ANALYSE DES RESULTATS 




DÕUNE  FA‚ON GENERALE


Il est intŽressant de souligner les points suivantsÊ:

On peut dŽgager des grands thmes psychiques qui ont ŽtŽ retrouvŽs de faon cohŽrente chez la plupart des expŽrimentateurs.
Il existe Žgalement  des sympt™mes physiques et gŽnŽraux bien modalisŽs, communs ˆ de nombreux expŽrimentateurs.
On peut considŽrer sans ambigu•tŽ que lÕun des expŽrimentateurs (n¡ 14) reprŽsente un cas guŽri, tandis que dÕautres ont ŽtŽ soulagŽs de sympt™mes anciens de faon plus ou moins durable.
Une rŽelle expŽrience de conscience intŽrieure sÕest opŽrŽe chez un bon nombre de participants  par le biais de cette pathogŽnŽsie.


En ce qui concerne lÕexpŽrience de groupeÊ:

De nombreux superviseurs ont dŽveloppŽ des sympt™mes du remde.
Le groupe a ŽtŽ littŽralement portŽ, de faon trs marquŽe, par un Žtat dÕesprit particulier, une forme dÕintimitŽ, de lien communautaire trs fort.

On peut se demander si ces deux phŽnomnes sont un effet classique de lÕinconscient dÕun groupe rŽuni par le gŽnie dÕun remde quel quÕil soit, ou sÕils sont dus plus particulirement au gŽnie dÕUltrasons, comme nous le verrons plus tard.


Enfin, dans cette Žtude synthŽtique, nous avons choisi de dŽgager les thmes principaux du remde en les mettant en relation avec les propriŽtŽs de la substance de dŽpart et de son mode de prŽparation. 

Il sÕagit donc dÕun premier travail de synthse, mais notre dŽmarche expŽrimentale sÕest bien sžr faite en sens inverseÊ: dÕabord le recueil et lÕanalyse des sympt™mes, puis le rapprochement avec la substance de dŽpart. Ce travail est loin dՐtre exhaustif et vous pourrez  retrouver lÕintŽgralitŽ des sympt™mes dans les matires mŽdicales pathogŽnŽtique et synthŽtique. Pour faciliter la comprŽhension de lÕensemble,  les caractŽristiques gŽnŽrales des ultrasons seront exposŽes dÕemblŽe aprs avoir rappelŽ les propriŽtŽs du mode de prŽparationÊ; vous trouverez le plan gŽnŽral de cette Žtude synthŽtique ˆ la  fin de ce texte.


Les ultrasons Žmis par la sonde parcourent plusieurs ŽtapesÊ:

lÕŽmission de lÕonde ultrasonore ˆ partir de la sondeÊ;
sa propagation dans lÕeau jusquÕˆ la paroi en verre du bocalÊ;
la rŽflexion sur la paroi de verre et le retour de lÕonde vers sa source, en Žcho.

lÕeau du bocal nÕest pas soumise ˆ une onde unique, mais ˆ une infinitŽ dÕondes qui sont propulsŽes ˆ trs grande vitesse et qui suivent toutes le mme trajet en sÕentremlant.

LÕeau passe alors dÕun Žtat statique ˆ un Žtat ondulatoire et se trouve animŽe dÕun mouvement vibratoire incessant.

La finalitŽ de ce modle Žchographique est de rendre visible ce qui ne lÕest pas de prime abord, aprs traitement photographique de lÕinformation.







 LES PRINCIPALES CARACTƒRISTIQUES DES ULTRASONS





CE SONT DES ONDES ƒLASTIQUES QUI METTENT EN VIBRATION


Leur frŽquence est comprise entre 15 KHz et plusieurs centaines de MHz. Elles sont de mme nature que les ondes sonores, mais leur frŽquence est supŽrieure au seuil dÕaudition de lÕhomme (> 20 000 Hz).

Les ultrasons sont encore appelŽs ÒÊsons silencieuxÊÓ ou bien ÒÊbruit noirÊÓ.
Si lÕonde ŽlectromagnŽtique lumineuse peut se propager dans le vide, la propagation des ondes ultrasonores nŽcessite un support matŽriel avec lequel elles entrent en relation et quÕelles modifient.

La vitesse de propagation dŽpend de la nature du milieu et peut tre trs ŽlevŽe dans lÕeau ou le corps humain (1 500 m/s contre 300 m/s dans lÕair).

Les ultrasons sont encore dŽfinis comme des vibrations mŽcaniques de la matire (aux frŽquences supŽrieures ˆ 20 KHz).

En fonction de leur frŽquence, les propriŽtŽs des ultrasons sont utilisŽes dans de nombreux domaines.


LA MODIFICATION DE LA STRUCTURE DU MILIEU TRAVERSƒÊ: CAVITATION ET ECHAUFFEMENT


Dans un milieu liquide, ils provoquent de petites bulles
 qui sont comprimŽes et dŽtendues alternativement, comme si elles Žtaient prisonnires dÕune seringue que lÕon comprime et dŽtend, puis elles implosent ˆ plus de 400 km/h. Ce phŽnomne est appelŽ cavitation.
Pour les solides, la mobilisation par vibration et lÕŽchauffement sont les principales sources dÕaction des ultrasons.



