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CAPSICUM
Pathogénésie réalisée par l’INHF–PARIS
CAPSICUM
Pathogénésie réalisée en Janvier 2008 par l’INHF–PARIS
Avec la participation de ses étudiants
Dans le cadre de son cycle de base
Organisatrice et rédactrice: Dr Hélène Renoux
INHF–PARIS
60, rue Saint–Lazare
75009 Paris
Tél.
inhf–paris@nerim.net
METHODOLOGIE
Cette pathogénésie s’est déroulée du 12 Janvier au 1er Février 2008. Elle a impliqué 26 étudiants, soit 13 expérimentateurs et 13 superviseurs.
La prise des doses par les expérimentateurs a été précédée d’une semaine d’auto observation afin de déterminer les symptômes préexistants qui ne devaient pas être retenus comme pathogénétiques et permettre aux couples expérimentateurs superviseurs de se mettre en place.
Le 12 Janvier ont été distribuées les doses
Pour respecter la règle du double aveugle, ni les étudiants, ni les professeurs présents ni l’organisatrice de la pathogénésie ne connaissaient la nature du remède.
Chaque expérimentateur a reçu 6 doses de façon à pouvoir prendre 3 doses par jour pendant 2 jours au maximum avec pour consigne d’arrêter les prises dès l’apparition des premiers symptômes.
Un des expérimentateurs a reçu placebo, ses symptômes n’ont donc pas été retenus dans le recueil ci après.
Le contact entre superviseurs et expérimentateurs a été quotidien, au moins pendant les premières semaines pendant lesquelles sont apparus la plupart des symptômes.
Le 1er Février a eu lieu la réunion finale et la mise en commun des observations.
Il est à noter qu’un des expérimentateurs n’a pas relevé de symptômes.
Les participants
– Marie Van Oye
– Anca Fontaine–Plop
– Caroline Bernardini
– Céline Lavaste
– Anne–cécile Poissonnier
– Anne–catherine Fressinaud–Marie
– Yelyz Gencer
– Anne–sophie Donada–Jaillet
– Parviz Azizi
– Hirotomo Yagi
– Corinne Midy
– Philippe Bry
– Amal Oussalem
– Willy–franck Puech
– Vincent Badouin
– Dominique Caron
– Nadia Guinhut
– Capucine Debretagne
– Sabine Hyvert–Cartry
– Marie–pierre Dupinet–Griffon
– Valérie Saunal
– Marina Viel
– Ana Larrañaga
– Josefina Montala–Bosch
– Hedyeh Nadafi–Stoffel
– Dominique Thouvenot
MATIERE MEDICALE PATHOGENETIQUE
PSYCHISME
1–sensation d'être dans du coton, du mal à se concentrer, besoin de faire répéter; vers 16h, idées plus claires.[E1/200K/02–XX–XX]
2–Sensation d'être en retard par rapport aux gens.[E1/200K/02–XX–XX]
3–sensation de remettre les choses à plat, d'être plus organisée, plus posée, de moins anticiper.[E1/200K/03–XX–XX]
4–envie de travailler en rentrant du travail le soir ce qui n'est pas habituel après une grosse journée. [E2/9CH/01–20–30]
5–Irritabilité au téléphone pendant deux jours [E6/15CH/01–XX–XX]
6–étourderie : j’ai é d'éteindre mes phares du coup je n'avais plus de batterie le lendemain [E6/15CH/02–XX–XX]
7–une grande étourderie!!!!Avec 3 oublis assez conséquents.[E6/15CH/14–XX–XX]
8– Distrait avec un étourdissement régressant rapidement. [E8/200K/01–10–XX]
9–Euphorique de 10 heures à 18 heures. [E8/200K/01–10–XX–XX]
10– euphorie discrète pendant 3 jours [E8/200K/02–XX–XX ]
11–A envie de faire plein de choses malgré la fatigue.[E9
12–elle est restée stoïque malgré les circonstances: a été en colère durant un court moment’énervement est tombé très vite.[E9/15CH/01–XX–XX]
13–Est de bonne humeur, a accepté de dépanner au pied lever, et avec sérénité, pour une conférence sur le thème de la mort (ce qu’habituellement elle aurait plutôt refusé).[E9/15CH/02–XX–XX]
14–J’ai oublié que l’eau du robinet coulait, remplissant l’évier, pour déborder finalement. C’est le bruit de l’eau qui m’a avertit que quelque chose d’anormal se passait. Au lieu de prendre cela mal, cela m’a fait rigoler malgré les dégâts, et le fait que je venais de tout nettoyer. (Habituellement je me serais mis en boule contre moi–même).[E9/15CH/04–XX–XX]
15– Irritable depuis ce matin.[E9/15CH/06–XX–XX]
16– les épisodes de distraction sont notables. Hier j’ai oublié de refermer le boxe du cheval qui heureusement m’a attendu sagement, sans sortir, en compagnie du chien.
Aujourd’hui je prépare un repas à base de grosses saucisses de Montbéliard, et au lieu de les couper en deux dans le sens transversal pour servir mes invités, ce qui est mon habitude, j’entreprends de les couper dans le sens longitudinal à ma grande surprise…[E9/15CH/09–XX–XX]
17– calme alors qu’elle est en retard.[E14/200K/02–XX–XX]
18– Alors qu’elle est habituellement timide elle est allée à la rencontre de quelqu’un qu’elle pensait reconnaître pour savoir qui elle était.[E14/200K/06–XX–XX]
19–fatiguée mais aussi plus calme, plus patiente. [E16/9CH/01–XX–XX]
20–Ralentissement de la têteà avoir des idées alors que d’habitude pense à plein de choses en même temps.
Mentalée Connotation agréable de ce calme intérieur alors qu’elle se sent physiquement pas bien.
Elle a l’impression de «éveiller» vers 17 heures avec un peu plus d’énergie.[E16/9CH/08–45]
21–Se sent découragée. Se dit«ça ne sert à rien ce que je fais..égative
Se met en colère pour rien’est fâchée avec ses enfants. En a marre d’être mal, de se sentir lourde, courbaturée, fatiguée avec céphalée.[E16/9CH/03–XX–XX]
22–Se sent incapable de rien faire. Reste chez elle. Me dit qu’elle n’a pas bougéée dans le canapé devant la télé (c’est complètement inhabituel) et qu’elle a pleuré. Elle ne sait pas pourquoiça ne lui arrive jamais. Se sent abattue (le mot abattue revient sans cesse) découragée limite déprimée. Tout l’ennuie’ennuient, les écouter l’ennuie ; elle ne sait pas quoi faire. Elle a passé l’après midi sur son canapé à pleurer. Se sent déprimée. Se force à faire bonne figure avec les enfants. Ça lui coûte de faire les choses habituelles. Envie d’être seule.
– elle me dit qu’elle ne s’est jamais vue aussi mal. [E16/9CH/14–XX–XX]
23–Je me sens un peu altérée, nerveuse pour tout, mais je me sens motivée avec beaucoup de plaisir avec beaucoup d’énergie. [E18/9CH/01–XX–XX]
24– beaucoup d’étourderies, a oublié son écharpe (dans un magasin [E21/30CH/02–XX–XX]
25–manque de concentrationée à la limite de pleurerépuisement. [E21/30CH/02–XX–XX]
26–Tristesse’est mise à l’écart dans le serviceérent de d’habitude. Fatigue intense, tristesse, désir de lait.[E21/30CH/03–XX–XX]
TETE
27–mal de tête, comme si on la pinçait derrière l'occiput, aggravé à l'effort; douleur tenace, pas très forte, 4/10 sur l'échelle de douleur.[E1/200K/02–XX–XX]
28–céphalées dans les tempes tout l'après midi en étau améliorées en toute fin d'après midi (vers 18h) [E6/15CH/02–XX–XX]
29–très froid à la tête [E9/15CH/01–XX–XX]
30–Céphalées orbito–temporales droites avec nausées depuis environ 14 heures allant en s’aggravant vers le soir. Aggravation par le mouvement, les secousses, les mouvements oculaires et le bruit. Amélioration par la tranquillité, la pénombre. [E9/15CH/09–14–XX]
31–mon mal de tête ainsi que les nausées ont perduré la nuit, ce matin, et une partie de l’après–midi et ont disparu ce soir. [E9/15CH/19–XX–XX]
32–davantage mal à la tête que d’habitude. Douleur par pics fugaces sur le dessus du crâne pendant une minute [E16/9CH/01–XX–XX]
33–céphalée en étau
YEUX
34–Ce matin en promenant le chien au grand air, larmoiement brutal et ininterrompu de l’œil gauche sans picotement.[E9/15CH/07–XX–XX]
OREILLES
35–refroidissement au niveau du cou et des oreilles,ée avec mal de gorge du côté droit et irradiation vers l’oreille droite
36–sensation d’oreille gauche bouchée, sans aucune douleur, ni autre symptôme, depuis le début de l’après–midi. Cela dure 3 jours.[E9/15CH/09–XX–XX]
NEZ
37–picotements presque douloureux dans les deux narines. A 12 Heures parle du nez, mais pas d’écoulement. Le nez ne coule quasiment pasès le lendemain. (La rhinorrhée réapparaît au cinquième jour) [E9/15CH/01–08–30]
VISAGE
38–chaud sur mon visage je me regarde dans le miroir et je me sens pâle [E18/9CH/02–08–00]
39–Visage plus rouge avec des plaques [E21/30CH/02–XX–XX]
BOUCHE
40–sensation de langue râpeuse.[E1/200K/02–XX–XX]
41–début d'herpes labial au niveau de la lèvre inférieur partie médiane, sensation de picotement, de gène. –Sortie de l'herpès labial le lendemain matin. Il dure cinq jours [E2/9CH/01–XX–XX]
42–Goût amer dans la bouche. Le lendemain le goût amer disparaît mais salivation importante [E8/200K/01–XX–XX]
43–Sécheresse buccale sans envie de boire [E8/200K/03–XX–XX]
44–Impression d’avoir le dessus de la langue sec comme quelque chose qui gratte, comme un tampon vaisselle. Et juste avant cette sensation trémulations de la langue comme un sautillement. Le lendemain après avoir bu, impression de langue qui râpe comme celle d’un chat. [E16/9CH/01–XX–XX]
GORGE
45–frigorifiée avec mal de gorge du côté droit et irradiation vers l’oreille droite N’a quasiment plus mal à la gorgeès le lendemain.[E9/15CH/01–XX–XX]
46–Angine suite de froid, douleur du côté gauche en avalant la salive, douleur en avalant les liquides le froid glacé soulage. Parler et ouvrir la bouche est difficile, frissons de tout le corps et petit frisson à fleur de peau en bougeant une main, ou un pied, ou en se découvrant. Elle aurait mordu si on l’avait découverte
47–Douleur de la gorge comme une démangeaison au fond de la gorge et creux sus sternal. Démangeaison qui provoque une toux sèche. Boire chaud ou froid ne change rien. En fin de journée douleur comme une brûlure et sensation de boule dans la gorge. Le lendemain la sensation de boule dans la gorge est descendue en rétro sternal.
