes.
– Se décourage facilement. Devient triste, mélancolique, avec des impulsions sexuelles qui surprennent, soit craintes morbides du sexe opposé, soit au contraire attractions irrésistibles.
– Déviations sexuelles: homosexualité.
– Fatigue intellectuelle avec sensations que le cerveau est encombré d' idées difficiles à saisir car changeant constamment.
– Manque d' esprit de décision pouvant aboutir à une aboulie.
– Accès de boulimie alternant avec des phases d' anorexie.
– Anxiété aggravée par l' obscurité.
– Craint de s' endormir de peur de ne pas se réveiller.
Système nerveux:
– Sensation de chaleur intense, comme si on était assis sur un fourneau très chaud.
– Insomnies. Ou au contraire, hypersomnies: besoin subit irrésistible de dormir, ordinairement de courte durée, mais se présentant à plusieurs reprises dans la même journée.
– Convulsions épileptiformes surtout à la puberté: absences avec pertes de conscience presque totale durant quelques minutes, avec grandes pâleurs du visage.
– Céphalées occipitales accompagnées d une intense sensation de tristesse, aggravées le soir.
Endocrine
– Dysfonctionnement thyroïdien avec chute du métabolisme de base et réflexogramme en hypo
– Rétention d' eau avec obésité type gynoïde
Appareil digestif
– Langue couverte d' un enduit blanchâtre.
– Tendance à la disparition du goût. .Ne supporte ni les aliments crus, ni les sucreries.. Douleurs gastriques deux heures après avoir mangé.
– Flatulence avec gargouillements extrêmement bruyants siégeant principalement dans la région droite de l' abdomen.
– Constipation opiniâtre: selles noires, très difficiles à expulser, en billes agglomérées.
– Hémorroïdes saignant facilement.
Appareil vasculaire
– Troubles de la circulation avec livedo des membres inférieurs et acrocyanose des extrémités.
– Sensation du coeur qui s' arrête pour ensuite repartir à vitesse accélérée.
– Troubles de la thermorégulation: processus fébrile survenant très irrégulièrement le soir, modéré, mais pouvant durer plusieurs mois.
Appareil respiratoire
– Coryza épais, irritant, jaunâtre, amélioré par la chaleur, aggravé par le froid.
– Toux grasse provoquant des élancements aux clavicules, au sternum et à I' occiput.
– Toux aggravée dans la position couchée améliorée en se redressant.
– Dyspnées asthmatiques survenant soit après la suppression des règles soit après des piqûres sclérosantes des varices.
– Dyspnées avec oppressions et macérations douloureuses dans le bras gauche non aggravées par l' effort.
Appareil urinaire:
MASCULIN:
– Incontinence d' urine en se couchant, en marchant, en toussant.
– Énurésie chez le garçonnet la nuit.
FEMININ:
Énurésie chez la fillette la nuit.
Brûlures pendant et après la miction.
Ténesme vésical.
Appareil génital:
MASCULIN:
– Sensations de tiraillement, douleurs allant du genou vers le testicule, surtout à droite.
– Inflammation de l' épididyme évoluant vers la chronicité.
FEMININ:
– Cycle menstruel irrégulier tantôt trop rapproché, tantôt trop éloigné.
– Règles abondantes, hémorragiques, améliorées par le décubitus.
– Survenue brutale d' aménorrhée à la suite d' un stress physique ou psychique.
– Sang des règles très foncé, se coagulant facilement. Présence de caillots.
– Leucorrhée blanche aggravée au moment de l' ovulation.
Peau
– Poussée d' acné à la puberté: boutons volumineux, violacés, avec démangeaisons aggravées par grattage.
– Petites varicosités trés apparentes de couleur violette.
– Calvitie chez la femme avec éclaircissement des cheveux à la lisière frontale.
– Ongles cassants avec taches blanches.
Modalités
1. Aggravation:. Par le froid, l' obscurité.. Le soir; en mangeant.. A l' ovulation; par le grattage. 2. Amélioration:. Mieux, en se redressant dans son lit.. Par la chaleur, par le décubitus. 3. Latéralité: Droite.
Dose
Dynamisations:
Voie orale: de la 9 CH à la 30 CH. – Voie rectale: de la 4 CH à la 9 CH.
Relations
Le médicament le plus voisin est Pulsatilla mais contrairement à Pulsatilla, Hypothalamus est aggravé par le froid, amélioré par la chaleur.
Penser également V.A.B. (ex. B.C.G.) et Tuberculinum (1).
Clinique
– Les troubles de la thermo–régulation.. Les troubles de l appétit:
– en 7 CH dans l anorexie mentale (2 à 3 doses par semaine).
– en 9 CH comme freinateur d appétit (2 à 3 doses par semaine).
– Les aménorrhées et les dysménorrhées.. Les insomnies et les hypersomnies.
– Les troubles du métabolisme hydrique avec rétention d eau et obésité.
– Les troubles épileptiformes à la puberté surtout chez la jeune fille.
– Asthme bronchique.
– Calvitie ménopausique.. Onyxis.
– Dermatoses papulo pustuleuses.
(1) O. A. JULIAN: Traité de micro–immunothérapie dynamisée. Biothérapiques–nosodes. 2 vol. Éd. Le François, Paris, 1977.
Iberis amara [Iber]
Introduction
SOUCHE
Iberis amara (famille des Crucifères) a son habitat d' origine en Espagne mais pousse dans toute l' Europe du Sud.
La T.M, est préparée à partir de la semence.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie première établie par Hale en 1870 a été faite sur 3 sujets avec la T.M, et la 6 DH.
C' est le mérite de Jehn d' avoir repris une expérimentation hahnemannienne avec 13 sujets (9 hommes et 4 femmes) et avec les dynamisations 6DH, 2 DH, I DH de Juillet 1955 jusqu' en août 1956.
Il faut noter également les recherches expérimentales de J. Jarricot sur le coeur de grenouille isolé.
Généralités
– C' est souvent un type pléthorique, de type congestif sanguin.
– Forte asthénie et faiblesse avec besoin de s' allonger par suite de tremblement dans tout le corps et plus particulièrement des jambes. Se sent mal fichu >, et a besoin d' air frais qui l' améliore.
• Diagnostic positif
– Diminution de l' intellect.
– Violentes douleurs dans la région précordiale avec irradiation dans le bras gauche.
– Pouls irrégulier, intermittent, rapide.
– Râles de stase pulmonaire. Pyrosis.
Aérocolie.
Psychisme
– Agitation nerveuse et irritabilité.. Besoin de stimulant.
– De très mauvaise humeur.
– Diminution de la capacité intellectuelle avec, mauvais pouvoir de concentration.
– A du mal à se soutenir de ce qu il vient juste d' apprendre.
– Se souvient par contre des choses anciennes,.du passé.
Système nerveux:
– Sommeil agité avec rêves énervants.
– Vertiges en station debout et améliorée en se couchant.
– Sensation de lourdeur et plénitude de la tête' avec bourdonnements d' oreille.
– Céphalée avec état congestif, améliorée par l' air frais.
Appareil digestif
– Sensation de pesanteur et plénitude de 1.; région gastrique.
– Pyrosis, nausées, avec renvois d air qui améliorent.
– Transit intestinal accéléré avec crampes douloureuses soulagées par évacuation des gaz. Pesanteur et douleur de la région hépatique. Sécheresse de la bouche avec gout de poivre ou amer
Appareil vasculaire
– Douleurs piquantes du coeur avec dyspnée aggravées couché sur le côté gauche.
– Sensation de constriction derrière le sternum et besoin constant de chercher une respiration profonde.
– Fortes palpitations du coeur en montant des escaliers ou par une marche rapide.
On peut observer le soulèvement de la main posée sur la région précordiale.
– Accélération du rythme cardiaque avec un pouls montant à 90 100 et revenant à la normale une heure après.
– Pouls irrégulier, intermittent.
– Douleurs sourdes et tiraillantes de la région précordiale et s irradiant au côté interne du bras gauche et engourdissement du bras gauche.
Appareil respiratoire
– Râles pulmonaires avec crachats visqueux filamenteux.
– Amélioré en mangeant.
– Sécheresse gorge et larynx avec sensation de constriction.
• Caractéristiques biologiques. Urines: présence fréquente d' urobiline.
Modalités
1. Aggravation:
– Par la chaleur; couché sur le côté gauche.. Par effort: par marche rapide.
2. Amélioration:
– Par l' air frais; par renvois d' air.. Par l' expulsion de vents.
– Par le froid; en mangeant.
Localisation
Gauche.
Dose
Dynamisations : I DH à 3 DH; dans les névroses cardiaques et bradycardie de la 5 CH à la 30 CH.
Relations
Spigelia: Palpitations, violentes contractions du coeur avec oppression et anxiété.
Cactus: Sensation de constriction du coeur comme par un étau. Constriction de la tête et poitrine.
Aurum: Palpitations avec bouffées de chaleur obligeant le malade à rester assis. le corps penché en avant.
• Diagnostic clinique
. Insuffisance cardiaque.
. Myocardite rhumatismale.
. Coeur forcé.
. Coeur sénile.
. Infarctus du myocarde.
. Angine de poitrine.
. .Arythmie extrasystolique.paroxystique (avec des basses dilutions)
Bradycardie
Indium metallicum [Ind]
Introduction
SOUCHE
Corps simple de symbole In, de numéro atomique 49 et de poids atomique 114.8, contenu dans certaines blendes. Reich et Richter l' ont découvert en 1863, par voie spectroscopique, dans la blende de Freiberg. Le zinc qui fournit cette blende contient 0,1 p. 100 d' indium que l' on peut extraire par le procédé suivant: on traite le minerai par de l' acide chlorhydrique ou de l' acide sulfurique en quantité insuffisante pour dissoudre le tout; il reste une éponge métallique renfermant
l' indium avec de l' arsenic, du plomb, du cuivre, du cadmium et du fer. On dissout le dépôt spongieux dans l' acide azotique; on précipite le plomb à l' état de sulfate; on ajoute à la liqueur filtrée un excès d' ammoniaque qui précipite les hydroxydes de fer et d' indium. On redissout ce précipité dans l' acide chlorhydrique et l' on fait bouillir avec du bisulfite de sodium. L' indium se sépare à I' état de sulfite insoluble que la calcination convertit en sesquioxyde. La réduction de ce sesquioxyde fournit l' indium. Ce métal a pour densité 7,4; il est blanc, ductible, assez mou pour laisser une trace sur le papier. Il fond à 155°. A la température ordinaire, il est inaltérable à I' air et a l' eau. Au rouge, il s' unit avec incandescence à l' oxygène, au chlore, au soufre. Il se dissout assez bien dans l' acide azotique. Les acides chlorhydrique et sulfurique le dissolvent lentement avec dégagement d' hydrogène. Le spectre de l' indium présente une raie caractéristique intense dans le bleu' et une autre plus faible dans le violet. L' indium appartient au même groupe que l' aluminium et le gallium, avec lesquels il présente beaucoup d' analogies. Dans la plupart de ces combinaisons, il est trivalent.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
L' expérimentation homéopathique a été entreprise par Schachterle et a été publiée dans le The Homeopathic Magazine, 1966.
Nous ne connaissons pas le protocole expérimental.
Généralités
– Épuisement mental.
Visage pustuleux, surtout aux commissures labiales et à la lèvre inférieure.
• Diagnostic positif
– Épuisement cortico–somatique.. Douleurs céphaliques postérieures, visage pustuleux.. Douleurs cardio–thoraciques.. Perturbation de la libido. Dorsalgie. Myalgies.. Ne peut uriner sans avoir une évacuation alvine.
Psychisme
– Dépression.
– Psychiquement épuisé, ne peut travailler.
– Somnolent et irrité avec une douleur de la région occipitale.. État d' indifférence. 2 Nerveux:. Douleurs céphaliques abrutissantes ou battantes, surtout dans la région occipitale droite. Prurit du cuir chevelu avec douleurs internes de la tête.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Sécrétions pharyngées mucovisqueuses, adhérentes, de couleur jaune.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Nausées avec maux de tête au petit déjeuner.. Faiblesse stomacale vers 11 h.. Maux de tête lors d' une évacuation alvine difficile.
Appareil vasculaire
– Douleur brûlante rétrosternale,
Appareil respiratoire
– Douleur au côté gauche du thorax et vers l' aisselle gauche.. Doit chercher sa respiration profondément
Yeux:
– Vision incertaine le soir.. Les personnages paraissent pâles ou jaunes.
Oreilles:
– Pustules douloureuses du pavillon.. Helix rouge et ressent des douleurs en aiguille.
Appareil urinaire:
– En urinant, perd contrôle du sphincter anal
– Urines malodorantes.
Appareil génital:
MASCULIN:
– Augmentation du désir sexuel, émission nocturne suivie d ' érections déficientes, éjaculation prématurée.
Testicules lourds, mous.
Douleur le long des cordons spermatiques.
Féminin
Règles prolongées.
Douleurs tiraillantes du bas–ventre avec irritabilité marquée.
Rêves oniriques.
Cou et dos et extrémités
. Dorsalgie.
. Raideur de la nuque.
Douleurs dans les membres.
Secousses dans les jambes.. Douleurs des muscles des membres supérieurs et inférieurs, surtout à la cheville droite puis sautant à la cheville gauche et s' irradiant dans tout le pied. Faiblesse des jambes, se sent particulièrement fatigué par la marche, devient agité et a besoin à nouveau de remuer.. Tressaillements musculaires.
Relations
Acidum muriaticum: États adynamiques, visage rouge, langue sèche, ne peut uriner sans avoir une évacuation alvine.
Tuberculinum: Besoin constant de changer de place; douleurs changeantes et erratiques, doit faire un effort pendant la selle pour uriner.
Clinique
– Névroses dépressives.. Syndrome de « patraquerie » de Burnand Jacquelin.. Dysrythmie cortico gastrique. (Cl. Bergeret).. États parétiques sphinctériens (vésical et anal).. Orchite. Épididymite.. Onanisme des jeunes.. Aphrodisie.
Modalités
1. Aggravation: Le matin' dans la matinée, vers 11 h. Après évacuation alvine; par la marche.
2. Amélioration: A l' air frais: allongé et par le repos.
Localisation
Droite.
Dose
Dynamisations: de la 4 CH à la 30 CH.
Ipomea [Ipom]
Introduction
SOUCHE
Ipomoea stans, cav, ou Convolvulus stans. (liseron). La Teinture Mère est préparée à partir del' écorce desséchée.
La grande difficulté de cette famille (Convolvulacées) réside dans les trois points suivants:
1. Synonymie. On distingue:
Exogonium purga: Ipomoea purga: jalap (officinal). – Convolvulus scammonia: scammonée d' Alep (non officinal). – Ipomoea orizabensis: scammonée du Mexique (officinal); jalap fusiforme (officinal).
Ipomoea turpethum: turbith.
2. Anatomie de ces plantes. Toutes sont grimpantes, à pachyte discontinu, à structure bicolatérale, à organes souterrains, tubérisés, à cellules à résines.
3. Chimie de la résine responsable de l' action. En allopathie, il s' agit uniquement de purgatifs drastiques. Aucun traité homéopathique ne mentionne les turbith comme remèdes de la constipation.
Nous ne donnons de ce fait la chimie de la résine qu' à titre de curiosité:acide rhamno–convolvulique (75 %)
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
D. Castro en 1940, a procédé à une expérimentation pathogénésique en utilisant les dynamisations en I DH; 2 DH; 3 DH et à raison de I à 200 gouttes par jour à doses progressives.
PATHOGÉNÉSIE
Généralités
– Sujet neuro–biliaire, hypersensibilité générale.. Dystonie nerveuse avec prédisposition à la spasmophilie ou aux crises épileptiformes.
• Diagnostic positif
– Fébrilité, agitation, confusion mentale.. Insomnie et délire onirique.. Vomissements bilieux.
– Prédominance d' irritation du névraxe.. Douleurs neuro–musculaires et arthrosiques.
Psychisme
– Désir de solitude.. Tristesse, pleure, hypersensibilité aux bruits.
– Anxiété intense avec palpitations.. Perte de mémoire et prostration.
Système nerveux:
– Céphalée avec transpiration unilatérale.
– Aggravation nocturne obligeant à se lever
– Fébrilité générale avec insomnie totale, sueurs froides et contracture des muscles masticateurs.
– Délire onirique avec hallucinations, excitation, marmottement.
– Vertiges avec nausées, améliorés en s’allongeant.
Appareil digestif
– Bouche décolorée, sensation d' avaler sa langue.
– Mauvais goût dans la bouche.
– Gorge sèche, constant besoin d avaler, déglutition difficile.
– Anorexie, dégoût pour le gras. Ia viande. le lait.
– Hoquet, désir d' eau froide.
– Vomissements jaune verdâtre.
– Abdomen distendu chaleur épigastrique avant la selle.
– Ténesme rectal.
– Selles molles, de couleur jaune orange.
Appareil respiratoire
– Spasmes thoraciques.. Sensation de constriction laryngée et de 1(7 poitrine.. Respiration irrégulière.
Appareil vasculaire
– Palpitations avec anxiété et spasmes hystériques.
– Pouls accéléré et extrasystoles.
Yeux
Pupilles dilatées.
Oreilles
Bourdonnements
Appareil urinaire
– Douleur rénale gauche avec nausées.. Douleur rénale s' irradiant vers l' uretère gauche.
Cou et dos et extrémités
– Lourdeur du dos et du cou, aggravée la nuit,en se couchant.
– Extrémités froides, en sueur.
– Membres lourds.
– Articulations douloureuses.
– Douleurs des muscles lombaires gauches en se baissant.
– Spasmes musculaires, avec fatigue.
Peau
Peau décolorée, jaune, sèche malgré les sueurs froides.
Modalités
1. Aggravation: Le matin, la nuit par les aliments gras.
2. Amélioration: En s' allongeant.
Localisation
Gauche.
Dose
Dynamisations: de la I D à la 30 CH.
Relations
Crésol: Voir monographie.
Stramonium: Hallucinations délire avec loquacité.
Hyoscyamus: Délire et se met nu.
Agaricus: Secousses musculaires dans les membres inférieurs.
Nux vomica: Ballonnement abdominal, surexcitation neuro–musculaire.
Clinique
1. Généralités:
– Dysrythmie neuro–endocrinienne.
– Spasmophilie.. Troubles névrotiques.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Épilepsie.
– Catatonie.
– Délire onirique.
– Terreurs nocturnes des enfants, surtout dans les verminoses.
3 Appareil digestif:
– Dystonie cortico–gastrique (de Cl. Bergeret).. Dystonie de la vésicule biliaire.. Syndrome de la sycose biliaire de Michaud.. Ictère viral.
4. Appareil uro–génital:
– Coliques néphrétiques à prédominance gauche.
5. Appareil locomoteur:
– Lombalgies.. Myosite myoglobinurique de Gunther (crises douloureuses musculaires avec contracture, fièvre et hémoglobinurie).
Kali carbonicum [Kali–c]
Introduction
SOUCHE
Voici la préparation de S. Hahnemann (Doctrine et traitement homoéopathique des maladies chroniques, t. 2, p. 488–489):
« On humecte une demi–once de crème de tartre .:, avec quelques gouttes d' eau, de manière à pouvoir en former une petite boule, qu' on enveloppe dans un morceau de papier et qu' on laisse ainsi sécher; après quoi on chauffe peu à peu cette boule jusqu' au rouge, entre des charbons ardents, puis on la retire du feu, on la met dans une soucoupe de porcelaine et, après l' avoir couverte d' une toile, on la porte a la cave, pour qu' elle y attire l' humidité de l' eau. On la laisse ainsi une quinzaine de jours, pendant lesquels tout ce qu' elle contient de chaux se dépose. Une goutte de cette liqueur claire (1) est ensuite traitée comme je l' ai dit dans le chapitre consacré à la préparation des remèdes antipsoriques, c' est–à–dire qu' après l' avoir broyée avec trois fois
(1) Cette lessive de potasse suffit pour notre objet. Je dirai ici, une fois pour toutes, que je me suis applique à simplifier autant que possible la manière d' obtenir les substances destinées aux usages de l’homéopathie, et j' ai décrit le procédé qu' on doit suivre pour cela, afin que chacun pût partout se procurer des substances semblables à celles qu' emploient ses confrères. J' ai laissé de côté des procédés pénibles et dispendieux, qui ont pour but de purifier d' une manière absolue les substances non par affectation, mais uniquement pour arriver à ce but, qui était tout pour moi. cent grains de sucre de lait, on la dissout et on porte successivement la dissolution jusqu' au décillionnième degré de dilution. »
Dans la Pharmacopée française d' Ecalle Delpech et Peuvrier, on trouve ce qui suit (Pharmacopée homoéopathique française p. 320 321) :
« Syn.: Carbonas potassicus, Potosse Carbonas Carbonate ou sous–carbonate de potasse, potasse carbonatée, sel de tartre. – Angl.: Potassic Carbonate, Carbonate of Potash. – All.: Kohlensaures Kali. – Ital.: Carbonato di Potassa.
“ On l' obtient chimiquement pur en faisant déflagrer par portions, dans un vase de fonte chauffé au rouge naissant, un mélange de 1 partie de nitrate de potasse et de 3 de crème de tartre, tous deux pulvérisés. On obtient une masse charbonneuse qui, traitée par l' eau, filtrée et évaporée à siccité donne du carbonate de potasse pur.
“ Caractères et propriétés. Le carbonate potasse est un sel blanc, pulvérulent, caustique, déliquescent, soluble dans son poids d' eau, insoluble dans l' alcool.
“ Préparations. On en prépare les trois premières atténuations par la trituration.
Enfin, Trevor Smith, dernier auteur en date a avoir fait une pathogénésie expérimentale homéopathique, donne le renseignement suivant:
« Kali carb. K2 C03.
»Carbonate de potassium. Sel d' absinthe, sel de tartre' potasse. Quelquefois appelé « l’alcali végétal » comme il existe dans toutes les plantes et fut obtenu a l' origine à partir de cendres, après avoir brûlé du bois ou des structures végétales à l’exception des plantes qui poussent au bord de la mer
C' est un sel blanc sans odeur, cristallisant en petits prismes obliques rhomboïdes, soluble dans son propre poids d' eau. Il est insoluble dans l' alcool et I' éther et a un goût alcalin fort. Dans les acide` dilues, il se dissout et produit du dioxyde de carbone. Il donne une coloration violette dans une flamme
Toxicité: Il déprime ou paralyse fortement les centres vitaux, mais son absence complète entraîne également une dépression comme dans les stress de Gibson; la balance électrolytique propre des ions potassium doit être maintenue pour conserver les processus vitaux en équilibre. Des cas d' empoisonnements causes par de fortes doses de substance naturelle sont rares dans la littérature Allen donne comme référence Boston Medical and Surgical Journal de 1862.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La première expérimentation est l' oeuvre de S. Hahnemann.
Il a publié la pathogénésie de Kali carbonicum dans le tome IV de son ouvrage intitulé: Die chronische Krankheiten, ihre eigentümliche Natur und Homoopathische Heilung. – Antipsorishe Arzneien, Dusseldorf. Verlag J. S. Schaub, 1838. Zweite viel vermehrte und verbesserte Auflage.
Hahnemann cite la collaboration pour cette pathogénésie les noms de: von Gersdorff; Dr Goullon, de Weimar; Dr Hartlaub et un inconnu désigné par “ Ng “.
Selon Allen, cité par Trevor Smith, on doit noter également les expérimentations cliniques anciennes, à savoir:
– Robinson: British Journal of Homoeopathy, 24–515.
– Berridge: American Journal of Homoeopathic Materia Medica, 248–1876.
– Berridge: American Journal of Homoeopathy. N.S.3; p.502.
– Rabuteau: N. J. J, of Med, 14, 100. (Gaz. Méd.) (l auto–expérimentation).
Mais tant en ce qui concerne l' expérimentation de S. Hahnemann et de ses collaborateurs de même que pour les quatre auteurs cités ci–dessus, des précisions concernant les modalités des expériences ne sont pas décrites.
Pour ce qui est de l' expérimentation de S. Hahnemann, on peut noter des symptômes provenant d' une expérimentatrice féminine, voire d' un enfant et qui semble indiquer que les collaborateurs de S.H, ont fait des expérimentations sur d' autres sujets, ou bien laisse penser qu' il s' agit de symptômes cliniques.
La nouvelle expérimentation de Trevor Smith a été faite sur 9 volontaires du 23 avril au 20 juin 1978.
L' expérimentation s' est pratiquée en double aveugle et par randomisation.
Ont été expérimentées les dynamisations en 6 CH; 30 CH et 200 CH avec six sujets. Les 3 autres recevant le placebo.
Certains symptômes décrits par T. Smith se retrouvent chez S. Hahnemann.
Mais les modalités de temps se trouvent chez T. Smith, aggravées le matin au réveil et dans la soirée.
De même, T. Smith ne retrouve pas la sensibilité et l' intolérance au toucher, ni l' aggravation prémenstruelle.
De même, on ne retrouve pas l' amélioration, selon Nash, de l' asthme en position assise et en se balançant.
Et pour cause ! Car les symptômes d Allen et Nash ne sont pas un fait expérimental mais un a proving » clinique.
Notons que le symptôme: `` gonflement de l' angle interne de la paupière supérieure “, n' est pas un symptôme expérimental, mais clinique. Il est de la plume de Boeninghausen. Il peut avoir sa valeur, mais on doit tout de même distinguer le fait expérimental et le constat clinique.
Il en est de même en ce qui concerne le symptôme “ sécheresse “ qu' on compare à celui de Bryonia. La nouvelle pathogénésie montre aussi une toux grasse et une peau grasse.
Une remarque s' impose pour ce qui est de la pathogénésie de S. Hahnemann.
Comme à l' habitude, il ne donne aucun renseignement sur les dynamisations expérimentées, la durée, le nombre et le sexe des participants.
Nous avons relu le texte original, et l' on peut penser que ce sont les quatre personnes qui sont les expérimentateurs' car dans ce texte, à chaque groupe de symptômes on trouve à la fin, entre parenthèses. les initiales de ces collaborateurs.
Ou bien, autre hypothèse, chacun d' entre eux a expérimenté avec d' autres personnes.
C' est pourquoi le travail expérimental de Trevor Smith a le mérite d' une mise au point actualisée.
Rappelons que J. Mezger et O. A Julian ont également réexpérimenté certains anciens homéothérapiques de S. Hahnemann (1).
(1) Voir dans le présent ouvrage: Asarum europ par J. Mezger, et Cicuta virosa par O. A. Julian.
| Dans la description pathogénésique qui suit, nous prenons en considération l' héritage du fondateur de l' homéopathie et en même temps le travail de T. Smith ainsi que les communications présentées au congrès de la L.M.H.I, à Hamburg. 1979.
Généralités
– Nonchalance, fatigue, manque d' énergie dépression (T.S.) et (S.H.)(I).
– Sensation d' être endormi pendant la journée. (T.S.)
– Fatigue, frilosité, étourdissement. (T.S.)
– Maladresse, photophobie, intolérance à la chaleur. (T.S.)
– Faiblesse générale. (T.S.)
– Sensation de trés grande fatigue. (S.H.)
– Fatigue, concentration difficile, agitation, aggravation vers 18 et 22 h. (T.S.)
– Grande sensibilité corporelle, avec une sorte de tension intérieure, état spastique des orifices (anus) et des organes creux (estomac). (S.H.)
– Douleur tiraillante dans tout le corps avec l' impression qu' il est souffrant depuis longtemps, avec grande pâleur du visage et amaigrissement. (S.H.)
– Fort tiraillement dans le ventre, les bras, les jambes, douleur d' épuisement musculaire des bras, pire au repos. (S.H.)
– Engourdissement des bras et jambes sur le côté qu' on repose. (S.H.)
– Attrape facilement froid. (S.H.). Courbature musculaire. (S.H.)
– Sensation de corps vide, comme creux. (S.H.)
• Diagnostic positif
– État mélancolique, triste, pleurnichard.
– Indécis, soucieux pour l' avenir, angoissé avec sanglots.
– Hypoergie dépressive.. État spasmodique.
– Grande susceptibilité au froid et besoin de chaleur.
– Coléreux, manque de tact, de confiance en soi, humeur irritable.
– Céphalée frontale, vertiges, crise épileptiforme nocturne.
– Sommeil agité, fréquemment réveillé, rêves angoissants.
– Gencives douloureuses, saignant facilement, odontalgies.
– Nausées, ballonnement gastro–intestinal, régurgitations, expulsion bruyante de gaz très malodorants, somnolence post–prandiale.
– Douleur dans la région hépatique.
– Alternance de constipation et de diarrhée.
– Hémorroïdes saignantes.
– Violents battements du coeur.
– Gorge irritée, besoin de racler, voix nasale, rauque.
– Toux violente, spasmodique, sèche, pire dans une atmosphère poussiéreuse, améliorée en buvant de l' eau froide.
– Épistaxis.
– Rhinorrhée.
– Gonflement des paupières supérieures (vers l' angle interne, symptôme clinique selon von Boeninghausen).
– Sécrétion purulente, malodorante de l' oreille.
– Mictions fréquentes, en goutte à goutte, avec brûlure urétrale.
– Troubles de l' érection.
– Troubles des règles, rapports douloureux.. Douleurs et raideurs polyarticulaires.
– Peau grasse. Sueurs.
• Symptômes cIés (seIon T. Smith)
– Fatigue, indifférence, dépressif, avec aggravation matin et soir. (T.S.)
– Céphalée frontale aggravée le soir. (T.S.)
– Rhinorrhée avec écoulement clair ou jaunâtre. (T.S.)
– Éternuements. Mal à la gorge. Rhume des foins. (T.S.)
– Toux sèche ou grasse avec crachats blanc jaunâtre. (T.S.)
– Insomnie, aggravée à 4 h du matin. (T.S.)
– Hypersensibilité physique, psychique avec gonflement des paupières supérieures et tendance générale à une rétention hydrique du tissu conjonctif
– Symptôme–clé de S. Hahnemann: douleurs piquantes.
Psychisme:
– État mélancolique, triste, pleurnichard. (S.H.). Sentiment d' angoisse et de morosité. (S.H.)
Apathique, larmes, sans énergie, déprimé.
(1) T.S.: Trevor Smith. S.H.: Samuel Hahnemann.
– Indécis, soucieux pour l’ avenir, angoisses qui se terminent en sanglots. (S.H.)
– Humeur changeante, tendance à s’exalter, irritable, exténué. (T.S.)
– Humeur irritable, se fait facilement peur tressaille au plus léger attouchement du corps (S.H.)
– Perte de confiance en soi, léthargique, paresseux et manque de tact avec les personnes à qui il s' adresse. (T.S.)
– Facilement coléreux, distrait et ne trouve pas le mot juste. (S.H.)
– Anxieux, Iégèrement nauséeux, ne peut fournir un effort mental soutenu avec manque de confiance en soi. (T.S.)
– Larmes, mauvais sommeil, apathie hypoergie tendance à s' exalter. (T.S.)
– Exténué, irritable, mais optimiste. (T.S.)
Précipité, indécis, lassitude. (T. S. ) et (S H. ). Aggravé debout, amélioré assis, épuisé moraIement et physiquement. (T.S.)
Système nerveux:
– Crise épileptiforme la nuit, pendant le sommeil. (S.H.)
– Désorienté la nuit, en se rèveillant brusque ment et long à reprendre ses esprits. (S.H)
– Céphalée qui augmente le soir, sensation de tête lourde. (T.S.)
– Douleurs derrière les yeux avec impression de se trouver mal. (T.S.)
– Céphalée de la région frontale gauche. (T.S n. Céphalée pressive de toute la tête, ne supporte la lumière du jour. (S.H.)
– Céphalée frontale l' après–midi, en se promenant avec état de contrariété. (S.H.)
– Vertige, surtout en tournant rapidement la tête et le corps. (S.H.)
– Douleur temporale gauche avec sensation de déchirement. (S.H.)
– Douleurs piquantes, pulsantes, sourdes de toute la tête et au niveau du front. (S.H.)
– Insomnie. (T.S.)
– Sommeil bref, agité. (T.S.)
– Sommeil lourd, se réveille vers 4 h du matin (T.S.)
– Soif d' eau pendant la nuit. (T.S.)
– Souvent réveillé, dort mieux sur le côté droit (T.S.)
– Sommeil agité, fréquemment réveillé, se lève tôt. (S.H.)
– Parle pendant le sommeil. (S.H.)
Grince des dents, beaucoup de renvois acides pendant la nuit. (S.H.)
Réveillé la nuit par des coliques abdominales, des expulsions de gaz, des brûlures tenaces à l' orifice anal. (S.H.)
Au réveil se sent fatigué, courbature et présente une rhinorrhée. (T.S.)
Rêves agités, perturbant le sommeil. (T.S.)
Rêves angoissants: de masques, de fantômes, du diable. (S.H.)
Endocrine
. Gonflement de la thyroïde, qui devient douloureuse. (S.H.)
. Tremblement des mains et des jambes. (S.H )
. Frilosité. (S.H.)
. Sueurs. (S.H.)
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
. Visage pale, lèvres gercées, douloureuses, gonflées avec des vésicules sur la lèvre supérieure. (S.H.)
. Gencives douloureuses (S.H.), saignant facilement. (T.S.)
. Mauvais goût dans la bouche. (T.S.)
. Bouche sèche, douloureuse, démangeaisons du palais. (T.S.)
. Amélioré en buvant. (T.S.)
. Dentition douloureuse, branlante. (S.H.)
. Douleur dentaire déchirante, seulement en mangeant. (S.H.)
. Odontalgie par le froid, douleur déchirante, lancinante. (S.H.)
. Sensation de bouche sèche mais avec une salivation abondante. (S.H.)
. Langue, au réveil, souvent sèche et insensible. (S.H.)
. Langue blanche, sèche le matin. (S.H.)
Douleur brûlante de la langue et de la lèvre inférieure. (S.H.)
. Pharynx douloureux, douleur piquante au fond de la gorge et pour avaler. (S.H.)
Avale de travers difficilement, lentement.
. Sensation de plaie douloureuse au fond de la gorge, pire en avalant à vide, pire le matin.
. Bouche amère, goût de sang ou de pourri, le matin. (S.H.)
2. Estomac – intestin – Abdomen:
– Appétit diminué ou augmenté. (S.H.) et (T.S.). Soif le matin et le soir, avant le coucher. (S.H.) et (T.S.)
– Soif pour les boissons chaudes. (T.S.)
– Nausées pour toute nourriture (S.H.) et après les repas. (T.S.)
– Après les repas, somnolent et abattu. (S.H.). Renvois bruyants et régurgitation de liquide aigre, amer. (S.H.)
– Nausées, gonflement abdominal, régurgitations acides, sensation de « bulle chaude » à midi. (T.S.)
– Nausées et vomissement en se levant, au réveil. (T.S.)
– Ballonnement abdominal aggravé couché. (T.S.)
– Colique abdominale vers I h du matin, ballonnement et gaz. (T.S.)
– Pesanteur gastrique avec gargouillements et sensation de vide et de renvois, le matin, en se réveillant. (S.H.)
– Douleur piquante dans la région hépatique et dans les hypochondres. (S.H.)
– Indigestion avec des gaz. (T.S.)
– Sensation que l' abdomen et le thorax sont pleins d' air. (S.H.) et (T.S.)
– Ventre ballonné, comme tendu, douleurs tiraillantes péri–ombilicales. (S.H.)
– Pincements, coliques dans la région abdominale supérieure, vers midi. (S.H.)
– Muscles abdominaux douloureux au toucher. (S.H.)
– Distension, flatulence et douleur abdominale, sur les côtés s' irradiant vers l' anus, surtout à midi. (S.H.)
– Soudaine douleur piquante région inguinale, plus à gauche. (S.H.)
– Énorme flatulence avec élimination de gaz, très malodorants. (S.H.)
– Paresse et inertie du gros intestin. (T.S.)
– Selles petites, rondes, boules dures. (T.S.). Flatulences après les repas. (T.S.)
– Selles: alternance de diarrhée et constipation. (S.H.) et (T.S.)
– Besoin urgent et fréquent d' aller à la selle. (T.S.)
– Constipation avec selles dures, en petites boules (T.S.), difficiles à expulser. (S.H.)
– Forte diarrhée avec état d' épuisement. (S.H.)
– Selles molles avec coliques abdominales.
(S.H.)
– Selles très malodorantes. (S.H.)
– Ténesmes, picotements et prurit anal. (S.H.). Fortes pertes de sang avec grosse congestion hémorroïdaire. (S.H.)
– La nuit, beaucoup de gaz, de douleur abdominale, de diarrhée. (S.H.)
Appareil vasculaire
– Palpitations dans la région précordiale, surtout le matin et pendant un quart d' heure. (S.H.)
– Battements violents du coeur le matin avec engourdissement de la tête, accompagnés de nausée. (S.H.)
– Arythmie. (S.H.)
– Cardialgie avec sensation de serrement de coeur suspendu et enserré', survenant après une toux ou une respiration profonde, mais non après un mouvement du corps. (S.H.). Douleur brûlante de la région précordiale. (S.H.)
– Pesanteur au coeur, la nuit, avec toux. (S.H.). Système lympathique: gonflement des glandes sous–axillaires avec sensibilité, picotements, brûlures et démangeaisons. (S.H.)
Fièvre
– frilosité, fébrilité nocturne (S.H.)
– bouffées de sang vers la tête avec battements artériels (S.H.)
– poussée de .fièvre vers 18 h, avec frilosité, fièvre sans soif, rhinorrhée, sueurs (S.H.)
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Gorge sèche et douloureuse. (T.S.)
– Chatouillement au fond de la gorge, aggravé en bâillant, au réveil, le soir. (T.S.)
– Gorge irritée, améliorée par les boissons chaudes. (T.S.)
– Besoin de racler des mucosités se trouvant au fond de la gorge. (T.S.)
– Voix nasale, douloureuse. (T.S.)
– Voix rauque, avec éternuements et toux. (S.H.)
– Gonflement douloureux des amygdales et des glandes sous–maxillaires. (S.H.)
202
– Induration et augmentation du volume de !a glande sous–maxillaire. (S.H.)
2. Poumons – Plèvre:
– Toux sèche avec forte expectoration. (S.H.). Toux sèche. (T.S.)
– Toux sèche suivie de crachats jaunes verdâtres. (T.S.)
– Toux violente le matin provoquant le vomissement. (S.H.)
– Toux et chatouillement de la gorge, pire le soir et la nuit. (S.H.)
– Toux sèche suivie de forte expectoration (S.H.)
– Toux sèche avec expectoration de mucosités (T.S.)
– Toux plus violente entre 20 et 22 h. (T.S.)
– Toux aggravée dans une atmosphère sèche, poussiéreuse. (T.S.)
– Toux améliorée en buvant de l' eau froide. (T.S.)
– Toux sèche, saccadée, comme s' il avait un corps étranger dans la gorge. (T.S.)
– Toux intermittente dans la journée. (T.S.)
– Toux spastique jusqu' à la sensation de suffocation. (S.H.)
– Spasme respiratoire asthmatiforme. (T.S.)
– Serrement dans la poitrine, avec sensation de pression thoracique douloureuse. (S.H.)
– Ressent des picotements, des douleurs d' arrachement et de faiblesse dans la poitrine. (S.H.) .
Douleur dans la région supérieure de la poitrine. (T.S.)
– Spasme bronchique, la nuit, qui réveille vers 4 h du matin. (T.S.)
– Crachats blancs, aggravés au dehors, améliorés vers le soir. (T.S.)
Nez
– Écoulement nasal par la narine gauche. (T S ). Écoulement jaune clair avec démangeaisons et éternuements. (T.S.)
– Gros rhume avec sécrétions jaune verdâtre (S.H.)
– Rhume avec fort écoulement, éternuements douleur dorsale et céphalique. (S.H.)
– Rhume des foins. (T.S.)
Les deux narines sont bouchées, avec aggravation le soir et le matin. (T.S.)
– Éternuements, narine gauche bouchée au réveil. (T.S.)
– Nez rouge, gonflé, sensation de brûlure dans le nez et à la narine gauche. (S.H.). Saignement du nez matinal. (S.H.)
Yeux:
– Gonflement et oedème des paupières supérieures. (T.S.)
Douleur de l' oeil droit. (T.S.)
Pesanteur dans les yeux. (T.S.)
Démangeaisons des paupières. (T.S.) et (S.H.) Photophobie. (T.S.) et (S.H.). Douleurs de pesanteur des globes oculaires et dans les orbites. (S.H.)
– Douleur déchirante dans l' oeil gauche, surtout le soir, avant de se coucher. (S.H.)
– Douleurs piquantes au milieu des globes oculaires. (S.H.)
– Sensation de brûlure et de morsure dans les yeux. (S.H.)
– Paupières gonflées, irritées et collées le matin au réveil. (S.H.)
– Points noirs ou coloriés (bleus ou jaunes) qui dansent devant les yeux. (S.H.)
Oreilles:
– Sensation de froid dans l' oreille gauche. (T.S.). Douleurs déchirantes dans les oreilles. (S.H.). Frémissement par dessus les oreilles. (S.H.). Démangeaisons dans les oreilles. (S.H.)
– Plaie et suppuration derrière les pavillons des oreilles. (S.H.)
– Sécrétion purulente malodorante de l' oreille.
(S.H.)
– Tintements sonores dans les oreilles. (S.H.)
Appareil urinaire:
– Besoins fréquents et urgents d' uriner le jour miction goutte à goutte. (T.S.) et (S.H.)
– Besoins fréquents d' uriner la nuit et peu à la fois. (S.H.)
– Doit pousser pour uriner. (S.H.)
– Urines troubles, Iégèrement verdâtres ou brun foncé. (S.H.)
– Brûlure et picotements le long de l' urètre et de l’ orifice urétral, au réveil et après avoir uriné. (S.H.)
Appareil génital
MASCULIN:
– Douleur du cordon spermatique et du testicule gauche. (S.H.)
– Excitation sexuelle. (S.H.). Libido diminuée. (T.S.)
– Éjaculations nocturnes avec ou sans rêves érotiques. (S.H.)
– Érections douloureuses ou absence d' érection. (S.H.)
. Érection nocturne. (S.H.)
FÉMININ:
– Éruption de boutons rouges, prurigineux, dans la région pubienne. (S.H.)
. Diminution du désir et des rapports. (S.H.)
– Sensation d' une plaie douloureuse située dans la région vulvo–vaginale pendant un rapport. (S.H.)
– Brûlures et prurit vulvaires. (S.H.)
– Règles plus difficiles, pénibles. (T.S.)
– Règles en avance de 2 à 10 jours, sang très malodorant, irritant, provoquant des rougeurs douloureuses de la région vulvaire. (S.H.)
– Pendant les règles, céphalées dans la journée et douleurs lombaires. (S.H.)
– Leucorrhée blanche ou jaune avec démangeaisons et brûlures des grandes lèvres. (S.H.)
Cou et dos et extrémités
– Douleurs des grosses articulations, surtout au coude et au genou gauches. (T.S.)
– Douleur bas du côté gauche, aggravé en sortant, amélioré par la chaleur. (T.S.)
– Douleurs lombaires accompagnée de douleur abdominale et d' une forte leucorrhée. (S.H.)
– Raideur lombaire le matin et sensation de pression latérale des deux côtés des hanches. (S.H.)
– Violente douleur lombaire, comme s' il était cassé en se remuant. (S.H.)
– Douleur pressive au niveau de la région rénale, bilatérale et à l' omoplate gauche. (S.H.). Raideur du dos, difficulté à se pencher en avant. (S.H.)
– Raideur de la nuque dés le matin, au lit. (S.H.)
– Raideur des épaules avec grande difficulté à remuer les bras. (S.H.)
– Picotements dans les articulations et les tendons. (S.H.)
– Douleur déchirante dans le creux axillaire en tricotant, amélioration après un mouvement. (S.
H.)
– Douleurs d' arrachement, de picotements, de déchirement des épaules et des omoplates.
– Douleurs dans les bras (S.H.), les coudes (T.S.) et (S.H.), surtout à gauche. (T.S.)
– Douleurs des doigts de la main gauche. (T.S.). Douleur de l' épaule et de l' avant bras à gauche (T.S.), des deux avant–bras. (S.H.)
– Engourdissement et refroidissement des bras qui sont comme paralysés, les mains sont insensibles. (S.H.)
– Douleurs des doigts des mains, des bouts des doigts et sous les ongles des doigts des mains. (S.H.)
– Douleurs d' arrachement dans les hanches, les genoux. (S.H.)
– Douleur au genou gauche, aggravée à l' exercice. (T.S.)
– Hanche raide au réveil. (T.S.)
– Douleur du bas du dos, côté gauche, aggravée en se promenant dehors, améliorée par la chaleur. (T.S.)
– Douleurs déchirantes hanches et cuisses. (S.H.)
– Douleurs piquantes, très douloureuses hanche gauche, en station debout. (S.H.)
– En s' asseyant, douleur d' arrachement de toute la cuisse et qui s' améliore en se mettant debout. (S.H.)
– Impatiences et sensation de brûlure dans les jambes, le soir, I' obligeant à marcher. (S.H.)
– Jambes très lourdes, absence de sensibilité dans la cuisse droite, qui est comme paralysée.
– Fréquents engourdissements des jambes et parésie de la cuisse avec tressaillements musculaires. (S.H.)
Raideur et douleur déchirante des genoux. (S.H.)
– Douleur du périoste des deux tibias, pire à la marche. (S.H.)
– Douleur spastique des mollets. (S.H.)
– Douleurs déchirantes de toutes les articulations des pieds. (S.H.)
– Douleurs piquantes des pieds. (S.H.)
– Pieds froids avec visage chaud. (S.H.)
,Déchirement dans les orteils, les bouts des orteils, les ongles. (S.H.)
Peau
– Perte de cheveux. (S.H.)
– Prurit généralisé. (S.H.)
– Prurit et brûlures à des endroits divers du corps. (S.H.)
– Plaques d' urticaire, éruption de petits boutons, formation de petits abcès. (S.H.)
– Sueurs froides. (S.H.)
– Peau sensible, fragile, plus facilement abîmée (T.S.)
– Peau grasse, surtout au niveau du front et du nez. (T.S.)
Modalités
1. Aggravation:
– Au réveil, vers 18 et 22 h. (T.S.)
Au réveil et dans la matinée pour le type « endogène )). (T.S.). Pire le matin. (S.H.). Par le repos. (S.H.). Étant couché. (T.S.)
Symptômes du nez pires à 7 h. 18 h. 22 h.
– Dans une chambre chauffée. (T.S.)
– Pire dans une atmosphère sèche et poussiéreuse. (T.S.)
– Par la station debout, la fatigue. le froid.
(T.S.) et (S.H.)
– Couché sur le côté douloureux. (S.H.)
– Par le coït. (S.H.)
2 Amélioration:
– Après–midi: pour les symptômes de fatigue et de dépression (T. S .)
– Par le repos. (T.S.) (aggravé pour S.H.)
– Par la position assise. (T.S.)
– En buvant de l' eau froide. (T.S.)
– A l' air frais. (S.H.) et (T.S.)
– Par l' exercice physique. (T.S.)
– Par la chaleur. (T.S.) et (S.H.)
– Penché en avant. (S.H.)
Localisation
Gauche (et non droite selon L. Vannier).
Dose
Dynamisations :3 DH; 6 DH, 4 CH; 5 CH: 7CH; 9CH; 15CH; 30 CH.
Relations
1. Homéothérapiques classiques:
Carbo veg: extrême faiblesse, distension de la partie supérieure de l' abdomen avec douleurs crampoïdes, constrictives, s' étendant vers Ia région du coeur.
Causticum: Grande faiblesse par parésie, douleur de brûlure comme par de la chaux vive, brûlures intolérables de l' estomac, toux avec douleur dans la hanche, ne peut uriner debout.
Phosphorus: Anxiété; oppression; régurgitation d' eau, sensation de vide à I' estomac, toux sèche, irritante, excitation sexuelle, polyménorrhée.
2. Homéothérapiques nouveaux:
Butyricum acid.: Flatulence abdominale, leucorrhée et sueurs fétides, douleur dans la région iléo–coecale (voir monographie).
Chloramphénicol: Pâleur, asthénie, spasmes gastro–intestinaux, douleurs polyarticulaires (voir monographie).
Chlorpromazine: Céphalée fronto–occipitale, apathie, irritabilité, haleine fétide, douleur hépato–intestinale (voir monographie).
Cynodon dactylon: Faiblesse générale, flatulences et crampes abdominales, troubles mictionnels (voir monographie).
Clinique
1. Généralités:
CONSTITUTION LEPTOSOME ASTHÉNIQUE:
– Comportement apathique.
– Syndrome carcinoïde.
Syndrome para–néoplasique.
– Syndrome de Burnand– Jacquelin (a patraquerie >> paratuberculeuse).
– États dits a tuberculiniques ».
Psychisme
Thymie dépressive.. Dépression a masquée )).. Asthénie intellectuelle.. Schizothymie.. Schizonoia.. Paraphrénie.
Système nerveux
– Céphalée vasculaire de Horton (syndrome de vasodilatation hémicéphalique).
– Convulsions.
– Épilepsie.
Appareil digestif:
– Dysrythmie cortico–gastrique (Cl. Bergeret).
– Dyspepsie flatulente.
– Hernie hiatale.
– Syndrome de Koeberlé (coliques étagées).
– Colite muco–membraneuse.
– Rectocolite hémorragique.
– Hémorroïdes.
– Colopathies fonctionnelles.
– Constipation primitive ou d' origine extracolique (étiologie: nerveuse, endocrinienne, psychiatrique).
– Hépatite chronique.
– Hépatite virale.
– Angiocholite.
– Cholécystite.
– Pancréatite chronique.
– Appendicite chronique.
Appareil vasculaire:
CARDIAQUE:
– Névrose cardiaque (coeur irritable).
– Myocardie.
– Insuffisance cardiaque.
– Endocardite.
– Péricardite.
– Infarctus du myocarde.
HÉMATOLOGIE:. Anémie nutritionnelle (carentielle).
VASCULAIRE:. Trophoedème.
Appareil respiratoire:
– Laryngite aiguë et chronique.. Pneumopathies aiguës bactériennes.. Pneumonie.. Pneumopathie virale: pneumonie atypique.. Bronchite chronique.. Emphysème pulmonaire.. Maladie asthmatique.. Coqueluche.. Hydrothorax survenant au cours de certaines affections cardiaques et rénales.. Pleurésie.
Nez
– Rhume grippal. Rhinite. Rhume des foins.
– Épistaxis. Sinusite. Ethmoïdite.
Yeux
– Conjonctivite. Blépharite. Dacryocystite.
Oreilles
– Otite aiguë et chronique suppurée.
– Mastoïdite chronique.
7. Appareil uro–génital:
URINAIRE:. Cystite.. Cystalgie.. Urétrite.. Papillome vésical.. Tuberculose rénale.
GÉNITAL MASCULIN:. Prostatite chronique.. Adénome prostatique.. Priapisme.. Orchiépididymite.. Impuissance sexuelle.. Onanisme.
GÉNITAL FEMININ:. Vaginisme.. Herpès vulvaire.. Vulvo–vaginite.. Algoménorrhée.. Ménorragie.. Avortement. Accouchement prématuré.. Métrite du col (utérin).
8. Appareil locomoteur:
– Polyarthrite rhumatoïde.. Hydarthrose intermittente.
Coxarthrose. Gonarthrose. Arthrose vertébrale.
– Érythromélalgie.. Goutte.
9. Peau – Phanères:. Dermatite séborrhéique du nourrisson.. Séborrhée graisseuse ou huileuse.. Eczéma séborrhéique de Unna.. Séborrhée péripilaire.. Pelade.. Alopécie.
Karwinskia humboldtiana [Karw–h]
Introduction
SOUCHE
Plante de la famille des Rhamnacées, se trouvant au Mexique, les États du Nord de Basse– Californie, Sonora, Tamaulipas, NuevoLean.
Connue localement sous divers noms comme: Tullidora, le « petit coyote », « capuli sauvage )), « petit bâton noir », « cacachila ».
C' est un arbuste de petite taille, mais pouvant atteindre dans certains endroits jusqu' à 9m.
Les feuilles sont elliptiques ou oblongues, obtuses ou arrondies à I' extrémité; les fleurs sont petites, de couleur jaune verdâtre; ombellifères axillaires, actinomorphes, hermaphrodites.
Les fruits sont petits, groupés, de 6 à 9 mm de diamètre, de couleur violet foncé renfermant en général 4 graines dont 2 seulement sont reproductrices.
L' épisperme est membraneux, l' endocarpe ligneux, le mésocarpe sucré.
Les graines sont toxiques: elles provoquent une paralysie des membres qui se généralise et peut se terminer par la mort. Elles contiennent un acide gras, une substance jaune (?) et un glucoside qui serait à I' origine de la paralysie des nerfs moteurs.
Ce sont les graines écrasées et macérées qui servent à la préparation de la T.M, homéopathique.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
C' est Luis De Legarreta qui a fait une pathogénésie hahnemannienne de Karwinskia publié dans sa Matière médicale des plantes mexicaines en 1961.
L' observation clinique d' une intoxication massive de 106 soldats forme le mémoire princeps du médecin général Castillo Najeros qu' il publia en 191! à Mexico.
Une étude anatomo–clinique a été faite par Mlle le Dr Magali Santos, de l' université de Nuevo– Leon. lors de son stage médical dans une petite agglomération voisine de Monterrey, et publiée dans la Gaceta Medica Mexicana en 1951.
Une autre étude expérimentale sur 16 lapins avec leurs témoins correspondants a montré l' apparition d' une paralysie et l' étude histopathologique a permis de conclure ce qui suit:
1. C' est l' endocarpe qui contient le principe actif provoquant la paralysie.
2. Le principe actif est hydrosoluble et thermolabile.
3. Le noyau de l' endocarpe contient, mais à moindre degré, des toxines paralysantes.
4. La paralysie est reproductible sur les lapins, les rats blancs, les poulets et d' autres sortes d' animaux.
5. L' examen histopathologique montre des altérations des neurones moteurs, des astrocytes, des cellules de Purkinje, des noyaux du pont et des noyaux gris.
Cette étude fut publiée dans la Revis La Mexicana de Pediatria, juillet et août 1956.
Généralités
C' est un remède à direction neurotrope, paralysant des nerfs moteurs, donnant le tableau d' une paralysie flasque ascendante, aboutissant à une quadriplégie.
• Diagnostic positif
– Parésie puis paralysie progressive, ascendante, flasque, indolore, a prédominance gauche.
Psychisme
– Céphalalgie intense.
– Constant mal de tête avec sensation de lourdeur.
– Paralysie progressive avec amyotrophie des membres inférieurs.
– Perte de contractilité et mobilité des muscles des jambes.
– Parésie ou paralysie ascendante aux membres supérieurs et aux muscles du thorax et du diaphragme.
– Diminution puis disparition des réflexes tendineux et cutanés.
– Escarres fessières par impossibilité de se mouvoir.
– Conservation des réflexes de la vessie et de l' intestin.
– La paralysie prédomine à gauche.
Appareil digestif
– Nausées avec vomissements.
– Diarrhée dans les premières 48 h, suivie d' une paralysie intestinale avec difficulté pour évacuer.
– Inertie, inactivité intestinale, état de subocclusion.
Appareil vasculaire
– Pouls lent de 65 à 70 pulsations à la minute avec fièvre à 3!°–39°.
Appareil respiratoire
– Dyspnée qui va en s' aggravant, pouvant aboutir à la paralysie respiratoire (nécessité d' une assistance respiratoire).
– Dyspneumie, difficulté de l' utilisation de la colonne d' air aspiré pour l' articulation du langage.
– Broncho–pneumonie secondaire, alvéolite paralytique pouvant provoquer une asphyxie mortelle.
Oreilles
bourdonnements dans les deux oreilles.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs crampoïdes dans les bras et les jambes.
Modalités
Latéralité: gauche.
Dose
Dynamisations: de la 4 CH à la 30 CH.
Relations
Lathyrus cicera: Faiblesse puis paralysie des membres inférieurs avec exagération des réflexes et troubles de la sensibilité.
Hydrophis cyanocinctus: Paralysies avec dystrophies musculaires.
Plumbum: Amaigrissement rapide, faiblesse corticosomatique, paralysie progressive des membres avec amyotrophie et débutant aux muscles extenseurs.
Clinique
– Poliomyélite antérieure aiguë.. Paralysie bulbaire aiguë de Leydem.. Paralysie labio–glosso–laryngée.. Polio encéphalite aiguë et subaiguë.. Polionévraxite ou polio–encéphalomyélites. Paralysie spinale aiguë de l' adulte.. Paralysie spinale atrophique subaiguë.. Paralysie antérieure chronique.
Latrodectus mactans [Lat–m]
Introduction
SOUCHE
Latrodectus mactans (famille des Araneida), ou « veuve noire », est une araignée de petite taille qu' on trouve en Amérique. La femelle, .après copulation, mange le mâle d' où le terme de a veuve noire,.
Son venin trés toxique peut entraîner la mort.
L' action du venin se traduit par: crampes musculaires généralisées, hémorragies de sang noir, spasmes vasculaires des extrémités, frissons, sueurs froides et surtout douleurs à type d' angine de poitrine.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La T.M., est préparée à partir de l' animal entier.
L' ancienne pathogénésie est due à Hughues (voir Hughues et Donner: Einfùhrung in die Homoopathische Arzneimittellehre, VerlagMadaus, Dresden, 1932).
La nouvelle pathogénésie est l' oeuvre du Hering proving comittee qui a publié le résultat de l' expérimentation dans le The PacificCoast– Journal of Homeopathy en 1933.
Un résumé fut publié en 1958 dans la J.A.S.H, et une mise au point par Whitmont en 1950 dans le British Hom. Journal.
L' expérimentation, en 1933, a été faite par 5 sujets avec une souche fournie par Boericke et Tafel et avec les dynamisations suivantes: l
– 500 DH: deux doses; 200 DH; deux doses; 500 DH: une dose; – 200 DH: quatre doses en quatre prises espacées.
Généralités
– Prostration, spasticité et constriction sont les symptômes dominants.. Perte de chaleur vitale.. Amélioration par un bain chaud.. Faiblesse.
• Diagnostic positif
– Faciès anxieux avec intense peur de mourir.
– Douleur constrictive violente précordiale irradiant vers l' aisselle, l' épaule et le long du bras gauche.
– Froideur du corps avec pouls rapide, mou, filiforme.
– Constriction épigastrique, soif et vomissement de sang noir.
– Parésie des membres inférieurs.
– Saignements prolongés. |
Psychisme:
– Sensibilité au bruit.
– Angoisse intense pouvant faire crier avec sensation d' une violente constriction thoracique.
– Important énervement avec crainte de devenir fou.
– Parole hésitante avec pleurs.
Système nerveux
– Vertiges et céphalée constrictive.
– Céphalée aggravée entre 14 et 15 h.
– Insomnie.
– Sommeil agité, anxieux.
Endocrine
– Tension externe de la glande thyroïde.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Fissure labiale.
– Coloration blanche de la langue.
– Hypertrophie des papilles linguales.. Salivation abondante.
– Tremblement de la langue.
– Sensation de délabrement au niveau du creux épigastrique.
– Grande soif et vomit ce qu' il boit.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Éructation et diminution de l' appétit.
– Sensation de faiblesse, de relâchement au niveau de la région épigastrique.
– Vomissement de sang noir, qui soulage.
– Coliques et dureté de la paroi abdominale.
– Constriction de l' anus avec selles goudronneuses.
– Crampes chroniques des muscles abdominaux sans sensibilité douloureuse à la palpation.
Appareil vasculaire
– Bouffées de chaleur.
– Le visage exprime une grande anxiété.
– Douleur constrictive au niveau du coeur, irradiant vers l' épaule, l' aisselle et le long du bras gauche.
– Parésie du bras gauche.
– Suffoque, pousse des cris, peur d' étouffer et de mourir.
– Gonflement des chevilles. Bouffissure du visage.
– Troubles de la thermorégulation: frissons, fièvre, transpiration abondante.
– Absence de formation de caillot au niveau de la plaie.
– Pouls rapide, faible.
– Hypotonie vasculaire (ou hypertonie paradoxale).
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Gorge rouge, sèche.. Inflammation amygdalienne avec dépôt glaireux sur les amygdales.. Douleur en avalant.
2. Poumons – Plèvre:
– Râles bronchiques.. Toux avec graillonnement.. Expectoration jaune, épaisse, aigre.
– Oedème pulmonaire.
– Respiration très lente; pense qu il va étouffer
Nez:
– Nez bouché.
– Écoulement épais jaune.
Yeux:
– Douleur constante, pulsante au niveau des yeux.
Oreilles:
– Douleur de l' oreille moyenne à droite.
Appareil urinaire:
– Douleurs brûlantes dans l' urètre, en urinant.. Urines rouges, albumineuses avec cylindres.
Appareil génital
– Érections fréquentes.
– Douleurs testiculaires aggravées par le mouvement.
– Douleur suraiguë du testicule droit.
– Transpiration des régions génitales.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs musculaires au niveau de la taille, brûlantes, déchirantes, crampoïdes, intermittentes.. Tremblement des mains.. Crampes tétaniformes des membres et au niveau de la poitrine.. Crampes dorsolombaires, partant de la nuque vers les lombes.. Paresthésie des membres inférieurs.. Faiblesse des jambes, suivies de crampes au niveau des muscles abdominaux.
Peau
– Perte de cheveux.
– Peau froide, comme de la glace, marmoréenne.
– Coloration bleue.
– Intense éruption qui démange.
– Fourmillements et sensibilité extrême.
– Forte transpiration froide.
– Peau très douloureuse, au moindre attouchement de la région lombo–sacrée, des hanches Kalmia Iat.et partie supérieure des cuisses.
Brûlures au niveau de la plante des pieds.
Secousses cloniques et tremblements de tout le corps.
• Caractéristiques bioIogiques
1. Sang:
– Hyperleucocytose.
– Augmentation du temps de saignement, du temps de coagulation et chute de la prothrombine (R. Séror).
2 Urines:
– Protéinurie, hématurie, cylindrurie, glycosurie, hypoazoturie.
Modalités
1. Aggravation: Par le moindre mouvement
(parler, effort), I' après–midi.
2 Amélioration : En s' asseyant calmement: par un bain chaud.
3. Latéralité: Gauche prédominante.
Dose
Dynamisations: de la 6 DH à la 30 CH.
Relations
Heloderma:
– Refroidissement intense de l' intérieur vers l' extérieur.
– Vertiges avec tendance à tomber en arrière.
– Engourdissement des extrémités.
– Palpitations aggravées étant couché sur le côté gauche; pouls lent.. Douleurs en éclair, fulgurantes, changeant de place brusquement.
Cactus
– Sensation de constriction du coeur comme par un étau, avec irradiation dans le bras gauche, qui est comme engourdi.
– Hémorragies de sang noir.
Spigelia:
– Violentes contractions du coeur avec oppression, anxiété.
– Se sent soulagé en se couchant sur le côté droit avec la tête relevée.
• Diagnostic clinique
– Angine de poitrine.
– Coronarites.
– Crise solaire épigastrique.
– Purpura infectieux (typhus angio–hématique de Landouzy; purpura hémorragique primitif de Martin; purpura fulminans de Henoch).
– Syndrome de P. Emile Weil ou hémogénie.
– Dyscrasie hémorragique chronique endothélio–plasmatique.
– Maladie de Werlhof ou thrombocytopénie chronique idiopathique.
– Orchites. Aphrodisie.
Lévomepromazine ou Nozinan [Levo]
Introduction
SOUCHE
La lévomépromazine 7044 R.P, ou Nozinan' est la méthoxy–3 (diméthylamino–3méthyl–2propyl)–10 phénotiazine lévogyre
Poids moléculaire: 328,5.
Le sel utilisé en thérapeutique est la maléate acide.
Son action est dépressive.
Elle a des propriétés: anticonvulsivante; sédative; sympatholytique; antiémétique; antihistaminique.
On l' utilise en psychiatrie lors des états maniaques, de l' agitation, du délire, des hallucinations.
Elle est présentée sous forme de comprimés de 5 mg et 25 mg.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie ci–dessous résulte de la notation de la toxicologie du produit, de la relation d' un cas clinique d' une malade de Bruxelles, de l' auto–observation d' un pharmacien et enfin de l' expérimentation pathogénésique selon la méthodologie hahnemannienne entreprise par O. A. Julian avec un groupe de 16 expérimentateurs dont 9 hommes et 7 femmes, durant l' hiver 19681969.
Les dynamisations expérimentées ont été: 3DH; 7 CH; 9 CH; 15 CH; 30 CH et le placebo.
Comme à l' habitude, c' est la 7 CH qui manifeste au mieux des symptômes pathogénésiques et, dans un cas, la 30 CH plus particulièrement.
PATHOGÉNÉSIE
La présente description diffère de celle publiée dans la Matière médicale d' homéothérapie en 1971.
Elle se trouve augmentée par les recherches cliniques et de toxicologie selon les critères de, effets indésirables des médicaments.
Généralités
– Type: ce sont des sujets présentant un état de dépression psychomotrice, d’hypotensioin et de désintéressement pour l’environnement.
– Apathie générale, obnubilation asthenic. (PH.) (1)
– Somnolence ou ai: contraire insomnie. (P H) et (T.)
– Paresse mentale et augmentation de la tension interne. (P.H.)
– Fatigue matinale et manque d' entrain. (P.H.. Lassitude, fatigue, somnolence vers 17 h avec ralentissement des battements du coeur. (P.H.)
– Nette diminution de l' attention, de l' activité générale, de la faculté de concentration. Cet état se trouve atténué par l' usage de café et des cigarettes. (P.H.)
• Diagnostic positif
Ce paragraphe est dû à la plume du Dr G. Broussalian, de Grenoble, qui a fait une étude répertoriale de la lévomépromazine lors du séminaire de 2e année de l' Institut de recherches et d' enseignement de la Société médicale de biothérapie, en date du 10–1 1–1974.
1. Type et psychisme général:
« Il s' agit d' un sujet de constitution phosphorique, le plus souvent tuberculinique; avec des troubles de fatigabilité surtout le matin, une somnolence persistante avec une tendance à l' hypotension. Inapte à l' effort, ce malade est souvent dyspnéique, il a de la tachycardie très rapidement et déjà il a été soigné pour son hypotension depuis longtemps.
» Toujours fatigué, il est amoindri essentiellement par ses troubles digestifs, il est moins atteint du point de vue pleuro–pulmonaire que Phosphorus, mais ce sont surtout des troubles a type de diarrhée, de ballonnements post–prandiaux et des douleurs abdominales dont se plaint notre malade. Cette asthénie physique générale, cette tension basse, ces troubles digestifs anciens minent le psychisme de notre malade; il est devenu un peu apathique, indifférent à ceux qui l' entourent, un peu détaché de son milieu; il se désinteresse des autres ,il a même envie de les frapper parfois, sa défaveur atteint ses proches et ses propres enfants. Il ressent beaucoup d' amertume et il lui est difficile toujours à cause de cette fatigue, de s appliquer dans son travail ou ses études, ou de se concentrer, tout effort intellectuel lui devient pénible.
» Cette asthénie physique et psychique est complétée par l' asthénie sexuelle chez 12 femme.
» Tous les troubles sont aggravés le matin et a 17h.
» Notre malade essaie de lutter contre cette apathie, cette faiblesse, en usant et en abusant de café, de tabac et de boissons alcoolisées. Ces dernières aggravent ses troubles digestifs, mais le tabac et le café surtout semblent améliorer au moins passagèrement les troubles de notre patient.
» En bref, nous sommes en présence d un asthénique, affaibli par des troubles digestifs et qui est intoxiqué par le tabac et le café dont il a besoin pour se soutenir ou se doper. Nous ne serons pas étonné; si un tel sujet est améliore par la chaleur, comme tous les faibles. Il se plaint parfois d' une sensation étrange d' agrandissement d' un oeil ou des deux y eux.
2. Diagnostic positif du Lévomepromazine:
» Le paragraphe précédent était l expose de nombreux signes communs a beaucoup de remèdes de la matière médicale, nous allons voir maintenant ce qui caractérise plus particulièrement notre Lévomepromazine.
– Il y a 5 symptômes essentiels:
Peur que quelque chos va arriver
+ anticipation
Aggravation par la foule ++
Peur de folie +
Maladresse
Aggravation par le lait
L' étude de ce tableau montre que seuls deux remédes de la Matière médicale présentent ce tableau complet: ce sont Phosphorus et Natrum muriaticum avec évidemment Lévomepromazine
» Si nous ajoutons 2 autres symptômes' notre lanterne s' éclaire et le génie du remède apparaît au grand jour:
–
Aggravation par la lumière
Absence de soif
» Donc, Lévomepromazine est un Phosphorus qui n`a pas soif et cela d' autant plus curieusement qu' il a souvent la bouche sèche, et il n' a pas soif malgré cela.
» Pensez donc à Lévomepromazine en présence d' un malade de type Phosphorus avec ce critère essentiel: l' absence de soif.
» En conclusion: Lévomepromazine présente beaucoup de caractères de Phosphorus, d' un Phos décompensé, fatigué, non pas a la phase aiguë des accidents brutaux pleuro pulmonaires ou vasculaires ou digestifs du Phos. « feu et flamme »' mais il est plus proche de la phase asthénique, refroidie de la «cendre de ce grand polychreste avec l' hypotension, la fatigabilité et toutes les caractéristiques que nous avons étudiées. (Broussalian).
En résumé:
– Sujet phospho– fluorique, apathique, avec fatigue matinale.
– Sensibilité allergique multivalente.
– Troubles psychiques à forme dépressive, état schizoïde.
– Hypotension et tachycardie.
– Dysfonctionnement hépato–gastro– intestinal.
Psychisme:
– État de désintéressement. (T.)
– Obnubilation ou inquiétude et tension interne. (T.)
– Instabilité et angoisse. (P.H.)
– Prémonition d' un événement imminent non définissable. (P.H.)
– Anxiété par anticipation. (P.H.)
– Se sent paniqué avec envie de crier au secours. (P.H.)
– Angoisse, aggravée dans une pièce éclairée et en présence de plusieurs personnes. (P.H.)
– Peur de folie, nerfs à vif. (P.H.)
– Envie de faire du mal à quelqu' un, avec céphalée. (P.H.)
– Envie de pleurer. (P.H.)
Système nerveux:
– Céphalée diffuse, sourde. (P.H.)
– Somnolence, asthénie ou, au contraire insomnie. (T, P.H.)
(1) P.H.: Pathogénésie hahnemannienne. T Symptôme toxicologique.
Rêves pénibles, angoissants, de personnes proches décédées. (P.H.)
– Agitation nocturne. (T.)
– Maladresse; laisse tomber les objets. (P.H.)
Crises épileptiformes avec altération de l' E.E.G. (T.)
– Paresthésies. (T.). Hyperalgies. (T.). Convulsions. (T.). Syndromes extrapyramidaux avec modification de la tonicité musculaire et de la régulation des mouvements involontaires et automatiques. (T.)
– Dyskinésie facio–bucco–linguo–pharyngée: rictus, moues, succion, mâchonnement, protrusion linguale. (T.)
– Dystonies: spasmes du cou, torticolis, spasmes de torsion. (T.). Crises oculogyres. (T.)
Endocrine
– Boulimie. (P.H.)
– Prise de poids. (T.)
– Sensation d' avoir les yeux agrandis. (T.)
– Galactorrhée. (T.)
– Libido accrue (P.H.) et diminution de fertilité chez la femme. (T, P.H.)
– Impuissance chez l' homme. (P.H, T.)
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Anorexie alternant avec boulimie et envie de manger n' importe quoi. (P.H.)
– Sécheresse de la bouche. (T.)
– Amertume et mauvaise haleine. (P.H.)
– Langue blanc grisâtre avec absence de soif (P.H.)
– Bâillements, somnolence post–prandiale. (P.H.)
2 Estomac – Intestins – Abdomen:. Perte progressive de l' appétit. (P.H.). Ne digère pas: lait, laitages, crustacés. (P.H.). Ballonnements après consommation de féculents. (P.H.)
• Désir de boissons alcoolisées, mais mal tolérées. (P.H.)
Diarrhée avec selles liquides vers 20 h avec 4 a 5 selles successives. (P.H.)
– Constipation inhabituelle. (P.H.)
Appareil vasculaire
– Hypotension orthostatique avec lipothymies. (T, P.H.)
– Tachycardie. (T.)
– Troubles circulatoires périphériques: coloration violacée avec plaques mauves ou blanches disséminées irrégulièrement à l' extrémité des membres inférieurs. (P. H.)
– Coeur serré et angoisse matinale. (P.H.)
– Palpitations au moindre effort. (P.H.)
– Dyspnée d' effort. (P.H.)
– Dyscrasies sanguines: agranulocytose pancytopénie. (T.)
– Thombocytopénie. (T.)
– Anémie hémolytique immuno–allergique. (T.)
Appareil respiratoire
– Oppression. (T, P.H.). Accès de dyspnée. (P.H.)
• Organes des sens
Nez:
– Diminution de l' odorat. (T.)
Oreilles:
– Diminution de l' audition. (T.)
Appareil génital
1. Masculin:
– Rétention d' urine. (P.H.)
– Augmentation du désir sexuel mais avec impuissance d' érection. (P.H.)
2. Féminin:
– Congestion mammaire avec galactorrhée. (T.)
– Augmentation de la libido et diminution de la fécondité. (P.H, T.)
`Cou et dos et extrémités
– Douleur de l' épaule gauche. (P.H.)
– Crampe des orteils. (P.H.)
Peau
– Érytrodermie sèche ou papuleuse lichenoïde.
(T.)
– Éruption lichénienne psoriasiforme. (T.)
– Érythème, prurigo, urticaire. (T.)
– Photosensibilisation à la lumière. (T.)
– Prurit accompagné ou non par des petites plaques urticariennes. (P.H.)
• Caractéristiques bioIogiques
– Accélération de la vitesse de sédimentation.. Leuconeutropénie.
Modalités
1. Aggravation:. Par la lumière.. Par la foule.. Par le lait, laitages, crustacés.. Par les féculents.
2 Amélioration:. Par la chaleur douce.. Par le café, le tabac.. Par boisson alcoolisée, mais mal tolérée.
3. Latéralité: Gauche.
Dose
Dynamisations: de la 3 CH à la 30 CH.
Est plus particulièrement conseillée la 7 CH.
Relations
L' étude de relation (comparaison et complémentarité) de la lévomépromazine est enrichissante car elle permet de situer ce nouveau remède dans la lignée évolutive des remédes homéothérapiques classiques et nosodes biothérapiques.
En outre, elle pourra valoriser quelques nouveaux remédes homéothérapiques
Une étude de Matière médicale comparée nous permet de situer ce remède dans une courbe ondulatoire qui va de Phosphorus Natrum mur. Lévomépromazine Chlorpromazine Sepia.
Au niveau du processus morbide, génétique, et de la perturbation immunologique, on le situe dans la lignée Tuberculinum Luesinum Psorinum de par sa constitution phospho fluorique et du processus morbide psorique ou mieux allergosique.
Au niveau de la corticalité et de son expression psychologique, Iévomépromazine se tient entre la « flambée » de Phosphorus et l' inhibition teintée d' agressivité de Sepia.
A l' hyperesthésie sensorielle avec vertige, Céphalée, sensation de brûlure dorsale' de défaillance et de vide intérieur de Phosphorus, Iévomépromazine accuse fatigue matinale, paresse intellectuelle, apathie et un état nauséeux dont Sepia prendra le relais avec sa tendance psychotique inhibitionnelle d' asthénie profonde, d' état schizoïde, d' indifférence complète a l' égard de tout et de tous, du travail, des membres de la famille, de ses enfants.
Il faut souligner que ce dernier remède – Sepia trouve son indication également chez l' homme et non seulement chez la femme comme la plupart des Matières médicales paraissent l' indiquer (voir monographie).
Avant ce stade terminal évolutif qui nous dirige vers Sepia, il y a lieu de s' arrêter en chemin pour l' étude de la Chlorpromazine.
Perturbation cortico–endocrino–thalamique, se traduisant sur le plan clinique par un ralentissement psychomoteur avec mutisme, dépression et sensation d' une défaillance générale.
Lévomépromazine et chlorpromazine ont en commun cet état signalétique particulier, à savoir: prémonition d' une mauvaise nouvelle, d' un événement imminent et non définissable.
L' état de fatigue, de lassitude, d' instabilité, et l' aggravation par tout effort physique ou psychique, l' anorexie, l' amaigrissement, la diarrhée matinale, la perturbation de la thermorégulation, l' aggravation par le froid, ce sont des symptômes communs à Phosphorus d' abord, à Iévomépromazine ensuite et nous indiquent la perturbation immunologique avec netteté: c' est Tuberculinum.
Le biothérapique Tuberculinum qui nous guidera dans cette lignée évolutive, ou après avoir pris appui sur le constitutionnel
Phosphorus, il s' adresse au tempéramentiel Natrum muriaticum.
Ce dernier est déprimé, triste, choisissant la solitude, boudeur, refusant toute aide morale, toute consolation.
Le diagnostic différentiel décrit Phosphorus avec sa sensation de défaillance gastrique, sa faim vorace, sa soif pour l' eau froide et rapidement rejetée dés qu' elle est réchauffée dans l' estomac, son désir de sel et se distingue de lévomépromazine qui a un désir de boissons alcoolisées, de tabac, mais comme Phosphorus, ne digère le lait, les crustacés.
Sécheresse de la bouche, des lèvres avec désir de boire, c' est Phosphorus, c' est Natrum mur.; mais non Iévomépromazine dont l' absence de soif la distingue des deux autres homéothérapiques.