Ils peuvent transformer le milieu et casser la matire.

Ces propriŽtŽs de cavitation ainsi que dÕŽchauffement et de vibration sont utilisŽes couramment dans lÕindustrie pour assembler des matŽriaux rŽputŽs non soudables entre eux.
Ils servent Žgalement dans le dŽcapage des bijoux ou le dŽtartrage des dents, la stŽrilisation de certains liquides comme le lait, ou encore la dŽflagration dÕexplosifs ˆ distance.
Les matires les plus dures peuvent tre percŽes par ce moyen avec une prŽcision de quelques micromtres.



La transformation de lÕŽnergie acoustique en Žnergie calorifique

Les tissus traversŽs absorbent lÕŽnergie et la transforment en chaleur.
Cette propriŽtŽ a ŽtŽ utilisŽe en mŽdecine dans les traitements kinŽsithŽrapiques pour soulager les douleurs. Ils ont Žgalement un pouvoir massant par leur propriŽtŽ de mise en vibration des tissus.


SONAR, PHƒNOMéNE DÕƒCHOLOCATION ET REPƒRAGE Ë DISTANCE


LorsquÕune onde sonore est Žmise et rencontre un obstacle, elle est rŽflŽchie et revient vers sa source sous forme dÕŽcho. Cette propriŽtŽ est utilisŽe pour localiser et repŽrer ce qui est au delˆ de la limite du visible.



Le sonar biologique

Ce procŽdŽ est couramment utilisŽ dans la nature par les baleines et dauphins. Il leur permet de communiquer entre eux, de localiser leurs proies et de sÕorienter dans les profondeurs des ocŽans en Žvitant les obstacles. Les sons et ultrasons Žmis (clics, grincements, sifflements) forment des ÒÊphrasesÊÓ et sont parfois appelŽs ÒÊclics dÕŽcholocationÊÓ. Le cŽtacŽ peut alors apprŽcier la distance qui le sŽpare de lÕobjet ou de lÕanimal dÕaprs la vitesse de retour de lÕŽcho.
On trouve le mme type de phŽnomne dans de nombreuses espces animales, en particulier chez les chauves–souris qui peuvent ainsi se mouvoir dans lÕobscuritŽ totale gr‰ce ˆ ce systme dÕorientation actif.
Dans ces deux cas il sÕagit dÕune sorte de ÒÊvision acoustiqueÊÓ.


Les sonars et radars

Il y a un demi–sicle lÕhomme a inventŽ des outils similaires, le radar et le sonar, qui fonctionnent suivant le mme principe et permettent le repŽrage dÕobjets distants au–delˆ du seuil de visibilitŽ normale de lÕhomme.


Le diagnostic mŽdical Žchographique

Il utilise le mme principe, ainsi que les diffŽrences dÕabsorption des ultrasons suivant les tissus rencontrŽs. Les systmes dÕimagerie assurent ainsi lÕexploration de milieux opaques ˆ la lumire mais relativement transparents aux ultrasons, comme les tissus biologiques. DÕautre part, les concepts holographiques ont conduit ˆ la rŽalisation de dispositifs dans lesquels une image optique est construite directement ˆ partir de lÕonde ultrasonore diffusŽe par lÕobjet ˆ visualiser.


En physique, ils sont comparŽs ˆ un dispositif ÒÊqui fait remonter le tempsÊÓ.

De nombreux procŽdŽs de miroirs ˆ retournement temporel permettent, aprs lÕavoir Žventuellement amplifiŽe, de renvoyer une onde sonore vers sa source.
En termes imagŽs, il sÕagit pour tous les transducteurs de rŽpŽter ÒÊen verlanÊÓ ce quÕils ont entendu. Dans ces conditions, on sÕattend ˆ ce que lÕonde acoustique rŽ–Žmise par les milieux rencontrŽs ÒÊreviveÊÓ les Žtapes de son chemin antŽrieur, et en particulier se re–focalise sur la source qui lui a donnŽ naissance.


LES GRANDS THEMES DE LA PATHOGƒNƒSIE




Nous avons choisi dÕarticuler les grands thmes de la pathogŽnŽsie en suivant les caractŽristiques des ultrasons et le mode de prŽparation du remde.



   

I.UNE ONDE QUI FAIT VIBRER LA MATIéRE


LÕŽnergie dÕun individu est directement liŽe ˆ son Žtat vibratoire.
Plus celui–ci est ŽlevŽ, plus il se sent Žnergique, lŽger, bien centrŽ. Plus lÕŽtat vibratoire est bas, plus il se sent fatiguŽ, lourd, Òʈ laÊmasseÊÓ, comme on dit en langage courant.
DÕautre part, lÕonde ultrasonore suit par dŽfinition une progression sinuso•dale avec une droite pour axe.