[E16/9CH/01–XX–XX]
48–Petite douleur au niveau de la gorge comme une angine due à l’oubli de son écharpe.[E21/30CH/02–XX–XX]
ESTOMAC
49–douleur à type de picotement, piquante au niveau de l'épigastre. Douleur intense mais de courte durée (quelques secondes) [E2/9CH/01–17–00]
50–nausées qui ont perduré la nuit, ce matin, et une partie de l’après–midi.[E9/15CH/07–XX–XX]
51–J’ai toujours une forte envie de chocolat. Je vais dans le salon régulièrement pour piocher dans la boîte’il y en a je ne résiste pas. [E9/15CH/11–XX–XX]
52– Un peu plus d’appétit (que d’habitude). Envie de sucre vers 16–17h. [E13/9CH/06–XX–XX]
53– Barbouillée, pas faim. Elle ne déjeune pas. Poids sur l’estomac. Se sent rassasiée très vite.[E16/9CH/01–XX–XX]
ABDOMEN
54–Ballonnement abdominal sans soif. [E8/200K/02–XX–XX]
RECTUM
55–Pas de selle alors que d’habitude régulier.[E21/30CH/01–XX–XX]
URINES
56–pas d’urine pendant la nuit (habituellement il se lève une ou deux fois la nuit). [E8/200K/03–XX–XX]
FEMININ
57–une douleur ovarienne comme une lourdeur basse droite avec des pointes. (À une semaine des dernières règles) [E16/9CH/03–XX–XX]
THORAX
58–A trois reprises, matin, midi, soir, démangeaison à s’arracher la peau sous les aisselles. Se gratte car irrésistible. Aucune lésion visible.[E16/9CH/01–XX–XX]
TOUX
59–Toux grasse avec un goût métallique [E16/9CH/02–XX–XX]
60–depuis ce matin voix cassée qui s’améliore dans la journée. Toux grasse. Impression de forcer la voix’impression de commencer un rhume par la fin en débutant par une toux grasse comme une fin de bronchite [E16/9CH/07–XX–XX]
61–toux sèche alors qu’au départ était rauque et grasse. Cela gratte dans le fond de la gorge surtout à droite et davantage après les repas [E16/9CH/12–XX–XX]
DOS
62–majoration d'une douleur situé en D12, très localisée, augmentée à la pression et en arrondissant le dos. Elle dure 6 jours. [E2/9CH/05–XX–XX]
EXTREMITES
63–s'est gratté derrière les mollets.[E1/200K/02–XX–XX]
64–réapparition progressive d'une douleur à type de picotement au niveau des orteils du pied droit. Ils sont rouges un peu gonflés. Découverte de petites tuméfactions au niveau du gros orteil droit (face plantaire) et du 4eme orteil au bord interne. [E2/9CH/05–XX–XX]
65–disparition des douleurs au pied droit mais persistance de la rougeur, des petites tuméfactions et du gonflement [E2/9CH/08–XX–XX]
66–démangeaisons des orteils entre le 4ème et 5ème orteil du pied droit.{E9/15CH/01–XX–XX]
67–Apparition assez brutale d’une douleur de type mécanique du pouce gauche au niveau articulaire (P1/P2) en fin de nuit, qui a persisté jusque dans le milieu de l’après–midi et a disparu brutalement.[E9/15CH/07–XX–XX]
68–Lourdeur des bras et des épaules comme une barre, comme un poids. Avec une fatigabilité. [E16/9CH/01–XX–XX]
69–Douleurs articulaires dans les mains quand je me lève le matin. Avec une douche tout ça disparaît. [E18/9CH/02–08–00]
70–Mon épaule pique, plus je me gratte, plus elle pique.[E18/9CH/02–12–00]
71–Douleur au niveau du bras droit vers l’épaule et la poitrine. Douleur constrictive passée en 2 mn [E21/30CH/03–19–00]
SOMMEIL
72–a beaucoup baillé dans la journée sans envie de dormir.[E1/200K/02–XX–XX]
73–Bon sommeil sans les réveils habituels pour uriner [E8/200K/03–XX–XX]
74–Mauvais sommeil, je réfléchis à tout ce que j’ai à faire. [E9/15CH/10–XX–XX]
75–Agitée. Beaucoup de micro réveils en sursaut. Bougeait beaucoup.[E16/9CH/01–XX–XX]
76–Je me sens énervée pendant la nuit j’ai des sursauts et je rêve remède[E18/9CH/02–00–00]
77–sommeil de 22H30 à 6Hépuisée au réveil [E21/30CH/02–XX–XX]
REVES
78–rêve de sa famille et d'animaux sauvages, sangliers.[E1/200K/02–XX–XX]
79–j'ai rêvé que je pouvais m'accrocher aux branches d'un arbre par les pieds et que toujours la tête en bas et les mains dans celles de mon amoureux je pouvais passer facilement d'une branche à l'autre avec les pieds, tout en gardant toujours les mains liées à celles de mon copain qui lui était sur terre : sensation très agréable pour moi et rien que le fait de raconter ce rêve m'a fait beaucoup rire.[E6/15CH/01–XX–XX]
80–j'ai rêve d'un cours de français ou j'étais avec mes amis : dissertation à faire sur "l'importance des mots" j'étais passionnée par le sujet et n'arrêtais pas d'écrire malgré le prof qui me rappelait que la fin du cours était arrivée et qu'il était temps nous retrouver soi même!
Puis nous sommes allés avec tous les amis à un concert d'un "chanteur de mots"et j'étais vraiment ravie d'assister à ce concert, grande joie dans le rêve grande euphorie et beaucoup de rires. [E6/15CH/01–XX–XX]
81–Premier«’ai offert une galette des rois de quatre part alors que j’avais invité quinze personnes. Je suis allé acheter deux galettes énormes pour les satisfaire» J’étais embêté en tant que maîtresse de maison, mais la proximité de la boulangerie a réglé le problème. Marquée par le lieuétait vieille et sinistre, ne rappelant aucun lieu connuétait triste avec juste une table sans décors. Ne connaissait aucun des convives invités.
[E9/15CH/01–XX–XX]
82–Deuxièmeènes n’ayant apparemment aucun rapport les une avec les autres et pourtant semblant faire partie du même rêve«’habite une maison au bord de mer (Ce qui n’a jamais eu lieu), je signale à mon mari qui est à la maison, moi je suis sur la plage, qu’une tempête va arriver, car dans le ciel bleu, sont visibles des nuages qui forment une grande tache carrée, toute grise.[E9/15CH/01–XX–XX]
83–Je vais chez la voisine, mon mari reste à la maison, il est dans la cuisine et fait une vaisselle énorme, tellement énorme que les piles d’assiette montent jusqu’au plafond. Il y a des moules à gâteau (vieux moules en tôles) avec décors toujours sinistre ne correspond pas à ce que j’aine. Impression triste, identique au rêve précédent. (Même décorateur
84–Je suis allé chez la voisine, et je rencontre mon père et je lui dis que je ne peux pas m’occuper de lui et lui dit d’aller voir mon mari. Mon père semble avoir 20 ans de moins.
[E9/15CH/01–XX–XX]
85–Chez la voisine’a invité à jouer à une sorte de tac au tac, mais il s’agit en fait d’un lustre important qu’il faut secouer de haut en bas. Le lustre contient des boules de bois, de couleur bleue, blanche et rouge. Je ne suis pas surprise de cela dans mon rêve.[E9/15CH/01–XX–XX]
86–En jouant je monte sur une terrasseà, sinon son père va se fâcher, car on va tout abîmer. La terrasse est en effet couverte d’une sorte de moquette en peluche très épaisse, de couleur bleue (le même bleu que le lustre) avec des taches bleues et blanches. Sensation que la moquette est mouillée. Se réveille avant de se faire disputer par le père de la voisine.[E9/15CH/01–XX–XX]
87–Je me trouve dans un petit hôtel, et je monte un escalier en bois. La femme de ménage arrive en haut des marches, et jette un seau d’eau sur les marches. Du coup, je sens l’eau sous mes chaussures. Apparemment je connais dans cet hôtel un couple de jeunes mariés. La jeune femme qui me demande de l’accompagner en promenade, a des cheveux longs, auburn, magnifiques. Dans le parc où nous marchons, elle me montre en riant un revolver, (!) qu’elle tire de sa poche gauche. Je suis surprise, mais pas du tout effrayée, comme si je savais que je ne risquais rien. Elle me prévient, alors que j’ai quitté l’allée et que je marche sur la pelouse au milieu des crottes de chien».
NBé est la copie conforme d’un comédien jouant dans le film ‘’La dilettante’’ que j’ai vu la veille [E9/15CH/03–XX–XX]
88–Je fais la queue dans un bar avec mon mari qui, lassé d’attendre, me demande de sortir, et d’aller sur le trottoir après avoir indiqué notre ‘‘rang’’ auprès du client précédent. Je m’aperçois alors que notre gros chien attend au sous–sol du bar, assis sur une chaise blanche à côté de quelqu’un. Je me dispute avecé le chien seul et sans surveillance. (En fait le sous–sol du bar est une galerie marchande que l’on aperçoit par un vasistas). Le chien est assis devant une teinturerie. (E9/15CH/03–XX–XX]
89–Je rencontre ma meilleure amie, Chantal, qui curieusement est coiffée comme ma mère, et me dit cette seule phrase avant que je ne me réveille«’est pas parce que je ne dis rien que je n’ai pas infiniment de peine d’avoir perdu notre chien». [E9/15CH/03–XX–XX]
90–J’habite dans une résidence pavillonnaire où tout le monde a apparemment une piscine, nous compris. Le chat tombe dedans’eau et le récupère avant qu’il ne se noie. Il s’agit d’un de nos deux chats. Toujours cette couleur bleue de l’eau avec la margelle toute blanche de la piscine et les murs blancs. Tout est «éclatant» dans une lumière de «». [E9/15CH/06–XX–XX]
91–Je suis de garde aux urgences et curieusement je suis de garde dans deux services différents qui sont de part et d’autre de la rue que je dois traverser sans arrêt, parce qu’ils se font face.
Dans l’un d’entre eux, je désire me laver les mains, mais le robinet éclabousse tout entraînant une mare d’eau tout autour sur la vasque de couleur crème. Je me penche pour la regarder au ras, et je me dis qu’elle n’est pas déclive, ce qui fait que l’eau projetée stagne et que je dois en parler à mon époux, pour qu’il nous la change à bon prix. [E9/15CH/06–XX–XX]
92–Je suis dans un appartement que je ne connais pas, mais j’y croise une dame qui ressemble à ma grand–mère maternelle quand elle était jeune (ses cheveux sont noirs).
Je vais aux toilettes pour les «éparer» et derrière la cuvette, je trouve un petit chaton noir avec lequel je joue. [E9/15CH/07–XX–XX]
93–Je suis au bord de la mer, invitée dans une très grande maisonéclatants, avec beaucoup de soleil, le ciel est bleuétaire est une de mes meilleures amies. Elle me prend à part pour m’apprendre que son fils est gravement malade et doit passer une IRM plus tard. Je me sens triste comme mon amie peut l’être». Se sent aussi inquiète que si cela se passait dans la réalité. [E9/15CH/08–XX–XX]
94–Je suis dans une station balnéaire avec mon époux. Nous recherchons un hôtel. Nous nous disputons, car je trouve qu’il a été injuste et agressif avec un passant qui lui demandait un renseignement. Je me retrouve au rez de chaussée de ce qui ressemble à un hôtel. La décoration est très vieille et triste, ambiance rouge pour les teintures et le reste en bois (lambris) très sombre.[E9/15CH/09–XX–XX]
95–Je me trouve dans un magasin analogue à Truffaut. Je me dirige dans une cabine de déshabillage, et je dépose sur l’étagère de la cabine des pendentifs qui m’appartiennentà horrifiée, je réalise que j’ai oublié les bijoux au vestiaire. Je les retrouve éparpillés dans le magasinçon « cailloux du Petit Poucet. [E9/15CH/10–XX–XX]
96–Je constate que les poils de mes jambes, longs et bouclés, contiennent des sortes de peluche rouge qui sont mêlés. [E9/15CH/10–XX–XX]
97–Ambiance effervescente avec du blanc, il y avait du monde, j’arrive par–dessus cette ambiance ne flottant, je nageais la brasse (rêve en trois dimensions). Pour calmer cette ambiance il fallait glisser des dossiers verticaux dans un boite, abaisser le couvercle et il fallait que tout soit juste, que tout rentre parfaitement. L’effervescence s’est alors calmée et je me suis réveillée. [E14/200K/01–XX–XX]
98–J’allais faire du tennis, nous étions trois avec ma mère et ma sœur, c’était à Lyon, où j’ai habité dans le passé. Je veux réserver un cours de tennis, possibilité à dix heures trente, il y a trois feuilles rectangulaires avec des horaires. La main de l’animateur faisait un mouvement du haut vers les bas pour dire que c’était dix heures trente. Pour moi dix heures trente c’est l’heure où toutes les occupations du mercredi commencent, mercredi d’enfer. Ils n’ont pas pris de rendez–vous, ils ont mangé une galette et ensuite ils étaient trois sur le cours de tennis. [E14/200K/02–XX–XX]
99–Rêve de formes géométriquesées, des cure–dents coupés en deux, côté plan, côté courbe, ça fait trois points qui se relient= triangleça se déplaçait dans l’espace, en trois dimensions, comme un dessin en trois dimensions sur un ordinateur
100–Rêve d’une forme ovale, bicolore, blanche et foncée. [E14/200K/03–XX–XX]
101–Un rêveèces de colonnes très sombres rectangulaires. Une forêt de colonnes gris sombres.[E16/9CH/01–XX–XX]
102–Rêve d’un lieu sombre, sous sol, grotte.[E16/9CH/02–XX–XX]
103–Je rêve de l’homéopathie, avec un remède …capsicum, je ne le connais pas, c’est bizarre. [E18/9CH/02–00–00]
104– Rêve de trahison. Cadre particulieréparent et que l’amie avait trompé son mari le jour du mariage mais son visage c’était moi. [E21/30CH/08–XX–XX]
105–rêve de l’enveloppe avec les tubes. Le soir, qu’elle avait reçu l’antidote du remède et qu’elle devait prendre le mélange de remèdes.{E21/30CH/09–XX–XX]
FRISSONS
106–Frissons de tout le corps et petit frisson à fleur de peau en bougeant une main, ou un pied, ou en se découvrant un peu, ne supporte pas d’être découverte, si on l’avait découverte elle aurait mordu.[E14/200K/14–XX–XX]
107–Des frissons apparaissent dans la matinée dans le haut du corps et le bas du dos. Frissons dès qu’elle bouge et quand passe d’une pièce chaude à une plus fraîche.