La défaillance stomacale, le désir de vinaigre, l' aversion pour la viande, les graisses, le lait, c' est Sepia au stade évolutif terminal et demandant la correction immunologique de Psorinum.
Par contre, après Phosphorus et prenant la courbe sinueuse de la lévomépromazine, on retrouve Natrum mur.
Natrum mur, avec les troubles consécutifs à un certain abus d' aliments acides, de sel, son amaigrissement tout en mangeant bien.
Et chlorpromazine avec la bouche sèche, l' haleine fétide, les lèvres et langue sèches, la sensation d' une pierre dans l' estomac, les fringales, les sueurs et la faiblesse lipothymique.
Mais Phosphorus et lévomépromazine ont également une action au niveau de l' appareil cardio–hémo–vasculaire et du système nerveux.
Chez Phosphorus, on note un syndrome cardiaque avec palpitations, éréthisme circulatoire, défaillance du coeur droit.
De même, il existe un syndrome hémorragique et hémophilique avec anémie.
Pour la lévomépromazine, nous allons noter la lipothymie, l' hypotension orthostatique et la tachycardie, ainsi que les perturbations circulatoires périphériques.
La lévomépromazine présente aussi une anémie avec leuconeutropénie.
Phosphorus et lévomépromazine ont de la sorte une action de complémentarité dans les affections cardio–hémo–vasculaires comme l' hypotension orthostatique; la maladie de Da Costa (névrose cardiaque, à l' effort chez des anxieux); la maladie de Riegel (tachycardie avec troubles respiratoires asthmatiformes) I' endocardie et myocardie infectieuses: la maladie de Wilson (bloc de branche droite du faisceau de His); I' acrocyanose.
A ces deux remèdes il faut mentionner un troisième: la chlorpromazine.
La chlorpromazine a une action plus profonde que celle de la lévomépromazine et se rapproche plus de l' action polychreste de Phosphorus.
La chlorpromazine décrit dans sa pathogénésie une symptomatologie voisine à celle que nous avons donné plus haut pour la lévomépromazine. Mais son action est plus en profondeur l' atteinte organique plus accentuée. C est pour quoi avec Phosphorus, elle complémentarise la lévomépromazine dans les affections cardio vasculaires plus sévères comme une insuffisance du coeur droit ou un infarctus du myocarde.
Mais c' est au niveau de l' axe cérébro–spinal que notre trio: Phosp, Levomép, Chlorprom va révéler son génie thérapeutique.
Phosphorus a une grande mobilité nerveuse une faiblesse tremblante qui fait trembler ses jambes au début de la marche, avec fourmillements et froid glacial des jambes, des pieds, provoquant parfois un véritable état parétique. Hypotendu, asthénique, c' est le vertige allant jusqu' à la syncope, qui se manifeste avec le plus d' acuité.
Vertige en se dressant de la position couchée ou assise, sensation de la lévitation, de flottement (Asarum europaeum), hyperesthésie sensorielle et impression fugitive de cécité troubles visuels comme perception d' un halo vert autour d' une flamme, flottement de taches noires en regardant un objet lumineux, troubles sensoriels comme l' allergie à l' odeur des fleurs, mauvaise perception auditive de la voix humaine, spasme vasculaire au niveau du cerveau avec céphalée et sensation de brûlure intérieure, pire allongé surtout sur le côté droit ou par la marche rapide, crise épileptiforme, telles sont les grandes caractéristiques de ce remède.
Lévomépromazine signe la similitude avec Phosphorus mais dessine aussi sa personnalité pathogénésique.
Instabilité, angoisse, inquiétude intérieure avec un « état second “de prémonition, de peur de la folie, du désir de faire du mal, le type Lévomépromazine présente une céphalée diffuse, sourde, noyée dans un état d' obnubilation ou d' engourdissement des sens.
Un pas de plus et on note des paresthésies tactiles, thermiques, vibratoires avec fourmillements, picotements, constriction localisée au bout des doigts des mains ou pieds.
Associée à cette paresthésie, on note l' hyperalgie surtout au niveau de la tête constituant une véritable névralgie crânienne.
Maladresse des mains, laisse tomber les objets est suivie parfois d' absences et de convulsions pouvant aboutir à des crises épileptiformes avec modification de l' E.E.G.
Associée ou non à la paresthésie, on note de même une dyskinésie facio–buccolinguopharyngée, sorte d' épilepsie insulaire ou de l' épilepsie intermittente myoclonique de Rabot.
De même, la lévomépromazine présente des dystonies d' attitude, de torsion neuro–végétative et des signes d' irritation extrapyramidale.
Chlorpromazine qui est une phénothiazine à l' égal de la lévomépromazine, présente une pathogénésie analogue, mais là encore son action est plus en profondeur, par une atteinte tissulaire et organique plus sévère que celle de la lévomépromazine.
Au tableau symptomatologique ci–dessus décrit, on peut noter en plus pour la Chlorpr. Ia rigidité catatonique avec l' attitude figée, immobile de la catatonie (H. Baruk), les myoclonies à secousses irrégulières, asynchrones, anarchiques et une polyurie centrale.
On note aussi une hémiparésie ou une parésie des nerfs crâniens comme le trijumeau, le facial, le pneumogastrique et l' hypoglosse.
A la prémonition de la lévomépromazine avec la chlorpromazine, on note en plus des hallucinations visuelles (“ une tête qui change constamment de traits gardant le même crâne”).
Ainsi, on peut tracer la lignée évolutive en indiquant que lévomépromazine est indiquée au début d' une affection cérébro–spinale, suivie par Phosphorus et nettement épaulée par la chlorpromazine.
• Diagnostic clinique
1. Généralités:. Etats dépressifs cycliques.
– Hypoergie. Hypoergasie.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
PSYCHIQUE:
– États schizoïdes.
– Schizomanie de H. Claude.
– Catatonie de Kahlbaum et H. Baruk.
– Oligophrénie.
– Onirisme des états éthyliques, chroniques.
– Agoraphobie.
– Névroses phobiques et obsessionnelles.
– Anorexie mentale.
NERVEUX:. Chorée. Athétose.. Myoclonies.. Spasmes de torsion.. Syndromes parkinsoniens.. Syndromes épileptiformes (Crésol).. Sclérose en plaques.
ENDOCRINIEN:
– Dysthyroïdie.
– Galactorrhée.
– Obésité à forme hydro–lipopexique (Radix angelica sinensis).
– Perturbation génésique: impuissance masculine, frigidité féminine (avec conservation de la libido).
– Spasmophilie.
3. Appareil digestif:
– Hypopepsie de Hayem.
– Maladie de Hanot (cirrhose hypertrophique du foie).
– Syndrome entéro–hépatique de Desgeorges.
– Entéronévrose muco–membraneuse de Lyon.
– Dyspepsie gastro–intestinale.
4. Appareil cardio–hémo–vasculaire:. Maladie de Da Costa (névrose tachycardique à l' effort, chez des anxieux).. Lipothymies.. Hypotension orthostatique.. Maladie de Riegel (tachycardie avec troubles respiratoires asthmatiformes).. Acrocyanose.
5. Appareil respiratoire:. Dyspnée d' angoisse.. Asthme nerveux.
6. Organes des sens:
– Anosmie.
– Hypoacousie.
7. Appareil uro–génital:. Oligurie.
– Impuissance névrotique. 8. Appareil locomoteur:. Périarthrite scapulo–humérale (surtout à gauche).
– Crampes.
9. Peau – Phanères:. Prurigo strophulus.
Cas
(Dr. M. Tétau – Paris): Cahiers de biothérapie, 50, 1976, 91–9!).
1. Observation N° 1 : Hypotension orthostatique: Mme H.M, 45 ans, célibataire, se plaint de malaises lipothymiques: sensation d' ébriété, d' étourdissements, dans la matinée ou en fin d' après midi.
Les examens cliniques et radiologiques sont normaux, le laboratoire aussi, en dehors d' une légère anémie à 3 900 000 G.R, et une inversion de la formule blanche, 45 % de neutrophiles pour 55 % de lymphocytes, sur 4 200 leucocytes.
La seule anomalie relevée chez cette personne qui mesure 1,75 m et pèse 72 kg est une tension artérielle en décubitus à 10–5, tension déjà trop basse, qui, en position debout, chute à 7–4.
Mme H.M, qui est comptable en chef, est en pleine période de surmenage professionnel. Sa T.A, habituelle en décubitus est à 13–7.
Un certain nombre de signes appellent lévomépromazine. Citons:
a) sur le plan cardiovasculaire:
–– l' hypotension orthostatique avec lipothymie
– petits accès de tachycardie au moindre effort (E.C.G, normal).
– sensation de coeur serré au réveil avec angoisse, dyspnée à l' effort (a la montée des escaliers),
b) sur le plan psychologique:
– impression, a certains moments, d' un malheur imminent.
– phobie de la folie, surprenante chez cette femme remarquablement intelligente.
– envie de faire du mal à ses collègues de bureau,
c) Modalités:
– aggravation des étourdissements à la lumière du jour et à celle du néon.
– agoraphobie dans les rues larges de Paris.
Tous ces signes nous amènent à formuler: Lévomépromazine D 8/D 10/D 14, 1 flacon de gouttes 60 ml. 20 gouttes matin, midi et soir.
Le travail professionnel n' est pas interrompu. La T.A, est prise chaque semaine.
Les chiffres suivants sont relevés:
– Première semaine:
, en décubitus: T.A.: 10 5
, en position debout: T.A.: Y 5
– Deuxième semaine:
, en décubitus: T.A.: 11–5
, debout: T.A. 9–5
– Troisième semaine:
, en décubitus: T.A.:
, debout: T.A.: 11–6
Quatrième semaine: , en décubitus: T.A.: I , debout: T.A.: 12–6.
Parallèlement, les malaises lipothymiques ont totalement disparu.
La N.F.S, montre 4 400 000 G.R, et 6 000 G.B avec 75 % de neutro. 25 % de Iympho.
La situation est donc redevenue normale.
Lévomépromazine D8/D10/D14 est continuée durant 3 mois à raison de 10 gouttes 2 fois par jour.
Le bon état général de Mme H.M, se maintient. Mais les vacances seront les bienvenues.
2. Observation n° 2 : État tuberculinique:
M. L.C, 18 ans, consulte pour état dépressif. Incapacité à se concentrer sur ses études (il est en terminale). Grande fatigue surtout le matin. Très déprime vers 11 h. Insomnie avec nombreux cauchemars de morts. Transpiration abondante la nuit. Digère difficilement. Somnole dans la journée. Fume beaucoup. Tendance à pleurer lorsqu il rentre chez lui après les cours.
Constipation apparue depuis 3 mois.
Amaigrissement important, 6 kg en I an malgré un gain important de taille, mesure 1,80 m et pèse 65 kg.
Petit fébricule le soir à 37°8.
Antécédents: a toujours été faible, fatigué, dépressif. Énurétique jusqu' a 8 ans. Nombreuses rhinopharyngites et bronchites. Vacciné au B.C.G.: père, 45 ans, en bonne santé, mais accident pulmonaire tuberculeux à 25 ans.
Mère, 43 ans, asthmatique et prédiabétique.
Examen clinique: type phosphorique, blond, yeux bleus, thorax très étroit, peu mobile, gros foie vésicule sensible.
T.A.: 12–6 (décubitus), 11–5 (debout). G.R.: 4 300 000; G.B.: 4 000 avec 55 % de Iympho et 45 % de neutro (inversion de la formule fréquente chez le tuberculinique).
V.S. 20 mm la première heure; urée: 0.40 g (un peu forte); glycémie: 0,70 g (sans doute hyperinsulinarisme permettant de soupçonner un prédiabète): acide urique: 0,030 g; cholestérol: 1.50 g (petite hyperthyroïdie).
Graphie pulmonaire: champs clairs avec accentuation des hiles et de la trame. E.C.G.: petit allongement de P.R, rythme à 90 minutes.
13–7 (chiffre normal)
Ce jeune homme répond au type Phosphorus en décompensation vers Sepia.
De l' interrogatoire et de l' examen, nous retenons:
a) 3 modalités:
– la fatigue, la faiblesse sont < par la foule (1),
– ne peut supporter une goutte de lait ni un yaourt, l' absence de soif, même en période fébrile, `
b) Les signes suivants:
– l' apathie générale avec nombreux bâillements' – la paresse matinale,
– la fatigue mentale,
– le manque de concentration intellectuelle < par l' usage immodéré du tabac,
– l' envie de pleurer,
– la tachycardie,
– le coeur serre et l' angoisse matinale, l' état perpétuellement nauséeux.
Nous prescrivons à 15 jours d' intervalle 2 doses globules: Lévomépromazine 15 CH.
Le malade est venu I mois plus tard. 11 se sent moins fatigué, plus résistant. Même symptomatologie clinique.
Nous prescrivons: Lévomépromazine 30 CH. 2 doses à 15 jours d' intervalle.
Le patient est venu I mois plus tard. Il se sent très nettement moins fatigué. Se fixe mieux à ses études. La dépression matinale a disparu. Signale quelques malaises digestifs. La T.A, est à 12–6. Le poids est passé de 65 à 67 kg. La température du soir est à 37°2. Donc, résultat positif
Nous décidons alors de prendre le relais de Lévomépromazine avec le nosode de fond, en l' occurrence Tuberculinum 15 CH, I dose le mois suivant.
Sur le plan subjectif le résultat est tout a fait satisfaisant; bonne reprise des études, bon sommeil. Disparition des nausées et de la constipation.
Sur le plan objectif: T.A.: 12–6. Poids 70 kg soit un gain de 5 kg sans accroissement de taille. G.R. 4 800 000; G.B. 7 500 dont 80 % de neutro et 20 % de Iympho; urée: 0,25 g; glycémie: 0,95 g, acide urique: 0,040 g, cholestérol: 2,10 g. V.S, à la première heure: 5 mm.
Tout va bien et nous laissons le jeune L.C, voguer allègrement dans ses études sans médicament, lui permettant de profiter des bons effets de lévomépromazine et Tuberculinum.
3. Observation n° 3
M. R.P, tailleur, 52 ans, consulte pour une douleur de l' épaule droite apparue progressivement depuis 3 mois et s' accompagnant d' une nette ankylose gênant le travail. L' affection a résisté aux antalgiques habituels, à la kinésithérapie.
La douleur est sourde, siégeant au moignon de l' épaule, irradiant vers le bras jusqu' au coude, < par les mouvements d' abduction et de rotation.
Les mouvements sont limités, I' abduction est bloquée à 45° et la montée de la main en arrière au niveau de D 10. Troubles moteurs de la main droite avec engourdissements et fourmillements.
La radio montre de petites opacités au niveau des tendons du sus–épineux et du long biceps, une décalcification de la grosse tubérosité.
L' articulation scapulo–humérale est indemne. Cervicarthrose concomitante.
,Vous avons affaire à une périarthrite scapulo–humérale droite ankylosante avec tendinite et bursite sous–acromio–deltoïdienne.
L' évolution sans intervention se ferait vers « l' épaule gelée .
La V.S, est accélérée à 15 mm la première heure l' uricémie est a 50 mg/l.
Nous retenons les modalités suivantes: la douleur est > par la chaleur douce et par l' ingestion de café.
Nous relevons sur le plan général, en dehors des symptômes paresthésiques et hyperalgiques fort peu significatifs:
– sujet phospho–fluorique,
– l' état dépressif avec sensation d' un événement imminent indéfinissable,
– I' hypernervosité avec envie de hurler
– l' insuffisance hépatique avec intolérance au lait
– une constipation inhabituelle apparue avec Ia douleur de l' épaule,
– la coloration violacée de la main droite avec sensation de prurit,
– la diminution de la libido,
– la non–amélioration, ni par le repos absolu, ni par le mouvement très lent, ce qui élimine Bryonia et Rhus tox.
Tous ces symptômes nous amènent à la prescription de lévomépromazine que nous administrons par voie sous–cutanée, au niveau de l' épaule douloureuse. I injection quotidienne de: Lévomépromazine D 8/D 10/D 20.
Une série de 15 injections entraîne une disparition totale de la douleur: abduction normale de bras droit à 135° – montée de la main au niveau de D4,
V.S, à la première heure: 3 mm.
M. R.P, est revu 2 mois après. Il a repris sa tâche habituelle. La douleur n' a pas récidivé.
Lippia mexicana [Lip]
Introduction
SOUCHE
Noms populaires: Herbe douce. Neuctixihuitl. Herbe de la toux.
Famille des Verbénacées.
Lieux où on la trouve: région de Veracruz, spécialement à Orizaba, Morelos, Guerrero, Tamantipas, Oaxaca et dans le Yucatan.
Caractéristiques: Petite plante d' environ 50 cm de haut, aux feuilles membraneuses, dentées en scie. La partie supérieure est rugueuse et piquante. La partie inférieure est garnie de piquants et duveteux; fleurs en capitules. Les feuilles ont une saveur amère, surtout au début; ensuite elles deviennent douces.
Selon le Pr. Rio de la Loza, elle contient une huile douce volatile, soluble dans l' eau et dans l' alcool à !0°, une terpène estérifiée semblable au camphre du Japon, qui brûle sans laisser de résidu.
Préparation homéopathique: dans le Dictionnaire de matière médicale de Clarke, on fait mention de ce médicament sous le nom de Lippia Mexicana et il dit seulement ceci:
Selon le Chicago Médical de 1940, on peut noter:
« Toux rauque, sèche, âpre sans expectoration, spécialement chez la femme; on recommande la dose de 10 à 30 gouttes de la 1" X toutes les quatre heures.
Toute la plante fraîche est pilée et mélangée à deux fois son poids d' alcool à 80°. On garde dans un endroit frais pendant 8 jours, puis on décante et on filtre ».
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Il n' existe pas de pathogénésie homéopathique.
Cette pathogénésie clinique est due à Luis G, de Legarreta.
Généralités:
– Sujet anxieux; inquiet.. Craint d' être tuberculeux.
Psychisme
– Douleur de toute la tête avec sensation que la tête va éclater.
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Sécheresse avec brûlure et besoin d' humidifier la bouche.
– Amygdales congestionnées, enflammées et douloureuses en parlant.
2. Poumons:
– Chatouillement dans la gorge avec envie de tousser, besoin d' expectorer mais sans crachat.
– Aphonie, enrouement, difficulté à parler.
– Voix faible, épuisée. (.
– Soupirs profonds, douleur aiguë dans la poitrine, au côté gauche.
– Oppression intense et sensation comme si le thorax était enserré par un bandage.
Nez:
– Sécheresse de la muqueuse nasale.. Éternuements fréquents.. Narine droite comme bouchée.. Démangeaisons du nez.
Yeux:
– Sécheresse, démangeaisons, douleur.
Appareil génital féminin:
– Tendance aux avortements précoces.
– Douleurs abdominales diffuses, besoin de repos au lit, somnolence, lassitude.
Dose
Dynamisation: 3 DH.
Clinique
Rhinites.
Amygdalites.
Bronchite chronique.
Tuberculose pulmonaire (traitement adjuvant).. Avortements spontanés, précoces.
Lophophytum leandri ou Flor de Piedra [Flor–p]
Introduction
SOUCHE
Lophophytum leandri, ou Flor de Piedra (famille des Balanophoracées), pousse en Argentine, au Paraguay, au Brésil, dans les forêts tropicales).
Cette plante est utilisée par les indigènes pour des troubles gastriques et hépatiques.
Dans le livre de Phytothérapie brésilienne de Pio Correra, on indique en plus le rachitisme et l' épilepsie.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
C' est du Brésil que W. Schwabe a ramené la plante et, en collaboration avec W. Herz et E. Freiwald, a fait une expérimentation pathogénésique sur 16 sujets du 21 janvier au 21 février 1964 (10 femmes et 6 hommes).
Ont été étudié les dynamisations 6 DH 4DH 3DH 2DH.
Reaside J. R, de Londres, a repris une expérimentation pathogénésique en 1966–1967.
La première expérimentation a été faite en novembre 1966, pendant 15 jours, sur 8 sujets et avec la dynamisation: 6 DH.
La seconde a été faite en février 1967 avec 10 sujets et la 6 CH.
La troisième, en mai 1967, avec 10 sujets et la 12 CH.
Enfin, Juliette Fourmon a entrepris un travail d' expérimentation clinique fort minutieux.
Généralités
– Fatigue brutale, surtout matinale.. Augmentation de l' activité générale, psychisme alerte, clair, brillant.. Ensuite lent, vaseux, déprimé.. État général nauséeux.. Ce sont des sujets tuberculiniques, nerveux, phosphoriques ou phosphofluoriques.
• Diagnostic positif
– Trouble neuro–endocrinien, congestion de la thyroïde avec dysharmonie vagosympathique.. Céphalée, vertiges, constriction du cou, fatigue matinale.. Ballonnement et diarrhée spasmodique. Cardialgie et hépatalgie .
Psychisme
– Vertige et tendance à tomber vers la gauche.
– Céphalée frontale gauche.
– Céphalée temporale gauche, améliorée à l' air libre.
– Céphalée augmentée le soir.
– Céphalée comme si le cerveau éclatait avec perturbation visuelle et zigzag périphérique.
– Sommeil agité, bouillant, chaud au lit.
Endocrine
– Congestion de la thyroïde.
– Sensation de serrement au cou.
– Soif intense.
– Sueurs abondantes et bouffées de chaleur.
Appareil digestif
– Nausées et malaise épigastrique.
– Bouche sèche et difficulté à avaler.
– Diminution de la sensation gustative.
– Ulcérations au niveau de la bouche, des lèvres et de la langue.
– Pyrosis.
– Sensation de pesanteur, de plénitude et de distension abdominale.
– Ne supporte la pression des sous–vêtements.
– Douleur sous–costale droite.
– Pression de la fosse iliaque droite.
– Tendance à la diarrhée avec selles grisâtres ou jaune clair.
– S' éveille à 2 h du matin avec douleurs abdominales, améliorées en allant à la selle.
Appareil vasculaire
– Palpitations.. Sensation d' oppression dans le thorax plus à droite qu' à gauche.. Tiraillement douloureux dans le bras gauche avec fourmillement dans la main gauche.
Appareil respiratoire
– Gorge sèche, fausse déglutition pour s' éclaircir la voix.
– Sensation de boule a la face postérieure de la gorge.
– Douleur de gorge poignardante, pire durant la matinée.
– Toux irritative, sèche, hachante.
– Douleur thoracique, pire par le mouvement et la respiration profonde.
Nez
– Sécheresse du nez.. Accès d' éternuements.
Yeux:
– Orgelet au niveau de la paupière inférieure droite.. Diminution de l' acuité visuelle.. Oeil injecté de sang.. Douleur orbitaire à type de pression, en lisant.
Oreilles:
– Prurit des conduits auditifs.
Appareil génital
– Urines abondantes.
– Règles abondantes et avec un retard de cinq jours.
– Écoulement vaginal verdâtre.
Cou et dos et extrémités
– Douleur à l' épaule droite en soulevant le bras droit.
– Tiraillements douloureux et picotements dans le bras, le coude, la main gauche.
– Lourdeur dans les jambes. Pieds froids.
– Douleur genou gauche, vive, tranchante.( à la marche.
– Tiraillement dans la cuisse droite jusqu’au, mollet et au talon.
– Pied droit légèrement oedématié et sensible ;, la pression.
Peau
– Prurit généralisé mais plus particulièrement localisé aux oreilles, au cuir chevelu, aux bras, au visage, à l' abdomen et à la région anale.
– Taches au niveau des cuisses et des membres inférieurs.
– Transpiration.
1 Caractéristiques biologiques. Dérèglement du métabolisme basal.. Hypocholestérolémie (?)
Modalités
1 Aggravation: Le soir, par l' effort, par le mouvement, par la respiration profonde: par la pression.
2. Amélioration: L' air libre, la chaleur,par l' évacuation alvine.
3. Latéralité: Gauche.
Dose
Dynamisations: 3 DH à la 30 CH.
Relations
Iodum: Anxieux, ne peut rester en place, amaigrissement' enrouement, diarrhée. Anxiété précordiale avec palpitation au moindre effort.
Hedera helix: Voir monographie.
Natrum mur.: Amaigrissement du haut du corps, céphalée, sécheresse de la bouche et fissure médiane de la lèvre inférieure. Désir anormal de sel.
Tuberculinum: Asthénie, amaigrissement, douleurs erratiques; besoin constant de changer de place, diarrhée matinale, sueurs au moindre effort physique ou cérébral.
Clinique
– Dysthyroïdie (Julian).. Hyperthyroïdie. Hypothyroïdie.. Goitre simple. Goitre exophtalmique.. Maigreur hypophysaire ou thyroïdienne.. Cardiothyréose.. Diabète hypophysaire.. Dysrythmie cortico–gastrique (Cl. Bergeret).. Hépatocholite. Cholécystites.. Spanioménorrhée.
• Commentaires
Freitvald relate ses résultats favorables dans les affections thyroïdiennes avec les dynamisations en 3 DH et 6 DH, et dans les affections hépato–vésiculaires avec les dynamisations en 4DH et 6DH.
J. Fourmon relate de même ses succès cliniques dans les goitres, les hyperthyroïdies et un cas de labyrinthose dégénérative bilatérale.
Récemment (1979), H. Wolter, médecin vétérinaire homéopathe allemand, vient de faire une étude particulièrement intéressante.
L' auteur prescrit pour des affections hépatovésiculaires chez l' animal, notamment dans l’acétonémie des bêtes à cornes (boeuf, vache), le Lophophytum 3 DH seul, et pratique en même temps des tests de laboratoire, le dosage des transaminases, des phosphatases alcalines et de la bilirubine.
Il obtient une guérison clinique et sérologique dans la proportion de 72 p. 100.
Ce remarquable travail montre clairement
I' action thérapeutique de Lophophvtum et la valeur de l’homéothérapie.
Dans le même cahier (voir bibliographie), il fait une étude thérapeutique comparative avec le Cynomorium et permet de valoriser 1' action polychreste “ harmonieuse “ de Flor de Piedra.
Luffa operculata [Luf–op]
Introduction
(Esponjilla)
SOUCHE
Luffa operculata, ou EsponJilla, est une plante exotique venant de Colombie et a été introduite en Europe par W. Schwabe.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie a été entreprise par W. Schwabe sur 11 personnes (6 hommes et 5 femmes) avec les dynamisations en 5 DH, 3 DH, 2 DH.
Chaque dynamisation a été expérimentée pendant une semaine.
Une communication concernant la pathogénésie de Luffa operculata a été faite au congrès de la Ligue homéopathique internationale en 1962 par W. Schwabe et M. Stübler.
Ingo Kuhnke apporte ses résultats cliniques concernant 600 observations d' O.R.L. (A.H.Z, 7–7– 1 96!).
Généralités
– Lassitude et fatigue physique ou corporelle.
• Diagnostic positif
– Céphalée fronto–occipitale.. Inflammation aiguë ou chronique de la muqueuse des fosses nasales.. Hypertrophie ou atrophie de la muqueuse nasale.
Psychisme
– Mangue de réaction avec état d' indifférence et d' abattement.. Hypotrophie de la glande thyroïde.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Sécheresse de la langue, de l' arrière–gorge, du pharynx.
– Sensation de brûlure du bout de la langue.
2. Estomac – Intestin– Abdomen:
– Sensation pénible de soif et de faim, difficile à calmer.. Douleurs gastriques diffuses.. Sensation de vide à I' estomac.. Faim canine avec amaigrissement.. Tendance à la constipation.
Appareil vasculaire
– Essoufflement par le moindre effort.. Tachycardie.
Appareil respiratoire
– Céphalées violentes partant du front vers la nuque.
– Douleurs de la région occipitale.
– Douleurs frontales avec vertige et mouches volantes.
– Rhume avec sécrétions nasales claires ou jaunes, surtout le matin.
– Sécheresse de la muqueuse nasale avec formations croûteuses adhérentes.
– Aggravation par l' air confiné et sec dans la chambre.
– Amélioré par l' air frais du dehors.
Peau
– Formation de petits boutons purulents et pruriants au visage, sur la lèvre inférieure et le menton.
– Perd ses cheveux en abondance.
Modalités
1. Aggravation: en chambre, à I' air sec. 2 Amélioration: à I' air frais.
Dose
Dynamisations: 4 DH. 6 DH, 12 DH.
Relations
Mercurius bi–iodatus: Coryza avec enrouement. Écoulement abondant avec mucosités rétronasales, aggravé au grand air, amélioré par la chaleur.
Cinnabaris: Douleurs pressives dans les os du crâne, du nez avec écoulement de mucus épais et souvent épistaxis.
Hepar sulfur: Sécrétions sures, fétides, avec obstruction du nez dès que l' on sort à I' air froid et améliorée dans une pièce chaude.
Clinique
– Rhino–pharyngite aiguë.. Pharyngo–laryngite aiguë.. Sinusite purulente.. Rhinite atrophique chronique.. Asthme bronchique.. Polypose nasale.
Magnesium fluoratum [Mag–f]
Introduction
SOUCHE
Fluorure de magnésium: Mg F 2.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE Il n' existe pas de pathogénésie hahnemannienne du remède. C' est par l' usage clinique, en se basant sur les caractéristiques du magnésium et du fluor, que Mezger a établi ce qui suit:
Généralités
– Agit sur le système mésenchymateux.. Drainage du tissu fibreux, du système Iymphatique, des muqueuses.. Drainage ganglionnaire et tonsillaire.. Draineur des suppurations chroniques.. Drainage toxinique des autotoxines et des toxines bactériennes et virales.
Clinique
– Infections localisées par les bactéries: streptocoques, entérocoques, staphylocoques.. Infections rhino–pharyngées des sinus maxillaires, du nez, des amygdales.. États postinfectieux suite grippe, sinusite, amygdalites avec: fatigue, asthénie, irritabilité nerveuse, manque d' appétit, douleurs musculonévralgiques, douleurs des ligaments et tendons, douleurs articulaires.
• Après échec de Sulfur, et Hepar sulfur.
– Troubles métaboliques de la sénescence avec dérèglement cholestérinique.. Organotropisme: action sur le foie, le pancréas, le tube digestif.. Stase capillaro–veineuse.
Modalités
1. Aggravation:
– A partir de 3 h du matin et les premières heures de la matinée.
– Par le sommeil, surtout après le repas de midi.
– Quelques jours avant les règles.
2. Amélioration:
– Par le mouvement a l' air frais.
Relations
Sulfur.:. Auto–intoxination avec fatigue, besoin d' air frais.. Éruptions prurigineuses alternant avec d' autres souffrances, rougeur des orifices naturels, faiblesse matinale à 11 h, diarrhée impérieuse.
Hepar sulfur.:
– Tendance à la suppuration.
– Hypersensibilité surtout au froid.
– Douleur comme par des échardes.
– Peau malsaine.
– Tempérament scrofulo–lymphatique.
Baryta carb.:. Sclérose cardio–vasculaire hypertensive.. Hypertrophie glandulaire et ganglionnaire.. Ralentissement cérébral.
Strontium carb.:. Sclérose vasculo–cérébrale.. Douleurs osseuses.. Crampes musculaires.
Crésol: État d' indifférence avec loquacité, trémulation, tremblement, parésies, oligurie, raideur articulaire.
– Sclérose neuro–cardio vasculaire.
• Posologie
Dynamisations: 6 DH: 12 DH et 30 DH pour la dysthyroïdie.
• Diagnostic clinique
– Goitre simple.
– Dysthyroïdie à direction hyper (Julian).
– Amygdalite chronique.
– Adénoïdites cervicale chronique.
– Hépatomégalie chronique à étiologie diverse.
– Hypertrophie prostatique.
– Thrombose veineuse.
Magnesium muriaticum [Mag–m]
Introduction
SOUCHE
Selon la Pharmacopée homéopathique française par H. Ecalle, L. Delpech et A. Peuvrier (Lib. Baillière, 1898), on peut lire:
« Syn.: Magnesii Chloridum. – Chlorure de magnésium, magnésie muriatée; muriate de magnésie. Angl.: Magnesic Chloride, Chloride of Magnesium, Muriate of Magnesia. – All.: Salzäure Magnesia. Ital.: Muriato di magnesia .
Ce sel existe dans l' eau de la mer et dans celle de beaucoup de sources. On l' obtient cristallisé en traitant le carbonate de magnésie en léger excès par l' acide chlorhydrique à 1,17 étendu de 3 à 4 parties d' eau; la liqueur filtrée est concentrée à 40° Baumé bouillant, puis coulée dans un flacon à large ouverture où elle cristallise.
Caractères et propriétés, il est blanc, trés amer, trés déliquescent, cristallisable en aiguilles prismatiques, trés soluble dans l' eau, soluble dans 5 parties d' alcool.
Préparations. Les atténuations homéopathiques se font suivant le type “Cafeina.”
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
S. Hahnemann avait fait une expérimentation, mais il concluait qu'« il y a peu de chose à proposer au sujet de ce remède “.
Des essais cliniques sont faits par Hartlaub, Jahr et Schreter.
Un éIéve de Hahnemann. Neunig aurait entrepris également une expérimentation mais dont on ne connaît pas le protocole.
J. Mezger entreprend une nouvelle expérimentation en 1959 avec 16 personnes (8hommes et 8 femmes) pendant environ 30 jours. L' âge des expérimentateurs varie, entre 23 et 45 ans.
A été expérimenté Magnesium muriaticum 12 DH en dilution.
Cette expérimentation s' est déroulée a l’hôpital Robert Bosch à Stuttgart (R.F.A.!)dont le directeur était le Dr O. Leeser, homéopathe de renommée mondiale.
Généralités
– Sujet angoissé, pleurant facilement, somnolent dans la journée, asthénique.. Amaigrissement et jambes lourdes.. Faciès pâle jaunâtre, souffreteux.
• Diagnostic positif
Sujet à visage pale, anxieux, pleurant facilement, préférant la solitude.
– Dysfonctionnement hépatique avec parfois un état subictérique.
– Céphalée, souvent matinale, améliorée a l' air frais.
– Douleur faciale déchirante.
Endormissement tardif se promène la nuit entre 2 et 3 h.
– Pieds chauds pendant la nuit, doit les sortir du lit.
– Douleur du foie, nausées, spasmes d' estomac, éructations et vomissements.
– Crampes abdominales,flatulences, selles dures ou en diarrhée.
– Sensation comme si Ia selle remontait.
– Sécrétions nasales purulentes; perte de l' odorat.
– Toux nocturne, sèche, profonde, sifflements dans la poitrine; voix rauque.. Doit fortement pousser pour uriner.. Douleurs dans les bourses et canaux spermatiques.
– Règles précoces, abondantes, de sang foncé avec caillots noirs.
– Douleurs articulaires et du tendon d' Achille.
– Perte de cheveux.
Psychisme:
– Très peureux, inquiet, se sent mal à l’ aise et a un sentiment d' ennui.
– Suite énervement, sommeil très agité, maux de tête au réveil, se sent faible et sensation de malaise dans la poitrine.
– Humeur pleurnicharde surtout après le repas de midi.
– Misanthrope, ne peut se décider à rien, non disponible pour un travail intellectuel.
– Contrarié d' avoir à causer, il désire poursuivre en solitaire le fil de ses pensées.
– Hallucinations: a l' impression que quelqu’un se trouve derrière lui ou lui court après.
Système nerveux:
– Tête embrouillée, engourdie, qui lui semble pleine
Lourdeur et pesanteur de la tête, avec sensation de chaleur.
Maux de tête, après énervement.
Amélioration des céphalées, de l' humeur et de l’état psychique, par la marche a l' air frais.
– Aggravation par les secousses.
– Céphalées, très matinales, forantes, déchirantes.
– En couvrant la tête et par forte pression amélioration des maux de tête.
– Douleur faciale déchirante.
– Migraine périodique, temporo frontale, améliorée en serrant la tête entre ses mains.
– Sommeil: agité par énervement.
– Sommeil non reposant, se réveille fatigué.
– Bâillements fréquents, se réveille avec l' impression de n' avoir pas assez dormi, peut difficilement ouvrir les yeux.
– Endormissement tardif
– Agitation de tout le corps dès que couché et les yeux fermés.
– Ne trouve pas de position favorable au lit remue constamment.
– Réveil vers 2 h du matin et ne peut se rendormir qu' au bout d' une heure.
– Obligé de sortir du lit, doit se promener dans la chambre et ressent un goût acide dans la bouche.
Endocrine
THYROIDE:. Congestion de la glande thyroïde.. Sensation de cou serré.. Amaigrissement, tremblerie.
Appareil digestif
– Visage pâle, subictérique. Anorexie.
– Gencives enflées, douloureuses, saignantes.
– Douleurs dentaires, améliorées par la chaleur.. Lèvres crevassées, brûlantes.
– Grande sécheresse de la bouche.
– Langue comme du cuir, brûlante.. Soif intense.
– Désir de gâteaux.
– Goût amer ou acide ou âcre dans la bouche.
• Après repas, fortes éructations acides, S' étouffe et prêt à vomir.
– Aggravé en se penchant en avant.
– Amélioré en se penchant en arrière.
– Spasme d' estomac avec vomissement amélioré couché et avec beaucoup de chaleur.. Nausée avec malaise, renvois de sécrétions acides dans la gorge.
– Douleurs dans la région du foie.
– Vomissement et diarrhée soulagent.
– Nausées vers midi, en début de soirée ou après le dîner.
– Ne digère pas les graisses.. Ne supporte pas le tabac.. Ne digère pas le lait. Ne supporte pas le vin.. Foie douloureux, pire en se couchant sur le côté droit.
– Forte flatulence.
– Abdomen très ballonné, expulsion de gaz putrides, trés malodorants.
– Douleurs crampoïdes, coupantes, pinçantes dans le ventre, améliorées par la pression et en se pliant en deux.
– Selles dures, en billes, abondantes comme de la crotte de mouton ou comme brûlées, grisâtres.
– Constipation et selles recouvertes de mucosités, ou diarrhée verdâtre avec coliques.
– Diarrhée après avoir mangé beaucoup de fruits.
– Besoins inefficaces d' aller à la selle.
– Sensation comme si la selle remontait.
– Pendant et après la selle, brûlure et irritation anale.
– Prolapsus anal suite de la diarrhée.
– Après la selle, abdomen douloureux et état nauséeux.
Appareil vasculaire
– Douleur piquante précordiale en respirant.
– Palpitations en étant assis, disparaissant par la marche.
– Fortes palpitations avec battement artériel.. Faiblesse cardiaque par la baignade.
– Évanouissement pendant le déjeuner, avec anxiété, nausée, pâleur du visage, tremblerie et amélioré par une forte éructation.
Fièvre
– Sensation de chaleur dans tout le corps pendant la nuit.
Magnesium muriaticum
– Sueurs nocturnes avec soif
– Chaleur dans les pieds, avant minuit et doit mettre les pieds hors des couvertures.
Appareil respiratoire
– Gorge douloureuse, comme par une plaie, pire en avalant.
– Gorge rêche, sèche, avec expectoration pénible de mucosités filantes, adhérentes, difficiles à expulser.
– Rhume avec sécrétions nasales irritantes, abondantes.
– Narines écorchées.
– Nez bouché et perte de l' odorat.
– Sécrétions purulentes, repoussantes.
– Enrouement avec sensation de plaie dans la gorge et dans la poitrine.
– Toux sèche, nocturne, qui réveille et oblige à s' asseoir.
– Toux avec des chatouillements dans la gorge et crachats collants.
– Toux profonde, rauque, fatigante.
– Voix rauque, sifflements dans la poitrine, petits crachats salés – sucrés.
– Pire au dehors, à I' air libre, tousse à chaque respiration.
Appareil urinaire:
– Doit fortement pousser pour uriner.
– Fréquents besoins d' uriner avec brûlures à la miction.
– Besoin pressant d' uriner en marchant et lorsqu' il s' arrête pour uriner, miction impossible., impression de ne pas pouvoir retenir l' urine.. Urine goutte à goutte et ne vide pas la vessie.. Émission douloureuse de la vessie.
– Vessie pleine, douloureuse, obligeant à se plier en deux.
– Douleur vésicale crampoïde, améliorée par la chaleur du lit.
– Urine d' odeur forte, jaune foncée.
Appareil génital:
MASCULIN:
– Érection matinale.
– Douleurs dans les bourses, les canaux spermatiques et les reins.
FÉMININ:
– Règles avec sang foncé et caillots noirs.
– Règles trop en avance et trop abondantes.
– Règles irrégulières durant la période préménopausique.
– Forte excitation et agitation nerveuse pendant les menstrues.
– Leucorrhée après exonération et émission d' urine.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs articulaires: des mains, des chevilles, de la région lombo–sacrée.
– Douleur du tendon d' Achille, améliorée par la chaleur et le massage.
– Lombalgie aggravée par la flexion et le mouvement.
– Sciatalgie gauche, pire étant assis ou debout, améliorée en marchant mais surtout par la chaleur.
– Douleurs rhumatismales tiraillantes. améliorées par la chaleur.
– Sensation d' engourdissement des membres.
– Crampes musculaires des mollets, nocturnes.. Impatience dans les pieds, I' obligeant à se remuer constamment.
Peau
– Perte de cheveux.
– Pellicules abondantes.
– Prurit intense, amélioré par le grattage.
– Sensation de fourmis ou de vers qui courent sous la peau.
– Sueurs jaunâtres, sous–axillaires, tachant le linge et trés malodorantes.
Modalités
1. Amélioration:. Par la chaleur.. Par la pression forte.. En se couvrant la tête.. En se penchant en arrière.. En s' allongeant sur le lit.
2. Aggravation:
– Par le mouvement, par la flexion en avant
– Par bains de mer; au bord de la mer.
– Par le lait, le vin, le tabac; par énervement
Localisation
: Gauche, non exclusive.
Dose
Dynamisations: 2 DH en trituration et 3 DH en dilution, selon J. Mezger. 4 CH, 5 CH, 7 CH, 9 CH.
Relations
Sulfur.: Brûlure intense des pieds la nuit avec besoin de chercher une place fraîche.
Luesinum: Aggravé la nuit et au bord de la mer.
Acidum butyricum: Voir monographie. Fortes flatulences, sueurs fétides.
Amorphophallus rivieri: Voir monographie. Troubles gastro–intestinaux avec diarrhée, règles douloureuses, abondantes, leucorrhée fétide.
Guatteria guameria: Voir monographie. Vomissements bilieux, crampes abdominales, diarrhée, selles verdâtres.
Clinique
1. Généralités:
– État de précancérose ou dit « cancérinique ».
– Éthylisme chronique.
2. Système neuro–endocrino–psychique:. Hypocondrie.. Maladie de Gélineau ou narcolepsie.. Migraine hépatique.. Névralgie de Brissaud.. Syndrome de Korsakoff.. Dysthyroïdie (Julian).. Hyperthyroïdie.
3. Appareil digestif:. Dysrythmie corticogastrique (CI. Bergeret).. Cardiospasme de Mikulicz ou phrénospasme.. Dyspepsie flatulente.. Hépatite chronique active.. Cirrhose éthylique.. Pancréatite chronique.
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:. Acromélalgie.. Cardiothyréose.
5. Appareil respiratoire:. Rhino–pharyngite.. Laryngite. Laryngo–trachéite.. Bronchites chroniques.. Asthme humide.. Dilatation des bronches.. Silicose.. Asbestose.
6. Appareil uro–génital:
URINAIRE:
. Dysurie.
. Prostatite.
. Adénome prostatique.
. Cancer de la prostate (traitement adjuvant).
. Urétrites chroniques.
. Polypose vésicale.
. Énurésie.
GENITAL MASCULIN:
– Orchite.
– Épididymite.
Magnesium muriaticum – Magnesium
GÉNITAL FÉMININ:
– Aphrodisie.
– Méno–métrorragie.
– Fibrome utérin.
– Cervicite (exo–endo).
– Endométriose.
– Cancer de l' utérus (traitement adjuvant).
7. Appareil locomoteur:
– Myalgies.
– Névrites et névralgies.
– Lombo–sciatique.
– Rhumatisme palindromique de Henoch et Rosenberg (fréquentes et brèves poussées d' arthrite et de périarthrite, souvent accompagnées de nodules intradermiques et sous cutanés. Afébrile, sans lésion radiologique, n' aboutissant jamais au rhumatisme chronique).
8. Peau – Phanères:
– Alopécie.
– Eczéma mycosique (guérison durant l' expérimentation pathogénésique).
– Dyshidrose (idem).
– Verrues.
– Cancroïdes de la peau (traitement adjuvant).
Magnesium sulfuricum [Mag–s]
Introduction
SOUCHE
Sulfate de magnésium: Mg S04.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Une première pathogénésie expérimentale a été faite par Nenning et publiée dans les Annales de Trinks et Hartlaub.
Une auto–expérimentation a été faite par Hencke.
Les compte–rendus expérimentaux se trouvent dans l' Encyclopédie de Allen.
En 1944 J. Mezger, de Stuttgart, refait une pathogénésie dont le compte–rendu a paru dans la Deutsche Zeitschrift fùr Homoopathie,
Mezger fait entreprendre cette expérimentation sur 14 personnes avec les dilutions suivantes: 12 DH; 4 DH; 2 DH. C' est Ia12 DH qui a donné le meilleur tableau pathogénésique et, dans l' ensemble, cette expérimentation confirme dans ses grandes lignes les ancienne expérimentations.
Généralités
– États dépressifs avec hvpersensibilité
– Hépatisme.
– Dysthyroïdie.
– Tendance aux spasmes des organes creux.
– Malaises intermittents avec des périodes prolongées d' accalmie.
• Diagnostic positif
– Sujet à dystonie neuro–végétative.
– Hypersensibilité à la douleur.
– Soif, sécheresse et amertume de la bouche.
– Crises hépato–vésiculaires nocturnes avec diarrhée.
– Douleurs musculaires rhumatoïdes.
– Irrégularités menstruelles.
– Acné dorsale.
Psychisme:
– Mauvaise humeur avec tension nerveuse.
– Inquiet comme si un malheur allait s abattre sur lui.
– Prend tout de travers.
– Irritable avec peur de mourir.
– Visage décomposé, grisâtre.
– Hypersensibilité à la douleur (Chamom.).
Système nerveux:
– Céphalée avec sensation de plénitude de la tête, sang à la tête et sensation de picotements de tiraillements, de percement. . vertige et engourdissement de toute la tête.. Tous les symptômes nerveux et psychiques sont aggravés le matin, améliorés à l' air libre et en se lavant avec de l' eau fraîche.. Douleur dans les os de la face.. Sommeil avec cauchemars: rêves animés angoissants, avec palpitations du coeur.
– Se réveille à 3 h et difficulté à se rendormir.. Grande somnolence diurne.
Appareil digestif
– Mal de gorge en avalant et douleurs picotantes s' irradiant dans l oreille.
– Soif intense.
– Désir de fruits, de salade verte et mets rafraîchissants.
– Sécheresse et amertume de la bouche.. Odontalgie.
– Renvois à odeur d’oeuf pourri.
– Répulsion pour les saucisses, la viande, les graisses et les mets gras.
– Diarrhée après avoir mangé des crêpes.
– Selles diarrhéiques, grisâtres, ou constipation avec selles grisâtres et couvertes de mucus.
– Douleur dans la région hépatique, surtout en respirant.
– Crise hépato–vésiculaire nocturne avec fièvre, chaleur, frissons et sensibilité douloureuse de la région vésiculaire.
Appareil vasculaire
– Palpitations et essoufflement par effort physique.
– Picotements douloureux au coeur, améliorés par un repos assis et aggravés par la chaleur.. Se réveille la nuit avec des palpitations consécutives à un sommeil peuplé de cauchemars.
Thermorégulation:
– Frissons, trembleries, fièvre avec chaleur et sueur.
– Pouls lent et irrégulier.
Appareil respiratoire
– Toux laryngée, au réveil tantôt spasmodique et sèche, tantôt expectorante.
– Respiration haletante après effort.
Nez
– Enchifrènement et écoulement nasal avec ulcération à I' intérieur du nez.
– Douleur congestive.
Appareil urinaire:
Urines abondantes, fréquentes, avec sédiment rougeâtre.
– Brûlures dans le canal urétral et du méat.
– Urines à teinte verdâtre.
Appareil génital féminin:
– Règles en avance ou en retard.
– Règles peu abondantes ou fortes.
– Sang épais et noir.
– Malaises durant les règles: lourdeur de la tète, douleurs dans les cuisses et les lombes.
– Leucorrhée épaisse avec endolorissement des cuisses et de la région lombo–sacrée.
– État nauséeux prémenstruel.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs musculaires rhumatoïdes dans les diverses régions du corps.
– Douleurs sciatiques, aggravées la nuit et au repos, améliorées par la marche.
– Douleurs des muscles de la poitrine et des bras.
– Douleurs musculaires aggravées par le toucher.
– Douleurs entre les deux épaules.
Peau
– Prurit généralisé–sur tout le corps, pire au lit.
– Pustules acnéiformes du dos.
– Mains humides par sueurs.
– Éruption furonculeuse du cou.
– Éruptions miliaires avec brûlures et démangeaisons.
– Crevasses des mains, piles après lavage.
Modalités
1. Aggravation:
– Le matin; en voyageant par le train, en voiture automobile fermée.
– En mangeant; par effort physique; à partir de 3 h du matin.
2 Amélioration:
– Par le mouvement à I' air frais, par lavage à l' eau fraîche, par le repos assis.
3. Latéralité: Droite.
Dose
Dynamisations: 6 DH; 12 DH: 5 CH:
7 CH ; l 5 CH ; 30 CH.
Relations
Magnesia carb.:
– Déminéralisé, faible, hypersensible, névralgique.
– Dyspepsie acide, flatulente; intolérance au lait; constipation avec selles dures difficiles à expulser ou diarrhée verdâtre.
Chamomilla:
– Intolérance à la souffrance.
– Diarrhée avec selles brûlantes, odeur d' oeufs pourris.
Argentum met.:. Agitation, loquacité, énervement.. Aspect terreux, blafard.. Céphalée surtout à gauche.. Irritation de l' oesophage et du pharynx, pyrosis, flatulences, diarrhée.. Inflammation chronique des muqueuses.
Clinique
1. Système neuro–endocrino–psychique:
– Psychasthénie.. Tétanie.. Névralgies.. Névralgie faciale.. Névrites.. Odontalgies.. Migraines digestives.. Migraines allergiques.
– Dysthyroïdie (Julian).. Diabète.
2. Appareil digestif:
– Cholécystite aiguë.. Diarrhée estivale.. Gastro– entérite .. Entérocolite spasmodique.. Dyskinésie hépato–biliaire.. Coliques hépato–vésiculaires.. Dysenterie.
3. Appareil cardio–hémo– vasculaire:. Pseudo angor pectoris (syndrome cardio gastrique).. Névrose cardiaque.
4. Appareil respiratoire et organes des sens:
– Sinusites.. Rhinites.. Toux spasmodiques.
5. Appareil uro–génital:
Urinaire:. Dysurie.. Enurésie.. Urétrites.
GÉNITAL MASCULIN:. Urétrites.. Prostatites.
GÉNITAL FÉMININ: , syndrome prémenstruel.. Algoménorrhée (Dysménorrhée).. Dysrythmie menstruelle.. Leucorrhée cervicale.. Leucorrhée inflammatoire.. Leucorrhée hyperfolliculinique.
6. Appareil locomoteur:. Lombalgies.. Lumbago.. Coxarthroses.
7. Peau – Phanères:. Dyshidrose.. Verrues.. Épithélioma (traitement adjuvant).. Eczéma et eczématides vésiculeuses.. Furoncles.. Acné dorsale.. Prurigo d' Hebra.
Majeptil ou thiopropérazine [Thiop]
Introduction
SOUCHE
Le Majeptil @ ou 7843 R.P, est le bisméthanesulfonate de diméthyl–sulfamoyl–3 ((méthyl–4' pipérazino) 3' propyl1 – 10 phénothiazine.
Propriétés physiques:
La thiopropérazine est une poudre fine blanche à reflet jaune, Iégèrement hygroscopique. Son point de fusion se situe vers 225° (bloc Kofler). `
Pharmacodynamie:
Toxicité: La toxicité aiguë du 7843 R.P, est nettement plus faible chez la souris par voie sous–cutanée et orale que celle de la chlorpromazine, et sensiblement équivalente pour les voies intraveineuse et intrapéritonéale.
Propriétés générales:
Action centrale:
– action antiapomorphine – action cataleptique
– action sédative,
– autres actions.
Le 7!43 R.P, ne manifeste qu' une activité hypotensive très discrète et, à la dose de I mg/kg par voie veineuse, provoque une Simple réduction des effets de l' adrénaline.
Il ne présente aucune action antihistaminique (test de Bovel et Staub). Son action spasmolytique est environ vingt fois plus faible que celle du 3!2! R.P. (Lispamol).
Présentations:
Voie buccale:
– Comprimés dosés à I mg (flacons de 50). P, cl. 2.
– Comprimés dosés à 10 mg (flacons de 20). P, cl. 4.
– Gouttes: solution à 4 p. 100. 1 goutte: I mg (flacons compte–gouttes de 10 ml). P, cl. 6.
Voie intramusculaire:
Ampoules de I ml dosées à 10 mg (boites de 10). P, cl. 9.
N.B. Toutes ces présentations sont remboursées par la Sécurité sociale, et admises à l' usage des collectivités et des bénéficiaires de l' A.M.G, et de l' art. 115.
Indications:
– Schizophrénies aiguës (invasion ou rechutes, bouffées délirantes).
– Schizophrénies d' évolution ancienne, rebelles aux neuroleptiques classiques.
– Psychoses délirantes chroniques (hallucinatoires, interprétatives).
– Syndromes maniaques, confusions mentales.. Troubles psychiques des épileptiques.
– Troubles caractériels des débiles et des arriérés.
– Psychoses séniles.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
G. Clerbaux, de Tournai (Belgique), a entrepris une autoexpérimentation homéopathique avec une 30 CH pendant 7 semaines en avril 1972.
Puis il a repris une auto–expérimentation en août 1974 avec la 30 CH, la 15 CH, la 9 CH, la 7 CH, la 3 CH. Puis avec la 500 CH, puis la X MK.
En 1976–1977 et une seconde expérimentation de 1977/1978 avec un total de 37 expérimentateurs a été entreprise par 0. A. Julian (Paris) selon la méthodologie expérimentale préconisée par S. Hahnemann.
Ont été expérimentées, par la méthode en simple aveugle, les dynamisations en 30 CH, 7 CH et 3 DH ainsi que le placebo.
Le processus expérimental a été conduit selon les normes que nous avons déjà exposées à plusieurs reprises, ayant en vingt ans procédé à quinze pathogénésies expérimentales.
La description pathogénésique qui suit est fondée sur notre expérimentation, sur celle de Clerbaux et sur la toxicologie.
Nous désignons par la lettre (J) les symptômes développés par notre expérimentation, par (C) celle de Clerbaux et par (T) celle provenant de la toxicologie.
On pourra constater qu' un certain nombre de symptômes sont communs aux trois sources.
La signification de la validité de l' expérimentation homéopathique n' est plus dès lors à contester.
Généralités
– Ce sont souvent des sujets dits phosphofluoriques », nerveux, agités, anxieux.
. Leur «< diathèse > a souvent un substrat tuberculino–sycotique ,.
– Dépression Iégère avec énervement. (J). Nervosisme fortement augmenté. (J)
– Excitation plus marquée dans l' après–midi. (J). Tantôt excité, tantôt taciturne dans la matinée. (J)
– Psychisme meilleur avec renforcement de la volonté d' agir. (J)
– Dégoût du tabac mais fume toujours autant et plus (40 cigarettes par jour). (J)
– Sensation de fatigue, nervosisme augmenté, mais réveil meilleur. (J)
– Besoin accru de tabac et d' alcool mais accompagné d' une sensation de dégoût, tant pour le tabac que pour l' alcool. (J)
– Désir d' arrêt de fumer mais sans volonté véritable. (J)
– Malaise général persistant avec asthénie et vertiges. (T)
. État pseudo–grippal. (C)
• Diagnostic positif
Sujet nerveux, anxieux, de type dit a phospho–fluorique et à diathèse tuberculino–sycotique.
– Sensation de cerveau lourd.
– Confusion mentale et oubli de lettres.
– État d' indifférence, besoin ou faite de la solitude, dépressif.
États de lipothymies, d' évacuation difficile des selles, algie névritique le soir.
– Tachycardie: crampes, perturbations de la libido.
– Symptôme–clé: le “ moi “ est comme séparé du monde extérieur.
Psychisme:
– Sensation que le cerveau est lourd. (J)
– Lourdeur de la tête, surtout dans l’ après–midi (J)
– Sensation que du liquide se trouve dans latête avec lourdeur et aggravé en se penchant en avant. (J)
– Persistance de tête lourde. (J)
Confusion et oubli de lettres en prenant rapidement des notes lors d’un cours. (J)
– Difficultés de trouver ses mots. (C)
– Les pensées viennent plus facilement. la rédaction est plus aisée. (J)
– État d' indifférence avec réaction anxieuse (T). Meilleure idéation matinale: les idées, viennent plus facilement et meilleure lucidité (J)
– Angoisse le soir. (J). Désir d' être seul. (J). Lassitude et somnolence permanente. (J). Tendance dépressive, somnolence diurne et insomnie nocturne. (T)
– Alternance avec réactions euphoriques, de mieux–être, d' un état de soulagement. (T)
– État de tristesse, voire de mélancolie. (T). Syndrome d' impatience. (T)
– Sentiment d' être séparé du monde extérieur. (C)
– Excitation psychique intense avec insomnie et désir de travailler (au bureau jusqu' a 2 h du matin). (J)
– Excitation le soir. (J)
– Besoin de compagnie et fuit la solitude avec angoisse le soir. (J)
– Plus nerveux, plus agité mais réveil meilleur. (J)
– État d' esprit absent, a comme séparé du milieu ambiant ». (C)
– Sensation que quelque chose de grave \a se produire et ne se produit pas. (C)
– Distrait, a l' impression que les sons viennent de loin.– (C)
– Cénestopathies: sensation de quelque chose de vivant dans l' épaule gauche. (C)
Système nerveux:
– Dysrythmie neuro–végétative: pâleur, congestion, larmoiement, sudation, sensation vertigineuse. (T)
– Sensation légère de vertige entre 9 h et 10 h: du matin. (J)
– Céphalée. (T)
– Vertige plus intense, pire par la conversation (J)
– Tête lourde le matin. (J)
– Fatigue, énervement, état dépressif, avec envie de dormir et d' envoyer promener son entourage. (J)
– Constriction en arrière des yeux. (J). Facilité de travail vers le soir. (J)
– Sommeil agité, perturbé, avec plusieurs réveils inhabituels. (J)
– Sommeil agité peuplé de cauchemars. (J). Réveil difficile. (J)
– Réveil plus facile mais avec « gueule de bois ». (J)
– Se sent dépressif et trouve un état compensatoire dans le rêve. (J)
– Réveil plus tôt, bien que se couchant très tard (vers I – 2 h du matin). (J)
– Ne peut se rendormir. (J)
– Perturbation des fonctions intellectuelles: trou de mémoire, difficultés d' attention, diminution des facultés d' adaptation. (J)
– Lassitude et somnolence permanente. (J)
– Douleur névritique à l' épaule gauche, le soir, en se couchant, améliorée par le mouvement. (C)
– Douleur névritique de l' épaule gauche avec fourmillements dans la région gauche de l' abdomen. (C)
– Sensation d' aiguille fichée en permanence au niveau de l' épaule gauche, sensible au toucher, aggravée par la pression, améliorée par une compresse d' eau chaude. (C). Maladresse des mains. (C). Syndrome excito–moteur: trismus, protrusion de la langue, mouvements de succion; museau de carpe, moue. (T)
– Spasmes faciaux: unilatéraux et respectant le territoire du nerf facial supérieur. (T)
– Crises de torticolis spasmodiques. (T)
– Crises d' opisthotonos: le cou se place en hyperextension, puis le tronc se surélève sans que le décollement du plan du lit s' étende à la musculature fessière, ni à celle des membres inférieurs. (T)
– Crises d' emprosthotonos: flexion de la tête sur le tronc, décollement des épaules du plan du lit et nette saillie du quadriceps aux membres inférieurs. (T) Crises oculogyres avec un faciès inquiet,
– Syndrome akinéto–hypertonique: immobilité du faciès, mimique figée, ralentissement de la parole, raideur de la marche, perte des mouvements automatiques, gesticulation ralentie. (T)
– Tremblements. (T)
– Syndrome hyperkinéto–hypertonique: hypertonie générale mais avec difficulté du maintien de la station assise et incessant besoin de marcher. (T)
Endocrine
– Perturbation hypophysaire: aménorrhée (T), galactorrhée (T), pseudo–grossesse. (T)
– Perturbation surrénalienne: hypercorticisme. (T)
– Perturbation de la thyroïde: hypothyroïdie avec augmentation du poids. (T)
Appareil digestif
– Gingivite hémorragique. (C)
– Goût permanent douceâtre et sulfureux. (C). Anorexie au petit déjeuner, fausse faim à I l h, sent l' estomac comme une barre. (C)
– Appétit variable: gros appétit ou fort diminué, pouvant varier dans la journée.
– Nausées, vomissements, constipation, diarrhée. (T)
– Désir exagéré de viande. (J). Désir de vin. (C)
– Douleurs dentaires, tiraillantes, pires en fin de soirée, vers 23 h. (J)
– Sialorrhée. (T)
– Sensation persistante de faim. (J). Somnolence post–prandiale. (J)
– Douleurs abdominales diffuses. (J)
– Légère sensibilité de tout l' abdomen. (J)
– Crampes abdominales, partant de droite à gauche, améliorées en se couchant à plat ventre. (J)
– Coliques abdominales, plus vers le soir, avec expulsion de gaz ayant l' odeur d' oeuf pourri. (J). Douleur anale vers 16 h. (J)
– Douleur crampoïde à l' anus. (J)
– Prurit anal, toujours plus vers le soir, au lit. (J)
– Prurit anal, pire dans une pièce chaude, amélioré en se levant. (J)
– Hémorroïdes avec suintement et prurit péri anal. (J)
– Hémorroïdes congestionnées, améliorées par le saignement. (J)
– Constipation persistante avec une sensation de fatigue, de lassitude générale. (J)
– Tendance à la constipation avec selles fermes.
(J)
– Modification de l' horaire des selles: besoin d' évacuer le soir et non plus le matin. (J)
– Selles pâteuses, mais non adhérentes, de couleur mastic, de couleur brun marron sans avoir modifié les habitudes alimentaires. (J)
– Selles pâteuses, d' odeur d' huile rance, collantes, toujours le soir. (J)
– Selles plutôt le soir. (J)
– Subictère fugace. (T)
– Constipation avec selles dures, en billes, difficiles à expulser. (C)
Appareil vasculaire
– Anxiété précordiale. (T)
– Palpitations nocturnes. (C)
– Palpitations couché sur le côté gauche. (C). Crampes aux mains, aux pieds. (C)
– Troubles circulatoires périphériques: Léger refroidissement des extrémités. (T)
– Taux de prothrombine augmenté. (T). Instabilité tensionnelle. (T)
– Hypotension orthostatique avec lipothymie. (T)
– Hypotension avec sensation de chaleur dans la poitrine, sueurs, aggravée dans une pièce chaude, avec bradycardie. (C)
Gonflement oedémateux, avec signe du Godet, des chevilles, des bas des jambes. (C). Tachycardie sinusale à 150 au cours de crises excitomotrices. (T)
– Arythmie avec extrasystoles, pulsations dans les oreilles, synchrones au pouls. (C)
– Extrasystoles ventriculaires droites et supraventriculaires à I' E.C.G. (C)
– Bloc incomplet de la branche droite. (C)
– Bradycardie légère avec rythme trigéminé ou quadrigéminé. (C)
– Sensation de défaillance, aggravée dans une chambre chaude, améliorée en bougeant ou à I' air frais. (C)
– Fourmillements à la cheville droite, côté interne, surtout près du feu. (C)
Fièvre
– État fébrile, lourdeur dans la tête et agitation. (J)
– Sueurs vers le soir. (J)
– Persistance d' un état fébrile, entre 38° et 38°5, accompagné d' une irritation de la gorge et de sueurs chaudes. (J)
– Soif et besoin de boire vers 3 h du matin. (J\. Dysrythmie thermique: hypo– ou hyperthermie sans cause décelable. (T)
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– État grippal, encombrement rhino–pharyngé avec fièvre modérée (38°). (J)
– État grippal avec sécheresse des muqueuses le matin, fluidification le soir, et soif: (J)
– Irritation côté droit de la gorge, passant ensuite à gauche, avec grande fatigue et dépression. (J)
– Douleurs et picotements de la gorge. (J). Voix couverte, grave. (J)
– Laryngite, enrouement. (J) 2. Poumons – Plèvre:
– Poitrine douloureuse vers son milieu, dans la matinée, avec un nez sec, bouche et toux sèches douloureuses. (J)
– Sensation de chaleur dans la poitrine. (C). Trachéite douloureuse. (J)
– Toux sèche au réveil. (J)
– Toux douloureuse avec encombrement bronchique. (J)
– Toux quinteuse, sèche, gorge douloureuse, voix couverte. (J)
– Dyspnée ou polypnée avec encombrement bronchique diffus ou des signes en foyer. (T)
Nez:
– Nez bouché et humide le soir. (J)
– Éternuements le soir, avec bâillements. (J)
– Réveil avec écoulement nasal d' une sécrétion séreuse, verdâtre, surtout par la narine droite, et besoin constant d' avaler. (J)
– Éternuements répétés. (J)
– Fréquents éternuements dans la soirée. (J). Rhinite. (J)
– Coryza, débutant par le côté droit du nez avec écoulement d' un liquide aqueux, tombant en goutte à goutte. (J)
– Coryza amélioré, voire écoulement tari principalement la nuit. (J)
– Coryza de droite à gauche avec sécheresse et croûtes nasales. (J)
Yeux:
Eczéma de la paupière supérieure droite. (J)
Eczéma prurigineux se situant près des patins de lunettes. (J)
Larmoiement. (T)
Troubles de l' accommodation. (T)
Troubles visuels: baisse de la vue avec vision trouble. (C)
Oreilles
Pulsations dans l' oreille gauche, étant couché dessus. (C)
Appareil urinaire:
– Mictions plus fréquentes mais diminution de la diurèse. (J). Oligurie. (T)
Appareil génital:
MASCULIN:
– Libido diminuée. (J)
– Désir et performances sexuelles plutôt diminués. (J)
– Idées sexuelles obsédantes; pulsions sadiques. (C)
– Érection nocturne sans désir sexuel. (C)
FEMININ:
– Ménorragies. (T)
– Métrorragies. (T)
– Galactorrhée. (T)
– Frigidité. (T)
– Aménorrhée. (C)
Cou et dos et extrémités
– Douleur scapulo–humérale gauche survenant surtout la nuit. (C)
Sensation d' épine fichée dans l' épaule gauche.
Peau
– Hyperhidrose généralisée. (T). Troubles vasomoteurs de la face: pâleur située vers la région péribuccale, et rougeur congestive des pommettes. (T). Rougeurs et vasodilatation des petits vaisseaux du visage. (J)
– Urticaire. (T)
– Urticaire débutant au cou, a droite. le matin.
(J)
– Urticaire vers 10 h, au niveau de la joue gauche. (J)
– Papules urticariennes dans le dos. (C)
. • Boutons » rougeâtres, diffus, sur le front, le ne–, la lèvre supérieure. (J)
– Séborrhée du cuir chevelu. (T)
– Dyschromie: coloration mauve pourpre des téguments. (T)
– Folliculite et acné de la face, du dos, au thorax. (C)
– Photosensibilisation. (T). Syndromes lupiques. (T). Érythrodermie. (T)
Modalités
1. Aggravation:
– En se promenant à pied. En se penchant en avant.
– Pire l' après midi et le soir.
– Pire dans une pièce chaude: par l`immobilité.. Pire le soir.
– Pire au premier coucher.
– Pire couché sur le côté douloureux.. Pire près d' un foyer rayonnant.
2. Amélioration:
– Promenade en voiture: par le saignement (des hémorroïdes par exemple).
– Par le mouvement, en bougeant: à l’ air frais.. Par une application d' eau chaude.
Localisation
– Les symptômes évoluent de droite à gauche.. Latéralité droite prédominante mais non exclusive.
Dose
Dynamisations: 4 CH; 5 CH; 7 CH: 9 CH: 30 CH.
Il nous semble que ce sont la 7 CH et la 30 CH qui sont le plus souvent à prescrire.
Relations
1. Homéothérapiques classiques:
Sepia: Indifférence, apathie, désir d' être seul, angoisse dés que vient le soir, bouffées de chaleur, selles difficiles, dures, sensation de balle dans le rectum.
Natrum muriaticum: Déprimé, triste' préfère être seul, céphalées, troubles visuels désir de sel, constipation avec selles sèches dures: sensibilité au froid, dysrythmie menstruelle (aménorrhée); dermites après exposition au soleil.
2. Nouveaux homéothérapiques:
Halopéridol: Dépressif; dépersonnalisation du « moi',, fixité de la mimique, oublis, difficultés de concentration intellectuelle, hypersalivation, démarche festonnante, tachycardie, sueurs généralisées, mains chaudes, bout des doigts gelés.
Chlorpromazine:
– Mutisme, regard terne, diminution de la mobilité du visage; parésies, tremblement, hypertonie, rigidité. « Trous ,, de mémoire.
– Hypotension; pieds froids, constipation, gynécomastie; photosensibilité.
3. Biothérapiques (nosodes:
Tuberculinum:
– Hyposthénique, hypochondriaque, dégoût de la vie, anxiété le soir.
Céphalées, vertiges, pieds froids, mains brûlantes. Parfois selles involontaires en lâchant un gaz.
– Constipation alternant avec diarrhée.
– Frileux; palpitations, galactorrhée, tiraillements dans les épaules.
– Troubles de la libido, souvent plus forte ou violente, peau sèche.
Nous avons indiqué volontairement nombre limité de remédes de comparaison
Clinique
1 Généralités:
– États allergoso (psoro) tuberculinosiques.
– Lipothymie.
– Hypoglycémie.
– Patraquerie de Jacquelin– Burnand (état paratubercuieux avec hypotension, malaises, sueurs).
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– États schizoïdes.
– Schizophrénie (catatonie, hébéphrénie, démence paranoïde).
– Syndrome apallique organique de Kretschmer ou coma vigile de Bruck et Gerstenbrand.
– Syndrome pseudo–bulbaire.
– Amnésie rétro–antérograde.
NERVEUX:. Torticolis spasmodique.. Maladie de Parkinson.. Chorée. Épilepsie.. Névrites.. Parésie vésico–ano–rectale (incontinence d urine et des matières fécales).
ENDOCRINIEN:
– Dysthyroïdie (de Julian).
– Cénestopathies.
3. Appareil digestif:
– Stomatite.
– Sialorrhée.
– Gingivite.
– Névralgie dentaire.
– Dysrythmie cortico–gastrique (Cl. Bergeret
– Mégacôlon. Dolichocôlon.
– Colite spasmodique.
– Diverticulose intestinale.
– Constipation spasmodique.
– Hémorroïdes. Prurit anal.
– Fissure anale.
4. Appareil cardio–hémo–vasculaire:
– Insuffisance ventriculaire droite (traitement adjuvant).
– Arythmie sinusale: tachycardie ou bradycardie sinusale.
Artérite oblitérante des membres inférieurs.
Paraphlébites. Phlébites.
– Maladie de Raynaud.
– Acrocyanose.
– Acroparesthésies nocturnes.
– Hypotension orthostatique
5. Appareil respiratoire:
– Rhino–pharyngites.
– Sinusites.
– Laryngite aiguë. Laryngite chronique.
– Pneumopathies aiguës bactériennes:
– pneumonie (à pneumocoques et autres germes), – bronchopneumonie, – abcès du poumon.. Oedème pulmonaire.
6. Organes des sens:
NEZ:. Rhinites.. Sinusites.. Coryza aigu.
YEUX:. Eczéma des paupières.. Dacryocystite.. Amblyopie.. Choroïdite.
OREILLES: Surdité au début (?)
7. Appareil uro–génital:
URINAIRE:. Oligurie.
GÉNITAL MASCULIN:. Impuissance.. Perversion sexuelle.. Dérèglement circulatoire.
GÉNITAL FÉMININ:. Ménopause: troubles vasomoteurs.. Aménorrhée. Ménorragies.. Métrorragies.. Fibrome.. Frigidité.
8. Appareil locomoteur:
– Périarthrite scapulo–humérale, surtout à gauche.. Névrite de l' épaule gauche.. Crampes musculaires.
9. Peau – Phanères:. Urticaire. Prurigo strophulus.
– Sarcoïdose cutanée de Besnier– Boeck
Schaumann.
– Tuberculides papuleuses.
– Lucites. Érythrose faciale.
– Dyshidrose.
Mandragora officinarum [Mand]
Introduction
(E radice)
SOUCHE
Mandragora Officinarum, famille des Solanées, est une plante méditerranéenne découverte par le botaniste Bulliard. Elle contient quelques alcaloïdes comme la hyoscine, la hyoscynamine et la mandragorine qui la rendent dangereuse.
Connue des Anciens, Dioscoride vantait ses vertus aphrodisiaques et son usage dans la stérilité féminine.
Pythagore indique la mandragore, du fait de sa racine rappelant les organes génitaux, comme une plante miraculeuse.
La mandragore est évoquée même dans la Bible, car Rachel donna une décoction de mandragore à son époux Jacob qui avait montré trop de galanterie à sa voisine.
W. Pelikan, dans son livre L' Homme et les plantes médicinales, nous apporte des renseignements botaniques et pharmacologiques dont voici quelques extraits:
, La mandragore est une Solanée typique mais, en même temps, tout à fait particulière. Sa racine vigoureuse s' enfonce jusqu' a 60 cm, verticalement, dans le sol. Cette racine a la forme d' une betterave; elle est grosse, relativement molle, et elle se divise souvent a sa partie inférieure en deux ou trois branches qui continuent à forer le sol avec vigueur, ce qui donne à la racine, quand on l' arrache, une vague ressemblance avec un corps humain, tête, tronc et jambes.
» Au printemps naît de cette racine une touffe de longues feuilles entières, légèrement crenelées: il ne se forme pas de tige' ni de pousse feuillue montante.
» Toutes les substances que forment ces feuilles sont mises au service de la racine: la force de croissance est aspirée vers le bas et elle y est maintenue. A peine le printemps arrive–t–il à son apogée que les feuilles jaunissent par leurs bords, s' enroulent, et toute croissance est achevée pour l' année. Elle reprend. I' année suivante, avec des feuilles de plus en plus longues (atteignant à la fin un tiers de mètre): la racine devient de plus en plus longue et grosse: la mandragore ne laisse agir sur elle que les premières forces du soleil printanier: elle se comporte, parmi les Solanées comme le font, dans d' autres familles les crocus, les iris et l' éranthis d' hiver. Cependant. Ia plupart des Solanées sont des plantes d' été. La jusquiame ne se met à pousser que lorsque le sol est bien réchauffe: la belladone, le datura, le tabac, la tomate, la pomme de terre ont besoin de la plénitude des forces estivales. La mandragore se soustrait absolument à ce rythme: c’est elle qui inaugure, au printemps, la ronde des Solanées. Toutefois une , ––– voisine, Mandragora autumnalis, attend la fin de la saison, comme le font le colchique et le cyclamen.
» 11 s' écoule ainsi plusieurs années, et la racine de mandragore ne cesse de grandir, jusqu' à ce que sur vienne enfin la floraison. En mars ou avril (pour Mandragora officinarum) apparaissent au centre de la rosette une quantité de fleurs d`un blanc verdâtre. Chacune possède un pédoncule de 5 a 7 cm. La corolle est longue d' environ 3 cm' de forme campanulée, mais divisée à la partie supérieure en cinq lobes pointus. Son calice l' enferme sur la moitié de sa longueur il est également divisé, au bout, en 5 parties. L' inflorescence est largement surplombée par les feuilles; elle se resserre presque en un capitule et on la voit à peine dans ce riche feuillage. Elle n' est pas loin de plonger dans la region de la racine.
» Que l' on transforme, par la pensée, une belladone en une mandragore: il faut faire descendre l' inflorescence d' un étage entier, appliquer l' appareil foliaire au sol, et du même mouvement, accroître énormément les dimensions de la racine.
» De chaque fleur naît rapidement une baie juteuse, jaune, sphérique, de la grosseur d' une prune. Elle exhale une odeur un peu narcotique' très spécifique, mais non désagréable, et elle cache en elle un bon nombre de petites graines.
» Toutefois, l' essentiel de cette organisation est manifestement la racine, dont le corps charnu a reçu beaucoup d' influences de la floraison, si proche Elle aussi répand une odeur étrangement suave, narcotique, surtout quand on la morcelle: on Comprend fort bien que, dans les temps passés, cette racine et ses fleurs aient été utilisées comme somnifères L' extrait de racine fournit une essence d’un jaune brun qui, sous une lumière incidente' présente une fluorescence violet pâle. On y trouve une proche parente de l' aesculine (du marron d' Inde) (méthyl aesculine). On a analysé la racine de mandragore au début de notre siècle et on y a trouvé un mélange de; divers alcaloïdes propres aux Solanées: hyosciamine, scopolamine et atropine, hyoscine et enfin un alcaloïde spécifique de la mandragore, la mandragorine, dont on ne sait pas encore grand chose.