Rappelons que, lors de la prŽparation, lÕeau imprŽgnŽe par les ultrasons est passŽe dÕun Žtat statique ˆ un Žtat dynamique ondulatoire comparable ˆ une progression par vagues. Elle est animŽe de mouvements vibratoires et sÕest trouvŽe en quelque sorte ŽnergŽtisŽe.
Le rve dÕun expŽrimentateur dŽcrit bien le phŽnomneÊ:
ÒÊJÕai rvŽ dÕune piscine alimentŽe par de lÕeau de mer et lÕeau sÕest mise en mouvement pour former des vagues.ÊÓ


1. lÕenergie


Že


Energie augmentŽe
 sÕaccompagnant dÕune sensation de lŽgretŽ gŽnŽrale et dans les membres.
EfficacitŽ au travail intellectuel et physique. Beaucoup dÕentrain ˆ faire les choses.

Sentiment de grande aisance ˆ faire les chosesÊ:

ÒÊJe ne rencontre plus dÕobstacle. Tout autour de moi est limites. Les relations entre les tres qui mÕentourent sont conflictuelles et moi, je passe au travers. Mieux, je suis celui qui aide ˆ la rŽsolution de tous ces conflits.ÊÓ

Au cours de la rŽunion de pathogŽnŽsie, ce thme de la facilitŽ ˆ faire des choses jusque lˆ difficiles a ŽtŽ abordŽ de nombreuses fois.
Il y a eu Žgalement des rves qui exprimaient cette facilitŽ ˆ faire les choses, par exemple le rve de porter des arbres.


Že


Fatigue avec lourdeur gŽnŽralisŽe physique et mentale.

Aggravation au lever et lÕaprs–midi, surtout ˆ partir de 16 h 30.

Ralentissement gŽnŽral physique et mental.

Somnolence marquŽe pendant la journŽe, accompagnŽe de b‰illements frŽquents.

La lourdeur gŽnŽrale sÕexprime aussi dans le corpsÊ:

beaucoup de cŽphalŽes avec sensation de tte lourde au niveau du front ou du cerveau, avec besoin de se soutenir la tte avec la main et de presser fortement, et une aggravation au travail ou ˆ lÕeffort intellectuel. Un expŽrimentateur a guŽri de cŽphalŽes chroniques.
troubles locomoteurs qui gnent le mouvement, avec la sensation de membres et de dos lourds et courbatus.
Une latŽralitŽ gauche prŽdominante a ŽtŽ dŽcrite pour tous ces troubles physiques.




2. LÕonde


ƒvolution pŽriodique et alternante des sympt™mes par vagues ++


La fatigue alterne avec une augmentation du tonus.
La clartŽ dÕesprit alterne avec la confusion.

Alternance pŽriodique des sympt™mes.

Alternance des sympt™mes physiques avec les sympt™mes mentaux.

Sensations dÕondulations ressenties sur le plan mental.



Au cours de la rŽunion de fin de pathogŽnŽsie, ce thme a ŽtŽ trs marquŽÊ:

ÒÊLe moral change dÕune semaine ˆ lÕautre en suivant une sinuso•de.ÊÓ
Un expŽrimentateur dessine avec son doigt une courbe sinuso•dale en disantÊ:

ÒÊJÕai la sensation que les signes pathogŽnŽtiques font une courbe oscillante ˆ plateaux hauts et bas successifsÊÓ.

Un autreÊ: ÒÊJÕai eu dans une journŽe la sensation de moments diamŽtralement opposŽs qui se suivent et qui sont les mmesÊÓ.
Ou encoreÊ: ÒÊAprs mՐtre rŽveillŽ, jÕai Žcrit en plein milieu de la nuit. LÕŽcriture Žvoluait en vagues et en descendant.ÊÓ


Au niveau des sympt™mes physiques, on note aussiÊ:

Des sensations dÕondulation ressenties dans diffŽrentes parties du corps (bras, tte, ventre) et sur le plan mental.
La sensation dÕamplitude thoracique augmentŽe, avec un besoin de grandes inspirations qui amŽliore (citŽe plusieurs fois).
Les troubles du pŽristaltisme intestinal, dont les mouvements se font sur un mode analogue ˆ celui de la propagation des ondes ultrasonoresÊ: diarrhŽes explosives peu de temps aprs avoir mangŽ, constipation avec faux besoins (1 cas guŽri).


ætre en phase ou tre dŽphasŽ par rapport ˆ lÕonde vibratoire


Cela concerne la faon dont le sujet rŽsonne avec lui mme et le monde qui lÕentoure. Cette notion permet de comprendre de nombreux sympt™mesÊ:


ætre en phaseÊ: rŽsonance harmonieuse


ClartŽ dÕesprit
 dans tout ce quÕil fait.
Performance et aisance intellectuelle.
Certains expŽrimentateurs ont remarquŽ quÕils avaient un esprit plus vif, ÒÊcomme un laserÊÓ, quÕils trouvaient plus vite le remde de leurs patients.
Au cours de la rŽunion, quelquÕun a rŽsumŽ lÕexpŽrience quÕil a vŽcue avec ces motsÊ: ÒÊCÕest cette clartŽ, comme si tout dÕun coup je voyais les choses beaucoup plus clairement, et la dŽtermination, qui mÕont fait sortir dÕun marasme.ÊÓ

Les rves sont particulirement clairs.

