Philippe
Servais
Valence
le 16 mai 2015
L'AMOUR
EST UN PLAT QUI SE MANGE FROID
De ses péripéties médico-psychologiques, on
pourrait faire un livre, de ses états d'âme fluctuants et redondants un roman !
C'est dire qu'il me faudrait plus d'une demi-heure pour raconter dans le détail
ce cas clinique. Avec, en toile de fond de cette vie aux épisodes multiples,
une psychanalyse longue de vingt ans. Freud comme oreiller et Lacan comme
polochon…
Nous sommes en 2007. Celle que je nommerai
Valérie, 48 ans, me consulte pour que je résolve, parmi tous ses problèmes,
celui qui "lui prend le plus la tête depuis trop longtemps" : des
sueurs nocturnes entre 4 et 5 heures du matin qui la réveillent. Il ne s'agit
pas de bouffées de chaleur (hystérectomie sur fibromes hémorragiques il y a
trois ans, bien supportée et sans bouffées consécutives). Le Livial® qu'elle a tenté n'a
d'ailleurs eu aucun effet. Dès l'âge de vingt ou trente ans, elle présentait
ces épisodes de transpiration nocturne. Mais cette fois-ci, la situation se
prolonge depuis plus d'un an. Non seulement, cela lui casse le sommeil mais c'est
devenu un vrai handicap : non seulement les draps sont trempés mais le matelas également,
à tel point qu'elle est obligée de le faire sécher ! Autre plainte : une forte
douleur en étau ou comme une pince dans la région du cœur qui survient de
manière aléatoire soit en position assise dans la journée soit couchée le soir
et qui ne s'apaise qu'en étendant fortement les bras au-dessus de la tête. La
pire des positions est d'être allongée du côté gauche. L'exploration cardiaque
pratiquée s'est avérée strictement normale et des séances ostéopathiques ont
été infructueuses.
Dernier
point, elle est sujette à de fréquentes cystalgies dont, seules, des séances de
masturbation parviennent à la libérer.
Petite femme méditerranéenne d’une minceur et
d'une vivacité extrêmes, Valérie est en activité permanente "jusqu'à
l'épuisement". Il faut dire que, ces vingt dernières années, elle a eu
fort à faire. Mariée jeune, à 27 ans elle a déjà trois enfants. Vie bourgeoise
et confortable avec un mari, de cinq ans son aîné, fils de famille ayant hérité
d'une florissante petite entreprise œuvrant dans toute l'Europe. Très vite
après le mariage, cet homme s'est mis à aller conter fleurette ailleurs.
Insupportable bien sûr pour cette jeune maman au caractère bien trempé. Ainsi,
à trente ans, elle lui signifie son départ "avec nos enfants" et son
intention de divorcer quelles qu'en puissent être les difficultés futures. Ce à
quoi elle ne s'attendait pas est que son mari, homme d'affaires avisé, avait
planqué depuis un certain temps déjà son argent en Suisse. Il décide, ulcéré,
sur un coup de tête, pour se venger, de déplacer le siège social de sa société
au Luxembourg et de mettre la succursale française en faillite ! Devenu "insolvable",
il ne peut lui assurer ni prestation compensatoire ni pension alimentaire. Des
années de procédure vont s'en suivre : jouant la misère, il ne verra ses
enfants que de loin en loin. Ainsi, forte comme on l’est à trente ans, Valérie
va élever seule ses bambins, jonglant entre les occupations domestiques et un
poste de standardiste dans une clinique. Le week-end ou le soir, pour arrondir
son maigre salaire, elle garde d'autres gamins chez elle. A travers son
discours, je me rends compte à quel point elle a été et est encore une mère
attentive, couvant ses petits avec amour, avec un sens surdéveloppé du devoir.
Elle va se battre ainsi pendant quinze ans jusqu'au jour où un ami avocat, plus
pugnace que les autres, parvienne à "coincer" l'ex-mari qui finit par
devoir lui allouer une pension alimentaire minimum.