» Voici quelles sont les propriétés de cette plante, à en croire les Anciens:
» 1. Hippocrate rapporte qu' avec de très petites doses de mandragore, on peut guérir l’angoisse et les dépression profondes. Des doses un peu plus forte agrandissent la pupille, ce qui est caractéristique de maintes Solanées. L' oeil devient “ nocturne », il réagit à la clarté du jour comme s' il était dans une profonde obscurité. Les impressions des sens sont ressenties trop fort, d' ou l' inquiétude et la surexcitation. Le sang afflue à la tête, comme il le fait, beaucoup plus faiblement, lors du sommeil. Des doses encore plus importantes ont une action sédative, puis somnifère, que l’on prétendait atteindre dans l Antiquité, rien qu' en respirant l' odeur des fruits, de; racine ou de leurs extraits. En augmentant encore la dose, on provoque l' anesthésie. Déjà des onction externes sont analgésiques mais, de l`intérieur, ce poison conduit à l' insensibilité totale et à un sommeil qui a les apparences de la mort: cela permit aux Anciens de pratiquer une certaine chirurgie et l’on peut y voir la préfiguration de notre narcose. Si la dose est trop forte, l' empoisonnement est mortel. En dehors de ces effets physiques,, il faut considérer les effets psychiques qui les accompagnent: visions, hallucinations, délires et démence
“ 2. Lorsque le corps astral, qui n' est autre chez l’homme, que l’âme intervient trop fort, dans la région de certains organes qui lui sont normalement subordonnés, il en résulte des crampes' des convulsions. En ce cas la mandragore est antispasmodique (spasmolytique) à un degré plus fort que la belladone et la jusquiame. Les coliques. les « ténesmes opiniâtres dus aux hémorroïdes mais aussi l’asthme, le rhume des foins la coqueluche, ont été soignés dans le passé à diverses époques, au moyen de cette plante.
» 3. La mandragore est un très ancien aphrodisiaque. On lui a attribué aussi, mais surtout aux baies' le pouvoir, de favoriser la conception« Mandragoritis » était un des surnoms de la déesse Vénus. Les Arabes appelaient ses fruits “ pommes du diable », à cause des rêves excitants que cause leur ingestion, mais aussi « oeufs des Génies ». On attribue des propriétés analogues à d' autres Solanées, par exemple à certaines espèces de datura. C' est que, dans ces plantes, la sphère végétative est anormalement pénétrée de processus floraux intenses, lesquels, en un certain sens, correspondent à la sphère sexuelle de l' organisme humain. Ajoutons que la mandragore plonge son processus floral dans les forces élémentaires naturelles du printemps, qui sont des forces de prolifération.
» 4. On lit un peu partout, dans la littérature ancienne, que la feuille de mandragore est un remarquable vulnéraire et un bon anti–inflammatoire, rappelons que cette feuille est exempte des alcaloïdes qui rendent toxiques la racine, la fleur et la semence. En même temps, elle calme la douleur des blessures et des inflammations.
» 5. La mandragore a été introduite dans la pharmacopée de la médecine anthroposophique à cause de toutes autres propriétés. Il s' agit d’un remède contre certaines formes de rhumatisme et surtout contre la goutte.
Admettons que, dans un organe quelconque, où l' activité du Moi devrait prédominer sur l' activité astrale, cette dernière commence à l' emporter. Alors cet organe se surcharge d' acide urique, que l' organisation du Moi ne peut pas maîtriser. L' acide urique, au lieu de sortir, se dépose dans l' organisme. Si cet acide parvient en des points où l' organisation du Moi ne peut pas suffisamment agir, on a là un dépôt anorganique, que l' organisation du Moi abandonne au corps astral. Il s' agit alors de la goutte. Un cartilage d' articulation ou un tissu conjonctif peuvent être surchargés d' acide urique c' est–à–dire d' un élément anorganique. Étant donné que toute la forme de l' organisme humain résulte du travail de l' organisation du Moi, le trouble que je viens de définir entraîne forcément une déformation. Tout l' organisme cherche à sortir de sa forme... »
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
En 1834 et 1874, une pathogénésie fort incomplète fut entreprise par un expérimentateur et se trouve mentionnée dans l’Encyclopédie de T. F Allen
C' est le mérite de J. Mezger d' avoir, en 1951, fait une expérimentation hahnemannienne sur 30 Sujets dont 8 femmes, tous médecins, à l’ hôpital Robert– Bosch de Stuttgart.
Ce sont les dynamisations en 6 DH, 4 DH, 2DH et chez un expérimentateur 12 DH et un autre 1 DH qui ont été utilisées.
L' expérimentation a confirmé les propriétés narcotiques; antispasmodiques et aphrodisiaques connues des Anciens.
Mais elle a fait connaître en outre des symptômes hépato–vésiculaires, gastro–duodénaux et intestinaux et des manifestations articulaires.
Puis, en 1963–1964, une nouvelle expérimentation de Raeside a été conduite de la manière suivante`:
– Ièr trimestre – déc. 1963: 3 DH avec 15 sujets.
– 2' trimestre – févr. 1964: 6 DH avec 16 sujets.
– 3' trimestre – mai 1964: 12 DH avec I 1 sujets.
C' est la 3 DH qui a donné le maximum de symptômes pathogénésiques.
L' expérimentation de Raeside confirme celle de Mezger, mais valorise davantage les symptômes douloureux des membres.
Il faut souligner ici l' exceptionnelle importance scientifique de ces deux expérimentations à un peu plus de 1O ans d' intervalle, et qui se recoupent pratiquement.
Ceci confirme amplement la « reproductibilité expérimentale » selon la technique méthodologique de Hahnemann, ce que 0. A. Julian a montré également avec la réexpérimentation de Cicuta virosa après celle faite par S. Hahnemann.
Elle donne en même temps une réponse au fallacieux problème du placebo. la T.M, est préparée à partir de la racine de la plante, et c' est pourquoi il est conseillé de formuler: Mandragora e radice )).
Généralités
– État dépressif, nervosité, hypersensibilité au bruit et aux odeurs, amélioré en urinant.. Fatigue frappante, épuisement, effondrement.
• Diagnostic positif
– État d' euphorie alternant avec la dépression.
– Céphalée congestive.
– Dysesthésies: paresthésies, hyperesthésie, hypoesthésie.
– Troubles oculaires sérieux avec mydriase et obscurcissement du champ visuel.
– Troubles hépato–vésiculaires et gastriques.
– Troubles cardio–vasculaires spasmodiques.
– Douleurs polyarticulaires, musculaires.
– Éruption herpétiforme de la face.
– Mandragora est un Belladonna refroidi ou atténué.
Amélioré en se penchant en arrière et en s' étirant; latéralité dominante à droite.
Psychisme:
– État psychique alternant: bonne humeur, généreux, embrasserait le monde entier; puis déprimé, humeur chagrine et mécontent, tête comme engourdie, mauvais pouvoir de concentration.
– Très nerveux et irrité, hypersensible au bruit et nettement amélioré en urinant.
– L' euphorie alterne facilement avec la dépression et vice versa.
Système nerveux:
– Céphalée frontale congestive avec vertige, engourdissement de la tête et grande fatigue.
– Céphalée pulsante, comme dans le brouillard et le crâne parait agrandi.
– Céphalées forantes pesantes, piquantes, aggravées en se penchant au soleil, par l' orage, après un effort corporel, par le tabac et l' alcool, par un attouchement léger; améliorées par la pression, le froid, I' air frais, après l' orage.
– Céphalée par estomac vide, améliorée en mangeant.
– Céphalée matinale suite à une mauvaise digestion accompagnée de mauvaise humeur.
– Malgré un bon sommeil, se sent somnolent comme s' il avait absorbé un somnifère.
– Sommeil agité par des rêves déplaisants ou horribles, par des douleurs musculaires.
– Insomnie entre 3 h et demie et 5 h.
– Troubles de la sensibilité: hyper– ou hypoesthésie.
– Insensibilité et étrangeté au niveau des membres supérieurs, membres inférieurs, des muqueuses.
– Impression que ses propres mains lui sont étrangères.
– Des objets, qu' on tient à la main, ne sont plus identifiés.
– On a l' impression que la sensibilité profonde est également perturbée.
– Sensation de brûlures localisées à certains endroits du corps.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Lèvres, bouche, palais secs et douloureux.
– Langue sèche, irritée comme à vif, comme brûlée par de l' eau chaude.
– Déglutition douloureuse.
– Ulcération des gencives et des lèvres.
– Insensibilité de la gorge comme anesthésiée.. Langue couverte d' un enduit blanc.
– Aphtes sur la langue et face interne des joues. Mauvaise haleine auto–perçue.
– Inflammation aiguë des racines dentaires très douloureuses au toucher.
– Gingivorragies.
– Amygdalite cryptique, purulente et douleurs de la gorge.
2. Estomac – Intestins Abdomen:. Désir de mets relevés, piquants.
– Désir de viande (même pour un végétarien) de fromage, de sucrerie.
– Répulsion et intolérance des boissons alcoolisées.
– Dégoût du gras et d' odeurs de rôtis.
– Désir de sucreries qui ne sont pas tolérées.. Aggravé par le café, les graisses.
– Douleurs crampoïdes de l' estomac, nettement améliorées en mangeant, en buvant, en s allongeant.
– Hoquet avec salivation, rots et nausées.
– Sensation de faim rapidement disparue en mangeant très peu.
– Plénitude et pesanteur à la partie supérieure de l' abdomen avec dyspnée, battements du coeur, s' améliorant en bougeant et se levant.
– Amélioré par des renvois et expulsion de gaz.. L' estomac douloureux, comme une plaie, sensible à la pression et au mouvement, tout pas provoque une douleur piquante, s' améliorant en se pliant en deux et par le repos.
– Ballonnement intense vers minuit et toute la région droite est tendue, douloureuse avec irradiation vers l' épaule droite, côté droit de la tête et fort besoin d' aller à la selle.
– Douleur sous–costale droite.
– Selle matinale jaune avec des petits grains gris.
– Douleur à répétition, toutes les demi–heures à partir de 20 h, siégeant à la partie inférieure du ventre et s' améliorant en se penchant en arrière. Selle jaune blanchâtre, malodorante, difficile à expulser avec des faux–besoins.
– Diarrhée après plats gras cuisinés.
– Diarrhée, soudaine, impérieuse, ne peu; joindre assez rapidement les cabinets.
– Diarrhée estivale fébrile, faux besoin et faim canine.
– Constipation avec selle dure, en bille et ténesme.
– Impression de n' avoir pas vidé l' intestin
– Selles molles ou dures sont mélangées avec du sang.
– Évacuation en flot de sang ou de caillots suite à des hémorroïdes.
– Brûlure anale après la selle.
Appareil vasculaire
– Battements et picotements du coeur.
– Serrement du coeur comme si la poitrine était serrée dans un étau; amélioré par la chaleur, le lit, le repos.
– Douleur d' angor d' une durée d' une heure avec sueurs froides au front.
– Se réveille à 5 h avec douleurs d' angor.
– Poids sur le coeur avec parésie de l' épaule et du bras gauche.
– Les douleurs cardiaques s' aggravent sur le matin, avant l' orage, par des efforts, le mouvement; s' améliorent au lit, par le repos, I' air frais.
– Amélioration parfois par une évacuation alvine et en se mettant debout et déambulant.. Pâleur subite du visage et sensation de doigts morts.
Fièvre
– Poussée fébrile et douleur de la vésicule biliaire.
– Souvent sensation de fièvre avec tête chaude frissonnement du dos et état subfébrile persistant.
Appareil respiratoire
– Sécheresse intense du larynx avec toux d' irritation.
– Voix enrouée.
– Sécrétion glaireuse du larynx et de la gorge.
Nez
– Irritation muqueuse nasale avec écoulement et éternuements.
– Croûtes nasales le matin.
Yeux:
– Rouges, enflammés, fatigués, lourds.
– Paupières douloureuses, gonflées, pires à gauche.
– Les yeux sont douloureux, irrités; avec photophobie.
– Douleurs battantes, piquantes, cuisantes au niveau des paupières qui sont rouges, gonflées, pruriantes.
– Mouvements oculaires douloureux, pires en lisant.
– Névralgie oculaire avec flammèches, éblouissements, vision trouble.
– Pupilles dilatées (mydriase) et larmoiement.. Hypersensibilité à la lumière.
– Obscurcissement du champ visuel, les objets paraissent flous.
– Conjonctivite bilatérale.. Chalazions.
Oreilles
Bourdonnements persistants.
Appareil urinaire:
– Forte atonie vésicale malgré besoin impérieux.
– Miction difficile, doit presser pour sortir les dernières gouttes d' urine.
– Jet urinaire épais.
– Énurésie nocturne.
– Urine abondante, claire, laiteuse par dépôt de phosphates, couleur brune (comme de la bière) avec forte odeur, accompagnée d' Ictère conjonctival.
– Amélioration de l' humeur après avoir uriné.
Appareil génital:
MASCULIN:
– Diminution de la libido s' améliorant fortement après l' expérimentation.
FEMININ:
– Règles avec quelques jours d' avance ou de retard.
– Sang épais, poisseux, foncé.
– Un jour et demi avant les règles, leucorrhée jaune brunâtre avec lombalgie et douleur du bas–ventre, améliorée au lit et par le repos.
– Une expérimentatrice, présentant une stérilité depuis 11 ans, fait une grossesse durant l' expérimentation.
Mandragora officinarum 244 245 Mandragora officinarum
Cou et dos et extrémités
Membre supérieur:
– Douleur en aiguille à la partie supérieure du bras droit, s' irradiant vers la main avec sensation d' engourdissement.
– Forte douleur à l' épaule droite, pire par le mouvement.
– Crampes des mains créant une grosse difficulté pour écrire.
– Douleur bras droit et jambe gauche.. Douleur à l' omoplate et main droite.. Engourdissement et froideur du bras, surtout droit.
– Douleur épaule et poignet gauches, pire par le mouvement.
– Lourdeur et engourdissement du bras gauche.
Membre inférieur:
– Douleurs musculaires, hanches, cuisses, jambes, pires au repos et dans la soirée.
– Jambes lourdes, froides, marche douloureuse au lever.
– Douleurs crampoïdes de toutes les articulations avec sensation de lourdeur et d' engourdissement.
– Craquements articulaires en particulier de la hanche, la cheville et le coude droit.
– Douleur sciatique, pire le matin, en se levant et en laissant pendre la jambe, mieux par la chaleur, la marche, la pression.
– Douleur névralgique accompagnée d' insensibilité.
En général:
– Courbature et lourdeur dans les membres, douleurs musculaires et articulaires.
– Douleurs de toutes les articulations, colonne vertébrale comprise, en général améliorées par un mouvement prolongé.
– Névralgie et paresthésie.
Peau
– Vésicules herpétiformes au visage.
– Exanthème urticarien face dorsale main gauche et angle maxillaire gauche.
– Furoncles au visage.
– Visage malpropre, séborrhée faciale et de la nuque, le linge du corps et du lit devient sale.. Douleur brûlante de la peau par l' exanthème et les furoncles.
– Démangeaisons de la peau.
– Sueur collante côté interne des mains et frontale en bordure des cheveux.. Sueurs nocturnes à odeur forte.. Sueur nocturne, épuisante, froide du tronc, vers minuit, puis sensation de mieux.
Modalités
1. Aggravation:
– Par le premier mouvement; le froid sauf la congestion céphalique qui s améliore par la chaleur entre 3 et 5 h.
– Par un attouchement léger, par la lecture.. Par le tabac, l' alcool, les graisses.
– Par temps lourd, orageux, par l' orage.
– Par énervement, par la station debout, assise avec les jambes pendantes.
– Aggravé après minuit jusqu' au matin, et pire entre 3 et 5 H.
2. Amélioration:
– Par la pression douce; étant allongé, par des mouvements à I' air frais.
– En mangeant, par des renvois d' air.
– Par expulsion de gaz et en allant à la selle.. En se penchant en arrière et en s' étirant.
– Mieux après l' orage: par la chaleur.
3. Latéralité: Droite.
Dose
Dynamisations: de la 3 DH à la 30 CH. Mezger utilise la 12 DH et la 30DH.
Les médecins anthroposophes utilisent les dynamisations de la T.M, à la 30 DH par _oie orale ou parentérale.
Relations
Belladona: Hypersensibilité et hyperexcitabilité de tous les sens; pupilles dilatées, fixes; photophobie. Sécheresse du pharynx, pouls bondissant, plein, règles en avance, sang chaud, abdomen distendu.
Dioscorea: Coliques abdominales violentes améliorées en se penchant en arrière, excitation génitale; douleurs du dos, sciatique droite, sécheresse de la bouche et flatulence.
Sulfur: Irritation cutanéo–muqueuse, intoxication hépato–portale, pléthore chez un sujet arthritique, scléreux, gras ou maigre.
Clinique
1. Généralités:
– États allergoso (psoro)–arthritiques.. Uricémie.
– Artériosclérose.. Hypoglycémies. 2. Système neuro–endocrino–psychique:. Cyclothymie.
– Psychose dépressive.
– Céphalées congestives.. Migraines digestives.
– Migraines hépatiques.. Névralgies.
– Polynévrites. Radiculonévrite de Guillain Barré.
– Crampe des écrivains.. Épilepsie.
– Chorée.
– Syringomyélie. Sclérose en plaques.. Tabès.
3. Appareil digestif:. Hépato–gastrite.
– Hépatocholite chronique.
– Cholécystopathies. Dyskinésie biliaire.. Lithiase biliaire. Colique hépatique.
– Pancréatite chronique.
– Hoquet.
– Ulcères gastrique, duodénal, pylorique.
– Hernie diaphragmatique.. Mal de voyage (mer, air, voiture).. Vomissements gravidiques.. Rectocolite hémorragique.. Constipation spasmodique.. Hémorroïdes saignantes.
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
– Cardialgie gastrique.. Angine de poitrine.. Hypertension artérielle.. Infarctus du myocarde.. Coeur sénile.
5. Appareil respiratoire:
– Laryngites chroniques.
6. Organes des sens:
NEZ:. Rhinite spasmodique.
YEUX:. Conjonctivite.. Chalazions.. Blépharite.. Kératites.. Iridocyclite.. Rétinopathies.
OREILLES:. Otosclérose au début.
• Appareil urogénitaI
1, urinaire:. Énurésie.. Lithiase urinaire.. Adénome prostatique. 2 Génital:
MASCULIN:
– Impuissance sexuelle
FÉMININ:. Stérilité.
• Appareil locomoteur
– Arthrites. Arthroses. Sciatiques.
– Goutte. Diathèse uricémique. Rhumatismes.
– Ostéoporose post–ménopausique.
– Coxarthrose, surtout à droite (à gauche Radix angelica sinensis).
– Coxa–vara des adolescents.
– Arthrose vertébrale. Arthrose des doigts.
– Spondylarthrite ankylosante.
– Méniscopathies.
Mandragora officinarum
• Peau– Phanères
– Érysipèle. Zona.
– Lupus érythémateux.
– Dermatites artificielles et allergiques.. Prurigo strophulus.
– Maladie de Besnier– Boeck– Schaumann.
– Sycosis staphylococcique ou trichophytique.. Furoncles du visage.
– Alopécie séborrhéique.
Cas
Il nous a semblé intéressant de citer les observations cliniques de J. Hui Bon Hoa parues dans le Recueil publié par le groupe Mercurius.
1. Observation n° 1:
C' est tout a fait à titre de curiosité que nous publions cette observation.
Mme J. Édith, 70 ans, est venue me consulter le 6/12/1966 pour une douleur au niveau de la charnière lombo–sacrée, irradiant dans la face postérieure de la jambe droite. Elle souffre ainsi depuis I5 jours, mais elle a déjà présenté de la sciatique à plusieurs reprises.
Elle n' a jamais su nous définir le caractère de la douleur.
Modalités: Elle souffre surtout en se levant du siège et au démarrage.
Amélioration dans la position couchée, dans la position debout et quand elle marche: la douleur disparaît complètement.
La malade est très émotive, très nerveuse, un rien la contrarie. Autrefois, elle pleurait pour un rien. Elle est lente à s' endormir, mais dort bien.
Antécédents: ulcère de l' estomac avec gastrite, il y a un an et demi. Digestions pénibles, régime sévère.
A l' examen clinique: signe de Lasègue +++. T.A. 14/7. Elle ne souffre plus de l' estomac.
Diagnostic provisoire: sciatique S 1.
Traitement: Le tableau présente par cette malade entre tout à fait dans le cadre du tableau synoptique que nous avons établi pour Mandragora (voir notre revue de presse dans le numéro de janvier 1967 des Annales homéopathiques françaises). Nous avons prescrit 3 doses de Mandragora officinarum 30 CH, à 4 h d' intervalle, et nous avons demandé une radiographie du rachis lombo–sacré.
Évolution: 16–12–1966: La douleur a commencé à s' estomper dès le lendemain de la prise du remède et a disparu complètement au 4e jour.
Tous les mouvements sont libres et la malade ne présente plus le signe de Lasègue. Elle n a pas encore été se faire radiographier.
Nous avons attendu en vain ces clichés.
2. Observation n° 2:
Mlle M. Martine, 20 ans, étudiante en pharmacie, est venue me consulter pour des maux de reins dont elle souffre depuis deux ans.
Sensation: La malade n’est pas capable de définir les caractères de la douleur.
Modalités:
– Aggravation dans la position couchée, au lit.
Aggravation dans la position debout, immobile.
Aggravation si elle marche pendant trop longtemps.
– Aggravation au début des règles.
Concomitants:
Estomac barbouillé (surtout après les repas).
– Insomnie: se réveille vers 2 h du matin, se rendort ensuite 2 ou 3 h après.
Mal de transport, dans l' autobus seulement (atmosphère confinée ?). Elle est venue nous consul ter avec des radiographies du rachis lombo sacré et des urographies.
Radiographies du rachis lombo–sacré: Aspect légèrement en rectitude du rachis lombaire sans autre modification actuellement décelable. On ne note pas non plus de modifications du squelette du bassin en dehors d un spina bifida.
Appareil urinaire: Radiographies normales.
Antécédents: Conjonctivite, céphalée.
Traitements: Les remèdes homéopathiques qui nous semblent convenir le mieux à ce cas sont Pulsatilla, Rhus tox, Phosphorus, Sepia. .Nux et Mandragora, après reconsidération du cas.
Pulsatilla fut prescrit en premier, en 30 CH. .à cause du caractère agréable et de la patience montrée par la malade. Le sommeil était redevenu normal, mais elle continua à souffrir des reins.
Rhus tox, n' a eu aucune action sur les maux de reins' en outre la malade recommença a souffrir d' insomnie, comme par le passé.
Phosphorus, prescrit à cause de la grande sociabilité de la patiente, a plutôt aggravé le cas dans son ensemble.
Sepia a agi exactement comme Pulsatilla c' est à–dire en améliorant le sommeil et les troubles digestifs, mais sans réussir a influencer les maux de reins.
En reconsidérant le cas, nous avons eu l' idée de prescrire Mandragora qui est quand même le remède qui semble le mieux convenir à ce cas (voir notre revue de presse anglaise, dans le numéro de janvier 67 des Annales homéopathiques françaises)
Mandragora fut prescrit en 12 DH, 5 gouttes sur la langue, matin et soir, en dehors des repas, le 5 12 66.
Évolution:
– 19–12–1966: Pour la première fois, la malade a ressenti un grand soulagement. Elle a beaucoup moins mal au dos, ci elle dort parfaitement bien. Cependant, elle se plaint à nouveau de céphalée (retour des symptômes anciens – voir les antécédents– ce qui signifie que le remède a été parfaitement sélectionné).
– 6–1–1967: La malade revient nous voir parce qu' elle souffre à nouveau de son dos. Nous arrêtons Mandragora 12 DH.
– 4–2–1967: La malade va trés bien et ne se plaint de rien depuis la dernière consultation.
3. Observation n° 3:
M. V. Jacques. 54 ans, bijoutier, souffre de maux de reins depuis 3 ans.
Localisation: Charnière lombo–sacrée.
Sensation: Incapable de définir.
Modalités:
– Aggravation au démarrage.
– Aggravation en se levant de la position couchée. Aggravation en se levant du siège.
– Aggravation au lever le matin.
Concomitants : – Prurigo.
– S' enrhume facilement. Doit porter un chapeau.
– Aggravation en cas de changement de température.
Mentalité: C' est un homme d' affaires qui est très courtois et qui a l' habitude de commander. Parie peu, ne s' extériorise pas. On doit le comprendre à demi–mots, sinon il s' énerve. Très sensible à l' attention de ses propres enfants.
Symptôme rare et bizarre: Le nez est froid, le reste de la tête chaud. (Ce « queer symptom “ pourra peut–être servir un jour, dans la sélection de Mandragora).
Antécédents: Hémiplégie légère passagère, sans lendemain. Sinusite frontale.
Radiographie du rachis lombo–sacré: Spondylose marquée, en particulier autour des deux derniers disques qui sont nettement diminués de hauteur.
T.A. 15/7.
Traitement Les remèdes qui nous semblent convenir le mieux à ce cas sont: Lycopodium Mandragora' Sulfur et Sepia, pour ne citer qu' un seul remède dont nous n' avons encore aucune preuve qu' il est le Simillimum. Nous avons commence par prescrire 3 doses de Mandragora 30 CH, à 4 h d' intervalle, à cause de l' intérêt que nous portons à ce remède dont Raeside et Mezger viennent de parfaire la pathogénésie.
Résultats: Le malade est revenu nous voir 13 jours plus tard. Il nous dit qu il oublie de temps en temps qu' il a mal aux reins et le prurigo a disparu depuis 2 jours seulement. Nous n' avons pas pensé à faire préciser par le malade le jour précis de la prise de Mandragora 30 CH.
Un mois plus tard (4 2 1967): N' a plus mal aux reins du tout, et le prurigo n' a pas réapparu.
Il est encore un peu tôt pour publier ces observations, mais nous pensons que d' ores et déjà, les trois observations que nous avons publiées sur Mandragora nous éclairent quand même sur le parti qu' on peut tirer de ce remède et sur la façon de le prescrire. C' est à titre de curiosité, et sans aucune prétention, que nous vous livrons ces observations. Nous en avons d' autres, mais elles ne sont pas encore publiables, à cause de la nature des affections.
Melia azadirachta indica [Aza]
Introduction
SOUCHE
Azadirachta est un arbre poussant aux Indes et au Burma.
Les parties utilisées sont l' écorce. les fleurs, les feuilles, les graines et l' huile préparée avec celles–ci.
A dose allopathique, I' écorce est tonique, astringente, active contre les fièvres périodiques et les vers intestinaux.
Les feuilles et les fleurs seraient diurétiques.
Les graines contiennent une résine, le Margosa.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie hahnemannienne a été faite par le Dr P.C. Majumdar, de Calcutta, et reprise par le Dr Chakrabarti et ses élèves.
Généralités
• Diagnostic positif
– Troubles de la mémorisation:
– oubli de noms propres familiers;
– fautes en écrivant ou épelant des mots.
– Céphalée avec battements de l' artère temporale droite.
– Difficultés de déglutition de l' eau et des aliments.
– Soif de grandes quantités d' eau.
– Métrorragies. Leucorrhée.
Psychisme:
– Inactif, déprimé, oublieux.
– Fait des fautes en écrivant, en épelant des mots.
– Oublis des noms propres familiers.. Oublis des événements récents.
– Ne veut ni sortir, ni marcher.
Système nerveux:
– Sensation d' ébriété surtout en redressant la tête, surtout vers 10 h du matin.
– Céphalée droite avec battements de l' artère temporale et douleur du globe oculaire droit, pire à I' air libre.
– Douleurs et sensibilité au toucher du cuir chevelu.
– Cheveux sensibles, douloureux.
– En marchant, jambes qui tremblent et douleur à l' occiput.
– Insomnie et agitation dans le lit.. Réveils fréquents.
– Rêve de bagarres et querelles dans la seconde partie de la nuit.
Appareil digestif
?. Bouche – Langue – Pharynx:
– Bouche amère, pâteuse.
– Sensation de brûlures sur les côtés de la langue.
– La salive a un goût salé.
– Difficulté de déglutition de l' eau et des aliments.
– Rougeur au côté gauche du pharynx.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Appétit dévorant.
– Soif à longs intervalles de beaucoup d' eau froide.
– Pyrosis avec brûlures épigastriques.. Borborygmes intestinaux.
– Douleur violente région ombilicale, soulagée en se penchant en avant.
– Tension douloureuse des hypochondres.
– Constipation, selles en « billes » dures, petites, alternant avec diarrhée, et impression, après la selle, que l' intestin n' est pas libéré.
Appareil vasculaire
. Alternance de chaleur et pâleur du visage
Pouls rapide et fort ou rapide et faible
. Fièvre avec ou sans frissons à 16 h et dure jusqu' à 19 h.
. Forte chaleur et sensation de brûlure du visage, des yeux, de la paume des mains, de la plante des pieds.
. Sueurs abondantes au front, cou et partie supérieure du corps.
Appareil respiratoire
Gorge – Poumons – Plèvre:
– Douleur et fatigue à la base du cou.. Élancement dans la poitrine, surtout à droite.. Douleurs crampoïdes à la base des poumons.. Haleine chaude et rythme respiratoire rapide.. Toux violente avec expectoration blanche, épaisse, gélatineuse difficile à expulser.
Nez:
. Écoulement d' un mucus incolore, fluide.
Yeux:
– Globes oculaires douloureux et pesants.. Conjonctives rouges, brûlantes avec un léger écoulement.. Douleur plus intense à I' oeil droit.
Oreilles:
– Craquements dans les oreilles, surtout en ouvrant la bouche.. Bourdonnements.
Appareil urinaire:
Urines rares, de coloration pourpre
Appareil génital:
MASCULIN:
– Excitation des organes sexuels mais avec désirs sexuels légèrement diminués.
FÉMININ:. Métrorragies.. Leucorrhée abondante.
Cou et dos et extrémités
. Tremblement et faiblesse des jambes.
Brûlures des mains et de la plante des pieds.
Faiblesse des mains, surtout de la droite.
Douleurs rhumatismales des membres inférieurs.
Peau
Prurit du corps, surtout sur le dos, pire à I' air libre et l' après–midi.
Modalités
1. Aggravation: Par la marche; à I' air libre. 2. Amélioration: En se penchant en avant. 3. Latéralité: Droite.
Dose
Dynamisations: 7 CH; 15 CH; 30 CH.
Relations
Arsenic:
. Prostration, anxiété, agitation.
. Odeur cadavérique des sécrétions.
. Aggravation de 1 à 3 h du matin.
China:
Faiblesse générale par déperdition de
– Soif de grandes quantités d' eau.. Hémorragie des muqueuses.. Sensibilité du cuir chevelu.
Sulfur.:
• Querelleurs à idées de grandeur.
– Douleurs brûlantes, faiblesse matinale.. Besoin d' air frais et horreur de l' eau.. Alternances morbides.
Medorrhinum:
– Oubli des noms et faits récents.
– Agitation, précipitation, désir de liqueurs.
– Leucorrhée irritante. Seins froids.
– Sensibilité des talons.
– Dort en position genu–pectorale.
Clinique
– Démence sénile.. Amnésie. Hypochondrie.. Rhumatisme articulaire aigu.. Acroparesthésie.. Fièvre typhoïde.. Avortement à répétition.. Métrite du col utérin.
Mephitis putorius [Meph]
Introduction
SOUCHE
Dans la Pharmacopée homéopathique française par Ecalle, Delpech et Peuvrier (Ed. Baillière et fils. 1898), on trouve la description suivante: “Mephitis putorius. Syn.: Putois ou Mofette d' Amérique. – AngL Skunk. All.: Nordamerikanisches Stinkthier. – Carnassiers digitigrades.
» Caractères: Corps de la grosseur d' une marte; tête arrondie, museau allongé; pelage noir avec une raie blanche sur le dos; queue courte; pattes de devant allongées et munies de cinq ongles vigoureux.
“ Comme tous les animaux du genre viverra, le putois a, tout près de l' anus, une poche contenant des glandes qui sécrètent un liquide puriforme, d' un jaune foncé, d' une odeur infecte.
»Quoique petit et faible, il est très cruel: il vit surtout de sang.
»Préparations: Teinture Mère avec le liquide de la glande anale (type Moschus). »
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La première expérimentation pathogénésique date de 1837 et a été faite par C. Hering avec une 30 CH. A été publiée dans la Correspondance des médecins homéopathes de !' Amérique du Nord (Allentown). 1837' t. 2, et dans les Archiv. Homöopath. Heilkunst, 18–1: 198.
Puis ce sont les observations cliniques de Lutze en 1878, de Dahlke en 19!4, de Stauffer en 1926, de Donner en 1937, de Goger en 1940 et Boericke en 1972 qui enrichissent le tableau symptomatologique de Mephitis putorius.
H. Duprat, dans sa Mat. Médic, donne une excellente description.
Mais on doit à la doctoresse Erna Schindler, née Stenk, une trés sérieuse réexpérimentation sur 50 personnes avec les dynamisations en 4 DH: 6 DH et 30 CH.
Cette expérimentation s' est déroulée en trois phases: une première, une auto expérimentation en 4 DH pendant une semaine: une seconde expérimentation avec 7 expérimentatrices dont l' âge oscille entre 17 et 57 ans, pendant une durée de quatre semaines avec la 4 DH et la 6 DH en août 1976.
Une troisième expérimentation fut entreprise lors d' un cours d' enseignement de Dorcsi en mars 1977 avec 42 expérimentateurs (31 hommes et 11 femmes dont l' âge varie entre 25 et 70 ans). Chaque expérimentateur reçoit 5 globules de la 30 CH.
Il faut noter que deux expérimentateurs ont dû interrompre leur expérimentation avec la 30 CH suite à de fortes crampes abdominales pendant toute la nuit et pour une extrême asthénie dans un autre cas.
Enfin, il faut aussi signaler qu' un groupe ne reçoit que le placebo.
Tous les expérimentateurs sont informés qu' ils sont susceptibles de ne recevoir que le placebo. Ainsi, l' expérimentateur ignore s' il prend la drogue expérimentale ou le placebo.
Généralités
Ralentissement des réactions générales (E.S.) (1)
– Peu désireux de distraction et de plaisir (E.S.)
– Fatigue matinale. (E.S.)
– Fatigue malgré un bon sommeil. (E.S,
– Fatigue dès la tombée de la nuit. (E.S
– État d’énervement avec tête chaude.
– Se fâche pour des riens, ou pour des faits imaginaires.
– Aversion pour un travail intellectuel
– Humeur lunatique, devient maladroit et indifférent. (S.E.)
. .Agitation nerveuse des membres inférieurs
• Diagnostic positif
Selon E. Schindler, on peut distinguer:
1) Action générale au niveau de la moelle épinière avec perturbation de la respiration et de la circulation ainsi que des perturbations réflexes de déglutition, d' éternuements et de vomissements.
2) Action au niveau du mésencéphale concernant la sensibilité douloureuse et la variation thermique.
3) Action au niveau des tubercules quadrijumeaux responsables de la parésie de la vision verticale avec faiblesse de convergence et somnolence.
4) Action thalamique avec perturbation gustative, intestinale, de I' équilibre et de l' humeur.
`. Ralentissement psycho–moteur.
. Humeur inégale. Asthénie hypoglycémique.
. Tête congestive douloureuse, sinus fronto–orbito–maxillaire douloureux.
. Déglutition spasmodique, s' étouffe en mangeant.
. Toux d' étranglement. Sueurs et froideurs des mains et des pieds.
. Troubles de l' accommodation et vision double.
. Troubles mictionnels. Dysrythmie mens truelle.
. Douleurs et parésie ostéo–articulaires.
. Prurit – Acné – Alopécie.
. Aggravé la nuit, amélioré à l' air frais.
Psychisme:
état dépressif alternant avec état euphorie. (E.S. )
. Sensation d' angoisse. (E.S.)
. Gaieté passagère, puis triste. (E.S.
. Querelleur, irrité. (E.S.)
. Le lendemain, fâché contre le monde entier, désire rester seul. (E.S.)
. Inquiétude intérieure.
. Constamment comme irrité. (E.S.)
. Le matin, inquiétude avec angoisse. (E.S.)
. Peu serviable, indifférent. (E.S.)
. Répulsion passagère à l' alcool. (E.S.)
. Dégoût passager pour le tabac. (E.S.)
. Agitation des mains et maladresse. E.S.)
Système nerveux:
. Difficulté à se concentrer. (E. S.)
. Capacité de concentration particulièrement bonne. (E.S.)
. Vertige. (E.S.)
. Mal de tête occipital. (E.S.)
. Mal de tête temporal gauche. (E.S.`
. Mal de tête temporal droit. (E.S.)
. Mal de tête frontal. (E.S.)
. Mal de tête frontal avec douleurs oculaires
Pesanteur sur la tête. (E.S.)
Tête comme dans le brouillard, améliorée à I' air frais. (E.S.)
– Tête passagèrement fraîche, comme si la tête était plus légère. (E.S.)
– Tête comme trop grosse, agrandie, avec vertige et mauvaise humeur.
– Vertige en se baissant ou soudainement en s' asseyant, ou en remuant la tête.
– Pesanteur sourde dans la tête, surtout dans la région occipitale.
– Démarche incertaine, ébrieuse .
– Bouffées de chaleur vers la tête; sensation chaude, brûlante, agréable au front et les joues. (E.S.)
– Sommeil agité avec beaucoup de rêves et de cauchemars. (E.S.)
– Endormissement long, mais réveil matinal agréable. (E.S.)
– Peu de sommeil. (E.S.) 3. Endocrinien:
– État d' hypoglycémie et désir de sucre.
– Se réveille avec tremblerie, immédiatement améliorée en prenant du sucre.
– Désir de chocolat.
Appareil digestif
– Sécheresse de la bouche.
– Spasme oesophagien, s' étrangle, s' étouffe en mangeant, ce qui l' empêche de parler durant le repas. (E.S.) et (He) (1)
– Sensation d' air dans l' oesophage et l' estomac avec des renvois.
– Sensation inhabituelle de plénitude abdominale vers 16 h et durant une heure et demie. (E.S.)
– Aigreurs.
– Nausées et comme un besoin de vomir.. Nausées en buvant froid.
– Nausées après dîner. Ia nuit.. Désir de sucreries.
– Appétit augmenté ou mauvais.
– Soif avec désir de boire de l' eau minérale, et Douleurs abdominales, surtout supraombilicales et durant plusieurs heures.
Coliques abdominales comme si le ventre était ficelé par une corde durant toute la nuit.
– Coliques abdominales dans la région inférieure droite, en station debout.
– Flatulences avec expulsion de vents toutes les
15 minutes.
– Diarrhée une fois par jour.
– Selles molles.
– Crise de constipation pendant 3 jours, puis selles régulières.
– Selles irrégulières, tantôt de consistance normale, tantôt dures.
Appareil vasculaire
– Serrement du coeur avec fatigue.
– Faiblesse de la circulation sanguine pouvant aller jusqu' à l' évanouissement.
– Chute de la tension artérielle.
– Fortes palpitations du coeur, tantôt rapides, tantôt ralenties.
– Pouls lent.
– Battements du coeur avec extrasystoles.
– Sensations pulsantes dans le thorax et l' abdomen sans accélération du pouls.
Fièvre
– Sueurs frontales.
– Sueurs des mains dans la soirée.
– Sueur nocturne sur la poitrine.
– Mains froides.
– Mains humides et chaudes.
– Mains et pieds chauds.
– Sujet moins sensible au froid.
Appareil respiratoire
– Gorge sèche. (E.S.)
– Endolorissement au côté droit de la gorge.
(E.S.)
– Enrouement matinal. (E.S.)
– Gorge sensible, douloureuse. (E.S.)
– Gorge avec gratouillement. (E.S.)
– Arrière–gorge rouge, non douloureuse. (E.S.)
– Gonflement de l' amygdale gauche, rouge mais non douloureuse. (E.S.)
– Sensation d' une bulle gazeuse au fond de la gorge qui voudrait sortir. (E.S.)
– Toux sèche, sans refroidissement. (E.S.)
– Toux douloureuse durant une journée. (E.S.)
– Toux crampoïde avec étouffement brusque à la gorge, en buvant ou en parlant.
– Toux à la lecture à voix haute. (E.S.)
– Sensation d' étouffement à l' inspiration profonde, vomissements alimentaires tardifs.
– Toux pire la nuit.
Nez:
– Rhinorrhée fluide. (E.S.). Épistaxis. (E.S.)
– Pesanteur et douleurs au niveau du front, du sinus frontal gauche et dans l' oeil gauche. (E.S.)
Yeux:
– Pression dans les yeux avec douleur. (E.S.). Yeux sensibles à la lumière. (E.S.)
– Yeux rouges comme avec du sable. (E.S.)
– Cavités oculaires douloureuses, améliorées à I' air frais. (E.S.)
– Yeux soudainement rouges.
– Ne peut distinguer les lettres.
– Conjonctives rouges.
– Troubles de l' accommodation: par changement de la vision de loin pour la vision de près et réciproquement: cela demande quelques secondes jusqu' à ce que l' image paraisse claire. (E.S.)
– Voit double; pendant quelques secondes, !es images sont superposées. (E.S.)
– Vision d' un oeil glaucomateux amélioré (la tension oculaire s' est normalisée). (E.S.)
– Vertiges à la lecture. (E.S.)
Appareil urinaire:
– Fréquents besoin d' uriner, particulièrement le matin.
– Douleurs rénales tiraillantes.
– Douleurs dans les uretères droit et gauche.
– Pesanteur persistante dans la région du trigonum vesicae.
– Douleur dans l' aine gauche. le soir.. Oligurie avec visage pâle et empâté.
Appareil génital:
– Menstrues en avance de 5 jours.
– Règles douloureuses ou bien absence de douleurs dans le cas de règles toujours douloureuses.
Cou et dos et extrémités
– Nuque raide et douloureuse.
– Douleur nocturne dans la région de l’apophyse styloïde cubitale droite.
– Douleurs dans les hanches avec sensation parétique, pires en position assise, améliorée par la marche.
– Tension douloureuse dans la région lombo– sacrée gauche le matin.
– Douleurs piquantes, à gauche du dos. vers le soir.
– Douleur au creux lombaire gauche.
– Sensation de lourdeur dans les jambes.
– Douleur avec paresthésie du gros orteil droit.. Impatiences dans les jambes; se réveil' la nuit avec poussée de chaleur' améliorée par des compresses ou bains froids. (He)
Peau
– Prurit généralisé. (E. S.)
– Prurit plus localisé au pénis. (E.S.)
– Visage rouge avec sensation de brûlure et pustules. (E.S.)
– Acné au niveau du front, du visage, autour de la bouche et du menton. (E.S.)
– Peau sèche du visage, cheveux secs. (E.S). Cheveux gras, difficiles à peigner. (E.S.)
– Pellicules abondantes du cuir chevelu.
– Forte perte de cheveux.
– Perte parcellaire des poils du sourcil gauche.
Modalités
1. Amélioration: A l' air frais par la marche: par le bain froid; en buvant froid par un court sommeil.
2. Aggravation: La nuit: étant allongé: par la position assise; par le toucher.
3. Latéralité: Gauche.
Dose
Dynamisations :4 DH; 6 DH; 5 CH :30 CH
On conseille la 30 CH qui parait trés active . Les basses dynamisations donnent lieu à l' émanation de l' odeur “ sui generis” de Mephitis.
Relations
1) Homéothérapiques classiques:
Moschus:
Pâleur du visage avec sensation de froid interne.
– Défaillances, tendance à s' évanouir.
– Convulsions spasmodiques.
Corallium rubrum:. Toux violente, spasmodique.. Catarrhe nasal.
Cuprum met.:
Crampes surtout abdominales, violentes. Intermittentes.
– Toux sèche, spasmodique, avec visage cyanosé.
Penser aussi à Drosera et Sticta.
2) Nouveaux homéothérapiques:
Astragalus excapus:. Sujet inquiet, instable.. Toux sèche, quinteuse, déchirante, avec suffocation.
Beryllium met. Faiblesse générale; Asthénie.. Toux spasmodique avec douleur rétrosternale.
Histaminum hydrochloricum:. Asthénie générale, tressaillements crampoïdes, toux étouffante, quinteuse, tenace, expectoration jaunâtre.
Clinique
1. Généralités:
– État de précancérose avec asthénie et névrose d' angoisse.
– Tétanie.
– Éthylisme (effet de répulsion de l' alcool).
2 Système neuro–endocrino–psychique:
– Hypoglycémie.
– Psychose dépressive.
– Troubles caractériels des enfants et du 3e âge.
– Céphalée vasculaire de Horton.
– Paraplégie spasmodique.
– Retard d' endormissement.
– Syndrome de Guillain– Barré (radiculonévrite).
3. Appareil digestif:
– Maladie de Crohn (iléite folliculaire).
– Gastrite. Duodénite.
– Cholécystopathies.
– Vomissements acétonémiques cycliques.
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
– Hypotension artérielle.
– Myocardie avec troubles neuro–vasculaires
(hypo ou hyper–tension).
– Acrocyanose.
– Syndrome de Raynaud.
– Erythromélalgie.
5. Appareil respiratoire:
– Laryngite striduleuse.
– Laryngite chronique non spécifique.
– Laryngite tuberculeuse.
Mephitis putorius – Méthysergide 254 255 Méthysergide
– Coqueluche.. Bronchectasie.. Sarcoïdose à forme pulmonaire.. Emphysème.. Asthme bronchique.
6. Organes des sens:
NEZ:. Sinusite. Rhinite.
YEUX:. Glaucome.. Troubles de l' accommodation.. Amblyopie.. Conjonctivite.
7, Appareil uro–génital:
Urinaire:. Énurésie.
GÉNITAL MASCULIN:
– Prostatisme. Priapisme.
GÉNITAL FÉMININ:. Dysrythmie menstruelle. Algoménorrhée.
8 Appareil locomoteur:
– Cervicarthrose.. Coxarthrose.. Syndrome des jambes sans repos.
9 Peau – Phanères:. Acné vulgaire.. Acné tuberculopapuleuse.. Impétigo.. Alopécie.
Méthysergide [Methys]
Introduction
SOUCHE
Le méthysergide se trouve en pharmacie sous le nom propre de Désernil spécialite des laboratoires Sandoz.
Voici les renseignements contenus dans !a dernière édition du Dictionnaire Vidal 1979
Forme et présentation:
Comprimés à rupture cruciale: Boîte de 20
Composition: p, comp.; p, boite
.Méthysergide (DCI) (maléate acide de) 2.2 mg: 44 mg
Excipients: acide maléique, talc, amidon de Maïs, lactose, acide silicique colloïdal, gélatine acide stéarique, colorant caramel.
Sort du médicament:
L' absorption après administration orale est rapide et bonne.
Le métabolisme est important. Le principal métabolite connu identifié dans les urines est le méthylergonovine, produit déméthylé du methysergide.
L' élimination plasmatique est biphasique avec :,une phase rapide (T 1/2 = 2,7 h) et une phase plus lente (T 1/2 = 10 h).
L' excrétion est essentiellement rénale, puisque 56 % de la dose sont retrouvés dans les urine sous forme inchangée et métabolisée.
A doses itératives, l' état d' équilibre est atteint rapidement en 1 ou 2 jours pour une dose journalière de 3 mg repartie en trois prises.
Propriétés:
Le Méthysergide est un antagoniste compétitif puissant in vitro et in vivo de la sérotonine, amine biogène intervenant dans le mécanisme responsable, de la migraine.
Indications:
Le Désernil Sandoz) constitue un traitement de fond particulièrement actif du terrain migraineux: migraines vraies sévères et céphalées vasomotrices apparentées, rebelles au traitement classique. Il ne doit pas être administre en traitement d' attaque de la crise de migraine constituée.
Il possède également les indications des antisérotonines en pathologie digestive: carcinoïdes du grêle, syndrome post–prandial des gastrectomisés.
Contre –indications:
Grossesse, en raison du faible pouvoir ocytocique résiduel. États physiques précaires insuffisance hépatique ou rénale grave).
Atteintes vasculaires et notamment artérielle` périphériques (artérites).
Infarctus du myocarde.
Précautions:
La durée d' administration continue ne doit pas, dépasser six mois. Entre deux cures doit être effectuée une interruption thérapeutique d un mois.
Le Désernil– Sandoz @) doit être utilisé sous surveillance particulière lorsque existent une hypertension artérielle sévère, une affection coronarienne ou des troubles de la circulation périphérique, et en cas de traitement prolongé. L' administration de Désernil Sandoz à l' enfant n`est pas recommandée.
Effets indésirables:
Dans les limites posologiques indiquées. le Désernil Sandoz peut donner lieu chez certains malades, principalement en début de cure, a des réactions secondaires à type d asthénie, nausées et sensations vertigineuses, troubles du transit digestif, troubles du sommeil: ces troubles cèdent rapidement à la diminution des doses. Des rashs cutanés et des urticaires, très rares, ont été signalés.
La possibilité de développement de réactions de liposclérose (fibrose) notamment rétropéritonéale et à symptomatologie urinaire, a été signalée à la suite de cures continues de longue durée (voir “précautions »).
Mode d' emploi et posologie:
L' administration doit être progressive: commencer par un demi–comprimé, au repas du soir, pendant quelques jours. Cette dose quotidienne pourra être portée à 2 ou 3 comprimés par jour, aux repas. Après quelques semaines de traitement, rechercher par réduction progressive la dose d' entretien efficace (voir « précautions »).
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Cette expérimentation représente notre 1 6e pathogénésie expérimentale selon la méthodologie hahnemannienne.
Elle a été entreprise en 1978 1979 avec la collaboration de 27 expérimentateurs dont 6 femmes et 21 hommes.
L' âge varie entre 30 et 50 ans
Le Méthysergide a été expérimenté avec les dilutions – dynamisations suivantes 30 CH 7 CH, 3 DH et placebo.
Les flacons ne portent aucune autre indication que celle des lettres A, B. C, D, et l' expérimentateur ignore le nom du produit. l' ordre de rangement du placebo et des dynamisations.
Généralités
– Sujet dépressif, pleurant facilement, anergique ou hyperergique. (HH 1)
– Asthénie. (T) (2)
– Sensation de lassitude, de somnolence et d' énervement. (T)
– Sensation de faim avec hyperergie corporelle et intellectuelle. (H)
– Asthénie, état nauséeux avec sensations vertigineuses. (Ti
– Augmentation de l’activité générale. (H)
– Sensation de fatigue le soir. (H)
• Diagnostic positif
– Dysergasie; activité corporelle et intel lectuelle précipitée.
– Céphalée occipitale; contractures invo lontaires de la face.
– État passager d' hypoglycémie.
– Crampes gastriques vers 2 3 h du matin.. Nausées et doil.' eurs à la vésicule biliaire.. Liposclérose fibrose rétropéritonéale.
– Toux laryngée.
– Battements et contractions des paupières.. Migraine menstruelle hyper folliculinique.. Douleurs osseuses des épines iliaques et intercostales.
– Rash cutanés.
Psychisme:
– Dépression lassitude énervement. (H). Oublis fréquents.
– Hypoergie avec somnolence. (T). Hallucinations visuelles. (T)
– Sommeil: réveil fréquents vers 3 h du matin. (H)
– Réveillé vers 2 h par des maux d' estomac. (H). Rêves au petit matin concernant des conversations diurnes précédentes, ce qui lui est inhabituel. (H)
Système nerveux:
– Lourdeur pesanteur à la nuque avec sensation de vertige. (H)
– Douleur occipitale irradiant vers l' oeil droit comme après avoir bu du vin. (H)
– Sensation de vide dans la tête. (H). Impression de déséquilibre. (T)
– Céphalalgie occipitale dans la soirée. (H). Violentes douleurs dans la tête. (T)
– Contractions involontaires région faciale droite pendant deux à trois minutes. (H)
– Douleur céphalique de courte durée chez une personne ayant des céphalées habituelles à gauche. (H) i) il: expérimentation hahnemannienne.
2) T: symptomatologie toxique ou sub toxique.
– Douleur céphalique 2 h 30 après la prise, pendant quelques minutes et trajet précis à nouveau. (H)
– Paresthésies et douleurs dans les jambes. (T). Oedème mallèolaire. (T)
– Myalgie. (T)
Endocrine
– Sensation lipothymique avec faim, malgré les repas. (H)
– État d' hypoglycémie. (H)
Appareil digestif
– Brûlures de la langue. (T)
– Inflammation alvèolo–dentaire d' une dent de sagesse maxillaire inférieur gauche. (H)
– Sensation de faim par contrariétés. (H). Anorexie. (T)
– Gêne épigastrique, pesanteur dès le dèbut du repas. (H)
– Ballonnement sus–ombilical avec état nauséeux. (H)
– Somnolence après les repas avec état d' hypoergie. (H)
– Douleurs gastro–intestinales diffuses. (H)
– Crampes d' estomac vers 2 h du matin, qui rèveillent. (H)
– Sensation de vide à I' estomac. (H)
– Sensation de brûlure èpigastrique. (T). Douleurs abdominales. (T)
– Sensation de de “gueule de bois “ au rèveii, avec sécheresse des muqueuses. (T)
– Au réveil, bouche pâteuse, nausée, ne peut prendre son petit–déjeûner. (H)
– Nausées. (T)
– Nausée vers 16h, calmée par nourriture ou allongé. (H)
– Crises douloureuses dans la région vésicule biliaire. (T)
– Vomissements incoercibles. (T)
– Symptômes d' ulcus peptique.. (T). Tendance à la constipation. (H)
– Constipation tenace mais passagère. (H)
– Diarrhée diffuse avec hyperpéristaltisme. (T). Liposclérose fibreuse rétropéritonéale. (T)
Appareil vasculaire
– Douleurs précordiales. (T). Légéres palpitations. (T)
– Tachycardie. (T)
• Syndrome de Raynaud. (T)
– Vasoconstriction artérielle des membres. Hypertonie vasculaire: H.T.A. (T)
– Oedème des membres inférieurs. (H). Fourmillements des membres. (T)
– Artérite des membres supérieurs. (T). Coronarites. (T)
– Fibrose myocardique. (T)
Fièvre
– Entre 2 et 3 h, forte chaleur et agitation. (H). Bouffées congestives de la face, pénibles et intenses. (T)
Appareil respiratoire
– Angine rouge à gauche. (H). Irritation du larynx. (H)
– Toux iaryngée persistante. (H)
– Rhino–pharyngite avec écoulement nas, incolore, trés abondant. (H)
– Gorge rouge, dysphagie. (H)
– Dyspnée permanente ou paroxystique. (H) : (T)
– Toux séche, persistante de la journée. (H). Fibrose pleuro pulmonaire. (T)
Yeux:
– Battements des paupières suite à une baisse de l' éclairage. (H)
– Palpitations des paupières suite à un mouvement de la tête, en se penchant en avant et latéralement, suivies de courtes contractions des paupières. (H)
– Larmoiement. (T)
– Éblouissement. (T)
– Hyperhémie conjonctivale. (T). Oedème palpébral. (T)
Appareil urinaire:
– Insuffisance rénale. (T)
Appareil génital:
– Hyperfolliculinie avec migraine menstruel
(H)
– Bouffées de chaleur, vertiges. (T) et (H)
Céphalée au 3e jour des règles: pulsantes et pires à l' effort. (H)
Règles avec sang plus fluide, caillots moins nombreux mais importants. (H)
Spasmes douloureux diminués en intensité et en durée (une demijournée). (H)
Cou et dos et extrémités
Douleurs aux épines iliaques antéro supé rieures avec sensation d' engourdissement. (H). Douleurs lombaires. (H)
– Douleur intercostale gauche, lancinante, de courte durée (15 minutes). (H)
– Douleùr à l' épaule, au poignet, à la hanche, au genou à gauche disparaissant en position couchée, aggravée par le mouvement. (H)
– Douleur de type sciatique. (H)
Peau
– Rash cutanés (T). Urticaire (T).
– Érythrocyanose. (T)
– Syndrome de Raynaud avec petite ulcération au 5e doigt droit. (T)
Modalités
1. Aggravation:
– Par contrariété.
– En courant; au froid le soir: I' aprés–midi entre 17 et 1! h.
2. Amélioration:
– Amélioration en mangeant.. Amélioré couché.
3. Latéralité: Droite mais non absolue.
Dose
Oynamisations: 3 DH, 5 CH, 7 CH, 9 CH: 15 CH; 30 CH.
Relations
Argent nitric.: Précipité` souhaite avoir fini à peine qu il a commencé. Céphalée congestive, faiblesse des jambes avec tremblements. Iatèralité gauche.
Aristolochia: voir monographie.
Clinique
1. Géniralités:
– État carcinoïde.. Collagénoses.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Ergasthénie.. Amnésie.. Céphalée vasculaire de Horton.. Migraines.
– Tétanie.. Hypoglycémie.
3. Appareil digestif:
– Dysrythmie cortico gastrique (de Cl. Bergeret).
– Iléite régionale (maladie de Crohn).
– Cholécystites.
– Ulcus gastro–duodénal.
4. Appareil cardio–hémovasculaire:
– Artériopathie débutante.. Syndrome de Raynaud.. Trophoedème.
5. Appareil respiratoire:
– Asthme de Millar.. Asthme thymique (laryngospasme).. Emphysème.. Fibroses pulmonaires (tuberculose fibreuse; pneumoconioses).. Les thésaurismoses pulmonaires (liées à l’ inhalation des laques pour cheveux).
6. Organes des sens:
YEUX:
– Blépharospasme.
– Oedème palpébral.
7. Appareil uro–génital:
– Syndrome prémenstruel.
– Dysménorrhée.
8. Appareil locomoteur:
– Lombarthrose.
– Coxarthrose.
9. Peau – Phanères:
– Urticaire.
– Érythrocyanose.
Cas
Voici une remarquable observation concernant l' enfant B, âgé de un an, qui vient à notre consultation de dispensaire le 16–5–1978.
Il se présente avec des cicatrices des paumes des mains, fortement accusées à droite suite à une brûlure par eau chaude en date du 10–2 1978.
L' état de la paume de la main droite est tel que, de prime abord, nous conseillons l' opération.
Mais c' est justement ce que ne souhaitent pas les parents.
Nous sommes trés embarrassés et, devant leur insistance, nous consentons à un essai thérapeutique, tout en les prévenant de la possibilité d' un échec.
Voici donc notre première prescription:
– Au réveil: 15 gouttes de Acidum fluoricum. 7 CH.
Au coucher: 15 gouttes de Glande parathyroïde. 7 CH.
Avant les repas de midi et du soir :25 gouttes de:.
Thiosinamine. 6 DH
Cyrtopodium. 6 DH àà
Méthysergide 6DH
Revu le 11 7–1978: Amélioration trés nette à gauche, peu à droite. même traitement.
Revient le 17101978: Main gauche presque normale, main droite très nette amélioration.
Prescription:
– Au réveil et au coucher: 15 gouttes de:
– Calc, fluor. 7 CH
– Acid. fluor. 9 CH àà
– Natrum fluoratum 15 CH
Avant les repas de midi el du soir: 25 gouttes de:.
Thiosinamine. 3 X
Méthysergide. 8X àà
Kreosot 6 X
Le 3/1–1979: On constate la poursuite de l' amélioration et on maintient le même traitement.
Puis le 3 7 1979: On constate une spectaculaire amélioration: restent visibles des traces Cicatricielles,, de la paume de la main droite avec un rétablissement de la fonction de la main.
Mes éIéves assistants sont véritablement ravis et enthousiastes.
Prescription:
– Au réveil: 15 gouttes de:
Calc. fluorica 30 CH
Acid fluoricum 15 CH
– Natrum fluoratum 7CH
– Au coucher: 15 gouttes de Ergotine, 15 CH.
– Avant les repas de midi et du soir: 25 gouttes de:
Méthysergide. 6 X.
Enfin, le 2 10–1979: On peut considérer cet enfant parfaitement rétabli, on constate la trace des cicatrices et les mouvements de la main, voire des deux mains, sont totalement satisfaisants.
On lui prescrit un traitement de consolidation, à savolr:
Au réveil: 15 gouttes de Methysergide. 3 DH
Au coucher: 15 gouttes de Méthysergide. 7 CH
Mimosa pudica [Mim–p]
Introduction
SOUCHE
Mimosa pudica est une plante dicotylédone de la famille des légumineuses.
Ligneuse, à fleurs régulières en épis, corolle réduite, androcée méristémone, graines albuminées.
C' est une plante tropicale, originaire du Brésil et qui prolifère dans les parties chaudes de l' Inde.
La racine contient 10 p. 100 de tanin et son usage populaire l' indique comme aphrodisiaque.
La T.M, se prépare à partir de la racine .! des feuilles. C' est Willmar Schwabe' en Allemagne, qui a préparé la T.M, pour l' expérimentation.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
L' expérimentation hahnemannienne est l' oeuvre de Sankaran (Bombay) qui l' a expérimenté sur six sujets jeunes pendant trois semaines avec les dynamisations en 3 DH et 6 DH en 196!–1969.
Généralités
– Irritabilité générale.
– Agacé, irrité à la pensée de prendre un médicament.
– Ce sont des sujets allergoso (psoro)–tuberculiniques, nerveux, à dominante phosphorique.
• Diagnostic positif
– Cénesthésie: impression que le corps est trop large.
– Céphalée sus–orbitale, aggravée par le mouvement, améliorée en fermant les yeux.
– Irritation muqueuse des conjonctives oculaires et des muqueuses nasales.
– Douleur aiguë dans l' oreille droite; entend moins bien dans le bruit.
– Diarrhée avec coliques abdominales et selles irritantes.
– Douleurs des épaules.
Psychisme:
– Cénesthésie: impression que le corps est trop large.
– Facilement vexé; il faut beaucoup de temps pour guérir des offenses.
Système nerveux:
– Vertiges.
– Céphalée aggravée en forçant les yeux, en se querellant; améliorée en fermant les yeux ou par un bandage serré.
– Céphalée sus–orbitale, surtout au niveau du sourcil gauche.
– Céphalée aggravée par le mouvement, améliorée en fermant les yeux.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Sialorrhée abondante toute la journée.
– Salivation nocturne couché sur le côté droit.. Perte de goût dans la bouche.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Douleur de la région épigastrique, pire en toussant.
– Selles irritantes avec coliques dans le ventre.. Selles fréquentes jusqu' à dix fois par jour.
– Amélioré après l' évacuation.
– Amélioré en se frictionnant le ventre
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Douleur et chatouillement dans !a gorge, améliorés par une boisson chaude, aggravés en parlant, en toussant.
2. Poumons – Plèvre:
– Douleur thoracique, surtout au niveau de la partie basse du grand pectoral.
– Améliorée par un bain chaud et par le mouvement du bras en abduction.
– Aggravée à I' air frais.
– Toux sèche.
Nez:
– Irritation de la muqueuse nasale.
– Écoulement sans arrêt d' une sécrétion aqueuse.
Yeux:
– Paupières collées le matin au réveil.
– Paupières sécrétant un pus jaunâtre se déposant à l' angle de l' oeil.
– Vision légèrement brouillée.
– Brûlures des yeux, pires par un courant d' air.. Photophobie avec Céphalée, aggravée au soleil.
Oreilles:
– Douleur aiguë, soudaine, piquante surtout de l' oreille droite.
– Douleur survenant le soir, se prolongeant pendant la nuit.
– Douleur pire couché sur le côte droit, par la pression et par un courant d' air.
– Douleur améliorée en recouvrant légèrement l' oreille.
– Bourdonnement dans les oreilles.. Entend moins bien dans le bruit.
Appareil génital
– Augmentation du désir sexuel masculin.
Cou et dos et extrémités
– Douleur dorsale.. Douleur vive des deux épaules.
Modalités
1. Aggravation:
– Par les courants d air, par la toux, en parlant.. Par la lumière brillante: le soleil
– Par le mouvement.
2. Amélioration:
– Par un bandage serré en allant à la selle.. Par une friction.. Par un bain chaud, une boisson chaude.
3. Latéralité: Prédominance droite.
Dose
Dynamisations: 3 DH; 6 DH. L' auteur, indique en outre:
I ) Décoction (I pour 10) de la racine: à prescrire dans la gravelle et troubles urinaires. 2) Infusion de feuilles: dépuratif sanguin.
3) Poudre de feuilles et racines: fistules et hémorroïdes.
4) Le jus: en application sur les piqûres d' insectes, de scorpion, d' hémorroïdes, de fistules.
5) Les feuilles transformées en pâte: en application pour les hydrocèles et fistules ganglionnaires.
6) Les feuilles: s emploient dans le bain en cas de douleurs lombaires et des hanches.
Relations
Euphrasia: Inflammation du nez et des veux Aggravée par la lumière et à l’ air: améliorée dans l' obscurité étant couché.
Sabadilla: Cénesthésie; irritation muqueuse. nez, gorge. Améliorées par les boissons chaudes.
Psorinum: Migraine périodique pire par le moindre courant d air, hypersensibilité au froid, diarrhée nocturne, brusque, d odeur fétide.
Clinique
– Cénestopathie de E. Dupré.. Sinusite.. Coryza.. Blépharite.. Conjonctivite.. Grippe.. Entérocolite aiguë.. Otite aiguë.
Molybdenum metallicum [Moly]
Introduction
SOUCHE
Le molybdène, nombre atomique 42 symbole Mo, poids atomique 95,94, est un métal blanc, très dur, proche du chrome. Il est présent dans la nature sous forme de sulfure naturel de molybdène, MoS2. Il donne des oxydes, en particulier l' anhydride molybdique MoO3, I' oxyde MoO2 et de nombreux sels.
Utilisations: Le molybdène entre de plus en plus dans la composition de nombreux alliages métalliques avec le chrome, le nickel et le fer, utilisés dans l' industrie aéronautique et spatiale
Ces alliages trés durs sont à la fois résistants à la corrosion, aux acides et aux hautes températures. Le molybdène intervient de ce fait dans la fabrication d' outils à coupe rapide, de lampes à incandescence et de résistances électriques.
Des composés de molybdène sont également utilisés comme colorants dans l' industrie céramique, notamment le bleu de molybdène, en photographie et dans l' industrie chimique ou comme catalyseur.
Physiologie et toxicité: La physio–pathologie du molybdène est peu connue, mais il parait être peu toxique. Ce métal important, et même vital dans le métabolisme végétal, n' est présent dans l' organisme animal et humain qu' en trés faibles quantités.
L' absorption digestive est suivie rapidement d' une élévation des taux sanguins puis d' une élimination rénale et intestinale précoce. La distribution et la fixation du molybdène retenu dans l' organisme se ferait essentiellement entre les os, le foie, les reins et les glandes endocrines.
Pour certains auteurs, la fixation hépatique serait susceptible d' entraîner des perturbations enzymatiques, surtout sensibles au niveau du métabolisme du soufre par réduction de l' activité de la sulfure–oxydase, de la cytochrome–oxydase et de la xanthine–oxydase.
Clinique: 11 n' a pas été rapporté d' intoxication professionnelle consécutive à la manipulation ou à l' emploi de molybdène. Cependant, certains auteurs ont décrit un tableau clinique fait d' irritation des muqueuses conjonctivales, respiratoires et digestives, accompagnée d' anorexie, amaigrissement et diarrhée; d' autres signalant la possibilité d' anémie avec diminution du taux d' hémoglobine.
Les concentrations maximales admissibles dans l' atmosphère, considérées comme non dangereuses, pour le molybdène, ses composés solubles et ses poussières ont été fixées à 4–5 mg par m3.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
G.V. Divanji a fait une expérimentation en 1930, en administrant à deux hommes le Molybdenum metallicum en 3e DH trituration.
L' effet s' est manifesté au bout de deux semaines et a été l' objet d' observations pendant douze semaines.
Généralités
– Faiblesse.. Marasme.. Besoin de beaucoup de chaleur.
• Diagnostic positif
– Désir de solitude, mélancolie.. Céphalée et névralgie temporo–faciale.. Ptyalisme fétide.. Diminution de l' odorat.. Oeil droit rouge et douloureux.
Psychisme:
– Désir de solitude.
– Dépression, mélancolie, confusion mentale.
– Se sent mécontent, insatisfait.
– Apathique, triste, découragé, taciturne.
Système nerveux:
– Céphalée congestive, pire au froid.
– Douleur frontale et supra orbitaire, plus à droite, congestive.
– Céphalée temporale, pilonnante, torturante, de 8h à 22h.
– Douleur en coup de poignard, en coup de marteau.
– Névralgie céphalique et du cou.
Endocrine
THYROIDE:. Frissons, besoin de chaleur, mieux après avoir bu de l' eau froide.
Appareil digestif
– Ptyalisme fétide, désagréable.. Anorexie.. Digestion trés lente.. Constipation: selles sèches, dures.. Coliques abdominales diffuses.
Appareil respiratoire
– Catarrhe bronchique.. Graillonnement tenace, mucosités visqueuses, difficiles à expulser.
Molybdenum
Nez
Coryza fluent.. Écoulement nasal jaune, fétide, abondant.. Odorat nettement diminué.
Yeux:
– Congestion douloureuse de l' oeil droit.
– Yeux rouges douloureux, pires à droite.
– Oeil droit très douloureux (oeil gauche:
Hekla lava voir monographie).
– Difficulté de lecture: les lettres semblent s' envoler.
Appareil urinaire:
– Écoulement d' une urine brûlante oligurie.
– Urines jaune foncé.
2. Génital masculin:
– Aversion pour le coït.
– Libido nettement moindre.
– Diminution de la puissance sexuelle.
Peau
– Peau sèche, éruption sèche, squameuse psoriasiforme.. Prurit diffus, peu intense mais traînant en longueur.
Modalités
1. Aggravation: La nuit; par le froid.
2. Amélioration: Par la chaleur: en buvant de l' eau fraîche; par temps sec.
3. Latéralité: Droite.
Dose
Dynamisations: 5 CH; 7 CH: 9 CH: 30 CH
Relations
Sepia:
– Tristesse. Apathie. Indifférence.
– Désir d' être seul.
– Douleur sous l' oeil droit.
– Bouche sèche. Lèvres gonflées. Langue blanche.
Mercurius:. Odeur fétide de la bouche: salivation fétide, sanguinolente.
Hekla lava: voir monographie.
Clinique
. Psychose maniaco–dépressive.
. Mélancolie.
. Névralgie du trijumeau.
. Stomatite.
. Bronchite chronique.
. Anosmie.
. Choroïdite.
. Impuissance.
Psoriasis.
Naja tripudians [Naja]
Introduction
SOUCHE
Zoologie: Les najas font partie du genre des Reptiles Ophidiens de la famille des Élapidées.
Les najas sont caractérisés par leur tête élargie en arrière et couverte de grandes plaques hexagonales, par leur queue munie d' un double rang de plaques et à extrémités arrondie, ainsi que par la faculté qu' ils possèdent de dilater singulièrement la partie de leur corps qui avoisine la tête, au moyen du redressement des côtes qui soutiennent cette partie. Ce genre comprend une dizaine d' espèces répandues dans les régions tropicales de l`Afrique et de l' Asie.
Le naja vulgaire, appelé communément serpent à lunettes et cobra, habite l' Inde et la Perse. Il est jaune ou brun clair en dessus, avec des reflets d' un bleu cendré: il atteint 1,30 m de longueur, Sa morsure n' est pas moins dangereuse que celle de l' aspic.
Constitution et propriétés chimiques: De consistance huileuse à I' état frais, les venins doivent leur coloration jaune à la flavine.
Par électrophorèse, par chromatographie sur résines échangeuses d' ions ou par filtration sur gel de dextrane, on a isolé de nombreuses protéines douées d' activité toxique et enzymatique.
Citons une cholinestérase, une phosphomono–estérase, une phospho–diestérase et une polynucléotidase.
Les endopeptidases sont les principaux représentants du groupe des enzymes protéolytiques
Les venins contiennent également des métaux, dont le zinc.
Les venins de naja suppriment la respiration mitochondriale.
On a isolé aussi des protéines neurotoxiques, ainsi qu`un polypeptide de faible poids moléculaire riche en soufre et nocif pour le système nerveux.
En 1966. Boquet et collaborateurs ont isolé une toxine basique de faible poids moléculaire qu' ils ont appelée “ toxine alpha “ et qui se comporte comme un curare.
Le venin agit sur le sang à la fois comme anti– comme pro–coagulant avec une interaction sur la prothrombine.
On constate une hémolyse indirecte sur les hématies par les phospholipases en présence de sérum, une hémolyse directe, un effet cardiotoxique.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Sous l' impulsion de Hering, ce sont Stokes et Russel qui ont fait une expérimentation hahnemannienne en 1853 sur 13 sujets avec les dynamisations de I DH à 6 DH.
Mais Mezger fait remarquer que cette expérimentation est défectueuse car à l' exception de 2 sujets, les autres ont reçu une dynamisation alcoolique, ce qui élimine la présence des protéines.
La pathogénésie a été complétée par la toxicologie.
Puis c' est en 1973 que M. Boffa entreprend une expérimentation, tant sur le plan biologique que clinique.
L' expérimentation se fait en deux temps:
– Une expérimentation préliminaire sur 2 sujets masculins, afin de déterminer « les dilutions » valables, les doses adéquates, les espaces entre chaque prise. Ont été étudiés les 30 CH et 15 CH à raison de 2, puis 3, puis 5, puis 15 granules.
Un sujet réagit avec la dose de 15 granules très rapidement, le second un peu plus tardivement.
– Une seconde expérimentation se fait avec
5 sujets: I homme et 2 femmes reçoivent le médicament et 2 hommes le placebo.
En même temps. 4 prélèvements de sang sont faits pendant la période expérimentale.
Ce sont les 30 CH et 15 CH qui font l' objet de l`expérimentation.
Généralités
– Sujet abruti, fatigué. (B)(l)
– Grande lassitude, comme roué de coups. (B). Fatigue intense, difficulté à se lever le matin et couvert de sueurs. (B)
– Lassitude générale; « frottement entre nez et gorge ). (B)
– Humeur triste; pensées suicidaires.
– Dépression cérébrale et physique progressive, état anxieux.
• Caractéristiques bioIogiques
HEMATOLOGIE:
– Leucopénie. (B)
– Neutropénie. (B)
– Polynucléaires basophiles augmentés. (B)
– Thrombopénie. (B)
– Action sur la fibrino–formation. (B)
– Action sur facteur VII et le complément. (B)
• Diagnostic positif
– Sujet triste, pleure facilement, manque de volonté.
– Impulsions suicidaires.
– Lassitude et fatigue intense.
– Céphalée brutale au réveil.
– Spasmes de la gorge, du poumon, du coeur.
– Brûlures d' estomac, aggravées par le vin.
– Serrement du coeur, angoissant, de brève durée.
– Douleurs dans les mollets.
– Membres inférieurs froids.
– Gorge rouge, enflée, serrée; amygdale gauche douloureuse.
– Douleur ovarienne gauche.
– Gonalgie gauche. Myalgie.
Psychisme:
– Envie de pleurer. (B)
– Facilement abattu avec crainte de ne pouvoir faire face à ses responsabilités. (B). Mal à l' aise, incommunicatif (B). Manque de volonté. (B)
– Impulsion suicidaire brusque.
Système nerveux:
– Mal de tête frontal, occipital, survenant brutalement au réveil. (i3)
– Violent mal de tête avec impression de ne pouvoir garder la tête droite. (B)
– Céphalée frontale, surtout l' après–midi, avec difficulté de concentration. (B)
– Maux de tête, tête comme pleine.
– Céphalée nocturne ou matinale se dissipant à
I' air frais.
– Mal de tête partant de l' oeil jusqu' à I' occiput. (I) B: Boffa
– Spasmes du nerf glosso–pharyngien et pneumogastrique.
– Sommeil agité avec cauchemars effrayants
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Envie de sucre. (B)
– Difficultés de déglutition par serrement du pharynx.
– Spasmes du pharynx.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Gastralgie faisant redouter une hémorragie.
(B)
– Brûlures d' estomac, non améliorées par Ia nourriture, aggravée par le vin. (B)
– Impression de plénitude et de lourdeur d' estomac. (B)
– Impression que l' estomac remonte. (B)
– Plénitude et pesanteur gastrique diarrhée verte, selles glaireuses.
– Poussée hémorroïdaire. (B)
Appareil vasculaire
– Serrement au niveau du coeur. Iéger, de courte durée, angoissant, non douloureux. (B)
– Violentes palpitations du coeur, audibles et visibles.
– Pouls faible, rapide, irrégulier, à peine perceptible.
– Coeur faible, collapsus avec jambes froides.. Cardialgie s' irradiant vers le bras et l épaule gauche.
– Crainte de mourir, douleurs entre les épaules et respiration asthmatiforme.
– Sensation de constriction.
– Forte oppression et toux cardiaque.
– Douleurs dans les mollets par â–coups, au repos. (B)
Thermorégulation:
– Membres inférieurs froids.
– Frissonnement de tout le corps et poussées de chaleur brûlante.
Appareil respiratoire
1. Gorge:
– Sensation de gorge enflée, serrée, comme si l' air ne passait plus. (B)
– Gorge douloureuse en avant. (B). Gorge comme serrée.. Amygdale gauche rouge et douloureuse.. Sensation d' une boule dans la gorge.
2. Poumons – Plèvre:
Toux sèche, respiration courte, et poitrine comme serrée dans un étau.. Enrouement et toux sèche de la gorge.. Besoin d' air.. Pose les mains sur la gorge pour apaiser douleur et sensation de serrement.
Nez
– Douleurs des sinus fronto–maxillaires.
Yeux
Chalazion.
Appareil génital
1. Masculin:
– Diminution de la puissance sexuelle.. Irritation des organes génitaux.
2. Féminin:
– Règles en avance. (B)
– Gonflement important de la poitrine. (B)
– Douleur ovarienne gauche.. Montée laiteuse abondante pendant les premiers jours, puis diminution importante.