Les phŽnomnes de synchronicitŽ, de co•ncidence, de tŽlŽpathie et de mŽdiumnitŽ

Ce thme est ressorti de faon trs marquŽe, aussi bien au niveau des Žcrits des expŽrimentateurs quÕau cours de la rŽunion de fin de pathogŽnŽsie. Cela sous–entend que le sujet est ÒÊen phaseÊÓ, cÕest–ˆ–dire dans une forme de rŽsonance, de sympathie globale avec ce qui lÕentoure.

ÒÊRencontre ou reoit des appels de gens auxquels il pense.ÊÓ
ÒÊSynchronicitŽ entre sa pensŽe et ce que lui dit son patient. Sentiment que le moi est identifiŽ aux situations, avec en mme temps une distance qui protge de cette identification. Quand je dis un mot, quelquÕun le dit aprs.ÊÓ
ÒÊImpression dՐtre ˆ lÕorigine des ŽvŽnements qui arrivent accidentellement en apparence. Sensation dՐtre le crŽateur des situations. Sensation quÕil nÕy a pas de hasard.ÊÓ


Une grande confiance dans le dŽroulement des choses

ÒÊLes choses sÕarrangeront de toute faon.ÊÓ
ÒÊImpression que les choses se faisaient au dessus de moi et dans mon sens.ÊÓ

Plusieurs expŽrimentateurs ont perdu des choses (carte de crŽdit, carte dÕidentitŽ, etc.). Ils nÕont procŽdŽ aux dŽmarches de dŽclaration que trs tardivement, avec la conviction intŽrieure que lÕobjet perdu leur reviendrait.


Une grande sensation de calme intŽrieur et de distanciation par rapport aux ŽvŽnements et aux Žmotions habituelles.

ÒÊCalme intŽrieur irradiant dans tout le corps, comme le jour qui se lve avec une lumire peu intense mais irradiante.ÊÓ (RŽfŽrence aux propriŽtŽs dÕirisation de lÕeau irradiŽe.)
ÒÊSensation dՐtre libŽrŽe de sa colre, sensation de paix et de sŽrŽnitŽ.ÊÓ

Dans le mme ordre dÕidŽes, nous avons relevŽ des rves de paix et de rŽconciliation.



Certains sympt™mes physiques peuvent en tre rapprochŽsÊ:

La rŽgulation de lÕappŽtit, avec disparition des fringales et de certaines addictions. Plusieurs expŽrimentateurs se sont mis au rŽgime et ont perdu du poids.
Les sympt™mes oculairesÊ: besoin dÕŽcarquiller les yeux le plus possible, puis sensation que les yeux rapetissent avec sensation dՐtre mieux les yeux fermŽs (ˆ rapprocher de la clartŽ dÕesprit et de la confusion). Un petit spot Žblouit comme un phare.


ætre dŽphasŽÊ: rŽsonance dissonante


De nombreux sympt™mes de confusion dÕesprit, 
souvent trs marquŽs.

Esprit embrouillŽ. ComprŽhension lente. Sensation de lourdeur intellectuelle.
Confusion, manque de concentration.

ÒÊNombreuses pensŽes dÕaction au rŽveil, comme des images qui se chevauchent rapidementÊÓ
ÒÊSensation comme si la conscience Žtait embuŽe.ÊÓ
La confusion est marquŽe dans la pensŽe et la parole.

On note aussi une grande distraction avec des oublis diversÊ: ses affaires, lÕemplacement des choses, ce quÕil va direÊ; il ne trouve pas ses mots.

Beaucoup dÕerreurs sont relevŽes, tant au niveau spatial que temporelÊ:

ÒÊSe trompe sur des trajets bien connus, se trompe dans ses heures de rendez–vous.ÊÓ
Mais aussi en parlant, en calculant et en Žcrivant.



Les phŽnomnes dÕinversion

Ce thme particulier est ˆ rapprocher du phŽnomne de retour de lÕonde ultrasonoreÊ:

Inversion des syllabes, ne voit quÕun sens au mot quÕil lit, et non lÕautre. Fait et se sent forcŽ de comprendre les choses ˆ lÕenvers.

Il existe aussi une confusion au niveau du schŽma corporelÊ:

ÒÊJÕai lÕimpression dÕavoir la tte comme un portrait de Picasso, dans les quatre sens.ÊÓ
ÒÊSensation dÕŽtrangetŽ du corps, comme si ce nÕŽtait pas le sien.ÊÓ


Certains aspects du comportement vont dans le mme sensÊ:

RŽagit de faon inappropriŽe par rapport aux situations.

Humeur capricieuseÊ: ds quÕil est ˆ un endroit, il dŽsire tre ˆ un autre.
HŽsite entre une chose et une autre.

Maladresse gestuelle.


