REALITES DES TERRAINS Yves Maill/ Dominique Paulin MAI03
Ns sommes sensibles aux maladies qui ns ressemblent
L’homme utilise ces maladies comme modle adaptatif
Gle = prurit +++++, avant mme l’ apparition de la lsion
Syphtrie parfaite des lsions, lsions qui creusent
Tubs circin, rythme associ sarcodose, lsions cutanes ressemble eczma, crouelles , il y a acn ayant mme aspect
Tub fait des trous ( aprs un chagrin, un tub peut faire une fracture sur un trou dans os))
Chaque miasme a une ambiance diffrente, des mots diffrents
LA PSORE
cf ÒÓ
Rpression, interdit de rire, de plaisir, limitation
Contrle, sur lui, sur l’autre par la peur de la punition
Rigidit, rigueur, jugement
Tt est tourn vers la survie, tjrs menace, d’o cration du divin pour dtourner et supporter
Instabilitme remplace l’autre); activit mentale, rapide, actif, facilement abattu,
Anxieux, pressentiment
Fatigable
Alternance ga”t / tristesse
Humeur pas fixe, comme au niveau physique o rien n’est irrversible
Prurit, douleur, anxit emplissent la vie du psorique,
La moindre sensation anormale est perue comme menaante, et le psorique arrive avec une liste ++++++de sp
Toute la problmatique du dsir est refoule, tous ces symptmes masquent l’essentiel ÒsirÓ
Quand un psorique est dprim, tout le monde peut le voir et l’entendre’en fait jamais assez, adore tre consol, se sent facilement nglig
Son mode de jouissance = refoule tous ses dsirs, son principal mode de fonctionnement est Òtentation et insatisfactionÓ, avec actes de transgression sporadiques
S’organise pour grer son dsir et la tentationune petite enveloppe pour chaque chose, ne s’autorise que lorsque tt le reste a t fait
Il n’y a pas plus obsessionnel et tatillon
Humour noir, sarcastique distance, a permet de vivre distance ce que ne s’autorise pas (cf anglaises auteurs de romans policiers)
Le problme, c’est la tentation quand ne peut grer, autopunition, remords
Tentation interdite aussi aux autres, utilise la loi et les rglements pour empcher les autres, les obliger respecter ce qu’il ne peut s’autoriser vivre
Se mnage, et donc vit trs vieux, malgr ts ses symptmes
Il y a conflit entre pulsion, intelligence, et morale (cf 2 topique de freud, a , moi, et surmoi)
Ethique psorique = tabous, menaces, chtiments
Regard flou, perdu dans ses penses, triste
Rves de ddoublement, d’excrments
Se cre un rseau pour contenir ce qui est ss jacent et exerce une pression +++++, et dcompense quand on veut qu’il utilise ses comptences, ‘et que doit alors sortir de ce qu’il a mis en place pour se protger
Bouge lentement
Patients trs fidles, On a la sensation de ne jamais les amliorer, en fait ils s’amliorent trs lentement
Le mode de dfense se fera toujours par vitement, rtrcissement du champ d’action
Doit se protger de la tentation
Lois, morale, religion, permettent de circonscrire les motions, de sublimer
Le psorique permet la maintenance et le devenir de nos institutions
Son monde est barr par un horizon trop limit, d’o frustration, et ÒÓ
Constructions laborieuses et tourmentes
Devrait passer outre les remparts qu’il a dress, pour cela, il lui faut passer aux autres miasmes
Exempless chichement, en gardant tt, dans un foutoir pas possible, dcouvert sa mort, alors que menait une vie mondaine. Composait de faon trs rituelle. Salieri, le psorique, face Mozart , le lutique
L’enfant psorique accumule ++++, ramne toujours quelque chose , moyen de garder trace du pass’inscurit de l’avenir est compense par ces souvenirs de tt ce qui a t vcu
Lui arracher le moindre objet provoque angoisse ++++
TATILLON MINUTIEUX ACCUMULE
Le fondement de l’angoisse psorique est la conscience d’tre mortelassuranceme de rassurance, de plus en plus tatillon, de moins en moins jouissif