- Tout
cela m'a beaucoup aigrie, me dit-elle. Je suis devenue agressive et
pleurnicharde. Je reconnais que j'ai toujours eu un sale caractère, colérique,
autoritaire et même violente. Je monte vite au créneau, tout particulièrement
sur les questions d'injustice, ce qui m'a souvent causé des déboires. Je suis
tout et son contraire : aussi douce et généreuse qu'extrême et violente. Toute
ma vie, j'ai été tiraillée entre des envies contraires. Une Valérie a voulu
devenir mère et épouse, l'autre aurait voulu rester libre, indépendante et sans
attache. L'une aurait voulu être théâtreuse et metteur en scène, l'autre
profiter d'une vie bourgeoise sans histoire et s'adonner simplement à une riche
vie culturelle. L'une a la passion des enfants, l'autre les honnit. Ce qui me
caractérise est un sens exacerbé du territoire : ma famille, ma tribu, mes
amis, mon homme, ma maison ! Aujourd'hui, mes enfants sont tirés d'affaire. Je
suis fière de les avoir menés correctement jusqu'à l'âge adulte. Ma qualité
principale est un sens suraigu du devoir. L'envers de la médaille est d'avoir
trop souvent l'impression d'avoir mal fait, mal agi, de me culpabiliser
inutilement. S’y associe une forme d'indécision sur des sujets importants comme
par exemple les enfants.
Son discours est vif, pressant, passionné,
ponctué d'exclamations et de gestes. Cela ne m'étonne pas d'apprendre que,
jeune, elle a beaucoup pratiqué le théâtre. Elle s'emballe, s'emporte, vous
prend à témoin puis s'arrête soudain le visage empreint de gravité et presque
de souffrance.
J'apprends
qu'elle vit depuis quelques années avec un ami, de vingt ans son aîné, dont
elle fût très amoureuse mais dont elle s'est lassée. Il faut dire qu'elle a
quelques raisons : il ne participe qu’a minima aux frais domestiques et ne fait
strictement rien pour l’aider : ni la cuisine, ni la vaisselle ni la lessive ni
l'entretien de leur petite maison de location.
- Si au
moins, il se lavait ! Je suis obligée de lui rappeler de passer sous la douche.
Depuis un certain temps, j'ai déserté le lit conjugal, il sentait trop mauvais
! Il m'est arrivé une ou deux fois de lui sauter à la gorge tant j'étais en
colère. Il sait très bien – je l'avais prévenu – que je me suis offerte un
amant. Le pire est qu'il a l'air de s'en foutre !
(Elle finira par lui demander de quitter le
domicile car la cohabitation économique décidée in fine de commun accord lui
deviendra insupportable. Ce qui mettra trois ans à se réaliser. "Quand je pense à toutes ces années passées à
le choyer, à m'occuper de lui amoureusement, à le nourrir, le blanchir.
J'enrage, si je le croise…, je souhaite qu'avec l'âge il tombe malade et
qu'enfin il sache ce que c'est que de souffrir", me dira-t-elle plus
tard).
La consultation se prolonge et m'épuise. Je suis
loin d'avoir fait le tour du personnage, chaque tentative de questionnement de
ma part avortant devant son emballement belliqueux.
De
guerre lasse, je finis par lui donner Nux
vomica dans l'attente de jours meilleurs !
Et
bien m'en prit car, dans l'entre-temps, des événements nouveaux m'apporteront
des informations très intéressantes…
Lors de la première consultation, elle
m'avait brièvement décrit son amant dont elle était follement amoureuse, alors
qu'elle vivait encore sous le même toit que son ex-ami. Il avait toutes les
qualités de la fonction : beau "comme un dieu", de cinq ans son
cadet, intelligent, argenté, artiste dans l'âme, à son écoute, courtois,
attentionné, disponible, merveilleux amant et… marié ce qui, pour elle, ne
gâchait rien puisqu'elle n'avait plus l'intention de jamais revivre en couple.
Or,
notre Adonis sur le retour, encore teinté des avantages d'un Julien Sorel,
venait de commettre l'irréparable : en trouver une plus jeune et plus fraîche
mais surtout, faut-il le dire, sûrement plus amène et plus docile !
- Je
veux mourir, me dit-elle au téléphone et au désespoir, réclamant une
consultation d'urgence. Je suis déchirée, j'ai le corps coupé en deux comme
avec un cutter.