Enfin, plusieurs rves traduisent cette notion de dŽphasage par rapport au groupe ou aux lieuxÊ:

ÒÊComme si on nÕŽtait pas sur la mme longueur dÕondeÊ; dŽphasŽ.ÊÓ
Rve de personnes qui nÕont rien ˆ voir ensemble.
Rve dՐtre dans un groupe o il se sent diffŽrent, dŽcalŽ des autres.
RveÊ: ÒÊOn passait ˆ Londres et dans une ville ˆ moitiŽ construite au bord de la mer.ÊÓ


me de lÕordre et du dŽsordre


On peut comprendre ce thme en le replaant dans la logique ÒÊen phase–dŽphasŽÊÓ.
De nombreux rves ainsi que des comportements particuliers ont ŽtŽ dŽcrits concernant le besoin de mettre de lÕordre, de ranger, de colres en cas de dŽsordre.
Lors de la rŽunion, un expŽrimentateur a ditÊ: ÒÊEn ce qui concerne le ressenti gŽnŽral, il mÕa semblŽ que cÕŽtait un remde qui pouvait concerner lÕordre, la confusion, lÕordre et le chaosÊÓ.




3. Le cheminement de lÕonde dans lÕeau


Dans notre prŽparation, les ultrasons voyagent dans lÕeau et la mettent en mouvement (vagues)Ê:

On note de nombreux rves de voyage, de difficultŽs dans les voyages, de labyrinthe, de routes bien droites ou au contraire sinueuses, de mouvements de descente ou de montŽe.

 Rves dÕeau, de plongŽe sous marine, de fontaines, de draps humides.
 Les mouvements de lÕeau dans lÕorganisme sont facilitŽs ou diminuŽsÊ:

Urine plus facilement et plus frŽquemment la nuit.
DiarrhŽes (ou constipation).
Hypersalivation (ou bouche sche).
Oreille bouchŽe et pleine avec sensation de conduit auriculaire mouillŽ.

Transpiration la nuitÊ; du haut du corpsÊ; des parties du corps qui se touchent.


   

II.LA MODIFICATION DE LA MATIéRE IMPRƒGNƒE


1. Le thme du changement


Celui–ci exprime la mŽmoire de ce processus de transformation de la matireÊ:

ÒÊSensation dՐtre en train de changerÊ; dŽsir de changement de vie professionnelle.ÊÓ
ÒÊEst–ce quÕon a fabriquŽ des remdes homŽopathiques ˆ partir dÕune chrysalideÊ? JÕai ŽtŽ marquŽ par une photo de chenille. Chez mon amie il y a une lampe en papier en forme de cocon de 1,50Êm de hauteur. Cela mÕŽvoque la notion de changement dont je fais lÕobjet.ÊÓ

ÒÊUn changement de conception du monde implique pour moi non seulement quÕon voit le monde diffŽremment, mais quÕon le construit diffŽremment. Le remde mÕa aidŽ ˆ Žlargir ma conception du monde. Cet Žlargissement contribue ˆ diminuer ma dŽpendance des ŽvŽnements non prŽvisibles, donc ˆ diminuer mes peurs. JÕai gagnŽ en autonomie.ÊÓ


2. La production de chaleur


Chaleur vitale augmentŽe en gŽnŽral, ressentie de faon agrŽableÊ; dans les mains
, dans le cou, aux oreillesÊ; prŽcŽdŽe dÕune bouffŽe de chaleur partant de lÕestomac vers la tte.
La frilositŽ habituelle est nettement diminuŽe chez lÕexpŽrimentatrice guŽrie.
Sensation comme si la langue avait ŽtŽ bržlŽe.


3. Les ultrasons cassent la matire


Beaucoup de phŽnomnes de verre brisŽ ont ŽtŽ notŽs au cours de lÕexpŽrimentation. Non seulement les expŽrimentateurs cassaient des objets (et surtout des verres), mais le plus extraordinaire est quÕil suffisait quÕils se trouvent o que ce soit pour que des objets en verre se cassent autour dÕeux.
Certains ont remarquŽ quÕils avaient besoin de casser des objets en verre au cours de leurs colres.
Rappelons que la prŽparation a ŽtŽ faite dans un tube en verre dont les parois ont ŽtŽ frappŽes par des faisceaux dÕultrasons pendant 45 minutes.


On peut rapprocher de cette notion de chocs rapides et ponctuels sur la paroi de verre les sympt™mes physiques suivantsÊ:

Les douleurs piquantes et picotantes brves et fugaces (bip bip bip).
Le prurit intense comme par des aiguilles
 et les fissures cutanŽes.
Les diarrhŽes explosives.


On note aussi des rves violents de coups, de bagarres, de chaudire qui explose.


Il existe enfin une symptomatologie auditive quÕil est facile de comprendre par rapport aux ultrasonsÊ:

Acouphnes, battements, sifflements.
HypersensibilitŽ aux bruits stridents.
Douleurs dÕoreille de lÕextŽrieur vers lÕintŽrieur.