LA LUESE
;
sp silencieux, svt jusqu‘ la lsionÒdpasse les limitesÓ
passage l’acte, pas de restriction, amoralit, pas de culpabilit, pas de prmditation, c’est la situation qui fait la chose
Òa le faitÓ
regard transparent
abrutissement / dons intellectuels, ou physiques (sportif de haut niveau, a du mal expliquer ce qui est vident pour lui peine le problme est nonc, inapte aux maths ou surdou)
VIOLENCE PERTE DE CONTROLE
L’anxit n’est pas filtre, il n’a pas de mcanismes pour la dissiper, elle le fait basculerPAS DE TAMPON
Le psorique ne fait que sentir son corps , qui le drangetique n’est pas dans son corps (questionÒÓ = intressante)
Le NN pleure ds la naissancetre n demande un travail ++++au lutique, c’est une preuve
Fonctionne de faon binaire = TOUT OU RIEN
Il est au del du vide Òc’est comme si je n‘tais pas nÓ
Consoler un lutique ne change rien
Passe l’acte sans prvenir pour lui et se jette par la fentre ou se pend, ou tire une balle, la surprise de tous
Evanouissement des ides dont n’a pas forcment conscience
Mode de jouissance = FLASHCe qui fait passer de 0 1
Phobique, (sycotique = TOC, psorique = obsessionnel)
Ò’prouveÓ, (sycoseÓje suis ce que j’aiÓ)
capacits physiques exceptionnelles,
pour se sentir exister, doit explorer son domaine pulsionnel vers l’objet idal (psorique s’autorise des objets trs en dea de son idal)
c’est l’envole du dsir qui compte
existe ++++ quand se dmatrialise
NI EVALUATION NI CONSIDERATIONS MORALES
Tt d’1 coup a se connecte
Temps de rflexe trs court, = sportif de haut niveau, mais le jour o Òa ne le fait plusÓ, plus rien ne peut le motiver, et alors, se fait doubler par le sycotique
Sa seule rfrence = la mort
Drogues Rapidit
PAS D ANTICIPATION
Enfant lutique
ÒÓ cf ÒÓ
jeu de la manipulation mentale, prendre possession de l’autre, le marquer de faon indlbile
moment de jouissance = moment o l’autre prend conscience que Ò’est faitÓ
l’enfant lutique a besoin +++++ de l’autorit paternelle en chair et en os, le pre ÒÓ, symbolique ne fonctionne pas , contrairement au psorique
vie du lutique s’articule autour de 3 thmes
rapport la mort (c’est en frlant la mort qu’on sent ce qu’est la vie)
sexualit
rapport au corps (activit physique, sport)
sa peur de la mort est la peur irrationnelle devant ce qui est la reprsentation absolue de la loi
transgression / loi, mort, corps
sexualit’autre qu’en passant par le corps, sinon, il manque l’autrea n’a rien voir avec vivre avec l’autre, l’aimer
partenaires multiples, ou possession absolue Ò’autre est moiÓquand l’autre me quitte, il tue une partie de moi, seule faon de survivre = le tuer , = crime passionnel (trs diffrent du drame passionnel du tuberculinique)
narcissisme
la morale lui est extrieure
le moi lutique est trs fragile et va souvent vers la folie
complexe de Peter Pan
crations innes non freines par le mental, recherche l’absolu, cration frntique, dmesure (Dali)
la pense lutique s’labore partir du vide
se mesurer Dieu
le lutique est solitaire, contrairement au sycotique, qui fait plutt des sports collectifs
le lutique impose la tendance (le sycotique est dans la tendance
association lutique
fantasmes de terrorisme du lutique = pour prouver, du sycotique =pour acqurir
le temps ne laisse pas de traces (parait beaucoup plus jeune que son ge)
le matriel ne s’inscrit pas
enfants sont fascins et calms par les films et la musique lutiques ( touche l’universel)
Jouissance lutique = max d’nergie pour le min de matire, et perfection
L’essentiel est contenu dans une phrase, lutique ne veut que l’essentiel dans son appartement, Zen = trs lutique
LA SYCOSE
cf ÒÓ
Prcipitation, maladresse, production ÒcoulementsÓ
Cholestrol, Triglicrides, verrues, ÉÉ.