Se sent le visage rouge, chaud, en feu tout en ayant froid partout
Mal de tête, mal derrière les yeux
Apparition de courbatures comme une grippe dans l’après midi. Dans les bras les fesses, bas du dos et le ventre. Pas de fièvre. [E16/9CH/02–XX–XX]
108–Frissons lorsqu’elle passe dans un lieu plus frais.
Les courbatures se situent dans le dos, les fesses les jambes le ventre et remontent vers le haut du corps. Elle ressent le besoin de rester allongée immobileès qu’elle bouge davantage de frissons et de courbatures. Pas de céphalée. Très soif après le frissons.[E16/9CH/09–XX–XX]
FIEVRE
109–Fièvre sans transpiration, améliorée en position du fœtus, avec besoin de s’étirer régulièrement, courbature au niveau des genoux, très améliorée tout près du radiateur. [E14/200K/14–XX–XX]
GENERALITES
110– Sensation comme avant ou après une anesthésie générale, avec envie de s'appuyer sur les sourcils, à se demander si elle se réveille ou si elle s'endort. [E1/200K/01–XX–XX]
111– sensation de pesanteur vaseuse, pas envie de manger. Sensation de ne pas arriver à avancer. Améliorée en prenant un café. [E13/9CH/01–07–00]
112–Sensation de lourdeur renforcée. Impression de peser une tonne, se sent molle ralentie. Lourdeur intense des bras et des épaules. [E16/9CH/01–08–45]
113–beaucoup d’énergie [E18/9CH/01–17–00]
114–Fatigue intense, tristesse, désir de lait.[E21/30CH/03–XX–XX]
MATIERE MEDICALE SYNTHETIQUE
PSYCHISME
Distraction, oublis
Irritabilité
Calme, malgré les circonstances, avec fatigue.
Difficultés de concentration suivies d’idées claires et organisées après 16/17 heures.
Tristesse, sensation d’isolement, désir de pleurer
Désir de travailler malgré la fatigue
Sensation d’euphorie légère
TÊTE
Douleur en étau
Douleur dans les tempes tout l’après–midi jusqu’à 18 Heures
Douleur pinçante de l’occiput aggravée à l’effort
Douleur avec nausée, toute la journée disparaissant le soir aggravée par les mouvements, les mouvements des yeux, le bruit et améliorée par la pénombre et la calme.
Douleur fugace en pics au dessus de la tête.
YEUX
Larmoiement brutal et ininterrompu de l’œil gauche, sans picotement, au grand air.
OREILLES
Douleur à droite, irradiant du côté droit de la gorge, avec sensation de froid, suite de froid.
Sensation d’oreille bouchée à gauche
NEZ
Picotement douloureux des deux narines sans écoulement, l’écoulement survenant le lendemain
VISAGE
Chaleur avec pâleur du visage
Rougeur du visage avec des plaques
BOUCHE
Sensation de langue râpeuse
Sécheresse de la bouche sans soif
Herpès de la lèvre inférieure avec picotement
Goût amer suivi de salivation importante
GORGE
Douleur suite de froid
Douleur avec sensation de froid
Douleur à droite irradiant à l’oreille droite, avec sensation de froid
Douleur à gauche en avalant à vide ou des liquides
Douleur améliorée par le froid glacé
Douleur avec des difficultés à ouvrir la bouche ou à parler
Douleur avec sensation de démangeaisons au fond de la gorge entraînant une toux sèche.
Douleur avec sensation de brûlure et d’une boule dans la gorge
ESTOMAC
Nausées
Désir de sucré envie irrésistible de chocolat. Désir de sucre vers 16 heures
Douleur piquante, intense et brève de l’épigastre
Appétit augmenté avec désir de sucre l’après–midi
Lourdeur de l’estomac avec nausées et diminution de l’appétit
ABDOMEN
Ballonnement avec absence de soif.
RECTUM
Constipation
URINES
Guérison d’une pollakiurie nocturne
FEMININ
Sensation de lourdeur de l’ovaire droit avec des pointes douloureuses en début de cycle.
THORAX
Démangeaison irrésistible sous les aisselles
TOUX
Toux grasse avec la voix cassée
Toux grasse devenant sèche avec sensation de grattement dans la gorge
DOS
Douleur localisée en D12, aggravée à la pression et en arrondissant le dos.
EXTREMITES
Démangeaisons
Des orteils
Derrière le mollet
A l’épaule
Eruption de tuméfactions rouges, prurigineuses avec gonflement des orteils
Douleur mécanique brutale du pouce gauche
Douleur articulaire dans les mains améliorée par l’application d’eau chaude
Lourdeur en barre des bras et des épaules
SOMMEIL
Sommeil agité avec des sursauts
Sommeil perturbé
Par des sursauts
Par des pensées abondantes
Sommeil non réparateur
Bâillements sans envie de dormir
REVES
La couleur bleue
Un lustre avec des boules bleues
Une épaisse moquette bleue
Des tâches bleues sur la moquette
L’eau bleue de la piscine
La couleur blanche
Des boules blanches dans le lustre
Des tâches blanches sur la moquette épaisse
Une chaise blanche
Des murs blancs
Ambiance effervescente avec du blanc
Les parents dans le passé:
Mon père semble avoir vingt ans de moins
Ma grand–mère maternelle quand elle était jeune (ses cheveux noirs)
Avec ma mère et ma sœur à Lyon où j’ai habité dans le passé
Ma meilleure amie curieusement coiffée comme ma mère
Les formes géométriques
Le couvercle qui s’emboîte parfaitement
Des feuilles rectangulaires
Des triangles
Une forme ovale bicolore, blanche et foncée
Une forêt de colonnes gris sombre, rectangulaires
Les tubes dans l’enveloppe
Les nombres
Une galette de quatre parts pour quinze personnes
Nous étions trois avec ma mère et ma sœur
Trois feuilles rectangulaires
Trois personnes sur le court de tennis
Trois dimensions
Un rêve en trois dimensions
Des formes géométriques en trois dimensions
L’eau
La femme de ménage jette un seau d’eau sur les marches
Le chat tombe dans l’eau
Le robinet éclabousse et forme une mare d’eau qui stagne
Le bord de la mer
Au bord de la mer, sur la plage, une tempête arrive dans le ciel bleu
Au bord de la mer, un hôtel, une piscine
Un décor ancien, sinistre
Une maison vieille et sinistre
Un décor toujours sinistre dans la cuisine
Un hôtel avec une décoration très vieille et triste
Trahisonéparent car elle avait trompé son mari le jour du mariage.
Accrochée par les pieds à un arbre et par les mains à son amoureux qui a les pieds sur terre
Des animaux sauvages, des sangliers
Perdre ses bijoux qui sont éparpillés comme les cailloux du petit poucet.
Un lieu sombre, sous–sol, grotte
Passer des examens
Ecouter un chanteur de mots
FRISSONS
Frissons aggravés aux mouvements
Frissons en se découvrant
Frissons en passant dans une pièce plus fraîche
Frissons avec le visage rouge et chaud comme du feu
Frissons suivis de soif
Frissons avec des courbatures
Frisson avec envie de mordre si on la découvre
FIEVRE
Fièvre sans transpiration
Fièvre améliorée en position du fœtus
Fièvre améliorée près du radiateur
Fièvre avec courbatures des genoux et envie de s’étirer
GENERALITES
Sensation de lourdeur
Lourdeur des bras et des épaules
Pesanteur vaseuse
Sensation de ralentissement général
Comme après une anesthésie générale
Sensation de ne pas arriver à avancer
Energie accrue
Fatigue intense avec tristesse et désir de lait
Réunion de mise en commun des symptômes
Vendredi 1er Février.
HELENE RENOUXMAINTENANT QUE NOUS SOMMES TOUS RéUNIS, JE VAIS VOUS DEMANDER DE NOUS RACONTER VOTRE EXPéRIENCE. D’ABORD L’EXPéRIMENTATEUR VA NOUS RACONTER LES SYMPTôMES LES PLUS MARQUANTS ET SON IMPRESSION GLOBALE, PUIS LE SUPERVISEUR POURRA APPORTER SA VISION DES CHOSES ENSUITE.
EXPERIMENTATEUR 2– 9 CHJ’AI PRIS 4 DOSES, CAR J’AI SORTI UN HERPèS LABIAL QUE JE N’AVAIS PAS EU DEPUIS LONGTEMPS. LE PREMIER JOUR J’AI RESSENTI UNE SENSATION DE PICOTEMENT AU NIVEAU DES TIBIAS ET SUR LE PLAN MENTAL UNE PLUS GRANDE ENVIE DE TRAVAILLER.
IL Y A EU D’AUTRES RéAPPARITION DE SYMPTôMES’IL NE FAISAIT PAS TRèS FROID.
PUIS TOUS LES SYMPTôMES SE SONT ESTOMPéS PETIT à PETIT.
LE PREMIER SOIR, EN RENTRANT DU TRAVAIL, NORMALEMENT JE SUIS FATIGUéE, ET Là PAS DU TOUT, J’AVAIS ENVIE DE TRAVAILLER, PEUT–êTRE UNE CERTAINE EUPHORIE, EN TOUS CAS UNE BONNE HUMEUR. JE N’AI PAS NOTé DE RêVES PARTICULIERS.
SUPERVISEUR 2ON NE S’EST PAS BEAUCOUP APPELéES, ON A ESSAYé DE SAVOIR POURQUOI, EN FAIT çA VENAIT DE NOUS DEUX, ON NE RECHERCHAIT PAS LES CONTACTS. ELLE AVAIT L’IMPRESSION QU’IL NE LUI ARRIVAIT RIEN DE BIZARRE, CURIEUX, INHABITUEL, ELLE PENSAIT AVOIR REçU PLACEBO.
EXPERIMENTATEUR 5– 7 CHJ’AI TOUT DE SUITE RESSENTI UN ENGOURDISSEMENT DANS LA MAIN, UNE LOURDEUR, ET MON SUPERVISEUR M’A DIT D’ARRêTER Là ET DE NE PAS PRENDRE LES AUTRES DOSES. ENSUITE JE N’AI PLUS EU D’AUTRES SYMPTôMES PHYSIQUES MAIS SUR LE PLAN PSYCHIQUE JE ME SUIS TROUVéE TRèS IRRITABLE, DYNAMIQUE MAIS PASSANT DU RIRE AUX LARMES EN TROIS MINUTES DE TEMPS. JE ME SUIS REPLIéE, JE N’AI PAS FAIT DES CHOSES QUE J’AVAIS à FAIRE, JE N’AI PAS APPELé DES GENS QUE JE DEVAIS APPELER. RALENTIE, IRRITABLE, PAS TRèS EN FORME, ET RéVEILLéE à 5 HEURES DU MATIN TOUS LES JOURS. MES PROCHES ME L’ONT FAIT REMARQUER QUE J’éTAIS IRRITABLE, PAS SOURIANTE, TOUTE SEULE DANS MON COIN.
PAR CONTRE JE N’AI PAS FAIT DE CAUCHEMARS, MAIS DES RêVES QUI ME FAISAIENT ME RéVEILLER EN PLEINE FORME.
L’IMPRESSION GéNéRALE DE CE MOMENT DU PROVING çA A éTé D’êTRE DANS UNE BULLE, COUPéE DE MOI–MêME
SUPERVISEUR 5J’AVAIS NOTé SES éTATS ALTERNANTS, BEAUCOUP D’éNERGIE PAR MOMENTS. J’AI EU DU MAL à ENTRER EN CONTACT AVEC ELLE, ELLE S’EST REPLIéE. J’AI DU INSISTER POUR AVOIR DE SES NOUVELLES. ELLE M’A PARLé DE RêVES TRèS AGRéABLES, DE VOYAGES.
PAR MOMENTS ELLE ALLAIT BIEN PUIS çA N’ALLAIT PLUS, AVANT AU TRAVAIL çA N’ALLAIT PAS, MAINTENANT çA VA…POUR L’HUMEUR, ELLE M’A DIT «èS QUE JE SUIS DANS MA VOITURE JE CABOSSERAIS TOUT LE MONDE», TANDIS QU’AU DéPART ELLE N’APPELAIT PAS, SE REPLIAIT. JE VERRAIS çA EN DEUX TEMPS.