Cou et dos et extrémités
– Douleur et gonflement oedémateux du genou gauche. (B)
– Douleurs musculaires (cuisses, bras). (B)
– Muscles des cuisses lourds, a douleurs pointues ». (B)
– Sensation de légéreté dans les jambes. (B)
– Faiblesse et engourdissement des membres inférieurs.
– Ecchymoses bleuâtres sur les jambes (autour de l' endroit de la morsure).
Modalités
1. Aggravation: Par le vin; douleur pire par l' humidité; le froid humide; au réveil; par mouvements et efforts; I' après–midi; par l' alcool; couché sur le côté gauche.
2. Amélioration: A l' air frais. Couché sur le côté droit.
3. Latéralité: Gauche.
Dose
Dynamisations: 5 CH; 7 CH; 9 CH; 15 CH; 30 CH.
Relations
Spigelia: Violentes palpitations visibles et perceptibles. Contractions du coeur avec oppression et anxiété.
Kalmia /at.: Palpitations, pires étant couché sur le côté gauche et en se penchant en avant. Pouls irrégulier, faible, lent.
Aranea ixobola: Serrement du coeur et palpitations, pouls rapide, pieds froids.
Strophantus sarmentosus: Douleur rétrosternale constrictive, palpitations violentes, myalgies.
Clinique
1. Généralités:
– États infectieux aigus ou chroniques avec grande adynamie et lassitude.
– Neuropathie para–néoplasique.. Parathyréose.
2 Système neuro–endocrino–psychique:
– Aboulie.
– Etat maniaco–dépressif avec tendance suicidaire.
– Céphalée des cardiaques.
– Spasmophilie.
3 Appareil digestif:
– Dysphagies chroniques.
– Colite spasmodique.
4. Appareil cardio–hémo–vasculaire:
– Angine de poitrine.. Maladie de Bouveret.
– Maladie de Corrigan.. Maladie de Hodgson.. Myocardite diphtérique.. Arythmie.. Endocardite.
5. Appareil respiratoire:
– Laryngite spasmodique.. Asthme chronique avec toux sèche.. Asthme de Miller (faux croup).
6. Organes des sens:
NEZ:
– Sinusite.
YEUX:
– Chalazion.
7. Appareil uro–génital:
– Impuissance.. Dysménorrhée.. Ovarite sclérokystique.. Endométriose.
8. Appareil locomoteur:
– Gonarthrose.. Myalgies.
Natrum fluoratum [Nat–f]
Introduction
SOUCHE
Natrum Fluoratum, de poids moléculaire 43, se présente sous forme de cristaux incolores, cubiques ou tétragonaux.
On prépare à partir du sel les triturations.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie a été réalisée vers 1956 par W. Gutmann, de New York, sur 21 sujets. L' expérimentation a duré 50 jours et c`est la 6e CH, sous forme de comprimés qui a été expérimentée.
Généralités
De par la qualité du fluor, l' action du remède est à direction myoneurotrope.
La grande caractéristique essentielle c’est la contracture musculaire en “ éclair “.
• Diagnostic positif
– Douleurs musculaires en éclair allant et venant dans les muscles et les articulations.
Psychisme:
– Agitation et dépression.. Perte de la parole.. Etat de stupeur.
Système nerveux:
– Douleurs en éclair, allant et venant dans les muscles et les articulations.. Douleurs au repos ou par manque de distraction, diminuées par la pression.. Douleurs dans la région scapulaire gauche.. Douleurs musculaires comme après avoir reçu un coup de poing.
Appareil digestif
– Douleur de la bouche avec une salive de goût salé ou savonneux.
– Lourdeur, malaises digestifs, nausées
– Douleur d' estomac, sensation de faim douloureuse, non calmée par l' alimentation.
– Douleur crampoïde de l' estomac.
– Constipation ou diarrhée avec expulsion de gaz.
– Perte d' appétit. Vomissements sanglants.
Appareil vasculaire
– Faiblesse du coeur.
– Pouls irrégulier, rapide, faible, filant.
Yeux:
– Mydriase.
– Douleurs crampoïdes des paupières.
Appareil urinaire
Oligurie. Rétention d urine.. Protéinurie.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs des épaules.
– Douleurs musculaires, crampoïdes, en éclair.
– Durcissement des os.
– Crampes des mollets et jambes cyanosées bleuâtres.
Peau
– Prurit de la peau sans éruption.. Éruption axillaire gauche prurigineuse.. Éruption passagère sur les jambes.. Transpiration abondante, froide.
Modalités
1. Aggravation: Par le repos.
2. Amélioration: Par la pression; par la dis
3. Latéralité: Gauche.
Dose
Dynamisations: de la 6 DH à la 30 CH.
Relations
Cuprum met.: Douleurs crampoïdes violentes, intermittentes, des paupières' de l' estomac, des mollets, des pieds, aggravées par le froid.
Clinique
– Tétanie.. Crampes des écrivains.. Crampes des paupières.. Crampes gastro intestinales.
Natrum hypochlorosum [Nat–h]
Introduction
SOUCHE
C' est l' hypochlorite de soude ou eau de Javel, de formule Cl– O– Na.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Cette étude pathogénésique clinique est I' oeuvre de Bergeret.
Généralités
– Le radical, chlore détermine une irritation de la peau, des muqueuses, le radical Na induit une sensibilité vive à l' humidité.
– Les indications que nous donnons ici ne sont pas dues à une expérimentation pathogénésique hahnemannienne, mais aux renseignements que donnent la toxicologie et l' utilisation clinique du remède.
– C' est avant tout un remède d' eczéma.
• Diagnostic positif
– Sur l' eczéma, le prurit, la localisation plus particulièrement aux membres supérieurs et à la face; sur l' existence d' une anamnèse d' intolérance cutanée à un produit quelconque.
Appareil digestif
– Stomatite, muqueuse rouge, oedématiées, ulcérations saignotantes.
– Brûlures pharyngées, avec rougeur, toux étouffée.
– Brûlures épigastriques, vomissements acides sérosanglants.
– Brûlures ano–rectales avec diarrhée brûlante.
Appareil respiratoire
– Toux sèche, irritante, douloureuse, avec quintes et ensuite expectoration mousseuse rosée.
– Dyspnée aggravée par la toux.
Yeux
rouges, larmoyants, paupières bouffies, rouges, prurigineuses.
– Amélioration par des compresses froides.. Oedème de la face.
Peau
– Érythèmes récidivants, avec apparition de vésicules pleines d' un liquide blanchâtre, suintant.
– Amélioration par le grattage.
– Prurit généralisé ou localisé (vulve, périnée), sine materia.
– Eczéma sec, croûteux, chez le nourrisson.
Modalités
1. Aggravation: Par l' humidité; par la toux.
2. Amélioration: Par les applications froides: en se grattant.
Dose
De 4 CH à 30 CH; les hautes dilutions paraissent plus actives.
Relations
Rhus toxicodendron: Éruption vésiculeuse, aggravée aussi par l' humidité. Le prurit y est moins étendu mais féroce.
Nitric acidum: Il s' agit là surtout d' ulcérations saignotantes, avec sensation de piqûre en écharde.
Natrum sulfuricum: Pour le sujet hydrogénoïde, l' aggravation par l' humidité.
Clinique
– Eczéma suintant.
– Éruptions vésiculeuses prurigineuses. Iocalisées aux membres supérieurs et à la face, ou généralisées.
– Eczéma sec du nourrisson.. Stomatite, aphtose.
– Oedème pulmonaire, bronchite capillaire.. Rectite, hémorroïdes, fissure anale.
– Prurit vulvaire, prurit anal.
Nepenthès [Nep]
Introduction
SOUCHE
Il s' agit du Nepenthès distillatoria L, famille des Nepenthacées, voisine des Aristolochiacées. La T.M, est préparée avec la plante entière.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénèsie a été établie par O A. Julian avec un groupe expérimental de 21 personnes (5 femmes et 16 hommes) avec les dynamisations suivantes: 15 DH; 6 DH; 3 DH et placebo en 1960–1961.
Généralités
– Fébrilité, agitation, activité précipitée.
. Coup de pompe vers le milieu de l' après midi.
– Retard de croissance chez les enfants.
– Sensation de tonification générale, cérébrale et physique.
– Grande fatigabilité avec frissons, lassitude abattement, suivis d' un mieux–être général.
– Fatigue générale avec coup de pompe vers
15 h.
– Sensibilité douloureuse du cuir chevelu.
– Suractivité.
– Optimisme, tout semble– plus facile, moins de marasme.
• Diagnostic positif
– Retard de croissance. Sénescence prématurée.
– Fébrilité, irritation, agitation.
. • “ Coup de pompe “ vers 15 h.
– Dyspepsie avec sécheresse de la bouche, fringales, sensation de meurtrissure épi gastrique.
– Ballonnement abdominal.
– Troubles menstruels avec frigidité féminine.
– Sécheresse de la peau.
Psychisme:
– État dépressif avec abattement, tristesse et fatigue.
– Irritation. Impatience, énervement avec un sentiment d' angoisse.
– Angoisse accompagnée de tristesse et de spleen (cafard).
– Tremblement général intérieur, amélioré par le repos.
– Mal aux nerfs , sensation inconnue, nouvelle, déprimante.
– Fatigue, abattement, tristesse.
– Pas d' envie de fumer.
– Apathie–narcolepsie.
– Neurasthénie.
Système nerveux:
– Lourdeur de tête.
– Vertiges. Céphalée.
– Sommeil léger et agité.
– Insomnie du début, puis sommeil profond.
– Réveil matinal.
– Diminution du tonus nerveux.
– Migraines.
Appareil digestif
7. Bouche – Langue – Pharynx:
– Goût fade.
– Goût spécial non définissable dans la bouche.
– Gingivite. Glossite.
– Palais râpeux.
– Langue sèche, épaisse.
– Sensation de soif.
– Sensation de parchemin au bout de la langue et sous la voûte du palais.
– Picotements au bout de la langue.
– Goût de piment persistant dans la bouche.
– Goût de sel dans la bouche durant la matinée.
– Saveur brûlante avec sensation de sécheresse de la bouche (semblable à celle de la belladone).
– Sécheresse de la bouche, surtout du pharynx, avec expulsion de mucosités.
– La ligne médiane de la langue paraît plus en relief en partant de la pointe vers le fond.
– Le tabac fait réapparaître les troubles de la langue.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Nausées. Pyrosis.
– Faim avec sensation de faiblesse. Fringales à
6 h du matin et vers 11 h.
– Inappétence.
– Ballonnements.
– Sensation de meurtrissure de l' estomac.
– Bâillements somnolence post–prandiale.
– Manque d' envie de fumer.
– Douleurs sourdes au foie.
– Sensation d' une boule dure dans la région épigastrique.
– Gonflement, lourdeur d' estomac avec besoin de faire des inspirations profondes.
– Gastralgie améliorée par les alcalins, par la marche en plein air.
– Selles plus faciles mais peuvent être douloureuses à l' expulsion.
– Selles faciles avec hémorroïdes saignantes.
– Selles plus difficiles à expulser.
Appareil vasculaire
– Sensation de boule précordiale, assez violente, sans irradiation dans les bras, disparaissant au bout d' une demi–heure progressivement et non aggravée par le mouvement.. Bouffées de chaleur inhabituelles.. Gêne rétrosternale, post–prandiale.
Appareil respiratoire
– Larynx; sensation de dureté.. Sensibilité du larynx en le palpant.. Rhume de cerveau. Toux sèche.
Yeux:
– Picotements des paupières.
Nez:
– Sécheresse des muqueuses nasales.
Appareil urinaire:
– Diurèse augmentée.. Polyurie matinale.
Appareil génital:
– Frigidité.. Lourdeur hypogastrique.. Douleurs picotantes, d' aiguilles, en éclair, au niveau de l' ovaire droit, le matin.. Douleur ovarienne gauche s' irradiant vers le rein gauche.
– Règles en avance de 5 jours et abondantes
– Réapparition des règles après une période, d' aménorrhée de 6 mois.
– Sensation de gonflement de tout le corps, 10 jours avant les règles.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs dans la région lombaire en se baissant.
– Crampes dans la jambe gauche calmées en repliant la jambe.
– Douleurs dans la hanche gauche.. Fatigue lombaire.
– Torticolis.
Peau
– Sécheresse de la peau et des muqueuses.
– Peau du visage sèche avec petites éruptions eczématiformes.
– Régression rapide et nette d' un oedème malléolaire.
– Herpès labial de la lèvre supérieure à droite.. Prurit violent, siégeant au pli du coude gauche.
– Douleur et sensibilité du cuir chevelu.
– Les cheveux sont plus vivants et se prêtent mieux à la coiffure.
Modalités
1. Aggravation : En se baissant; en fin de journée, la nuit.
2. Amélioration: Par le repos par la marche, en plein air.
3. Latéralité: Gauche non exclusive.
Dose
Dynamisations: 3 DH 5 CH; 7 CH: 9 CH 15 CH; 30 CH.
Nous conseillons: 3 DH et 7 CH.
On peut également utiliser un complexe de dynamisations, à savoir: 5 CH + 7 CH
9CH,ou:3DH+ 5CH+ 7CH,ou: 30CH 15 CH + 7 CH.
Relations
Argentum nitricum:
– Etat phobique asthénique, irritation des muqueuses.
– Agitation anxieuse, faiblesse des jambes avec tremblements.
– Sensation d' éclat de bois fiché dans le pharynx.
Mercurius vivus:
– Lenteur intellectuelle, faiblesse et tremble ment au moindre effort.
– Odeur fétide de la bouche avec goût métallique, sueurs nocturnes, diarrhée, règles abondantes, leucorrhée brûlante, irritante.
Clinique
1. Généralités:
– États dysthyroïdiens à direction cancérinique.. Présénescence.
2. Système neuro–endocrinopsychique:
PSYCHIQUE:. Hypocondrie.. Névrose d' angoisse.. Dystonie cortico–somatique à forme végétative.. Dystonie hypersympathicotonique.
NERVEUX:. Torticolis.. Migraine (digestive).. Diabète insipide.
ENDOCRINIEN:
– Dysthyroïdie à direction hyper. (O.A. Julian) neuro
3. Appareil digestif:. Glossite dépapillante (des fumeurs).. Glossodynie.. Glossite exfoliatrice marginée.. Dyspepsie flatulente.. Ulcus gastro–duodénal.. Cancer d' estomac (traitement adjuvant).. Hernie diaphragmatique.
4 Appareil cardio–hémovasculaire:. Névrose cardiaque.. Cardialgie digestive.
5. Appareil respiratoire:. Laryngite.. Toux réflexe thyroïdienne.
6. Organes des sens:
YEUX:. Conjonctivite.
NEZ:. Rhinites atrophiques.
7. Appareil uro–génital:. Ovarite sclérokystique.. Aménorrhée secondaire.. Congestion pelvienne (métropathie de Marcel et Fabre).. Endométriose (surtout utérine et ovarienne).. Frigidité.
Anaphrodisie.. Hyperfolliculinie alléguée de Netter.. Métrorragies et ménométrorragies.. Stérilité (?)
8. Appareil locomoteur:. Torticolis.. Coxarthrose gauche.. Lombarthrose.
9. Peau – Phanères:. Herpès labial.. Ichtyose.. Parakératoses pityriasiformes.. Alopécie séborrhéique.
Commentaires: On peut affirmer, sans induire son prochain en erreur, que dans les affections digestives et génitales dont nous avons évoqué ci–dessus les indications cliniques, Nepenthès est un remède sûr, fidèle et de grande valeur.
Cas
1. Observation n° 1 /résumé:
M. Du. Maurice, 53 ans, est en traitement pour un ulcère d' estomac en bonne voie de guérison.
A la consultation du 30–3–1960, ce malade se plaint de douleurs d' estomac avec ballonnements dès l' absorption de la nourriture, bouche pâteuse le matin coup de pompe tous les après–midis. Selles irrégulières, plus ou moins bien moulées. Sommeil irrégulier avec réveil entre 3 et 4 h du matin. Absence totale de libido.
Traitement: Nepenthès 3 X, 15 gouttes le matin et Nepenthès 7 CH, 15 gouttes le soir.
Revu le 6–5–1960, excellente amélioration digestive mais état de libido inchangé. Même traitement.
Revient le 30–6–1960: ne se plaint d' aucun trouble digestif, les selles sont normales, pas de douleurs gastriques, ni ballonnements. Léger progrès de la libido. Nous modifions notre prescription: au réveil. 15 gouttes de Nepenthès 7 CH, 5 CH, 3 XH; soir au coucher: 15 gouttes du Rauwolfia 7 CH, 5 CH. On peut dire que Nepenthès agit sur la libido féminine et le Rauwolfia sur la libido masculine.
Revient le 7–10–1960, et cette fois l' amélioration est totale, même pour son état sexuel.
2. Observation n° 2 résumé)
Nic. Denise, 32 ans, a été en notre traitement pour un syndrome cervical de Barré, puis pour une métrite du col.
Le 30–3–1960, elle nous consulte pour des céphalées intenses à type migraineux. Bouche amère, nausées, jambes « molles », langue blanche empâtée gêne à la gorge, douleur au creux épigastrique, constipation, oxyures.
Une radiographie conclut à une stase biliaire importante.
Traitement: Nepenthès 3 X, 15 gouttes au réveil; Nepenthès 7 CH, 15 gouttes au coucher.
Revient le 11–5–1960 avec une notable amélioration mais a eu encore 3 crises migraineuses. Digestion meilleure, appétit régulier, se plaint encore de constipation, d' oxyures, d' une douleur à la racine des cheveux. Dort beaucoup mieux.
Traitement: le même avec en plus des suppositoires Stibii 0,4 % pour les oxyures.
Revient le 30 juillet; très nette amélioration, a eu encore 2 crises migraineuses, mais de bien moindre intensité.
Fin septembre, l' amélioration est nette, pas de crise et la malade poursuit le traitement.
3. Observation n° 3 résumé)
Mme Desp. Marie– Madeleine, 48 ans, a été en notre traitement pour un état cancérinique avec cholécystite chronique et métrite du col.
Le 6–4–1960, elle nous consulte parce qu' il y a eu cessation des règles depuis le mois de février 1960 et absence totale de libido.
A eu ses premières règles à 13 ans, trois grossesses normales, pas de fausse–couche et, jusque là, règles régulières, abondantes, durant 4 à 5 jours avec sang rouge et non douloureuses.
L' examen gynécologique montre un utérus de taille, volume et forme normales, le col en excellent état, après soins antérieurs.
Traitement: Nepenthès 3 X, 15 gouttes le matin: Nepenthès 7 CH. 15 gouttes le soir.
Cette malade revient le 23 juin et signale que ses menstrues sont revenues le 3 mai, puis le 13 juin et son état général est bien meilleur et rétablissement très net de la libido.
Revue en septembre et novembre 1960, ses règles sont toujours normales.
4. Observation n° 4:
H. Paulette. 37 ans, consulte le 24 12–1960 pour ` nervosité ».
La malade manque de « ressort », a des crises de larmes, état de mutisme dans la journée, nervosité et agitation nocturne.
Ne se sent pas en forme, toujours énervée, dort peu et mal. Mauvaise digestion avec sensation de boule a l' estomac, ballonnement après repas, midi surtout. A des nausées au réveil, des angoisses surtout vers 3 , du matin.
Règles abondantes un mois sur trois, non douloureuses, durée de 4 à 5 jours, sang noir avec caillots.
A l' examen, on note: jeune femme blonde: taille: 1,54 m, poids: 50 kg, T.A.: 12/8; phosphofluorique, luétique, nerveuse. Légère hépatomégalie, distension gastrique, exocervicite du col utérin.
Mariée a 25 ans, elle a un enfant et accuse une nette diminution de la libido.
Traitement: – Nepenthès 3 DH 15 gouttes au réveil. Nepenthès 5 CH 15 gouttes avant repas midi. Nepenthès 7 CH 15 gouttes au coucher.
Revient consulter le 4–2–1961, soit 5–6 semaines plus tard et on note: se sent mieux, dort mieux, moins d' énervement, appétit réguliers, pas d' angoisse, règles normales, a repris I kg, poids: 51 kg nue.
Traitement: idem.
Revient le 15–4–1961 avec un excellent état général et libido normale.
Nous prescrirons: Nepenthès 3 DH matin. Nepenthès 7 CH soir.
Un jour sur trois.
5. Observation n° 5:
Mme M. Mathilde, 61 ans, consulte le 11–2 196 pour troubles digestifs.
Se plaint de sécheresse de la bouche, sensation de grosseur, de boule dans le ventre, constipation ancienne et une « boule » à l' anus.
Se sent « mal fichue”, triste, apathique, avec douleurs articulaires, mais surtout douleur et faiblesse de la région lombaire. Aurait une certaine difficulté de déglutition. Besoin d' uriner souvent avec brûlures à la miction.
Réglée à 12 ans, ménopause à 50 ans, a eu un garçon et une fausse couche.
Appendicectomie à 25 ans.
A l' examen: on constate: femme maigre, voûtée, raide, carbo–fluorique, biliaire, sycoticocancérinique.
Varices des jambes. Léger prolapsus utérovaginal; foie sensible et un peu gros; douleur creux épigastrique et estomac dilaté. Mauvaise dentition, langue sèche. Poids: 50 kg nue; T.A.: 15/10 (V. L.) Traitement:
– Nepenthès 3 DH, matin. Nepenthès S CH midi. Nepenthès 7 CH, soir.
Revient, le 26–4 1961, très améliorée, a repris 2 kg (52 kg nue); se plaint encore de ses troubles urinaires.
Nous prescrivons: – Nepenthès 3 XH, matin. Rauwolfia 7/5/3 CH, soir.
Revient le ler juillet, avec une excellente amélioration digestive et se plaint rarement d' une légère brûlure à la miction.
Nidus edulis ou Nid d' hirondelle [Nid]
Introduction
SOUCHE
Les hirondelles construisent leur nid au moyen de terre gâchée ou de substances gélatineuses ou de matériaux légers qu' elles agglutinent avec une sorte de salive: ces nids sont placés soit aux coins des fenêtres, soit contre une pierre ou un ornement d' architecture en relief accusé, soit contre les cheminées, soit dans un creux d' arbres ou de rochers élevés. La façon de construire le nid et l' emplacement de cette construction sont particuliers à chaque espèce d' hirondelle.
Elles pondent jusqu' à trois fois dans la même saison et, pour nourrir leurs petits, elles dégorgent la nourriture récoltée.
Mais les nids de l' oiseau oriental sont uniquement constitués de cette substance: couleur crème, un peu fibreux et parcheminé, gonfle, mais n' est pas dissout dans l' eau ni dans l' alcool.
Quand il est parfaitement sec, il peut être moulu en une poudre fine et potentialisé par trituration.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
L' expérimentation selon la méthodologie hahnemannienne a été faite par P. E. Engel en 1974 sur deux groupes d' expérimentateurs:
a) vingt membres du personnel d' une école pour enfants handicapés;
b) un autre groupe (nombre de participants non mentionné) n' ayant aucun rapport avec des enfants.
Les dynamisations expérimentées vont de la 3DH à la 30 CH.
Le but de cette expérimentation; pour Engel, a été de trouver un remède pouvant agir sur les troubles du comportement des mères qui infligent des mauvais traitements à leur enfant. Il souhaitait trouver un remède corrigeant les perturbations de l' instinct maternel.
Mais la pathogénésie qui suit ne répond pas aux souhaits de l' auteur.
Ce remède se révèle comme un homéothérapique à prescrire dans des affections psychiatriques et des troubles endocriniens.
Généralités
– États alternants d' euphorie, d' enthousiasme et
Nidus edulis suractivité puis fatigue, repliement vis–à–vis des . Vomissements, autres personnes et du milieu extérieur. . Constipation.
– Irritabilité émotionnelle.
• Diagnostic positif
– Irritabilité émotionnelle.. Changements soudains d' humeur, d' état conscience, de sociabilité, d' inclination au travail, d' appétit.
– Périodes d’ indifférencece, d’ apathie, puis de colère et d’ impatience (Surtout à l' égard des enfants)
– État de fatigue, de maux de tête. des bouffées de chaleur, des troubles digestifs.
– Douleur et raideur articulaire.
Psychisme:
– Apathie, désintéressement, manque de volonté.
– Envie de dormir pendant la journée.
– Humeur instable, variable.
– Contrôle variable des réactions vis–à vis des enfants: parfois plus grande irritabilité parfois meilleure tolérance.
– Léthargie, manque de goût au travail.
– Épuisement somatique et psychique.
– Dépressif puis énergie excessive, gai, rieur, euphorique.
– Envie de pleurer.
– Changement caractériel, intolérance ou indifférence à l' égard des enfants.
– Manque de volonté.
Système nerveux:
– Mal de tête.
– Douleur de la nuque.
– Anergie.
– Perte de mémoire.
– Paresthésie au niveau des doigts des mains et des pieds.
– Vertiges.
– Besoin de sommeil même dans la journée.
– Rêves agités, impressionnants, de longue durée.
Endocrine
THYROIDE:
– Bouffées de chaleur au visage.
– Sensation de brûlure, de sécheresse et de rougeur de la face et du cou.
– Fourmillements dans la bouche le nez, le menton.
– Frissons alternativement chauds puis froids.
Yeux:
– Fatigue des yeux.
– Yeux douloureux pendant l' accommodation!
Appareil génital
Génital féminin:. Dysrythmie menstruelle.
Cou et dos et extrémités
– Raideur douloureuse de la nuque.
– Engourdissement des membres.
– Raideur et engourdissement de la colonne vertébrale.
– Douleurs de toutes les articulations.
– Douleurs de l' épaule.
– Douleur thoracique.
Peau
Éruption de rougeurs des mains, des pieds, des orteils.
Modalités
1. Aggravation:
– Par les émotions.
– La contradiction.
2. Amélioration:
– Par la chaleur.
– En sc promenant.
– Par le sommeil.
3. Latéralité: Gauche, non exclusive.
Dose
Dynamisations: 3 DH; 5 CH: 7 CH: 30 CH.
Appareil digestif
– Nausées ou état nauséeux.
– État alternant d' anorexie, de dégoût pour la nourriture ou de boulimie pour tous les aliments. Irritabilité, émotionnellement, sans discrimination. . Changements soudains d' humeur, d’état
– Lourdeur gastrique, obligeant à absorber des petites quantités de nourriture à la fois.
Vomissemnts
Constipation
Relations
Ignatia: Mobilité, inconstance, voire réaction paradoxale des perturbations psychiques. Dépression, humeur changeante, nausées douleurs erratiques, paradoxales.
Tuberculinum T.K.: Anergie psychosomatique douleurs changeantes variables, erratiques, grande irritabilité.
R.N.A.: voir monographie. D.N.A.: voir monographie. Thyroïdinum: voir monographie.
Clinique
– Psychose maniaco dépressive.
– Troubles thymiques.
– Dysthyroïdie selon O. A. Julian .
– Troubles caractériels.
– Polyarthrose.
Ocimum sanctum [Oci–s]
Introduction
SOUCHE
Ocimum sanctum ou Ocimum canum ou inodorum ou le basilic des moines est une Labiacée qui pousse au Brésil.
La T.M, est préparée à partir de la plante entière.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
C' est Benoît Mure qui écrit la pathogénésie de cette plante, mais selon les données de Ia clinique trés probablement.
Clarke, Lippe confirment selon Mezger, par des observations cliniques, la valeur thérapeutique.
La pathogénésie hahnemannienne est le fait de V. G. Divanji, en 1931, qui l' a expérimentée sur trois sujets avec les dynamisations en 30 DH, ainsi qu' une auto–expérimentation de Divanji et d' un jeune homme de 18 ans avec la I DH.
Généralités
Sujets à intoxination allergosique (psorique), tempérament neuro – arthritique .
Le remède présente un organotropisme pour l' appareil uro–génital.
• Diagnostic positif
– État neuro–arthritique.
– État fébrile, frissons, sueurs et céphalée congestive.
– Douleur rénale, surtout à droite, sous forme de colique néphrétique.
– Douleur testiculaire gauche.
– Congestion mammaire. Congestion ovarienne droite.
– Congestion vulvaire.
– Éruptions eczématiformes.
Psychisme
Anxiété.. État de confusion.. Difficulté à se concentrer.
Système nerveux:
– Douleur de tête à type de morsure.
– Douleur de tête comme si l' on enfonçait un clou, améliorée par la pression.
– Douleur pulsante, battante.
– Vertige en se levant, en s' asseyant.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Langue chargée, jaune, jaune blanchâtre avec au centre une tache marron.
– Douleurs dentaires à droite, améliorées en serrant les dents.
– Lèvres sèches, visage rouge.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Absence d' appétit.
– Éructations. Hoquet.
– Nausées.
– Désir de boissons froides durant la fièvre.
– Abdomen distendu, douloureux au côté droit pendant les règles.
– Constipation avec selles sèches, malodorantes, jaunes ou verdâtres.
– Défécation douloureuse.
– Diarrhée plusieurs fois par jour.
– Gonflement des ganglions des aines.
Fièvre
– Céphalées suivies de frissons.
– Frissons, fièvre et absence de soif.
– Fièvre de type tierce ou quarte.
– Sueurs abondantes d' odeur forte, dures.
Appareil respiratoire
Poitrine douloureuse au côté droit.
Toux sèche, saccadée, dans la soirée et tôt le matin.
– Expectoration abondante.
Nez
– Congestion nasale.
Yeux:
– Vision floue.
Oreilles:
– Furoncle au méat de l' oreille droite.
– Bruits ressentis douloureusement dans les oreilles.
Appareil urinaire:
– Ténesme vésical.
– Douleur brûlante urétrale pendant la miction.. Urines abondantes, brûlantes.
– Colique néphrétique droite avec vomissements tous les quarts d' heure, avec cris, agitation, gémissements.
– Oedème au côté droit des bourses ou des lèvres.
– Urine de couleur safran, trouble avec Protéinurie.
– Urines troubles avec sédiments rouge brique après l' accès.
– Urines épaisses, malodorantes, odeur de musc.
Appareil génital:
MASCULIN:
– Augmentation puis diminution du désir sexuel.
– Absence d' érection. Éjaculation trop lente ou trop rapide.
– Sensibilité douloureuse, chaleur et gonflement du testicule gauche.
FEMININ:
– Règles en retard, courtes, abondantes.. Ménorragies. Métrorragie.
– Dysménorrhée avec douleur ovarienne à droite.
• Douleurs congestives des seins comme par suite d' un allaitement.
– Tension constrictive des seins.
– Mamelons douloureux et sensibles au toucher.
– Gonflement de la vulve; élancements dans les grandes lèvres; chute du vagin.
– Leucorrhée blanc jaunâtre.
Peau
– Éruption herpétiforme ou eczématiforme.
Modalités
1. Aggravation:. Le matin.. Par le froid.
2. Amélioration:. Dans une chambre. Par la pression.. Par temps humide.. Par temps pluvieux.
3. Latéralité: Droite, non exclusive.
Dose
Dynamisations: 6 DH; 5 CH à 30 CH.
Relations
Pareira brava: Besoin fréquent d' uriner; doit faire des efforts violents pour uriner.
Colocynthis: Douleurs crampoïdes violentes, obligeant le malade à se plier en deux; fréquents besoins d' uriner avec brûlure en urinant.
Tabacum: Nausées avec pâleur de la face, sueurs froides, douleurs violentes spasmodiques le long de l' urètre, surtout à gauche.
Clinique
1. Système neuro–endocrino–psychique:
– Syndrome méningé.
– Méningisme toxi–infectieux.
2. Appareil digestif:
– Hoquet.
– Typhlite. Typhlo–appendicite.
– Typhlocolite.
– Typhus. Fièvre typhoïde.
– Dysenterie: amibienne: bacillaire.
3. Appareil cardio–hémo – vasculaire:
– Malaria.
– Typho–malaria.
4. Appareil respiratoire:
– Broncho–pneumonie.
– Pneumopathie virale.
5. Appareil uro–génital:
URINAIRE:. Pyélite. Cystite. Urétrite.. Cystite calculeuse.. Coliques néphrétiques.. Pyélonéphrite.
GÉNITAL MASCULIN:. Orchite. Orchialgie.. Épididymite. Hydrocèle.. Troubles de l' érection–éjaculation.
GÉNITAL FÉMININ:. Mastodynie. Mastite inflammatoire et puerpérale.. Annexite. Vulvite.. Métrite. Vaginite.. Dysménorrhée. 6. Peau – Phanères:. Herpès.. Eczéma atopique.. Eczéma érythrodermique.
Okoubaka aubrevillei [Okou]
Introduction
SOUCHE
Okoubaka aubrevillei appartient à la famille des Octonematacea.
Il pousse en Afrique de l' Ouest au Gana et Nigeria.
C' est W. Schwabe, sur la demande de Magdalena Kunst, qui a ramené la souche et notamment l' écorce de l' arbre.
L' arbre a 25 m de haut et 3 m de large.
Cette espèce est surtout remarquable par les légendes qui l' entourent et qui en font un fétiche que beaucoup d Ivoiriens refusent de couper et même de toucher. Il est considéré en pays Aboure comme un puissant protecteur qui « commanderait a tous les médicaments de la forêt ». Un morceau d' écorce porté sur soi préserverait des accidents de la route: place dans la maison, il en éloignerait les esprits, les sorciers et les voleurs; les gens mal intentionnés qui en approcheraient seraient aussitôt frappes de convulsions.
En lotions ou en bains, la macération d' écorces est donnée comme contrepoison: en boisson, elle calmerait la tachycardie: en instillations nasales, les maux de tête: en bains de vapeur, les oedèmes généralises, et en compresses elle ferait disparaître les hématomes en 24 h.
Les recherches chimiques préliminaire indiquent la présence de saponosides en notables proportions dans les feuilles de ces deux espèces. Les écorces du tronc et de racines d' Okoubaka aubrevillei contiennent des traces d' alcaloïdes. Toutes les autres recherches sont négatives.
La souche est préparée en T.M./ D1 par la Deutsche Homoeopathische Union (D H l )
Il n' existe pas de pathogénésie hahnemannienne de ce remède.
O,A. Julian décrit une pathogénésie clinique se basant sur les observations publiées par M. Kunst.
Généralités
– Troubles consécutifs a des intoxications alimentaires.
– Troubles allergiques à retentissement pancréatique suite à une intoxication par insecticides.
– Troubles d' intoxication suite à des infections diverses.
– Intoxication nicotinique avec malaises gastriques.
– Etat général d' anéantissement.
Psychisme
– Céphalées à répétition.. Vertiges.
– Faiblesse de mémoire, difficulté à se concentrer.
– Difficultés scolaires.
Appareil digestif
– Anorexie.
– Distension et plénitude gastrique.
– Éructations, nausées, parfois vomissements et vertiges.
– Borborygmes souvent accompagnés de coliques et/ou diarrhée.
– Dyspepsie .flatulente.
– Pesanteur et tension dans la région gastrique.. Aérocolie.
Troubles métaboliques:
– Instabilité de la glycémie.
Appareil vasculaire
– Douleurs précordiales de type angine de poitrine.
– Picotements dans la région précordiale.
– Douleurs veineuses des membres inférieurs.
Dose
Dynamisations: 2 DH; 3 DH; 4 DH.
Clinique
– Asthénie.. Céphalées des écoliers.. Retards scolaires.. Syndromes allergiques.. Gastro entérite.. Cardiospasme.. Diabète.. Intoxications alimentaires.. Symptômes résiduels d entérocolite infectieuse, de grippe, de toxoplasmose, des maladies infantiles et tropicales, de l' intoxication tabagique.
Onopordon acanthium [Onop]
Introduction
SOUCHE
Dans la Pharmacopée homéop, franc, de 1898, on décrit seulement le Carduus marianus et le Carduus benedictus.
Et pour cause, car Onopordon acanthium n' existait pas jusqu' à ce jour dans la Pharmacopée homéopathique.
Voici une description générale concernant les variétés botaniques de Cardons, ou chardon:
« Plante annuelle, bisannuelle ou vivace de la famille des Composées, dont les fleurs sont en forme de tube: c' est le nom de plusieurs Carduus et Cirsium qui sont des plantes nuisibles a l’agriculture; les racines des espèces vivaces devront être extirpées' quant aux autres il suffira de les couper avant la floraison. On nomme aussi chardon toutes sortes de plantes à tiges et à feuilles épineuses. Le chardon à carder, ou cardère, est cultivé dans l Eure: on utilise sa fleur épineuse pour la préparation des draps de laine (procédé déjà pratiqué par les Romains) Le chardon Marie ou argenté, de I à 2 m
Onopordon acanthium 280 281 Onopordon acanthium de haut, a des fleurs rouges et un joli feuillage; on le cultive dans les jardins comme plante d' ornement. Le chardon bénit, à fleurs jaunes, croit dans les régions chaudes; il se prescrit en infusions comme fébrifuge, diurétique et vermifuge. Les ânes mangent des char dons. De la, l' expression être bête à manger des chardons. Etre aimable comme un chardon, c' est un vrai chardon, allusions ironiques aux épines dont le chardon est couvert,”
Historique: Dans le Apotheker – Lexikon, t. I, p. 515 (Leipzig, 1793) de Samuel Hahnemann, se trouve mentionné le Onopordon acanthium ou « Krebsdisteizeliblume ». Il donne une trés brève description botanique, fait ensuite mention de l' usage en médecine populaire dans les affections gastriques, dans l' odontalgie et comme diurétique.
Les feuilles sont indiquées dans les néoplasies du visage et la semence dans les convulsions infantiles.
Mais S. Hahnemann ne fera pas une expérimentation de type homéopathique.
En fait, c' est la médecine anthroposophique et d' abord R. Steiner qui envisage son action thérapeutique en tant que remède du coeur et de la circulation.
Les laboratoires Weleda (Suisse, France. Allemagne, Angleterre) présentent une préparation complexe composée de Onopordon acanthium avec Primula off, et Hyosciamus.
Se trouve en pharmacie à l' étranger sous la dénomination Cardiodoron.
Mais une étude fort vivante et instructive est présentée par Wilhelm Pelikan dans son beau livre L' Homme et les plantes médicinales, et dont voici un extrait:
`` Onopordon acanthe (dit: chardon aux ânes). Il est le plus imposant, un véritable « Moi des chardons ,' ! Probablement originaire des mêmes contrées que les autres chardons étudies ci–dessus, il est passé par l' Angleterre et l' Écosse pour se répandre dans toute l' Europe centrale, la Russie méridionale, jusqu' a l' Asie occidentale bien que, dans l' ouest de l' Europe, il n' apparaisse que ci et là. Les dunes sableuses au bord de la mer, la plaine hongroise. I' Ukraine, tous pays à brèves pluies printanières suivies de longs étés ensoleillés et secs, plaisent à l' Onopordon; il constitue alors de véritables « forêts ».
» L' Onopordon est le chardon qui se rapproche le mieux du type. De la graine tombée en automne pousse tout d' abord une vigoureuse rosette de feuilles qui alimentent la croissance d' une forte racine en pivot. La plante commence par conquérir les pro fondeurs et le plan horizontal. Ses feuilles sont longues et larges, bordées régulièrement de larges lobes triangulaires, ondulées fortement selon un rythme. Les nervures ou côtes de ces feuilles pointent au delà du bord et s' y durcissent en aiguillons. Ces feuilles d' un vert argente éclatent en triangles, formes de l' éther de lumière. Au printemps suivant. 1a rosette prend encore plus d' importance, jusqu à ce qu' au début de l' été, un puissant élan entraîne la plante vers le haut. La diastole ou l’ expiration succède à une longue systole ou aspiration (que symbolisaient la profondeur et la largeur). La verticale, le principe tige règnent dorénavant, avec pourtant des rameaux secondaires pleins de force. La plante dépasse la hauteur d' un homme sans cesser de rayonner, jusqu' à ce qu' elle aboutisse a de grands capitules sphériques hérissés d aiguillons. La force foliaire entraînée dans la région des tiges produit le long de celles–ci de larges ailes, renflées, épineuses, a deux côtés, le limbe disparaît peu à peu dans cette formation d' ailes caulinaires' jusqu' à ce qu' il n en reste plus que des lobes terminaux sortant de la tige. Mais le principe–feuille reste présent jusqu a la pointe extrême de chaque rameau et passe finalement dans le capitule. Celui–ci laisse jaillir d un coi resserré une multitude de fleurs tubulaires rose violet, étroites, à gorge profonde. Il en émane un parfum subtil, délicat et noble.
» L' Onopordon est le plus rythmique de tous les chardons. Ce qui le caractérise spécialement, c’est l' accord complet entre un riche appareil foliaire et une abondance de fleurs, l' équilibre dynamique entre le bas et le haut, la synthèse des rythmes foliaires (éthériques) et floraux (astraux). Rudolf Steiner enseigna à préparer la fleur d' Onopordon, associée a la fleur de primevère et à la jusquiame, en un important remède pour l' organe rythmique par excellence, le coeur, lorsque celui–ci est troublé. En tant que fleur le capitule d' Onopordon agit sur le métabolisme; par ses substances amères aromatiques, il attire le corps astral et le Moi dans les processus éthériques du métabolisme; étant une fleur extrêmement soutenue par le rythme foliaire, comme nous l' avons vu, ce capitule oriente les processus métaboliques (qu' il a stimules) dans la direction du système rythmique et il porte jusque dans le rythme organique des forces structurantes. En effet, le conflit entre les forces plastiques fluides et les forces structurantes lumineuses est manifestement ce qui donne à toute cette plante son empreinte et son caractère.
» L' organisation corporelle de l' homme n’est p:as une chose définitive et fixée; non seulement elle suit la marche évolutive de l' individu' de l' enfance à la vieillesse, à travers des changements continuels, mais encore elle se transforme de siècle en siècle' en fonction de la marche évolutive de toute l' humanité. Elle s' adapte, en tant qu' instrument' a l' esprit humain qui devient de plus en plus conscient. Ce qui est vrai actuellement du cerveau, qui est avant tout l' organe de la pensée, donc de la vie consciente d' elle–même, sera vrai un jour d' autres parties de l' organisme. Nous pensons avec des forces de croissance et de vie soustraites au cerveau' lesquelles forces, issues de l' océan créateur de la sagesse universelle, ont amené ce cerveau à la plus haute perfection, puis l' ont abandonné à lui–même dans son état d' achèvement. Aussi ne vit–il plus lui–même dans l' océan créateur des pensées du monde' il se borne à refléter les pensées humaines, qui par là deviennent conscientes pour le Moi. Avec la partie du corps éthérique qui a été libérée du cerveau, l' homme conçoit dorénavant ses propres pensées. De ce fait, certains processus physiques, minéraux, se mettent a jouer un rôle important dans le cerveau. Ils constituent le « tain » du « miroir cérébral ». Nous avons pris de ce fait, dans notre cerveau, certaines tendances durcissantes, vieillissantes' qui rayonnent de là dans tout notre corps. Lorsque ces tendances se développent outre–mesure, elles deviennent des causes de maladies sclérosantes. Rudolf Steiner a dévoilé ces corrélations.
» 11 a également indiqué que ce processus continue. Une nouvelle partie du corps éthérique commence à s' évader de l' organisation physique – c' est, cette fois, de l' organisation rythmique, du coeur, – pour permettre au Moi un nouveau degré d' autoconscience et de liberté. En conséquence, on doit s' attendre à des possibilités de blocage, de durcissement des rythmes. L' humanité, dorénavant, aura librement a la disposition du Moi certaines forces qui, jusque–là, étaient liées à l' organe du coeur: les forces de la « cordialité », du « courage »; ces forces « cordiales » devenues libres rendront possible « un sentiment libre, créateur »comme les forces cérébrale libérées ont permis une pensée libre créatrice. Il est cependant vrai que, de même qu' on se vide aujourd' hui de tout contenu pensant quand on n' enfante pas les pensées a partir de sa volonté individuelle libre, de même on sera bientôt complètement vide de tout sentiment si on ne devient pas, de la même manière, le créateur de ses propres sentiments. Les symptômes de ce mal se multiplient actuellement de décennie en décennie! L' hygiène du proche avenir exige donc absolument, d' une part, le soin des sentiments, d' autre part, le soin des rythmes. L' un sera fourni par les facteurs artistiques et religieux, l' autre par un contrôle conscient de l' ordonnance qui doit présider a toute existence. Les deux peuvent recevoir un appoint considérable de l’ Eurythmie, nouvel art du mouvement rythmique. Mais des désordres rythmiques d' un genre nouveau réclameront des remédes d' un genre nouveau. L' un d' eux est celui que Rudolf Steiner a conseillé dans lequel la plante Onopordon joue un rôle essentiel; le lecteur de ce qui précède aura compris pourquoi.
Grâce à l' amabilité de M. G. Nogues, pharmacien, directeur des laboratoires Dolisos, nous avons reçu les renseignements que voici, extraits des Ressources médicinales de la flore française;
« Description Plante bisannuelle, de 30 à 180 cm de hauteur, à tiges florifères dressées, rameuses dans le haut, a racine pivotante, épaisse, rameuse. Feuilles sans stipules, divisées, dentées, épineuses, blanches, cotonneuses en dessous, se prolongeant par leur base le long de la tige en y formant des ailes épineuses. Fleurs purpurines réunies en capitules généralement solitaires de 3 a 5 cm de largeur. Involucre, aranéeux, à nombreuses écailles entières terminées par une longue pointe à trois angles longitudinaux; bractées externes très étalées en dehors ou même renversées. Réceptacle plan, charnu, creusé de fossettes bordées d' une membrane dentée. Fleurs toutes en tube, stamino–pistillées, sensiblement de même longueur. Corolle lisse, purpurine, formée de cinq pétales soudes en un tube. Cinq étamines à filets insérés sur la corolle mais libres entre eux; anthères introrses soudées les unes aux autres en un tube, portant a leur base deux lobes aigus et ayant à leur sommet un appendice trés étroit, en pointe allongée. Style divisé en deux branches stigmatiques courtes et papilleuses en dedans, renflé et velu en dessous de la bifurcation. Ovaire adhérent uniloculaire à deux carpelles à placentation pariétale. Ovule unique anatrope, dressé. Akènes grisâtres, maculés de noir, sub–tétragones, ridés transversalement, surmontes d' une aigrette de poils disposes sur plusieurs rangs, rousse, une fois plus longue que l' akène, se détachant facilement du fruit à la maturité au niveau de l' anneau que forment les bases des poils. Graines sans albumen; embryon droit.
» On a décrit plusieurs variétés et deux sous–espèces, dont la sous–espèce Onopordon illyricum L. (Onopordon d' lllyrie) – synonymes: O, graecum Gouan, O, elongatum Lam. – qui se distingue par la pointe des bractées de l' involucre, courte, peu piquante, égalant au plus le quart de la longueur de la bractée et par la corolle glanduleuse.
» Parties employées: L' herbe.
» Chimie: La plante contient de l' inuline. Bornemann a signalé dans le fruit de 30 a 35 p. 100 d' une huile grasse. Iwanow aurait trouvé dans les graines, au Turkestan, 15.86 à 17,02 p. 100 d' huile grasse.
» Pharmacologie: Des extraits de la plante ont été inefficaces in vitro contre Staphylococcus aureus,
Escherichia coli et Mycobacterium tuberculosis. Mais quelques extraits auraient inhibé S, aureus, non E, coli. Les feuilles fraîches écrasées ainsi que le suc des feuilles fraîches ont été utilisées en topique contre les carcinomes de la peau' les ulcères, le lupus, la scrofulose (Madaus, t. 3' p. 2029–2031) (Cazin). Les fleurs sont employées quelquefois pour falsifier le safran ou le Cnicus benedictus,,
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
W. Elsus et G. Büttner vont entreprendre la première expérimentation homéopathique selon la méthodologie hahnemannienne.
La première expérimentation aura lieu en 1974 et 1975 avec trois groupes d' expérimentateurs.
Le premier groupe expérimente une dilution à 2,5 p. 10O, le second la 6 DH et le troisième reçoit le placebo.
Les expérimentateurs sont informés qu il existe un placebo, mais personne ne sait s il expérimente le remède ou le placebo.
Participent à cette expérimentation 15 personnes dont 8 médecins. Il y a 5 sujets féminins, 10 masculins, et l' âge varie entre 22 et 54 ans.
Durée de l' expérimentation: 4 semaines et on prend 3 fois cinq gouttes à trois fois vingt gouttes par jour.
La seconde expérimentation est faite en 1975 avec 10 expérimentateurs dont 3 médecins. I dentiste. Il y a 2 femmes et 8 hommes et l' âge varie de 22 à 47 ans.
Ont été expérimentées la 6 DH, la 4 DH a raison de 5 gouttes trois fois par jour.
On a expérimenté ensuite la dilution a 2,5 p. 100 à dose croissante de 3 fois 5 à 3 fois 10 gouttes par jour.
Généralités
. Bien–être général harmonieux.
Se sent en meilleure forme.
. Se sent mieux par changement de temps.
. Sentiment d' une conscience tranquille.
. Humeur changeante, dépressive.
. Hypersensibilité des organes des sens.
. État alternant d' euphorie et de tristesse.
• Diagnostic positif
– Troubles du rythme cardiaque avec extrasystoles.
– Hypertonie vasculaire.
– Humeur dépressive et hyperexcitabilité sensorielle alterne avec état de nervosité.
– Froideur générale et sécheresse des muqueuses.
– Dysrythmie de la thermorégulation avec chaleur et froideur.
– Perturbation du tractus gastro–intestinal: nausée, vomissement, diarrhée.
– Jambes lourdes, comme du plomb.
– Diminution de la force musculaire.
– Aggravé par le froid humide; amélioré
Psychisme
– Peu d' entrain pour le travail.
– Asthénie et besoin de dormir.
– Hypersensibilité à des stimuli psychiques et corporels.
– Inquiétude. Nervosité. Irritabilité.
– Inversion de lettres en parlant.
– Alternance d' euphorie et de dépression.
– Moins sensible à des états d' âme.
– Absence d' initiative. Lassitude, manque d en train.
Système nerveux:
– Céphalée avec état general meilleur par changement de temps.
– Pesanteur crânienne avec conservation d un bon état général.
– Ralentissement moteur.
– Difficulté de concentration.
– Céphalée frontale et temporale.
– Céphalée pulsante; tête chaude; vertige.
– Difficultés d' endormissement, malgré état de fatigue.
– Sommeil léger, superficiel avec des rêves.
– Sommeil agite.
Endocrine
– Douleur à la gorge et tension de la region thyroïdienne.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Amélioration de la sensation gustative.. Lèvres sèches.. Bouche et gorge sèches.. Gratouillements dans la gorge.. Déglutition difficile.. Muqueuses irritées.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Appétit meilleur.. Désir de sucreries. Soif.. Douleurs d' estomac.. Douleurs dans le ventre.. Douleur et inquiétude vers le milieu du corps. Douleur sourde dans la région abdominale haute à droite.. Nausées. Vomissements. Aérocolie.. Selles pâteuses. Diarrhée.
Sensation de froid dans la région terminale de l' intestin.
Appareil vasculaire
– Serrement dans la région thoracique gauche.. Comme s' il avait une pierre sur la poitrine.
– Brève cardialgie.
Cardialgie sourde avec irradiation dans le bras gauche.
– Pouls rapide le matin, après la toilette.
Palpitations.. Arythmie.. Extrasystoles. Hypertonie: augmentation de la tension artérielle.
Fièvre
– Sensation de chaleur; sueurs.
Sensation de froid; frilosité.. Sensible au froid et au courant d' air.
Appareil respiratoire
1. Gorge:
Gorge irritée.. Douleur du muscle sterno–cléido–mastoïdien surtout à droite.
2. Poumons – Plèvre:
– Dyspnée.
Toux d' irritation avec sécheresse de la gorge.
– Toux provoquée par une inspiration profonde.
Nez
– Douleurs des sinus, surtout maxillaire droit.
– Odorat plus sensible, plus affiné.
– Irritation de la muqueuse anale.
– Nez sec.
– Démangeaison dans le nez
– Nez bouché. Éternuements.
Rhinorrhée.. Sécrétions nasales sanguinolentes.
Yeux
– Pesanteur sur les yeux.
– Brûlures oculaires.
Faiblesse d' accommodation.
Oreilles
Douleurs comme des picotements d' aiguilles allant du menton vers l' oreille.. Sensation d' oreille bouchée.. Démangeaison du conduit auditif.. Gonflement douloureux du canal auditif.
Appareil urinaire:
– Besoins fréquents d' uriner.. Nycturie.
Appareil génital:
GÉNÉRAL:. Hypersexualité.
FEMININ:. Douleurs brûlantes, crampoïdes du bas–ventre, deux jours avant et jusqu' au 3e jour pendant les règles.. Ecoulement sanguin moins abondant avec une sensation de refroidissement du bas–ventre.
Cou et dos et extrémités
– Faiblesse musculaire.
– Douleur a la nuque et aux épaules.
– Douleur dorsale et lombo–sacrée.
– Douleurs fugaces des petites articulations.
– Sciatalgie. Coxalgie gauche.
– Douleurs dans les aines et les cuisses.
– Douleur au gros orteil droit et au pouce gauche.
– Fourmillements à partir des cuisses aux genoux.
– Fatigue dorsale. Fatigue dans les bras et les jambes.
– Jambes engourdies, parétiques.
– Faiblesse dans les • reins et les genoux.
– Les membres sont lourds comme du plomb.
– Se tord facilement la cheville droite.
– Marche incertaine.
– La partie lombaire basse est comme refroidie.
– Pieds froids.
Peau
– Démangeaisons et fourmillements du visage des extrémités et du corps entier.. Herpès situe aux lèvres et le nez.. Petites pustules au visage.
– Plaques de rougeur au visage.
– Gonflement et rougeur au niveau du port d' une ceinture serrée.
Modalités
1. Aggravation: Par le froid: I' air humide; le mouvement; I' éternuement.
2. Amélioration : Par la chaleur; en mangeant.
3. Latéralité: Gauche, mais non exclusive.
Dose
Dynamisations: 3 DH; 5 CH; 7 CH; 30 CH. C' est surtout la 3 DH qui est indiquée dans les affections cardiovasculaires.
En médecine anthroposophique on trouve une composition, le Cardiodoron A, B. C dont voici les caractéristiques selon le formulaire du laboratoire Weleda (Suisse):
Composition:
– Cardiodoron A: Onopordon acanthium 2,5 %, Primula off. 2,5 %, Hyosciamus niger 0,01 % (digestion).
– Cardiodoron B: Onopordon acanthium 2,5 %, Primula off. 2,5 %, Hyosciamus niger 0,1 % (digestion).
– Cardiodoron C: Onopordon acanthium 2,5 %, Primula off. 2,5 %, .Hyosciamus niger 0, 1% (digestion, préparé par un procédé spécial).
Indications et posologie:
– Cardiodoron A: Troubles de la circulation par suite d' insuffisance cardiaque, troubles cardiaques des personnes âgées: plusieurs fois par jour 5 à 10 gouttes.
– Cardiodoron B: Dans les mêmes cas, quand il y a surtout tachycardie et arythmie.
– Cardiodoron C: Pour soutenir le coeur, notamment dans les maladies infectieuses, décompensations, insuffisance avec stase pulmonaire, congestion du foie.
Nous fournissons les préparations suivantes en ampoules:
– Cardiodoron A: 5 %, 3 %, 1%, D 3, D !. Cardiodoron B: 5 %, I %, D 3. – Cardiodoron C: I %, D 4, D 6. (Bibl. Korr, bl. 1, 9, 27, Beitr. 9–10–1955).
– Cardiodoron B I %/Magnés, phosphor. D 6 àà ampoules.
Dans les crampes cardiaques, insuffisance coronarienne.
En cas de nécessité faire une injection hypodermique; dans les traitements prolongés
2 ou 3 fois par semaine.
– Cardiodoron B/Magnés, phosphor. D 6 àa dilution.
Alternativement avec les injections ci–dessus prendre 2 à 3 fois par jour 5 à 10 gouttes.
Relations
Aranea ixobola: Voir monographie.
Sarothamnus scoparius: Voir monographie.
Spigelia: Fortes palpitations, anxiété, oppression.
Kalmia latifolia: Palpitations, aggravées couché sur le côté gauche. Douleurs névrotiques de dedans vers la périphérie et du haut vers le bas.
Clinique
1. Généralités:. États allergoso (psoro)–tuberculiniques.. Alternances morbides.. Syndrome de Sjögren. 2. Système neuroendocrino–psychique:. Névrose d' angoisse.
– Amnésie logophonique (perte de la mémoire des sons, des mots).
– Psychasthénie.. Myopathie primitive progressive.
– Myopathie thyréotoxique.. Céphalée vasculaire de Horton.
– Dysthyroïdie.
3. Appareil digestif:
– Syndrome de Sjögren.. Dyspepsie.. Colopathie spasmodique.
4 Appareil cardio– vasculaire:
– Insuffisance cardiaque ventriculaire gauche.. Angine de poitrine.. Arythmie.. Syndrome de Wolff– Parkinson– White.. Coeur basedowien.. Aortites.. Névrose tachycardique de Gallavardin, ou coeur irritable.. Myocardose.
5. Appareil respiratoire:
– Laryngite striduleuse.. Laryngisme.. Toux spasmodique.
6. Organes des sens:
NEZ:. Hyperosmie.. Rhinite chronique atrophique.. Hydrorrhée nasale.. Sinusite.
YEUX:. Conjonctivite.. Asthénopie.
OREILLES:
– Otalgie.
– Eczéma du conduit auditif.
7. Appareil uro–génital:
URINAIRE:. Nycturie.
GÉNITAL:. Dysménorrhée.. Oligoménorrhée.. Hypergénitalisme, a. Appareil locomoteur:
– Syndrome de Barré et Liéou.. Arthrite déformante.
– Rhumatisme articulaire subaigu curable.. Rhumatisme lombaire chronique.. Rhumatisme palindromique.. Coxarthrose. Sciatique chronique.. Myosclérose. 9. Peau – Phanères:. Herpès.. Acné érythémateuse.. Acné ponctuée.
Orteaga ou Eysenhardtia polystachia [Eys]
Introduction
SOUCHE
Il s' agit d' un petit arbre de la famille des Amonacées qu' on trouve au Guatémala et dans l' ouest du Texas.
Les Indiens de l' Amérique centrale l' ont employé pour les maladies des reins.
La T.M, est préparée avec le coeur du tronc.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie a été réalisée par J.R. Egée en 1932 sur 7 sujets avec la dynamisation en 6 DH.
Généralités
– Concentration lente, difficile.. Douleur sourde de la tête, localisée surtout au front et au–dessus des yeux.. Lourdeur des paupières.. Gorge sèche.
– Mictions fréquentes, retardées, rares.. Douleur brûlante des cuisses.. Aggravation entre 16 et 18 h et le soir.. Somnolence l' après–midi et le soir.
Dose
Dynamisations: de la 6 DH à la 30 CH.
Clinique
– Névralgie fronto–orbitaire.. Coliques néphrétiques.. Cystite.
Paloondo [Palo]
Introduction
SOUCHE
Paloondo est une plante mexicaine connue déjà par les Aztèques.
C' est le Dr Willmar Schwabe qui l' a introduite en Europe.
Paloondo, ou Gobernadora, ou Creosot bush, est une drogue provenant du Larrea mexicana moric, Zygophyllum tridentatum D.C.
La T.M, est préparée à partir des feuilles et des branches vertes.
La plante pousse dans des terrains secs du nord du Mexique, en Californie et au Texas.
Elle est en usage populaire depuis longtemps pour diverses affections du système locomoteur (luxations, fractures, inflammations), mais surtout dans les affections arthritiques et rhumatismales.
Il existe à présent une spécialité en Autriche connue sous la dénomination d'<` Euretin >, avec comme indication le rhumatisme, et une seconde, le Paloondo– Dragées (Dr Schutt' Vienne, Autriche) avec la même indication.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Une expérimentation clinique homéopathique fut d' abord entreprise avec la 3 DH et 4 DH dans les myalgies, les formes mineures de la polyarthrite avec des résultats favorables.
Une pathogénésie hahnemannienne a été faite en 1960 par R. Schutt sur deux groupes d' expérimentateurs: un premier groupe de 6 personnes avec les dynamisations en 2 DH; 6 DH: 12 DH pendant 4 à 6 semaines: un second groupe de 16 personnes avec placebo puis 3 DH: 4 DH: 6 DH: 1 2 DH pendant 4 à 5 semaines.
La pathogénèsie expérimentale donna peu de symptômes rhumatismaux.
Schutt pense qu`une réexpérimentation de la drogue pourrait donner une symptomatologie plus ample.
Généralités
– Troubles allergiques: éternuements, visage bouffi au réveil.
• Diagnostic positif
– État dépressif ou euphorique avec excitabilité.. Syndrome rhino–allergique.. Douleurs névritiques et rhumatismales des membres inférieurs et de la colonne vertébrale.
Psychisme:
– Fatigué, étourdi mauvaise humeur mais le plus souvent: euphorique, allant jusqu' à un état d' hyperexcitation.
– Irritable, grande sensibilité au bruit. 2. Nerveux:
– Fortes douleurs de tête: douleurs tiraillantes provenant de la région occipitale et s' irradiant par–dessus la tête jusque dans les yeux.
– Les douleurs sont aggravées le soir, au réveil, après un effort intellectuel.
– Parfois, les douleurs sont accompagnées de vertiges.
– Douleurs névritiques.
– Rêves gais, surtout chez des personnes qui ne rêvent pas d' habitude; mais aussi rêves avec angoisse.
Appareil digestif
– Anorexie.
– Nausées, surtout le matin.
– Ballonnement.
– Douleurs crampoïdes abdominales.
– Constipation ou diarrhée malodorante.
Appareil vasculaire
– Coeur irrégulier avec extrasystoles.
Thermorégulation:
– Tous les expérimentateurs ont eu un état grippal fébrile.
– Frissons comme au début d' un état grippal.
Appareil génital
Règles en avance et douloureuses.
Cou et dos et extrémités
– Au réveil, douleurs dans les membres, dans le dos, mieux en se remuant.. Lourdeur de plomb dans les jambes.. Sensation de brisure.. Picotements dans les membres.. Douleur ilio–sacrée aggravée par la position assise ou couchée et améliorée partiellement en marchant.
Peau
– Rougeur avec sensation de chaleur.. Sécheresse de la peau avec prurit.
Modalités
1. Aggravation: Le soir, au réveil, après un effort intellectuel. Par la position assise ou couchée.
2. Amélioration: Par la marche.
Relations
Rhus tox.: Courbature généralisée avec agitation physique et cérébrale,
Eupatorium perfoliatum: Sensation de brisure et de courbature généralisée avec douleurs intra osseuses.
Asarum europ.: Voir monographie.
Théridion: Intolérance au moindre bruit.
Clinique
– Migraines.
– Névrite occipitale.
– Névralgies.
– Rhino–allergies.
– État grippal.
– Rhumatismes arthro–musculaires.
– Ostéochondrose.
– Ostéoporose.
– Eczéma sec.
Paraphénylène diamine [Paraph]
Introduction
SOUCHE
Le dérivé diaminé a pour formule brute: C6 H5 (NH2) 2.
Le dérivé diméthylé (plus 2 groupements CH3): la diméthyl–paraphénylènediamine, susceptible de provoquer des troubles identiques, sera inclus dans la même étude.
Il s' agit donc de dérivés benzéniques organisés autour de la formule hexagonale de Kékulé.
Paraphénylènediamine est utilisée en teinturerie, et l' a été avant d' y être interdite dans la coiffure, pour ses propriétés tinctoriales, mordançant le poil et permettant ainsi la fixation des teintures.
Diméthyl–paraphénylènediamine est utilisée en photographie, comme révélateur, sous le nom de Métol.
Ces produits ont des propriétés sensibilisantes trés vives, propres aux produits en « para », c' est–à–dire en position sur le noyau de la formule en I et 4.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie clinique que nous allons décrire est, ici, basée sur l' ensemble de la toxicologie aiguë ou chronique, corroborée par les applications cliniques faites par de nombreux médecins et surtout particulièrement étudiée par G. Dano.
Il n' existe pas de pathogénésie hahnemannienne.
Généralités
Peau dermite aiguë, pouvant cesser avec la cause, mais aussi passage à la chronicité, et sensibilisation croisée avec tous les autres produits ayant des groupements animés en position para, comme la novocaïne.
Ils ont également des propriétés allergisantes pouvant déborder sur la sphère respiratoire.
• Diagnostic positif
– Sur l' intensité des douleurs brûlantes, sur l' existence d' un tempérament allergique (antécédents d' asthme, de coryza spasmodique), existence d' une tétanie objectivée par la présence d' un signe de Chwostek, d' une manoeuvre de Trousseau, et par I' électroencéphalogramme avec hyperpnée si besoin est.
Appareil respiratoire
Oppression, dyspnée asthmatiforme.. Toux sèche.
Nez
– Rhinorrhée gluante, écoulement clair, avec éternuements.
Yeux
Rouges, larmoyants.. Paupières gonflées, prurigineuses.
Appareil urinaire
– Cystite aiguë, pollakiurie, avec vives brûlures à la miction.
Peau
– Prurit intense, au niveau de placards oedémateux, se recouvrant de vésicules.
– Ce prurit est brûlant, douloureux, pire la nuit, amélioré par l' application d' eau trés chaude.
– Il peut apparaître des phlyctènes qui se dessèchent, deviennent croûteuses, avec persistance d' une brûlure intense avec démangeaison.
Modalités
1. Amélioration: Par des applications humides trés chaudes. Cette modalité n' est pas absolue.
2. Aggravation: La nuit.
Dose
Il s' agit d' une substance chimique dérivée de l' aniline ou aminobenzène, de formule brute C6 Ces produits fortement allergisants ont des • PosoIogie
Dynamisations: 3 DH; 4 DH. H5 NH2, et de formule développée: modalités d' action avant tout au niveau de la Dilutions de la 5 CH à la 30 CH.
Relations
Arsenicum album: Douleurs brûlantes améliorées par la chaleur.
Rhus toxicodendron: Éruptions vésiculeuses améliorées par le chaud.
Clinique
– Syndromes lupiques.
– Eczéma sec, surinfecté suintant.
– Prurits de toute nature, spécialement vulvaire, sénile, d' origine hépatique (ictères par rétention).
– Zona et douleurs post–zostériennes.
– Urticaire.
– Oedème de Quincke.
– Asthme.
– Coryza spasmodique.
– Conjonctivite et blépharite. Kérato–conjonctivite.
– Cystite et cystalgies.
Parathormone ou Hormone parathyroïdienne [Parath]
Introduction
SOUCHE
La sécrétion parathyroïdienne a un rôle majeur dans le métabolisme phosphocalcique et, en particulier, dans la régulation de la, calcémie.
L' hormone parathyroïdienne hypercalcémiante, ou parathormone, a été isolée pour 1a première fois en 1925 par Hanson.
Mais ce sont, en 1925, Collip et ses collaborateurs, qui ont préparé un extrait parathyroïdien dont l' activité a été démontrée par son action sur la calcémie du chien parathyroïdectomisé.
La méthode initiale était une extraction ` chaud par l' acide chlorhydrique dilué.
Rasinussen a utilisé deux autres procédés: extraction par l' acide acétique ou par une solution aqueuse de phénol, pour obtenir des extraits ultérieurement purifiés par filtration sur gel de Sephadex et chromatographie sur colonne.
Plusieurs polypeptides à activité hormonale ont été ainsi obtenus à partir de la parathyroïde de boeuf Leur poids moléculaire varie de 3 700 à 9 000.
Le polypeptide P.41. 8 500 serait la forme active de l' hormone dans la glande. Ce polypeptide est fait d' une chaîne unique de 83 acides aminés.
L' hormone parathyroïdienne hypercalcémiante augmente la calcémie, diminue la phosphorémie, diminue la calciurie, augmente la phosphaturie.
Plus récemment, des résultats expérimentaux ont suggéré l' existence d' une sécrétion para thyroïdienne à activité hypocalcémiante.
C' est le syndrome clinique de l' hyperparathyroïdie primitive qui retient l' attention de L. Fouché pour établir une pathogénésie clinique en homéopathie.
1. Hyperparathyroïdie primitive: Elle se traduit par:
a) Le syndrome osseux dont la manifestation clinique s' exprime par des douleurs osseuses aggravées par la station debout et la marche par des fractures spontanées, par des tuméfactions osseuses et enfin par des déformations osseuses.
Radiologiquement, on note: transparence anormale du squelette, la corticale des os longs est amincie, le canal médullaire élargi et ce Sont des signes particulièrement présents au niveau des mains et des maxillaires.
On peut constater aussi des géodes, également surtout au niveau des mains et des mâchoires, ainsi que des tumeurs soufflant l' os en repoussant le périoste,
b) Le syndrome extra–osseux se rencontre dans 40 p. 100 des cas. Il se caractérise par:
– atteinte de l' appareil urinaire, avec polyurie, lithiase rénale, néphrocalcinose;
– atteinte de l' appareil digestif avec anorexie, douleurs épigastriques post–prandiales, constipation. De même, atonie gastrique et ulcère duodénal bas;
– atteintes du muscle cardiaque avec palpitations, tachycardie et raccourcissement de Q.T, à I' E.C.G.;
– atteinte musculaire avec asthénie et hypotonie musculaire;
– atteinte psychique avec tendance dépressive et confusion mentale,
c) Le syndrome biologique se caractérise par l' hypercalcémie, I' hypophosphorémie et hyperphosphaturie, augmentation des phosphatases alcalines.
Fouché fait remarquer que les travaux de Oppel et Leriche ont montré que la para thyroïdectomie améliore des malades atteints de rhumatisme chronique à forme ankylosante, mais d' une façon temporaire.
2. Hyperparathyroïdie secondaire: Elle peut apparaître comme une réaction de défense de l' organisme, visant à maintenir le taux normal de la calcémie. Son taux peut se trouver diminué par:
– une diminution de l' apport calcique au niveau de l' os, par trouble de l' apport alimentaire ou par trouble de l' absorption;
– la destruction du squelette, suite à une carcinose osseuse ou à un myélome;
– un dysfonctionnement rénal (Glomérulo–néphrite, tubulopathies, hypercalciurie idiopathique).
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Il n' existe pas de pathogénésie expérimentale homéopathique.
C' est Louis Fouché qui a fait une vaste expérimentation clinique.
Généralités
– Faiblesse générale.. État dépressif. Asthénie. Hypotonie.. Fatigue. Pâleur. Amaigrissement.
• Diagnostic positif
– Asthénie. Pâleur. Amaigrissement.
– Hypomanie.
– Hypotonie musculaire.
– Douleurs gastriques tardives par crises.
– Polyurie. Hématurie.
– Douleurs osseuses diffuses, en particulier des os longs.
– Perturbation biologique: hypercalcémie, hyperphosphorémie, augmentation des phosphatases alcalines.
• Caractéristiques bioIogiques
– Hypercalcémie.. Hyperphosphorémie.. Augmentation des phosphatases alcalines.
Psychisme:
– Confusion mentale.. Agitation.. Hypomanie.
Système nerveux:
– Parésie des membres.. Marche pénible, difficile, traînante.. Myasthénie.
– Hypotonie musculaire.
Appareil digestif
– Anorexie.
– Crises douloureuses gastriques post–prandiales tardives.
– Digestions lentes, éructations de gaz.
– Acidité stomacale avec aigreurs.
– Hématémèse.
– Constipation atonique ou selles fréquentes, abondantes, blanchâtres et fétides.
Appareil vasculaire
– Palpitations.. Tachycardie.. Douleurs précordiales.
Appareil urinaire:
– Polyurie. Hématurie.. Forte douleur de la région lombaire irradiant vers la vessie et la cuisse, ténesme vésiculeux avec parfois vomissements.. Protéinurie discrète.. Perturbation de la clearance glomérulaire et de la clearance uréique.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs osseuses diffuses, surtout des os longs.
– Douleurs osseuses aggravées par la station debout et la marche.
– Doigts hippocratiques.
– Douleur du rachis, de la région lombaire, dans les membres inférieurs.
– Sensibilité osseuse à la pression.
Modalités
1. Aggravation : Par le mouvement: en mangeant; par la station debout: par la pression.
2. Amélioration: Par le repos au lit.
Dose
Dynamisations: 5 CH et 9 CH. Fouché est formel, l' usage thérapeutique est valable, thérapeutiquement actif, uniquement' en injections sous–cutanées ou par voie rectale.
Relations
Luesinum: Douleurs osseuses nocturnes. linéaires; perte de mémoire surtout des noms propres, obsessions.
Astragalus excapus: État confusionnel, faiblesse parétique des membres.
Mezereum: Douleurs périostiques nocturnes pires par temps froid et humide.
Clinique
1. Généralités:. État luétique chez un phosphofluorique.. Maladie de Besnier– Boeck Schaumann.. Myélomes multiples (traitement adjuvant).. Calcinose.
2. Système neuro–endocrino–psychique:. Tabès.. Maladie de Steinert ou myopathie myotonique.
3. Appareil digestif:. Ulcère gastroduodénal.. Pancréatite chronique.. Vomissements de la grossesse.. Caries et arthrite alvéolo–dentaire.
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:. Coronarite.. Infarctus du myocarde (traitement secondaire).
Yeux
sclèrite.
6. Appareil uro–génital:
URINAIRE:
. Lithiase rénale calcique.
. Hypercalciurie avec ou sans hypercalcémie.
. Néphrocalcinose.
GÉNITAL FÉMININ:. Dysménorrhée et Oligoménorrhée.. Fibromyome utérin.
7. Appareil locomoteur:
– Rhumatisme chronique: arthrose des poignets, des chevilles, des genoux, des hanches
– Maladie de Paget.
– Ostéomalacie.
– Ostéoporose algique post–traumatique de Leriche et Sudek.
– Ostéite fibro–kystique de Recklinghausen et Engel.
– Ostéopsathyrose ou maladie de Lobstein.
– Syndrome de Milkman– J ooser– Debray (ostéose douloureuse avec tendance malacique).
8. Peau – Phanères:
– Érythrocyanose.. Engelures.. Ulcère variqueux.
Paronichia illecebrum [Paro–i]
Introduction
SOUCHE
Cette plante appartient à la famille des Illècebracèes ou Paronychiacées, famille trés proche des Caryophyllacées qui fournit à la matière médicale les Saponaires.
Elle n' en diffère que par des fleurs verdâtres petites et le fruit nommé akène.
Paronichia illecebrum ou Tianguis pepetla ou Sanguinaria de Cuba est une herbe à tige traînante à branches, feuilles oblongues, de couleur vert clair, fleurs en petites capitules.
Chimie. On a pu isoler:
– des Saponosides triterpéniques,
– des Coumarinés (ombelliférone),
– des Flavonoïdes (glucosides du quercétol et de l' isorhamnétol).
On prépare la T.M, avec la plante entière fraîche.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie expérimentale hahnemannienne a été établie par Manuel M. De Legarreta.
Généralités
– Fièvre, chaleur sèche, lourde et symptômes de catarrhe.
– Le malade veut constamment se découvrir.. Couché sur le côté, ne bouge plus, se sent las, faible somnolent.. Hyperthermie entre 3!°5 et 39°5.
• Diagnostic positif
– Sensation de vide dans le cerveau et dédoublement de la personnalité.
– Fièvre a 39°–41° en plateau.
– Congestion aiguë neuro–pneumo–vasculaire.
– Perte involontaire des selles et des urines.
Psychisme:
– Esprit calme, tranquille.. Faiblesse nerveuse: impression qu' il y a deux personnes en lui qui se contredisent et discutent sur leur maladie.
Système nerveux:
– Douleur aiguë dans les tempes comme si elles étaient comprimées par un casque de fer.
– S' il remue la tête, semble percevoir un bruit d' eau.
– Cuir chevelu très douloureux, ne supporte pas le peigne.
– Somnolent et état de demi–vigilance.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
. Langue pâteuse, couverte d' un enduit blanc jaunâtre.
. Bouche sèche, langue saburrale, rêche.
. Goût de cuivre dans la bouche.
. Salive épaisse, jaune foncé.
. Dents couvertes d' un tartre jaune, épais.
. Rhagades aux commissures des lèvres.
. Lèvres gercées.
Haleine fétide, putride, nauséabonde.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
. Nausées.
. Soif d' eau que l' on boit, vomit aussitôt absorbée.
. Soif d' eau froide, de glace, sent l' estomac brûlant.
. Aigreurs, renvois d' air et d' aliments.
. Borborygmes dans la fosse iliaque droite.
. Difficulté à expulser les gaz.
. Évacuation intestinale involontaire et d' odeur fétide.
. Rectorragies.
. Diarrhée avec selles verdâtres, d' odeur de
`< lait tourné ».
. Brûlure péri–anale avec excoriation anale et suintement ano–rectal.
Appareil vasculaire
– Pouls violent, bondissant et par intermittences dur et plein.. Battements violents du coeur qui résonnent dans l' oreille et gênent.
Fièvre
– Fièvre entre 39°5 et 41°.
– Sueurs abondantes, d' odeur de lait caillé ».
Appareil respiratoire
– Poitrine douloureuse.
– Lancements douloureux dans la région intercostale gauche.
– Douleurs thoraciques en changeant de position.
– Dyspnée avec douleurs intercostales.
– Toux douloureuse avec grande difficulté à expectorer, et envie de vomir.
– Râles bronchiques, crépitants, expectoration abondante, crachats mousseux, rouillés ou hémoptoïques.
Nez
– Perte d' odorat.
– Narines bouchées par des croûtes.
. . . . .
– Légère épistaxis.
Yeux:
– Les yeux ont un regard triste.. Yeux injectés, rouges, larmoyants.. Paupières lourdes, brûlantes avec besoin de les rafraîchir.