4. La cavitation et lÕenfermement


Dans notre prŽparation, les ultrasons sont piŽgŽs dans lÕeau ˆ lÕintŽrieur du bocal.
Ils provoquent, comme nous lÕavons vu, des petites bulles ˆ lÕintŽrieur de lÕeau qui sont animŽes dÕun mouvement de pression–dŽpression.
On retrouve la mŽmoire de ces deux processus ˆ travers les thmes suivantsÊ:



La sensation dÕenfermementÊ:

ÒÊSensation dՐtre comme sous morphine, ralenti dans son monde, coupŽ de lÕextŽrieur.ÊÓ
Certains expŽrimentateurs se sont sentis comme ÒÊshootŽsÊÓ, comme sous lÕeffet dÕune drogue.
ÒÊSensation dÕun Žcran entre la rŽalitŽ et lui, que la musique jouŽe ne lui parvient pas.ÊÓ
ÒÊSensation que je ne suis pas bien dans la rŽalitŽ, comme sÕil y avait un ŽcranÊ: sensation dÕenfermement.ÊÓ

On a pu aussi noter de nombreux rvesÊ:

de cavitŽs, de lieux fermŽs, de cagesÊ;
dÕenfermementÊ;
de puits, de labyrinthes, de descente sous terre.


Sur le plan symptomatique, il existe une atteinte des cavitŽs closes (sinus).



   

III.LÕƒCHOLOCATIONÊ: RETOUR DE LÕONDE VERS LA SOURCE



1. Le sonar biologiqueÊ: les animaux et le groupe


Nous avons vu que ce sont des outils de perception et de communication pour de nombreux animaux (baleines, dauphins, chauve–souris, ŽlŽphants dans leurs pattes, etc.).
Ils permettent entre autre la reconnaissance de leur propre groupe par rapport au groupe Žtranger et le repŽrage des dangers.






me des animaux


On trouve dans ce remde de trs nombreux rves dÕanimauxÊ: animaux hybrides, animaux menaants ou amicaux, animaux qui se transforment.
Et surtout des animaux avec lesquels le sujet est en relation intime et communique subtilement (de manire non verbale).
Rves de bonne entente entre les animaux et lÕhumain.


Quelques exemplesÊ:

ÒÊUn peu plus tard, un des pandas entre dans la grange. Il vient de mon c™tŽ, trs prs, et tout dÕun coup me voit. CÕest comme sÕil se mettait ˆ discuter, ˆ me parler, et je crois mme quÕil me tend la patte.ÊÓ
ÒÊPuis devant moi, qui me regardeÊ? Un singe, un singe Žtonnant, trs humain, ˆ moitiŽ habillŽ de faon bizarre. Il me regarde comme ŽtonnŽ, intŽressŽ, et je crois mme quÕil me tend la main comme pour entrer en communication. JÕŽtais trs ŽtonnŽe que tous ces animaux sÕentendent bien et me fassent de telles ftes. Mon chien acceptait trs bien les autres.ÊÓ
ÒÊRves de molosses avec une sensation Žtrange au rŽveil dÕavoir une odeur spŽciale sur moi qui attirait ces chiens.ÊÓ

ÒÊCette nuit jÕai fait un rve horrible, extrmement angoissantÊ: jÕavais lÕimpression trs nette dÕavoir ma tte dans la gueule dÕun gros chien. Je me suis rŽveillŽe avec la peur au ventre, et la sensation des crocs sur mon cou Žtait tellement forte que jÕai dž me toucher pour tre sžre de ne pas saigner.ÊÓ




mes du groupe, de lÕempathie par rapport ˆ lÕhumain, et de la communication


Ce thme est trs marquŽ.

Empathie, ressent les prŽoccupations des autres et essaye de rŽsoudre leurs problmes.

Compassion avec le groupe humain.
Sensible ˆ la solidaritŽ entre les membres du groupe et ˆ la reconnaissance dÕun individu par un groupe.
Compassion envers ses patients.

ÒÊSe sent dans un Žtat de prŽsence humaine vraie au lieu de lointaine, comme derrire une vitre. DŽsir humain, dÕaider lÕhumain.ÊÓ

Rves dÕembrasser et de compassion. Rves dÕaide, dÕamitiŽ, de protection, de main tendue vers autrui.


Beaucoup de rves de groupe, dÕŽtudiants, de repas pris en groupe et de dŽphasage par rapport au groupe (rves de personnes qui nÕont rien ˆ voir ensemble, ou rves de se sentir dŽphasŽ par rapport au groupe).


Egalement, rves de dangers qui menacent le groupe et lÕindividu (guerre, poursuite, terrorisme) et dՐtre le protecteur qui tue les ennemis.


Il y a aussi un thme de la communication avec autrui, qui peut tre difficile ou plus souvent facile (rves de communication avec les Žtrangers et de parler plusieurs langues).


2. LÕŽcholocation et ses applications


On a vu que cette propriŽtŽ permet le repŽrage dÕobjets trop distants ou opaques pour tre visibles. Elle est mise en jeu dans le rgne animal pour crŽer une sorte de ÒÊvision acoustiqueÊÓ.
Elle a ŽtŽ comparŽe en physique ˆ un dispositif qui fait remonter le temps.
Il faut bien visualiser que, dans notre prŽparation, les ultrasons font de nombreux allers–retours dans lÕeau entre la source Žmettrice et la paroi de verre sur laquelle ils viennent se rŽflŽchir en Žcho.
Ce sont autant dÕŽlŽments qui permettent de comprendre les thmes fondamentaux suivantsÊ:


me du retour vers le passŽ +++


Cet aspect sÕest retrouvŽ de faon particulirement marquŽe chez un grand nombre dÕexpŽrimentateurs, tant au niveau du psychisme que des rves ou de la symptomatologie physique.