POUR MA PART J’AI VéCU TROIS SEMAINES COMPLèTEMENT DINGUES’AI REMARQUé QU’ELLE A REPRIS DES CHOSES QU’ELLE AVAIT LAISSéES DEPUIS LONGTEMPS, ET MOI DE MON CôTé IL EST ARRIVé DES CHOSES QUE J’ATTENDAIS DEPUIS LONGTEMPS, QUI SE SONT ENFIN DéBLOQUéES D’UN COUP. J’AI EU DE L’éNERGIE ET ENVIE DE TRAVAILLER. ON M’A CONFIé DES MISSIONS DANS LESQUELLES JE ME SUIS ENGAGéE à FOND, QUITTE à TRAVAILLER TARD LE SOIR. MOI QUI SUIS UNE BONNE DORMEUSE LE MATIN, DèS MON LEVER, J’éTAIS PARTIE à FOND. C’EST UN PEU DANS MA NATURE MAIS JE SENS QUE J’AI REçU L’éNERGIE DU REMèDE.
EXPERIMENTATEUR 6– 15CHJ’AI PRIS EN TOUT 3 DOSES DU REMèDE, JE ME SUIS ARRêTéE APRèS DES CéPHALéES L’APRèS–MIDI. PAS GRAND–CHOSE à NOTER AU NIVEAU PSYCHIQUE à PART UN RêVE RIGOLO. DANS MON RêVE J’ARRIVAIS à M’ACCROCHER AUX BRANCHES DES ARBRES AVEC LES PIEDS EN TENDANT LES MAINS VERS LE BAS POUR QU’ON ME LES ATTRAPE. J’éTAIS TRèS AGILE CAR J’ARRIVAIS à PASSER D’UNE BRANCHE à L’AUTRE TRèS FACILEMENT. MON DEUXIèME RêVE éTAIT à PROPOS D’UN CHANTEUR SUR LES MOTS, JE DEVAIS D’ABORD FAIRE UNE DISSERTATION SUR LES MOTS ET J’AVAIS TELLEMENT D’IDéES QUE JE TERMINAIS APRèS TOUT LE MONDE, J’AVAIS TOUJOURS ENCORE UN MOT à AJOUTER. JE ME SOUVIENS DE MA CONCLUSION «êME.». ENSUITE, AVEC LE GROUPE D’AMIS AVEC LEQUEL J’éTAIS EN COURS, NOUS ALLIONS AU CONCERT. C’éTAIT UN CHANTEUR DE MOTS, ET JE DISAIS «’EST GéNIAL».
SINON JE N’AI PAS EU L’IMPRESSION D’êTRE DANS UN éTAT DIFFéRENT DE D’HABITUDE, JE PENSAIS AVOIR REçU PLACEBO. POURTANT MON AMI, QUI NE SAVAIT PAS QUE JE FAISAIS UNE PATHOGéNéSIE M’A FAIT REMARQUER QU’IL ME TROUVAIT IRRITABLE AU TéLéPHONE, JE NE M’EN éTAIS PAS APERçUE. ENFIN PEUT–êTRE QU’IL NE FALLAIT PAS QU’ON ME MARCHE SUR LES PIEDS…MêME AU TRAVAIL JE RéAGISSAIS, D’AILLEURS CE N’EST PAS COMPLèTEMENT PASSé.
MON IMPRESSION GéNéRALE’AVOIR PLUS D’éNERGIE, MAIS PAS FORCéMENT CONSTRUCTIVE, PLUTôT RéACTIVE, MêME AVEC MES PROCHES çA SORTAIT ASSEZ BRUTALEMENT.
SUPERVISEUR 6JE NE L’AI PAS SENTIE DIFFéRENTE DE D’HABITUDE, CE QUI M’A SURTOUT FRAPPéE CE SONT SES RêVES. JE LA SENTAIS AU TéLéPHONE TRèS JOYEUSE, MêME SI J’APPELAIS TARD LE SOIR.
EXPERIMENTATEUR 8– 200KJ’AI PRIS TROIS DOSES DU REMèDE, LE PREMIER JOUR IL NE S’EST RIEN PASSé, LE DEUXIèME JOUR J’éTAIS UN PEU EUPHORIQUE, J’AVAIS LA BOUCHE SèCHE (J’AI CRU QUE J’AVAIS PRIS BELLADONA) ET APRèS J’AI EU UNE SALIVATION IMPORTANTE. L’EUPHORIE A DIMINUé, J’AVAIS UN BALLONNEMENT ABDOMINAL, LA BOUCHE SèCHE MAIS SANS SOIF. MALGRé TOUT JE N’éTAIS PAS FATIGUé, JE CONTINUAIS à TRAVAILLER, ALORS QUE LA NUIT JE N’ARRIVAIS PAS à DORMIR, JE REGARDAIS LA TéLé. DES FOIS JE ME RéVEILLAIS VERS DEUX OU TROIS HEURES DU MATIN PUIS APRèS JE DORMAIS JUSQU’AU MATIN, D’AUTRES FOIS JE ME LEVAIS DEUX OU TROIS FOIS LA NUIT POUR ALLER URINER. POLLAKIURIE NOCTURNE, J’AI ENCORE PENSé à BELLADONA. JE PENSAIS QUE C’éTAIT LUI QUI DéCLENCHAIT CET EFFET SUR MA PROSTATE ET CETTE SéCHERESSE DE LA BOUCHE. PUIS çA S’EST PASSé.
QUELQUES JOURS APRèS J’éTAIS, AU CONTRAIRE, DéPRIMé. COMME SI J’AVAIS éTé DOPé PAR QUELQUE CHOSE POUR ENSUITE RéCUPéRER MON éTAT.
SUPERVISEUR 8JE LUI AI DIT D’ARRêTER APRèS LA TROISIèME DOSE CAR IL A EU UN éTOURDISSEMENT. IL A éTé EUPHORIQUE PENDANT CINQ JOURS, IL M’A DIT QU’IL SE TROUVAIT DISTRAIT, MOI JE LE TROUVAIS TRèS éNERGIQUE. IL AVAIT DE L’éNERGIE POUR RéSISTER AU TRAVAIL. PEUT–êTRE BIEN QUE MOI AUSSI J’AI EU UNE éNERGIE UN PEU AUGMENTéE PENDANT CE TEMPS–Là. D’AILLEURS JE ME SUIS LEVé TRèS TôT LE MATIN POUR QU’ON SE TéLéPHONE, à CAUSE DU DéCALAGE HORAIRE, TANDIS QUE POUR LUI C’éTAIT TARD LE SOIR. NOUS NOUS SOMMES APPELéS TOUS LES JOURS ET çA NE M’A PAS FATIGUé.
J’AI RESSENTI LE NIVEAU DE SON éNERGIE à LUI QUI MONTAIT PUIS QUI REDESCENDAIT COMME LE NIVEAU DE L’EAU (GESTE AVEC LA MAIN HORIZONTALE QUI MONTE ET QUI DESCEND)
EXPERIMENTATEUR 9– 15 CHLE LUNDI MATIN DE LA PRISE DES DOSES J’AI ATTRAPé FROID, J’AI PRIS LA PREMIèRE DOSE AVEC UN DéBUT D’ANGINE «éE» à DROITE, UN ENDUIT PULTACé ET UN FRANCHE DOULEUR DANS L’OREILLE DROITE. J’AI PRIS LES SIX DOSES ET LE MERCREDI MATIN JE N’AVAIS ABSOLUMENT PLUS RIEN DU TOUTéRIE.
CE QUI M’A FRAPPéE C’EST LE CONTENU DES RêVES CAR D’HABITUDE JE NE M’EN SOUVIENS PAS. ILS AVAIENT TOUS UN POINT COMMUN’AI VU DE L’EAU TOUT LE TEMPS, J’éTAIS AU BORD DE MER, AU BORD D’UNE PISCINE, OU J’AVAIS DES PROBLèMES D’INONDATION, OU JE NETTOYAIS DE L’EAU, OU JE MARCHAIS DANS L’EAU. JE PRENAIS çA TRèS TRèS BIEN, IL FAIS AIT TOUJOURS UN TEMPS MAGNIFIQUE DANS MES RêVES, UN TEMPS éCLATANT AVEC DES COULEURS BLEUES ET BLANCHES, SIGNIFICATIF ET RéPéTITIF D’UN RêVE à L’AUTRE. IL POUVAIT Y AVOIR DES MURS BLANCS AVEC UN CIEL BLEU, OU DES NAPPES BLANCHES AVEC UN CIEL BLEU… JE N’AI EU QUE DES RêVES AGRéABLES, J’AI MêME RêVé DE MA GRAND–MèRE QUE J’ADORAIS ET QUI EST DéCéDéE. MAIS, ALORS QUE JE L’AI TOUJOURS CONNUE AVEC DES CHEVEUX BLANCS, Là ELLE AVAIT DES CHEVEUX NOIRS, COMME SUR DES PHOTOS. J’AI VU AUSSI BEAUCOUP D’ANIMAUX, ET MON MARI QUI PORTAIT LES LUNETTES D’HARRY POTTER.
AU NIVEAU PHYSIQUE, JE SUIS ATTEINTE D’UNE RHINITE CHRONIQUE, PROBABLEMENT ALLERGIQUE, QUI S’EST ARRêTéE PENDANT LES DIX PREMIERS JOURS, MAINTENANT ELLE A REPRIS MAIS TRèS DIMINUéE PAR RAPPORT AVEC CE QUE JE CONNAISSAIS D’HABITUDE.
JE SUIS D’UNE DISTRACTION CHRONIQUE QUI MALHEUREUSEMENT NE S’EST PAS ARRANGéE, PUISQUE J’AI CAUSé UNE INONDATION CHEZ MOI, J’AI FAIT COULER DE L’EAU DANS L’éVIER PUIS JE SUIS PARTIE REGARDER UN TRUC à LA TéLé, PENDANT CE TEMPS L’EAU A DéBORDé, A INONDé TOUT LE SOL ET CE N’EST QUE DIX MINUTES APRèS QUE JE ME SUIS APERçUE DU PROBLèME. JE NE ME SUIS MêME PAS éNERVéE, J’AI TOUT NETTOYé TRANQUILLEMENT ET çA S’EST ARRANGé COMME çA.
J’AI éTé CAPABLE D’ABSORBER DES CHOSES TOTALEMENT IMPRéVUES, JE SUIS INTERVENUE DANS DES ASSOCIATIONS QUI M’ONT RAPPELéE POUR ME PROPOSER UN PROGRAMME QUE J’AI TOTALEMENT OUBLIé, J’AI ASSISTé à DES TRUCS QUE JE N’AVAIS PAS PRéPARéS. J’AI éTé APPELéE EN URGENCE POUR ASSURER UNE CONFéRENCE SUR LE DEUIL, LA MORT ET LA MALADIE AUPRèS D’ADOLESCENTS. J’AI ABSORBé LE TRUC SUR LE DEUIL, 300 PAGES, EN UNE JOURNéE, LE LENDEMAIN, ALORS QUE TOUT LE MONDE éTAIT CATASTROPHé, J’éTAIS SEREINE, TOUT S’EST BIEN PASSé.
J’AI PRIS DEUX KILOS EN QUINZE JOURS CAR JE N’AI PAS ARRêTé DE MANGER DU CHOCOLAT.
J’AI NOTé DES CHANGEMENTS DE COMPORTEMENTS CHEZ MA FILLE, PENDANT UNE SEMAINE APRèS LA PRISE DE MON TRAITEMENT ELLE A FAIT LE SIèGE DU PIED DE NOTRE LIT à DIX HEURES DU SOIR POUR NOUS RACONTER TOUTE SA VIE JUSQU’à ONZE HEURES ET DEMI. ALORS QU’ELLE A SEIZE ANS ET EST PLUTôT INTROVERTIE, ELLE A REFAIT LE MONDE ET NOUS A PARLé DE TOUT CE QU’ELLE TROUVAIT DE MOCHE DANS SA VIE, LES PROFS, LES COPINES, PENDANT UNE SEMAINE.
J’AI FAIT UNE BALADE DANS LES CHAMPS ET J’AI éTé PRISE D’UNE CRISE DE LARMOIEMENTS DANS L’OEIL GAUCHE AVEC DES PICOTEMENTS, ET AU MêME MOMENT, MON MARI QUI éTAIT à 80 KILOMèTRES A EU EXACTEMENT LES MêMES SYMPTôMES.
JE SUIS D’HABITUDE QUELQU’UN QUI ANTICIPE TOUJOURS ET Là JE NE ME SUIS JAMAIS ANGOISSéE AVEC CE QUE J’AVAIS à FAIRE. J’AI FAIT LES CHOSES UNE PAR UNE SANS JAMAIS M’AFFOLER.