- Je suis malade d'amour, me
confirme-t-elle dès que je l'ai devant moi au cabinet (elle passe en une minute
des pleurs à la rage la plus extrême). J'ai vécu cinq ans de bonheur total, il
m'est impossible de vivre sans lui. J'ai besoin d'aimer sinon ma vie est vide
de sens. J'ai le cœur qui brûle. J'ai des larmes dans les veines (n’est-ce pas
beau ?) ! Toute ma vie est ainsi faite : on me prend puis on me jette, on
ne me choisit pas. J'ai eu trois hommes mariés, je ne leur ai jamais demandé de
quitter leur femme, je ne veux pas construire mon bonheur sur le malheur d'une
autre. Et, à chaque fois, j'ai été trahie.
Son
désespoir est total, sa haine et sa jalousie absolues. Qu'une plus jeune l'ait
remplacée ! Ses suées ont décuplé, son cœur n'arrête pas de
« pincer ». Elle en oublie toute coquetterie, se lave à peine, fait
au travail les pires bêtises, se raccroche compulsivement la nuit à la lecture
de romans d’amour. Lorsque j'évoque l'idée qu'il faudrait peut-être tenter de
donner du sens à son malheur, que c'est l'occasion de…, elle me répond
brutalement qu'elle n'a jamais cru à une plus haute dimension de la vie.
- Qu'il
souffre et qu'il crève ! Je pense sérieusement au moyen de me suicider. Le
remord le fera ainsi mourir à petit feu. Ou mieux encore, je vais inventer le
crime parfait, j'en suis tout à fait capable. Je prendrai le temps qu'il
faudra, des mois, des années même. Un seul coup de couteau, par derrière, à
hauteur du cœur comme un simple crime crapuleux. Peu d'amis connaissent mon
histoire d'amour et personne ne sait qu'il m'a trompée. Il me suffit, pendant
un certain temps, de jouer celle qui a rompu sans état d'âme. Je vais même
trouver un autre homme avec qui m'afficher…
Une
telle violence froide, un tel déni des sentiments amoureux ! Nous sommes loin
de Nux vomica, d'Hyoscyamus niger ou même de Lachesis
mutus.
Je
lui prescris Crotalus cascavella 30ch,
une dose. Je ne suis pas entièrement satisfait de mon choix, je n'y retrouve
pas vraiment le profil du remède avec son magnétisme, ses peurs, la fascination
qu'il exerce sur les autres. Mais soit…
Elle m'écrit peu de temps après. "C'est le miracle absolu, je revis, il m'est
presque sorti de la tête".
Dans
la réalité de la consultation suivante, je m'aperçois que, si elle va
infiniment mieux, la haine et la jalousie restent en toile de fond. "C'est
un pauvre type, il ne me méritait pas" est une bonne réponse thérapeutique
mais ne correspond peut-être pas encore à une vraie guérison ! A suivre… Ses
suées sont moins violentes mais demeurent, ses constrictions cardiaques de même. Elle se
réveille à 4 heures du matin mais "en profite pour écrire sa vie" !
Elle se gave de sucreries "pour
reprendre les dix kilos perdus pendant sa période de désespoir". Elle
est contente de moi, moi je suis plus dubitatif. Elle me sort cette phrase
sublime : "Je suis heureuse d'être
sortie de l'influence de ce pauvre type. Moi, j'ai vocation à l'exception"
!
Une
autre dose de Crotalus cascavella,
cette fois en XMk, n'apportera rien de plus.
Un peu plus tard…
Si
moralement elle va infiniment mieux, ses plaintes physiques subsistent : suées,
constrictions cardiaques. D'autres sont apparues : des brûlures d'estomac et
œsophagiennes, de type reflux, par accès parfois violents (fibroscopie : béance
cardiale, gastrite et œsophagite) nécessitant la prise constante de Gaviscon® puis d’Inexium®. Le soir, elle est
triste à la pensée de sa future vieillesse. "Je vais un jour me flinguer car je ne supporte pas l'idée de perdre
progressivement la santé mais surtout de me flétrir et voir disparaître ma
beauté. Ma libido, elle, a déjà disparu".
Guérison
!?
Avec,
en toile de fond, son caractère, sa violence et sur les symptômes de maux
d'estomac améliorés si elle parvient à vomir (ce qui se produit régulièrement
en se couchant le soir) ou par élimination de gaz intestinaux, je lui prescris Tarentula hispanica 1000k.