Oreilles:
– Pavillon de l' oreille chaud et douloureux.. Sécheresse du conduit auditif.. Entend haut.
– Sécrétion d' une sérosité excoriante, chaude de l' oreille gauche, formant croûtes, et lorsqu' on les arrache, saignent facilement.
Appareil urinaire
– Urine sombre mais abondante.. Miction involontaire.. Hématurie.
– Dysurie avec ténesme et perte involontaire de selles.
Appareil génital:
MASCULIN:
. Congestion prostatique avec ténesme et brûlure à la miction.
FÉMININ:
. Ménorragies ou métrorragies, à la ménopause, avec violents maux de tête.
Peau
– Exanthème pétéchial des dos des mains.. Sueurs abondantes, surtout à l' aine et aux aisselles.. Escarres par décubitus.. Sueurs avec excoriations de la peau qui forment des plaies.
Modalités
1. Aggravation: Par le mouvement et le moindre effort. 2. Amélioration: En buvant froid.
Localisation
Gauche' non absolue.
Dose
Dynamisations: 3 DH; 6 DH.
Relations
Anacardium or.: Obnubilation, a l' impression d' avoir deux volontés opposées, céphalées, nausées, vomissements améliorés en mangeant
Baptisia: Prostration avec putridité de toutes les évacuations. Sensation de brisure douloureuse dans les muscles. Odeur putride de l' haleine. Diarrhée fétide, parfois involontaire
Anthracinum: Infections septiques, douleurs brûlantes' prostration, hémorragies orificielles de sang noir, se décomposant rapidement.
Arsenicum alb.: Prostration' agitation, anxiété de la mort. Douleurs brûlantes diarrhée brûlante' excoriations péri–anales, oppression' palpitations, aggravation entre minuit et 3 h du matin.
Clinique
1. Généralités:
– Maladies infectieuses.
– Fièvre typhoïde et paratyphoïde.. Typhus.
– Septicémies.
– Typho–bacillose.
– Typhus angiohématique de Landouzy et Gomot.
. Toxicose des nourrissons.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Encéphalite épidémique de Cruchet et Von Economo.
– Névraxite des maladies éruptives infantiles.
3. Appareil digestif:
– Angiocholécystites aiguës.. Gastrites aiguës.
– Abcès sous–phrénique (traitement adjuvant).. Appendicite chronique.
– Dysenterie bacillaire.
– Rectites.
– Rectocolite hémorragique.
. Cancer du rectum (traitement adjuvant).
4. Appareil cardio–hèmo– vasculaire:. Myocardite.. Péricardite.
5. Appareil respiratoire:
– Cortico–pleurite.
– Pleurésie.
– Broncho–pneumonie.
. Pneumonie.
– Abcès du poumon.
. Gangrène pulmonaire.
6. Organes des sens:
NEZ:
• Ozène.. Rhinites.. Sinusites.
YEUX:. Blépharite.. Conjonctivite.
OREILLES:. Otite aiguë congestive.. Otite moyenne suppurée.. Mastoïdite.
7. Appareil uro–génital:
– Glomérulonéphrite aiguë.
– Hématuries.
– Adénome prostatique. Maladie diverticulaire de la prostate.
– Endométrite hémorragique.
– Cancer utérin (traitement adjuvant).
8. Peau – Phanères:
– Maladie de Schoenlein– Henoch (ou purpura rhumatoïde de Mathieu).. Purpura hyperglobulinémique (ou dysglobulinémie hémorragique de Jean Bernard).. Purpura infectieux.
Penicillinum [Penic]
Introduction
SOUCHE
On utilise le sel de sodium de la benzylpénicilline ou pénicilline G.; c' est une poudre cristalline de formule: C 16H 1704N2SNa, blanche, inodore, soluble dans l' eau, de goût légèrement amère.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
L' expérimentation pathogénésique a été faite par Guermonprez, de Lille, sur lui–même et un certain nombre d' expérimentateurs: I 1, dont
3 femmes, avec la 7 CH et la 9 CH et durant une période de trois à six semaines.
Généralités
– Asthénie, frilosité, état subfébrile.
– État sycotique variable avec furoncles, dermatoses, formations veruqueuses, suintement muco–purulents, Fièvre continue, 38 ° le soir, pendant trés longtemps.
• Diagnostic positif
– Asthénie, frilosité, état subfébrile, traînant.
– Rhino–pharyngites à répétition.
– Furonculose récidivante.
– Protéinurie avec oedèmes.
– Dermatose exsudative ou proliférative.
– Névralgies et algies arthro–musculaires.
– Dyspnée asthmatiforme avec toux sèche.
Psychisme:
– Activité cérébrale accrue suivie rapidement d' asthénie considérable.
– Tout parait triste.
– Obnubilation intellectuelle.
Système nerveux:
– Céphalée frontale droite avec sinusite.
– Vertiges aggravés par le mouvement, avec nausées.
– Névralgie sus– et rétro–orbitaire droite.
– Tête lourde avec nausées, pire au mouvement, mieux par le repos allongé et en mangeant.
– Sommeil lourd ou léger avec réveil trés matinal, vers 4 h, accompagné d' une sensation de malaise.
– Convulsions.
Endocrine
– Frilosité: sensation de froid glacé en divers points du corps, surtout aux thorax et lombes.. État sub–fébrile avec légère poussée thermique le soir, ne dépassant pas 38°.
– Sueurs chaudes ou froides, d' odeur fade ou sure.
Appareil digestif
– Bouche avec muqueuse rouge, plaques blanchâtres et léger saignement gingival, langue à base jaune brun, dépapillée sur les bords et empreinte marquée des dents.
– Dents douloureuses, surtout les incisives et canines supérieures droites, avec irradiation vers le maxillaire droit.. Douleurs épigastriques et périombilicales crampoïdes, avec tympanisme abdominal.. Constipation sans besoin.
Appareil vasculaire
– Précordialgie pire au réveil. Hypotension.. Extrasystoles, pouls rapide, irrégulier.. Extrémités froides, avec paresthésies.. Ecchymoses. Oedème angioneurotique.
Appareil respiratoire
– Angine subfébrile, traînante, récidivante.
– Toux sèche, rauque, parfois quinteuse, pliant le malade en deux, améliorée par le repos.
– Douleurs sternales et sus sternales.
– Expectoration jaune ou blanc jaunâtre, épaisse.
– Dyspnée asthmatiforme à 4 h du matin.
– Oedème laryngé.
Yeux:
– Larmoyants.
– Conjonctivite avec paupières collées. le matin, surtout la paupière inférieure.
– Orgelets évoluant lentement.
Nez:
– Coryza avec écoulement jaune, épais, traînant.
– Sinusite frontale droite.
– Bourdonnements d' oreilles.
– Furoncle ou eczéma du conduit auditif
Appareil urinaire:
– Douleur rénale bilatérale, irradiant vers la région lombo–sacrée.
– Urines rares, albumineuses, oedèmes.
Appareil génital:
– Règles retardées et peu abondantes.
– Leucorrhée jaune ou blanchâtre, non irritante
Cou et dos et extrémités
Douleurs en éclair, aggravées par le mouvement, accompagnées de picotements sous la peau, aggravées vers 4 h et après 18 h. Douleurs articulaires, avec oedèmes musculaires, lombaires, aggravées par le moindre mouvement.
Peau
– Transpiration chaude ou froide d' odeur fade.. Furoncles, surtout au visage, avec oedèmes.. Eczéma suintant, avec liquide clair.. Verrues.. Acné tubéreuse.. Éruption herpétiforme du visage.. Éruption maculopapuleuse, non allergique.. Épidermo–mycoses suintantes, macérées, impétiginisées.
Modalités
1. Aggravation: Par le froid humide, le mouvement et à 4 h du matin.
2. Amélioration: Par le repos, le temps chaud et sec, en mangeant.
Localisation
Droite.
Dose
Dynamisations: de la 4 CH à la 30 CH.
Relations
Bryonia: Douleurs articulaires aggravées au mouvement, oedèmes.
Natrum sulfuricum: Hydrogénoïde empâté bouffi, aggravé par l' humidité.
Thuya: Sycotique empâté, à la peau sale, verruqueuse. Arsenicum album: Aggravé de minuit à 3 h du matin, frileux, anxieux, agité.
Pulsatilla: État catarrhal muco–purulent, pusillanime, avide de consolation.
Clinique
1. Généralités:
– Mésenchymatose chronique, ou réticuloendothéliose chronique de H. Bernard, ou sycose de Hahnemann.. États tuberculiniques ou « patraquerie de Burnand Jacquelin.. État de prédisposition générale d' allergie.. Collagénoses.
2 Système neuro–endocrino–psychique:
Psychique:. Psychose dépressive.. Psychose ménopausique.. Psychose allergique.
NERVEUX:. Névralgies faciales.. Céphalées congestives.. Polynévrites.
ENDOCRINIEN:. Syndrome dysthyroïdien (de O.A. Julian).. Hypothyroïdie.. Myxoedéme.
3. Appareil digestif:
– Arthrose dentaire.. Gingivites. Angines.. Dyspepsie cortico–gastrique (Cl. Bergeret).. Angiocholite.
4. Appareil cardio–hémo–vascuIaire:
. Myocardite rhumatismale.
Cardiothyréose.
. Péricardite rhumatismale ou tuberculeuse.
. Acrocyanose.
. Purpura thrombopénique chronique.
. Purpura rhumatoïde de Schoenlein– Henoch.
5. Appareil respiratoire:
– Asthme bronchique. Emphysème pulmonaire.
– Bronchorée.
– Dilatation des bronches.
– Fibrose interstitielle pulmonaire idiopathique.
– Silicose.
6. Organes des sens:
NEZ:. Coryza grippal.. Sinusite aiguë et chronique.. Rhinite purulente.. Anosmie.. Ozène.
YEUX:. Blépharite. Conjonctivite allergique.. Orgelets.. Dacryocystite.
7. Appareil uro–génital:
URINAIRE:. Néphrite aiguë protéinurique.. Néphrose lipoïdique.
GÉNITAL:
– Hypoménorrhée.
– Aménorrhée secondaire tuberculinique, sycotique, hypothalamo–hypophysaire.
8. A ppareil locomoteur:
– Rhumatisme articulaire aigu.. Polyarthrite chronique évolutive.. Myosites. Tendinites.
9. Peau – Phanères:
– Furonculose.. Urticaire.. Épidermomycoses .. Condylomes, verrues.. Tumeurs bénignes.
Persea americana [Pers]
Introduction
SOUCHE
Noms populaires: Avocatier, Ahuacatl, Xirene, Cupanda. Famille des Lauracées.
Pousse dans les climats chauds et tempérés.
Arbre élancé de 12 à 15 m de haut tronc ligneux, écorce aromatique, feuilles aux pétioles courts, alternes ovales et lisses. Fleurs en grappes axillaires. Fruit: une drupe piniforme de 5 à 10 cm de long (dans plusieurs région d' Europe où on l' exporte d' Amérique, on l' appelle beurre végétal).
On a constaté qu' elle contient une grande quantité de vitamines B (LeRoy S. Waterman: Vitamin B contents of avocados. Industrial and Engineering Chemistry. Vol. 20, 668 pages. Washington O.C, septembre 1928).
Préparation homéopathique: La drupe complète moulue ou bien écrasée avec la graine ou noyau et l' écorce est pesée. On ajoute de l' alcool à 80° égal à son poids, on mélange, on laisse reposer dans un lieu obscur et frais. Au bout de 8 jours, on décante et on filtre; la force de la drogue est 1 1/2.
Nous avons préparé l' écorce de la drupe (épicarpe) en la faisant macérer dans l alcool a 45° pendant 8 jours, en prenant 5 g par jour de cette macération après le déjeuner et le dîner. On obtient des résultats positifs comme aphrodisiaque.
L' extrait obtenu en mélangeant les graines noyaux écrasés avec le même poids d alcool, par évaporation, est employé contre les rhumatismes avec de bons résultats.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Il n' existe pas de pathogénésie homéopathique.
La pathogénésie clinique est l' oeuvre de G. Luis de Legarreta.
Généralités
– Sujet irritable, se sentant diminué par des échecs dans la vie sociale ou/et sexuelle.. Douleurs thoraciques avec respiration difficile.
Psychisme
Pessimiste, surtout en ce qui concerne des travaux complexes à accomplir.
– Caractère sensible, irritable, défaitiste.
– Se juge diminué parce que absence de désir sexuel avec impuissance relative.
– Vertige avec perte d' équilibre, tombe facilement.
– Douleur vive de la tête, surtout la nuit et améliorée en mangeant.
Appareil digestif
– Douleur et pesanteur gastrique.
– Répugnance pour le lait, désir d' aliments salés.
– Picotements à l' anus avec besoin de se gratter continuellement.
– Alternance de constipation et de diarrhée.
– Coliques abdominales avec gaz difficiles à éliminer.
– Expulsion de vers intestinaux et irritation de la région anale et péri–anale.
– Expulsion d' ascaris, d' oxyures, d' helminthes.. Entérocolite de l' enfant suite à une verminose.
Nez:
– Démangeaisons avec désir constant de mettre le doigt dans le nez.
– Démangeaisons des narines suite à une oxyurose.
Appareil génital
– Impuissance sexuelle par épuisement.
– Augmentation du désir mais sans érection.. Erection difficile et incomplète.
– Pertes séminales pendant le sommeil ou à l' occasion de l' évacuation des selles.
Cou et dos et extrémités
– Douleurs rhumatismales dans les bras.
– Douleurs dans les jambes, surtout dans les malléoles.
– Douleurs erratiques suite à une gonorrhée, douleurs rhumatismales aggravées la nuit.
Dose
Dynamisation: 3 DH.
Clinique
1. Généralités:
– États allergoso–tuberculosiques (ex psoro tuberculiniques).
– Etats thymiques.
– État thymo–lymphatique.
2 Système neuro–psychique:
– Psychose maniaco–dépressive.
– Thymie.
3. Appareil digestif:
– Verminose.
4 Appareil uro–génital:
– Impuissance.
5. Appareil locomoteur:
– Arthralgie malléolaire.
– Rhumatisme goutteux.
– Rhumatisme blennoragique.
Petasites officinalis [Tus–p]
Introduction
SOUCHE
Petasites officinalis, ou Hybridus (famille des Compositae), pousse en Europe centrale et en Europe du Nord.
C' est une plante médicinale.
Utilisée comme diaphorétique pendant le Moyen Age.
Son action pharmacologique est sudorifique, diurétique, emménagogue et anti–asthmatique.
A été utilisée pour des crampes utérines, la toux, l' enrouement et les troubles urinaires.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
En 1847, est l' objet d' une expérimentation hahnemannienne fragmentaire par Kächenmeister; une étude pharmacologique est faite en 1960 par Karl Haas.
Une étude pharmacologique récente d' extrait de la racine a permis d' identifier un produit d' action antispasmodique.
Ce produit ressemble à la papavérine, et son action aurait une activité 14 fois plus intense que celle du chlorure de papavérine et a reçu le nom de Pétasine.
Symptômes généraux
– Douleurs des sinus frontaux.. Irritation de l' urètre.. Douleur lombaire.
Dose
Dynamisation: 3 DH.
Clinique
– Sinusite.
– Toux spasmodique.
– Orchite. Prostatite. Funiculite.
– Coliques néphrétiques et hépato–vésiculaires.
Pexid [Perh]
Introduction
SOUCHE
Voici les renseignements du Dictionnaire Vidal:
Forme et présentation: Comprimés de 100 mg: boite de 40.
Composition:
Maléate de perhexiline 100 mg.
Excipient: amidon de maïs, lactose, stéarate de zinc q.s.p.; un comprimé sécable terminé à 204 mg.
Sort du médicament:
Pexid est rapidement absorbé par voie orale. Il est principalement métabolisé par hydroxylation hépatique, mais le foie a une capacité limitée de bio transformation. Les métabolites sont éliminés dans les urines et les fèces, et partiellement sous forme conjuguée. La demi–vie d' élimination est, en général. 2 à 6 jours, mais peut dépasser 30 jours dans certains cas.
Une Pexidémie élevée, supérieure à 4 microg/ml, a été observée au cours de certains incidents sévères, en particulier au cours de neuropathies, chez les métaboliseurs lents ainsi que chez des malades présentant une insuffisance rénale, une insuffisance hépatique ou recevant des prises trop importantes.
Propriétés:
Pexid chez l' animal: réduit le travail cardiaque, diminue la consommation d' oxygène par le myocarde, augmente l' efficacité myocardique et diminuée et la conductivité ventriculaire.
Pexid chez les coronariens: diminue la tachycardie d' effort, améliore l' extraction de l' oxygène et des lactates par le myocarde lors de la tachycardie provoquée par stimulation auriculaire, améliore le fonctionnement du ventricule gauche, réduit la fréquence des crises d' angor, améliore les tests d' effort et exerce une action favorable sur les extrasystoles ventriculaires.
Pexid ne modifie pas le rythme de repos, n' influe pas sur la tension artérielle, ne diminue pas le volume de l' ondée systolique, ne déprime pas le myocarde, n' agit pas sur la musculature bronchique et peut être prescrit chez l' asthmatique.
Pexid n' est ni un dérive nitré, ni un bêta–bloquant, ni un I.M.A.O.
Indications:
Traitement de fond des angors chroniques sévères en cas d' échec ou de contre–indication des autres thérapeutiques généralement actives.
N.B. Pexid n' est pas destiné à traiter la crise angineuse proprement dite et ne remplace pas, dans ce cas, les dérivés nitrés.
Contre–indications:
Pexid est contre–indiqué en présence d insuffisance hépatique ou rénale et chez les patients présentant des antécédents de sensibilisation à ce médicament
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
L' expérimentation homéopathique du Pexid a été entreprise selon le protocole expérimental dont la méthodologie a été formulée par S. Hahnemann dans 1'« Organon „.
Cette drogue est notre 14e expérimentation. Elle a été réalisée avec la collaboration de 33 expérimentateurs dont 32 hommes et 6 femmes, entre 1975 et 1977. (1)
L' âge des expérimentateurs va de 25 à 50 ans.
Leur activité sociale se répartit entre: médecin, pharmacien et vétérinaire
Il est remarquable de noter que la symptomatologie expérimentale fait ressortir des symptômes qu' on retrouve chez un grand nombre d' expérimentateurs.
La pathogénésie qui va suivre présente les symptômes expérimentaux déterminés par la dynamisation homéopathique du maléate de perhexiline ou Pexid@.
Nous noterons entre parenthèse la lettre (H) qui indique des symptômes obtenus par l' expérimentation homéopathique.
Nous avons aussi incorporé dans notre pathogénésie les symptômes relevés dans la littérature médicale (2) et qui sont les « effets indésirables , d' origine immuno–allergique ou plus souvent toxique.
Nous les indiquons en mettant entre parenthèses la lettre (7) ce qui indique les effets toxiques.
On verra à la lecture de la présente pathogénésie la merveilleuse vérification de l' expérimentation homéopathique par l' identité ou la similitude des symptômes venant de l' expérimentation homéopathique et de la toxicologie.
Mais l' expérimentation homéopathique est atoxique. Elle ne peut donc faire apparaître des
(1) Nous remercions les Laboratoires Dolisos, lesquels pendant vingt ans et pour toutes nos expérimentations de pathogénésies ont aimablement et gracieusement fourni le matériel pharmaceutique et assuré l' expédition des colis expérimentaux et de la correspondance.
(2) Nous remercions les Laboratoires Merrell Toraude pour leur obligeance de nous avoir fourni une vaste documentation, symptômes lésionnels. C' est pourquoi l' étude soigneuse des effets indésirables de la drogue prise à dose pondérale complète et enrichit la pathogénésie du remède.
Le Pexid homéopathique et le Pexid toxique ont montré une direction d' action pharmacologique pour le système nerveux central et vasculaire.
Le Pexid homéopathique révèle de plus une direction ostéo–articulaire.
Généralités
– Type: en général des sujets adultes ou âgés, surtout des femmes, à petite surface corporelle, ayant un athérome plurifocal et une cardiomégalie. (T)
– Asthénie: plus notable le matin, se dissipe rapidement ensuite. (H)
– Asthénie en fin de journée entre 17 et 23 h. (H)
– Asthénie permanente du réveil au coucher. (H)
– Asthénie au début de la matinée, puis après le repas du midi. (H)
– Asthénie. (T). Angoisse. (H). Amaigrissement. (T). Insécurité orthostatique. (T). Impression de faiblesse des jambes, I' obligeant à s' asseoir pendant une heure. (T)
– Sensation ébrieuse, étourdissements, lipothymies, troubles de la démarche. (T)
• Diagnostic positif
– Type pycnique, carboniqu, à tendance pléthorique et à la sclérose vasculaire.
– Asthénie. Amaigrissement. Sensation d' ébriété. Lipothymies.
– Amnésie antérograde, de fixation.. Vertige méniérique.
– Céphalalgie, à prédominance gauche.. Endormissement retardé.
– Polyneuropathie, surtout des membres inférieurs, aréflexie ostéo–tendineuse, myalgies, déficit moteur.
– Polyradiculonévrite.
– Troubles métaboliques: dyslipidémie, hypoglycémie.
– Dysrythmie cortico–gastrique et hépatique.
– Dysrythmie cardiaque. Jambes lourdes.. Dysurie.
– Dysrythmie de la libido.
– Douleurs cervico–dorsales, avec troubles vasculaires distaux (fourmillements).
– Exanthème au visage.
Modalités
– Latéralité: gauche.
– Amélioration: en mangeant, en s' étirant.. Aggravation: par le mouvement de fléchissement; le matin.
Psychisme
– Sensation vague d' être bien dans sa peau. (H). Angoisse exacerbée se manifestant par des peurs de décès d' un proche parent, peur d' un accident pouvant survenir à ses enfants, peur de tomber à l' eau. (H)
– Euphorique l' après–midi. (H). Idéation ralentie. (H)
– Trou de mémoire. (H)
– Perte de mémoire: oublis fréquents dans les diverses activités quotidiennes et habituelles.
(H)
– Oubli des noms propres. (H)
Pexid 302 303 Pexid
– Oubli permanent des petits faits quotidiens. (H)
– Angoisse, agitation, sueurs. (T). Perte de l' équilibre. (T)
– Sensation d' instabilité. (T)
Système nerveux
– Céphalée vespérale. (H)
– Céphalée d' une heure en fin d' après–midi, vers 18 h. (H)
– Migraine sur le dessus de la tête, persistante, se prolongeant pendant un à deux jours, aggravée le matin. (H)
– Sensation vertigineuse au réveil, pendant quelques minutes. (H)
Vertige au changement de position de la tête.
– Sommeil: endormissement long, difficile à venir, vers minuit; impatiences dans les jambes gênant l' endormissement; sommeil perturbé avec réveil vers 4 h du matin; insomnie entre I h 30 et 3 h du matin. (H). Parésie faciale gauche. (T). Aréflexie ostéo–tendineuse. (T). Polyneuropathie diffuse, surtout aux membres inférieurs, avec déficit moteur, myalgies des mollets, anesthésie en chaussettes. (T). Dérobement des membres inférieurs.. Engourdissement des mains et des membres inférieurs. (T)
– Troubles de la sensibilité arthrokinétique, principalement des membres inférieurs et à prédominance gauche. (T)
– Parésie du membre inférieur gauche et maladresse du membre supérieur droit. (T)
– Steppage du pied gauche. (T)
– Hypoesthésie à la piqûre main droite et thermique au pied gauche. (T)
– Polynévrite sensitivo–motrice des quatre membres avec douleurs fulgurantes, des paresthésies, diminution de la sensibilité arthrokinétique, aréflexie, amyotrophie distale des membres supérieurs. (T)
– Myoclonies au niveau des mains. (T). Syndrome vestibulaire central. (T)
– Amyotrophie. (T)
– Tremblement volitionnel, marche difficile, ne peut écrire ni se nourrir seul. (T)
– État ébrieux avec impossibilité de tenir la position érigée et marche déviée. (T)
– Polyradiculonévrite. (T)
– Crises comitiales. (T)
Endocrine
– Hyperinsulinémie. (T). Hypoglycémie. (T). Dyslipidémie: augmentation des lipides et triglycérides. (T)
Appareil digestif
– Bouche pâteuse, langue chargée. (H)
– Anorexie. (T)
– Nausées, vomissements, épigastralgie. (T)
– Diarrhée légère. (T)
– Gastralgie, améliorée en mangeant, par la
« prise d' aliments ». (H).
– Sensation de lourdeur gastrique. (H)
– Brûlures d' estomac le matin et dans le courant de l' après–midi (I à 2 h après avoir pris les gouttes). (H)
– Somnolence post–prandiale et brûlures d' estomac vers 16 h. (H)
– Dégoût pour la viande. (T)
– Hépatite subaiguë. (T)
– Cirrhose (micro–nodulaire avec hypertension portale). (T)
– Ictère. (T)
– Douleurs abdominales diffuses. (T)
– Léger saignement après la selle. (H)
– Selles plus fréquentes. (H)
Appareil vasculaire
– Lourdeurs des jambes. (H)
– Jambes lourdes. (T)
– Sensation de chaleur dans les jambes entre 17 et 19h. (H)
Fièvre
– Hypothermie. (T)
– Fièvre intermittente. (T)
– Trouble du rythme cardiaque. (T)
– Infarctus du myocarde, Iéger avec crise douloureuse peu marquée et réagissant à la trinitrine. (T)
Appareil respiratoire
Angine rouge, douloureuse, localisée à gauche. (H)
Nez
– Enchifrènement, rhinite. (H)
– Douleur sinus maxillaire et frontal gauche, sinusite. (H)
Yeux:
– Migraine ophtalmique droite, survenant vers le soir. (H)
– Diplopie. (T)
– Oedème papillaire bilatéral. (T)
– Fond d' oeil: flou de la papille. (T)
Appareil urinaire:
– Dysurie. (T)
– Polyurie. (T)
– Incontinence urinaire. (T)
Appareil génital:
– Impuissance masculine. (T)
– Perturbation générale de la libido. (T)
Cou et dos et extrémités
– Épaule gauche: douloureuse et gêne des mouvements. (H)
– Douleur à la septième vertèbre dorsale, douleur de torsion, améliorée par un mouvement d' étirement. (H)
– Douleur le long de la colonne vertébrale, filiforme, prédominante à gauche et aggravée en fléchissant la tête. (H)
– Douleur dorsale récidivante. (H)
– Douleurs fugaces, comme des picotements d' aiguilles au niveau des coudes et des poignets. (H)
– Fourmillements des doigts des pieds et au bout des doigts des mains. (H'
– Douleurs fugaces aux doigts des pieds à gauche. (H)
– Douleurs erratiques, musculaires, articulaires, mobiles, changeantes avec une sensation de « coups d' aiguilles )>. (H)
– Marche avec un déhanchement myopathique. (T)
Peau
Prurit. (T)
– Exanthème, localisé principalement au visage. (T)
– Rougeurs et sueurs du visage et des mains. (T)
– Urticaire. (T)
– Chute des cheveux. (T)
• Perturbations bioIogiques
1. Chimiques:
– Élévation des transaminases. (T)
– Augmentation de la B.S.P. (T)
– Augmentation de la phosphatase alcaline. (T)
– Augmentation de la lacto–déshydrogénase.
(T)
– Bilirubinémie. (T)
– Augmentation des lipides totaux et des triglycérides. (T)
– Hypoglycémie. (T)
– Protéinorachie. (T)
2. E.C.G.:
– Réduction modérée et transitoire des fréquences. (T)
– Anomalies non spécifiques de la repolarisation définies principalement par un aspect “trapézoïdal” de l' onde T dont la durée semble allongée; individualisation d' une onde U. (T).
3. E.M.G.:
– Ralentissement de la vitesse de conduction motrice. (T)
Modalités
1. Aggravation:
– Le matin. (H)
– Par le mouvement de fléchissement. (H)
2. Amélioration:
– En mangeant. (H)
– En s' étirant. (H)
3. Latéralité:
– Dominante gauche. (H). Plus nette à gauche pour le membre inférieur et à droite pour le membre supérieur. (T)
Dose
Dynamisations: 3 DH; 7 CH; 30 CH.
Dans les maladies métaboliques, on peut conseiller la 7 CH + la 3 DH ensemble ou, séparément, la 3 DH le matin, la 7 CH le soir. Dans les affections neuro–psychiques et de l' appareil locomoteur, on peut conseiller la voie injectable. Pour le S.N. les hautes dynamisations, pour l' appareil locomoteur, la 3 DH.
Relations
Karwinskia humboldtiana: Parésie flasque, progressive, à prédominance gauche.
Lathyrus cicera: Faiblesse puis paralysie des membres inférieurs, troubles de la sensibilité, mais avec exagération des réflexes.
Hydrophis cyanocinctus: Paralysie avec dystrophies musculaires.
Plumbum: Amaigrissement, faiblesse générale, cortico–somatique, paralysie progressive des membres, amyotrophie.
Cobaltum nitricum:Amaigrissement, asthénie céphalée, vertiges, anorexie, absence de libido douleurs osseuses.
Mercurius:
– Oubli des noms, idéation ralentie, faiblesse et tremblements des mains.
– Angine.
– Diarrhée. Odeur fétide de la bouche.. Douleurs osseuses nocturnes.
Crésol: C' est le grand polychreste de la sclérose neuro–encéphalo–vasculaire et de l' athéro–sclérose.
Argentum nitricum: Angoisse' tremblements, vertiges, faiblesse des jambes, pire en mangeant, latéralité gauche.
Clinique
1. Généralités:
– États allergoso–luétiques (psoro–luétiques).
– États de précancérose (cancérinisme de L. Vannier).
– États paranéoplasiques (neuropathie sensitivomotrice; syndrome myasthénique).
– Syndrome de Sharp ou connectivite mixte (affection auto–immune, plus fréquente chez la femme avec polyarthrite inflammatoire, syndrome de Raynaud, myosite).
– Maigreurs d' étiologie: nutritionnelle, digestive, précancérose, prétuberculose, alcool, diabète, hyperthyroïdie, anorexie mentale.
2. Système neuro–psychique:
PSYCHIQUE:. Psychose dépressive: mélancolie.. Asthénie névrotique.. Névrose d' angoisse.
NERVEUX:
– Maladie de Refsum: hérédopathie ataxique polyneuriforme. (1)
– Polyradiculonévrite.
– Hémiplégie. Quadriplégie.
(1) 5. Refsum: Heredopathia atactica neuritiformis: syndrome familial non encore décrit jusqu' à présent, contribution d’une étude clinique d' un syndrome héréditaire du système nerveux. (Acta Psychiat. Neurol, 1946, suppl. 38. 1. 303).
Syringomyélie. Syndrome de Guillain Barrè. Maladie de Parkinson.. Sclérose latérale amyotrophique.. Vertige de Ménière.. Épilepsie.. Migraine.. Polynévrites alcooliques.. Myasthénie d' Erb– Goldflam.. Myopathies.
3. Glandes endocrines et maladies métaboliques:
– Diabète.. Hypoglycémie.. Hyperlipidémies.. Maladie d' Addison (traitement adjuvant).
4. Appareil digestif:
– Dyspepsie hypersthénique résolutive.. Dumping syndrome: lipothymie, distension épigastrique, coliques abdominales, diarrhée.. Gastrites chroniques.. Hépatite virale.. Hépatites médicamenteuses.. Cirrhoses alcooliques.. Hépatose chronique cirrhotique (non éthylique).. Pancréatite chronique.
5. Appareil cardio–hémovasculaire:
– Syndrome de Raynaud.. Syndrome des jambes sans repos (paresthésie agitante nocturne des membres inférieurs).. Angine de poitrine.. Infarctus du myocarde.
6. Organes des sens:
NEZ:. Rhinite.. Sinusite.
YEUX:
– Diplopie.
– Migraine ophtalmique, localisée surtout à droite.
7. Appareil uro–génital:
URINAIRE:. Polyurie.
GÉNITAL:. Impuissance masculine.
8. Appareil locomoteur:. Périarthrite scapulohumérale, surtout localisée à gauche.. Pseudopolyarthrite rhizomélique.. Polyarthrite rhumatoïde.. Spondylarthrite ankylosante. 9. Peau Phanères:. Dyshidrose.. Dermites artificielles.. Lucites.. Alopécies diffuses.
Phénobarbital [Phenob]
Introduction
SOUCHE
C' est la phényléthylmalonylurée ou Gardénal
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
L' expérimentation a été faite par P.E. Vannier sur 4 personnes, de la 30 CH à la I CH, deux prises quotidiennes pendant une semaine de façon dégressive, de dilution en dilution, en tout sur 90 semaines.
Tous les symptômes sont apparus avec la 4 CH et surtout avec les 3 CH, 2 CH et 1 CH.
Généralités
Sujet à dérèglement immunitaire avec
PhénobarbitaI réaction d' hypersensibilisation ou d' autoallergie.
Ce sont des sujets réactionnels du Calcarea phosph, et du Calcarea fluor.
• Diagnostic positif
– Dépression physique et psychique, fatigabilité, somnolence.. Oedème prurigineux.. Érythème prurigineux et souvent vésiculeux.. Prurit rhinopharyngé.
Psychisme
– Dépression mentale alternant avec de l' hyperexcitabilité.
– Acrimonie, mémoire faible.
– Hypersensibilité. Euphorie.
– Fatigabilité, somnolence dans la journée, besoin de sommeil.
– Céphalalgie avec tête lourde, sans horaire.
– Oedème du visage.
– Hyperréflexie. Convulsions.
– Troubles de la coordination.
– Hallucinations visuelles.
Appareil digestif
– Bouche amère.. Nausées le matin.. Gêne épigastrique.. Lourdeur abdominale.. Paresse intestinale.
Appareil vasculaire
– Impression de congestion périphérique au visage et aux mains.
Appareil respiratoire
– Prurit rhinopharyngé.
Yeux
– Larmoyants, les paupières lourdes, bouffies, prurigineuses.
– La vue se fatigue, surtout après lecture prolongée.
– Amaurose corticale.
Appareil génital
Les règles améliorent les troubles.
Peau
– Chaleur des parties fines de la peau.
– Prurit avec piqûres et brûlures, peu modifie par le chaud et le froid, atténué par un grattage excessif jusqu' à la cuisson et par l' écoulement. Érythèmes, de localisation variable, plus ou moins intenses.
– Urticaire par plaques ou confluent ou isolé. Vésicules, allant de la vésicule de la dydhydrose à la vésicule du prurigo, plus ou moins opalescentes, qui sèchent où suintent au grattage, avec un liquide sirupeux généralement trouble.
– Érythème scarlatiniforme.
– Eczéma vésiculeux, généralement suintant, a liquide sirupeux ou huileux.
Modalités
1 Aggravation: Par le repos' la chaleur. les poissons, les crustacés. Ia crème, les contrariètés, la nuit à la chaleur du lit, à l’air.
2. Amélioration: Par la diète. le repos. le calme, les règles.
Dose
Dynamisations: de I CH à 30 CH.
Les dilutions les plus élevées, à partir de 7 CH, semblent donner les meilleurs résultats.
Relations
Urtica urens: L' urticaire survient surtout après abus de coquillages et est souvent à prédominance articulaire.
Apis: oedème rosè, aux paupières, brûlant et rouge. Toujours amélioré par le froid. Avec, phénobarbital, il est plutôt blanc, et indifférent au froid.
Kali carbonicum: Gonflement de l' angle interne de la paupière supérieure, le malade ne peut rester seul. Ici il désire la solitude.
Belladona: Érythème sans oedème, symptômes généraux plus violents, rougeur ardente, mais pas de vrai prurit.
Rhus toxicodendron: Oedème avec éruptions vésiculeuses herpétiformes, écoulement brûlant des paupières. Besoin de mouvement, froid très marque,
Ranunculus: Vésicules et prurit, mais sans oedème.
Sulfur.: Rougeur prurigineuse avec ou sans vésicules, avec ou sans oedème et alternance fréquente avec d' autres troubles allergiques ou d' autointoxication.
Clinique
– Intoxication chronique par le phénobarbital et les autres barbituriques, surtout en cas d' intolérance digestive ou cutanée.
– Urticaire.
– Oedème de Quincke.
– Prurigos. Lupus érythémateux. Purpura.. Eczéma, surtout suintant.
– Troubles digestifs d' intolérance alimentaire (poissons, crustacés, crème).
– Acétonémie de l' enfant.
– Insuffisance hépatique chronique ou occasionnelle.
Psilocybe caerulescens [Psil]
Introduction
SOUCHE
Psilocybe caeralus Mur est connue comme plante sous le nom vulgaire de << champignon des ravins ».
A été utilisée par les Indiens de Huautla de Jimenez, de Oaxaca du Mexique' au cours de cérémonies religieuses rituelles, et l' appellent “ ndi–shi–tj–ki–sho”, ou “ ndi–ki–sho “.
C' est un champignon hallucinogène de la famille des Agaricacées, récolté depuis l' époque précolombienne par les habitants des régions méridionales du Mexique.
Leur consommation provoque un état d' euphorie puis de délire hallucinatoire.
R. Heim, au Muséum de Paris, a identifié ces espèces qui appartiennent aux genres Psilocybe ( Psilocybe Aztecorum Heim et diverses autres espèces), Stropharia et Conocybe.
Le chimiste Hoffmann et ses collaborateurs (Suisse) ont montré que les principes actifs étaient aussi des dérivées de la tryptamine: la psilocine et le psilocibine.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
David Flores Toledo, « Gerente de la Direction de “La Homeopathia en el Mundo “, a entrepris une expérimentation préliminaire en 1968 sur 3 sujets (2 femmes et un homme).
Une expérimentatrice de 24 ans et l' expérimentateur de 24 ans sont des étudiants en médecine, l’autre expérimentatrice est une religieuse.
Il a été donné une dose unique d' une trituration en 5e DH d' un extrait de champignon sec.
Cette expérimentation, bien que limitée en nombre d' expérimentateurs' se révèle déjà riche en symptômes pathogénésiques.
Il est souhaitable qu' une réexpérimentation soit entreprise.
Généralités
– Sensation de fatigue générale du corps, comme endolori, comme contusionné.
– États thymiques.
– Sensation de contusion et de frissons de tout le corps.
– Sensation générale de sécheresse de la peau.
• Diagnostic positif
– Distraction et indifférence pour tout.. Impression de faite du temps.. Tristesse et envie de pleurer.. Hallucinations visuelles lumineuses.. Vertiges et tremblements.. Troubles hépato–digestifs et diarrhée.. Éternuements, sécrétions nasales fétides.. Toux quinteuse, épuisante.. Excitation sexuelle.
Psychisme:
– Sensation de distraction, d' étrangeté.. Sensation a d' être dans la lune )).
– Indifférence pour tout ce qui l' entoure.. Distraction.
– Indifférence et perte des principes éthiques et religieux.
– Perd le fil de la conversation par distraction.. Impression d' une fuite rapide du temps.
– Écoute avec attention les conversations mais réalise ce qu' on dit avec un retard de quelques minutes.
– Indifférence pour tout ce qui arrive autour de soi.
– Pleure facilement.
– Infinie tristesse et envie de pleurer.. Sensation de dégoût moral.
– Oublie tout, ne ressent aucune préoccupation.
– Tranquillité agréable, jamais éprouvée auparavant.
– Indifférence par rapport au monde.
– Rêves étranges, désagréables, avec une impression du réel et du vécu.
– Hallucinations visuelles lumineuses (Anhalonium).
Système nerveux:
– Vertige et impression de tomber, de perdre momentanément connaissance.
– Vertige et tremblerie.
– Tremblement général et faiblesse dans les jambes.
– Sensation du sol qui se dérobe, que les membres inférieurs s' affaiblissent jusqu' à le faire tomber du côté droit.
– Sensation d' engourdissement de tous les membres.
– Serrement de la tête et oppression.. Somnolence.
Céphalée frontale gauche, le matin, au réveil
Appareil digestif
– Langue rouge ou saburrale.
– Eructations avec sensation du goût des aliments.
– Renvois acides, une heure après repas, surtout après avoir mangé des épices, des piments, des plats gras.
– Manque d' appétit et renvois après manger.
– Appétit vorace, avec désir de manger à tout instant.
– Douleur dans la région du foie, deux heures après repas, aggravée par le froid.
– Digestion lente avec sensation d' étouffement la nuit, améliorée par les liquides, en buvant froid.
– Nausées en fumant.
– Selles liquides, en jet, abondantes avec des restes alimentaires, de couleur café.
– Selles avec brûlure anale.
– Diarrhée avec selles liquides, fragmentées, fatigantes.
Appareil vasculaire
– Douleur dans la région précordiale, persistante, lancinante, aggravée par le mouvement, le rire, l' effort.
– Douleurs brûlantes dans les jambes, brûlures dans les pieds.
Fièvre
– Sueurs sur le front, dans une pièce fermée.
– Améliorée par l' air frais, les courants d' air froid.
Appareil respiratoire
– Gorge sèche, pire après une émotion.
– Gorge sèche, sensation de corps étranger qui l' oblige à déglutir sa salive, et soif intense.
– Gorge comme déchirée.
– Gorge avec mucosités abondantes, le matin au réveil.
– Toux sèche avec expectoration vert jaunâtre comme des bouchons de morve, difficiles à expulser.
Toux et expectoration abondante comme de Ia « colle de pâte , épaisse, collante, vert jaunâtre.
– Toux à l' air frais.
– Toux aggravée en fumant.
– Toux violente, intense, à 3 h du matin, I' obligeant à s' asseoir sur le lit, crache des mucosités de goût salé.
– Toux violente se répercutant dans la tête qui devient douloureuse.
– Expectoration abondante.
– Quintes de toux paroxystiques, avec crachats difficiles à expulser et nausées.
Nez
– Éternuements d' odeur fétide, à répétition.
– Éternuements le matin, en s' habillant, d' odeur fétide.
– Se mouche fréquemment suite à des picotements dans le nez.
– Sécrétions de mucosités verdâtres, blanchâtres, jaunâtres.
– Nez bouché.
– Mucosités dans l' arrière–nez.. Coryza du côté droit.
– Excoriations autour de la narine gauche.
Appareil génital
Féminin:
– Excitation sexuelle, à toute heure du jour.. Excitation sexuelle plus intense la nuit.
Cou et dos et extrémités
– Douleur du deltoïde droit, aggravée par le mouvement.
– Douleur trés étrange » dans l' épaule droite.. Douleurs articulaires, avec sensation de fatigue et de faiblesse.
– Douleurs dans les genoux, mieux en se couchant.
– Douleur forte de l' épaule droite comme par un glaçon.
– Douleur du dos et de la région lombaire.
Modalités
1. Amélioration:
– En buvant, en se couchant; en décubitus ventral.
2 Aggravation:
– Par le mouvement.
– Par la parole.
– Par le froid; à I' air frais; le courant d' air frais.
– En fumant.
3. Latéralité: Droite, mais non exclusive.
• Posologie
Dynamisations: 5 DH; 7 CH; 9 CH; 30 CH.
Relations
Anhalonium:. Voir monographie.. Hallucinations audio–visuelles.. Perte de contact avec l' environnement, perte de la libido.
Cannabis indica:
– Pathogénésie trés voisine de Psilocybe cer, et de Anhalonium.
– Ne peut plus être prescrit.
Agaricus m.:
– Délire avec loquacité; spasmes musculaires, respiratoires, cardiaques, torpeur intellectuelle.
Clinique
1. Généralités:
– États dits « tuberculiniques ».. États thymiques.
– Syndrome thymo–lymphatique.
2 Système neuro–endocrino–psychique:
– Psychose hallucinatoire chronique.. Névrose dépressive.. Syndrome schizophrène.. Schizophrénie.. Maladies de Parkinson.. Syndromes parkinsoniens.. Sclérose en plaques.. Syndrome de Guillain– Barré.. Polynévrites alcooliques.. Syndrome des jambes sans repos (paresthésie agitante nocturne des membres inférieurs).
3 Appareil digestif:
– Gastrite chronique.. Cholécystite chronique.. Pancréatite chronique.. Entérocolite pseudomembraneuse.
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
– Maladie de Raynaud.. Érythromélalgie.
5. Appareil respiratoire:
– Laryngospasme.. Laryngo–trachéobronchite.. Coqueluche.. Asthme.. Bronchectasies .. Pneumoconioses,
Organes des sens:
NEZ:. Ozène.. Polypose nasale.. Rhinite chronique fétide.
7. Appareil génital:
– Nymphomanie.
8. Appareil locomoteur:
– Périarthrite scapulo–humérale.. Lombarthrose.. Gonarthrose.
Radix angelica sinensis [Ange–s]
Introduction
SOUCHE
Radix angelica sinensis. Diels Umbellifere. (Duong– Quy).
On utilise l' émulsion éthéro–huileuse de la racine ou les extraits aqueux et alcooliques. L' émulsion est à 10 p. 100.
L' extrait éthéré (éthylique) de l ' émulsion excite le muscle utérin, l' aqueux déprime.
Sous narcose, in situ, l' action dépressive disparaît.
Selon le Hoang–ti–nei– King, So Ouenn (traduction française du Dr Nguyen Van– Nghi, t. 1, 1973, p. 360), on peut noter ce qui suit:
« Radix angelica sinensis (Duong– Quy).
»Saveur: Douce et piquante. Énergie: Tiède.
»Action sur les méridiens: Coeur, foie et rate.
Fonctions énergétiques: Tonifier et faire circuler le sang, humecter la sécheresse (poumons) et régulariser les intestins, harmoniser le sang et l' énergie (méridiens).
» Action thérapeutique: Vide du sang avec céphalées, lombalgies, maladies de la poitrine et de l' abdomen, constipation, action cicatrisante et évacuation du pus, action tonifiante sur les organes.
»Note: On distingue des actions thérapeutiques différentes selon qu' on utilise la tête, le corps, la queue ou l' ensemble du Radix angelica sinensis. » Selon certains auteurs: – La tête: Action antihémorragique. – Le corps: Action de tonification du sang,
– La queue: Action sur la circulation sanguine.
L' ensemble: Action de régularisation du niveau du réchauffeur sang, Selon d' autres auteurs:
– La tête: « Arrête » le sang qui monte vers la partie haute du corps.
– Le corps: a Entretien » sanguin au niveau du réchauffeur moyen.
– La queue: Action sur la circulation du sang dans le bas du corps.
– L' ensemble: Action vivifiante sanguine,
Enfin, à propos de l' action antihémorragique, certains auteurs notent:
– Le corps: Action tonifiante sur le sang.
– La queue: Action décongestionnante au niveau du sang.
– La tête: Action `< d' emmener ,, le sang vers le haut du corps.
D' où traitement très efficace dans le cas d' hématurie et de méloena.
Par suite, l' emploi de la tête du Radix angelica dans les cas d' hématémèse et d' épistaxis est extrêmement dangereux.
Emploi et dosage: de 6 à 12 g par jour.
Contre–indication: Atteinte de la rate par l' humidité perverse' plénitude du réchauffeur moyen, diarrhée.
Connaissance pharmacochimique: A l' heure actuelle, méconnaissance totale des éIéments actifs du Radix angelica. On a seulement pu identifier quelques éIéments essentiels: n–butylène–phtaline, n–v alérophénol –o–c achozy – acide, sesquiterpène, safrol, vitamine B12.
Expérimentation animale: Au niveau de l' utérus, deux actions excitatrice et inhibitrice, disparition des signes d' insuffisance de vitamine E, action hypotensive, action antibiotique sur les bacilles de la dysenterie et les staphylocoques, action calmante sur l' encéphale.
Mais nous devons à De Tymowski la première communication concernant le Radix angelica sinensis.
Le 15–10–1972, à la journée d' études de la Société médicale de biothérapie, il fait d' abord une recherche dans la dénomination exacte de la plante, donne une description botanique, publie une première analyse faite au Laboratoire de Recherches Dolisos et donne les indications cliniques selon la médecine traditionnelle chinoise.
Il fait également état de ses propres applications cliniques.
C' est à cette occasion qu' il sollicite 0 A. Julian d' entreprendre une expérimentation de pathogénèsie hahnemannienne.
0 A. Julian, qui a déjà une longue expérience en ce domaine, entreprend dés lors cette recherche.
C' est ainsi qu' en janvier–février 1973, un premier groupe de volontaires de 23 personnes, dont 4 femmes, procède à cette expérimentation.
Sont étudiées, en simple aveugle, et selon la technique opérationnelle formulée par S. Hahnemann, les dynamisations suivantes: 30 CH, 7 CH, 3 DH, et placebo.
Une seconde expérimentation dans les mêmes conditions et les mêmes dynamisations est faite avec 18 personnes dont 4 femmes en février–mars 1974.
C' est le résultat de ce travail expérimental à l' échelle humaine qui sera décrit à présent.
Généralités
– État euphorique; se sent en pleine forme.. Se sent bien, calme, un peu fatigué.. Amélioration de l' état général.. Se sent plus dynamique mais plus nerveux.. Fatigabilité rapide avec mal dans le dos.. Fatigué au réveil.. Type hydrogénoïde, neuro–lymphatique.
• Diagnostic positif
– Etat d' euphorie mélangée avec un état de nonchalance.
– Perturbation en hypo– de la libido.
– Règles rares, avec lipothymie, congestion mammaire, diarrhée et parfois vomissements.
– Douleurs articulaires à prédominance gauche, surtout hanche et bassin.
– Hématomes spontanés.
– Tendance lipo–dystrophique.
– Éruption vésiculeuse.
– Formation de plaques nodulaires indurées.
– Organotropie: appareil génital surtout féminin, appareil locomoteur; la peau.
Psychisme:
– Difficultés de concentration.. Lecture difficile par besoin de remuer, se promener.
– Agitation générale.. Manque de courage tout en s' agitant.
Système nerveux:
– Céphalée siégeant à la nuque.
– Douleur au niveau du plexus solaire avec battements de l' aorte abdominale.
– Sommeil moins bon, irrégulier, avec sensation, de chaleur.
– Sommeil perturbé persistant.
– Durée du sommeil abrégé, plus court.
– Rêves agités, cauchemars: rêve d' enterrement, de chute dans un trou noir et profond.
Endocrine
THYROIDE:
– Transpire facilement.
– Frilosité variable: tantôt froid, puis chaleur par bouffées.
– Sensation d' étouffement avec besoin d air.
– Variation pondérale: perte régulière de poids chez une obèse Hypothyroïdienne.
– Tendance à l' embonpoint.
– Tension région de la thyroïde avec sensation de gêne, d' étouffement.
– Ne peut supporter le col fermé de sa chemise.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Nette diminution de l' appétit.
– Tuméfaction douloureuse de la gencive au niveau d' un bridge.
– Langue recouverte d' un enduit blanc jaunâtre dans la partie postérieure et sur les bords.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
– Flatulences. Somnolence post–prandiale.
– Céphalée post–prandiale située vers la nuque.. Diarrhée post–prandiale.
– Nette amélioration des poussées de colite et de prurigo.
– Diarrhée pire après avoir mangé des confiseries, pâtisseries, sucreries.
– Tendance à des périodes de constipation alternant avec période de selles molles, diarrhéiques.
Appareil vasculaire
– Hématomes spontanés, en chapelet, s' étalant le long de la colonne vertébrale et le long de la taille.
– Palpitations, extrémités froides, jambes lourdes.
Acrocyanose des mains, des jambes, des pommettes, de la face postérieure des bras.. Érythrocyanose des jambes, pire par le temps froid.
Appareil respiratoire
– Sensation d' étouffement avec besoin d' air.. Sensation de chaleur, de respiration difficile, besoin d' air frais.. Doit chercher sa respiration.. État dyspnéique sans cause apparente.
Appareil urinaire
Urine peu souvent.. Urine de coloration trés foncée.. Doit se lever la nuit pour uriner une ou deux fois.
Appareil génital:
MASCULIN:
. Libido irrégulière avec diminution de l' appétit sexuel.
. Ça ne lui dit rien .
. Rapports normaux mais sur sa demande .
FÉMININ:
. Bouffées de chaleurs et malaises nocturnes.
. Disparition d' un nodule de mastite gauche.
. Diminution de la fréquence et de l' abondance des règles.
. Leucorrhée abondante, sécrétion laiteuse, irritante, davantage à partir du 1° au 15e jour des règles.
. Rapports pénibles, parfois douloureux.
. Libido très irrégulière.
. Malaise, sensation lipothymique pendant les règles avec vomissements et selles fréquentes.
. Douleur ovarienne gauche.
. Congestion ovaire gauche.
. Gonflement prémenstruel: congestion mammaire et lourdeur des jambes.
Cou et dos et extrémités
Douleurs dans toutes les articulations du bassin.
– Sensation d' écartèlement des articulations du bassin comme lors d' un accouchement.
– Douleur sous l' omoplate gauche, a l' épaule gauche et au milieu du sternum, même spontanément.
– Point sternal douloureux; il est presque impossible à toucher; correspond au point d' acupuncture 17 VC.
– Douleurs omoplate et bras gauche, réveillant la nuit.
– Douleurs hanche et articulation sacro–iliaque gauche survenant surtout en fin d' après–midi.
– Douleurs presque intolérables de la hanche gauche. Arrêt de l' expérimentation et nette diminution de la douleur. Après 24 h, on reprend l' expérimentation: les douleurs de hanche réapparaissent aussitôt et deviennent intolérables.
– Douleurs péri–articulaires épaule gauche et hanche gauche; douleurs lombaires.
– Lumbago comme après un effort.
– Douleurs des avant–bras.
– Se tord facilement les chevilles.
Peau
– Éruption vésiculeuse et prurigineuse, localisée à la région du genou droit.
– Transpiration survenant assez rapidement et disparition de la frilosité (enlève les lainages).. Plaques de démangeaisons à la hanche gauche, continuant un peu à la taille, dans le dos, très peu sur la hanche droite.
– Hématomes spontanés.
– Indurations sous–dermiques à la hanche gauche.
– Petites plaques indurées à la face externe de l' avant–bras droit.
– Perte de cheveux avec formation squamocroûteuse sur le cuir chevelu.
Modalités
1. Aggravation: Par le mouvement; par l' attouchement. Pire en fin d' après–midi.
2. Amélioration: A l' air; besoin d' air frais. 3. Latéralité: Gauche.
Dose
Dynamisations: 3 DH; 7 CH; 9 CH; 30 CH.
Relations
Aranea diadema (1): Tendance hydrogénoïde. lipothymie, règles avec douleurs lombo sacrées, périodicité et sensation d' augmentation de volume et de lourdeurs des membres supérieurs.
Aristolochia clematitis: Organotropie des organes génitaux féminins. Règles irrégulières, peu abondantes; douleurs articulaires, érythrocyanose.
Hystaminum hydrochloricum (1): Sujet dysthyroïdien, douleur ovarienne gauche, douleurs brûlantes, crampoïdes des bourses, des articulations et des masses musculaires, papules rouges, brûlantes, prurigineuses, circonscrites de la peau.
Mandragora e radico (1): Euphorie alternant avec état dépressif; perturbation de la libido, règles en avance ou en retard, leucorrhée et lombalgie, vésicules herpétiformes du visage.
Clinique
1. Système neuro–endocrino–psychique:
– Dysthyroïdie (O. A. Julian).. Syndrome hyperhydropexique de Parhon.. Maladie de Dercum.. Syndrome de Babinski– Fröhlich.
(1) Voir les monographies dans cet ouvrage.
– Hydrolipopexie de Aloeaux– Fernet.
2. Appareil uro–génital:. Perturbation de la libido. Anaphrodisie.. Mastoses (mammites scléro–kystiques) du sein.. Oligoménorrhée.. Spanioménorrhée.. Aménorrhée.
– Syndrome prémenstruel.. Troubles ménopausique.
3. Appareil locomoteur:
– Lombarthrose.. Coxarthrose, à dominante gauche.
4. Peau – Phanères:
Érysipèle Acrocyanose.. Érythrocyanose.. Érythème noueux.. Érythème enduré de Bazin.
Cas
1. Observation n° 1:
D. Francine. 28 ans, consulte le 28 10 74 pour trouble hormonal: toujours mal règlée, avec des retards de 5 a 6 jours. Les menstrues sont faibles peu abondantes, brun rouge ou marron, douloureuses Entre les règles,.leucorrhée jaune verdâtre.
Est soignée avec un traitement hormonal depuis 5 ans suite a une coelioscopie qui a montre un ovaire droit gros. Iisse, blanc.
Se sent fatiguée au reveil, tendance à la constipation, rêve beaucoup, se plaint de douleurs dorsales. Anxieuse: jambes lourdes.
L' examen montre une jeune femme, mesurant; 1,57 m, poids 56 kg. T.A. 12/8 (V.L.) Elle présente, une scoliose, des petits seins, une ptose gastrique une légère acrocyanose et des chevilles infiltrées
Elle déclare avoir cessé tout traitement hormonal,depuis plusieurs mois.
Prescription: .Au réveil, 25 gouttes de Radix angelica sinensis 3 XH. 30 ml. .Au coucher 15 gouttes de Radix angelica sinensis C, i 15 ml.
Consulte a nouveau le 3–2 1975 se déclare satisfaite.
Meilleur état général, se sent mieux. Règles régulières, sommeil meilleur et peu de rêves: p a ' fatigue au réveil, a maigri un peu, ce qui lui a fait grand plaisir 51 kg 1/2; la T.A 14/8.
Concernant les règles, a eu apparition le 8–12–1974 mais encore un peu douloureuses, puis le 22 1 1975, normales, abondantes ct slrtollt tlOn douloureuses.
Nous maintenons notre premiere prescription
2. Ooservation N° 2 (resume):
St. Danièle 24 ans, consulte le 9 9 1974 Règlée à 9 ans 1/2, a toujours eu des regles douloureuses, peu abondantes, sang noir avec caillots Operée en janvier 1972 pour un hydrosalpinx droit, son cycle menstruel ne s ameliore pas par la suite. Leucorrhée blanc laiteux, se sent gonflee et les rapports sont douloureux.
Prescription: Radix angelica sinensis 3 XH Ic matin. 7 CH le soir. Le cycle menstruel se retablit et a ses regles le 27–9, le 25–10, le 20 11. Ie 21 12 1974 puis le 22–1–1975. 18–2 et 22 3 1975 Plus de leucorrhée: rapports reguliers et non douloureux, ne gonfle plus et selles régulières.
3. Observation n°3 (résumé):
F. Myriam, 26 ans, consulte le 13 7 1974 pour obesite et oligomènorrhee a cycle irrégulier.
Voici le rythme de ses regles avec Radix angelica sinensis en 3 XH et 7 CH: 18–7. 30–8. 3–9. 4 10. 14–1 1. 19 12, 24–1.
Concernant son poids, pese le 13 7 1974:65 kg: le 24–2–1975: 59 kg pour une taille de 1.67 m Va tres bien.
En fait, ces trois observations ne sont données qu' à titre d' indication. Une étude clinico–biologique plus serree est necessaire afin d' avoir une valeur demonstrative.
Il faut également indiquer qu' une posologie plus lourde de 25 a 50 gouttes, deux a trois fois par jour, peut être indiquée en cas de mastose ou d' aménorrhée secondaire, surtout après arrét de la pilule contraceptive.
L' exploration clinique de Radix angelica sinensis nous parait riche d avenir.
Rajania subsamarata [Raja–s]
Introduction
SOUCHE
Rajania subsamarata, ou a Amphypterygium adstringes », fait partie de la famille des Anacardiacées selon Helm et Rose et par ses aspects physiques aux Dioscorées selon le Dr A. Herrera.
La plante présente des feuilles dioïques, une tige herbacée triloculaire. le limbe coupé vers le haut, étamines filamenteuses, ovaire lié au tube du périgone avec 2 à 3 graines dans le réceptacle.
C' est un arbuste de 1,50 m, qui pousse dans le Michoacan, dans les terres chaudes de Morelos et de Guerrero.
La T.M, se prépare à partir de l' écorce triturée et macérée dans de l' alcool à 80°.
La pathogénésie hahnemannienne est l' oeuvre de Manuel M. De Legarreta.
Généralités
– Fièvre élevée, épuisement général.. N' a plus la force de parler.
– Indifférence pour tout ce qui l' entoure, hébété.. Regard fixe, étonne, ferme les yeux comme pour mieux penser.
Mâchoire pendante, relâchement musculaire, glisse dans le lit.
– Si on l`interroge, est long à revenir à lui, frissonne et retombe inerte ou prononce des insultes, entonne des chansons grivoises ou religieuses selon son éducation ou ses moeurs.. Visage stupide, grave au début puis faciès hippocratique, cadavérique' terreux, sale' humide.
• Diagnostic positif
– Fièvre élevée, état de prostration, avec crises d' excitation psychique.. Gonflement du cou et de la région parotidienne.. Congestion neuro–hémovasculaire.. Diarrhée mucopurulente, sanguinolente.. Métrorragies de sang noir, putride.. Inflammations circonscrites de la peau avec tuméfaction ou ulcération.
Psychisme:
– Perte du sens de la personnalité.
– Accès d' exaltation, de fureur, de lascivité.
– Marmonne dans son délire, pleure et soupire avec des paroles incohérentes.
Système nerveux:
– Douleur céphalique aiguë, semblable à un clou qu' on enfonce dans la t' te.
– Douleur crânienne longtemps persistante accompagnée de plaintes angoissées.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
– Bouche ouverte, mâchoire inférieure pendante.
– Parfois léger trismus.. Lèvres tuméfiées.
– Langues fendillée, avec raie noire au centre et les bords rouges, excoriés.
– Aphtes et ulcérations au bout de la langue qui saigne parfois.
– Salive gluante, couleur de nicotine, comme celle des chiqueurs de tabac.
– Dents ternes avec un dépôt jaunâtre, puis brunâtre, qui se reforme aussitôt malgré des lavages fréquents.
– Haleine fétide, putride, repoussante.
2. Estomac – Intestins –
Abdomen:
– Parésie de l' oesophage avec difficulté de déglutition.
– Hoquet, nausées, vomissements.
– Région hypogastrique douloureuse, surtout en parlant.
– Tympanisme et borborygmes abdominaux.
– Gargouillement dans la fosse iliaque droite avec douleur au point de Mac Burney.
– Ventre rétracté en bateau » quand l' état évolutif s' aggrave.
– Constipation pendant les quatre premiers jours, puis diarrhée.
– Selles diarrhéiques, mucopurulentes, sanguinolentes, mal liées, très fétides.
Appareil vasculaire
– Pouls filiforme, faible.
– Coeur irrégulier, tachycardie modérée.
– Perçoit les bruits du coeur étant couche comme si le coeur était sur l' oreiller.
– Palpitations et douleurs diffuses dans la région précordiale.
– Chute de la tension artérielle.
Fièvre
fièvre entre 39°5 et 40° 41°
Appareil respiratoire
1, Gorge:
– Gorge desséchée, ayant besoin de liquides pour pouvoir déglutir.. Les aliments froids passent mieux que les aliments tièdes.. Gonflement extérieur de la gorge et de la region parotidienne.
2. Poumons – Plèvre:
– Poitrine gonflée, haletante, angoisse.. Respiration faible, devenant imperceptible.. Haleine fétide.
Nez:
– Nez sec, comme écrase )).
– Poils intérieur du nez hérissés et comme poussiéreux.
– Légers épistaxis entre le 8e et 12e jour, qui s' améliorent, mais épuisants si abondants.
Yeux:
– Regard stupide, yeux injectés, brillants au début puis ternes, comme recouverts d' une taie formée par des chassies ou des larmes qui s' écoulent, brûlantes, corrosives.. Pupille contractée, insensible.. Paupières lourdes, rigides, cils collés.
Oreilles:
– Sensation d' oreille bouchée comme par de la terre.
– Les sons paraissent éloignes comme une pluie lointaine.
– Sensibilité aux sons aigus.
– Bourdonnements.
– Plus tardivement: surdité complète.
– Parfois, écoulement catarrhal.
Appareil génital
1. Masculin:
– Pénis flasque, scrotum relâché, sueurs fétides avec odeur de fromage rance.
2. Féminin:
– Grandes lèvres excoriées.. Règles qui améliorent l' état général.. Règles avec sang malodorant, noirâtre, d' odeur âcre, irritantes.
– Leucorrhée abondante, collante, provoquant une insensibilité vaginale.
Cou et dos et extrémités
– Membres avec convulsions, tremblements et relâchement.
– Extrémités froides, violacées.
– Mouvements involontaires des mains: carphologie.
Peau
– Peau rugueuse, sueur visqueuse.
– Aspect terreux avec pétéchies sur la poitrine, l' abdomen, la face interne des bras.
– Plaques gangréneuse de décubitus, provoquant des escarres.
– Boutons, furoncles, abcès suppurants.. Anthrax douloureux purulents.
– Chancres mous avec sécrétions fétides, sanguinolentes.
Modalités
1. Aggravation: En remuant, en parlant.
? Amélioration: Par la fraîcheur, par les écoulements.
Dose
Dynamisations: 1 DH; 3e DH; 6 DH;
S' utilise en compresses pour ulcérations chancres, diluée dans l' eau à I ou 2 F. 100 de là
Relations
Acidum muriaticum:. États adynamiques, prostration, hyperthermie, ulcérations profondes et hémorragiques.. Le malade est tellement épuisé qu' il glisse dans son lit.
Lachesis:. Affections aiguës, adynamie, tendance hémorragique et décomposition du sang.. Loquacité, douleurs brûlantes, ne supporte rien de serré, défaillance cardiaque, amélioré par un écoulement, ecchymoses spontanées.
Anthracinum:. Infections septiques, douleurs brûlantes, grande prostration.
Penser aussi à: Baptisia, Hyosciamus, Belladonna, Stramon, et Crotal, horr.
Clinique
1. Généralités:
MALADIES INFECTIEUSES:. Typhus.. Fièvre typhoïde et paratyphoïde.. Variole. Peste bubonique.. Oreillons.. Rougeole.. Scarlatine.. Purpura infectieux.. Maladie de Werlhof (purpura hémorragique).. Septicémie.. Rouget.. Charbon.. Morve.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
– Méningite cérébro–spinale épidémique.. Méningococcémie.. Méningite séreuse.. Méningo–encéphalite.. Méningo–radiculomyélite.. Méningo–typhoïde.. Encéphalite post–vaccinale.. Encéphalomyélite.. Encéphalite aiguë post–infectieuse de l' enfance (rougeole, diphtérie, coqueluche...).
3. Appareil digestif:
– Entérite cholériforme.
– Entérite phlegmoneuse.
. Entérite cholériforme.
. Entérite phlegmoneuse.
. Iléite régionale. . Dysenterie bacillaire. . Rectocolite hémorragique.
4. Appareil cardio–hémo–vasculaire:
. Myocardite subaiguë primitive de Tripier et Gallavardin. . Péricardite .
5. Appareil respiratoire:
. Angine de Ludwig. . Angine phlegmoneuse. . Angine ulcéro–nécrotique de Henoch. . Gangrène pulmonaire. . Abcès pulmonaire.
6. Organes des sens:
NEZ: . Ozène. . Rhinites. . Sinusites.
YEUX: . Blépharite. . Conjonctivite.
OREILLES: . Otite moyenne suppurée. . Mastoïdite.
7. Appareil uro–génital:
MASCULIN:
. Chancre mou.
. Ulcère de la maladie de Nicolas–Favre.
. Épithélioma du gland (traitement adjuvant).
FEMININ: . Fièvre puerpérale. . Métrite hémorragique. . Granulome vénérien. . Éléphantiasis vulvaire ulcéreux.
8. Peau – Phanères:
. Furoncles.
Anthrax.
. Abcès.
. Tumeurs cancéreuses avec ulcérations aux bords bleuâtres. noirâtres. saignantes. douloureuses (traitement adjuvant).
. Ulcères variqueux.
. Gangrène septique.
. Érysipèle.
Rauwolfia serpentina [Rauw]
Introduction
SOUCHE
La Teinture Mère est préparée à partir de la racine de Rauwolfia serpentina benth, laquelle appartient à la famille des Apocynacées. et son habitat est le Java et les Indes.
La racine contient un grand nombre d' alcaloïdes, dont la réserpine ou Serpasil, est le plus connu.
Très ancienne drogue de la médecine hindoue dont les racines et rhizomes contiennent des alcaloïdes hypotenseurs et neurodépresseurs.
En 1952. le chimiste russe Muller isole la réserpine spécialisée sous le nom de Serpasil. La plupart des alcaloïdes sont bâtis sur le spectre de base de !a réserpine:
Groupement harmanique rattaché à un deuxième groupement isoquinoléique.
Alcaloïdes principaux:
1) Alcaloïdes indoliques (0,5–2% de .la masse)
a) bases quaternaires: bases fortes alcaloïdes jaunes
Serpentine
Sepentinine
b) bases tertiaires: bases faibles: alcaloïdes incolores.
Le cycle E est:
a) carboxylique: yohimbine. rauhimbine, réserpine, d. serpidine
.b ) oxygéné: réserpine, ajmalicine.
2) Alcaloïdes non indoliques: Thébaïne et Papavérine.
Autres Rauwolfia à réserpine:
Rauwolfia vanitoria: plus riche en réserpine (1–5/ 1000)
Rauwolfia tetraphylla: 1–2/1000
Rauwolfia ine brians: pauvre.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie hahnemannienne a été faite par Otto Leeser et R. Schrenk en 1954 a l' Hôpital Robert Bosch a Stuttgart (Allemagne).
L' expérimentation a été faite sur 24 médecins, avec les dynamisations en I DH et 3 DH pendant une durée de 14 a 28 jours.
W. Lee–Templeton a également fait une expérimentation à la Faculté d' Homéopathie à Londres, en 1954–1955, avec 6 expérimentateurs et des dynamisations variées: 3 DH
6 DH; 12 CH; 30 CH. suivant les sujets et pendant six mois.
Beja, d' Orléans (qui semble ignorer les travaux de O. Leeser) a procédé à une autoexpérimentation en juillet–août 1956 avec la dynamisation en 3 DH pendant un mois, a raison de 10 gouttes quatre fois par jour.
Enfin, Julian a fait des études cliniques minutieuses pour déterminer le champ d' action du Rauwolfia a en dynamisation homéopathique.
Généralités
. Dystonie neuro–circulatoire.
Pâleur alternant avec rougeurs et bouffées de chaleur
. Lourdeur des jambes. . Courbature générale.
. État allergoso–mésenchymateux chronique à évolution arthrosique ou névrotique dépressive.
. Ce sont souvent des carbo–phosphoriques à tempérament nerveux ou sanguin.
• Diagnostic positif
. Dystonie neuro–circulatoire. Dysthyroïdie.
. Hypotonie générale, cérébrale et psychomotrice.
. État vasculaire congestif. Troubles visuels (diplopie).
. Pléthore abdominale.
. Troubles de la libido.
. Goutte à goutte post–mictionnel.
. Insomnie après minuit.
Psychisme:
. Diminution de la mémoire et du pouvoir de concentration.
. Inquiétude intérieure avec irritabilité et appréhension.
. Alternance d' excitation et de dépression.
. Phases d' augmentation de la capacité de travail et de bien être, alternant avec des phases de fatigue et d' épuisement.
. Faciès inexpressif et fuite devant tout effort.
Système nerveux:
. Céphalée congestive avec battements artériels des tempes et au front.
. Céphalée frontale s' étendant vers l' occiput. améliorée à l’air frais. accompagnée de bouffées de chaleur, de vapeurs, de courbature générale. de douleurs dans les membres.
. Congestion du visage avec possibilité d' épistaxis.
Hypersalivation.
. Tremblement rapide et de grande amplitude. . Long a s' endormir et reste éveillé pendant des heures après minuit.
. Rêves érotiques.
. Névralgie du maxillaire supérieur, améliorée par la chaleur.
. Sensation hypoesthésique de la moitié droite du visage suivie de douleurs fulgurantes.
Endocrine
DYSTHYROÏDIE AVEC: . Hyperémotivité.
. Instabilité caractérielle. . Troubles vasomoteurs. . Poussées congestives vasculaires ou fébriles.
Appareil digestif
. Boulimie.
. Sensation de plénitude gastrique et abdominale.
. Pyrosis, nausées, flatulences malodorantes. . Impression de goût pourri, dans la bouche.
. Coliques matinales avec selles diarrhéiforme malodorantes, noirâtres.
. Besoin impérieux, subit et suivi de pâleur du visage avec sueurs, sensation de soif et lipothymie.
. Hémorroïdes congestives, saignantes parfois. . Fissure anale.
Appareil vasculaire
. Palpitations, picotements et irrégularité des battements du coeur.
. Dyspnée à l' effort avec manque d' air.
. Vertiges et pesanteur précordiale, douleurs crampoïdes irradiant vers le cou. Malaises. Tendance lipothymique avec sueurs collantes des mains et des pieds.
. Amélioration par des mouvements a l' air libre.
. Dystonie circulatoire artérielle avec hausse passagère, ensuite baisse de la tension artérielle. . Palpitations et arythmie du coeur en position allongée, améliorées par la station debout ou la marche.
. Hypotonie avec diarrhée.
. Sensation de chaleur de tout le corps avec ou sans sueur et concomitante avec une congestion céphalique et une inquiétude générale.
Appareil respiratoire
. Sécheresse des muqueuses du nez et de la gorge.
. Gratouillements de la gorge avec besoin de tousser, aggravés en se couchant.
. Toux quinteuse avec expectoration de mucosités collantes, striées parfois de sang.
Nez:
. Sécheresse de la muqueuse nasale.
. Saignements du nez avec ulcérations de la cloison nasale.
Yeux:
. Fixité du regard: les yeux sont bloqués dans une position d' élévation.
. Diplopie avec vertiges et nystagmus.
Appareil urinaire:
. A la fin de la miction, écoulement en gotte à goutte d' un peu d’urine.
. Urines brunes. rougeâtres.
. Difficulté mictionnelle avec besoin de presser de pousser.
Appareil génital
MASCULIN:
. Nette diminution de la libido (avec parfois un état passager d' excitation).
FÉMININ:
. Pesanteur du petit bassin avec besoins fréquents d' uriner.
. Règles en avance, accompagnées de douleurs crampoïdes.
Cou et dos et extrémités
. Jambes lourdes, moulues, comme brisées.
. Douleurs articulaires, en éclair, fulgurantes, surtout le matin.
. Douleurs articulaires de la hanche gauche et des gros orteils qui sont chauds et gonflés. aggravées par le repos et le premier mouvement, amélioré par le mouvement continu et la pression forte.
. Oedème mou, prenant le godet, de siège malléolaire, associé parfois d' une infiltration oedémateuses généralisée comprenant les membres supérieurs et la face.
Peau
. Sueurs collantes, odorantes au niveau du creux des aisselles, aux mains, aux pieds.
. Photosensibilisation.
Modalités
1. Aggravation:
. Par la chaleur, à l' air confiné, après les repas, de 18 à 20 h, aux repas et au réveil.
2. Amélioration:
. Au grand air, à l' air frais, par les exercice~ violents.
. Par émission de gaz ou de selles.
. Par le mouvement prolongé et la pression forte.
3. Latéralité: Droite, non exclusive.
Dose
Dynamisations: de la 3 DH à la 30 CH.
Relations
Lachesis: Dystonie circulatoire à congestion localisée, améliorée par les écoulements, et prédominance de latéralité gauche.
Phosphorus: Agitation avec inquiétude, pire au crépuscule, vertige au réveil, sensation de brûlure aux mains et entre les épaules.
Arsenicum: Anxieux, surtout entre I h et 3 h, oedème des paupières inférieures, soif de petites quantités d' eau glacée, diarrhée avec vomissements, agitation physique et mentale.
Nux vomica: Irritabilité nerveuse. Somnolence post–prandiale améliorée par un bref sommeil. Lourdeur d' estomac, constipation et hémorroïdes.
Aurum: Tendance congestive, dégoût de la vie, obsession du suicide, palpitations. Douleurs osseuses et testiculaire droite. Douleurs pire la nuit et par le toucher.
Clinique
1. Généralités: . États dépressifs. . Hypertonie générale.
2. Système neuro–endocrinopsychique:
PSYCHIATRIQUE:
. Névrose d' angoisse.
. Psychose maniaco–dépressive. . Psychose involutive des vieillards. . Troubles psychiques ménopausiques. . Etats mélancoliques.
NEUROLOGIQUE . Insomnies. . Céphalées congestives. . Maladie de Parkinson. . Syndromes extrapyramidaux. . Épilepsie et troubles épileptiformes.
ENDOCRINIEN: . Maladie de Basedow. . Dysthyroïdies (O. A. Julian). . Maladie d' Addison.
3. Appareil digestif:
. Gastrite hyperchlorhydrique.
. Gastrite éthylique.
. Aérophagie. Aérocolie. Ulcères digestifs.
Colite de fermentation, entérocolite.
. Hépatites chroniques sclérogènes (cirrhoses).
. Sycose biliaire de Michaud.
. Ascite.
. Cirrhose pigmentaire (ou hémochromatose ou diabète bronze).
. Pancréatites chroniques.
. Hémorroïdes, fissure anale.
4. Appareil cardio–hémovasculaire:
. Sténocardie, angor pectoris, arythmies. . Bradycardie, cardialgies, aortite. . Anévrisme aortique. . Hypotension, lipothymies. . Oedèmes cardio–rénaux.
5. Appareil respiratoire:
. Laryngite. . Trachéo–bronchite. . Toux quinteuse.
6. Organes des sens:
NEZ: . Sinusite. . Rhinite spasmodique.
YEUX: . Crises oculogyres. . Diplopie.
7. Appareil uro–génital:
URINAIRE:
. Dysurie.
Cystite.
. Énurésie par compression (fibromes. Prostate).
GÉNITAL MASCULIN: . Impuissance. . Absence de libido. . Stérilité. Prostatites.