IL Y A UNE CHOSE DONT JE N’AI PAS PARLé à MON SUPERVISEUR’AI EU UNE PETITE HALLUCINATION, ET CURIEUSEMENT JE N’AI PAS FAIT LE RAPPROCHEMENT AVEC LES DOSES. J’éTAIS DANS LA MAISON ET J’AI ENTENDU LE CRI DE MA FILLE QUAND ELLE éTAIT PETITE, SON CRI DE QUAND ELLE AVAIT CINQ ANS. J’éTAIS TELLEMENT SURPRISE QUE J’AI REGARDé LES CHIENNES, COMME ELLES N’AVAIENT RIEN ENTENDU DU TOUT J’AI COMPRIS QUE C’éTAIT DANS MA TêTE. EN PLUS J’AI VU MA FILLE ENTRER DANS LE BUREAU, HABILLéE COMME ELLE L’éTAIT DANS LA JOURNéE, MAIS EN RéALITé ELLE éTAIT ASSISE DANS LE CANAPé à REGARDER LA TéLéVISION. CA M’A VRAIMENT DéRANGéE. CA S’EST PASSé DEUX JOURS DIFFéRENTS.
MON IMPRESSION GéNéRALE C’EST QUE C’éTAIT AGRéABLE, J’AI ABATTU UN éNORME TRAVAIL SANS JAMAIS ME PLAINDRE.
LA SEULE COLèRE QUE J’AI PRISE C’éTAIT CONTRE MON MARI QUI A TAILLé DES ARBRES ALORS QUE JE LES ADORE, J’ADORE MON JARDIN.
PETITE PRéCISION’INONDATION EST ARRIVéE ALORS QUE J’AVAIS DéJà COMMENCé à FAIRE MES RêVES D’EAU.
SUPERVISEUR 9N’A PAS PU VENIR CAR IL EST MALADE, TRèS TRèS MAL à LA GORGE
EXPERIMENTATEUR 10– PLACEBOJ’AI PRIS DEUX DOSES, MAIS DèS LA PREMIèRE DOSE J’AI EU LA PREMIèRE SENSATION, UNE FROIDEUR DE TOUT MON CORPS AVEC UNE LOURDEUR DES MEMBRES. J’AI L’HABITUDE DE MARCHER TRèS VITE ET Là C’EST COMME SI JE MARCHAIS TRèS DOUCEMENT, COMME RALENTIE. APRèS J’AVAIS DES SENSATIONS DE SABLE DANS LES YEUX, PUIS DES PICOTEMENTS DANS MON OREILLE DROITE. LE DEUXIèME JOUR J’AVAIS UN SENTIMENT DE CORPS éTRANGER DANS LA GORGE AVEC DES DIFFICULTéS à DéGLUTIR, SURTOUT à GAUCHE. APRèS J’AI EU UNE FATIGUE GéNéRALE, AVEC DES COURBATURES DANS LE DOS, ET UNE DOULEUR DE L’ARTICULATION COXO–FéMORALE GAUCHE INHABITUELLE QUI A DURé TROIS OU QUATRE JOURS. JE NE POUVAIS MêME PAS APPUYER SUR MON PIED.
J’AI FAIT DES RêVES DE QUELQU’UN QUI ME MONTRE DES ULCéRATIONS RONDES QUI ARRIVENT JUSQU’à L’OS. DEUX PERSONNES QUI M’ONT MONTRé LA MêME CHOSE.
AU NIVEAU DE LA PEAU, J’AVAIS ENVIE DE ME GRATTER. J’AVAIS AUSSI LE NEZ TRèS SEC ET LE BESOIN DE ME RACLER LA GORGE.
JE RETIENSé GéNéRALE, EN ME RéVEILLANT EN FORME ET AU COURS DE LA JOURNéE JE FATIGUAIS. MAINTENANT JE SUIS REVENUE à MON éTAT NORMAL.
CHANTAL CHEMLAQUAND ON AVAIT FAIT LE PROVING DE LAC EQUINUM, LES PATIENTS PLACEBO DéVELOPPAIENT DES SYMPTôMES DE L’éNERGIE DE L’ENSEMBLE DU GROUPE. CELA NOUS INTERROGE SUR CE QUI SE PASSE QUAND ON FAIT UN PROVING.
YVES MAILLEQU’EST–CE QUE LA DYNAMISATION’ON DILUE AU–DELà DE LA MATéRIALITé, ON N’EST PLUS DANS LA MATIèRE, MAIS DANS AUTRE CHOSE. SI ON S’INTéRESSE à LA PHYSIQUE QUANTIQUE, ON VOIT QU’ON PREND UNE SUBSTANCE ET QU’ON LA DYNAMISE JUSQU’à POUVOIR LIRE SON MESSAGE EN éNERGIE QUANTIQUE. DANS LE PROVING IL Y A D’UNE PART LA SUBSTANCE ET D’AUTRE PART LE GROUPE QUI OBSERVE, CE GROUPE, LUI AUSSI, PEUT SE DYNAMISER. ON S’EST AINSI APERçUS, EN FAISANT DES TRITURATIONS, QU’ON AVAIT TOUTE LA PATHOGéNéSIE DU REMèDE ALORS QUE LA SUBSTANCE EST QUASIMENT INERTE, à LA PREMIèRE TRITURATION, PAS ENCORE DYNAMISéE. C’EST LE GROUPE QUI EST DYNAMISé. DE LA MêME FAçON DANS UN PROVING, SOIT ON A LES SYMPTôMES DE LA PRISE DU REMèDE, SOIT ON A LES SYMPTôMES PAR L’INTERMéDIAIRE DE L’éNERGIE DU GROUPE.
BRUNO BRECHEMIERJ’AIMERAIS POSER UNE QUESTION AU SUJET DE LA JEUNE FILLE QUI D’INTROVERTIE, S’EST MISE PENDANT QUELQUES JOURS à PARLER ET POSER DES QUESTIONS. AS–TU EU L’IMPRESSION QU’ELLE AVAIT RéCUPéRé DE L’éNERGIE QUE TU éPROUVAIS TOI
EXPERIMENTATEUR 9– 15 CHCA FAISAIT CERTAINEMENT PARTIE DE L’EXPéRIENCE, C’EST PARTI COMME C’EST VENU.
YVES MAILLEAS–TU RELEVé UNE THéMATIQUE PARTICULIèRE DANS SES DISCOURS
EXPERIMENTATEUR 9–15 CHELLE NOUS RACONTAIT D’UNE FAçON AGRéABLE, PARFOIS COMIQUE, TOUTES SES DIFFICULTéS AVEC SES COPAINS, SES PROFS, ET CE QU’ELLE PENSAIT DE LA VIE EXTéRIEURE, DE SA VIE EN SOCIéTé. ON SE SERAIT CRUS DANS UNE éMISSION TéLéVISéE«éMISSION» PENDANT TROIS QUARTS D’HEURE. MAINTENANT QUE C’EST FINI JE NE SUIS PAS SûRE QU’ELLE AIT COMPRIS QUE SON ATTITUDE éTAIT BIZARRE.
CHANTAL CHEMLAS’ADRESSANT à E10)POUR TES DOULEURS D’OREILLES, SONT–ELLES DES DOULEURS HABITUELLES, LES AS–TU MODALISéES
EXPERIMENTATEUR 10– PLACEBONON C’éTAIENT DES SYMPTôMES NOUVEAUX, DES SORTES DE PINCEMENTS DANS LES OREILLES, ET SURTOUT JE NE SUPPORTAIS PAS LE FROID, IL A JUSTEMENT FAIT FROID à CE MOMENT Là ET çA M’A BEAUCOUP GêNéE. J’AI RESSENTI LE FROID PAR LE HAUT ET PAR L’OREILLE, J’AVAIS ENVIE DE METTRE UN CHAPEAU ET UN CACHE–NEZ. EN SENTANT LE FROID M’ARRIVER DESSUS JE ME SUIS DIT «». MAIS FINALEMENT C’EST PARTI TRèS RAPIDEMENT, EN 24 HEURES. D’HABITUDE JE SUIS RAREMENT MALADE MAIS QUAND JE LE SUIS çA TRAîNE UNE SEMAINE.
SUPERVISEUR 13 (EXPERIMENTATEUR13– 9 CH ABSENT)ELLE A PRIS LES SIX DOSES, LE PREMIER SOIR QUAND JE L’AI APPELéE JE L’AI TROUVéE UN PEU RALENTIE MAIS ELLE NE LE TROUVAIT PAS. LE DEUXIèME JOUR ELLE M’AI DIT «’éTAIS UN PEU à L’OUEST EN ME LEVANT, à 9 HEURES J’éTAIS VASEUSE, AVEC UNE SENSATION DE PESANTEUR ET DE NE PAS ARRIVER à ALLER PRENDRE MON TRAIN.» ELLE éTAIT SUR LE QUAI DE LA GARE ET ELLE N’ARRIVAIT PAS à AVANCER.
APRèS J’AI EU BEAUCOUP DE MAL à LA JOINDRE, JE LUI AI LAISSé DES MESSAGES. QUAND J’AI PU ENFIN LUI PARLER ELLE M’A RACONTé DES ENVIES DE SUCRE VERS 17 HEURES.
SEUL SYMPTôME MENTAL C’EST CE RALENTISSEMENT DU DEUXIèME JOUR, ELLE N’A PAS EU DE RêVE. ELLE N’APPELAIT PAS VOLONTIERS ET N’AVAIT JAMAIS RIEN à ME DIRE.
MOI, C’EST MARRANT, QUAND JE SUIS RENTRéE CHEZ MOI APRèS LE DERNIER WEEK–END J’AI FAIT UN PROJET POUR PRATIQUER L’HOMéOPATHIE, PROPOSER UNE ASSOCIATION à MA REMPLAçANTE. LA NUIT J’AI COMPOSé DES RéSULTATS CHIFFRéS, J’éTAIS à FOND DANS LE TRUCçA NE MARCHE PAS…
PENDANT CES TROIS SEMAINES J’AI DEUX COLLèGUES QUI ONT FAIT UN INFARCTUS, CE QUI M’A VALU UNE AVALANCHE DE GARDES, DE MALADES EN PLUS. J’AI DU ASSURER, TRAVAIL, TRAVAIL…
SUPERVISEUR 5QUAND ON EST RENTRéS LE DERNIER WEEK–END, ON EST RESTéS ONZE HEURES DANS LE TRAIN, BLOQUéS, ON EST ARRIVéS à QUATRE HEURES DU MATIN. J’AI PASSé CES ONZE HEURES à LIRE ET TRAVAILLER MON SYNTHéSIS AU GRAND éTONNEMENT DE TOUT LE MONDE
CHANTAL CHEMLAJE PROPOSE QU’ON DONNE UNE PETITE DOSE DE CE REMèDE APRèS CHAQUE WEEK–END…
BRUNO BRECHEMIERJ’AI L’IMPRESSION EN VOUS éCOUTANT QUE LA NOTION DU TEMPS EST MODIFIéE, VOUS NE VOYEZ PAS LE TEMPS PASSER, LE TEMPS S’éCOULE SANS FATIGUE.
SUPERVISEUR 2C’EST VRAI TROIS SEMAINES SE SONT PASSéES DEPUIS LE DERNIER WEEK–END ET ON A L’IMPRESSION QUE C’éTAIT HIER. POURTANT J’AI EU BEAUCOUP DE TRAVAIL, LE TEMPS S’EST éCOULé DE MANIèRE FLUIDE.
EXPERIMENTATEUR 14– 200 KJ’AI PRIS LES 6 DOSES, J’AI EU DES SYMPTôMES DèS LE PREMIER JOUR, DES PETITS BOUTONS AU VISAGE, MAIS CELA M’ARRIVE RéGULIèREMENT ET çA NE M’A PAS AFFOLéE, J’AI EU DES APHTES AUSSI. PAR CONTRE J’AI EU DES RêVES TRèS PARTICULIERS LES PREMIERS SOIRS.
SUPERVISEUR 14ELLE éTAIT TRèS COOL, ELLE N’A RIEN NOTé
EXPERIMENTATEUR 14– 200 KLE PREMIER SOIR DANS MON RêVE IL Y AVAIT UNE AMBIANCE D’EFFERVESCENCE, C’éTAIT TOUT BLANC, TRèS AGRéABLE, JE NAGEAIS LA BRASSE TOUT DOUCEMENT, JE SAVAIS QUE J’ALLAIS Y ARRIVER TRANQUILLEMENT. POUR ARRêTER CETTE AMBIANCE IL FALLAIT QUE JE FERME UNE BOITE, UN COUVERCLE TRèS PARTICULIER. DANS CETTE BOITE IL Y AVAIT DES DOSSIERS VERTICAUX ET LE COUVERCLE DEVAIT BIEN S’AJUSTER’HORIZONTALITé ET LA VERTICALITé éTAIENT IMPORTANTES (ELLE MIME AVEC DES FEUILLES DE PAPIER PLIéES LES SURFACES QUI SE RECOUVRENT). QUAND C’éTAIT FERMé, DE FAçON IMPECCABLE, L’AMBIANCE S’éTAIT ARRêTéE ET JE ME SUIS RéVEILLéE SEREINE. LA VEILLE J’éTAIS ALLéE DANS UN MAGASIN QUI VEND DES CADRES, JE FAIS DES VITRINES ET JE CHERCHAIS UN CADRE QUI AILLE JUSTE COMME IL FAUT SUR MA BOITE, JE N’éTAIS PAS TRèS CONTENTE CAR IL Y AVAIT UN PEU DE JEU.