Ce
remède lui permet d'arrêter l'Inexium® : les reflux ont quasi
disparu et, bénéfice secondaire inattendu, sa vieille douleur d'épaule droite
également !
Six mois plus tard, je la revois. Les acidités gastriques
sont en train de revenir. Quant à ses suées nocturnes, elles ne sont plus qu'à
"50%" de ce qu'elles étaient. De temps en temps, elle continue à voir
réapparaître un pincement cardiaque. Elle est dans la nostalgie du passé, le
sien, celui du monde ancien : Hollywood, les belles voitures américaines,
l’insouciance des années soixante-dix. Elle n'accepte pas de vieillir, qu'on
dise d'elle qu'elle a pris un coup de vieux. Son image a toujours été, pour
elle, très importante.
La répétition de Tarentula hispanica cette fois en 10.000k l'apaise rapidement mais pas de manière
aussi radicale que la première fois. Les sueurs restent moindres mais
fréquentes ainsi que les constrictions de la région cardiaque.
Trois mois plus tard (correspondant à la
période de départ réel de son compagnon de cohabitation qui ne lui donnera plus
jamais signe de vie), elle est à nouveau moralement au plus bas. Physiquement,
elle va plutôt bien. Elle me précise qu’elle est pourtant soulagée qu’il s’en
aille tout en étant outrée par son attitude détachée, indifférente et son
ingratitude. Son désespoir est d’une tout autre nature. Il est, précise-t-elle,
vraiment existentiel. Elle veut disparaître, se suicider.
Tarentula hispanica 30ch, prescrit par
téléphone (elle habite à l’autre bout de la France), l’apaise temporairement et
fait tomber son agressivité.
Un
mois et demi après, je la revois. Elle va mal, pleure beaucoup, fait de grands
efforts pour ne pas sombrer. Elle, d’habitude si pétillante et intéressée par
mille choses, est dans une indifférence totale face à la vie, face même à ses
enfants et sa petite fille.
-
Je ne ressens plus rien pour les miens,
je les regarde avec mes yeux et ma tête, non avec mon cœur. J’ai gâché vingt
ans de ma vie, je n’ai eu que des échecs. Je me fous complètement de mourir. Je
suis en train de vider ma maison. Seule la lâcheté m’a, jusqu’ici, empêchée de
me pendre. J’aimerais avoir un bon cancer. Je me souviens qu’à vingt-trois ans
déjà, j’étais dans le même état d’esprit. Si j’ai fait des enfants, c’est pour
me maintenir en vie.
Sepia 1000k.
Trois mois plus tard :
-
Cela m’a fait beaucoup de bien,
immédiatement. L’effet s’est estompé progressivement avec le temps. A nouveau,
je suis prise de gros sanglots, j’ai le cœur serré (et pincé). Les suées ont
redoublé. Vivement que la vie s’arrête, je sens que je vais me faire une bonne
maladie incurable.
Sepia 10.000k.
Nous sommes en janvier 2013. Elle me
téléphone. La dernière prise du remède n’a pas eu grand effet (à nouveau,
j’observe l’action typique d’un simile dont l'effet s'épuise et non d’un
simillimum).
-
Je ressasse mes échecs, je fais semblant.
Depuis l’enfance, la vie n’est qu’une douleur tenaillante. Je me suis
renseignée, je vais acheter une arme. Je veux avoir le courage de décider de ma
mort.
Au bout du fil, je la sens comme surexcitée
dans son désespoir. Je l’enjoins de contacter tout de suite son
psychiatre-psychanalyste et lui propose de la rappeler car il me faut
réfléchir. Il faut vraiment que cette fois je lui trouve LE remède propre à la
remettre définitivement sur les rails. Par les résultats partiels ou
temporaires obtenus, je sens que je ne suis pas loin, que je tourne autour de
la vraie solution. Crotalus cascavella,
Tarentula hispanica et Sepia officinalis ont tous eu leur effet. Est-ce un
hasard qu'il s’agisse à chaque fois de souches animales ? Selon les
périodes de sa vie, elle a alterné des phases égotrophiques et luétiques.
Depuis un certain temps, elle a versé résolument dans la luès. J’ai à ma
disposition quelques éléments caractéristiques : la violence (contre elle
et les autres), la détermination, le sens aigu du devoir, la culpabilité, la
dualité, le sentiment d’être la proie des autres.