GÉNITAL FÉMININ: . Algoménorrhée. . Frigidité (O. A. Julian). . Fibromes (O. A. Julian). . Troubles ménopausiques. . Endométriose. . Pollakiménorrhée.
8. Cou et dos et extrémités:
. Goutte. . Rhumatisme chronique. . Gonarthrose. . Érythromélalgie. . Acrodynie. . Tarsalgie des adolescents.
9. Peau – Phanères:
. Lymphoedèmes. . Trophoedèmes éléphantiasiques. . Dysidrose. Sueurs. . Crevasses. Rhagades. . Ulcération du talon. . Lucites.
Cas
1. Observation n° 1:
Mme St... Lucie. 55 ans, nous demande avis le 24–61958 pour troubles nerveux.
A la suite d' un état grippal traînant durant l' hiver précédent, ressent comme une fatigue nerveuse pour laquelle elle consulte un neurologue, lequel lui prescrit du Séro–Dausse et Névrosthenine.
Ne trouvant pas beaucoup d' amélioration, elle s' adresse à nous. Se plaint d' un état de fatigue alternant avec une excitation fébrile, des troubles circulatoires comme bouffées de chaleurs et sueurs; des troubles digestifs.; du ballonnement abdominal avec nausées tardives, des migraines périodiques mais irrégulières, une douleur dans le bas des reins. nervosité sans cause apparente. Agacement. Tendance a gonfler. Difficile a s endormir. Reste éveillée pendant des heures après minuit. Urines difficiles, douloureuses a la fin de la miction avec perte de quelques gouttes.
L' examen montre une femme pâle, au teint jaunâtre, longue, maigre. Poids: 55 kg nue, hypotendue. 12/8 (V.L.): foie petit, sensible à la palpation. Abdomen ballonné. Jambes avec varices. Règlée à 11 ans. Ménopause a 51 ans. A eu trois grossesses normales, une f. c. (môle hydatiforme). A subi une appendicectomie. Puis une opération pour la vésicule biliaire a 28 ans et ablation d’un kyste du sein gauche en 1943. A fait eczéma et urticaire suite piqûres de pénicilline et urticaire géant en 1954 , suite piqûre de guêpe.
Traitement: Rauwolfia 5 CH.
Amélioration spectaculaire et la malade ne revient que le 9–1–1959. soit 7 mois plus tard pour troubles hepatiques. ameliorés a leur tour avec le Rauwolfia
Résumé: Femme de 55 ans. présente une psychose dépressive ménopausique ameliorée par Rauwolfia.
2. Observation n° 2:
Q... Henri. 70 ans. nous consulte !e 12 12 1956 pour troubles urinaires.
Ce cultivateur. de grande et forte corpulence taille: 1,72 m, poids: 76 kg nu, légèrement sourd suite blessure par bombardement en 1940. Se plaint depuis un an de besoins fréquents d' uriner. toutesles 2 h au moins. Jour et nuit. C' est surtout !es miction~ nocturnes qui l incommodent. car le sommeil serait bon, s' il n' avait besoin de se lever aussi souvent pour uriner. L' urine part en jet brisé. jet “bavant '' avec perte de liquide urinaire en goutte à goutte vers la fin de la miction.
L' examen montre un emphysème pulmonaire. Une T.A. 14/9 (V.L.), coeur normal avec un souffle extracardiaque, foie normal, varices des deux jambes, Varicocèle droit: absence des réflexes rotuliens et le T.R. permet de sentir une prostate dure, grosse et très douloureuse.
Il s' agit d' un adénome prostatique chez un cancérinique.
Traitement: Rauwolfia 5 CH.
Revient un mois après. grandement amélioré, n' urine que deux fois la nuit et son état général est meilleur.
Revu deux fois par la suite, on constate: urrine; 1–2 fois la nuit; 3–4 fois !e jour: T.R.: prostate de volume presque normal et non douloureuse
Résumé: Adénome prostatique avec troubles mictionnels très bien amélioré par !e Rauwolfia
3. Observation n° 3:
C' est le 3–6–1955 que M. Th... Serge. 50 ans, me consulte pour une affection dorsale.
Agent d' assurances, grand, fort, actif. Taille 1.79 m. Poids: 84 kg. Se sent très fatigue depuis 2 ans, se plaint de douleurs du dos continuelles exacerbées par crises.
Les radiographies ont montre une arthrose vertébrale et traitements divers et rayons X ont peu soulagé ce malade.
L' examen montre une neuro fibromatose de Recklinghausen une surdité de l’oreille droite et une grosse prostate. T A.: 13,/9 (V.L.). Un traitement de vertébrothérapie et Conium, Phosph. Epiphysis, améliorent grandement sa situation.
Mais ce malade se plaint à présent d' une perte totale de la libido, laquelle ne s' améliore guère avec Selen., Agn. c., Ginseng., Phos. ac. Nous prescrivons le 31–1–1956: Rauwolfia 5 CH.
Et on ne revoit pas ce malade jusqu' au 2–3–1957 quand il revient parce qu’à nouveau quelques douleurs lombaires.
A notre demande concernant sa libido. Il nous répond: « Vous savez. C' est pourquoi je ne suis pas revenu, depuis cela été trop bien, car j’ai rendu enceinte une femme et une autre m' a fait cadeau d' une gonococcie !
Et voila!
Résumé: Chez un homme de 50 ans. Nette amélioration de la force génésique avec Rauwolfia.
4. Observation n° 4:
Mme B... Camille. 45 ans. Nous consulte le 24–1–1959 pour troubles circulatoires et urinaires.
De par son métier de cafetière. elle fait des va et vient continuels. D' où grande fatigue des jambes, lesquelles présentent des grosses varices bilatérales, avec un léger oedème des chevilles. De taille moyenne: 1,65 m, elle pèse 75 kg nue et cette adiposité la gêne beaucoup. Règlée à 11 ans. Une grossesse normale, une f. c.. ses règles sont irrégulières avec des retards de 6 7 jours, de courte durée, 1 2 jours. Peu abondantes avec un sang noir, épais, poisseux. Sensation de douleur du bas ventre. Besoins fréquents d' uriner et perte d urine par goutte à goutte. Longue a s' endormir, se réveille vers 1, 2 heures du matin, se rendort au petit matin. Troubles digestifs avec éructations bruyantes. Haleine courte et la nuit manque d' air.
L' examen montre les varices des jambes. Un abdomen volumineux, une T.A. 19/13 (V.L.), un utérus fibromateux, un début de prolapsus vaginal.
Traitement: Rauwolfia 5 CH.
Revient 4 mois après, le 27–5 1959. Très améliorée n' a plus besoin d' uriner aussi souvent. n’a plus de perte d urines. Urine 2–3 fois par jour. Pas la nuit. dort mieux et respiration normale.
Résumé: Chez une malade avec insuffisance veineuse. Prolapsus vésico–vaginal et troubles de la miction, Rauwolfia améliore nettement cet état.
5. Observation n° 5:
Ch... Michel, 27 ans, a bien des misères. Se sent des lassitudes, un manque de mémoire, mauvais moral, irritable, fume beaucoup, boit beaucoup. A toujours soif. Manque de volonté, manque de réflexes. Se contrarie pour un rien, son ménage va a l' eau, sa libido est a zéro. D' où un complexe d`infériorité et suivant une expression pittoresque du malade .. aurait besoin d un petit tuteur ou d’un peu de plâtre à modeler!
Avec Rauwolfia 5 CH et 7 CH. il divorce. Se remarie et tout va bien.
Résumé: Impuissance chez un homme jeune. Rapidement améliorée avec Rauwolfia.
Réserpine [Reser]
Introduction
SOUCHE
On utilise pour la préparation des dilutions homéopathiques la réserpine, qui est l' un des alcaloïdes du Rauwolfia serpentina et qui se trouve dans le commerce sous le nom de Serpasil Ciba.
Les préparations sont faites à partir de la forme injectable de Serpasil.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie hahnemannienne a été faite par O. A. Julian avec un groupe de 13 expérimentateurs pendant l' hiver 1964–;965.
Les dynamisations expérimentées sont: 3DH; 5CH; 7CH; 9CH; 15CH et 30CH.
Mais, simultanément, une expérience de psychopharmacodynamie animale ayant comme objet de recherche la vérification de la loi d' analogie et d' identité, a permis, chemin faisant, de constater l' apparition d' une symptomatologie pathogénésique.
C' est ainsi que, pour la première fois dans l' histoire des travaux de pathogénésies, on peut décrire également une pathogénésie animale, chez la souris et chez le cobaye.
Cette expérimentation a été faite sur un lot de 100 souris et 60 cobayes et ont été utilisées les dynamisations: 3 DH; 5 CH; 7 CH; 9CH; 15CH; 30 CH.
L' expérimentation humaine a eu également l' usage du placebo et il en a été de même pour les animaux.
Nous allons présenter en deux chapitres ces pathogénésies.
PATHOGÉNÉSIE ANIMALE
Souris
• Généralités . Altération de l' état général. . Excitation générale.
Psychisme: . Ralentissement psycho–moteur. . Catalepsie passagère de 24 h. . Hyperactivité. . Agressivité.
• Appareil digestif . Diarrhée.
• Peau – Phanères . Poil terne et humide.
Cobaye
• Système neuro–psychique . Ralentissement psychomoteur. . Cris moins fréquents et moins aigus.
• Appareil digestif . Diarrhée.
• Peau – Phanères
. Poil terne.
Généralités
. Excitation générale.
. Somnolence post–prandiale. . Somnolence.
. Ce sont des sujets asthéniques, avec tendance à l' inhibition des réactions cortico–somatiques.
• Diagnostic positif
. Asthénie. Anxiété. Tendance au suicide. . Tremblement habituel, hypertonie, akinésie. . Crises douloureuses périodiques de l' estomac. . Hypotension. Bradycardie. Vertiges. . Phlyctènes. Oedème trophique dur.
Psychisme:
. Asthénie, surtout plus accentuée entre 15 et 16 h.
. Dépression nerveuse. . Mélancolie.
. Sensation de nerfs à fleur de peau dans la soirée.
. Difficulté a travailler.
. Lassitude et dégoût du travail dans la soirée. . Anxiété et tendance au suicide.
Système nerveux:
. Céphalée au réveil, améliorée par le petit déjeuner et s' aggravant à nouveau en fin de matinée.
. Vertige au lever.
. Vertige violent, bref, vers 11 h du matin avec impression d' un trou noir devant les yeux et laissant une sensation de vide pendant quelques minutes, puis retour à l' état antérieur.
. Hypertonie musculaire, akinésie, tremblement habituel.
. Impatience dans les jambes. . Tremblements. Akinésie.
. Paresthésies.
. Lipothymies. Convulsions.
. Sommeil perturbe, réveils fréquents.
. Allongement du sommeil paradoxal avec augmentations des rêves.
Endocrine
. Galactorrhée (par abaissement de l' A.C.T.H hypophysaire).
. Hyperglycémie. Prise de poids.
Appareil digestif
1. Bouche Longue – Pharynx: . Langue saburrhale pendant 24 h. . Hypersalivation. 2. Estomac Intestins – Abdomen: . Léger état nauséeux. . Constipation suivie de diarrhée. . Poussée hémorroïdaire. . Douleur gastrique postprandiale tardive par crises douloureuses. . Jaunisse.
Appareil vasculaire
. Hypotension orthostatique. . Bradycardie avec parfois vertiges. Étourdissements. . Instabilité tensionnelle avec poussées hypertensionnelles.
Fièvre
Hyperthermie à 39°, adynamie, hypertonie, indifférence totale. . Hypothermie.
Appareil respiratoire
Gorge sensible pendant 24 heures.
Nez
Obstruction nasale.
Yeux
Myosis. . Congestion oculo–nasale.
Appareil urinaire:
. Oligurie. . Oedème des jambes.
Appareil génital
2 masculin:
. Absence d' éjaculation. . Impuissance. . Gynécomastie.
3. Génital féminin:
. Galactorrhée. . Aménorrhée.
Peau
. Phlyctènes. . Escarres sèches et ligneuses. . Oedème trophique dur.
Modalités
1. Aggravation: L' après–midi entre 1 5 et
16 h; dans la soirée.
2 Amélioration: Le matin, après le petit déjeuner.
3. Latéralité: Droite, non exclusive.
Dose
Dynamisations: de la 3 DH à la 30 CH.
Relations
Rauwolfia: Voir monographie. Aurum: État dépressif et suicidaire. Lachesis: Labilité émotionnelle. Arsenicum: État d' angoisse et peur de mourir. Nux vom.: Troubles neurodigestifs. La réserpine s' inscrit dans la ligne évolutive Aurum ~ Lachesis ~ Arsenicum, si l' on suit l' enseignement de Nebel–Rouy.
Clinique
1. Généralités: . Sénescence précoce.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
. Mélancolie.
Ralentissement psychomoteur.
. Hébéphrénie. Catatonie.
. Migraines.
. Dystonies neuro végétatives avec alternances morbides.
. Maladie de Parkinson.
. Galactorrhée.
3. Appareil digestif:
. Pharyngites.
. Dysrythmie cortico gastrique (Cl. Bergeret).
. Colopathie spasmodique.
. Hémorroïdes.
. Ulcère gastro–duodénal.
. Cancer d' estomac (traitement adjuvant).
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
. Pouls lent permanent.
. Syndrome de Stokes Adams
5. Appareil respiratoire:
. Laryngo–trachéite.
6. Organes des sens:
. Nez: Rhinite congestive. Polypose nasale.
7. Appareil uro–génital:
. Oligurie.
. Impuissance.
. Gynécomastie.
. Aménorrhée.
. Cancer du sein (traitement adjuvant).
8. Peau – Phanères:
. Lymphoedème.
. Trophoedème de Meige.
RNA [Rib–ac]
Introduction
EXPERIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
L' expérimentation pathogénésique de. RNA.' Selon la méthodologie expérimentale, indiquée par S. Hahnemann, a été réalisée durant les années 1970/1971 et 1971–1972 par le Dr O.A. Julian.
Ont participe à cette expérimentation 22 personnes dont 2 femmes.
Ont été expérimentées les dynamisations suivantes: 30 CH: 7 CH . 3 DH et placebo en simple aveugle.
La description pathogénésique qui suit est le résultat de notre expérimentation à laquelle ont été incorporées les recherches cliniques des auteurs homéopathes belges, et dont seul le Dr Gulot de Wavre rapporte une auto expérimentation. Nous avons là aussi tenu compte des derniers travaux de Jenaer.
Généralités
. Se sent plein d' allant, optimiste, dynamique.
. Moins de force physique.
. Enervement général.
. Puis dépressif. Se sent mal dans sa peau.
. Étourderie.
. Ne se sent pas “dans son assiette”.
. Agressivité.
• Diagnostic positif
. Mal à l' aise, agressivité.
. Mauvais caractère, étourdi, brouillon.
. Se sent las et lasse tout le monde.
. Insomnie tenace entre 2 h et 4 h du matin.
. Instabilité pondérale: grossit et maigrit.
. Sensation de faim intense. Frilosité.
. Excitation érotique.
. Douleurs et crampes abdominales.
. Besoin de sucre.
. Douleur à la colonne vertébrale.
. Gonflement des jambes, plus le matin que le soir.
. Gerçures. Eczéma.
Psychisme:
. Se sent “ sur les nerfs”.
. Fatigué au réveil au point de ne pas entendre le réveil.
. Somnolence.
. Fatigue, vertiges, courbatures.
. “ Sale caractère “.
. Envie de tout et rien.
. • Nerfs “ en boule.”
. Ne supporte rien, crie pour un rien.
. Caractère exécrable.
Ne peut se concentrer sur un travail intellectuel.
. Étourdi, s accroche à tout, casse tout et s' énerve d' autant plus.
. “ J' en ai marre de Paris et de tout “. . Désir de s`en aller. De fuir.
. Fatigue. Sommeil, faim.
. Indifférent à tout. Pleure. Se sent tendu. . Désir de « couler “, de disparaître. . Se sent las et lasse tout le monde. . Fatigue, lassitude.
Système nerveux:
. Dort mal, se réveille excite. Fatigue. . Difficulté à se lever le matin.
. Insomnie tenace, entre 2 et 4 h du matin pendant toute la période de l' expérimentation et se prolongeant près d' une semaine après la fin de l' expérimentation.
Endocrine
. Labilité et variation pondérale: prise brutale de poids (3 kg en 24 h) puis perte brutale de poids deux jours après (6 kg).
. Sensation de “faim (ce qui ne lui arrive jamais).
. Faim canine: “ J' ai faim... Très faim même “. . Augmentation de la libido.
. Envie de dormir “de manger” ,” de faire l' amour “
Faim avec besoin de grignoter à longueur de journée, surtout du sucre.
. Frilosité, doit dormir avec deux pulls. Un pyjama, un peignoir. Des chaussettes et trois couvertures.
. Léger oedème des pieds et des mains.
Appareil digestif
1. Bouche:
Bouton de « fièvre » au milieu de la lèvre inférieure.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
. Boulimie.
. Inappétence.
. Somnolence vers midi et en début d après midi.
. Nausées.
. Envie de vomir.
. Aversion pour le gras, les aliments chauds.
• Désir de vinaigre et de « piquant froid „ qui passent mieux.
. Forte envie et besoin de manger du sucre. . Prendre les gouttes à expérimenter donne la nausée. . Ballonnement surtout en fin d' après midi. . Douleurs abdominales. . Crampes du côlon transverse vers 16 h. . Tendance a la constipation inhabituelle. . Diarrhée aqueuse avec épreintes.
Appareil vasculaire
. Hypotension. . Malaise circulatoire.
Nez
Petits boutons dans les narines.
Appareil génital
Leucorrhée fétide. . .Nette augmentation de la libido.
Cou et dos et extrémités
. Douleurs articulaires des épaules, des pieds. . Douleur tout le long de la colonne vertébrale. . Mains et pieds un peu gonflés. . Enflure des membres inférieurs, plus le matin que le soir.
Peau
. Injection péri–unguéale surtout de l' index, du majeur et de l' annulaire de la main droite.
. Tendance à la réouverture d' une ulcération ancienne guérie.
. Gerçures aux talons et la peau des talons tombe par grands lambeaux.
. Petites plaques rouges sur le front, disparaissant rapidement.
. Tendance à l' eczéma.
Modalités
1. Aggravation: En décubitus dorsal par le froid.
2. Amélioration: en décubitus ventral (penser à Medorrhinum).
Dose
Dynamisations: de la 3 DH à la 30 CH.
Jenaer, de Bruxelles, préconise la prescription suivante: pendant cinq jours, en dynamisations croissantes, une dose de RNA.. En 6DH: 6CK; 12CK; 30CK; 200CK. Ensuite le D.N.A., Soit aussitôt après, soit après un intervalle libre de quelques jours, aux mêmes dynamisations.
Relations
Silicea: Irritable, mauvaise humeur. Hypersensibilité au froid, petites plaies suppurantes. traînantes.
Cortisone: Rétention hydro–lipopexique, instabilité Psychisme, fissures de la peau avec desquamation.
Tuberculinum: Sujet nerveux. émotif instable, avec variabilité des symptômes. Aggravée par le froid humide et changement de temps.
Clinique
1. Généralités:
. États allergoso–(psoro)–tuberculiniques.
. Cancérinose. . États allergiques.
. A été préconise comme traitement adjuvant dans le cancer et la leucémie par Jenaer.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
. Hyposthénie cortico–médullaire. . Épilepsie (Jenaer). . Retards scolaires. . Hypothyroïdie. Dysthyroïdie (Julian). . Retards psychomoteurs (Julian).
. Troubles caractériels des enfants. . Surmenage intellectuel.
3. Appareil digestif:
. Dysrythmie cortico gastrique. (Cl. Bergeret)
. Sycose biliaire. (J. Michaud)
. Entéro–névrose mucomembraneuse.
(G. Lyon)
. Syndrome entéro–pancréatique. . Mucoviscidose .
4. Appareil cardio–hémo–vasculaire:
. Leucopénies. . Hypotension.
5. Appareil uro–génital:
. Hyposthénie sexuelle. . Frigidité et impuissance chez des sujets adultes. . Vaginite mycosique.
6. Cou et dos et extrémités:
. Arthralgie dorso–lombaire.
. Lymphoedème.
7. Peau – Phanères:
. Eczéma chronique récidivant. . Herpès récidivant. . Urticaire. . Ulcère variqueux.
Sarcolacticum acidum ou Dextrum lacticum acidum [Sarcol–ac]
Introduction
SOUCHE
L' acide sarcolactique n' a pas une existence autonome. C' est l' acide dextrogyre de l' acide lactique. Il a été découvert en 1808 par Berzélius qui identifia dans le liquide musculaire un produit possédant la formule brute de l' acide lactique (I. Vischniac).
M. Jeannès, ex–directeur du Centre de recherche scientifique des Laboratoires homéopathiques Dolisos, a bien voulu nous établir un rapport sur l' acide lactique, que voici:
Acide lactique
1. Étude chimique
Formule: C3 H6 03
Formule developpée: CH3 – CHOH COOH
Poids moléculaire: 90,1
Le carbone central est asymétrique. Aussi théoriquement peut–on avoir:
– acide lactique droit
– acide lactique gauche.
– acide lactique racémique.
Dans la nature, on trouve:
– surtout l' acide lactique racemique: acide D L lactique.
– en faible quantité l' acide lactique droit: acide sarcolactique.
a ) Acide lactique racémique:
C' est l' acide lactique inscrit a la Pharmacopée française:
État naturel: jaune d' oeuf, suc gastrique, sang, muscle après activité, urine.
Préparation: Par fermentation de différents sucres sous l' action principalement de Lactobacillus delbruckii.
Exemple: 1 molécule de glucose _ 2 molécules d' acide lactique.
C6H12 06 2 C3H6 03
Produit officinal: C' est un mélange d' acide lactique pur (30 p. 100 minimum) et d' acide lactyllactique (maximum 65 p. 100).
En effet, l' acide lactique donne lieu a la formation d' esters résultant de l' action des fonctions acides sur les fonctions alcool.
b,) Acide sarcolactique:
Etat naturel: sang, bile, tissu musculaire.
Préparation: Par fermentation du glucose sous l' action de Lactobacillus delbruckii.
Propriétés: Possède les mêmes propriétés que le racémique.
Se différencie en déviant légèrement à droite la lumière polarisée.
alpha D = + 3°,82
2. Étude biologique
Au cours du travail musculaire, il y a utilisation de Créatine–Phosphate et transformation en créatine. Pour régénérer le Créatine–Phosphate il faut des liaisons riches en énergie qui sont fournies par transformation d' adénoside triphosphate en adénoside diphosphate.
Cet ADP est régénéré en ATP par la consommation de glycogène et formation d' acide lactique (cycle de glycolyse en anaérobie de Embden, Meyerhof et Krebs).
Au cours de la dégradation il se forme:
– soit essentiellement de l' acide pyruvique, soit du méthylglyoxal, qui tous deux se transforment en acide lactique.
3. Usages thérapeutiques en allopathie
acide sarcolactique: non utilise; – acide lactique:
– usage interne: antiseptique intestinal, tant chez l' adulte que l' enfant (0,50 a I g par année d' âge);
– usage externe: action locale (affections buccopharyngées, vaginales et dermatoses);
– comme acidifiant dans certaines boissons à base de jus de fruits.
4. Produit utilisé en homéopathie
Dans le muscle, on trouve essentiellement de l' acide lactique racemique.
– L' acide lactique officinal contient toujours une faible quantité d' acide sarcolactique. En effet, l' acide lactique racemique résulte de l' union d' un nombre égale de molécules de l' acide droit et de l' acide gauche, avec une légère prédominance de l' acide droit. Donc: Lactic Acid = Acide lactique gauche + Sarcolactic Acid en léger excès.
Donc, en homéopathie, Lactic Acid et Sarcolactic Acid correspondent au même produit: l' acide lactique officinal.
M. J. Abecassis, directeur technique des Laboratoires Boiron, nous apporte les précisions suivantes:a – Pour une prescription « Acidum lacticum », nous délivrons une dilution d' acide lactique officinal Codex qui est l' acide lactique racémique ou acide lactique de fermentation.
Nous utilisons une souche d' origine Prolabo RP.
Le formulaire pharmaceutique de Leclerc (ancien Dorvault) donne toutes les indications sur les caractères, les usages et Dose allopathique de ce produit.
– Pour une prescription .,Acidum Sarcolacticum!, Nous délivrons une dilution d' acide sarcolactique.. C' est–à–dire de l' acide lactique dextrogyre que 1’on trouve dans les muscles.
Nous utilisons comme souche une solution d acide sarcolactique à 20 p. 100 extrêmement pure. d’origine Fluka (Suisse).
Elle ne diffère de l' acide lactique officinal que par son pouvoir rotatoire.
Sa pharmacologie est actuellement mal connue .
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie est due à W. Griggs, de Philadelphie, directeur du Laboratoire Hering,au Hahnemann Medical Collège.
L expérimentation a été faite en 1940 avec 11 personnes (9 hommes et 2 femmes) avec les dynamisations suivantes: 4 DH: 6 DH: 1 5 DH : 30 DH.
Généralités
. Correspond à l' excès d' acide lactique intra musculaire consécutif à un exercice prolongé, générateur de fatigue. Celle–ci, poussée à un stade avancé, aboutit à une faiblesse presque paralysante avec prostration.
. Selon F. Pitts et J. Me. Clure. "excès d' ions lactates succédant à la dépense musculaire s' accompagne d' anxiété.
. Forte sensation de fatigue avec faiblesse musculaire.
. Douleurs et crampes des muscles, surtout des cuisses.
. Contracture, faiblesse cortico–somatique générale avec sensation d' épuisement.
• Diagnostic positif
. Fatigue extrême, anxiété, prostration.
. Douleurs musculaires et articulaires crampoïdes aggravées par le mouvement.
. Intolérance digestive.
Prurit et sécheresse de la peau.
Système nerveux
. Céphalée avec vomissements, siégeant au front et au–dessus des yeux. Améliorée en allant à la selle.
. Sommeil léger, long a venir.
. Se réveille courbature, épuisé.
. Sensation de paresse~ de faiblesse, de découragement, d' irritabilité, facilement vexé pour un rien.
Appareil digestif
. Nauséeux et vomit facilement
. Sensation de poids douloureux épigastrique. . Intolérance digestive, surtout par l' eau froide. . Selles acides et expulsion abondante de gaz qui soulagent.
Appareil vasculaire
. Douleur aortique et pouls rapide suite a un effort.
. Frilosité générale avec extrémités froides.
Grande frilosité au lit.
. La main droite ne se réchauffe pas par la chaleur extérieure.
Appareil respiratoire
. Coryza, gorge sèche et douloureuse. Gêne à la déglutition, soulagée le jour, aggravée la nuit. . Dyspnée. Sensation de faiblesse cardiaque. Toux croupale, surtout la nuit.
. Chatouillement laryngé.
Appareil urinaire
. Miction nocturne abondante. . Urines claires avec traces de Protéinurie.
Cou et dos et extrémités
. Douleurs crampoïdes prédominant au dos, à la région lombaire et aggravées debout.
. Aux extrémités: crampes, paresthésies, engourdissement articulaire et douleurs.
. Difficulté à se coiffer.
. Fatigue du poignet en écrivant.
. Ankylose, contractures musculaires avec secousses, parésies en voulant grimper.
Peau
. Prurit intense généralisé, amélioré par la fraîcheur.
Modalités
1. Aggravation: . La nuit.
. Par le mouvement. . Par la station debout. . Par l' eau froide.
2. Amélioration: . En allant a la selle. . Amélioré le jour. . Amélioré par la fraîcheur.
Dose
Dynamisations: de la 3DH à la 30 CH.
Quilisch préconise la 12 DH en injection pour les affections rhumatismales.
La 3 DH injectable– aurait une indication fort intéressante dans le psoriasis.
Relations
Eupat. perfol.: Sensation de brisure avec douleurs osseuses aiguës.
Bryonia: Aggravation par le mouvement.
Arnica: Meurtrissures musculaires
Clinique
1. Généralités:
. État grippal et syndromes infectieux. . Troubles généraux de la sénescence (asthénie. Prurit). . État précancéreux (Kuhl).
2. Système neuro–endocrino–psychique:
. Maladie de Beard (neurasthénie).
. Myélasthénie.
. Myasthénie et myatonie.
. Maladie d' Oppenheim (myotonie congénitale).
. Maladie de Steinert (myotonie atrophique)
. Diabète
. Maladie d' Addison.
3. Appareil digestif:
. Syndrome cortico–gastrique de Cl. Bergeret (dyspepsie acide). . Palliatif sédatif des néoplasies gastro–intestinales.
. Hémorroïdes brûlantes.
4. Appareil cardio–hémo–circulatoire:
. Myocardie de Laubry (hypodynamie cardiaque).
. Rhumatisme cardiaque. . Syndrome de Raynaud. . Acrocyanose.
5. Appareil respiratoire:
. État grippal avec rhinite, laryngite. . Bronchite. . Pleurésie sèche, douloureuse.
6. Appareil uro–génital:
. Polyurie. . Nycturie.
7. Appareil locomoteur:
. Polyarthrite chronique évolutive.
. Purpura de Seidlmayer (rhumatoïde du nourrisson).
. Rhumatisme fibreux de Jaccoud.
. Rhumatisme de Poncet et Leriche.
. Rhumatisme psoriasique de Besnier et Bourdillon. . Crampe des écrivains.
8. Peau – Phanères:
. Eczema kératosique. . Lichen plan. . Psoriasis.
. Sclérodermie.
• Commentaire
Selon le Dr Kuhl, l’acide lactique aurait une action anticancéreuse préventive, et il préconise un régime particulier avec l' addition de produits lactofermentés.
Sarothamnus scoparius [Saroth]
Introduction
SOUCHE
Sarothamnus scoparius Koch ou Cytisus scoparius Link ou Genêt à balai (fam. Légumineuses). Arbrisseau répandu dans toute l' Europe.
Les rameaux servent à l' extraction de la spartéine officinale, les fleurs sont riches en flavonoïdes.
La plante renferme des amines aromatiques.
La T.M est préparée à partir des fleurs qui contiennent un faible taux de spartéine (10 p. 100), la scoparoside, la tyramine.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Hinsdale a fait un premier essai de pathogénésie hahnemannienne en 1918 sur 3 étudiants.
Schier a fait une expérimentation en 1897, sur 6 personnes, avec la teinture et l' infusion de la racine hivernale et avec la teinture et l' infusion des fleurs fraîches.
Mais c' est Julius Mezger qui entreprend une véritable expérimentation pathogénésique avec 27 sujets, dont 7 femmes, à l' hôpital Robert Bosch en 1951–1952. Ce sont les dynamisations en 4 DH; 2 DH et T.M qui ont été expérimentées.
Généralités
. Sujet dysthyroïdien ou allergique, nerveux. . Asthénie sensorio–somatique. . Indolent, sans entrain, distrait. . Irritabilité, s' emporte pour la moindre chose. . Agitation intérieure, faite des idées.
. Sensation de froid, inquiétante, angoissante, seule la tête désire de l' air frais.
• Diagnostic positif
. Sensation de froid sauf pour la tête qui est mieux à l' air frais.
. Cardialgie et arythmie.
. Asthénie sensorio–motrice.
. Bouillonnement dans la tête.
. Sensation de creux à l' estomac et de plénitude abdominale.
. Malgré nausée constante, persistance de la sensation de faim.
. Constriction précordiale avec angoisse.
. Douleur rhumatismale se déplaçant de droite à gauche.
. Douleur en éclair du sciatique gauche vers 22 h.
. Sommeil long à venir.
Psychisme:
. Facilement irritable, explosif.
. Disposition mélancolique: se chagrine pour un rien.
. Grande fatigabilité.
. Inhibition générale mais surtout érotique.
. Tout lui est de trop avec difficulté de concentration.
Système nerveux:
. Maux de tête battants comme si le crâne allait éclater.
. Congestion céphalique.
. Troubles du sommeil: sommeil long à venir avec idéation abondante, ou bien réveil entre 3 et 5h.
. Impatience des jambes qui empêchent de s' endormir.
. Sommeil léger. Facilement réveillé par le bruit. . Rêves agréables et colorés.
. Rêve parfois des disparus, de meurtres, de morts.
. Grand besoin de sommeil, et passe une grande partie de sa journée au lit.
. Au réveil, se sent fatigue et a l' impression de n' avoir pas assez dormi.
Endocrine
. Congestion de la glande thyroïde, mains moites, sommeil agité, bouffées de chaleur, amaigrissement.
. Augmentation du volume de la thyroïde.
Appareil digestif
. Vésicules sur les lèvres et la bouche.
. Appétit augmenté, constant besoin de manger.
. Inappétence avec dégoût et sensation d' étranglement.
. Aggravation des maux d' estomac par la nourriture.
. Aversion pour les oeufs et la viande.
. Transit intestinal accéléré avec 3 à 6 évacuations alvines par jour.
. Sensation de plénitude abdominale et de creux à l' estomac.
. Selles jaunes, glaireuses avec ténesmes.
. Selles dures comme des billes, entourées de mucus et mélangées avec de la diarrhée mousseuse.
. Alternance de diarrhée et constipation.
. Ténesme, améliore par l' émission de gaz. . Hémorroïdes avec douleur d' écharde.
Appareil vasculaire
. Palpitations surtout la nuit et au repos mais également par un effort léger.
. Pouls accéléré.
. Pulsations cardiaques violentes qui secouent le corps entier.
. Constriction dans la région précordiale avec sensation de serrement et d' angoisse.
. Douleurs et palpitations cardiaques avec picotements et sensation de plaie vers 3 h du matin, surtout couché sur le côté gauche.
. Extrasystoles et perception d' irrégularités des contractions.
. Modifications de l' E.C.G avec disparition des signes de la régulation orthostatique.
. Troubles de la régulation thermique: sensibilité au froid: le soir. Sensation de chaleur, sueurs. Engourdissement.
Appareil respiratoire
. Irritation du larynx avec toux sèche venant de la gorge.
. Chatouillement de la gorge.
Nez:
. Chatouillement– du nez avec éternuements fréquents.
. Les narines sont bouchées par alternance.
. Sécrétions nasales sanguinolentes et écorchures des orifices du nez.
. Petite néoformation sur la cloison nasale.
Yeux:
. Douleurs brûlantes et piquantes surtout en arrière du globe oculaire gauche. . Douleurs en remuant les yeux. . En regardant un point lumineux. l’éclat de la lumière et les couleurs de l’arc en–ciel du halo paraissant plus intenses.
. Céphalée en casque, partant des yeux vers l' occiput (Glaucome).
Oreilles:
. Bruissement monotone et craquements dans les deux oreilles avec une intensité particulière entre 19 et 20h.
Appareil urinaire:
. Diurèse augmentée.
. Besoins fréquents d' uriner la nuit, surtout vers 5 h du matin.
. Tiraillements dans les loges rénales avec douleurs de coliques.
Appareil génital
. Augmentation de la libido.
. Pensées érotiques obsédantes.
. Par la suite, perte de la libido, déficience génitale et sueurs malodorantes de la region génitale.
. Règles retardées et prolongées.
. Congestion nodulaire sein droit (surtout chez l' homme).
Cou et dos et extrémités
. Douleurs tiraillantes articulaires. . Douleurs lombaires.
. Douleur en éclair, régulière vers 22 h, du nerf sciatique (surtout à gauche).
. Douleur nocturne dans les hanches et sacrum, épaule gauche, coude gauche, doigts main droite.
. Tous les muscles sont douloureux, comme courbaturés.
. Douleurs névralgiques débutant à droite, se déplacent vers la gauche et diminuent à droite.
Peau
. Vésicules petites et très prurigineuses.
. Éruption eczématiforme humide et sèche.
. Infiltration et coloration bleuâtre des articulations des doigts des pieds.
. Sueurs nocturnes abondantes et d' odeur forte. . Cheveux raides, pellicules.
. Perte de cheveux par touffes.
• Caractéristiques biologiques
. Éosinophilie sanguine.
Modalités
1. Aggravation: En mangeant: par un effort. Le soir: par le froid.
2. Amélioration: Par expulsion de gaz.
3. Latéralité: Gauche, non exclusive.
Dose
Dynamisations: de la 2 DH à la 30 CH.
Relations
Kalmia lat.:
. Douleurs le long des nerfs du centre à la périphérie et de haut en bas.
. Douleur en éclair changeant de place.
. Palpitations, pire couché sur le côté gauche.
Pouls lent.
Spigelia:
. Violentes palpitations, avec oppression et anxiété.
. Doit se coucher sur le côté droit avec la tête haute.
Iberis: . Palpitations violentes au moindre exercice. . Pouls plein, irrégulier.
. Aggravé dans une chambre chaude et couche sur le côte gauche.
Clinique
1. Système neuro–endocrino–psychique:
. Maladie de Basedow. Dysthyroïdie (de O. A. Julian).
. Helminthiase (troubles nerveux dus a 1').
. Maigreur.
. Insomnie.
. Psychasthénie.
2. Appareil digestif:
. Ptose gastro–intestinale.
. Dyspepsie.
. Entérocolite spasmodique.
. Dysenterie bacillaire.
. Tuberculose intestinale.
. Parasitoses intestinales diverses (lambliases. helminthiases).
3. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
. Insuffisance cardiaque ventriculaire gauche.
. Angine de poitrine.
. Arythmie.
. Syndrome de Wolff–Parkinson–White (apparition d' extrasystoles ou de tachycardie paroxystique chez un sujet jeune dont le coeur est, en règle, normal).
. Coeur basedowien.
. Aortites.
. Erythromélalgie (crises de vasodilatation des extrémités, du gros orteil et du pied).
. Collagénose (périartérite noueuse avec éosinophilie).
. Leucémie à éosinophiles (traitement adjuvant).
. Maladie de Hodgkin (traitement adjuvant).
4. Appareil respiratoire:
. Asthme.
. Syndrome de Loeffler (infiltrats pulmonaires passagers avec éosinophilie).
. Laryngites aiguës et chroniques.
5. Organes des sens:
NEZ: . Coryza spasmodique saisonnier. . Ozène. . Sinusite maxillaire.
YEUX: . Glaucome chronique.
. Choroïdite.
Irido cyclite.
OREILLES: . Acouphènes.
6. Appareil uro–génital:
URINAIRE: . Diabète insipide néphrogénique héréditaire (polyurie insipide). . Diabète rénal. . Énurésie. . Hydronéphrose.
GÉNITAL:
. Spanioménorrhée et hyperménorrhée.
. Satyriasis.
. Gynécomastie. , Mastose kystique.
7. Cou et dos et extrémités:
. Névralgie sciatique. . Lombalgie. . Coxarthrose.
8. Peau – Phanères:
. Éruptions allergiques. . Urticaire. Folliculite. Furoncles. . Pityriasis. Alopécie. Pelade. . Engelures. Érythrocyanose. Acrocyanose. . Hydrosadénite. . Impétigo. . Acné rosacée. . Dysidrose.
Sélénium [Sel]
Introduction
SOUCHE
Sélénium est un corps chimique se situant entre le soufre et le tellurium. On le trouve dans les dents et les os.
Éléments appartenant au groupe VI b de la classification périodique des éléments avec la tellure et le polarium.
Symbole: Se
Nombre atomique: 34
Poids atomique: 78,96
Il possède 5 isotopes naturels.
Le Sélénium se rencontre soit à l' état natif, soit le plus souvent a l' état de séléniures métalliques.
Cet élément a été découvert par Berzélius dans l' acide sulfurique préparé à partir des pyrites des mines de Fahlun (1818).
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie a été faite par Hering. Reaside, de Londres, a eu le mérite de refaire une pathogénésie complète sur 16 sujets et 6 témoins en 1959–1960.
Ont été expérimentées les dynamisations suivantes: 6 CH; 30 CH; 12 CH.
Généralités
. Sujets souvent à teint clair. à visage aminci et présentant un certain amaigrissement des mains, cuisses, pieds.
. État hypoergique avec faiblesse générale.
. Amaigrissement des régions malades avec asthénie profonde après une maladie infectieuse grave (typhoïde, typhus, excès sexuels...).
. Besoin de s' allonger, de dormir: ressent tout d' un coup une faiblesse générale aggravée par temps chaud.
. Tous les symptômes sont aggravés après le sommeil.
. Ne supporte pas le moindre courant d' air.
• Diagnostic positif
. Sujet affaibli, amaigri. Apathique et déprimé.
. Céphalée frontale droite, pressive, bat tante, en étau, améliorée à l' air frais. Aggravée par la chaleur.
. Baisse de l' acuité visuelle et troubles de l' odorat.
. Perturbation urinaire et sexuelle chez l' homme avec priapisme, pertes de liquide prostatique et énurésie en goutte à goutte. . Algoménorrhée. Cardialgie.
. Sommeil tardif; léger, avec rêves érotiques ou angoissants (feu, voleurs).
Psychisme:
. Dépression matinale s' aggravant dans la soirée.
. Manque d' enthousiasme, d' intérêt, indifférence.
. Difficulté à se concentrer, est facilement irrite par le bruit, les gens, la conversation.
. Tout le contrarie et se braque pour un rien. . Mauvais effets suite à l' abus de tabac et de thé.
. Désir de boissons alcoolisées.
. Très oublieux dans son travail, mais pendant le sommeil rêve de ce qu' il a oublié.
. Pensées érotiques avec impuissance. . Bégaiement.
. S' enivre facilement.
Système nerveux:
. Céphalée frontale, en étau ou pressive ou battante surtout au–dessus de l' oeil droit. S' étendant au front et la tempe droite.
. Céphalées après abus de vin ou de the.
. Céphalée au–dessus de l' oeil gauche, aggravée après exposition au soleil, par des odeurs fortes, le vin, le thé.
. Forte céphalée battante, en levant la tête, améliorée en se couchant.
. Rêves érotiques, de feu, de meurtres, de voleurs.
. Sommeil tardif, léger, se tourne et se retourne, se réveille tôt.
. Besoin irrésistible de s' allonger et de dormir dans la journée.
. S' éveille en sueur avec une peau chaude et se trouve amélioré après une friction d' eau fraîche. . Réveil brusque entre I h 30 et 2 h 30.
. Faiblesse paralytique de la partie inférieure du corps.
Endocrine
THYROIDE:
. Sueurs abondantes, jaunâtres, salées.
. Perte des cheveux, des poils axillaires et pubiens, des sourcils.
. Séborrhée grasse avec sueurs du cuir chevelu. Visage gras et luisant.
. Frilosité suivie de bouffées de chaleur.
. Sueurs des aisselles et de la région génitale. . Chaleur circonscrite à divers endroits de la peau.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
Gencives saignantes et ulcérations dans l a bouche.
. Goût aigre dans la bouche.
. Douleur molaire gauche et qui s' étend à toute la dentition.
. Brûlure au bout de la langue.
. Langue avec enduit blanchâtre, surtout le matin.
. Grande sécheresse de la bouche, gorge, pharynx, le matin au réveil ou après avoir dormi après le repas de midi.
. Nausées, vertiges, soif d' eau fraîche, faiblesse générale une heure après avoir mange.
2. Estomac – Intestins Abdomen: . Régurgitation d' air. Inappétence.
. Faim nocturne et grand désir de spiritueux. . Mauvaise tolérance du sucre, sel, thé.
. Douleur violente au creux épigastrique dès le réveil, améliorée en se pliant en deux, aggravée par une inspiration profonde.
. Douleur de la fosse iliaque gauche, colique venteuse, pire vers 20 h.
. Hyperesthésie abdominale gauche se prolongeant vers la fosse rénale gauche.
. Sensation d' une poussée abdominale gauche, améliorée par la pression, aggravée en allant à la selle ou en toussant.
. Constipation par atonie rectale avec flatulences.
. Selles grosses, dures, nécessitant un grand effort d' expulsion, voire une aide mécanique pour l' expulsion.
. Prurit ano–rectal surtout vers la soirée.
Appareil vasculaire
. Douleur rétrosternale et de la région thoracique supérieure gauche, constrictive ou piquante.
. Douleur plus ou moins aiguë, piquante ou sourde au niveau du sein gauche ou droit.
. Pulsation artérielle, surtout de l' aorte abdominale, empêchant le sommeil.
Appareil respiratoire
Gorge – Poumons – Plèvre:
. Gorge sèche, douloureuse au réveil particulièrement à gauche avec grande soif.
. Aphonie: voix enrouée, pire en parlant, pire par un courant d' air et intolérance a la chaleur de la chambre.
. Enrouement dès que l' on commence a chanter.
. Chatouillement irritant de la gorge avec toux et expectoration d' un crachat épais et strie de sang.
Nez:
. Coryza avec écoulement d' abord fluide puis épais, jaunâtre.
. Démangeaison intranasale avec besoin de se gratter l' intérieur du nez.
. Odorat diminué par intermittence.
. Ressent comme une odeur d' ail repoussante.
Yeux:
. Lourds, douloureux, brûlants, injectés de sang avec taches rouges sur les paupières.
. Écoulement d' une sécrétion jaune, épaisse, surtout le matin.
. Sécheresse du canal lacrymal droit qui s' étend de même au canal gauche.
. Vision floue et accommodation difficile l' après–midi, aggravée par le mouvement de la tête et du corps.
. Spasmes et tremblement de la paupière inférieure, surtout à droite.
. Chalazions.
Appareil urinaire
. Mictions fréquentes, avec des besoins urgents. Nycturie.
. Urine goutte à goutte et perte d' urine en marchant (Rauwolfia).
. Énurésie nocturne.
. Urines rouges, foncées, peu abondantes, épaisses, sablonneuses avec sédiment.
. Irritation rouge, prurigineuse du bout de la verge.
. Sensation d' une goutte d' urine s' écoulant dans l' urètre.
Appareil génital
2. Génital masculin:
. Impuissance physique avec pensées lascives. . Erections faibles, éjaculation précoce.
. Epuisement physique après coït.
. Pertes séminales ou de liquide prostatique involontaire étant assis, en allant à la selle, durant le sommeil.
. Tiraillements des cordons spermatiques. . Priapisme.
3. Génital féminin:
. Règles en avance, peu abondantes. douloureuses.
. Règles douloureuses le premier jour. . La douleur des règles la réveille.
Cou et dos et extrémités
. Forte douleur au coccyx, aggravée étant assis, améliorée par la marche.
. Douleur dorsale, comme par un coup de poignard, le réveillant à 6 h, avec raideur et aggravation au premier mouvement.
. Douleur à l' omoplate droite, sourde ou vive. aggravée par une inspiration et dans la matinée. . Douleurs brûlantes à l' épaule, bras et annulaire gauches.
. Douleur à la hanche droite améliorée en s' étirant, aggravée en position assise.
. Douleurs des genoux, surtout le gauche, améliorées par l' extension, aggravée par la flexion et la marche.
. Impression de froid de toute la région inférieure du corps.
. Pieds froids la nuit avec sueurs.
Peau
. Éruption irritante sur la peau du visage, aggravée par la chaleur, améliorée au grand air. . Furoncle au niveau de la joue droite.
. Dartre sèche sur la lèvre supérieure.
. Sécheresse de la peau et des cheveux.
. Transpiration des aisselles et des pieds.
. Prurit généralisé mais surtout localise aux doigts, au coude, au genou, au tronc.
. Boutons disséminées sur la peau.
. Éruption sèche au niveau des coudes.
Modalités
1. Aggravation:
. Par les courants d' air, au soleil, par la chaleur.
. Par le the, vin, limonade.
. Par le sommeil, la position assise.
2. Amélioration:
. En prenant une gorgée d' eau froide ou en respirant de l' air frais.
. En se pliant en deux. En marchant.
3. Latéralité: Gauche, non exclusive.
Dose
Dynamisations: de la 6 DH à la 30 CH.
Relations
Argent nitric.: Déséquilibré cortico somatique avec faiblesse, tremblements. Vertiges. ataxie.
Alumina: Faiblesse parétique surtout recto vésicale.
Stannum: Épuisement cortico somatique et grande faiblesse des organes respiratoires.
Caladium: État dépressif après abus tabagique– et sexuel.
Rauwolfia: Voir monographie.
Clinique
1. Généralités: . Sujets phospho–fluoriques a tendance scléreuse et neuro–dégénérative. . Ethylisme. . Intoxication par abus de thé. . Etat de dépression générale post–infectieuse ou toxicomane. . Météoropathie.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
. Dystonie neuro végétative.
. Insomnie suite éthylisme. Maladies infectieuses, maladies du coeur.
. Myélopathies chroniques (début d' une Syringomyélie. D' une sclérose en plaques).
. Myasthénie.
. Radiculo–névrite de Guillain–Barré.
. Hémicrânie.
. Neurasthénie sexuelle.
. Névrites et névralgies céphaliques.
. Diabète insipide néphrogénique.
. Maladie de Basedow.
. Syndrome dysthyroïdien (O. A. Julian).
3. Appareil digestif:
. Dyspepsie cortico–gastrique (Cl. Bergeret).
. Constipation atonique.
. Insuffisance hépatique.
. Cirrhose hépatique au début.
Pancréatite chronique.
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
. Cardialgie.
. Arythmies.
. Aortite syphilitique.
. Artérite temporale.
. Érythromélalgie.
5. Appareil respiratoire:
. Laryngite chronique. . Toux laryngée.
6. Organes des sens:
NEZ: . Sinusite. . Rhinite atrophique.
YEUX: . Blépharite. . Dacryocystite. . Myopie. . Troubles de l' accommodation . Chalazions.
7. Appareil uro–génital:
MASCULIN: . Prostatite, adénome prostatique . Énurésie, urétrite chronique. . Spermatorrhée. . Impuissance. . Balano posthites. . Papillomes du pénis. . Paraphymosis.
FÉMININ: . Algoménorrhée. . Spanioménorrhée.
8. Appareil locomoteur: . Polyarthrite rhumatoïde. . Ostéoporose sénile. . Ostéoporose ménopausique. . Ostéochondrite disséquante. . Ostéopsathyrose. . Coxarthrose. gonarthrose.
. Coccygodynie.
9. Peau – Phanères: . Dysidrose palmaire. Sudamina. . Acné juvénile. . Psoriasis. . Furoncles. . Alopécie séborrhéique. . Pelade. Pityriasis.
Stannum metallicum [Stann]
Introduction
SOUCHE
Il s agit du chlorure d' étain qui est toxique. Il provoque des symptômes comme: vomissements, douleurs gastriques, diarrhées, coliques. Frissons avec bouffées de chaleur et céphalée frontale.
Du temps de Hahnemann, il était prescrit dans l' épilepsie. Au Moyen Age, il a été conseillé contre la « phtisie pulmonaire tumorale », contre les lipothymies. Dans des temps plus récents, il a été conseille contre le ver solitaire.
Voici selon la Pharmacopée homéopathique française de H. Ecalle, L. Delpech et A. Peuvrier (Baillière, 1898) ce qui suit:
“ Syn.: Stannum metallicum. Étain. Étain métallique. Angl.: Metallic Tin. All.: Zinn. Ital.: Stagno.
,, C' est un des métaux les plus anciennement connus. On le rencontre généralement à l' état d' oxyde stannique (cassitérite), souvent cristallisé. Dans les terrains primitifs; il est ordinairement accompagné d' arsenic. De tungstène, d' antimoine, de cuivre et de zinc.
» Caractères et propriétés: L' étain est un métal qui a une blancheur voisine de celle de l' argent. Il dégage par le frottement une odeur de marée. Sa densité est 7.30. Il est en général cristallisé et. Lorsqu' on ploie un barreau d' étain. le frottement des cristaux les uns contre les autres détermine un bruit, connu sous le nom cri du pli.
~ L' étain ne devient pas cassant sous le marteau et le laminoir, ce qu' on exprime en disant qu' il ne s' écrouit pas. Sa malléabilité est grande. Sa ténacité et son élasticité faibles.
» Il fond à 228°. Par l' agitation dans une boite. Il se solidifie en poudre ou en petits grains facilement pulvérisables.
“ L' étain, peu altérable à froid. Se recouvre d' un oxyde grisâtre lorsqu' il est fondu.
» L' étain du commerce n' est pas parfaitement pur; c' est celui du Banca et de Malacca qui l' est le plus. Pour l' obtenir à l' état de pureté et propre a l' usage homéopathique, on dissout l' étain du commerce dans de l' acide chlorhydrique qui laisse insolubles le cuivre, l' antimoine, le plomb et une partie de l' arsenic, tandis que l' étain et le zinc se dissolvent à l' état de chlorures; quant au reste de l' arsenic, il se dégage a l' état d' hydrogène arsénié. On précipite la solution bouillante par le carbonate de soude et l' on transforme l' hydrate stanneux ainsi précipité en hydrate stannique insoluble, par l' action de l' acide azotique, tandis que le zinc reste dissous. Il ne reste plus qu' a réduire l' oxyde stannique par du flux noir après l' avoir bien lavé.
,, Préparations: Les trois premières atténuations homéopathiques se font par la trituration, suivant le type Ferrum met. ''
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Stannum a été expérimenté par S. Hahnemann sur 10 sujets.
Selon Gross, les symptômes recueillis par S. Hahnemann ont surtout été sur deux personnes, un homme et une femme.
Il a été expérimenté une trituration contenant 5 parties de Stannum pour 100 parties de sucre de lait.
Une expérimentation a été faite par W. Klunker sur les indications de J. Mezger entre 1960 et 1963 en double insu avec Stannum 12 DH. 4 DH et placebo à raison de I tablette trois fois par jour. Ont participé a l' expérimentation 17 hommes et 6 femmes. Soit 23 expérimentateurs.
La pathogénésie ci–dessous est une présentation synthétique. celle de Hahnemann et des nouveaux symptômes de l' expérimentation moderne.
Klunker, qui est uniciste, note que sur 174 symptômes, on retrouve 102 symptômes dans le Répertoire de Kent.
Généralités
. Sujet anergique, anxieux, triste, facilement fatigué, épuisement nerveux, faiblesse pulmonaire et vertébrale.
. Pâleur du visage et cyanose des lèvres. (K) ( I ) . Asthénie intense, besoin impérieux de s' asseoir ou se coucher, accompagné de faiblesse, tremblerie et sueurs.
. Difficulté à monter un escalier par suite de grande fatigue.
. Fatigué, épuisé, froid interne, se sent malade. Tremblements, bouffées de chaleur. (K)
. Aggravation par changement de temps et le café. (K)
. Sueurs au moindre effort. (K) . Désir de boissons froides. (K)
• Diagnostic positif
_
. Asthénie intense? Faiblesse, sueurs, trembleries.
. Angoisse intense, faiblesse thoracique, désire la solitude.
. Triste, irritable, tendu, explose avec des grandes colères.
. Sentiment ” d' être étranger pour soi même “.
. Céphalée à début insidieux, laquelle augmente progressivement et se dissipe lentement.
. Sommeil peu reposant avec réveil à 4 h du matin.
. Absence de soif Désir de boissons fraîches.
. Douleur hépatique, ballonnement abdominal, gaz fétides.
. Sueurs abondantes, épuisantes, pires la nuit.
. Toux violente, secouante, avec sensation de plaie dans la poitrine.
. Sécheresse du nez et de la gorge; rhumes a répétition.
. Dysurie.
. Urobilinurie.
. Spermatorrhée. Érections nocturnes. Baisse de la libido.
. Descente utéro–vaginale; règles en avance, leucorrhée laiteuse.
. Douleurs omoplate droite, dos et jambes, aggravées en descendant ou en montant un escalier.
. Douleurs s' installant lentement, augmentant progressivement, disparaissant douce ment.
. Perte de cheveux.
Modalités:
Amélioration: par les règles, les boissons fraîches, les pressions fortes.
Aggravation: en parlant, par le changement de temps, en montant et en descendant les escaliers, par la lecture.
Psychisme:
. Angoisse indescriptible, aversion et crainte d' autres personnes, manque d' entrain.
. Répugne à parler, à répondre, mécontent. . Renfermé, introverti.
. Irritable, tendu, prêt à exploser. (KJ
. Facilement coléreux, impatient. pessimiste. (K)
. Triste, demande à rester seul, inquiet. (K)
. Forte idéation nocturne. (K) . Indifférence.
. Distrait.
. Épuisement mental.
. Plaisir de travailler seul. . Désir de rester seul. (K) . Sentiment d absence et d être étranger pour soi–même. (K)
Système nerveux:
. Céphalée pressive, battante, forante.
. Améliorée par une pression forte, en serrant la tête entre les mains.
. Douleurs pressives à différents endroits de la tête qui débutent faiblement et cèdent doucement.
. Sensation de gonflement de la tête. Sensation de tension comme serrée dans un anneau. (K) . Douleurs du visage, de la face, tiraillantes, brûlantes ou déchirantes avec pâleur du visage et traits tirés. (K)
. Céphalée en fin d' après–midi, pire dans la soirée. (K)
. Douleur frontale à partir de midi jusqu' au soir avec troubles visuels. (K)
. Aggravation par la lecture et l' écriture. (K) . Douleurs serrantes dans les tempes. (K)
. Mal haut du crâne. Douleur qui alterne de droite à gauche. (K)
. Douleur occipitale du matin au soir avec troubles visuels. (K)
Sommeil
. Agité, non reposant, réveille a 4 h du matin. (K)
. Réveils fréquents, en sursaut avec forte oppression à la poitrine. (K)
. Rêves très vifs, agites, angoissants.
. Rêve de disputes, querelles, bagarres.
. Réveille en sursaut comme suite à une forte peur.
. Sommeil lourd, profond, prolongé. (K) . Rêves de guerre. (K)
. Insomnie ou réveil matinal à 4 h. (K)
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
. Langue sèche, collante, absence de soif (K) . Irritation de la pointe de la langue et à l' intérieur de la lèvre inférieure. (K)
. Langue chargée d' un enduit blanc grisâtre. (K)
. Gratouillement dans la gorge avec rejet de beaucoup de salive.
. Impression que les dents sont trop longues. . Dents branlantes.
. Goût acide et amer ou douceâtre dans la bouche.
. Mauvaise haleine de la bouche; besoin d' avaler souvent sa salive.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
. Fortes envies de rendre.
. L' odeur de cuisine incite à vomir.
. Vomissements de mucosités brunâtres de goût amer.
. Fort appétit. N' est pas rassasié.
. Nausées, éructations gazeuses, douleurs gastriques brûlantes. (K)
. Aérocolie. (K)
. Sensibilité région abdominale droite. (K) . Douleur hépatique avec pesanteur. (K)
. Grande sensation de vide à l' estomac, même après repas.
. Douleur crampoïde de l' abdomen améliorée en se couchant sur une table.
. Borborygmes abdominaux comme si le ventre était vide.
. Crampes du côlon droit, douleurs piquantes, tiraillantes. (K)
. Douleur hypochondre gauche, s' irradiant vers le thorax. (K)
. Sensibilité et impression de froid vers le haut de l' abdomen, davantage sur la droite. (K)
. Douleur du bas–ventre, le matin. (K)
. Rendant l' exonération, frissons de tout le corps avec persistance d' un faux besoin. . Prurit et brûlures anales après la selle. . Expulsion de gaz malodorants. (K)
. Diarrhée matinale, liquide, en purée, collante, expulsée en jet. (K)
. Ténesmes et brûlures anales. (K)
. Selles minces, en purée, verdâtres, ou bien dures et sèches.
Appareil vasculaire
. Serrement angoissant, région précordiale, amélioré par la pression.
. Battements du coeur. (K)
. Douleur à la pointe du coeur, aggravé étant couche sur le côte gauche et en respirant profondément.
Fièvre
. Chair de poule et frissons de tout le corps. . Frissons plus fréquents à 10 h du matin, avec mains froides, doigts morts et absence de sensibilité des bouts des doigts des mains.
. Chaleur désagréable dans les pieds.
. Sensation violente de brûlures dans les mains et les pieds.
. Fiévreux et en sueur.
. Sueurs très affaiblissantes survenant par le moindre mouvement.
. Sueurs nocturnes abondantes.
Appareil respiratoire
1. Gorge – Poumons – Plèvre: . Sécheresse de la gorge. (K)
. Picotements au fond de la gorge. (K)
. Irritation de la gorge, enrouement avec fatigue et sensation de vide dans la poitrine.
. Sensation de vide et faiblesse dans la poitrine en chantant, par une respiration profonde, en poussant des soupirs.
. Mucosités abondantes dans les voies respiratoires, expectoration facile, mais grande faiblesse dans la poitrine et une sensation générale de grande fatigue.
. Toux violente, qui secoue, profonde, avec sensation d' une plaie dans la poitrine.
. Crachats jaunes ou verdâtres, de goût douceâtre, désagréable.
. Parler lui est pénible parce qu' il manque de force.
. Voix enrouée, faible.
. Toux provoquée en parlant, en chantant, en riant.
. Sensation de poitrine comprimée comme si elle était resserrée de l' intérieur.
. Douleurs de poitrine, coupantes, piquantes.
. Impression d' une sensation de plaie dans la poitrine.
. Voix rauque et faible. (K)
. Râles dans la poitrine. (K)
. Le café chaud améliore les troubles de la voix. (K)
. Dyspnée. Soupirs. (K)
. Toux nocturne, forte, sèche, contusive. (K)
. Expectoration verdâtre, blanchâtre, de goût désagréable.
2. Poitrine et dos (K): . Pesanteur sur la poitrine. . Battements du coeur. . Douleur à la pointe du coeur, aggravée étant couché sur le côté gauche et en respirant. . Faiblesse et courbature du dos. . Douleur a la nuque, épaule, région lombaire.
Nez
. Rhume chaque matin au réveil.
. Nez bouché, tantôt à droite, tantôt à gauche, par gonflement de la muqueuse nasale.
. Orifice nasal douloureux au toucher.
. Abondant écoulement nasal.
. Picotements du nez. (K)
. Éternuements. Enrhumé l' après midi et le soir. (K)
. Sécrétions blanchâtres. (K)
. Sécheresse du nez. (K)
. Saignements du nez en allant à la selle. (K
Yeux
. Gonflement et rougeur de la paupière supérieure.
. Picotement. brûlures et pesanteur des yeux.
. Sensation de tension périoculaire. (K)
. Vision trouble. Doit s' essuyer les yeux. (K)
. Troubles visuels pendant les céphalées et la lecture est pénible. (K)
Appareil urinaire:
. Fréquents besoins d' uriner avec picotements et brûlures dans l' urètre.
. Besoins fréquents et infructueux d uriner.( K )
. Poussée vésicale après avoir uriné.
. Sensation d' une vessie trop pleine. (K)
. Urines malodorantes.
. Urobilinurie. (K)
Appareil Génital
2. Génital masculin:
. Forte excitation des organes génitaux.
. Excitation générale avec Spermatorrhée.
. Erections nocturnes. Pollutions.
. Baisse de la libido. (K)
. Diminution de la puissance sexuelle. (K
. Impuissance. (K)
3. Génital féminin:
. Sensation de plaie douloureuse du bas–ventre, pire par un attouchement. . Descente utéro–vaginale. . Avant les règles, angoisse et dépression, cessant avec le déclenchement des règles.
. Règles plus précoces. (K)
. Leucorrhée laiteuse, abondante. (K)
Cou et dos et extrémités
. Faiblesse et courbature du dos. (K)
. Douleur dans les omoplates, plus a droite en se réveillant; améliorée par le mouvement. (K) . Douleurs des lombes. I' après–midi et le soir. (K)
. Douleur tiraillante. déchirante de la nuque. (K)
Membres:
. Faiblesse parétique avec tremblement par le moindre effort, surtout en descendant les marches d' un escalier.
. Lourdeur des jambes. La montée des marches aggrave. (K)
. Faiblesse de la cuisse et du genou. (K)
. Lourdeur parétique des bras. Pire par tout mouvement.
. Tremblements des mains. (K) . Mains et pieds froids. (K)
. Impatiences dans les extrémités. (K)
. Secousses spastiques du mollet droit. (K)
. Par faiblesse, se laisse choir sur une chaise en s' asseyant.
. Douleurs rhumatismales musculaires et articulaires.
. Craquement de la colonne cervicale en secouant et remuant la tête.
. Impatiences dans les jambes le soir, doit les poser tantôt à un endroit, tantôt à un autre.
. Les douleurs débutent lentement, augmentent progressivement et disparaissent de même, lentement.
. Oedème du pied droit. (K)
. Vésicules brûlantes au talon droit. (K) . Sueurs des jambes le matin. (K)
. Douleur tiraillante dans l' omoplate droite. (K)
. Douleur d' arrachement dans les articulations et dans les os. (K)
Peau
. Cuir chevelu sensible au toucher. (K) . Perte de cheveux. (K) . Visage comme gonflé et pâle. . Gonflement et rougeur de la paupière supérieure. . Acné du visage.
Modalités
1. Amélioration:
. Par les boissons fraîches.
. Par la pression forte.
. En toussant, en expectorant.
. Par les règles.
2. Aggravation:
. Par le changement de temps.
. Le café, en parlant.
. En descendant ou en montant les escaliers.
. En buvant chaud.
. Par lecture et écriture.
3. Latéralité: Droite.
Dose
Dynamisations: 3 CH. Elle est indiquée par S. Hahnemann comme `' suffisante pour toutes les prescriptions ». On prescrit à présent: 5 CH; 7 CH; 9 CH; 15 CH; 30 CH.
Relations
Atrax robustus:
. Voir monographie.
. Épuisement général, asthénie cortico somatique, faiblesse des membres inférieurs.
Aqua Marina:
. Voir monographie.
. Sujet anxieux, état fébrile, sueurs fétides. céphalalgie.
. Douleurs thoraciques, lombaires, toux avec expectoration aqueuse ou muqueuse à goût de rouille. Faiblesse générale et sexuelle malgré de grands désirs.
Tuberculinum T.K.:
. Maigreur, sueurs, frissons, oppression, essoufflement, cyanose des lèvres, toux irritante, surtout le soir, expectoration jaune. épaisse, souvent verdâtre.
Il y a lieu de noter entre autres les homéothérapiques classiques: Natrum mur.; Puls.; Silicea.
Clinique
1. Généralités:
. Maladie de Cattan et Mamou ou maladie périodique: crises paroxystiques abdominales ou articulaires, ou associees, fébriles, compliquées parfois d' une néphropathie.
. Maladie de Besnier–Boeck–Schaumann ou sarcoïdose.
. Neuro–arthritisme de Charcot.
2. Système neuro–endocrino–psychique: . Névrose d' angoisse.
. Syndrome de Barré et Lieou: céphalées occipitales. Vertiges, bourdonnements. Troubles visuels.
. Névrite faciale.
. Névralgisme facial de Sicard (névralgie de Brissaud): état douloureux de la face, chez des psychasthéniques a localisation diffuse. avec douleur de brûlure et troubles vasomoteurs
3. Appareil digestif: . Gastrite chronique.
. Gastrite hyperpeptique de Hayem. . Cholestase.
. Hépatite chronique. . Cirrhose biliaire.
. Dyskinésie biliaire. . Entéroptose.
. Syndrome entéro–hépatique de Desgeorges: entérocolite chronique avec dysfonctionnement hépatique.
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire: . Cardiospasme. . Syndrome de Raynaud. . Acrocyanose . . Erythrocyanose.
5. Appareil respiratoire: . Laryngite chronique.
. Laryngite tuberculeuse.
. Tumeurs bénignes du larynx: polype. Nodules vocaux.
. Tuberculose pulmonaire. . Bronchectasie.
. Syndrome de Jacquelin–Burnand: tuberculose atypique. Toxémie générale, sub–fébrile. à évolution lente (“ la patraquerie “).
. Syndrome de Burnand et Sayé: tuberculose fibreuse torpide.
. Asthme.
. Syndrome de Loeffler: infiltrats pulmonaires labiles, passagers avec éosinophilie sanguine.
6. Organes des sens:
NEZ:
. Sinusite chronique.
. Ethmoïdite.
. Sphénoïdites.
YEUX:
. Asthénopie musculaire.
. Kérato–conjonctivite sèche.
7. Appareil uro–génital:
URINAIRE:
. Cystite.
. Dysurie.
. Pollakiurie.
. Maladie du col vésical.
. Adénome prostatique.
. Prostatite scléreuse hypertrophiante.
GÉNITAL MASCULIN:
. Anaphrodisie.
. Impuissance.
GÉNITAL FÉMININ:
. Prolapsus utéro–vaginal.
. Troubles du cycle ovarien.
8. Cou et dos et extrémités:
. Maladie de Leriche (ou de Sudek Leriche):
ostéoporose douloureuse métatraumatique.
. Rhumatisme de Poncet–Leriche: rhumatisme inflammatoire de nature tuberculeuse.
. Spondylarthrite ankylosante.
. Arthrose cervicale.
9. Peau – Phanères:
. Alopécie.
. Hyperhidrose.
. Acné juvénile.
Strophantus sarmentosus [Stroph–s]
Introduction
SOUCHE
Il s' agit de la Teinture Mère des graines de la plante, de la famille des Apocynacées, poussant dans les régions de climat tropical. Cette plante est un poison utilisé autrefois pour empoisonner les flèches.
Parmi ces alcaloïdes, la strophantine.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
L' expérimentation hahnemannienne a été pratiquée par Templeton sur 5 sujets en 2 DH, 3 DH, 6 CH, 12 CH, 30 CH et par O' Haubon sur 12 sujets en 6, 12 et 30 CH.
• Diagnostic positif
. Anxiété précordiale. . Douleur rétrosternale. . Gastralgie crampoïde, acide, avec renvois et nausées. . Douleurs musculaires et articulaires, avec raideur et froideur des extrémités. Les douleurs sont aggravées par le mouvement.
Psychisme
. Anxiété, peur. . Céphalalgie pulsatile, violente, aggravée par le mouvement.
Appareil vasculaire
. Sensation de plénitude thoracique, comme si le coeur était très gros. Pesant comme une masse.
. Douleur thoracique a gauche.
. Douleur rétrosternale constrictive, crampoïde, d' écrasement, rongeante, en coup d 'aiguille.
. La douleur est aggravée par l' émotion, le mouvement, la position penchée en avant. Ia respiration, le soir, la pression, encore que le sujet désire porter la main à la région douloureuse.
. Palpitations violentes, aggravées par l' émotion et l' exercice.
Appareil respiratoire
. Respiration profonde difficile. Soif d' air sensation de muqueuses desséchées. Aggravation par le mouvement.
Appareil digestif
. Renvois, acidité, nausées.
. Sensation de masse dans l' estomac. . Gastralgies crampoïdes.
. Ces troubles sont aggravés par le mouvement. La marche, après manger: améliorés par la compression.
. Abdomen distendu, douloureux, surtout dans la region périombilicale, les régions inguinales. . Il y a de la diarrhée.
. L' aggravation survient en bougeant, en s' asseyant, l' amélioration en s' allongeant.
Appareil urinaire
. Urine forte, d' odeur fruitée, ou sentant l' urine de cheval, pâle.
. Pollakiurie, cystite.
Cou et dos et extrémités
. Douleurs articulaires et musculaires au niveau des membres et du dos, de la region lombaire, avec raideur, faiblesse musculaire froideur des extrémités.
. Ces douleurs sont comparables à une sensation de vive fatigue.
. Les douleurs sont aggravées par le mouvement, les positions debout et assise, et sont améliorées par le repos.
• Caractéristiques biologiques
. Fréquence du bacille de Morgan dans la coproculture.
. Allongement de P.R. à l' électrocardiogramme.
Modalités
1. Aggravation:
. Par le mouvement; par l' exercice physique: la station debout.
. En se penchant en avant; la pression.
. Pire le soir; après une émotion; une respiration profonde.
2. Amélioration:
. Par le repos; la position allongée.
3. Latéralité: Gauche.
Dose
Dynamisations: de la 3DH a la 30 CH.
On pourra envisager des injections s.c.. i.m.. voire i.v, en cas d' urgence avec la 3 DH. 6 DH et 10 DH.
Relations
Kali carbonicum: Faiblesse cardiaque. Fatigue. Frilosité, douleurs aiguës et piquantes, aggravées par le froid et à 2 h du matin.
Aconitum nap.: Douleurs vives, intolérables, mais beaucoup plus agite, avec peur de la mort.
Lachesis: Latéralité gauche. Aggravée au réveil. Hyperesthésie cutanée, tendance hémorragique.
Sarcolacticum acidum: Douleurs et faiblesse musculaire, asthénie trés profonde, aggravées par le moindre mouvement.
Bryonia: Douleurs aggravées par le moindre mouvement, sensation de masse épigastrique. Constipation.
Clinique
1. Appareil digestif: . Entérocolite aiguë.
. Colites.
. Diarrhées infectieuses ou toxiques.
2. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
. Insuffisance ventriculaire gauche ou droite.
Myocardiopathie. . Valvulopathies de la maladie de Bouillaud. . Coeur pulmonaire aigu et chronique.
3. Appareil uro–génital:
. Cystites. . Infections urinaires.
4. Cou et dos et extrémités:
. Myalgies. . Douleurs rhumatoïdes. . Arthrose.
• Commentaires
Il faut noter la relation chimique biologique du produit avec d' autres stéroïdes, spécialement les hormones sexuelles et la cortisone, pouvant justifier l' action du remède sur la sphère rhumatologique.
Sulfanilamide [Sulfa]
Introduction
SOUCHE
Le produit de base est la paraaminophénylsulfamide dont la formule est:
1162 F Sulfanilamide
En thérapeutique, on le connait sous la forme de l' Exoseptoplix , par exemple.
C' est la portion active de décomposition in vivo du Protonsil, expérimenté par Domagk en 1935.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie hahnemannienne du Sulfanilamide a été entreprise par A. Sutherland, qui expérimenta la 3 DH, 6 DH, 200 (K ?).
Généralités
. Fatigue, lassitude générale.
. Malaise indéfinissable avec étourdissements ou vertiges.
. Etat fébrile de type pseudo–infectieux avec rash, courbatures, conjonctivites, pouvant s' accompagner de fièvre avec frissonnements arthralgies, leucocytose avec polynucléose.
• Diagnostic positif
. Malaise général, indéfinissable avec apathie.
. Amnésie graphocinétique et logophonique.
. Parésie et amyotrophie des pieds et des mains.
. Insuffisance thyroïdienne et congestion de la glande thyroïde.
. Douleurs crampoïdes de l' hypogastre.
. Arythmie, cyanose et état comateux.
. Troubles audio–visuels.
. Oligurie et douleur de colique néphrétique.
. Éruptions vésiculeuses.
. Érythrodermie.
Psychisme:
. Indolence, apathie, état confusionnel. . Troubles de l' association des idées.
. Troubles de l' attention.
. Troubles de l' interprétation des reliefs.
. Perte de mémoire avec diminution de l' acuité auditive.
. État Psychisme bivalent: tantôt gai, joyeux puis triste et abattu.
. Bouffées délirantes, obnubilation et troubles du caractère.
Système nerveux:
. Céphalée frontale ou occipitale, s' accentuant vers le soir.
. Vertiges avec nausées, améliorées par le grand air et en se penchant en avant.
. Douleurs musculaires intenses.
. Douleurs névritiques, surtout sciatiques.
. Douleurs et faiblesse des petits muscles des pieds et des mains.
. Parésie ou paralysie des pieds avec amyotrophie et abolition du réflexe achilléen
Endocrine
. Syndrome hypoglycémique avec état de faiblesse, sueurs, fringales et tendance syncopale avec ou sans convulsions.
. Tuméfaction modérée, homogène diffuse de la glande thyroïde.
. Insuffisance de la sécrétion thyroïdienne avec infiltration muqueuse des téguments. Ralentissement de toutes les fonctions motrices et intellectuelles.
. Arrêt de développement et retard de puberté chez l' enfant.
Appareil digestif
. Perte d' appétit.
. Nausées, vomissements.
. Douleur au niveau de l' hypogastre. . Sensation de plénitude abdominale. . Douleurs crampoïdes abdominales. . Congestion du foie avec alternance de constipation et diarrhée.
. Jaunisse.
Appareil vasculaire
. Arythmie: surtout chez les personnes âgées. . Subcoma avec dyspnée sine materia, odeur alliacée de l' haleine.
. Cyanose: coloration violacée ou liliacée des lèvres, du nez, des oreilles, du bout des doigts. . Troubles sanguins: syndrome agranulocytaire avec fièvre. Leucopénie, angine nécrotique, petites hémorragies cutanéo–muqueuses.
. Anémie. Thrombopénie.
. Thrombophlébite. Artérite. . Myocardite allergique.
Fièvre
hyperthermie, rash érythémateux, frissons, malaises, prurit.
. État fébrile: avec pâleur, courbature diffuse, asthénie, lombalgie, hépatosplénomégalie, oligurie avec hémoglobinurie.
Appareil respiratoire
. Dyspnée: difficulté à respirer profondément. . Douleur et chaleur dans la poitrine.
Nez:
. Pustules du pli nasogénien gauche.
. Eternuements.
Yeux:
. Chémosis de l' oeil gauche.
. Orgelet de la paupière inférieure gauche.
. Éruption de pustules jaunes au bord des paupières.
. Opacification du cristallin ou de la capsule.
. Hémorragie rétinienne.
. Névrite optique.
. Myopie.
Oreilles:
. Pustules et papules au niveau du pavillon.
. Bourdonnement d' oreilles comme une sonne rie.
. Hypoacousie bilatérale.
Appareil urinaire:
. Miction lente; jet urinaire faible. . Parésie vésicale avec rétention d' urine.
. Urines troubles. Acétonurie. . Oligurie. Anurie. Hématurie. . Douleurs de coliques néphrétiques. . Hyperazotémie.
Appareil génital
. Inhibition de la spermatogenèse.
Cou et dos et extrémités
. Douleur jambe droite. . Acrocyanose avec fourmillements et engourdissements des extrémités des jambes.