De press, devenu prcipit, avec mauvaise coordination,s dans une action branche sur le futur, corps encore dans le prsent)
Ms coordination excellente quand doit faire vite
Impossible de faire lentement
Passe du coq l’ne, sorte d’incohrence de la pense
Rptition
Exigeant, press d’y arriver
Anticipe tjrs sur l’avenir
Etat dpressif diffrent du lutique’chec (quand dpasse le seuil de tolrance que s’tait fix ÒaÓ
Matrialiste ÒÓ
Sait parfaitement o veut aller
Quand il est sr d’y arriver, le dsir dispara”t
Tte son efficacit intellectuelle vient de l’anticipation et de la prcipitation
Anticipation qui peut passer pour de la clairvoyance
Ne peut fonctionner sans but, car alors = dsorganis
Pour aller ce but, totalement amoralarriver au but fix au dpart
Anxit qui le rend compulsif, obsessionnel (TOC)
Volont de puissance et de richesse
On est ce qu’on a
S Physiquesgnratives, cancer, auto–immunes, rhumatismes, T bnignes, verrues , pilosit abondante et visible
Comptition +++
Manque de mmoire, oublie ce que vient de dire s’il est interrompu
Coqs l’ne
Mange et a faim aprs
Sports collectifs
Fait rire, rassemble les gens ,fait participer
Capacit de ressentir ce qui peut fonctionner, reconna”tre le don chez l’autre
Ce qui le passionne, c’est de monter une socit, une fois fait, a ne l’intresse plus
Anticipe ce qui va russir, partir d’un ressenti quasi viscral
Dans le courant de l’vnement
Attaques de panique
Avec un patient sycotique, on a peu de temps, il faut tre rapidement efficace, et une fois rpar, s’arrange pour ne pas revenir, ne cherche pas creuser pour comprendre
Fuite en avant, pour viter qq chose qui pourrait le rattraper
Symptmes clefs
Part la conqute de la ralit sur un mode expansif
Pragmatisme
Refus de mmoire
Besoin de prendre le pouvoir sur les tres et les choses, de contrler l’univers de ses proches jusqu’ se sentir coupable de ce qui arrive
Pas concern par l’ thique, utilise la religion comme normative (Mafia = activits immorales avec lois internes, et vont la messe)
Vrification compulsion par peur de la consquence de ses actes, parano, foule de choses faire
Parano despote autoritaire
Son immoralit s’organise sur le mode de la mosaque; chaque secteur est dans une case (famille, travail, russiteÉ.), il n’y a pas de mlanges = activits spares , rglements intrieurs diffrents
Vrit d’aujourd’hui n’est pas celle de demain, capacit se justifier +++++
Capacit engranger puis s’approprier ce que dit l’autrerapport au mensonge partic
Tuberculinisme ÒÓ) = psore + luse
Intensit de la passion, de l’impossible, est l’endroit o se mlent souffrance et jouissance, o va jusqu’ jouir de sa souffrance
N’est sensible que ds la souffrance et la douleur
Quand on dit un tuberculinique Òtes guriÓ, on prpare la rechute
Hypersensibilit motionnelle + inspiration, d’o perception originale du monde, globale’autre est peru comme un tt, avec ou sans parolesem pour les objets et les paysages
Il n’y a sensibilit que s’il y a motion (feu dvorant de la luse + motivit de la psore)
Cf ÒÓ
L’imaginaire se glisse dans l’espace entre luse et psore
Met distance l’intensit par l’imaginaire
Accs direct au corps interdit par la psore, beaucoup de choses sont vcues uniquement dans l’imaginaire
Persuad que ce que ressent est la ralit, alors qu’elle est transforme par l’imaginaire
Pas sportif, a ne l’intresse pas
Rcupre mieux dans un fauteuil
Pas intolrant comme lutique, ni conformiste comme le psrorique
Quand voyage, c’est sans prparation
La maison est le lieu o on est ensemble
L’action n’est pas importante, ce qui compte, c’est prouver
Pour passer la sexualit, il faut d’abord passer par l’motion
Ne veut pas tre assimil au monde d’‘en bas
Rapport la mre = essentiel (luse = au pre, physique)
Quand on repre un Tuberculinique, lui demander comment s’est passe sa naissance et les 3 premiers mois
Ne pas rpertorier les symptmes miasmatiques, repertoriser seulement avec symptmes qui restent, prendre le symptme dissonnant
Tjrs commencer par la superficie, qui correspond l’adaptation sociale sur le miasme d’origine
Quand on sait que le patient = psorique, carter tous les symptmes psoriques
Donner nosode quand symptmes sont ceux du nosode, ou quand remde le mieux adapt bloque, et alors, aprs le nosode, remde agit nouveau
A chaque pidmie, il y a mergence d’une nouvelle pense