Me manquent des éléments beaucoup plus
spécifiques du personnage. Seuls, bien souvent, quelques symptômes de haute
valeur permettent de faire la différence.
Je
me rends compte également que - comme cela nous arrive souvent par manque de
temps en consultation - je n’ai pas pris la hauteur nécessaire pour
suffisamment séparer le bon grain de l’ivraie. Il faut reconnaître que les
conditions de consultation ont été loin d'être idéales : la plupart du temps au
téléphone !
En
tous cas, la thématique fondamentale de la patiente ne correspond ni à celle de
Crotalus cascavella, ni à celle de Tarentula hispanica ou Sepia.
Au-delà
de la répertorisation elle-même, deux thématiques se détachent qui définissent,
non plus seulement les caractéristiques de la patiente mais sa vraie spécificité.
· la dualité :
o MIND - CONFUSION of mind - identity,
as to his - duality, sense of:
o MIND - INSANITY - split his head in
two with an axe; suddenly wants to
o
MIND - WILL - contradiction of
o MIND - WILL - two wills; sensation
as if he had
· le sentiment
subjectif d'être la proie des autres, d'être sous la dépendance de leur bon
vouloir :
o MIND - DELUSIONS - superhuman; is -
control; is under superhuman
o
MIND - DELUSIONS - trapped; he is
A
partir de cette analyse et sur la base de toutes les études faites sur ce
remède, il ne peut s'agir que de NAJA TRIPUDIANS.
La dose de 30ch prescrite aura un effet spectaculaire,
jamais obtenu jusque-là.
Deux mois après (Mars 2013) :
- Ce
remède m'a secouée. Les premiers jours, j'avais l'impression d'être prise dans
une lessiveuse. Je passais d'un symptôme à l'autre : tous les maux que j'ai pu
ressentir dans ma vie. Puis, progressivement, je me suis sentie mieux et même
comme jamais. Je vais très bien. Je me sens métamorphosée. Je me suis même
remise à rire. Quarante ans de souffrance qui s'effacent d'un seul coup. Je ne
veux plus jamais souffrir. Je ne veux plus me détester. Chose étonnante ma mère,
comme si elle avait également pris le remède, m'a enfin dit la vérité :
"Je ne t'ai jamais désirée, j'ai essayé d'avorter. Après ta naissance, tu
pleurais et me rejetais constamment ".
Désormais,
je veux être avec moi. J'ai toujours voulu être ailleurs. Enfant, je souriais
dans la rue parce que je voulais me faire adopter !
Le
résultat est tellement remarquable (y compris sur ses reflux gastriques, ses
suées, ses pincements cardiaques) que je ne prescris aucun remède et lui
conseille de reprendre une dose de 30ch si elle en sent le besoin. Ce qu'elle
fera en juin 2013 lors de la réapparition de quelques suées et un peu de
reflux.
Depuis
ce jour, elle a juste reçu une dose en 1000k en 2014 et en début 2015. Tout va
très bien.
Répertorisation :
TRANSPIRATION ABONDANTE la nuit
CONSTRICTION du CŒUR
DOULEUR POITRINE aggravée en position couchée
à gauche
DOULEUR CARDIAQUE aggravée en position couchée
à gauche
VOMISSEMENTS après s'être mis au lit
MAUX d'ESTOMAC améliorés par l'élimination de gaz
MAUX d'ESTOMAC améliorée en vomissant
CONTRADICTION de la VOLONTE
SENSATION d'avoir DEUX VOLONTES CONTRAIRES
HAINE avec IDEES de VENGEANCE
FAIT de nombreux PROJETS de VENGEANCE
DESIR de TUER
DESIR de TUER avec un COUTEAU
JALOUSIE poussant au MEURTRE
JALOUSIE avec désir de VENGEANCE
PENSEES SUICIDAIRES
SENS EXCESSIF du DEVOIR
SE FAIT des REPROCHES
A l'IMPRESSION d'avoir MAL AGI
VEUT SE COUPER LA TETE EN DEUX avec une HACHE
CONFUSION d'IDENTITE avec impression de DUALITE
IMPRESSION d'être sous le CONTROLE d'un
POUVOIR SURHUMAIN
IMPRESSION d'ETRE PIEGE
NAJA TRIPUDIANS