LE DEUXIèME SOIR, DANS MON RêVE J’éTAIS à LYON (J’Y HABITE MAIS JE N’EN RêVE JAMAIS) J’éTAIS AVEC MA MèRE ET MA SœUR (JE LES AIME BEAUCOUP MAIS JE NE RêVE JAMAIS D’ELLES). ON MARCHAIT SUR LE TROTTOIR ET IL FALLAIT TRAVERSER POUR ALLER DANS UN CLUB DE TENNIS. IL FALLAIT DESCENDRE DES ESCALIERS CAR AU REZ DE CHAUSSéE IL Y AVAIT DEUX TERRAINS DE TENNIS EN RéPARATION, INUTILISABLES. ON EST DESCENDUES à L’ACCUEIL, IL Y AVAIT UN BUREAU AVEC UNE FORME GéOMéTRIQUE PARTICULIèRE ET DERRIèRE UNE ANIMATRICE à QUI ON A DEMANDé QUEL COURT NOUS éTAIT RéSERVé. NOUS éTIONS TROIS AU DéPART, L’ANIMATRICE S’EST JOINTE à NOUS ET JE NE SAIS PAS QUI EST PARTI MAIS NOUS SOMMES TOUJOURS RESTéES TROIS PERSONNES. L’ANIMATRICE AVAIT TROIS FEUILLES DANS LA MAIN ET ELLE EN A CALMEMENT CHOISI UNE QU’ELLE NOUS A DONNéE. QUELQU’UN EST PARTI CHERCHER UNE GALETTE DES ROIS POUR LA REMERCIER MAIS UN AUTRE ANIMATEUR S’EST JOINT à NOUS SI BIEN QUE NOUS éTIONS TOUJOURS TROIS. ENSUITE NOUS AVONS MANGé TOUS LES TROIS DES GALETTES, ELLES AVAIENT DES BARRES RECTANGULAIRES, ET NOUS éTIONS CONTENTS. APRèS SUR LE TERRAIN DE TENNIS JE RéFLéCHISSAIS, COMME NOUS éTIONS TROIS, UNE PERSONNE DE CHAQUE CôTé, LA TROISIèME POUVAIT PASSER D’UN CôTé OU DE L’AUTRE, PUIS JE ME SUIS RéVEILLéE.
JE SAIS QUE LES ROIS MAGES SONT TROIS, JE N’AI PAS RêVé DES ROIS MAGES MAIS DE GALETTE, C’éTAIT PENDANT L’éPOQUE DES GALETTES
SUPERVISEUR 14JE ME SOUVIENS QUE LE JOUR SUIVANT ELLE M’A PARLé DE RêVES DE FORMES GéOMéTRIQUES, DES TRIANGLES, AVEC BEAUCOUP DE DéTAILS, ILS éTAIENT COMME DES BAGUETTES, UN CôTé PLAT, UN CôTé COURBE, çA FAIT TROIS FOIS QU’ILS SE REPLIENT ET çA FORME UN TRIANGLE, EN TROIS DIMENSIONS DANS L’ESPACE. D’AILLEURS LE RêVE DE LA VEILLE SE PASSAIT AUSSI EN TROIS DIMENSIONS. ELLE A FAIT DES RêVES RIGOLOS. IL Y EN AVAIT UN AUTRE AVEC UNE FORME OVALE BICOLORE, BLANCHE ET FONCéE.
A PART CES RêVES ELLE N’AVAIT RIEN DE PARTICULIER à ME SIGNALER, LA PREMIèRE SEMAINE ON S’EST APPELéES TOUS LES JOURS, ENSUITE ELLE M’A OUBLIéE, ELLE AVAIT PLEIN DE CHOSES à FAIRE.
EXPERIMENTATEUR 14–200KJE POURRAI DIRE QU’IL Y A EU DEUX TEMPS DANS CE PROVING, UNE PREMIèRE PARTIE Où J’AI PU FAIRE PLEIN DE CHOSES, DU POINT DE VUE DE MON TRAVAIL, SANS NON PLUS M’AFFOLER SI J’éTAIS EN RETARD, AVEC UNE CERTAINE SéRéNITé, FLUIDITé. ENSUITE IL Y A EU LA RENCONTRE «», J’Y AI RETROUVé QUELQU’UN QUI M’AVAIT SUIVI POUR MA DERNIèRE GROSSESSE, MOI QUI D’HABITUDE NE VAIS PAS SPONTANéMENT VERS LES GENS, Là JE VOULAIS ABSOLUMENT SAVOIR QUI C’éTAIT ET Où JE L’AVAIS VUE, JE SUIS ALLéE LA CHERCHER, CE QUI N’EST PAS MON GENRE. JE LUI AI POSé DES QUESTIONS ET J’éTAIS TRèS CONTENTE DE L’AVOIR IDENTIFIéE. ENSUITE … J’AI DU MAL à ME SITUER DANS LE TEMPS…LA SEMAINE SUIVANTE EN RENTRANT LE SOIR VERS 19HEURES J’AI EU TRèS TRèS MAL à LA GORGE, SUR LE CôTé GAUCHE, LA DOULEUR EST MONTéE CRESCENDO SUR UNE HEURE DE TEMPS, J’AVAIS DU MAL à OUVRIR LA BOUCHE, à PARLER, UNE DOULEUR CUISANTE. JE N’AI JAMAIS EU D’ANGINE AUSSI DOULOUREUSE. EN ALLANT ME COUCHER JE GRELOTTAIS, IL Y AVAIT DEUX TYPES DE FRISSONS, CERTAINS à FLEUR DE PEAU DèS QUE JE BOUGEAIS UN DOIGT OU UN ORTEIL, ET AUSSI DES SECOUSSES DE TOUT LE CORPS, MAIS SANS CLAQUER DES DENTS. JE NE ME SENTAIS PAS FéBRILE, MAIS MON MARI M’A DIT LE LENDEMAIN MATIN QUE J’AVAIS DORMI DANS MA FIèVRE. J’AI PRIS MA TEMPéRATURE POUR LUI FAIRE PLAISIR ET J’AVAIS 39°. JE N’AVAIS PAS DE SUEUR, JE ME SENTAIS TROP FATIGUéE POUR ME CHERCHER UN REMèDE. JE SUIS ALLéE AU TRAVAIL, LES GENS ME REGARDAIENT éTONNéS, JE DEVAIS êTRE KO, ABRUTIE. JE ME SUIS MISE SOUS ANTIBIOTIQUES ASSEZ RAPIDEMENT CAR J’AVAIS VRAIMENT TRèS MAL, LE PROVING S’EST DONC ARRêTé Là. MA FILLE A FAIT UNE ANGINE LE LENDEMAIN, ELLE S’éTAIT ALLONGéE à CôTé DE MOI LE SOIR, J’AI TROUVé çA GENTIL, ELLE NE LE FAIT PAS HABITUELLEMENT, J’éTAIS SOUS LA COUVERTURE ET TRèS COUVERTE, AVEC LE PYJAMA, LA POLAIRE, ET L’éCHARPE, LA COUETTE, LE DESSUS DE LIT ET UN PLAID, TOUT EN GRELOTTANT. ELLE A EU TRèS MAL à LA GORGE, N’A PAS PU ALLER AU COLLèGE.
JE RETIENDRAIS CETTE FLUIDITé DU TEMPS PARTICULIèRE, ET POUR MON TRAVAIL, BEAUCOUP DE CHOSES QUI SONT ARRIVéES EN MêME TEMPS, ON S’EST BEAUCOUP CONFIé à MOI, ET JE L’AI ABSORBé CALMEMENT, SEREINEMENT.
HELENE RENOUXJE REMARQUE QUE VOUS AVEZ TOUS éTé BEAUCOUP SOLLICITéS.
SUPERVISEUR 14JUSTE AVANT SON ANGINE, JE L’AI APPELéE, ELLE éTAIT GLOBALEMENT ZEN, J’AI NOTé QU’ELLE éTAIT CONTENTE, VOULAIT FAIRE SON TRAVAIL AU JOUR LE JOUR, SANS PRENDRE TROP DE RETARD, CAR CELA PEUT LA RENDRE ODIEUSE, ET ELLE RéPéTAIT TOUT LE TEMPS «’EST RIGOLO».
EXPERIMENTATEUR 14–200KQUAND JE SUIS EN RETARD C’EST LA PANIQUE, ON A REçU UN PETIT MOT DE CHANTAL CHEMLA NOUS DISANT «’ESPèRE QUE VOUS AVEZ BIEN RELU VOS COURS», JE L’AI PRIS AU PIED DE LA LETTRE ET çA M’A PANIQUéE. JE ME SUIS DIT QUE JE N’ARRIVAIS PAS à TOUT FAIRE, à M’ORGANISER, J’AI ENVOYé TOUT LE MONDE VALDINGUER à LA MAISON «» ET JE ME SUIS ENFERMéE, JE NE VOULAIS PLUS LES ENTENDRE.
SUPERVISEUR 14LE DEUXIèME JOUR, ELLE DEVAIT ALLER CHERCHER SES ENFANTS, ELLE éTAIT EN RETARD EN SORTANT DE SON TRAVAIL. HABITUELLEMENT ELLE M’A DIT QUE CE GENRE DE SITUATION LA MET EN PANIQUE ET Là ELLE EST RESTéE CALME ALORS QU’ELLE éTAIT TRèS EN RETARD. ELLE S’EST RETROUVéE UN SOIR SEULE CHEZ ELLE, SON MARI ABSENT, ET ELLE A TRèS BIEN GéRé LA SITUATION.
POUR MA PART IL M’EST ARRIVé DES CHOSES PARTICULIèRES. J’éTAIS AUSSI DANS LE TRAIN QUI EST RESTé BLOQUé UNE PARTIE DE LA NUIT, JE L’AI éTONNAMMENT BIEN SUPPORTé, JE ME DEMANDAIS SI J’ALLAIS TRAVAILLER LE LENDEMAIN MATIN. JE PENSAIS EN êTRE FATIGUéE TOUTE LA SEMAINE, MAIS AU CONTRAIRE JE ME SUIS SENTIE «’AVAIS PRIS DES SUBSTANCES», EN PLEINE FORME. C’EST DOMMAGE CAR çA N’A DURé QU’UNE SEMAINE…
EXPERIMENTATEUR 16–9CHJ’AI PRIS TROIS DOSES, çA A BIEN COMMENCé MAIS PLUTôT MAL FINIéPART J’AI SURTOUT RESSENTI PHYSIQUEMENT DES LOURDEURS DANS LES MEMBRES, DANS LE COU. J’éTAIS TRèS CALME, J’ARRIVAIS BIEN à FAIRE LES CHOSES, UNE à LA FOIS, JE N’AVAIS PAS DE RETARD, CE QUI EST EXCEPTIONNEL. EN MêME TEMPS UNE ESPèCE DE RALENTISSEMENT PHYSIQUE, JE ME TRAîNAIS. LE TROISIèME JOUR J’AI FAIT UN SYNDROME GRIPPAL, JE N’AI PAS EU LA GRIPPE DEPUIS DIX ANS. DES FRISSONS, DES COURBATURES, DES MAUX DE TêTE, TOUS MES PATIENTS ME DISAIENT QUE J’AVAIS L’AIR MALADE. CHOSE INHABITUELLE. J’AI DEMANDé à MON ASSOCIé, HOMéO, SI JE POUVAIS PRENDRE QUELQUE CHOSE, ET J’AI PRIS DE L’ASPIRINE (çA A éTé UN PEU MIEUX. J’AI NOTé D’AUTRES CHOSES MAIS CE QUI ME PASSE à L’ESPRIT C’EST CE QUE J’AI VéCU APRèS.