Peau
. Acné du menton. . Éruptions papulo–pustuleuses brûlantes. . Éruptions améliorées par des compresses humides chaudes et par les écoulements. . Éruptions morbilliformes ou urticariennes. . Érythrodermie. . Érythème pigmentaire en plaques arrondies. . Éruptions vésiculeuses des parties découvertes et exposées au soleil.
• Caractéristiques biologiques
. Baisse de la réserve alcaline. . Coproporphynurie et corps de Heinz. . Leucopénie et granulopénie. ou bien hyper leucocytose et leucoses . . Métabolisme basal diminue.
Modalités
1. Aggravation: Vers le soir: par le soleil. 2. Amélioration : Par le grand air; en se penchant en avant: par les écoulements, par des compresses chaudes. 3. Latéralité: Gauche.
Dose
Dynamisations: On utilise les dynamisations de la 5 CH à la 30 CH. Si l' indication est pour une étiologie de sensibilisation allergique. Ce sont les dynamisations en 7 CH et 30 CH qui paraissent les plus appropriées.
Relations
Arsenic. alb.:
. Anxiété et agitation, surtout entre I h et 3 h du matin.
. Douleurs brûlantes.
. Oedème des paupières inférieures.
. Soif de petites quantités d’eau glacée. . Vomissements et diarrhée avec prostration intense. . Oppression. . Éruptions squameuses. brûlures et prurit pire entre I h et 3 h du matin
Crésol: . Asthénie avec euphorie. . Humeur loquace et parle d abondance. . Parésie des membres inférieurs, avec steppage. . Hypotrophie des muscles des mains. . Hypertension et oligurie. . Induration des cartilages. . Épaississement et induration de la peau. . Érythrodermie prurigineuse et pigmentaire.
Cicuta virosa: . Convulsions~ contractions des muscles de tout le corps. . Pupilles dilatées. . Éruptions pustuleuses avec croûtes épaisses, jaunâtres.
Clinique
1. Généralités:
. Agranulocytose. . États infectieux de type viral. . Purpura thrombocytopénique d' Henoch. . Érythème noueux.
2. Système neuro–endocrinopsychique:
Psychisme:
. Schizophrénie.
. Oligophrénie (Arriération mentale).
. Cyclothymie.
. Amnésie graphocinétique: perte de la mémoire des mouvements graphiques.
. Amnésie logophonique: perte de la mémoire des sons, des mots.
. Apraxie ideo–motrice.
NERVEUX:
. Encéphalopathies chroniques.
. Névrites sciatiques.
. Syndrome d' Aran–duchenne, atrophie musculaire progressive symétrique. débutant par les mains.
. Myosites, myalgies.
ENDOCRINIEN:
. États hypoglycémiques.
. Goitre diffus.
. Hypothyroïdie. . Myxoedème. . Infantilisme. Retard de croissance. . Maladie d' Addison. . Maladie de Simmonds (maigreur aménorrhée, hypotension avec hypoglycémie et chute du métabolisme basai). . Syndrome de Sheehan: forme fruste et dissociée de la maladie de Simmonds ou panhypopituitarisme.
3. Appareil digestif: . Ulcus gastro–duodénal. . Ictère.
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
. Arythmies.
. Anémie aplastique.
. Anémie hémolytique.
. Leucose aiguë (traitement adjuvant).
. Leucémie chronique (traitement adjuvant).
. Érythroblastoses chroniques hépato–spléniques.
. Hémolyse aiguë (maladie de Lederer–Brill).
. Périartérite noueuse ou maladie de Kussmaul et Marieer (traitement adjuvant).
. Agranulocytose de Schultz.
5. Appareil respiratoire:
. Asthme bronchique.
6. Organes des sens
NEZ: . Furoncles du nez.
YEUX: . Orgelets. . Cataracte. . Hémorragie rétinienne. . Névrite optique.
OREILLES: . Surdité par atrophie du nerf auditif. . Maladie de Ménière. . Furoncles du conduit auditif.
7. Appareil uro–génital:
URINAIRE: . Néphrite chronique interstitielle. . Urémie. . Oligurie~ Anurie. . Hématurie. . Lithiase rénale.
Coliques néphrétiques.
GÉNITAL: . Stérilité masculine.
8. Cou et dos et extrémités: . Rhumatisme articulaire aigu. . Sciatique. . Syndrome de Crocq et Cassirer (acrocyanose).
9. Peau – Phanères: . Dermites par Photosensibilisation. . Lucites. . Acné du menton. . Sycosis de la barbe. . Eczéma acnéique de Bazin et Lailler. . Eczéma chronique de Rayer–Devergie. . Pityriasis rubra. . Érythème polymorphe. . Urticaire pigmentaire. . Acanthosis nigricans. . Leuco mélanodermies.
Sulfonamide ou M and B 693 [Sulfonam]
Introduction
SOUCHE
Le M and B 693 signifie Mayland Baker. une firme pharmaceutique anglaise qui exploite ce produit.
Il s' agit du Sulfonamide qui correspond au Sulpapyridin 3 de Bayer ou au Eubasin, de la firme Nordmark.
Sa formule chimique correspond au C 11 H 1 1–02 H2 S.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie a été faite par Kishore J., de NewDelhi (Inde), en 1969–1970.
L' auteur dit seulement l' avoir expérimenté sur de nombreux sujets, mais ne donne aucune autre précision
Il publie la pathogénésie en avril 1970 dans les Acta Homeopathica.
O. A. Julian a intégré à cette pathogénésie la symptomatologie résultant des manifestations toxiques ou subtoxiques due aux sulfones.
Généralités
. Sensation de grande fatigue générale.
. Un des expérimentateurs se sentait si fatigué qu' il allait se coucher beaucoup plus tôt que d' habitude.
. Besoin de rester allongé, au calme, les yeux fermés.
. Corps endolori sans désir de bouger. . Fatigue et lassitude aggravées le soir. . Paresse et nonchalance le soir.
• Diagnostic positif
. Fatigue, douleur, épuisement avec le désir de rester au repos, surtout allongé. . Cyanose plus ou moins prononcée du visage et de l' extrémité des membres. . Aversion pour tout effort mental. . Alternance de dépression et d' agressivité. . Céphalée occipitale, pire après travail intellectuel. . Gonflement des parotides. . Gastralgie, flatulence, diarrhée. . Perturbation de la thermorégulation. . Troubles visuels. . Pollakiurie. Nycturie.
. Douleurs et agitations des membres inférieurs au lit.
. Éruption acnéiforme, urticarienne ou bulleuse.
Psychisme:
. Aversion pour tout travail intellectuel. . Aversion pour tout mouvement.
. Devient irritable, mais amélioré si couche au calme.
. Ne supporte ni le bruit, ni la société.
. Triste, se querelle avec tout le monde.
. Refus d' obéissance et esprit de contradiction. . Alternance d' état d' indifférence et dépression avec état d' agressivité, et délires de persécution.
Système nerveux:
. Céphalée, aggravée par travail intellectuel, améliorée en restant couché au calme.
. Lourdeur de la tête entre 13 et 14 h, plus accentuée à gauche.
. Céphalée occipitale, vertiges, insomnie, tremblements.
. Torticolis.
. Polynévrite.
Endocrine
Goitre.
Appareil digestif
1. Bouche – Longue – Pharynx:
Gonflement des parotides, plus accentué a gauche.
. Etat fébrile avec écoulement des parotides, plus important à gauche.
. Sensation de brûlure à la pointe de la langue.
. Bouche sèche, lèvres sèches.
. Sécheresse diurne sans soif
. La nuit, doit se lever pour boire des grandes quantités d' eau froide.
. Taches rouges sur le côté droit de la langue et sur le palais.
. Le pharynx est congestionné.
. Goût amer.
. Sensation de brûlure et d' écorchure à l' intérieur de la bouche, pire en prenant un peu de sel.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
. Sensation de faim.
. Ne se sent pas rassasié après avoir mangé.
. Désir d' aliments épicés et salés.
. Soif d' une grande quantité d' eau.
. Nausées, flatulences, brûlures d' estomac. (P, T)(l)
. Vomissements. (P, T)
. Selles molles ou jaunâtres.
. Besoin urgent d' aller à la selle au réveil.
. Expulsion violente, en jet précédée de crampes abdominales.
. Hépatomégalie. Ictère.
Appareil vasculaire
. Tachycardie. . Anémie normochrome ou hypochrome ou hémolytique. (T)
Fièvre
Sensation de froid dans la matinée (de 9 h 30 à 12h30). (1) P: Pathogénésie hahnemannienne T: Symptômes toxiques.
. Fièvre importante avec sensation de froid et désir d' eau froide. (T) . Fièvre oscillante pendant 24 h (T) . Mononucléose sanguine (T)
Appareil respiratoire.
. Dyspnée.
Yeux:
. Lourdeur des paupières.
. Tendance à les fermer même sans dormir.
. Douleur piquante des globes oculaires par intermittence, pendant une lecture.
. Petite éruption pustuleuse du bord des paupières.
. Conjonctivite phlycténulaire.
. Photophobie.
. Diplopie. Amblyopie. (T)
Oreilles:
. Bouton douloureux à l' oreille externe gauche.
. Sensation d' une éruption brûlante avec, par la suite, un écoulement purulent, non douloureux.
Appareil urinaire:
. Besoin urgent et impérieux d' uriner.
. Pollakiurie. . Nycturie. . Urine forte, concentrée, provoquant des sensations de brûlure vulvaire. . Urines troubles, Protéinurie transitoire. Hématurie franche ou microscopique. (T) . Anurie fugace. (T)
Appareil génital
2. Génital masculin:
. Pollutions nocturnes vers I h du matin avec insomnie consécutive pendant 3 à 4 h.
3. Génital féminin:
. Leucorrhée blanche, muqueuse.
Cou et dos et extrémités
. Douleur et agitation des membres inférieurs au lit. (T) . Faiblesse des jambes. . Douleur des jambes améliorée par la pression et le repos au lit.
. Douleur dans les muscles des cuisses, des jambes, surtout après la marche, et améliorée au repos, au lit~ les jambes croisées.
. Lourdeur du bras gauche.
. Douleur des articulations du poignet.
. Cyanose des extrémités des membres et du visage.
Peau
. Éruption acnéiforme sur le front.
. Prurit du bras gauche et après grattage apparition d' éruption urticarienne. (P. T)
. Prurit des bras, des jambes, pire la nuit et au côté gauche.
. Éruption urticarienne prurigineuse vers 1 6 h. (T)
. Cyanose du visage, des mains et des pieds. . Rashs. (T)
. Éruption bulleuse pemphigoïde. (T) . Érythrodermie exfoliatrice. (T)
. Folliculite. Éruption lichenoïde ou furonculoïde. (T)
Modalités
1 Aggravation: Le soir, par effort intellectuel, par le bruit. par la société.
2 Amélioration: Repos au lit. La pression.
3. Latéralité: Dominante gauche.
Dose
Dynamisations: de la 5 CH a la 30 CH.
Relations
Eupatorium perfoliatum: Sensation de courbature générale, frissons. fièvre, soif' vomissements bilieux, douleurs osseuses.
Natrum mur.: Déprime. Triste. Amaigrissement. céphalée chronique et périodique. Fissure médiane de la lèvre inférieure. sécheresse de la bouche, désir de sel, sensibilité au froid.
Tuberculinum: Amaigrissement. Irritable. Douleurs changeantes. céphalée par le moindre travail intellectuel. Sensibilité au froid. diarrhée matinale.
Sulfanilamide: Voir monographie.
Clinique
1. Généralités:
. États d' hypoergie et d' hypoergasie. . Asthénie post–grippale.
. Asthénie par surmenage intellectuel.
. Syndrome de “ patraquerie “ de Jacquelin Burnaud.
. Oreillons. Septicémie. Grippe. . Diabète sucré.
. Diabète insipide.
2. Système neuro–endocrino–psychique: . Maladie de Beard (neurasthénie).
. Névrose d' angoisse.
. Mélancolie.
. Hallucinations psycho–sensorielles.
. Syndrome de Cottard (mélancolie avec opposition et délire de négation).
. Syndrome de Barré et Liéou (céphalées occipitales, vertiges, bourdonnements d' oreille' troubles visuels, troubles psychosomatiques).
. Syndrome de Bartchi–Rochaix (migraine cervicale).
. Goitre simple.
3. Appareil digestif: . Lithiase salivaire.
. Hépatite ictérigène.
. Gastrite hyperpeptique de Hayem.
4. Appareil cardio–hémo–vasculaire:
. Névrose cardiaque. . Anémie hypochrome. . Anémie hémolytique. . Anémie carentielle.
5. Organes des sens:
YEUX: . Conjonctivite phlycténulaire. . Héméralopie.
OREILLES:
. Otite externe.
6. Appareil uro–génital:
URINAIRE: . Énurésie. . Cystite et cystalgie. . Urétrites. . Adénome prostatique. . Cancer prostatique (traitement adjuvant).
GÉNITAL: . Aménorrhée. . Leucorrhée.
7. Cou et dos et extrémités:
. Rhumatisme de Poncet et Leriche. . Rhumatisme allergique de Kahlmetter. . Rhumatisme palindromique de Hench et Rosenberg. . Syndrome de Raynaud. Acrocyanose .
8. Peau – Phanères:
. Urticaire. . Acné.
. Impétigo. Folliculite.
. Pemphigus érythémateux ou séborrhéique de Touraine.
. Pemphigus chronique bénin familial de Gougerot et Allée.
Sulfurosum acidum [Sulo–ac]
Introduction
SOUCHE
L' anhydride sulfureux, S02, soluble dans l' eau, donne lieu à une solution acide contenant l' acide sulfureux S03 H2.
La souche est obtenue par solubilisation de l' anhydride sulfureux S02 dans 1'eau.
A 0°, un volume d' eau dissout 68,6 volumes de S02.
A 20°, un volume d' eau dissout 32.6 volumes de S02.
On obtient de ce fait des solutions relative ment faibles titrant 16,5 et 9,1 p. 100 de ce gaz.
S02 + OH2 ~ ====~ S03 H2
La structure chimique exacte de ce gaz est la suivante:
seule façon de mettre en évidence les deux fonctions acides de ce gaz.
L' anhydride sulfureux est irritant pour les muqueuses avec lesquelles il entre en contact et, en s' oxydant, il se transforme en acide sulfureux, puis en acide sulfurique.
Action sur le tractus nez–pharynx–larynx, il peut même provoquer une sensation de constriction rétrosternale et des phénomènes d' anoxie–ischémie myocardique.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Gutman a fait une étude clinique et, se basant sur les résultats obtenus, il décrit une pathogénésie clinique (1968).
L' auteur n' a pas entrepris une pathogénésie selon la méthodologie hahnemannienne.
O. A. Julian a complété la description de Gutman en se référant aux données symptomatologiques résultant d' intoxications aiguës et chroniques.
Généralités
. État de sensibilisation. . Prédisposition à l' apparition de tuberculose pulmonaire.
• Diagnostic positif
. Irritation nez–pharynx–larynx. . Dyspnée, sifflements, toux et constriction rétrosternale. . Dyspepsie avec Sialorrhée et acidité gastrique. . Kérato–conjonctivite.
Appareil digestif
. Sialorrhée, Gingivite. . Dyspepsie avec hyperchlorhydrie. . Taches brunâtres sur les dents, surtout aux incisives.
Appareil vasculaire
. Constriction rétrosternale. . Pouls rapide, sueurs froides. . Refroidissement des extrémités. . Accentuation du deuxième bruit pulmonaire. . Pulsation systolique à l' épigastre.
Appareil respiratoire
. Enrouement traînant.
. Sensation d' étouffement avec visage cyanotique.
. Sensation de resserrement à la gorge.
. Sensation de grattement dans la gorge et dans la poitrine.
. Besoin d' air frais avec vertiges.
. Sifflements et râles diffus dans la poitrine.
. Oppression éternuements, toux spasmodique.
. Expectoration de mucosités gris sale ou hématiques.
. Sensation de brûlure dans la gorge.
Nez
. Sensation de brûlure dans le nez, avec écoulement d' un liquide visqueux.
Yeux:
. Irritation conjonctivale et de la cornée.
. Oedème des paupières.
. Dystonie de I artère centrale de la rétine.
. Modification de la réaction pupillaire.
Peau
. Éruption phlycténulaire avec oedème. . Coloration brunâtre de la peau.
Modalités
1. Aggravation:
. En mangeant. . Par la station debout. . La nuit. . Grande sensibilité au froid. 2. Amélioration:
. A l' air frais, mais habillé chaudement. . En se mouchant.
Dose
Dynamisations: 7 CH; 9 CH: I 5 CH; 30 CH.
Relations
Bromum: Coryza persistant et excoriant: enrouement pire le soir, toux sèche avec accès de suffocation.
Kali iod: Coryza aqueux, brûlant, excoriant: toux violente avec expectoration comme de l' eau de savon, salée, verdâtre.
Tuberculin: Amaigrissement, douleurs changeantes. gonflement chronique des amygdales, palpitations, sueurs, grande sensibilité au froid, toux, enrouement
Clinique
1. Généralités: . État d' hypoergie tuberculeuse. . Etat de sensibilisation allergique. . Prédisposition aux néoplasies pulmonaires.
2. Appareil digestif: . Syndrome cortico–gastrique de Cl. Bergeret. . Caries dentaires. . Sialorrhée des femmes enceintes.
3. Appareil cardio–hémovosculaire: . Coronarite. . Angine de poitrine.
4. Appareil respiratoire: . Bronchectasie. . Emphysème, asthme. . Tuberculose pulmonaire chronique. . Bronchite chronique. . Syndrome de Bronkhorst et Swieringa (Bronchorrhées purulentes, chroniques du jeune mais sans Dilatation des bronches).
5. Organes des sens:
NEZ:
. Rhinite mucopurulente.
. Polypose nasale.
YEUX:
. Dacryocystite.
. Blépharite.
. Conjonctivite.
. Kératite ponctuée superficielle épidémique.
. Herpès de la cornée.
. Glaucome chronique.
. Choroïdite.
6. Peau – Phanères:
. Éruption eczématiforme de sensibilisation.
. Leuco –mélanodermie .
. Urticaire.
Taraxacum [Tarax]
Introduction
SOUCHE
Taraxacum officinale, famille des Compositae, pousse en Europe.
La T.M. est préparée à partir de la plante entière en fleurs.
Taraxacum contient entre autres de la choline. inositine. taraxacine, vitamine D et insuline.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La première pathogénésie est de Hahnemann et ses plus proches élèves.
Le symptôme de la langue en a carte de géographie '' a été observé par Langhammer.
La seconde expérimentation pathogénésique est celle de Pischel en 1955 avec la participation de 8 sujets pendant 3 à 4 semaines. Ce sont les dynamisations en 2 DH, I DH et la T.M. qui ont été expérimentées a raison de 20 gouttes 3 fois par jour.
La troisième expérimentation est faite par W. Cutman en 1956 sur 6 hommes et 2 femmes, d' environ trente ans.
La durée de l' expérimentation est de 3 a 4 semaines. Elle débuta avec la 2 DH, puis la I DH et enfin durant 2 semaines il utilisa la T.M. à raison de 20 gouttes trois fois par jour.
C' est l' exposé synthétique de ces trois expérimentations qui sera présente dans la pathogénésie ci–dessous.
Généralités
. Action organotrope concernant le foie et la vésicule biliaire. . État de dépression générale, morose, triste.
• Diagnostic positif
. État dépressif, morose, triste.
. Embarras gastrique avec langue en
•, carte de géographie >J. . Pesanteur de la région hépatique. . Émission abondante et fréquente d' urine. . Douleurs musculaires avec tressaillements et picotements musculaires.
Psychisme:
. Apathie, manque de réaction, peu d entrain pour le travail. . Impatience. . Faiblesse de mémoire.
Système nerveux:
. Céphalalgie pesante. Pesanteur de la région occipitale. . Mal de tête engourdissant. . Douleurs piquantes de la tête et du visage. . Maux de tête névralgiques. . Névralgie occipitale. . Douleur pressive à la tempe droite.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx
Langue couverte par un enduit blanc avec sensation de plaie. laissant par endroits des plaques rouge sombre très sensibles. . Langue en carte de géographie. . Sialorrhée. . Goût amère ou acide dans la bouche.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
. Nausées comme après une surcharge de mets gras.
. Douleurs abdominales piquantes.
. Sensation de lourdeur, pesanteur de la région hépatique.
. Météorisme abdominal amélioré par l' élimination de gaz.
. Constipation consécutive à une expulsion abondante de matière fécale.
. Diarrhée.
Fièvre
. Mouvement fébrile avec frissons et chaleur.
Yeux
. Douleurs brûlantes et piquantes des yeux. . Sensation de sable dans les yeux.
Oreilles:
. Douleurs piquantes et arrachantes dans les oreilles.
Appareil urinaire
. Fréquentes envies d' uriner avec urines abondantes.
Cou et dos et extrémités
. Douleurs musculaires avec tressaillements et picotements dans les muscles.
. Froid glacial au bout des doigts. . Douleurs sourdes articulaires.
. Lourdeur des jambes, améliorée par la marche.
. Douleur lancinante des cuisses et du mollet gauches.
. Douleur brûlante des orteils, surtout du gros orteil.
Peau
. Cuir chevelu sensible, en le touchant~ surtout au–dessus de la tempe.
. Boutons et pustules sur le visage.
. Lèvre supérieure gercée au milieu. . Prurit périnéal.
. Prurit au bout de la peau du pénis, qui incite à se gratter.
. Éruption au bout des doigts des mains.
. Prurit au bout de la peau du pénis, qui incite à se gratter.
Modalités
1. Aggravation: Le matin, par le repos, en restant assis ou couché.
2. Amélioration: En marchant, par expulsion des gaz.
3. Latéralité: Gauche.
Dose
Dynamisations: T.M.: I DH: 3 DH: ~ CH: 4CH; 5 CH.
Relations
Chelidon. maj.: Langue sèche, jaunâtre, avec bords rouges gardant l' empreinte des dents. Douleur épigastrique avec irradiation à l' angle inférieur de l' omoplate droite. Sensation pressive de la region hépatique.
Bryonia: Sécheresse des muqueuses: douleurs aiguës, piquantes, aggravées par le mouvement. Soif ardente, constipation opiniâtre.
Nux vom.: Impatient. Somnolence post prandiale, sensation de poids à l' estomac. constipation avec besoin inefficace.
• Diagnostic clinique . États cancériniques. . Sycose biliaire de J. Michaud.
. Insuffisance hépato biliaire. . Cholécystites chroniques. . Lithiase biliaire. . Hépatite ictérigène. . Pancréatites chroniques. . Maladie de Banti.
Tellurium [Tell]
Introduction
SOUCHE
Tellurium (Tellure) est un élément se situant entre l' antimoine et l' iode. Fait partie du 6' groupe entre Sulfur et Sélénium.
Découvert par le savant autrichien Muller dans un minerai d' or (1782).
Fait partie du groupe VI b de la classification des éléments:
Numéro atomique: 52.
Poids atomique: 127,60. Point d ébullition: 1087.
Cristallisé dans le système rhomboédrique.
Possède 8 isotopes, sept d' entre eux possédant une période supérieure à 10–13 ans.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie a été faite par Hering, vers 1850, sur 14 sujets avec des dynamisations basses.
Metcalf a expérimente sur un seul sujet.
Une nouvelle pathogénésie vient d' être établie par Reaside, de Londres. J. R. Reaside a fait une expérimentation hahnemannienne sur 17 sujets dont 11 femmes et 6 hommes. Le déroulement expérimental se présente ainsi:
Première expérience: novembre 1965 avec la 6 CH sur 11 sujets.
Seconde expérience: février 1 966 avec la 12 CH sur 9 sujets.
Troisième expérience: mai 1966 avec la 6 DH sur 9 sujets.
Les expérimentateurs prennent le remède matin et soir pendant 14 jours, et il semble que ce sont les dynamisations en 6 DH et 6 CH qui ont développe le maximum de symptômes pathogénésiques.
Généralités
PATHOGÉNÉSIE
. Agitation, faiblesse. . Craintif ne supporte pas le contact aux endroits sensibles. . Manque d' énergie.
• Diagnostic positif
. Légère amnésie avec céphalée frontale.
. Sécheresse cutanéo–muqueuse, avec ulcérations.
. Palpitations. Photophobie.
. Éruptions vésiculaires, brûlantes, pruriantes.
.Éruption urticarienne ou maculeuse prurigineuse.
. Fortes sueurs des pieds terriblement malodorantes.
. Suppuration fétide chronique de l' oreille.
. Douleur cervico dorsale et lombo sciatique droite.
Psychisme:
. Oublieux et incapable d' une activité intellectuelle. . Hyper– puis hypotonie Psychisme. . Serein et gai, puis impatient et irritable. . Sensation de chaleur céphalique.
Système nerveux:
. Céphalée frontale droite et supra–orbitaire droite, aggravée durant la soirée.
. Céphalée frontale aggravée le matin, étant assis.
. Céphalée occipitale et temporale bilatérale.
. Céphalée brutale avec vertige et sensation d' hébétude.
. Céphalée survenant périodiquement.
. Élancement douloureux dans la région gauche de la tête.
. Insomnie avec rêves déplaisants.
. S' éveille en sursaut durant la nuit.
Appareil digestif
. Sécheresse des lèvres, de la bouche avec des endroits à vif irrités. . Soif de boissons froides. . Ulcération des gencives, de la langue, de la bouche, du palais.
. Nausées, aggravées dans la matinée.
Anorexie, pyrosis.
Flatulences et coliques.
. Désir de « bacon » très gras: de sel; de pain durant la soirée: de boissons froides.
. Distension abdominale et douleur au bas–ventre.
. Douleur comme par des aiguilles, sous–costale droite.
S' éveille avec mal au dos et au ventre. Selles molles d' abord, puis dures.
Appareil vasculaire
. Palpitations avec sensation de constriction thoracique et douleurs.
. Pouls rapide, battements du coeur à 120 140 à la minute.
. Irrégularité des battements cardiaques couché sur le dos ou sur le côté droit.
. Douleurs d' aiguilles, avec sensation de constriction, au coeur et omoplate gauche' pire couché côté gauche.
Fièvre
frissonnement interne et fébrilité: sueurs fétides, repoussantes obligeant à s' isoler.
Appareil respiratoire
. Irritation du côté gauche de la gorge. . S' éveille avec de la toux.
. Toux sifflante et racle des mucosités.
. Douleur chondrosternale, aggravée par la respiration profonde, en se pliant.
Nez
. Enchifrènement avec écoulement d' un liquide fluent, amélioré au grand air, s' accompagnant de larmoiement et d' enrouement.
. Démangeaison des narines.
Yeux
. Brûlures et démangeaisons des paupières. . Sensation de cils retournés en dedans. . Photophobie. . Amincissement du sourcil gauche.
Oreilles
. Bourdonnement, sonnerie des oreilles.
. Sifflement à l oreille droite. . Douleur de l oreille gauche. . Écoulements fétide (odeur de saumure) et irritante de l' oreille. Surtout la gauche.
. Pavillon de l`oreille congestionné. violacé. oedématisé~ pruriant.
Appareil génital
. Coliques prémenstruelles au niveau du bas–ventre.
. Règles douloureuses avec 6 à 7 jours de retard.
Cou et dos et extrémités
. Douleur vertébrale depuis la 7e cervicale à la 5é dorsale.
. Craint tout mouvement ou toute approche.
. Douleur cervicale s' irradiant au cou. épaule et entre les omoplates.
. Douleur lombaire s' irradiant vers la cuisse droite. s' aggravant en riant. toussant, se pliant ou a la pression. s’améliorant par la marche.
. Faiblesse des jambes dans la matinée.
. Épaule gauche douloureuse, pire par le mouvement.
. Douleur poignet et doigts main gauche comme par des aiguilles.
. Fourmillement. Picotement main droite, durant la soirée.
Peau
. Rougeur circonscrite des deux joues.
. Rougeur circonscrite au niveau de la roue droite et du dos du nez.
. Taches de rougeur au visage.
. Éruptions vésiculeuses, herpétiformes de la lèvre.
. Éruptions vésiculaires, confluentes, avec rougeurs circonscrites, brulantes' comme par des piqûres d' aiguilles aux oreilles, tête et front. . Démangeaisons éparses au niveau des mains, des jambes, du cou, du thorax.
. Éruption de petites macules prurigineuse~ du dos, abdomen, creux axillaire comme par des piqûres de puces.
. Éruption urticarienne du tronc avec fourmillements.
. Éruption eczémateuse au visage et entre les doigts des mains.
. Sécheresse de la peau. . Sueurs très malodorantes, axillaires, de la region génitale et surtout des pieds (odeur alliacée).
Modalités
1. Aggravation: Par le toucher, par l' effort, en se pliant, En toussant, en riant, par la pression, par le mouvement.
2. Amélioration: Par la marche: au grand air couché sur le dos.
3. Latéralité: Gauche.
Dose
Dynamisations: De !a 6 DH à la 30 CH.
Relations
Capsicum: Inflammation ostéo–muqueuse, suppurative, surtout de l' oreille.
Arsenicum: Douleurs brûlantes, odeur cadavérique des sécrétions .
Psorinum: Faiblesse générale, frilosité permanente, migraines périodiques, eczéma et otite à sécrétion fétide, peau malsaine.
Clinique
1. Généralités: . Anergie hyposthénique.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
. Amnésie antérograde de Charcot. . Psychose dépressive.
. Céphalalgie névritique. Céphalées périodiques. . Migraines.
. Syndrome de Barre et Lieou (céphalées occipitales. Vertiges. Bourdonnements d' oreille. Troubles visuels et psychosomatiques).
3. Appareil digestif:
. Stomatites, Gingivites, Leucoplasies. . Cholécystites chroniques. . Hépato–gastrite. . Hépatite chronique sclérogène (cirrhose at' début). . Dyspepsie hypopeptique. . Aérophagie. Aérocolie.
4. Appareil cardio–hémovasculaire:
. Tachyarythmies: maladie de Bouveret. Coeur basedowien.
5 Appareil respiratoire:
. Laryngite. . Emphysème.
6. Organes des sens:
NEZ: . Furoncles du nez. . Coryza.
YEUX: . Entropion. . Eczéma des paupières. OREILLES: . Otite chronique suppurée. . Otite post scarlatineuse. . Mastoïdite chronique.
7. Appareil urogénital: . Algoménorrhée. . Spanioménorrhée.
8 Cou et dos et extrémités: . Sciatique. . Lombarthrose. . Cervicarthrose. . Arthralgies.
9. Peau – Phanères: . Teigne. . Herpès. . Herpès circiné trichophytique. . Impétigo.
. Pityriasis versicolor.
. Pityriasis rubra pilaire.
. Eczema. Eczema marginé de Hebra.
. Érythème prémycosique
. Lupus érythémateux.
. Furoncles. Anthrax. Hydrosadénites de l' aisselle.
. Érythrose faciale. rosacée et acné rosacée.
Terebénthina chio [Tere–ch]
Introduction
SOUCHE
Il ne s' agit pas de Oleum terebenthina ou terebenthina, introduite dans la Matière médicale homéopathique par le médecin allemand Seoden.
Il s' agit du Pinus Maritimus de Linné, variété mexicaine nommée “ ocote”,. Cet arbre croit jusqu' à 12 à 15 m, a une racine grosse, sinueuse, tige grosse, rameuse, verticale, avec des bras horizontaux et ascendants quand ils sont jeunes, écorce grosse, rude, fendillée: feuilles filiformes, demi–cylindriques, rigides. appareillées et avec des stipules courtes couleur amadou, fleurs chatons en épis coniques.
Le Dr Carranza utilisa la térébenthine de Chio provenant du Terebinto pistacia terebinthus, mais ses qualités sont équivalentes à celle de l’ocote ».
On obtient la térébenthine en faisant des incisions dans la tige ou le tronc de l' arbre et qui sert à la préparation de la T.M.
EXPERIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie est l' oeuvre de Manuel M. De Legarreta en 1894.
Ainsi que le raconte son fils' cette auto expérimentation lui aurait occasionné une néphrite chronique qu' il n' a pu entièrement guérir et serait à l' origine de sa mort survenue à 62 ans à Mexico, le 9 mai 1912.
Généralités
. Visage légèrement pâle. . Courbature, fatigue, prostration. . Sueurs froides. . Excitation nerveuse de courte durée suivie d' un état d' épuisement. . Oedème des paupières, du ventre, des jambes.
• Diagnostic positif ..
. Bouffissure des paupières, ventre, jambes. . Mal de tête soulage' en se penchant en arrière.
. Fièvre prolongée. . Diarrhée fétide. . Brûlure urétrale, méat collé, urines épaisses, brûlantes, rougeâtres, sanguinolentes. . Douleurs dans le cordon spermatique. . Éruption eczématiforme, fissuraire.
Psychisme:
. Est distrait. . Impressions hallucinatoires. . Stupeur. . Déprimé, craintif préoccupé, a besoin d' air frais, de se promener.
Système nerveux:
. Tête lourde, difficile à soulever de l' oreiller. . Mal de tête soulagé en penchant la tête en arrière.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue –
Pharynx:
. Bouche sèche, saveur rance. . Langue chaude avec papilles saillantes marquées.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
. Perte d' appétit: pyrosis.
. Plénitude stomacale avec éructations.
. Nausées, hoquet.
. Vomissements de bile.
. Difficulté à expulser les gaz.
. Borborygmes.
. Douleur région iléo coecale avec un bruit comme si on froissait du papier. . Météorisme. . Ténesme. . Diarrhée fétide, noirâtre avec brûlure à l' anus.
Appareil vasculaire
. Coeur rapide, battements forts et parfois irréguliers. . Pouls faible, à peine perceptible.
Fièvre
Élévation thermique lente. graduelle, insinuante, prolongée, variant de 38° à 38°5 le matin, de 40° à 40°5 le soir, s' accompagnant de douleurs musculaires.
Appareil respiratoire
1. Gorge: . Voix sèche et enrouée. 2. Poumons Plèvre: . Oppression et douleur rétrosternale. . Respiration difficile, toux sèche et brève. . Expectoration abondante et sanguinolente.
Nez:
. Sec, obstrué. . Écoulement d' une sécrétion transparente ou sanguinolente, alternant d' une narine à l' autre.
. Sensation de nez obstrué.
Yeux:
. Yeux légèrement injectés. . Clignotements fréquents. . Mouches volantes.
Oreilles:
. Crépitement après s' être mouché. . Bruits d' un vent lointain. . Battements dans l' oreille qui résonnent dans le cerveau.
Appareil urinaire:
. Brûlures dans l' urètre, la région périnéale, au pubis.
. Méat irrité, avec sécrétion purulente qui colle les lèvres et miction pénible au début.
. Miction brûlante, douloureuse.
. Urine épaisse, rougeâtre, sanguinolente.
. Urine rare, avec des besoins fréquents, et qui viennent difficilement.
. Dysurie. Anurie.
. Douleur de meurtrissure dans les lombes.
Appareil génital
2. Génital:
MASCULIN: . Douleurs dans le cordon spermatique, comme de torsion. . Prostatorrhée. . Érection difficile.
Féminin: . Règles abondantes et brûlantes.
Cou et dos et extrémités
. Les muscles longs des jambes et des bras sont douloureux et rigides. . Oedème des jambes.
Peau
. Exanthème pétéchial survenant vers le sixième Jour.
. Peau irritée comme par un frottement.
. Sensation de fourmillements et de brûlures douloureuses.
. Sueurs des aisselles et de l' aine.
. Éruption eczématiforme, humide.
. Sécrétion collante, érosive au pli du pavillon de l' oreille et au cuir chevelu.
. Eczema améliore par la transpiration et les diurétiques.
• Caractéristiques biologiques
. Urines: proteinurie, cylindres granuleux.
Modalités
Amélioration : Par la transpiration; en penchant la tête en arrière; à l' air frais; en se promenant.
Dose
Dynamisations: I DH; 3 DH; de la 5 CH à la 30 CH.
Relations
Cantharis:
. Irritation des muqueuses digestives et urinaires avec douleurs brûlantes et ténesmes. . Irritation de la peau avec vésicules brûlantes.
Cannabis sativa:
. Urètre douloureux, sensible au toucher. Doit marcher les jambes écartées.
. Écoulement urétral épais, jaunâtre: érections douloureuses.
Terebenthina:
. Tendance aux hémorragies digestives, urinaires, cutanées.
. Abdomen distendu: mictions fréquentes, douloureuses, de sang foncé, d' odeur de violette.
Clinique
1. Généralités: . Typhus. . Fièvre typhoïde et paratyphoïde.
2 Système neuro–endocrino–psychique: . Méningite séreuse. . Méningite lymphocytaire bénigne.
3. Appareil digestif: . Angiocholite. . Cholécystites.
4. Appareil cardio–hémo – vasculaire: . Péricardite aiguë bénigne.
5. Appareil respiratoire: . Bronchites. . Asthme. . Pleurésie.
6. Organes des sens:
NEZ: . Rhinite atrophique. . Ozène.
YEUX: . Conjonctivite granuleuse. . Conjonctivite impétigineuse.
7. Appareil uro–génital:
URINAIRE: . Gonococcie. . Cystite. . Néphrite aiguë protéinurique. . Hématurie. . Porphyrinurie .
GENITAL MASCULIN: . Épididymite. Funiculite. . Prostatite . . Erotomanie.
GÉNITAL FÉMININ: . Ménorragies.
8. Cou et dos et extrémités:
. Torticolis. . Lumbago. . Rhumatisme musculaire.
9. Peau – Phanères:
. Eczema aigu. . Érysipèle. . Impétigo. . Oedème de Quincke. . Trophoedème. . Éléphantiasis.
Thalamus [Thala]
Introduction
SOUCHE
Le thalamus – ou couche optique – appartient au groupe de noyaux autour de l' encéphale. C' est un ganglion volumineux: pair et symétrique, situe en avant et en dehors des tubercules quadrijumeaux~ en–dedans des corps
Thalamus striés, bordant latéralement le llle ventricule, circonscrit sur sa convexité par le noyau caudé. Il a la forme d' un ovoïde à grosse extrémité postérieure.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
A. Hardy a fait une large expérimentation clinique, mais il n' existe pas de pathogénésie hahnemannienne.
Généralités
. Type neurobiliaire, mal dans sa peau, souvent introverti.
Psychisme:
. Hypoergasie, inertie. voire aboulie. . Besoin de solitude.
. Manque de toute initiative intellectuelle ou physique.
. Se complaît à rester immobile dans un coin retiré de sa chambre.
Système nerveux:
. Rires et pleurs spasmodiques, sans contenu affectif réel, se traduisant par des contractions involontaires et automatiques des muscles de la face et par des mimiques s' exprimant soit hors de propos, soit mal à propos, soit d' une manière disproportionnée.
. Paresthésie de la femme à la ménopause:
– fourmillements, engourdissements douloureux siégeant surtout au bras et tenant la malade éveillée.
– picotements toujours distaux survenant sans cause apparente.
– névralgies cervico–brachiales gauches avec fourmillements.
. Céphalées occipitales pires à gauche, avec irradiation dans tout l' hémicorps gauche.
. Douleurs: les douleurs justiciables de thalamus présentent un certain nombre de caractères communs. Elles sont:
– spontanées: ces douleurs apparaissent brutalement et sont immédiatement au maximum de leur intensité. La sensation douloureuse ressentie est trés supérieure au stimulus causal et persiste après la disparition de celui–ci. Le sujet amplifie et pérennise sa douleur.
Continues: ces douleurs sont permanentes avec des phases paroxystiques violentes.
– à type hyperalgésique: ces douleurs ont une topographie hémicorporelle prédominant aux extrémités des membres supérieurs et inférieurs. Elles sont' de plus, mal localisées et s' accompagnent de phénomènes angoissants, d' une sensation de malaise mal défini, d' un sentiment pénible d' inconfort.
Endocrine
. Troubles de la ménopause avec bouffées de chaleur et rougeurs aggravées la nuit.
. Hyperthyroïdie de la ménopause avec gonflement de la base du cou.
Appareil digestif
1. Estomac:
. Douleur épigastrique en barre transversale continue non influencée par le repas, mais aggravée par les émotions.
. La douleur est diffuse, mal localisée. Elle s' accompagne de malaises.
. Douleurs avec pyrosis.
. Douleurs avec nausées, pires après ingestion de nourriture.
. Douleurs crampoïdes de l' estomac s' accompagnant de nausées et de météorismes. . Douleurs accompagnées de sudation. . En général, les douleurs sont améliorées Ia nuit.
2. Intestins:
. Météorisme abdominal amélioré par l' émission de gaz.
. Douleurs abdominales à type thalamique avec émission de selles molles.
Appareil vasculaire
. Troubles vasomoteurs: cyanose et oedème des extrémités s' accompagnant soit d' une augmentation de la chaleur locale, soit au contraire d' une diminution de cette chaleur.
. Ces troubles vasculaires s' accompagnent très souvent de douleurs: douleurs de l`hémithorax gauche pouvant irradier au bras' aggravées par l' effort physique et pouvant simuler une crise d' angine de poitrine.
Appareil respiratoire
. Dyspnées de type asthmatique: le sujet a du mal à expirer. Il a la sensation d' avoir la cage thoracique prise dans un corset de fer.
Nez:
. Baisse de la sensibilité olfactive.
. Sensation de bouffées malodorantes d' odeurs à type soufre, désagréables.
. Les parfums sont mal supportes.
Yeux:
. Affaiblissement de la vue dans une moitié du champ visuel.
. Les objets apparaissent perdus dans un halo lumineux.
Oreilles:
. Hallucinations auditives avec sensation d' étrangeté et de frayeur.
. Bourdonnements d' oreilles: bruits de cloche dans le brouillard, ou de sirènes.
Appareil génital
GÉNITAL MASCULIN: . Impuissance avec amenuisement de la libido et disparition de l' orgasme. . Coït douloureux avec éjaculation précoce.
GÉNITAL FÉMININ: . Frigidité a type clitoridien.
Cou et dos et extrémités
. Mouvements mal coordonnés pour le membre supérieur aussi bien qu' inférieur. . Lors de l' épreuve de la main au nez~ les veux fermes, le sujet ralentit son mouvement avant de toucher le bout du nez. . Le sujet laisse souvent tomber les objets.
Mains en état de contracture, sans paralysie
. Mains de type thalamique avec les doigts en hyperflexion, les ongles striés et incurvés. . Mains creuses et toniques.
. Engourdissement des mains avec cyanose et tremblements.
. Engourdissement des pieds avec cyanose. Fourmillements. Gonflements et oedèmes des chevilles.
. Transpiration abondante des pieds du côté atteint. Ia peau étant fort vascularisée.
. Démarche spastique: le sujet avance lentement. Les jambes raides. Ne décollant presque pas les pieds du sol. Tous ces symptômes sont aggravés par l' émotion.
. Tremblements lors de la marche.
. La marche ne se fait qu' à petits pas et soutenu.
. Marche avec rotation interne de la jambe. Marche dite “ en fauchant” .
. Douleurs continuelles aggravées par le chaud et aussi par le froid.
. Douleurs lancinantes dans les pieds et dans les jambes.
. Douleurs des jambes aggravées par la toux et les éternuements.
. Douleurs des jambes avec sensation d' épingles.
. Douleurs musculaires à la montée des escaliers: les muscles “ lâchent “.
. Douleurs des articulations, principalement du genou et de la hanche.
. Douleurs spontanées, apparaissent subitement, atteignant immédiatement leur paroxysme et exagérées par rapport au stimulus dolorigène.
. Douleurs continues avec des phases paroxystiques violentes.
. Douleurs mal localisées, s' accompagnant de phénomènes d' angoisse, d' un malaise indéfini et d' un pénible sentiment d' inconfort.
. Douleurs profondes des jambes se compliquant psychiquement et allant jusqu' au suicide. . Fourmillements, brûlures et contractures.
. Douleurs: soit illusion douloureuse d' un membre absent, type “moignon” soit douleur d' un membre fantôme.
. Douleurs survenant avec paroxysme et déclenchées par l' émotion.
Peau
. Net dermographisme avec ligne urticarienne . Déformation des ongles qui sont incurvés striés, cassants.
. Sensation de brûlures sur la peau aggravée par la chaleur et le froid.
. Troubles de la vascularisation. Ia peau est soit très rouge. Soit très pâle. Mais elle est toujours froide.
. Cyanose des extrémités avec sensation de picotements et de brûlures.
. Sensation de troubles dans les oreilles.
. Sudation exagérée prédominant sur une moitié du corps.
Modalités
1. Aggravation: Aggravation par le froid' par la chaleur et par les émotions, surtout les emotions tristes, par l' effort.
2. Amélioration: Amélioration par l' air frais' le mouvement, la nuit.
3. Latéralité et localisation: Douleurs à latéralité principale gauche. Douleurs aux grosses articulations et a la région lombaire. Douleurs à localisation sciatique gauche.
Dose
. Voie orale: en granules de la 4 CH a la 30 CH: ou mieux en ampoules à absorption perlinguale de la 4 CH a la 30 CH.
. Voie rectale: une dose–suppositoire 2 fois par semaine, de la 7 CH à la 30 CH.
Clinique
1. Généralités:
. États de précancérose a dominante algique.
2 Système neuro–endocrino–psychique:
. États catatoniques. . Hébéphrénie.
. Paralysie pseudo–bulbaire. . Tabès.
. Algie de type thalamique.
. Névralgies: cervico–brachiale: scapulo humérale, sciatique.
. Moignons douloureux. . Sympathalgies.
. Troubles du relais Psychisme:
a) le rire et le pleurer spasmodiques.
b) les troubles de la conscience.
c) les cénestopathies (Hardy).
. Anosognosie.
. Troubles vasomoteurs végétatifs. . Viscéralgies « thalamiques ,~ (Hardy). . Dysthyroïdies (O. A. Julian). . Maladie de Parkinson. Sclérose en plaques. 3. Appareil digestif: . Dysrythmie cortico gastrique (Cl. Bergeret. . Hépatalgies et gastralgies. . Angiocholécystites. . Pancréatites. 4. Appareil cardio–hémo–vasculaire: . Syndrome de Raynaud. . Acroparesthésie nocturne. . Angor. 5. Organes des sens:
NEZ: . Anosmie. . Ozène.
YEUX: . Hémianopsie.
OREILLES: . Acouphène. 6. Appareil uro–génital: . Troubles ménopausiques. . Perturbation de la libido: frigidité' asthénie sexuelle. 7. Cou et dos et extrémités: . Périarthrite scapulo humérale. . Lombarthrose. . Myalgies. 8. Peau Phanères:
. Acrocyanose. . Onychomycose. . Onychorrhexis. . Onyxis.
Impuissance.
Thallium metallicum [Thal]
Introduction
SOUCHE
Thallium est un corps simple, de symbole TL, de numéro atomique 81 et de poids atomique 204,39. On en doit la découverte à Crockes, en 1861. et l’isolement à Lamy. en 1862. Il est très répandu dans la nature: ses principaux minerais sont la laurandite (arséniosulfure a 59 % de thallium). l' urbaïte (30 %). la crookésite (séléniure de thallium, argent et cuivre, 20 %) et l' hutchinsonite (20 %). On l' extrait surtout des boues des chambres de plomb et des eaux de concentration du sulfate de zinc.
Le thallium est un solide blanc bleuâtre, de densité 11,8, de dureté 1,2 (échelle de Mohr). Il fond à 302° et bout vers 1460°. Sa monovalence le rapproche des métaux alcalins et sa trivalence de l' aluminium. Ses sels colorent la flamme en vert émeraude (d' ou son nom). Le thallium et ses dérivés sont toxiques.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie de Thallium metallicum a été entreprise en 1965–1966 par Panos, Rogers et Stephenson sur 7 sujets masculins et 9 sujets féminins, avec les dynamisations suivantes: 30 CH pendant 15 jours, 200 CH pendant les 10 jours suivants et la I M (??) les 10 jours suivants (Junod écrit T.M., mais il y a certainement erreur d' imprimerie).
La description pathogénésique qui suit est le fruit de la toxicologie et de l' expérimentation pathogénésique ancienne, et s' y ajoutent les nouvelles données expérimentales hahnemanniennes de Panos, Rogers et Stephenson.
Généralités
. Douleurs musculaires. . Tremblements. . Amaigrissement général et perte des forces. . Caractère périodique des malaises qui reviennent en force toujours au même moment et disparaissent à nouveau.
• Diagnostic positif
. Amaigrissement, hypotonie, frilosité. . Symptômes à répétition périodique. Hyposthénie. . État permanent d' énervement. . Inhibition réactionnelle. . Symptômes d' hyperthyroïdie, d' ataxie et Dysesthésies. . Douleurs arthro–névritiques. . Perte de cheveux et poils. . Troubles trophiques unguéaux.
Psychisme:
. Grande anxieté sans aucune raison. . Impatience croissante.
. Irritabilité.
. Symptômes hystériformes avec hyperesthésie puis hypoesthésie.
. Grande inquiétude avec insomnie.
. Etat permanent d' énervement, d' excitation et de lamentation, avec pleurs et cris.
. Apathie. Dépression. Sensation de soif
Système nerveux:
. Sommeil léger et se réveille fréquemment. . Grande difficulté pour se rendormir.
. Douleurs névritiques des jambes.
. Acroparesthésie et hyperesthésie des mains et des pieds.
. Le poids des vêtements provoque des fortes douleurs.
. Mouvements choréiformes avec hypercinésie. . Nette régression de la fonction corticale: incapacité de se concentrer, incapacité de comprendre et de réagir.
. Hyperflexie et atrophie musculaire (paralysie AA bulbaire).
. Dysesthésies.
. Ataxie et tremblements. . Convulsions.
. Douleurs aux pieds, aux jambes, s' étendant aux cuisses, à l' abdomen et à la partie antérieure du thorax.
. Difficultés pour marcher.
. Perturbations des mouvements de coordination (ne peut se lever, ni rester debout).
. Cachexie.
Endocrine
. Hyperthyroïdie: amaigrissement, faiblesse générale, insomnie, sueurs, frissons. Frilosité.
. Hyperglycémie et hyperglycosurie.
Appareil digestif
. Caries dentaires. Douleurs dentaires. . Lèvres sèches avec sensation de soif. . Appétit vorace.
. Douleurs rétrosternales de l' oesophage. . Nausées mais ne peut vomir.
. Mauvaise haleine, irritation des muqueuses de la bouche' sialorrhée.
Thallium metallicum
. Renvois et goût amers dans la bouche.
. Flatulence importante~ même après un repas léger.
. Douleur spasmodique gastro–intestinale avec douleurs abdominales.
. Ballonnement du ventre.
. Constipation spasmodique tenace alternant avec des crises de diarrhée et douleur ano rectale.
. Douleurs fulgurantes, en éclair, partant des jambes vers l' abdomen.
Appareil vasculaire
. Hypertonie vasculaire.
. Pouls rapide et constriction précordiale. Cyanose.
. Crises hypertensives avec phénomènes d' hyperthyroïdie.
. Saignements des vaisseaux capillaires.
Appareil respiratoire
. Cyanose. Dyspnée. Sueurs nocturnes.
. Respiration difficile avec douleurs de toute la cage thoracique (hypercapnie).
. Pesanteur douloureuse sur le sternum.
Yeux:
. Sécrétion muco–purulente de l' oeil droit, pire le matin et se prolongeant plusieurs jours (survenue 15 jours après la prise du médicament).
. Taches scintillantes devant les yeux avec fourmillements au visage.
. Troubles visuels avec sensation de lourdeur rétro–oculaire.
Appareil urinaire:
. Dysurie. Protéinurie. Hématurie. . Perte involontaire d urine.
. Cylindrurie .
Appareil génital:
. Masculin: impuissance.
. Féminin: règles noirâtres, prolongée. Aménorrhée.
Cou et dos et extrémités
. Fourmillements du dos.
. Douleurs des jambes. aggravées étant couche sur le côté malade.
. Ne trouve pas une place dans le lit qui soulage.
. Douleur du genou droit en flexion et extension.
. Douleur dans la jambe droite.
. La pression du rebord d une chaise aggrave la douleur de la face postérieure de la cuisse.
. Douleur du nerf sciatique s`irradiant vers le bas de la jambe, pire la nuit, pire étant couche ou assis' améliorée en marchant.
. Doit se lever la nuit et marcher pour éprouver un soulagement.
. La pression superficielle ou profonde de la masse musculaire de la cuisse droite est douloureuse.
. Faiblesse et insécurité du genou droit. . Douleurs ostéo–périostiques.
Peau
. Chute des poils (axillaires et pubiens). . Perte des cheveux.
. Sensibilité particulière de la peau. Surtout de la plante des pieds.
. D' abord augmentation des sueurs. Puis diminution voire disparition de la capacité de transpirer.
. Sécheresse de la peau.
. Formations pustuleuses (acnés. Folliculite suppurante).
. Troubles trophiques des ongles, qui se déforment.
. Troubles de la pigmentation de la peau.
Modalités
1. Aggravation: la nuit: par le toucher: par la pression.
2. Amélioration: en marchant.
3. Latéralité: Droite.
Dose
Dynamisations: 5 CH à 30 CH.
Relations
Aranea diadema: Sensation de froid continuel. Retour périodique des symptômes. Douleurs profondes dans les talons.
Cedron: Périodicité des symptômes; névralgie sus orbitaire, migraines périodique.
Aranea ixobola: Voir monographie.
Clinique
1. Généralités:
. États hydrogénoïdes.
. États de patraquerie de Jacquelin–Burnand. . États tuberculiniques à forme dépressive ou névralgique. Paludisme.
. Maladie périodique de Mamou.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
. Névrites. . Névralgies du trijumeau.
. Radiculo–névrite de Guillain–Barré. . Myasthénie. . Paralysie pseudo.bulbaire. . Paralysie intermittente. . Dysthyroïdie (O.A. Julian).
3. Appareil digestif:
. Gingivite. Stomatite. Aphtes. . Dysrythmie corticogastrique (Cl. Bergeret). . Colopathies spasmodiques. . Crises gastriques du tabès. . Hépato–gastrite.
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
. Athérosclérose. . Hypertension artérielle. . Capillarite de Gougerot.
5. Appareil respiratoire:
. Emphysème pulmonaire
. Cortico–pleurite.
. Pneumoconioses,
Organes des sens:
YEUX: Conjonctivite purulente. . Blépharite. . Dacryocystite. . Irido–cyclite.
7. Appareil uro–génital: . Glomérulonéphrite aiguë. . Glomérulonéphrite chronique.
8. Appareil locomoteur:
. Rhumatismes de Poncet–Leriche. . Arthralgies. . Lombalgies . Sciatalgies.
9. Peau – Phanères:
. Alopécie. . Pelade. . Onyxite. . Acné. Folliculite. . Leucomélanodermies.
Thuya lobii [Thuj–l]
Introduction
SOUCHE
On prépare la T.M. avec les feuilles fraîches du Thuya lobii.
Thuya lobii ou Thuya meuziessi (1794), ou Thuya plicata don (1824), ou « cèdre rouge », est un arbre de près de 50 m de haut, originaire de l' Alaska.
Du bois de coeur, on a sépare les thuyaplicines '' à noyau tropolone, à propriétés antibiotiques et antifongiques.
Ces substances existent aussi chez Thuya occidentalis.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Il n' existe pas de pathogénésie de ce remède.
On l’a expérimenté cliniquement dès 1934. Il a été présenté une première communication vers 1936 et une seconde vers 1958. C est cette dernière qui a été publiée dans les annales homéopathiques françaises.
ÉTUDE CLINIQUE
Si l on suit le développement dans l espace des remèdes homéopathiques selon Rouy. On peut situer Thuya Lobii dans la lignée: Aurum, Sepia, Thuya lobii.
C' est–à–dire que l on pourrait prévoir. Dans le développement ultérieur d une pathogénésie de ce remède. Ia caractéristique d' Aurum avec sa tendance au suicide et de Sepia avec son état Psychique d’indifférence.
Symptômes généraux
. Mélancolie anxieuse.
. Manque de volonté avec propension vers l`aboulie.
. Pleure et gémit facilement.
. Amaigrissement et constipation.
. Tout l’indiffère. sauf ses obsessions personnelles de suicide.
. Frileux. a les extrémités froides.
. Difficultés caractérielles avec son entourage.
. Indifférence par rapport à soi et son entourage.
. Pensée obsédante de suicide.
Dose
Dynamisations: 7 CH: ~ CH: 15 CH: 30 CH.
Clinique
. Psychose d`angoisse. . État névrotique dépressif. . Hébéphrénie.
Thymol [Thymol]
Introduction
SOUCHE
Le Thymol est un phénol constitué par le paraisopropyl–metacrésol
Il existe dans les essences de certaines plantes de la famille des labiées (Thymus igis. Mosla japonica) ou des ombellifères (.Carum copticum); on peut l’en extraire par combinaison avec les lessives alcalines (soude ou potasse). On peut le préparer par synthèse totale en partant de ~ alcool isopropylique et du benzène, ou par synthèse partielle en partant de l' aldehyde cuminique. Le Thymol cristallise en prismes rhomboïdaux d`odeur caractéristique: il fond à 51°5 et bout à 232°. 11 est insoluble dans l' eau (1/1200). soluble dans l`alcool. I' éther. Le sulfure de carbone. On l utilise en thérapeutique comme antiseptique intestinal et comme vermifuge contre le ténia.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie hahnemannienne a été faite par W. B. Griggs sur 8 sujets, dont 6 hommes et 2 femmes. Ainsi qu`un témoin avec du placebo.
L' expérimentation a débute par la 3 DH pendant 2 semaines, la 2 DH pendant les 2 semaines suivantes et la I DH pendant prés de 10 jours
Généralités
PATHOGÉNÉSIE
. Tropisme pour les appareils uro génitaux, digestifs, nerveux. . Faiblesse générale avec maux de tête.
• Diagnostic positif
. Morose, triste; inquiet. . Céphalée constrictive. . Sialorrhée avec nausées. . Toux laryngée spasmodique. . Diarrhée glaireuse ou membraneuse. . Mictions fréquentes avec besoins impérieux. . Pertes séminales nocturnes. . Leucorrhée sanguinolente. . Douleurs dorso–lombaires s' irradiant vers les fesses. . Peau bleuâtre, froide.
Psychisme:
. Morosité état d' égarement.
. Céphalée avec état de tristesse.
. Inquiétude avec agitation.
. Tendance syncopale.
. Agitation nerveuse loquacité confusion mentale.
Système nerveux:
. Douleur constrictive aux tempes surtout chez les femmes améliorée couchée ou par la chaleur externe.
. Céphalée temporale bilatérale et de l' occiput.
. Faiblesse et douleur de tête avec mal au dos et s' accompagnant d' un état dépressif de tristesse.
. Céphalée avec état vertigineux.
. Convulsions de type clonique.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue –
Pharynx:
. Salivation aqueuse avec nausées. . Salivation diminuant en mangeant. . Eructations nauséabondes.
2 Estomac – Intestins –
Abdomen:
. Renvois de glaires avec sensation de brûlure stomacale, nausées, et pesanteur gastrique. . Nausées améliorées en mangeant. . Vomissements. . Aggravation par le tabac. . Diarrhée glaireuse ou membraneuse. . Diarrhée suite à de la constipation. . Douleur anale par suite de diarrhée. . Selles muqueuses. membraneuses. grisâtres.
Appareil vasculaire
. Pouls faible, lent ou rapide.
Appareil respiratoire
1. Gorge: . Irritation laryngée. . Irritation laryngotrachéale plus marquée chez la femme.
2. Poumons – Plèvre
Toux irritative laryngotrachéale. . Respiration dyspnéique.
Oreilles
Bourdonnements d`oreilles. . Entend comme des bruits de cloches. . Surdité passagère.
Appareil urinaire:
. Mictions fréquentes avec des besoins impérieux.
. Nycturie.
. Urine abondante, protéinurie hématurie.
. Douleurs des reins s' irradiant vers les fesses.
. Anurie.
Appareil génital
MASCULIN: . Éjaculation avec rêves érotiques. . Perte séminale en allant à la selle. . Pertes séminales nocturnes.
FEMININ:
. Leucorrhée brune sanguinolente. malodorante, aqueuse.
. Sang menstruel épais peu abondant, traînant en longueur.
. Douleurs avant et pendant les règles dans les ovaires et l' utérus.
. Douleur de pesanteur hypogastrique.
Cou et dos et extrémités
. Douleurs dorsales au moment des céphalées. . Douleur de la région lombo sacrée s' irradiant vers les fesses et plus marquée chez les femmes. . Coloration bleu violacé des extrémités. . Engourdissement des extrémités.
Peau
. Peau froide bleue. . Exanthème scarlatiniforme ou pustuleux.
Modalités
1. Aggravation: Par la fumée de tabac.
2. Amélioration: Par le repos couché; par la chaleur, en mangeant.
Dose
Dynamisations: 6 DH; 5 CH; 7 CH; 9 CH: I 5 C H ; 30 C H.
Relations
Cantharis: . Irritation et inflammation des muqueuses digestives et urinaires et de la peau. . Brûlures intenses dans le tube digestif, dans la vessie, avec besoins urgents et fréquents d' uriner.
Mercurius corrosivus: . Douleurs brûlantes dans le pharynx; mictions douloureuses, fréquentes, urine goutte à goutte, diarrhée avec ténesme.
Terebenthina: . Irritation des muqueuses digestives et urinaires, avec tendance aux hémorragies.
Clinique
1. Généralités: . Mélitococcie. . Fièvre typhoïde. 2. Système neuro–endocrinopsychique: . Maladie de Beard (neurasthénie). . Hypomanie (mélancolie). . Migraines menstruelles. . Rêves érotiques. 3. Appareil digestif: . Ptyalisme. . Dysrythmie corticogastrique (de Cl. Bergeret). . Entérocolite.
4. Appareil respiratoire: . Laryngite spasmodique. . Coqueluche.
5. Organes des sens: . Oreilles: acouphène.
6. Appareil uro–génital:
URINAIRE: . Pyélonéphrite. Hydronéphrose. . Cystite. Urétrite. . Oligurie. Anurie. . Protéinurie.
GÉNITAL MASCULIN: . Prostatite. . Adénome prostatique. . Cancer prostatique (traitement adjuvant). . Satyriasis.
GÉNITAL FÉMININ:
. Métrite du col utérin (exo– et endocervicite).
. Cancer utérin ou du col (traitement adjuvant).
7. Appareil locomoteur:
. Lombarthrose.
. Lombalgie.
8. Peau – Phanères:
. Acrodynie ou maladie de Swift–Feer.
. Acrocyanose ou syndrome de Crocq et Cassires.
Thyréostimuline ou Hormone thyréotrope [Thyreotr]
Introduction
SOUCHE
La Thyréostimuline est un extrait purifié de lobe antérieur d' hypophyse agissant exclusivement sur la glande thyroïde grâce à l' hormone thyréotrope qu' il renferme. Cette activité fait l' objet d' une titration biologique sur l' animal par l' iode radio–actif I 131.
L' activité thyréostimulante de la Thyréostimuline est exprimée en unités cobayes suivant Heyl–Laqueur; elle est de 100 unités H.L. par cm3, soit 11 unités U.S.P. (Unité de la Pharmacopée américaine): `' L' Unité Heyl Laqueur est la plus petite quantité d' hormone qui, injectée chaque jour, provoque chez au moins 50p. 100 des cobayes un stade histologique défini )).
Les propriétés de l' hormone thyréotrope hypophysaire (TSH) se définissent comme suit: – La TSH est sécrétée par des cellules basophiles de l' hypophyse différentes de celles qui produisent les hormones gonadotropes. De nature protéique, elle possède un poids moléculaire élevé et une spécificité d' espèce. Sa structure n' est pas élucidée. Mais son effet laisse supposer qu' elle serait constituée par un facteur de croissance cellulaire et un facteur contrôlant le métabolisme de l' hormone thyroïdienne.
– L' action de la TSH sur la thyroïde ne se produit que dans la mesure où celle–ci est capable de répondre à l' incitation hypophysaire, ce qui n' est pas le cas dans le Myxoedéme thyroïdien primitif.
Au niveau de la thyroïde, la TSH provoque: L' activation des enzymes protéolytiques libératrices d' hormone thyroïdienne.
– Des modifications histologiques consistant successivement en une résorption rapide et précoce de la colloïde. une hypertrophie puis une hyperplasie entraînant une augmentation du volume thyroïdien et une perte d iode par la glande. De ce fait' le taux de l' iode protidique plasmatique (iode hormonal) s' élève.
Une augmentation de la fixation par la glande de l' iode minéral sanguin' la synthèse de la thyroxine' la résorption et la mise en circulation de la thyréoglobuline par les cellules des vésicules.
En dehors de la thyroïde:
– La TSH possède une action exophtalmiante et une action mobilisante sur les graisses de réserve qui augmentent le taux de lipémie.
– L' iode minéral sous toutes ses formes. I extrait thyroïdien et la thyroxine inactivent la TSH ou freinent la sécrétion de cette hormone par l' hypophyse.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
11 n' existe pas de pathogénésie expérimentale homéopathique.
L' expérimentation clinique selon la méthodologie homéopathique a été faite par Louis Fouché, de Fontainebleau.
Généralités
Les indications que nous allons donner ne sont pas ici le fruit d' une pathogénésie hahnemannienne, mais les résultats de la clinique qu' a mis en évidence depuis des années Louis Fouché, de Fontainebleau, et confirmes par de nombreux confrères.
• Diagnostic positif
. Dystonie neuro–végétative. . Migraines. Crises de larmes. . Dérèglement psychosomatique de l' enfant. . Dysrythmie cardiaque, digestive, respiratoire, uro génitale. . Arthralgies.
Psychisme:
. Dystonie neuro–végétative.
. Hyperémotivité, angoisses, anxiété.
. Bouche sèche, palpitation s. Constriction pharyngée.
. Crises de larmes. Migraines.
. Alternance d' état dépressif et d' hyper excitation.
. Insomnie avec rêves angoissants. . Chez les enfants: mauvais travail scolaire: caractère instable, coléreux; verminose (oxyures). 2 Endocrinien: . Tremblement des paupières, brun. . Tremblement des extrémités. . Dérobement des jambes en siège bas (signe du tabouret).
pigmentées en se levant d' un
Appareil digestif
. Digestions lentes, difficiles.
. Nausées, vertiges, céphalées.
. Hypercholestérolémie.
. Hépatomégalie.
. Foie gros et sensible à la percussion.
. Vésicule biliaire grosse et douloureuse.
Appareil vasculaire
. Tachycardie paroxystique. . Extrasystoles. . Pulsations violentes au niveau des carotides. . Congestion veineuse~ surtout des jambes. . Varices et varicosités.
Appareil respiratoire
. Asthme. . Dyspnée de composante surtout psychogénique.
Yeux
. Protrusion des yeux (exophtalmie). . “ Regard tragique “ avec cillement rare. . Rétraction de la paupières supérieure avec tremblerie. . Paupières pigmentées.
Appareil urinaire:
Oligurie. . Dysurie. . Hyperazotémie.
Appareil génital:
. Spanioménorrhée. . Polyménorrhée. . Dysménorrhée. . Bouffées de chaleur de la ménopause.
Cou et dos et extrémités
. Arthralgie localisée surtout à l' épaule.
. Raideur articulaire des épaules, des chevilles, des doigts.
. A des difficultés a fermer complètement !es mains.
. Raideur des poignets.
• Caractéristiques biologiques
En 5 CH et 9 CH, action sur l' hypercholestérolémie; cette baisse du taux du cholestérol est paradoxale, puisque l' on sait que ce chiffre est abaisse dans la maladie de Basedow, augmenté dans le Myxoedème.
Il ne s' agit pas ici d' une action conforme a la loi de la similitude, mais d' une action organothérapique stimulatrice ou freinatrice.
Modalités
1. Aggravation: Par l' humidité: par l' immobilité. La nuit.
2. Amélioration: Par mouvement, doux. prolongé et progressif.
3. Latéralité: Gauche, non exclusive.
Dose
Dynamisations: 5 CH; 9 CH par voie rectale ou injectable.
Louis Fouché indique particulièrement que l' usage thérapeutique valable de la Thyréostimuline selon les indications pathogénésiques cliniques décrites plus haut' devra se faire en prescrivant la Thyréostimuline par voie parentérale (s.c. ou im.) ou par voie rectale.
Louis Fouché dit expressément: “ Tout médicament qui n' est actif que par voie parentérale en allopathie, ne l' est que par la même voie en homéopathie.”
Relations
Ignatia: Anxieuse. agitée' paradoxale.
Lachesis: Constriction pharyngée. Bouffées de chaleur, colères.
Chamomilla: Irritabilité, agitation' a besoin qu' on s' occupe d' elle.
Rhus toxicodendron: Douleurs articulaires améliorées par le mouvement progressif.
Clinique
1. Système neuro–endocrino–psychique:
NEURO–Psychique: . États A~ ;~ . Insomnie. . Tremblement psychogène.
ENDOCRINIEN: . Dysthyroïdie (O.A. Julian). . Syndromes Hyperthyroïdiens frustes. . Maladie de Basedow.
2 Appareil digestif:
. Lithiase vésiculaire. . Hypercholestérolémie. . Dysrythmie cortico–gastrique (Cl. Bergeret). . Oxyurose.
3 Appareil cardio–pulmonaire:
. Asthme nerveux. . Tachycardie. . Extrasystoles.
4. Appareil uro–génital:
. Syndrome prémenstruel. . Algoménorrhée.
5. Cou et dos et extrémités: . Polyarthrite rhumatoïde. . Périarthrite scapulo–humérale.
• Commentaires
. Ce remède est surtout utile chez la femme il rend service de façon quotidienne dans les syndromes anxieux et dépressifs, même sans composante thyroïdienne apparente.
. Il a révélé également sa propriété antivermineuse, surtout dans l' oxyurose invétérée.
Avec le D.N.A. et le R.N.A.. il constitue un remarquable trio des troubles caractériels de l' enfant et de l' adolescent.
Thyroidinum [Thyr]
Introduction
SOUCHE
Thyroidinum, encore appelée Thyroidea, glande thyroïde, est un organothérapique prélevé en général sur le boeuf ou le veau.
La T.M. d' organe est préparée à partir de la glande fraîche prise dans sa totalité, par macération dans un mélange, eau, alcool, glycérine tarée au l/20e d' organe frais.
Les dilutions décimales et centésimale sont préparées à partir de cette Teinture Mère.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie hahnemannienne a été établie par M. Panos, R. Rogers, J. Stephenson, sous les auspices du Research Commitee of the Americ an Institute of Homoeopathy , en 1963–1964, par la méthode dite en double aveugle.
Ce sont les dynamisations en 12 DH, 30 DH 200 CH et 1000 CH qui ont été expérimentées.
Elle complète les travaux de Ghosh de Calcutta qui datent de 1963.
Il convient de souligner l' originalité de ces
I travaux, les articles figurant dans les Matières
médicales classiques sur Thyroidinum étant
composés de symptômes toxicologiques et cliniques, non pathogénésiques.
Généralités
. Thyroidinum est le remède qui répond au type réactionnel Phosphorus. . Adolescents nerveux; déséquilibré neurophysique et aggravé chez la femme durant la menstruation. . Sujets présentant surmenage intellectuel et crises épileptiformes chez les enfants. . Ce sont les sujets qui répondent au syndrome dysthyroïdien de O. A. Julian.
• Diagnostic positif
. Irritabilité. Insomnie. Amaigrissement. . Humeur tantôt querelleuse, tantôt euphorique. . Céphalée frontale. . Acné faciale. . Sensation de quelque chose qui tombe sur la face. . Dyspepsie après manger. . Douleurs abdominales à type de crampe. . Diarrhée avec selles foncées, fétides. . Difficulté d' endormissement. . Amélioration de la congestion pelvienne menstruelle, des douleurs des jointures. . Amélioration des symptômes en général après les règles.
Psychisme:
. Calme dans l' anticipation des choses. . Concentration difficile pendant l' étude. . Dépression au réveil. . Euphorie. . Irritable avant les règles. . Se querelle avec sa famille. Troubles caractériels des enfants. . Agité.
Système nerveux:
. Se réveille sans raison. . Difficulté à s' endormir. . Vertiges le matin en se levant.
. Vertiges en se penchant en avant. . Céphalées améliorées après les règles. . Maux de tête chroniques.
Endocrine
. Perturbation métabolique. . Amaigrissement ou obésité paradoxale. . Myxoedéme prétibial.
. Sueurs des mains et pieds. . Manque ou excès de chaleur vitale. . Hypersomnie diurne (O. A. Julian). . Frilosité. Perte de cheveux. . Congestion de la glande thyroïde ou légère augmentation de volume.
Appareil digestif
1. Bouche:
. Enflure de la lèvre supérieure.
. Troubles de la dentition du nourrisson.
2. Estomac:
. Aversion pour les aliments gras.
. Appétit insatisfait, désire toujours quelque chose de plus intéressant à manger.
. Dyspepsie après manger.
. Dyspepsie 4 jours avant les règles.
. Douleurs, endolorissement, aggravés en mangeant, améliorés le soir.
. Vomissements des nourrissons.
3. Intestins:
. Gêne après manger.
. Flatulence suivie de diarrhée.
. Douleur après manger: inguinale, au siège d' une ancienne opération, ou pelvienne et inguinale.
. Douleur qui réveille la nuit.
. Douleur aggravée par la miction.
. Douleurs a type de crampe, avec des sueurs froides, aiguës.
. Borborygmes.
. Selles foncées, fragmentées, d' odeur cadavérique ou d' odeur sulfureuse.
. Selles molles, aqueuses.
Appareil vasculaire
. Tension artérielle variable. . Pouls d' abord lent puis devient rapide. . Douleur de type angineux. . Douleur cardiaque en marchant.
Thermorégulation: Bouffées de chaleur.
Appareil respiratoire
. Respiration courte. Dyspnée –sans cause apparente. . Catarrhe de la trachée. . Sensation de sécheresse dans la gorge.
Yeux:
. Amélioration de l' écoulement par les règles. . Amélioration des granulations.
. Irritation de la paupière. Conjonctivite.
. Douleur piquante à l' oeil droit.
Nez
. Douleur dans les sinus, pire par le froid.
. Sensation de quelque chose de lourd qui tombe des joues.
. Sensation de chatouillement avec céphalées et gorge sèche.
. Éternuements paroxystiques aggravés en mangeant.
Oreilles:
. Douleur au côte droit.
. Douleur du lobe gauche de l' oreille.
Appareil urinaire:
. Mictions fréquentes le jour. . Envies pressantes d' uriner.
Appareil génital:
. Congestion pelvienne, améliorée par les règles. . Règles en avance. . Dysménorrhée. . Ménorragies. . Amélioration des malaises prémenstruels par les règles. . Masturbation. . Troubles mentaux pendant la grossesse.
Cou et dos et extrémités
. Sensation de pincement du nerf cubital, aggravée par le mouvement. . Engourdissement du bord cubital des mains. . Picotement du bord cubital des mains. . Endolorissement de l' articulation de la hanche, du côte droit. . Douleur pressante des veines variqueuses des cuisses aggravée pendant les règles. . Douleur au genou droit.
Peau
. Éruptions polymorphes allergiques. . Acné, surtout de la joue droite. . Peau sèche avec éruptions urticariennes. . Eczema pruriant des mains. . Eczéma chronique, kératosique, prurigineux. . Prurit général, améliore par la chaleur.
Modalités
1. Aggravation:
. Tous les symptômes de Thyroidinum sont aggravés chez la femme avant et pendant les règles. . Aggrave par l eau froide, par la miction, par le mouvement.
2. Amélioration:
. Le soir. . Apres les règles.
3. Latéralité: Droite.
Dose
Dynamisations: . Voie orale: en trituration à la 3 DH: en granules ou en ampoules a absorption perlinguale de la 4 CH a la 30 CH. . Voie rectale: I dose suppositoire 3 fois par semaine de la 4 CH a la 30 CH.
Clinique
1. Généralités:
. États allergiques.
. Dysendocrinie infantile.
. Dysharmonie de croissance.
. Travail scolaire irrégulier.
. Troubles caractériels des enfants.
. Irritables. Coléreux~ capricieux.
. Sujets adultes ou enfants. Maigres en général, de tempérament nerveux, avec légère exophtalmie.
2. Système neuro–endocrinopsychique:
. Convulsion des nourrissons en rapport avec une poussée dentaire afébrile. . Psychose d' angoisse. . Névrose hystériforme. . Insomnie. . Dysthyroïdies (O. A. Julian). . Diabète (Ghosh).
3. Appareil digestif:
. Ictère des nouveau nés accompagne de vomissements. . Diarrhée chronique afébrile. . Prurit et eczéma péri–anal. . Colopathies spasmodiques. . Dysrythmie cortico gastrique (Cl. Bergeret).
4. Appareil respiratoire:
. Rhinite avec éternuements et oedème de la muqueuse nasale.
Asthme.
5. Organes des sens:
YEUX: . Conjonctivite et Chémosis. prurigineux avec larmoiement.
6. Appareil uro–génital: . Aménorrhée des jeunes filles. . Ménométrorragies. . Tendance aux avortements ou accouchements prématurés. . Endométriose. Stérilité. . Psychose puerpérale. . Vomissements de la grossesse. . Atonie utérine après accouchement.
7. Cou et dos et extrémités:
. Rhumatisme articulaire (avant pour caractéristique chez la femme l' aggravation avant les règles). . Névrites et névralgies.
8. Peau – Phanères: . Urticaire. Oedème de Quincke. . Eczémas.
Triosteum perfoliatum [Trio]
Introduction
SOUCHE
On prépare la T.M. à partir de la plante. appelée communément herbe à fièvre ou caf. sauvage (famille des Caprifoliacées).