ÒÊDŽsir de sonder la psychologie familiale et de rechercher les causes chez les anctres.ÊÓ

Retour de situations anciennes, dÕobjets et de lieux des temps anciens.
Rencontre ou rve de personnes connues il y a longtemps.
Rves de lui–mme plus jeune, de sa jeunesse, dÕenfants, de jeux dÕenfants.
Rves de vieilles personnes.


On trouve une importante rŽsurgence du passŽ.

Au cours de la rŽunion, par exempleÊ:

ÒÊGlobalement, ce remde mÕa fait revenir ˆ une pŽriode trs heureuse de mon passŽ, qui Žtait une pŽriode de changement.ÊÓ
ÒÊJÕai eu des pŽriodes de fatigue qui ressemblaient Òˆ un retourÓ.ÊÓ

ÒÊJÕai besoin dÕextŽrioriser le passŽ.ÊÓ
ÒÊJÕai lÕimpression que le remde fait remonter des choses anciennes.ÊÓ
Un expŽrimentateur a Žcrit dans un demi–sommeilÊ: ÒÊje reviens vers moiÊÓ.


Dans certains cas on retrouve mme le besoin de se sŽparer ou de se libŽrer du passŽÊ:

Rves ÒÊde se dŽbarrasser du passŽ, de vieux objets, de se dŽbarrasser des vieilles dentsÊÓ.
Certains ont mis de lÕordre en jetant de vieux objets qui les encombraient.
LÕexpŽrimentatrice guŽrie a ditÊ: ÒÊJe me suis libŽrŽe dÕune vieille colre qui nÕŽtait pas sortie et qui ne passait pas. Et au bout du deuxime jour, jÕai eu lÕimpression que la cage sÕŽtait ouverte, je respirais ˆ pleins poumons avec une sensation de libertŽ incroyable.ÊÓ
Sensation de libŽration de vieilles nŽvroses.


La rŽapparition de sympt™mes anciens, des vieilles fractures qui font mal ou des cicatrices qui dŽmangent, sont une expression de cette rŽsurgence.


Žrente du temps


CÕest comme si le temps devenait Žlastique, ce qui nÕest pas sans rappeler les propriŽtŽs Žlastiques des ondes ultrasonores.


ÒÊLa perception du temps nÕest plus tout ˆ fait la mme, il y a des moments diamŽtralement opposŽs dans des journŽes qui se suivent et qui sont les mmes.ÊÓ

ÒÊJÕavais lÕimpression que le temps passait plus lentement ou que je faisais les choses plus rapidement. Et puis a ŽtŽ lÕinverseÊ: une autre fois jÕai eu le sentiment de tout faire au ralenti.ÊÓ

ÒÊLe temps avait moins dÕimportance. Lˆ, il y a des minutes qui durent dix fois plus longtemps et des heures dix fois moins.ÊÓ

A lÕimpression de ne pas profiter du moment prŽsent.

Conscience de la fuite du tempsÊ:

ÒÊConscience de lÕŽphŽmre et de lÕessentiel. QuÕest devenu le passŽ par rapport au prŽsentÊ?ÊÓ
Se voit projetŽ dans un temps futurÊ: 
ÒÊJÕŽtais trs vieille (quoique toujours brune et peu ridŽe, mais marchant avec une canne). Toute ma gŽnŽration Žtait morte. Il restait mes enfants et leurs enfants, la vie ne me disait plus rien et je leur demandais de mourir.ÊÓ
Les mots dÕun expŽrimentateurÊ: 

ÒÊIl y a donc quelque chose ˆ voir avec le temps, le temps qui passe, le passŽ, le prŽsent, lÕavenir.ÊÓ


CÕest un peu comme si le sujet passait dans une autre dimension du temps qui, de linŽaire, devient courbe et cyclique.


On peut rapprocher de ce thme du temps celui des synchronicitŽs vu prŽcŽdemment, qui sont comme un Žcho qui revient ˆ son auteurÊ:
ÒÊQuand je dis un mot, quelquÕun le dit aprs.ÊÓ


 Le thme des deux mondes


On retrouve souvent cette impression dՐtre dans un monde et que lÕautre ne lui parvient pas, ou dՐtre comme suspendu entre les deux.
Beaucoup de rves expriment cette notion du double (animaux hybrides, deux personnages, mi–ville, mi–campagne, etc.). Des sympt™mes vont dans ce sens chez diffŽrents expŽrimentateursÊ:

ÒÊSensation dÕun Žcran entre la rŽalitŽ et moiÊ; impression que la musique jouŽe ne me parvient pas. Sensation dÕenfermement, dՐtre coupŽ de lÕextŽrieur.ÊÓ
ÒÊSensation dՐtre vaguement dŽtachŽ, comme sÕil flottait entre sa vie rŽelle et une vie spŽciale.ÊÓ
ÒÊImpression dՐtre dans un hamac dont les attaches peuvent claquer ˆ tout moment, dÕo sentiment dÕinsŽcuritŽ.ÊÓ
ÒÊImpression dՐtre entre la confusion et la clairvoyance.ÊÓ
ÒÊImpression quÕil nÕy a pas de frontire entre tre vivant et tre mort, je suis vivant mais cÕest la mme chose que dՐtre mort. JÕai lÕimpression que mon corps mÕest Žtranger.ÊÓ Au niveau de la vision, ce sympt™me particulierÊ:

ÒÊEn lisant, sensation comme si la moitiŽ des mots Žtaient surlignŽs en vert–jaune.ÊÓ

CONCLUSION


Aprs avoir rŽflŽchi aux diffŽrents thmes de cette pathogŽnŽsie, nous vous proposons une hypothse de dŽpart sur la problŽmatique profonde du remde et quelques tableaux cliniques possibles qui peuvent y correspondre.
Il va de soi que ce nÕest quÕune proposition et nous espŽrons que chacun pourra enrichir ce travail par des cas cliniques et par ses propres rŽflexions.




Hypothses


DÕune faon gŽnŽrale, il semble quÕUltrasons ait en quelque sorte dŽveloppŽ chez les expŽrimentateurs une conscience diffŽrente de la rŽalitŽÊ:

   

1.Conscience quÕil existe deux niveaux dÕune mme rŽalitŽ entre lesquels il flotte


CÕest comme si Ultrasons rŽveillait lÕŽcho dÕun monde imperceptible chez lÕexpŽrimentateur qui, lui, se situe derrire lÕŽcran, dans un monde perceptible.
NÕoublions pas que, dans le matŽriel de prŽparation, la finalitŽ du dispositif Žchographique est de rendre perceptible quelque chose qui ne lÕest pas.

   

2.Conscience dÕun temps diffŽrent qui nÕest plus linŽaire mais cyclique.

   

3.RŽveil de la mŽmoire du passŽ et des origines.


Ultrasons fait parcourir un chemin de retour vers le passŽ, dans les mŽandres de lÕinconscient. Il fait alors remonter ˆ la mŽmoire des choses qui Žtaient coulŽes dans lÕoubli, dans lÕeau.
Symboliquement, lÕeau est considŽrŽe comme le lieu de la mŽmoire, de lÕinconscient personnel et universel.
Ultrasons rŽveille peut–tre la mŽmoire de la source originelle, de cet Žtat particulier suspendu (comme un hamac) entre le non–manifestŽ et le manifestŽ, cet instant juste avant lÕincarnation o lՐtre nÕest pas encore soumis au systme de la dualitŽ du temps et de lÕespace.

   

4.Conscience immŽdiate des choses avec une clartŽ particulire.


Il y aurait alors une sorte de connaissance immŽdiate des choses qui ne passe pas par les critres classiques du temps et de lÕespace.
Dans cet Žtat de conscience particulier, toute forme de crŽation se fait avec une aisance et une confiance particulires.
CÕest comme si la force de la pensŽe Žtait crŽatrice, comme lÕexpriment ces mots dÕun expŽrimentateurÊ: ÒÊLes gens ma”trisent le monde par leur force mentale. On est ma”tre du jeuÊÓ.


Les tableaux cliniques possibles


En Žgotrophie


Il peut sÕagir de gens qui se prennent pour Dieu, qui se croient ˆ lÕorigine de tout ce qui se passe autour dÕeux. Ils croient dŽclencher des ŽvŽnements par le seul pouvoir de leur prŽsence ou de leurs pensŽes.
Ils peuvent tre trs bien incarnŽs et avec une grande aisance dans leur milieu professionnel ou dans leur communication.
Ils ont une clartŽ dÕesprit particulire, une rapiditŽ de rŽflexion (laser), une mobilitŽ et une Žnergie phŽnomŽnale qui leur permettent de tout faire.
Ils peuvent avoir une aura particulire et une confiance absolue dans le cours des choses, se sentant quasiment tŽlŽguidŽs dans leurs vies.
Ils sont bien intŽgrŽs dans les groupes o ils jouent volontiers le r™le de protecteur, de soignant et de chef spirituel.


En Žgolyse


Sujets mal incarnŽs, trs confus, entre deux mondes, ÒÊborder lineÊÓ.
EnfermŽs dans leur propre monde et coupŽs de la rŽalitŽ et des autres par une sorte dÕŽcran.
Volontiers perdus dans les mŽandres des mondes occultes ou de leur passŽ, et de leur inconscient qui les assaille.
Se repŽrant mal dans lÕespace, dans le temps.
Ils ont de grandes difficultŽs ˆ faire, ˆ sÕexprimer, ˆ penser, ˆ se mouvoir.
Ils peuvent avoir une sensibilitŽ particulire ˆ tout ce qui les entoure et une empathie par rapport au groupe, dans lequel ils se sentent dŽcalŽs, anachroniques.


On peut enfin se demander si ce remde peut tre intŽressant quand on cherche ˆ faire remonter des Žmotions refoulŽes chez un patient, ˆ condition bien sžr quÕil ait un profil sensible ou une symptomatologie cohŽrente avec le gŽnie du remde.