UNE SEMAINE APRèS J’AI EU DE NOUVEAU UN SYNDROME GRIPPAL, AVEC BEAUCOUP DE COURBATURES, BEAUCOUP DE FRISSONS, FROID TOUT LE TEMPS, MA TêTE AVAIT TRIPLé DE VOLUME, JE N’ARRIVAIS PAS à TRAVAILLER. ENCORE CHOSE INHABITUELLE, JE ME SUIS MISE DANS LE FOND DE MON LIT TOUT LE SAMEDI APRèS–MIDI, à DORMIR, PLEINE DE COURBATURES, AVEC DU MAL à RESPIRER. C’éTAIT PRESQUE INSUPPORTABLE PHYSIQUEMENT. J’AI EU DU MAL à JOINDRE MON SUPERVISEUR, J’éTAIS TRèS RALENTIE. CE QUI EST VENU APRèS, DèS LE LUNDI C’EST … (LARMES, ELLE NE PEUT PLUS PARLER)
SUPERVISEUR 16JE VAIS PARLER à SA PLACE, JE L’AVAIS EU AU TéLéPHONE AU MOMENT Où ELLE AVAIT SES SYMPTôMES DE GRIPPE TRèS PHYSIQUES, JE N’AI PAS PU L’APPELER LE LUNDI SOIR DONC JE L’AI FAIT LE MARDI MATIN. Là J’AI DéCOUVERT QU’ELLE N’ALLAIT PAS BIEN DU TOUT, QU’ELLE N’AVAIT PAS PU TRAVAILLER LE LUNDI ET QU’ELLE AVAIT PASSé L’APRèS–MIDI DANS SON CANAPé à PLEURER, SE SENTANT COMPLèTEMENT ABATTUE, DéCOURAGéE, N’AYANT GOûT à RIEN, SE FORçANT POUR RéUSSIR à FAIRE LA MOINDRE CHOSE AVEC SES ENFANTS. ELLE EN AVAIT PARLé à SON ASSOCIé, à SON MARI, MAIS ELLE NE M’A PAS APPELéE. ELLE NE SAVAIT PLUS QUOI FAIRE, ELLE A ANNULé TOUTES SES CONSULTATIONS ET ELLE EST RESTéE CHEZ ELLE ENCORE LE MARDI, TRèS MAL AVEC BEAUCOUP DE SIGNES PHYSIQUES AUSSI, DES LOURDEURS, DES MAUX DE TêTE, DES SYMPTôMES DE GORGE ET PAR–DESSUS TOUT UNE GROSSE DéPRESSION. ELLE EST RESTéE REPLIéE SUR SON CANAPé, ELLE AVAIT ENVIE D’êTRE SEULE ET M’A DIT QU’ELLE NE S’éTAIT JAMAIS VUE AUSSI MAL DE SA VIE, QU’ELLE SE RACCROCHAIT à L’IDéE QUE çA ALLAIT REVENIR, QUE C’éTAIT CRéé PAR LE REMèDE. JE M’EN SUIS VRAIMENT VOULU DE N’AVOIR PAS APPELé LA VEILLE ET JE LUI AI DIT QUE J’ALLAIS APPELER HéLèNE ET QU’ON ALLAIT FAIRE QUELQUE CHOSE. J’AI SENTI QUE CELA LA SOULAGEAIT. DèS LE LENDEMAIN MATIN ELLE A CHERCHé DU CAMPHORA ET ELLE A PU LE PRENDRE L’APRèS–MIDI. LE SOIR çA ALLAIT MIEUX.
EXPERIMENTATEUR 16–9CHJE PENSAIS QUE çA ALLAIT MIEUX MAIS Là COMME J’EN REPARLE… C’éTAIT VRAIMENT TRèS LOURD, J’AI PENSé QUE JE NE M’EN SORTIRAI JAMAIS. JE NE PENSAIS à RIEN DE PARTICULIER, J’AVAIS VRAIMENT L’IMPRESSION QUE J’éTAIS AU FOND ET QUE JE N’ARRIVERAI PAS à REMONTER. JE NE PENSAIS PAS QU’UN JOUR JE SERAI CAPABLE DE RESTER DES HEURES SUR MON CANAPé, à PLEURER, à NE PAS POUVOIR M’OCCUPER DE MES ENFANTS. JE ME SUIS DIT «’EST PAS UNE VRAIE MALADIE». JE FAISAIS LES CHOSES MéCANIQUEMENT, J’AVAIS L’IMPRESSION DE NE PLUS RESSENTIR DE JOIE, ET POURTANT MES ENFANTS éTAIENT DYNAMIQUES, COMME D’HABITUDE. J’éTAIS Là ET PAS Là, DANS UN DéSESPOIR PROFOND. QUAND JE T’AI EUE AU TéLéPHONE JE ME SUIS SENTIE SOULAGéE CAR TU AS RéAGI TOUT DE SUITE, ASSEZ VIVANTE ET’AS DIT «’APPELLE HéLèNE, ON VA S’EN OCCUPER T’INQUIèTES PAS», TU M’AS RAPPELéE RAPIDEMENT, ET MêME AU TéLéPHONE J’AVAIS ENVIE DE PLEURER COMME Là, J’AVAIS TOUT LE TEMPS ENVIE DE PLEURER. JE ME SUIS DIT QU’IL FALLAIT VRAIMENT QUE JE PRENNE UN TRUC, ET APRèS J’AI PU JOUER AVEC LES ENFANTS, RIGOLER AVEC EUX. J’AI PU RECOMMENCER à TRAVAILLER NORMALEMENT LE JEUDI ET JE SENS QUE JE VAIS MIEUX QUAND MêME.
SUPERVISEUR 16JE SUIS éPATéE PAR L’AMBIANCE DES TéMOIGNAGES QUI ONT PRéCéDé, CAR MOI J’éTAIS PLUTôT DANS L’éTAT D’ESPRIT DE MON EXPéRIMENTATEUR. QUAND JE VOIS SON éTAT ACTUEL, PAR RAPPORT à CE QU’ELLE M’A DéCRIT D’ELLE, ELLE EST COMPLèTEMENT à L’OPPOSé. NORMALEMENT ELLE TRAVAILLE ET S’OCCUPE DE SES ENFANTS, ET ELLE VA AUSSI à DES RENDEZ–VOUS, ELLE A UN TIMING TRèS SERRé, ELLE PENSE à PLEIN DE CHOSES EN MêME TEMPS SI BIEN QUE LE SOIR ELLE EST UN PEU «». DèS LE DéBUT DE L’EXPéRIMENTATION J’AI VU QUE CETTE éNERGIE Là TOMBAIT. AU DéBUT ELLE L’A VU D’UNE FAçON POSITIVE, ME DISANT «’HABITUDE JE SUIS STRESSéE ET MAINTENANT JE SUIS CALME, JE REGARDE LES AUTRES QUI SE PRESSENT TANDIS QUE JE FAIS LES CHOSES TRANQUILLEMENT».
ELLE S’EST APERçUE QUE LE SOIR C’EST SON MARI QUI DISAIT LES CHOSES QU’ELLE DIT D’HABITUDE. ENSUITE IL Y A EU SES DEUX GROS SYNDROMES GRIPPAUX PUIS SA PLONGéE. IL Y A EU DEUX PHASES.
DE MON CôTé, EN DéCALé AVEC ELLE J’AI FAIT AUSSI UN SYNDROME GRIPPAL.
SES PREMIERS SYMPTôMES ONT éTé UN MAL DE TêTE INHABITUEL ET DES SENSATIONS DE PICS SUR LA TêTE, PUIS UNE LOURDEUR ET à SON COURS DE YOGA ELLE N’ARRIVAIT PAS à PRENDRE SES POSITIONS DE YOGA, ET ELLE AVAIT LA SENSATION D’AVOIR LE DESSUS DE LA LANGUE TOUT SEC COMME QUELQUE CHOSE QUI GRATTE, COMME LES TAMPONS POUR FAIRE LA VAISSELLE. CETTE SENSATION DANS LA BOUCHE EST REVENUE UNE DEUXIèME FOIS, ELLE SENTAIT SA LANGUE COMME LA LANGUE D’UN CHAT.
ELLE M’A PARLé DE RêVES PAS DU TOUT JOYEUX, DES SORTES DE COLONNES TRèS SOMBRES, RECTANGULAIRES, UNE FORêT DE COLONNES. LE DEUXIèME RêVE PARLAIT DE GROTTE ET DE SOUS–SOL.
J’AI EU MOI AUSSI UNE GRIPPE, AVEC DES FRISSONS, J’AI AUSSI PASSé UNE NUIT, SOUS LA COUETTE AVEC UN PULL ET DES CHAUSSETTES à FRISSONNER, AVEC DE LA FIèVRE ET L’ESTOMAC LOURD AU POINT D’ESSAYER DE VOMIR. J’AI EU AUSSI DE LA FIèVRE ET UNE GROSSE FATIGUE, J’ALLAIS ME RECOUCHER DèS QUE JE LE POUVAIS. C’EST AUSSI POUR çA QUE JE N’AI PAS PU APPELER JE ME SUIS DIT «’EN PEUX PLUS, J’EN AI MARRE DE CE PROVING».
SUPERVISEUR 5QUAND J’ENTENDS TOUT CE VOCABULAIRE, PLOMBéE, LOURDEUR, MON EXPéRIMENTATEUR A AUSSI EU CETTE SENSATION DE LOURDEUR, DE MAINS LOURDES ET APRèS SES ALTERNANCES DU RIRE AUX LARMES. ELLE M’A DIT «éE».
EXPERIMENTATEUR 18– 9CHDèS QUE J’AI PRIS LES PREMIèRES DOSES J’AI RESSENTI UNE ENVIE DE TOUT FAIRE. MOI QUI D’HABITUDE DORT BEAUCOUP ET PROFONDéMENT, Là APRèS LES PREMIèRES DOSES JE ME RéVEILLAIS DèS CINQ HEURES DU MATIN ET JE NE POUVAIS PLUS ME RENDORMIR. C’EST POUR CELA QUE J’AI ARRêTé APRèS LA QUATRIèME DOSE, JE NE VOULAIS PLUS ME RéVEILLER SI TôT TOUS LES MATINS
UNE SEMAINE APRèS J’AI COMMENCé à ME GRATTER, COMME J’AI LA PEAU TRèS SENSIBLE JE N’Y AI PAS ACCORDé D’IMPORTANCE, J’AI EU AUSSI DES BOUTONS SUR LE DOS QUI S’éTENDAIENT VERS LES éPAULES ET ME GRATTAIENT BEAUCOUP. JE N’AI JAMAIS EU D’URTICAIRE COMME çA. CA A DURé DEUX OU TROIS JOURS ET çA S’EST PASSé.
J’AVAIS ENVIE DE FAIRE PLEIN DE CHOSES, J’ALLAIS à LA PISCINE, J’éTUDIAIS, C’éTAIT UN PEU BIZARRE. AVANT JE N’éTUDIAIS PAS BEAUCOUP ET JE NE ME CONCENTRAIS PAS TROP.
CHANTAL CHEMLAALORS QUE JE VOUS REGARDE PARLER JE REMARQUE DES EXPRESSIONS CHEZ PLUSIEURS PERSONNES.
SUPERVISEUR 16OUI JE L’AI REMARQUé AUSSI, LES YEUX QUI S’éCARQUILLENT.
EXPERIMENTATEUR 18–9 CHLE PREMIER JOUR J’AI RêVé DE L’HOMéOPATHIE ET DES GENS DU GROUPE, ET LE DEUXIèME JOUR J’AI RêVé AU REMèDE. JE NE SAIS PAS POURQUOI J’AI RêVé QUE C’éTAIT CAUSTICUMêT C’EST CAUSTICUM, ON M’A DONNé CAUSTICUM…
EXPERIMENTATEUR 21– 30 CHJ’AI RESSENTI UNE GRANDE ANGOISSE EN MANIPULANT L’ENVELOPPE QUI CONTENAIT LES DOSES, ET à CHAQUE FOIS QUE J’AI DU LA PRENDRE, POUR LA METTRE DANS MON SAC IL Y AVAIT UNE GRANDE ANGOISSE QUI ME PRENAIT. J’AI PRIS LES SIX DOSES, IL Y AVAIT BEAUCOUP DE FATIGUE AU DéPART, MAIS çA M’A SEMBLé NORMAL APRèS UN WEEK–END DE COURS. J’AI EU BEAUCOUP DE SIGNES PSYCHIQUES SURTOUT, UNE GRANDE éTOURDERIE, HEUREUSEMENT QU’à L’HôPITAL IL Y AVAIT LES INFIRMIèRES POUR VéRIFIER MON TRAVAIL CAR çA A éTé TERRIBLE. LE SOIR DE MA GARDE L’INFIRMIER M’A APPELéE SIX OU SEPT FOIS POUR DES ERREURS QUE J’AVAIS FAITES, ET HEUREUSEMENT QU’IL éTAIT Là. IL Y AVAIT AUSSI UNE GRANDE NONCHALANCE, J’AI REPORTé TOUT CE QUE J’AVAIS à FAIRE. UNE éNORME FATIGUE, J’AI DORMI DEUX SOIRS DE SUITE JUSTE APRèS AVOIR MANGé. PAR CONTRE JE ME RéVEILLAIS AVANT LE RéVEIL, BIEN RéVEILLéE, MAIS APRèS JE TRAîNAIS RAPIDEMENT UNE GRANDE FATIGUE, AU POINT QUE J’AI PENSé QU’ON M’AVAIT DONNé UN REMèDE DE DéPRESSION. JE ME SENTAIS FATIGUéE, PAS MOI–MêME, ENVIE DE RIEN, ET PARFOIS UNE GRANDE TRISTESSE ME PRENAIT POUR RIEN. LE SOIR EN RENTRANT J’OUVRAIS LA PORTE DE MA CHAMBRE ET J’ALLAIS PLEURER POUR RIEN, EN MêME TEMPS JE ME SUIS COUPéE DE TOUT LE MONDE. D’HABITUDE JE PARLE TOUT LE TEMPS, JE SUIS TOUT LE TEMPS JOYEUSE, Là J’ALLAIS DéJEUNER AVEC LES COLLèGUES SANS DIRE UN MOT.