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie a été réalisée par Reaside sur 15 sujets (8 hommes et 7 femmes) en 1959–1960.
Reaside a expérimenté la dynamisation en 8 CH, à raison d' une dose tous les matins jusqu' a l' apparition des symptômes.
Généralités
. Il s' agit d' un remède traditionnellement prescrit comme fébrifuge. . Il occasionne avant tout des vomissements, des gastralgies, des douleurs généralisées, de la fièvre avec agitation, de l' insomnie. . Lassitude subite vers 2 h du matin et 16 h de I après–midi. . Sensation de “ dormir debout “. . Sensation d' avoir des aiguilles à travers tout le corps, lorsqu' il a chaud. . Déprimé et irritable. . Sujets neuro–bilieux ou neuro sanguins sur un état allergoso (psoro)–tuberculinique.
• Diagnostic positif
.. . Dépression, irritabilité, difficulté à se dominer. . Céphalée sourde, pulsante ou pressive, siégeant au front, à l' occiput ou aux tempes.
. Sécheresse des muqueuses, lèvres, bouche, gorge. . Toux sèche. . Prurit généralisée surtout marqué au cuir chevelu, aux extrémités des membres supérieurs et inférieurs. . Sensation d épingles à travers tout le corps lorsqu' il a chaud.
Psychisme:
. Euphorie suivie d' état dépressif. . Nerveux et somnolent. Ne peut se concentrer.
. Impression d' un épuisement intellectuel.
. Se sent psychiquement détaché; mieux étant seul.
. Toute activité intellectuelle demande un grand effort.
. Irritable par le bruit et durant la soirée. . Assoupissement vers 16 h.
. Dans la soirée, comme “ enragé “ et difficile a se contrôler.
. Disposé à discuter âprement. à discutailler.
Système nerveux:
. Céphalée sourde durant la journée.
. Céphalée pressive occipito–temporale gauche et frontale droite.
. Douleur orbiculaire gauche, piquante comme par des aiguilles.
. Sensibilité douloureuse du cuir chevelu et des cheveux au toucher.
. Améliorée par la pression et le grand air. . Aggravée par la chaleur.
Appareil digestif
1. Bouche:
. La bouche et les lèvres sont sèches.
. Bouche parcheminée, chaude, avec paresthésies des lèvres.
. Fissure de la lèvre inférieure, taches ulcérées douloureuses de la bouche, du palais, des lèvres.
. Sensation de goût amer, dents supérieures douloureuses.
2. Langue:
. Blanche et parait comme gonflée.
3. Pharynx:
. Douloureux, irrité, spécialement la nuit et au réveil.
. Pharynx rouge déterminant une sensation de constriction.
. Un chatouillement fait tousser, l' amygdale gauche est douloureuse.
. Tous ces phénomènes sont améliorés par la prise de boissons froides, encore que la déglutition soit douloureuse.
4. Estomac:
. Est le siège d' une sensation de faim douloureuse, aggravée vers 11 h et dans la soirée.
. Douleur épigastrique irradiant vers le thorax et la gorge.
. Nausées, pire après les repas, soif de boissons froides qui soulagent.
. Faim douloureuse vers 11 h.
. Flatulences, surtout après avoir bu du lait. 5. Abdomen:
. Distendu et météorisé.
. Il y a des coliques spécialement au niveau de la fosse iliaque droite et de l' hypogastre.
. Douleur vive dans l' aine gauche.
. Ces douleurs sont aiguës, pires le soir, aggravées par la pression.
. Le sujet est constipé.
. L' exonération est possible après de gros efforts, et permet d' obtenir une selle petite, dure, suivie d' une diarrhée accompagnée de gaz nauséabonds.
. Douleurs rectales, en coup de poignard, aggravées en poussant, pires après la selle.
. Engourdissement des membres inférieurs après avoir été à la selle.
. Causalgies rectales avec prurit anal, surtout la nuit.
. Douleur coccygienne.
Appareil vasculaire
. Précordialgie pressive pire en étant couche sur le côté gauche.
. Cette douleur sourde peut siéger dans tout le thorax, prédomine dans la région rétrosternale, avec sensation de constriction thoracique.
. Elle est aggravée par l' exercice, l' émotion, et peut réveiller la nuit.
. Elle irradie vers l' omoplate gauche.
. Elle s' accompagne d' extrasystoles, perceptibles surtout au réveil et à 8 h.
. Pouls lent, mou.
Appareil respiratoire
1. Gorge:
. Enrouement, pire en parlant et a l' air frais. . Chatouillement au fond de la gorge, avec sensation de constriction, d' étouffement. provoquant une toux sèche.
2. Poumons – Plèvre:
. Toux sèche, survenant par irritation du larynx. Après avoir mange.
. Toux surtout dans la soirée, aggravée dans un endroit surchauffé. . Sensation d' étouffement, doit chercher sa respiration. . Adénopathie axillaire droite.
Nez:
. Coryza fluent, écoulement vert, épais avec éternuements.
. Sécheresse du nez et des oreilles.
. Douleur sourde, constante. Derrière la racine du nez.
. Sinusite droite douloureuse, et hyperesthésie de l' hémiface gauche.
. Taches sur le nez.
. Epistaxis et odeur subjective de sang.
Yeux:
. Cuisants et chauds, douloureux surtout quand ils sont fermés.
. Le gauche est gonflé, rouge, chaud.
. Larmoiement, accommodation difficile.
. Paupières irritées, surtout à droite.
. Blépharospasme, à droite dans la soirée.
Oreilles:
. Douloureuses, et ce constamment a gauche.
Où peut survenir une Otorrhée.
. Bourdonnements, bruits, pires couche
. Démangeaisons autour du pavillon des oreilles.
Appareil urinaire
Mictions fréquentes. . Odeur ammoniacale des urines.
Appareil génital
féminin: . Cycles irréguliers, avec retard ou avance. . Règles longues et difficiles à venir. . Règles douloureuses, peu abondantes.
Cou et dos et extrémités
. Douleurs généralisées aux membres supérieurs et inférieurs. . Douleurs brûlantes, battantes, au creux axillaire droit, dont les ganglions sont augmentés de volume. . Douleurs crampoïdes à l' épaule et au bras gauche, des deux membres inférieurs, des doigts de la main droite.
. Raideur douloureuses du dos.
. Les pieds sont froids, en dehors de bouffées congestives qui affectent aisselle et bras droits.
Peau
. Démangeaisons sur tout le corps.
. Démangeaisons prédominantes au cuir chevelu, aux pieds, à la face palmaire des mains, siège d' une éruption sèche.
. Éruption érythémateuse sur les mollets, le dos, le scrotum, la face interne des cuisses.
. Taches cutanées marron.
. Desquamation de la peau du ventre.
. Hyperesthésie cutanée, sueurs profuses, pires la nuit et par l' exercice.
. Éruption et démangeaison sont aggravées par la chaleur.
. Éruption pruriante sur les épaules et entre les omoplates.
. Plante des pieds prurigineuses dans la soirée et au lit.
Modalités
1. Aggravation:
. Vers 2 h du matin; par le bruit.
. Dans la soirée, à partir de 16 h de I' après–midi.
. Le mouvement.
. Par la chaleur: après évacuation alvine; par l' exercice: par l' émotion.
2. Amélioration:
. Par la solitude; par la pression; le grand air: par les boissons froides; le repos.
3. Latéralité: Gauche.
Dose
Dynamisations: De la 5 CH à la 30 CH.
Relations
Belladone: Fièvre, chaleur, agitation. Soif.
Aconitum: Peau sèche. anxiété, agitation extrême.
Arsenicum album: Anxiété, agitation, douleurs brûlantes améliorées par la chaleur.
Baptisia: Troubles digestifs, excrétions putrides, épuisement, myalgies.
Coffea: Palpitations, insomnie, agitation.
Lachesis: Bouffées congestives, constriction pharyngée, pires au réveil.
Latrodectus mactans: Douleurs présternales de type angineux.
Lycopodium: Ballonnement aggravé à partir de 16h.
Sulfur: Démangeaisons, chaleur des pieds alternant avec froid.
Clinique
1. Généralités: . États fébriles infectieux. . Rougeole. . Scarlatine. . Grippe. 2 Système neuroendocrino–psychique:
INFECTIONS NEUROTROPES:
. Encéphalite aiguë post–infectieuse de l' enfance (surtout après la diphtérie, la rougeole, la coqueluche...).
. Encéphalite périaxiale diffuse de Ch. Foix et J. Marie.
. Encéphalite épidémique de Von Economo (ou névraxite épidémique de Sicard).
. Zona.
3. Appareil digestif:
. Dysrythmie cortico–gastrique (Cl. Bergeret).
. Typhoïde et paratyphoïde. . Typhus. . Rectites. Hémorroïdes. . Entérocolites.
4. Appareil cardio–hémo–vasculaire:
. Dysrythmie cortico cardiaque. . Angor pectoris. . Coronarite.
5. Appareil respiratoire:
. Rhino–pharyngite. . Bronchites traînantes. . Asthme.
6. Organes des sens:
NEZ:
. Rhinites. Sinusites. Cor~
YEUX: . Blépharite. . Conjonctivite.
OREILLES: . Otites.
7. Appareil uro–génital:
URINAIRE: Adénome prostatique. . Cystite. . Pyélonéphrite .
GENITAL FEMININ: . Algoménorrhée. . Hyper– ou Hypoménorrhée.
8. Cou et dos et extrémités:
. Rhumatisme articulaire subaigu curable. . Rhumatisme infectieux dans le décours de certaines maladies infectieuses.
9. Peau – Phanères:
. Érysipèle.
. Érythema arthriticum (érythème polymorphe dû au Streptobacillus moniliformis).
. Erythema elevatum diutinum (éruption de nodules aplatis, durs, brun violacé~ au niveau des faces d' extension des articulations des extrémités au décours d' une crise rhumatismale).
. Érythème automnal.
. Érythème marginé discoïde de Besnier
(érythème rhumatismal).
. Eczéma:
– Atopique (prurigo diathésique de Besnier).
– marginé d' Hebra.
Coryza spasmodique.
dysidrosique de Tilbury Fox. . Urticaire. . Urticaire pigmentaire. . Urticaire pigmentée.
Tuberculinum residuum [Tub–r]
Introduction
SOUCHE
Il s' agit du résidu obtenu par filtration de la souche bovine du mycobactérium
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La Tuberculine Résiduelle fut préparée par Robert Koch en 1897.
Son utilisation en nosodothérapie a été surtout l' objet d' expérimentations cliniques des médecins homéopathes français: Cartier, P. Jousset, Mondain, Humea et Revel, Chiron.
A. Nebel, de Montreux, fera une étude fort complète et c' est Léon Vannier qui, par sa pratique et son enseignement, donnera une place de choix à Tub. resid.
Mais ce sont des études de pathogénésie clinique et c' est seulement 0. A . Julian qui fera une expérimentation de pathogénésie hahnemannienne en 1960–1961 sur quatre sujets, deux hommes et deux femmes, avec les dynamisations en 5 CH, 7 CH et 9 CH.
De ce fait, Tuberculinum residuum possède la qualité double, celle d' un biothérapique (ex–nosode) et celle d' un remède homéothérapique selon l' exigence de la méthodologie expérimentale de Hahnemann.
Généralités
. Sujet pâle, à teint grisâtre, lèvres légèrement violacées et dont l' inférieure est parfois fendillée.
. Amaigrissement tout en conservant un appétit normal.
. Tendance évolutive à la sclérose fibro chondro ostéo–mésenchymateuse.
. Grande fatigue avec envie de dormir.
. Se sent mieux à l' air frais et allongé.
• Diagnostic positif
. Sujet faible, pâle, grisâtre, fatigué. . Découragé, pesanteur crânienne, amélioré à l' air frais et par le mouvement. . Lourdeur digestive. Toux sèche. . Douleurs des articulations et raideur ligamentaire. . Sécheresse de la peau. . Fissure lèvre supérieure, tiers externe.
Psychisme:
. Découragement, “ spleen “ Tristesse mal définie.
Système nerveux:
. Pesanteur crânienne avec besoin d' air frais. . Tête lourde, vision trouble. . Doit froncer les sourcils pour voir distincte ment.
Appareil digestif
. Gencives saignantes. . Lourdeur, ballonnement après repas. . Pyrosis s' accompagnant d' éructation et de renvoi d' un liquide acide et brûlant. . Selles plus faciles et abondantes.
Appareil vasculaire
Congestion des veines des jambes. . Légère lourdeur et crampes des jambes.
Appareil respiratoire
. Toux sèche avec dyspnée. . Crachats rares, difficiles à expulser. . Point de côte douloureux.
Appareil urinaire
. Urine peu abondante, d' odeur forte. . Douleur sourde, tiraillante au niveau des ovaires.
Cou et dos et extrémités
. Sensation de raideur et d' ankylose articulaire. . Épaules douloureuses, raides, mouvements limites et difficiles.
. Douleurs dorsales, aggravées par le mouvement. (Rhus tox.).
. Douleur de toutes les articulations, tiraillantes, avec impression de raideur, aggravées au réveil et après un repos prolonge.
. Rétraction aponévrotique et ligamentaire (Baryta carb).
Peau
. Sécheresse de la peau qui apparait malsaine. . Fissure de la lèvre supérieure côté tiers externe.
. Éruption acnéiforme du dos et aux épaules.
Modalités
1. Aggravation: Par le mouvement, au réveil; par un repos prolongé.
2. Amélioration: A l' air frais, par la position allongée.
Dose
Dynamisations: De la 4 CH a la 30 CH. Les 7 CH, 9 CH et surtout la 30 CH, à prises répétées et pendant une longue durée sont à conseiller.
Relations
Sulf. iod.: Auto–intoxication tuberculinique avec trachéite, adénopathies. éruptions pruriantes.
Baryta carb.: Sclérose vasculaire avec ralentissement cortico–somatique.
Calcarea fluor.: Peur de l' avenir inquiétude intérieure, fébrilité, impatient, découragé ou plein d' ardeur. Spasmes et contractures musculaires, raréfaction du système pileux, améliorés par l' air frais et à la pression.
Cobaltum nitricum: Amaigrissement fatigue pâleur. Lassitude générale. Céphalée frontale vertiges, douleurs osseuses.
Acidum Hypericum: Sujet épuisé, fatigué, douleurs musculo–articulaires, éruptions papuleuses, hépatalgie, nausées et état subictérique amélioré au grand air et à la pression.
Clinique
1. Généralités:
. États allergoso (psoro)–tuberculiniques.
. Diathèse arthritique.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
. Syndrome de “patraquerie” de Jacquelin Burnand.
. Psychose dépressive des tuberculosiques.
. Céphalée.
3. Appareil digestif:
. Dystonie cortico–gastrique (de Cl. Bergeret).
. Péri–duodénite.
. Péri–cholécystite.
. Péritonite chronique fibro–adhésive.
. Pérityphlite.
4. Appareil cardio–vasculaire:
. Varices. Varicosités.
5. Appareil respiratoire:
. Sclérose pulmonaire.
. Bronchite chronique.
. Emphysème.
. Tuberculose fibreuse.
. Pleurésie sèche.
6. Appareil uro–génital:
. Salpingite chronique. . Métrite chronique. . Sclérose du col.
7. Cou et dos et extrémités:
. Périarthrite. Arthrose.
. Spondylarthrite ankylosante.
. Rhumatisme tuberculeux de Poncet et Leriche.
8. Peau – Phanères:
. Maladie de Dupuytren (rétraction de l' aponévrose palmaire).
. Syndrome de Volkmann (rétraction musculaire ischémique). . Acné tubéreuse.
• Commentaires
Le biothérapique T.R. devra être prescrit de manière persévérante, car il agit lentement. Il agira sur une perturbation immunologique ancienne, et c' est pourquoi il sera souvent indiqué en compagnie de remèdes homéothérapiques tendant à redresser un processus de sclérose à long cours.
Cas
Voici, a présent, une observation clinique du Dr. J. Askenasi:
« Madame A... 68 ans, à la suite d' un R.A.A. survenu vers l' âge de 15 ans, a évolué progressivement et inexorablement vers un état de rhumatisme chronique, soit P.C.E.
»Dans ses antécédents aussi bien familiaux que personnels, on trouve un état tuberculinique.
„ Il s' agit d' une observation très ancienne, bien longtemps avant l' avènement de l' antibiothérapie et des corticoïdes.
„ Aussi, cette malade n' a connu que des traitements fort simples a savoir. l' aspirine et les stations thermales.
,' C' est une personne maigre, pale, fatiguée, terriblement déformée par les atteintes successives arthritiques.
„ Néanmoins le poumon, le coeur et la tension sont normaux.
» Les années n' ont fait qu' augmenter ses douleurs et bloquer de plus en plus presque la totalité de ses articulations, surtout la hanche droite et les genoux avec raideur ligamentaire. Le genou droit' déformé par des exostoses et des tophis en amadou durci. Ne permettait aucune flexion, ce qui posait des problèmes non seulement pour la marche' mais aussi pour s' asseoir et se coucher.
»Cette malade faisait de longs séjours a l' étranger, et ce n' est que tardivement et par intermittence qu' on a tente un traitement homéopathique. Des le début du traitement, les constantes sérologiques se trouvèrent améliorées.
»Ce traitement consistait surtout dans les draineurs de basses dilutions et pendant trés longtemps des remèdes unitaires en hautes dilutions hebdomadaires, ce qui présentait une facilité pour cette malade pendant ses déplacements.
» Ces remèdes sont bien connus des praticiens, la triade classique: Sulfur, Causticum, Rhus tox., en 9 CH répétés à des intervalles réguliers.
» Bien sûr que d' autres remèdes n' ont pas été oubliés comme: Rhododendron, Arnica, Lachesis, Bryonia, Ruta, etc.
» Par la suite, l' envahissement goutteux a été traite par: Ledum palustre, Colchicum, Formica, etc.
» On obtient une certaine stabilité, concernant l' ankylose, la raideur ligamentaire et une forte réduction des aspiriniques.
„ Mais le plus pénible, s' avérait la gonarthrose droite qui ne cédait pas au traitement habituel.
»Or, il se trouvait qu' un dimanche, car c' est le jour de la dose hebdomadaire, la prise à jeun était Tuberculinum residuum 9 CH.
» On n' utilisait pas fréquemment les Biothérapiques vers les années 1950, c' est pourquoi elle a été facilement identifiée.
» Pourtant il n' y a pas eu de réaction violente. Comme cela se voit souvent avec Sulfur, mais au grand ébahissement de la malade et de son entourage, ce genou droit déformé, douloureux avec un énorme empâtement tophique, où tous les méplats rotuliens avaient disparu depuis longtemps, commençait à bouger, lentement en formant une légère angulation, mais qui augmentait de semaine en semaine pour finir de former une angulation suffisante pour plier un genou qui restait rigide depuis une dizaine d' années.
» J' ai malheureusement perdu de vue cette malade. Mais ce fait m' a semblé vraiment extraordinaire au point de ne jamais oublier dans tous les cas de rhumatisme articulaire chronique Tuberculinum residuum. »
(Cours de 2' année. Séminaire de l' lnstitut de recherche et d' enseignement S.M.B. Directeur: O. A. Julian, 1973).
VAB.[V–a–b]
Introduction
SOUCHE
Il s' agit d' une souche de, tuberculosis va. Bovis.
La suspension vaccinante souche–mère des atténuations homéopathiques se fait à partir d' un voile de ce bacille cultivé sur un milieu de Santon liquide.
Un effet immunisant sur le cobaye inocule par le B.K. a pu être constaté par Desbordes et Paraf avec une solution de concentration 10–16 de B.C.G.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Le biothérapique V.A.B. est obtenu à partir du vaccin B.C.G. décrit au supplément de 1954 du Codex, p. 54, provenant de l' Institut Pasteur.
O A. Julian a entrepris une expérimentation de pathogénésie hahnemannienne en 1960–1961 sur six sujets avec les dynamisations suivantes: 5 CH, 7 CH, 9 CH.
Dans les Archives homéopathiques de Normandie, n° 31, septembre 1963, a été publié ce travail et les protocoles expérimentaux.
L' expérience clinique de nombreux praticiens homéopathes, tant en France qu' en Allemagne, a confirmé la valeur thérapeutique de ce biothérapique.
D' abord prescrit sous la dénomination B.C.G., un changement est intervenu en date du IO février 1971. A cette date, le Syndicat des pharmacies et laboratoires homéopathiques spéciaux adresse le communiqué suivant:
« L' institut Pasteur nous fait savoir que la dénomination « B.C.G. » a fait l' objet par ses soins d' un dépôt de marque en 1933 et que par conséquent, le nom de B.C.G. ne peut plus être utilisé par des tiers.
» A la suite de l interdiction qui nous est ainsi faite, nous avons obtenu du Service central de la pharmacie et des médicament l' autorisation de remplacer le nom de cette spécialité par celui de V.A.B., initiales de Vaccin – Atténue Bilié.
» C' est donc désormais « Y.A.B. ,> que vous devrez prescrire à la place de B.C.G.. et c’est sous le nom de V.A.B. que ce produit sera
Généralités
. Grande fatigue, avec tête lourde et lourdeur diffuse de la région occipitale.
. Grande frilosité, ne peut se réchauffer.
. Fébricule isolé, rare, de courte durée.
. Tête engourdie, visage pâle. Dégoût de la cigarette.
. Excitabilité intellectuelle avec propension à s' exagérer les soucis.
. Asthénie persistante.
. Etats tuberculiniques de sujets maigres,
toujours fatigués et restant des constipés chroniques.
. Type phosphorique ou carbo phosphorique.
Hypersensible, nerveux, inquiet, agite.
• Diagnostic positif
. Sujet asthénique, maigre, hypersensible,
constipé.
. Frileux, ne supporte pas les bruits, céphalées avec sommeil agité.
. Anorexie, état nauséeux persistant.
. Adénopathies, toux sèche, fatigante,
Pleurodynie.
. Enchifrènement fréquent, yeux rouges,
otalgie.
. Sécheresse de la peau et fissures.
Psychisme:
. Facilement énervé, coléreux. déprimé.
. Tout bruit l' agace.
. Cerveau comme engourdi: difficulté à trouver ses mots, un travail intellectuel l' épuise facilement.
. Anxiété, vertiges, sensation de mort imminente.
Système nerveux:
. Céphalées, surtout en fin d' après–midi et le soir.
. Sommeil agité avec rêves érotiques.
. Insomnie prolongée dans la seconde partie de la nuit.
Endocrine
THYROIDE: . Frilosité, sueurs, tremblerie. . Perte de cheveux, palpitations. . Dysrythmie thyroovarienne.
Appareil digestif
1. Bouche – Langue – Pharynx:
. Bouche amère, pâteuse.
. Langue saburrale avec enduit blanc jaunâtre.
. États nauséeux, au réveil, dés la station debout, améliorés en mangeant.
2. Estomac – Intestins – Abdomen:
. Anorexie avec état nauséeux ou faim incessante.
. Douleurs piquantes au foie, améliorées en se couchant.
. Digestions lentes, ballonnement gastrique avec impression de devoir vomir.
. Troubles du transit intestinal, surtout tendance a la constipation.
. Crampes abdominales sèches.
Appareil vasculaire
. Hypotension. . Barre précordiale, située entre les deux mamelons, non influencée par le repos ni par le mouvement.
Appareil respiratoire
1. Gorge:
. Adénopathie du cou, simple ou suppurée. . Légère douleur à la déglutition au niveau de l' amygdale droite. . Raclement et douleur de l' arrière–gorge.
2. Poumons – Plèvre:
. Poussée inflammatoire de la Plèvre avec rechutes.
. Hypertrophie ganglionnaire médiastinale. . Toux rauque, sèche, fatigante. . Pleurodynie.
Nez
Éternuements et sensation de froid intense. . Nez sec, bouche, en chambre, améliore à l' air libre et frais.
Yeux
Conjonctivites rouges. . Paupières gonflées.
Oreilles
Douleur aiguë et lancinante dans l' oreille gauche.
Appareil génital
Absence de libido.
Cou et dos et extrémités
. Douleur cervicale, pire en rotation vers la droite, ––– ' ~ ~ par un mouvement lent et prolongé. . Douleurs polyarticulaires, surtout des petites articulations. . Douleur temporo–maxillaire gauche, pire par la mastication. . Crampes aux doigts du pied gauche.
Peau
. Sécheresse de la peau et des lèvres. . Aspect ichtyosique de la peau. . Sensibilité douloureuse du cuir chevelu, surtout en brossant les cheveux. . Crevasses et fissures des commissures labiales et anales.
• Caractéristiques biologiques
. Hyperleucocytose. . Accélération de la vitesse de sédimentation. . Formule d' Arneth déviée à gauche. . Augmentation de l' indice du Vernes Résorcine.
Modalités
1. Aggravation: Par le bruit, dans une chambre. En fin de journée. Par des exercices. 2. Amélioration: En mangeant, à l' air frais et libre; par un mouvement lent et prolongé. En s' allongeant.
3. Latéralité: Gauche.
Dose
Dynamisations: De la 4 CH a la 30 CH.
Relations
Drosera: Faiblesse générale. sécheresse de la gorge, toux spasmodique pire après minuit. Adénopathies cervicales, axillaires et inguinales.
Calc. phos.: Type asthénique, travail intellectuel qui épuise, douleurs osseuses, diarrhée après boissons froides, toux sèche, saccadée, poitrine douloureuse et sensible au toucher. Troubles de croissance.
Natrum mur.: Amaigrissement. céphalée chronique, désir d' être seul, déprimé, fissure médiane de la lèvre supérieure. Sensibilité au froid, fébrile, toux sèche, irritante. Asthénie a 10 h du matin.
Aqua marina: Anxieux~ subfébrile, sueurs fétides, céphalalgies. Douleurs thoraciques et dorsales avec toux et expectoration aqueuse ou muqueuse, avec goût de rouille. Faiblesse générale, éruptions vésiculeuses.
Hedera helix: Vit dans l' inquiétude, anxiété. Amélioré à l' air frais, Inappétence ou fringales,
troubles circulatoires périphériques. Douleurs articulaires.
Clinique
1. Généralités: . États tuberculiniques. . Syndrome de Burnand–Jacquelin (ou « patraquerie >' de Burnand, forme atténuée d' une tuberculose atypique, avec toxémie générale torpide, état subfébrile, à évolution ralentie). . Becegite. . Maladie de Cattan et Mamou ou maladie « périodique ».
2. Système neuro–endocrino–psychique: . Céphalée des écoliers. étudiants, des intellectuels surmenés. . Dysthyroïdie à tendance hyper (O. A. Julian). . Maigreur constitutionnelle, surtout des tuberculiniques. . Psychonévrose dépressive. . Hypochondrie. . Mélancolie. . Insomnie des écoliers.
3. Appareil digestif: . Gastro–colite. . Constipation. . Cholécystatonie.
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire: . Hypotension chronique avec amaigrissement et hyposthénie.
5. Appareil respiratoire: . Amygdalites chroniques. . Hypertrophie des amygdales. . Végétations adénoïdes. . Adénoïdisme. . Adénopathie. . Adénite cervicale chronique. . Pleurite sèche. . Pleurésie séro–fibrineuse. . Coqueluche au stade terminal. . Tuberculose ganglionnaire. . Bronchites à répétition. . Asthme infantile. . Syndrome de Loemer: infiltrats labiles, avec éosinophilie sanguine passagère. . Maladie de Besnier–Boeck–Schaumann ou lymphogranulomatose bénigne.
6. Organes des sens:
NEZ: . Rhinite chronique. . Polypose nasale. . Rhumes à répétition.
YEUX: . Eczema des paupières. . Blépharites. . Conjonctivite catarrhale. . Kératite interstitielle.
7. Cou et dos et extrémités:
. Syndrome de Poncet–Leriche ou rhumatisme tuberculeux atypique (rhumatisme inflammatoire paratuberculeux avec troubles neuro végétatifs diencéphaliques).
. Maladie de Calvé (ou ostéochondrite vertébrale des enfants de 5 à 10 ans).
. Maladie de Scheuermann (cyphose dorsale douloureuse des enfants).
. Épiphysite vertébrale.
. Syndrome de Sever.
8. Peau – Phanères:
. Érythème noueux. . Tuberculide de Darier. . Kératose pilaire de Brocq. . Leucokératose (ou leucoplasie). . Rhagade péribuccale. . Fissure anale.
• Commentaires
V.A.B. s' est révélé dans la pratique clinique comme un polychreste d' efficience certaine dans tous les états paratuberculeux somatopsychiques. Il remplace dignement le nosode Marmoreck (O. A. Julian).
Dans les affections aiguës ou subaiguës. il y a lieu de le prescrire en 4 CH ou 5 CH. fréquemment et parfois en l' alternant avec .Aviaire.
Il complémente fort bien Eupat. perf. ou influenzim, ou Sérum de Yersin.
Voici, pour terminer. une observation clinique du Dr J. Askenasi:
« L' enfant Vincent C.... âgé de six ans en octobre 1969, est un petit blondinet aux yeux bleus qui a eu un bon résultat pour une ectopie testiculaire avec une trituration en basse dilution de Thymus et Testostérone 3 X et Calcarea composé.
» C' est pourquoi on l' amène pour un état de fatigue. nervosité et surtout une trachéo rhino pharyngite chronique compliquée par intermittence ce qui fait que le grand père de Vincent. médecin dans l' Eure. l' a dénommé « l' éternel catarrheux ,. Il a subi toutes les vaccinations obligatoires: hypertrophie ganglionnaire.
,. Enfant chétif, nerveux, coléreux et frileux, pesant 18 kg pour 1.22 m, qui a fait plusieurs cures à la Bourboule sans résultats: maladies infantiles habituelles.
Il a été consulté par des pédiatres. pneumologue~ et allergologues: ces derniers au Centre universitaire de Caen ont détecté après de nombreux tests une sensibilité aux poussières, poils, laine. streptocoques.
„ La vaccination au C.C.B. n' empêche pas de~ poussées fréquentes de rhino pharyngite.
„ De même que diverses thérapeutique telles que les antihistaminiques, le( Lantigene B). le Dénoral~ et même la corticothérapie sous forme de gouttes de Célestène~). ne changent rien à l' état de l' enfant, qui s' achemine vers un état de bronchite chronique asthmatiforme.
„ Durant ses rhumes qui se renouvellent souvent. l’enfant parait mieux au grand air. malheureusement son état trachéobronchique se trouve chaque fois aggravé, et on réitère l' antibiotherapie comme d' habitude.
„ Le traitement homéopathique débute par un draineur banal en basse dilution du type Ferrum phos., Antim. tart., Pulsatilla 4 CH.
„ Quant aux hautes dilutions hebdomadaires le choix était relativement facile étant donné le fond tuberculinique de l' enfant: Calcarea phosph. et V.A.B. (B.C.G.) pendant assez longtemps.
„ L' amélioration s' est faite d' abord lentement. Mais actuellement. l' enfant ne fait plus de rechute rhino pharyngée, ni bronchite depuis deux ans, même pas en période d' hiver.
(Cours de 2' année. Séminaire de l' lnstitut de recherche et d' enseignement S.M.B. Directeur: O. A. Julian, 1973).
Vénus mercenaria [Ven–m]
Introduction
SOUCHE
Venus mercenaria, ou peigne d' Amérique, est un mollusque bivalve, comestible, de la classe des Pélécypodes, habitant les côtes atlantiques des Etats–Unis, de la France, du sud de l' Angleterre.
Le remède est préparé à partir de la Teinture Mère du mollusque, plus, à part égale. Une trituration au l/lOOe de la valve.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
L' expérimentation, faite d' après la suggestion de D. M. Foubister, a été pratiquée par Reaside en 1961–1962 sur 19 sujets, plus 7 témoins, pendant 3 trimestres, I dose matin et soir pendant 14 jours et avec les dynamisations suivantes:
30 CH: ler trimestre. 12 CH: 2e trimestre. 6 CH: 3e trimestre.
Le 3e trimestre a été le plus riche en symptômes.
Généralités
. C' est avant tout un remède à direction céphalique avec des migraines accompagnées d' un cortège de signes digestifs et urinaires, comme la pollakiurie par exemple.
. Ce sont des allergoso (psoro)–sycotiques s' orientant vers l' état cancérinique suite a une autointoxication profonde.
. Il existe parfois une asthénie pseudogrippale, avec défaillance à 10 h, une grande frilosité de 15 à 17 h. Une sensation de contusion à la pression.
Psychisme:
. Irritabilité exagérée par le bruit et les gens. . Manque de coordination des idées.
. Sensation d' ennui avec crainte de pleurer pour rien.
. Se sent comme détaché du monde, le voyage en autobus l' ennuie.
. Sensation d' ivresse dans la matinée.
• Diagnostic positif
. Humeur sombre, état d' indifférence et manque de pouvoir de concentration intellectuelle. . Céphalée fronto–occipitale, à prédominance droite, à type de lourdeur, pire tôt le matin, et surtout dans l' après–midi. . Céphalée accompagnée de vertiges, nausées, vomissements. . Langue saburrale, flatulences, diarrhée. . Pollakiurie, surtout diurne. . État prurigineux du cuir chevelu, de la peau du visage et des membres.
Système nerveux:
. Incoordination psychomotrice pour écrire.
. Céphalée frontale, sourde, rétro–oculaire et à droite, avec nausées, surtout dans l' après midi. . Céphalée occipitale, plus à droite et égale ment dans l' après–midi.
. Hémicrânie fronto–occipitale droite ou gauche, avec nausées et sensation comme si la tête était fortement serrée.
. Céphalée, aggravée l' après–midi, par l' exercice, améliorée en restant tranquillement assis dans l obscurité et tardivement le soir.
. Céphalée au réveil à type de lourdeur, de sang qui monte a la tête, de picotements dans la tempe droite et de démangeaisons du cuir chevelu.
. Vertige en se levant après position assise prolongée, pire par la fatigue, amélioré par la pression.
. Sommeil agité. réveillé à 2 h. . Rêves d' araignées.
. Rêves de violence avec suites mortelles. . Rêves de mort et de maladie.
Appareil digestif
1. Bouche:
. Sensibilité de la lèvre inférieure et des commissures labiales.
. Perlèche.
. Sensibilité des dents au chaud et au froid, spécialement à la mâchoire supérieure et à gauche.
. Langue chargée, saburrale.
. Sensation de froid dans la bouche et la gorge.
2. Pharynx:
. Douleur, latéralité droite, irradiant vers l' oreille, aggravée par la déglutition, avec sécheresse, frissons, adénopathie. . Constriction pharyngo–laryngée. . Furoncle du cou.
3. Estomac:
. Désir d' aliments froids, soif d' eau froide, amélioration le soir.
. Nausées post–prandiales avec céphalée et vomissement.
. Flatulence diurne continuelle.
. Gastralgie pressive avec nausées, améliorée après manger.
. Lourdeur épigastrique, sensation d' une pierre dans l' estomac.
. Les aliments ont un goût métallique. . Aggravation par les règles et la nuit.
4. Abdomen:
. Flatulence et borborygmes le matin.
. Diarrhée légère ou constipation opiniâtre, sans besoin.
. Douleurs abdominales vers 21 h. Comme des coliques menstruelles.
Appareil vasculaire
. Endolorissement présternal.
. Cardialgies en coup de poignard.
. Douleurs dans les veines de la jambe gauche.
Appareil urinaire:
. Douleur persistante dans le rein droit au réveil.
. Douleur fugace dans le rein gauche. . Pollakiurie diurne.
. Urines troubles, mousseuses, d' odeur fétide.
Appareil Génital
. Règles douloureuses surtout au début, pendant 2 à 3 h.
. Douleurs menstruelles améliorées par la chaleur et la position couchée.
. Etat dépressif le premier jour des règles.
Cou et dos et extrémités
. Arthralgies et myalgies, avec raideur du dos et de la nuque, au réveil.
. Algies et paresthésies des membres.
. Crampes, lourdeur. Prurit des bras et des jambes.
. Ces douleurs sont améliorées par le mouvement.
. Douleurs des articulations, des hanches,
genoux, chevilles.
. Genou droit gonfle, chaud et douloureux.
Peau
. Prurit des membres, des oreilles, du dos, de la face.
. Urticaire de la main gauche.
. Furoncles et éruptions de la face.
Modalités
1. Aggravation: Au réveil, le matin; surtout l' après–midi. Par le bruit, les menstrues. 2. Amélioration: Par le mouvement, assis dans l' obscurité; par l' eau froide. 3. Latéralité: Droite prédominante.
Dose
Dynamisations: De la 5 CH à la 30 CH. Il semble que ce remède se montre très actif surtout à la 30 CH selon les auteurs anglais.
Relations
Calcarea carbonica: Troubles digestifs, avec selles d' odeur aigre, nausées, céphalée plus rare. Frilosité.
Iris versicolor: Céphalée périorbitaires droite avec troubles gastriques, brûlures, pyrosis.
Lycopodium: Météorisme, constipation. Dépression, aggravée de 16 à 20 h.
Clinique
1. Généralités: . État allergoso (psoro) cancérinique.
. État allergoso–tuberculinique. . État d' allergie a direction Psychisme. 2. Système neuro–endocrinopsychique: . États schizoïdes. . Schizomanie de H. Claude. . Schizothymie ou schizophrénie de Bleuler. . Migraines d' origine digestive. 3. Appareil digestif: . Dysrythmie cortico–gastrique (Cl. Bergeret). . Dysrythmie cortico–hépatique. . Sycose biliaire de Michaud. . Migraine hépatique. . Ulcère d' estomac. . Entérocolite muco–membraneuse. . Constipation. 4. Appareil uro–génital: . Pollakiurie. . Algoménorrhée. 5. Cou et dos et extrémités: . Myalgies. . Arthrites, arthroses. 6. Peau – Phanères: . Furoncles. . Eczéma atopique. . Prurigo simplex. . Prurigo strophulus.
Cas
Voici une observation de J. Hui–Bon–Hoa:
« Le 3 décembre 1962, Mme F... Henriette. âgée de 32 ans, vint me consulter pour un mal de tête qui avait duré 15 jours. Il s' était manifesté continuellement, au début dans la région occipitale, gagnant ensuite la région frontale: J' ai l' impression d' avoir un casque ». Présence de nausées et de constipation et la malade devait rester au lit. Elle se plaignait également d une douleur au niveau de la vessie. Elle était irritable et ne pouvait supporter ses propres enfants autour d' elle. L' appétit était normal elle avait faim, mais n' osait pas manger. Elle né désirait pas particulièrement les boissons froides. Le foie avait un volume normal et le signe de Murphy était absent. Conjonctives non ictériques. Il n' y avait pas de tympanisme abdominal.
» Cette malade avait eu des crises semblables depuis l' appendicectomie, mais elles ne duraient habituellement que quelques jours. C' était la première fois qu' une crise durait si longtemps, forçant la patiente a consulter un médecin. Une simple dose de Venus Mercenaria 30 opéra une transformation en 2 h et demie. Elle vint me voir à 4 h de 1 après–midi et a 6 h et demie elle était complètement guérie. Elle n eut plus de mal de tête de nausée ou de douleur vésicale et se sentit vraiment bien a la grande surprise de son mari. On ne lui donna aucun autre remède. Elle me raconta tout cela une semaine plus tard alors qu' elle était toujours constipée.
» Le 28 décembre 1962: la patiente continue a aller bien et n' est plus constipée. Elle a beaucoup plus de tonus qu' avant. Ses joues ont de plus belles couleurs et elle se sent plus reposée en se levant le matin. En bref. Elle me dit qu' elle est très satisfaite.
» Antécédents:
– Infiltration de l' apex du poumon gauche il y a 9 ans.
Pas d' histoire cancéreuse dans la famille.
Vaccinée contre la variole. Ia diphtérie, Ie tétanos la thyphoïde A et B.
Le 5 décembre 1961, lumbago guéri par Rhus tox.
Aggravée à la fois par le froid et la chaleur: très irritable et dérangée par le temps chaud et frissonnante au froid, mais elle pense qu elle supporte mieux le temps froid.
Suffoque dans une pièce fermée qui est chauffe et pleine de monde. Dans un grand magasin: doit descendre de bus avant l arrêt prévu.
Bon appétit.
Désir de choses salées et de fruits. Aversion pour les graisses.
– Les légumineuses lui donnent mal a la tête. Mais pas de flatulence.
– Souvent constipée.
– Somnolence après un repas.
Dort bien, toujours sur le côté gauche: autrement elle ne peut dormir.
Sa propre description de son caractère est la suivante: vive, impulsive. excentrique, gaie quand elle est bien, irritable quand elle est malade. Idées noires, voit tout en noir. Quand elle est malade elle pense que tout est fini, mais l' espoir renaît quand elle va mieux.
– Ordonnée, sans être méticuleuse. Insensible à la musique.
Sensible au bruit.
Sensible aux réprimandes.
Anxieuse par avance. Elle est tourmenté. Quand ses enfants rentrent en retard, elle a peur qu il leur soit arrivé un accident.
– C' est une petite brunette. mince.
» Sa peau n' est pas de la couleur de celle de Carcinosin. Elle n' a pas non plus les sclérotiques bleues ou des taches de pigmentation.
»J' aurais souhaité faire une étude plus complète du cas. mais en médecine privée. il est difficile d' obtenir des examens de laboratoire couteux pour des patients pauvres qui ne bénéficient pas de la Sécurité sociale. Je le regrette.
,' La patiente est toujours en observation ». (Extrait du recueil des publications du Dr Jacques Hui BonHoa. Groupe Mercurius. Nimes, avril 1 978).
Vipera aspis [Vip–a]
Introduction
SOUCHE
Voici une brève étude concernant les Viperidae:
1 ) Zoologie
La tête, de forme ovoïde chez les Élapidae et les Hydrophiidae, présente un aspect lancéolé chez les Viperidae et les Crotalidae. Ces derniers se distinguent des Viperidae par la présence d' une petite fossette, dite fossette loreale(l).
Les plaques frontales et sus oculaires, très développées chez les Élapidae. sont plus fragmentées chez les Viperidae.
La forme de la pupille des vipères communes (Vipera aspis, Vipera berus) s oppose à celle de la papille des couleuvres: la première est allongée verticalement, la seconde est ronde.
Enfin, la morphologie de la queue diffère suivant les espèces: aplatie, en forme de nageoire chez les Hydrophiidae (serpents marins), elle est pourvue chez les Crotalidae d' un organe corné, le crepitaculum, capable d' émettre un bruit caractéristique (serpent à sonnette).
L' appareil venimeux des serpents se compose de glandes sécrétrices situées sous le masséter, en
(1) P. BoQuET, J. MEAUME et M. VACHON: Morsures et piqûres d' animaux venimeux terrestres. Cahiers Sandoz n° 12, septembre 1968.
Dessous et en arrière des yeux, considérées comme I homologue des glandes parotides chez l' homme. Elles sont revêtues d' un épithélium disposé en tubuli (Viperidae) ou en acini (Élapidae) qui produit le venin. Les cellules sécrétrices qui sont éliminées sont rapidement remplacées par de nouveaux éléments. Près de l' orifice du canal excréteur, un amas de cellules sécrète du mucus (Klemmer).
2) Constitution et propriétés chimiques des venins de serpents
De consistance huileuse a l' état frais, les venins de serpents doivent en général leur coloration jaune à la présence de flavines. Desséchés sous vide et a basse température, ils conservent trés longtemps leurs propriété. Remis en solution, ils deviennent sensibles aux rayonnements. D' autre part, ils sont précipitables par les sels neutres, les solvants organiques et les déféquants usuels des protéines, sans être détruits. Soumises à l' action des oxydants, ces solutions perdent par contre presque toutes leurs activités.
Le formol prive de sa toxicité le venin de cobra (Ramon, 1924) tout en lui conservant son pouvoir immunogène.
L' analyse chimique brute des venins y révèle la présence des constituants habituels des protéines ainsi que de métaux, dont le zinc.
Depuis de nombreuses années, les biochimistes se sont efforcés d' isoler les substances des venins de serpents responsables des phénomènes toxiques observes au cours de l' envenimation.
Par électrophorèse, par chromatographie sur résines échangeuses d' ions ou par filtration sur gel de dextrane, de nombreuses protéines douées d' activité toxique et enzymatique ont été isolées.
Parmi les enzymes spécifiques des groupements carboxy ester et phosphoester obtenus par ces procédés, nous citerons une phospholipase A, une cholinestérase, une phospho–monoesterase, une phospho–diestérase et une polynuclectidase.
Les endopeptidases sont les principaux représentants du groupe des enzymes protéolytiques.
L' addition des venins de serpents, ou de quelques uns de leurs constituants, à des mélanges qui comportent certains ou tous les facteurs responsables de la coagulation du sang humain, accélère, retarde ou supprime le phénomène de la transformation du fibrinogène en fibrine. C' est ainsi que Klobusitzky et Koenig, puis Henriques et coll., ont extrait du venin de Bothrops une substance possédant une activité thrombinique.
3) Propriétés pharmacologiques des venins
Les propriétés pharmacologiques des venins sont complexes.
In vitro, les venins de nombreuses espèces de serpents inhibent l' excitabilité du muscle strié (Schaumann, Houssay. Kellaway et Holden). Ils contractent au contraire les muscles lisses (Gun et Heathcote, Essex et Marcowitz; Schaumann, Dale) et suspendent les battements du coeur isolé (Sarkaz).
Agissant in vitro sur certaines protéines. Ies enzymes des venins donnent naissance à des substances dont quelques–unes sont toxiques. C' est ainsi qu' une enzyme contenue dans les venins de Crotale libre, à partir des globulines sériques, un polypeptide appelé bradykinine (Rocha e Silva et coll.). L' injection de la bradykinine à un chien par la voie veineuse provoque une chute de la tension artérielle.
La « slow reacting substance » décrite par Feldberg et Kellaway est libérée de certains phospholipides. Elle contribue au développement des phénomènes vasculaires. Dans le même ordre de faits, les composes adenylés résultant de l' action des phospho–estérases sur les nucléotides et sur l' adenosine triphosphate seraient responsables, selon Trethewie, des troubles du rythme cardiaque observes pendant l' intoxication venimeuse.
Les venins lysent in vitro les hématies débarrassées des protéines sanguines soit directement. Soit en transformant les lécithines des humeurs en lysocithines par un mécanisme enzymatique.
Nous mentionnerons enfin, pour terminer ce chapitre consacré aux actions exercées par les venins in vivo et in vitro, que plusieurs de ces poisons augmentent ou diminuent le taux de glucose sanguin chez l' animal, qu' ils détruisent certains composants du complément sérique (Ritz, Toda et Missure Bier. Rocha Lagoia) et qu' ils inhibent ou qu' ils accélèrent. suivant les conditions de l' experience, la multiplication des cellules cultivées sur les milieux nutritifs usuels (Levy, Montalcini).
4) Signes cliniques des morsures de serpent
Un sujet mordu par une vipère telle que Vipera aspis éprouve sur le moment une sensation aiguë de piqûre qui disparaît peu à peu. Deux petites effractions cutanées punctiformes, espacées de 6 à 8 mm, laissant sourdre une goutte de sérosité sanglante, subsistent à l' endroit où les crochets ont pénètre. Cinq à quinze minutes après l' accident, une réaction oedémateuse se développe. Elle débute au niveau de la morsure pour envahir progressivement un segment du membre blessé, puis le membre entier. Cet oedème est un signe pathognomonique des morsures de vipères, il s' accompagne de douleurs intenses et permanentes qui persisteront aussi longtemps que lui.
La peau présente un aspect marbre fait de taches purpuriques ou ecchymotiques et de zones livides blanchâtres.
Des symptômes pathologiques généraux de caractère et d' intensité variables se manifestent rapidement.
Des troubles cardiovasculaires tels que l' hypo tension et la tendance au collapsus sont habituels.
Ce n' est cependant que dans les formes graves qu' on observe des altérations du rythme cardiaque et des perturbations du tracé electrocardiographique.
Plus fréquents sont les troubles digestifs dans les heures qui suivent la morsure: nausées, crampes épigastriques douloureuses suivies de vomissements et de diarrhée. Dans quelques cas, ces douleurs simulent un syndrome abdominal aigu. A tel point qu' elles ont parfois conduit a formuler un diagnostic erroné et provoqué une intervention chirurgicale.
L' atteinte du système nerveux est discrète mais habituelle: angoisse accompagnée d' agitation s' exagérant dans quelques cas jusqu' au délire. Prostration ou semi–coma.
Quant aux troubles respiratoires, ils se manifestent, en général, par une simple sensation de manque d' air. Les morsures de la région cortico faciale, heureusement exceptionnelles, produisent parfois un oedème de la glotte qui peut entraîner l' asphyxie.
Bien qu' elles soient rarement signalées dans la littérature, nous citerons les manifestations rénales: oligurie accompagnée d' albuminerie et d' hyperazotémie, le plus souvent transitoires. Dans quelques cas, cette insuffisance rénale s' accompagne de stigmates de déperdition hydrique ....que traduit l' hémoconcentration. Cette déshydratation est accrue par la diarrhée et les vomissements.
Une réaction fébrile passagère aux environs de 38° est fréquemment constatée dans les jours qui suivent la morsure.
S' il est habituel d' observer après une morsure de vipère les symptômes que nous venons de décrire, l' envenimation peut aussi revêtir des aspects différents. Lorsque la quantité de venin injecte est faible, les troubles peuvent se limiter a un simple oedème local accompagné d' un discret clocher thermique.
A l' oppose, il existe des formes graves. L' injection directe du venin dans un vaisseau sanguin réalise l' une des plus dramatique. La mort peut survenir en quelques minutes par thrombose intravasculaire. Dans de rares cas (sujet peu résistant, grande quantité de venin inoculé, traitement tardif et insuffisant), un arrêt cardiaque survenant dans les jours qui suivent la morsure cause la mort du blessé.
A la différence de Vipera aspis ou de Vipera berus, Viperidae de petite taille, la majorité des Viperidae tels que Bitis, Échis, Cerastes, provoquent par leur morsure des accidents beaucoup plus graves.
Les signes locaux (oedème, douleur, nécrose rapide) sont nettement plus marqués et les signes généraux (troubles cardio–vasculaires avec hypotension et tendance au collapsus. Vomissements diarrhées. hémorragies) très importants.
L évolution de ces morsures est toujours sévère et, en l’absence de traitement. Ia mort survient dans un très grand nombre de cas. Localement. I évolution de la lésion produite par la morsure aboutit frequemment à des nécroses profondes et étendues entraînent des pertes de substance. Ce tableau clinique des envenimations par morsures de quelques Viperidae parmi les plus redoutables se rapproche de celui des envenimations par morsures de Crotalidae.
Préparation homéopathique: Il s agit du venin de Vipera aspis. fraîchement recueilli (souche Institut Pasteur). dessèche, cristallise, puis dilue et dynamise en centésimales hahnemanniennes selon la pharmacopraxie homéopathique.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
Les descriptions que l' on peut lire dans toutes les matières médicales homéopathiques, de langue allemande, anglaise et française se basent uniquement sur la symptomatologie toxique et il n' existait pas de pathogénésie homéopathique.
M.C. Boffa et P. Dupin rapportent leur travail expérimental biologique et clinique en 1970.
Une expérimentation homéopathique est faite avec les dynamisations suivantes: 5 CH: 9 CH; 15 CH; 30 CH sous forme de granules et le placebo.
Participent à l' expérimentation 14 sujets' 7 hommes et 7 femmes et 6 sujets témoins (3 hommes et 3 femmes) qui reçoivent le placebo.
Nous allons présenter ci–dessous une pathogénésie synthétique qui tient compte de cette expérimentation et des travaux cités au paragraphe bibliographique.
Généralités
. Visage pâle, affaissé, livide. couvert de sueurs froides. (T)(l)
. Pessimisme. Esprit de contradiction.
. Asthénie musculaire. (B~D)
. Fatigue. (B–D)
. Somnolence diurne. (B D)
. Effondrement de l' état général avec soif. Vomissements selles et urines involontaires. Froid général et sueurs froides. (T)
. Gonflement oedémateux intense de l endroit de la morsure avec induration et tension du derme. (T)
. Au cours de l' évolution chronique, le gonflement et l' induration persistent longtemps. (–F) . Marasme general. (T)
. Réapparition périodique des symptômes d' envenimation chez des sujets guéris. (T)
. Tous les troubles sont plus importants et plus fréquents chez la femme. (B D)
• Diagnostic positif
. Pessimiste, irritable, esprit de contradiction. . Pâleur du visage, asthénie, forte angoisse. . Céphalée frontale, plus à gauche, aggravée en tournant les yeux. . Sommeil léger, rêve de morts. . Troubles hépato–digestifs. . Congestion des veinules, des veines, des vaisseaux lymphatiques. . Faiblesse et palpitations du coeur, hypothermie, sueurs froides.
. Perturbations biologiques: temps de Quick raccourci, augmentation du taux du facteur V, perturbation des plaquettes. . Dyspnée. . Douleurs thoraciques fugaces. . Hémorragie conjonctivale. . Épistaxis. . Bourdonnement des oreilles. . Douleurs des mollets, jambes lourdes. . Ecchymoses spontanées. . Modalités: – amélioration: en soulevant les jambes; marche non intensive. – aggravation: par la compression: dans une atmosphère confinée; par la chaleur humide.
Psychisme:
. Angoisse indescriptible. (T)
. Délire. Vomissement. État dépressif. (T) . Troubles de l' esprit. (T)
. Perte de connaissance et état stuporeux. (T) . Agitation et impatiences. (T)
. Nervosité, irritabilité, esprit de contradiction (B –D)
. Manque de patience” nerfs à fleur de peau.” (BD)
. Dépression aggravée avant les règles. ( B– D, 2. Nerveux:
. Vertiges, maux de tête et vomissements. (T) . Parésie et paralysie à marche ascendante. (T) . Insensibilité des membres. (T)
. Céphalée: lourdeur douloureuse de la tête, surtout frontale, au dessus de l' oeil gauche, aggravée en tournant les yeux. (B D) . Impression de sang à la tête. (B D) . Cerveau engourdi, serrement, comme dans un étau au niveau des tempes. (B–D)
. Douleurs pulsatilles, aggravées par la chaleur, les contrariétés, le soir, avant les règles. (B–D)
. Sensation de vertiges, d' éblouissement. (B–D)
. Sommeil: léger facilement perturbé. (B D) . Rêves de morts. (B– D)
. Sommeil plus long. (B D) . Somnolence diurne. (B D)
Appareil digestif
. Langue sèche. chargée ou noire. (T) .
. Langue saburrale: somnolence post–prandiale. (B D)
. Soif intense pour des boissons froides. (T)
. Bouche sèche sans soif ou avec soif. (B D)
. Bouche sèche. Langue pâteuse au réveil. (B –D)
. Pharynx douloureux comme au début d' une angine. (B–D)
. Nausées légères au réveil~ vertiges et sensation de faim. (B D)
. Gonflement des glandes salivaires.
. Vomissement de bile, de mucosités et de sang noir. (T)
. Vomissement accompagné de selles et urines involontaires. (T)
. Coliques douloureuses et abdomen sensible au toucher. (T)
. Diarrhée avec saignement abondant. (T) . Foie gros et douloureux. (T)
Appareil vasculaire
. Intense angoisse précordiale. (T)
. Grande faiblesse du coeur avec douleurs piquantes. (T)
. Palpitations nocturnes. aggravées sur le côté gauche. (B–D)
. Pouls rapide, faible et irrégulier. (T)
. Forte congestion veineuse comme si elles allaient éclater avec tension douloureuse des membres supérieurs et inférieurs. (T)
. Gonflement des ganglions Iymphatique. (T) . Rougeur et gonflement le long des trajets des vaisseaux Iymphatique et veineux. (T)
. Douleurs aiguës le long des veines dans les plis de flexions, fugaces' brutales. recidivantes. (B–D)
. Veines tendues, dures, bleu foncé. (B–D)
. Veinules superficielles très apparentes. (B –D)
. Apparition de varicosités sur les cuisses, sur le haut des jambes. (B D)
. Aspect marbré, bleu foncé des jambes~ des cuisses. (B–D)
. Douleur au niveau des jambes. lourdeur douloureuse. (B D)
Fièvre
. Peau froide et refroidissement de tout le corps. (T)
. Sueurs froides. (T)
. Hypothermie. (T)
. Fièvre de type intermittent avec alternance de chaud et froid. (T)
. Les crises de sueurs soulagent. (T)
Perturbations hématologiques (B–D): a) Anomalie des plaquettes: . Diminution significative; . Agrégats plaquettaires: . Dissociation entre le temps de recalcification en présence de plaquettes qui est allongé et le temps de céphaline sur plasma pauvre en plaquettes qui est raccourci. b) Temps de Quick: raccourci. c) Modification de certains facteurs de coagulation: du facteur VlI '– X: augmentation du facteur V. d) Tests de l' hémostase: le temps de céphaline est plus important; le temps de recalcification légèrement allongé. e) Hémolyse: petites fluctuations de la bilirubine.
Appareil respiratoire
. Gorge sèche, douleur comme au début d' une angine. (B–D)
. Douleurs thoraciques, aiguës, inopinées, de courte durée. (B D)
. Douleur costale, dorsale, pointe de l' omo plate, sous–mammaire gauche. (B D)
. Douleur précordiale et sous le sein droit. (B–D)
. Respiration courte et saccadée. (T)
. Essoufflement léger la nuit. (B–D)
. Dyspnée d' effort. (B D)
Nez:
. Saignement nasal. (T)
. Épistaxis. (B–D)
Yeux:
. Hémorragie conjonctivale. (B–D) . Sensation que les yeux sont lourds. (B–D I . Troubles visuels: les objets sont ma, vus. (B D)
. Éblouissement en levant la tête. (B–D)
. Vision floue, brouillée, gênée par la lumière. (B–D)
. Picotements des yeux. (B–D)
Oreilles:
. Lourdeur sur les tympans. (B–D)
. Battements dans les oreilles aux changements de position. (B–D)
. Bourdonnements. (B–D)
. Audition difficile dans le bruit. (B~D)
. Vertiges légers: tête qui tourne. (B–D)
Appareil urinaire:
. Oligurie. (T)
. Urines très foncées, hématurie. (T)
Appareil génital
. Règles avec caillots petits et foncés ou gros caillots rouges. (B–D)
. Règles écourtés, moins abondantes. (B–D)
. Bouche sèche avant règles ou soif sans bouche sèche. (B–D)
Cou et dos et extrémités
. Parésie des membres inférieurs avec tremblerie et crampes. (T)
. Douleurs fugaces, peu intenses dans les membres inférieurs avec asthénie musculaire. (B –D)
. Lourdeur et faiblesse des jambes à la marche. (BD)
. Jambes douloureuses, surtout au mollet avec des douleurs aiguës de tiraillements, de pincements (B–D)
. Lourdeur des bras, fatigue en soulevant des objets lourds. (B D)
. Douleur au pli du coude et veines douloureuses. (BD)
Peau
. Peau cyanosée, bleuâtre ou rougeâtre de type purpura. (T)
. Oedème du visage, des lèvres, de la langue et des extrémités. (T)
. Ecchymoses à l' endroit de la morsure. (T)
. Ecchymoses spontanées sur le bras (B–D). (Sur les cuisses: Radix angelica sinensis.)
. Les endroits oedémateux sont tendus, très douloureux ou insensibles. (T) . Vésicules et pustules érysipéloïde. (T) . Gangrène de la peau à l' endroit de la morsure. (T)
Modalités
1. Amélioration:
. Par le vomissement. (T)
. Par la sueur. (T)
. Par les règles. (B–D)
. En soulevant les jambes. (B–D)
. Par la station debout. (B–D)
. Par la marche non intensive. (B–D)
2. Aggravation:
. Par le temps chaud et humide. (B–D)
. Par la chaleur humide. (B D)
. Avant les règles. (B–D)
. Par la compression. (B–D)
. Par la contrariété. (B–D)
. Par la position assise, jambes croisées. (B–D)
. En laissant pendre les jambes verticalement. (T)
. En montant un escalier. (B–D)
. Par l' immobilisation. (B–D)
. Par le contact, la pression. (T)
. Dans une atmosphère confinée. (B–D)
3. Latéralité: Gauche, mais non exclusive.
Dose
Dynamisations: 4 CH; 5 CH; 7 CH; 9 CH; 15CH; 30 CH.
Relations
Lachesis: Hypersensibilité au contact. logorrhée, ne supporte rien de serré, bouffées de chaleur.
Naja: Faiblesse du myocarde, palpitations. Arythmie, toux suffocante d' origine cardiaque. Gonflement des paupières, douleur ovaire gauche.
Aranea ixobola: Voir monographie. Palpitations et serrements du coeur, chaleur dans la tête avec vertiges, pouls rapide, bouffées de chaleur.
Buthus australis: Voir monographie. Logorrhée, sensation d' un morceau de bois fiche entre le coeur et le poumon.
Clinique
1. Généralités:
. Choléra.
. Fièvre typhoïde.
. Typhus exanthématique. . Scarlatine.
. Purpura rhumatoïde.
. Purpura hémorragique (maladie de Werlhof). . Purpura fulminans d' Henoch.
2. Système neuro–endocrino–psychique:
. Névrose d' angoisse. . Paralysie ascendante. . Migraine congestive.
Vipera aspis
3. Appareil digestif:
. Hépatite virale. . Hépatite chronique active. . Maladie de Gilbert (Ictère à bilirubine non conjuguée).
. Syndrome de Rotor (Ictère à bilirubine conjuguée et non conjuguée).
4. Appareil cardio–hémo– vasculaire:
. Infarctus du myocarde. . Angine de poitrine. . Endocardites infectieuses.
. Myocardite rhumatismale.
. Phlébites. Paraphlébites.
. Embolie artérielle.
. Maladie de Léo–Buerger (thrombo angéite oblitérante juvénile). . Lymphangite. . Lymphoedème. . Éléphantiasis. . Varices des membres inférieurs.
5. Appareil respiratoire:
. Pneumopathies virales ou à microorganismes apparentes (pneumonie atypique). . Bronchite chronique. . Emphysème dyspnéique.
Organes des sens:
. Épistaxis.
. Conjonctivites.
. Glaucome chronique à angle ouvert (traite ment adjuvant).
. Décollement de la rétine (traitement adjuvant).
. Otosclérose.
7. Appareil uro–génital:
. Oligoménorrhée. Spanioménorrhée. . Ménopause (troubles psychiques).
8. Cou et dos et extrémités:
. « Jambes lourdes ».
9. Peau – Phanères:
. Erysipèle. . Plaies et éruptions cutanées purulentes. splacéliques, gangréneuse. . Ecchymoses spontanées. . Piqûres venimeuses (guêpes. abeilles...).
Viscum album [Visc]
Introduction
SOUCHE
Viscum album (le gui). Famille des Loranthacées.
Son principe actif est la viscotoxine. un mélange d' acétylcholine et de choline.
Plante parasite chlorophyllienne poussant sur différents arbres (pommier. peuplier) formant de grosses touffes (de 20 cm à I m).
Il est récolte en août, septembre avant la maturité des fruits. Les feuilles sont alors mondées, sèchées rapidement à l' air chaud et stabilisées.
Chimie:
Les feuilles renferment: a) 10 % H20
b) 10 % Matières minerales c) Principes actifs:
– choline,
– dérivés terpéniques viscols ~t et 13.
– I polypeptide renfermant 11 amino acide dont la viscotoxine.
Pharmacodynamie allopathique: antiépileptique au Moyen–Age,
– hypotenseur et diurétique (grâce à la choline et aux saponosides),
– antitumoral en usage externe (papillomes grâce aux propriétés nécrosantes de la viscotoxine).
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
La pathogénésie première a été entreprise par Proll, Stager, Schier et Black dans la seconde moitié du XIXe siècle avec la T.M. et les basses dynamisations.
Stockebrand et Kass ont repris une expérimentation en 1957, sur 17 sujets avec les dynamisations suivantes: I DH: 2 DH: 3 DH: 14 DH: 15 DH: 30 DH.
Généralités
. Tendance rhumatismale et aux spasmes vasculaires.
. État allergoso (psoro) cancérinique a dégenérescence tumorale ou à sclérose mésenchymateuse.
• Symptômes–clefs: nausée à la vue du flacon contenant le remède à absorber. persistance obsessionnelle d' une pensée ou d' un énervement désagréable.
. Sensation de légèreté comme s' il sortait en I' air.
Psychisme:
. Apathie, tristesse, sans courage et sans entrain.
. Irritable. Chagrin, morose.
. Grande sensibilité au bruit.
. Incapacité a réaliser un travail intellectuel.
. Les pensées tournent et retournent pendant des heures au sujet d' événements passés.
. Cet état alterne avec une sensation de force, d' optimisme. de gaîté. du désir de tout entreprendre et plein de projets d' avenir.
• Diagnostic positif
. Congestion céphalique avec céphalées et vertiges. . Spasmes cardio–vasculaires et pulmonaires. . États rhumatoïdes améliorés à l' air frais et par le mouvement. . Saignement de sang rouge de l' utérus. . Prurit et paresthésies.
Symptômes clefs:
. Nausée à la vue du flacon contenant le médicament à prendre.
. Persistance obsessionnelle d' une pensée ou d' un événement désagréable.
. Sensation de légèreté comme s' il flottait en l' air.
. Impression que le cerveau se ballote dans la boite crânienne.
. Sensation d' un charbon brûlant sous l' épaule droite.
Système nerveux
. Crises de vertige important, trébuche et doit se tenir aux meubles.
. Le vertige se produit en se levant, par le mouvement, en remuant rapidement la tête: tendance à tomber en arrière.
. Le vertige ne se manifeste jamais allongé. . Vertige en regardant par la fenêtre.
. Agitation, nervosité, irréflexion. gigote d' impatience.
. S endort tard, se réveille tôt.
. Dort malgré épuisement ou absorption de café.
. Rêves agités (de guerre, de bombardements... ).
. Céphalée surtout frontale, temporale et pariétale pouvant s' étendre à toute la tête.
. Douleur sourde, pesante. engourdissante ou bien congestive, battante ou martelante.
. Aggravée par le travail intellectuel, le tabac, la chaleur.
. Améliorée par une contre–pression, un repos tranquille ou en marchant à l' air frais.
. Sensation comme si le cerveau ballottait dans la boite crânienne.
. Céphalée avec raideur de la nuque.
. Congestion céphalique inopinée avec un visage cireux malgré la sensation de chaleur dans la tête.
. Sent une grande fatigue qui s' améliore en buvant un peu de vin.
. Visage rouge, avec des plaques, et flétri.
Endocrine
. Sensation de constriction au cou.
. La sensation de “ boule “ à la gorge chez une expérimentatrice disparaît.
Appareil digestif
. Sécheresse de la bouche, lèvres crevassées. . Muqueuse buccale comme tannée.
. Nausées soulagées par un vomissement.
. Pyrosis, douleur d' estomac coupante, améliorée en mangeant, renvois d' air.
. Sensation de pesanteur: impression d' une pierre dans l' estomac.
. Gargouillements violents et ballonnement douloureux de la région sus ombilicale améliorés par expulsion de gaz et en se penchant en arrière.
. Sensation de resserrement à l' anus, faux besoin d' aller à la selle.
. Sensation de n' avoir pas vidé entièrement l' intestin après la selle.
. Prurit et brûlure de l' anus avec douleur en écharde.
. Hémorroïdes saignantes.
. Selles molles, aqueuses ou en purée, moussantes, puantes, explosives, volumineuses avec besoin nocturne forçant à sortir du lit.
. Selles dures et desséchées.
Appareil vasculaire
. Battements du coeur, arythmie, agitation et fibrillation.
. Sensation de serrement, de pesanteur. Extrasystoles perceptibles et irrégularités.
. Sensation que le coeur est serré par une main. . Pouls accéléré ou ralenti (30 pulsations) avec angoisse de mourir.
. Battements, palpitations dans la poitrine, a la gorge et à la partie supérieure de l' abdomen.
. Menace d' évanouissement avec sueur frontale froide.
. Augmentation de la tension artérielle au début suivi d' une hypotension prolongée ou chute brusque de tension.
Régulation thermique: frisson généralise suivi d' une soudaine bouffée de chaleur vers la tête et d' un sentiment d' angoisse.
Appareil respiratoire
. Catarrhe naso–pharyngé.
. Gorge sèche. brûlante, et sécrétion gluante.
. Crampe glottique et râles dans les voies aériennes pulmonaires.
. Toux douloureuse et abondante. expectoration grise ou jaune peu abondante.
. Dyspnée nerveuse avec sensation de poitrine serrée.
. Sensation d' un charbon brûlant sous l' épaule droite, véritable symptôme–clef.
Nez:
. Congestion catarrhale de la muqueuse avec écoulement d' un liquide aqueux ou purulent. Epistaxis.
Yeux:
. Mydriase. Névralgie oculaire. Irritation conjonctivale.
. Mauvaise accommodation: les yeux pleurent par fatigue.
Oreilles:
. Hypersensibilité au bruit. . Sifflements, bourdonnements. . Perception des battements du coeur.
Appareil urinaire:
. Ténesme urinaire et urines abondantes.
. Vessie comme paralysée.
. Par toux irritative, perte involontaire d' urine. . Urine trouble et malodorante.
Appareil génital:
MASCULIN: . Libido augmentée ou diminuée. . Priapisme. . Pollutions atoniques. . Douleur crampoïde de la prostate.
FÉMININ:
. Règles en avance, plus abondantes, sang rouge clair, davantage douloureuses.
Cou et dos et extrémités
. Raideur et douleurs musculaires à la nuque, cage thoracique et dos.
. Torticolis.
. Douleurs de tiraillement et d' arrachement dans le bras.
. Marcher, se plier est douloureux.
. Amélioration des douleurs après transpiration.
. Sensation que le pli de l' aine est raccourci.
. Les jambes ne restent en place; mouvements choréiformes des bras et des jambes.
. Sensation de brûlure des pieds.
. Les pieds sont le plus souvent froids mais parfois curieusement chauds.
Peau
. Prurit général et picotements sans cause apparente, s' améliorant le soir et par la transpiration.
. Sensation de fourmis ou d' insectes courant le long des bras.
Modalités
1. Aggravation:
. Par le mouvement; en tournant rapidement la tête (vertige).
. Par la chaleur, le tabac, le travail intellectuel le matin.
. Par la flexion.
. Les symptômes nerveux sont aggravés la nuit.
2. Amélioration:
. Un repos tranquille; à l' air frais, par une contre pression.
. En mangeant; par expulsion de gaz; en se penchant en arrière; après transpiration.
3. Latéralité: Droite, non dominante.
Dose
Dynamisations: De la 3 DH à la 30 CH. Kass indique dans l' angor pectoris: I injection intraveineuse en dynamisations allant de 15 DH à 10 DH, 6 DH, 4 DH. En scarification ou intradermique pour les arthroses en 6 DH et 3 DH.
Relations
Bryonia: Vertige le matin en se levant~ douleurs piquantes, aggravées par le mouvement, soif ardente, constipation sèche, règles abondantes de sang brunâtre.
Belladona: Congestion neuro–vasculaire, peur de choses imaginaires, hypersensibilité et hyperexcitabilité des sens, pouls plein, bondissant, règles en avance, sang chaud et rouge.
Aranea ixobola: Voir monographie.
Clinique
1 Généralités:
. États cancériniques. . États allergoso (psoro)–sycotiques à direction articulaire, neuro–vasculaires.
2 Système neuro–endocrino–psychique:
. Épilepsie. . Psychoses hallucinatoires. . Migraines congestives. . Névrites. Sciatiques. . Paralysies spasmodiques. . Poliomyélite (?).
3. Appareil digestif: . Gastrite. . Hépatocholite. Pancréatite chronique. . Rectocolite. Hémorroïdes.
4. Appareil cardio–hémo–vasculaire:
. Angine de poitrine. . Coronarites. . Hypertension essentielle. . Syndrome de Raynaud. . Artériosclérose.
5. Appareil respiratoire:
. Asthme.
6. Organes des sens:
NEZ: . Rhinite purulente. . Polypose.
YEUX:
. Névralgie oculaire
. Conjonctivite.
OREILLES: . Otosclérose.
Viscum album
7. Appareil uro–génital: URINAIRE:
. énurésie.
Génital MASCULIN: . Perturbation de la libido. . Priapisme. Prostatite.
GÉNITAL FÉMININ: . Ménorragies.
. Hémorragies atoniques du post–partum,.
8. Cou et dos et extrémités:
. Arthroses.
. Maladie de Sudeck–Leriche (ostéoporose douloureuse post traumatique, associée a des troubles vasomoteurs et trophocutanés).
. Maladie de Dupuytren.
. Périarthrose scapulo–humérale. . Coxarthrose.
. Spondylarthrite ankylosante. . Rhumatisme gonococcique.
. Ostéochondrites juvéniles.
9. Peau – Phanères:
. Prurits, prurit sénile, vulvaire. . Prurigos.
• Commentaire
En thérapeutique homéopathique. Es indications du Viscum album sont surtout trés valables pour le système nerveux (épilepsie, névralgies), les appareils circulatoire et locomoteur.
Mais l' École de Arlesheim de Médecine Anthroposophique utilise le Viscum album «` fermenté >,, dit « Iscador », d une manière absolument originale dans le traitement du cancer.`
X– Ray Roentgen rayons [X–ray]
Introduction
SOUCHE
Alcool absolu, irradié aux Rayons X à travers une bouteille de verre.
La souche est la première dilution centésimale de cet alcool irradié.
EXPÉRIMENTATION HOMÉOPATHIQUE
L' expérimentation pathogénésique de Roentgen Rayons (X–Ray) a été entreprise par B. Fincke en 1897 sur dix sujets avec la 6 DH et publié dans le Proceedings of the International Hahnemannian Association, pages 4776.
Une réexpérimentation a été faite par W. B. Griggs avec comme expérimentateurs 2 hommes et 1 femme, et publiée dans le The Homoeopathic Recorder en 1952 (67; 66–72) avec les dynamisations 30 CH et 200 CH.
Généralités
• Diagnostic positif
| . Adynamie.
. Céphalée. Irritabilité avec envie de tuer.
. Aversion envers la compagnie
. Dystonie digestive: gastrique, intestinale.
. Extrasystoles. Toux. Oligurie.
. Raideur du cou.
. Troubles de la peau (sécheresse) et des phanères.
Psychisme
. Irritabilité, envie de tuer, spécialement avant et pendant les règles. . Tristesse. . Aversion envers la compagnie.
. Somnolence. . Tête: sensation de plénitude. . Céphalée siégeant au front, a I occiput, aux tempes, irradiant vers le cou. . Améliorée par des compresses chaudes sur le front.
Appareil digestif
. Mauvais goût dans la bouche. Langue sèche. rèche. . Dents décolorées, gris vert. . Pharynx: mucosités gris vert, gêne et douleur crampoïde à la déglutition. . Sensation de gorge étroite. . Estomac: anorexie. Dégoût pour la nourriture, désir de sucreries. Nausées. . Intestin: diarrhée, constipation, prurit anal. Selles vertes.
Appareil vasculaire
. Extrasystoles en toussant, en pleurant. . Les bruits du coeur empêchent de dormir couché sur le côté gauche. . Précordialgies. . Anémie hypochrome. . Leucopénie. . Thrombocytopénie. . Hématomes, tendance hémorragique. purpura.
Appareil respiratoire
. Toux, le matin, avec expectoration verte. . Thorax douloureux, palpitations.
Yeux
Douloureux au toucher.
Nez
Congestion nasale, sensation d' odeur sulfureuse.
Oreilles:
. Sensation de plénitude, bruits dans les oreilles, bourdonnements
Appareil génital
. Oligurie, ténesme vésical. . Chez l' homme: stérilité.
. Chez la femme: règles profuses ou absentes, pertes colorées en vert.
Cou et dos et extrémités
. Raideur douloureuse du cou, pour remuer la tête sur l' oreiller.
. Douleurs crampoïdes du dos et de la région lombaire, Ie matin, à la marche.
. Tremblement des extrémites.
. Douleurs généralisées aux membres. Sciatalgie.
. Sensation de décharges électriques, au niveau des extrémités.
Peau
. Ongles: ne poussent pas. Chute des phanères. . Peau: décolorée, pâle, scléreuse.
. Éruptions papulo–vésiculeuses, prurigineuses. Hyperkératoses cutanées.
. Verrues.
. Peau froide.
Modalités
1. Aggravation: Par le froid. Ie mouvement: au lit l’après–midi. Ie soir. Ia nuit, à l' air libre.
2. Amélioration: Par les applications chaudes.
Dose
Dynamisations: De la I CH à la 30 CH.
Les hautes dilutions. de la 9 CH à la 30 CH. paraissent les plus actives. 4 granules par jour. I dose bi hebdomadaire.
Relations
Mercurius: Désir de faire du mal. même aux êtres chers, agité. désordonné; a une langue couverte d' un enduit jaunâtre, gardant l’empreinte des dents.
Phosphorus: Hémorragies de sang rouge. craintif. hypersensible. a peur de l’obscurité, de I' orage.
secale cornutum: Extrémités froides, avec anesthésies. hémorragies. aggravées, par la chaleur, améliorées par le froid.
Clinique
. État cancérinique. . Cancer
. Leucémie.
. Malades soumis à un traitement par les radiations ionisantes: rayons X. cobalt.
. Malades soumis aux thérapeutiques par les immuno–suppresseurs. toute chimiothérapie antitumorale .
. Cachexie.
Adynamie. . Amaigrissement. . Anémie hypochrome. . Leucopénie.
Thrombocytopénie . . Syndromes hémorragiques. . Purpuras. . Verrues. tumeurs bénignes cutanées. . Éruptions pruriantes. . Radiodermites.