EN MêME TEMPS J’AI EU UNE CONSTIPATION, INHABITUELLE, J’AI EU MAL à LA GORGE à GAUCHE ET C’EST PASSé TOUT SEUL EN TROIS OU QUATRE HEURES. COMME UNE ANGINE UNIQUEMENT à GAUCHE.
J’éTAIS RALENTIE ET LE TRAVAIL DE MA JOURNéE ME DEMANDAIT UNE CONCENTRATION éNORME SI BIEN QUE LE SOIR J’éTAIS éPUISéE ET JE N’AVAIS LE GOûT DE RIEN FAIRE D’AUTRE. C’EST AU POINT QUE LA SEMAINE SUIVANTE, QUAND J’ALLAIS MIEUX, J’AI DU PRENDRE TROIS JOURS DE CONGé POUR RATTRAPER TOUT CE QUE JE N’AVAIS PAS FAIT. LES CONGéS C’EST FAIT POUR PARTIR EN VACANCES, PAS POUR TRAVAILLERà J’AVAIS LA SENSATION QU’IL FALLAIT QUE JE LE FASSE, SANS REPORTER.
IL Y A EU UNE ENVIE DE LAIT, UN éPISODE DE CéPHALéE, SANS FACTEUR DéCLENCHANT.
J’AI FAIT DEUX RêVES, LE JOUR Où J’AI ENLEVé L’ENVELOPPE DE MON SAC à MAIN, J’AI RêVé QU’ON M’AVAIT ENVOYé PAR LA POSTE L’ANTIDOTE ET QU’IL FALLAIT ABSOLUMENT QUE JE LE PRENNE POUR ANNULER LES SYMPTôMES. LA NUIT D’APRèS J’AI FAIT UN RêVE BASé SUR UNE SITUATION RéELLE. C’EST UN COUPLE D’AMIS QUI SE SéPARE, JE N’AVAIS PAS PARTICULIèREMENT DE RAISONS D’EN RêVER. J’AI RêVé QU’ILS SE SéPARAIENT PARCE QUE LE JOUR DE LEUR MARIAGE ELLE L’AVAIT TROMPé, MAIS ELLE éTAIT TéMOIN EN FAIT…
J’AI EU UNE DOULEUR DANS LE BRAS DROIT, COMME SI MON CœUR éTAIT à DROITE, COMME UNE DOULEUR CONSTRICTIVE DU CœUR MAIS à DROITE. CA A DURé DIX MINUTES, MAIS J’éTAIS EN TRAIN DE FAIRE LA VAISSELLE, J’AI DU M’ARRêTER.
MON IMPRESSION GéNéRALEéPRIME. RALENTIE PAR RAPPORT à D’HABITUDE.
SUPERVISEUR 21J’AI EU BEAUCOUP DE MAL à LA JOINDRE. ELLE M’A DIT QUE SON INDIFFéRENCE AVAIT PROBABLEMENT UN LIEN AVEC LE REMèDE. LE DEUXIèME JOUR ELLE éTAIT PRêTE à TOUT LAISSER. J’AURAIS DU LUI DIRE D’ARRêTER DèS LE PREMIER JOUR MAIS ELLE M’A ASSURé QU’ELLE AVAIT DéJà EU DES éTOURDERIES COMME çA.
EXPERIMENTATEUR 21– 30 CHJ’AI VOULU METTRE çA SUR LE COMPTE DE MES HABITUDES POUR POUVOIR CONTINUER à PRENDRE LES DOSES’EST VRAI QU’ELLE A EU DU MAL à M’ARRACHER LES RENSEIGNEMENTS. ALORS QUE PAR LA SUITE, QUAND çA ALLAIT MIEUX, DèS QUE J’AI EU UN SYMPTôME JE PENSAIS à L’APPELER DE SUITE POUR LE LUI DIRE.
UNE COLLèGUE M’A FAIT REMARQUER QUE JE ME CONDUISAIS COMME UNE FEMME ENCEINTE, FATIGUéE, RALENTIE AVEC ENVIE DE BOIRE DU LAIT, ET TOUT LE TEMPS ENVIE DE DORMIR. J’AI EU AUSSI QUELQUES SYMPTôMES GYNéCO, DES SPOTTINGS SANS RAISONS, L’IMPRESSION D’AVOIR LES MêMES SYMPTôMES QUE MES PATIENTES AVEC DES MYCOSES.
SUPERVISEUR 21DE MON CôTé, ALORS QUE D’HABITUDE JE NE ME SOUVIENS PLUS DE MES RêVES, Là APRèS QU’ELLE M’AI PARLé DE SES RêVES JE ME SUIS SOUVENUE DU RêVE QUE J’AVAIS FAIT CE MATIN Là. JE ME SUIS RéVEILLéE EN ME DISANT «’EST RIGOLO JE NE SUIS MêME PAS SECRéTAIRE», PARCE QUE DANS MON RêVE DENIS M’AVAIT DIT QU’IL PARTAIT TRAVAILLER AU MEXIQUE ET QU’IL ME DEMANDAIT D’êTRE SA SECRéTAIRE ET J’AI DIT «’ACCORD».
SUPERVISEUR 1MON EXPéRIMENTATEUR N’EST PAS Là (EXPERIMENTATEUR 1– 200K). ELLE A PRIS TROIS DOSES, LE PREMIER JOUR ELLE AVAIT ENVIE DE S’APPUYER SUR LES SOURCILS ET ELLE RESSENTAIT UNE FATIGUE GéNéRALE, COMME DANS DU COTON. ELLE AVAIT DU MAL à SE CONCENTRER. LA SENSATION DE NE PAS SAVOIR SI ELLE ALLAIT SE RéVEILLER OU SE RENDORMIR D’UNE ANESTHéSIE GéNéRALE.
ELLE AVAIT DES MAUX DE TêTE TRèS NETS, COMME SI ON L’AVAIT FRAPPéE DERRIèRE L’OCCIPUT, TENACES ET AGGRAVéS à L’EFFORT. AVEC UNE LANGUE TOUTE RâPEUSE. ELLE A BEAUCOUP BAILLé SANS ENVIE DE DORMIR LE DEUXIèME JOUR.
ELLE A RêVé DE SA FAMILLE ET D’ANIMAUX SAUVAGES, DE SANGLIERS, CE QUI EST INHABITUEL.
ELLE A PARLé DE SENTIMENT D’êTRE EN RETARD, DANS SON TRAVAIL, PAR RAPPORT AU RYTHME DES AUTRES. A J3 ELLE M’A PARLé D’IMPRESSION DE REMETTRE LES CHOSES à PLAT, D’êTRE PLUS ORGANISéE, PLUS POSéE, MOINS D’ANTICIPATION.
ON A EU TOUTES LES DEUX DU MAL à S’APPELER. LA PREMIèRE FOIS ELLE M’A DIT «’AI PAS SENTI GRAND–CHOSE, JE T’APPELLERAIT SI IL SE PASSE QUELQUE CHOSE», SI BIEN QU’ON S’EST APPELéES DEUX FOIS.
DE MON CôTé J’AI RESSENTI CETTE IMPRESSION D’IMMENSE LASSITUDE, J’éTAIS BLêME, à MON TRAVAIL ON M’A DIT DE M’ARRêTER. MAINTENANT QUE JE SUIS BIEN JE RESSENS CE QUI S’EST PASSé’IMPRESSION D’êTRE ANESTHéSIéE, DE NE PAS SENTIR DES CHOSES, DE NE PAS AVOIR ENVIE DE VOIR LES GENS, AVEC DES ENVIES DE PLEURER. CELA RESSEMBLE à UNE DéPRESSION.
L’IMPRESSION GéNéRALE C’EST DE MANQUE D’éNERGIE, DE MON CôTé.
SUPERVISEUR 2J’AI LA MêME EXPéRIENCE, D’HABITUDE ELLE EST EXCITéE, BROUILLONNE, ALORS QUE Là ELLE A éTé TRèS POSéE, ORGANISéE.
SUPERVISEUR 1J’AI PASSé QUINZE JOURS à AVOIR L’IMPRESSION DE RECONNAîTRE LES GENS, JE SUIS ALLéE à UN CONGRèS DANS LA NIèVRE, J’AI PASSé MON TEMPS à DIRE AUX GENS «’AI DéJà VU», EN FAIT C’éTAIENT DE FAUSSES RECONNAISSANCES.
APRèS RéVéLATION DU REMèDE
EXPERIMENTATEUR 18– 9 CHJE VOUS AI DIT CAUSTICUM TOUT à L’HEURE MAIS C’éTAIT CAPSICUM QUE JE VOULAIS DIRE’AI FAIT LA CONFUSION PARCE QUE JE NE CONNAIS PAS CE REMèDE.
EXPERIMENTATEUR 16– 9CHJE ME SUIS SENTIE TRèS SEULE, NON SOUTENUE, MAIS EN MêME TEMPS JE N’AVAIS PAS BESOIN DE COMPAGNIE. (PLEURS) UNE SOLITUDE COMME S’IL N’Y AVAIT PAS DE LIEN. J’ATTENDAIS QU’ON FASSE UN PAS VERS MOI, QU’ON PRENNE SOIN DE MOI. COMME çA NE VENAIT PAS J’AI APPELé à L’AIDE. (PLEURS). JE ME SUIS TROMPéE SUR LES PERSONNES DONT JE PENSAIS QU’ELLES ALLAIENT M’AIDER. CELLE QUI M’A AIDéE C’EST MA SUPERVISEUSE, J’AURAIS DU L’APPELER PLUS TôT. MON CONFRèRE COMME MON MARI NE M’ONT PAS RASSURéE, ILS M’ONT DIT DE M’EXAMINER ET MON MARI M’A DIT D’ARRêTER DE FAIRE DES EXPéRIMENTATIONS
MON SENTIMENT PROFOND’êTRE SEULE, NON SOUTENUE, ABANDONNéE.
EXPERIMENTATEUR 9– 15CHMOI QUI D’HABITUDE FAIT TOUJOURS PLUSIEURS CHOSES à LA FOIS, AVEC POUR CONSéQUENCE D’êTRE DéBORDéE ET DE MANQUER DE TEMPS, Là J’AI FAIT LES CHOSES LES UNES APRèS LES AUTRES SANS JAMAIS PERDRE LES PéDALES, SANS PANIQUER. J’AI ANIMé UNE CONFéRENCE SUR LA MORT ET LE DEUIL DEVANT DES ADOLESCENTS, REMPLAçANT AU PIED LEVé UNE PERSONNE QUI A CRAQUé à LA PERSPECTIVE DE TENIR CETTE CONFéRENCE DEVANT DES ADOLESCENTS, CONFRONTéS EUX–MêMES à CES SITUATIONS. NORMALEMENT JE ME SERAIS DéFILéE, MOI AUSSI, MAIS Là JE ME SUIS PROCURéE FACILEMENT UN TRAVAIL QUI AVAIT DéJà éTé FAIT SUR LE SUJET, J’AI TOUT LU ET J’Y SUIS ALLéE TRèS DéTENDUE, EN ME DISANT QUE J’ALLAIS FAIRE CE QUE JE POUVAIS, ET çA S’EST BIEN PASSé.
CHANTAL CHEMLAON VA ESSAYER DE DéGAGER LES GRANDS THèMES QUI SONT APPARUS.
ANALYSE DES RESULTATS
LES THèMES PRINCIPAUX RESSORTIS DE CETTE PATHOGéNéSIE
| Euphorie | Lourdeur |
| Energie augmentée | Baisse d’énergie |
| Travail | «é» |
| «é» | Anesthésie |
| «» | Déprime, repli |